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Université Libre de Bruxelles

TOXICOLOGIE
PLAN

Introduction 1.1
Mécanismes Fondamentaux ,Toxicogénèse 1.2
Types de toxicité 1.3
Méthodes toxicologiques (protocoles expérimentaux, relations 2.1
quantitatives et modélisation)
Mécanismes de détoxification 2.2
Génotoxicité et carcinogénicité 3.1
Toxicologie nutritionnelle 3.2
Toxicologie professionnelle
4.1
Introduction Ecotoxicologie 4.2
Méthode d’interrogation
Préparation écrite à partir d’un texte à interpréter
avec l’aide des notes de cours
La connaissance des principales notions sera
évaluée pendant la présentation orale

La pensée ne doit jamais se


soumettre, la critique est source de connaissance M D

V
2ème Grade
Université Libre de Bruxelles

Chapitre 3

1. Substrats
1. Substrats
2. Types de réponses
3. Hypothèses sous-jacentes
4. Dose seuil = NO [A] EL
5. Courbes dose-réponse/dose-effet

M D

V
 SUBSTRATS 1

 1. ORGANISMES COMPLETS
L'HOMME ne peut être utilisé pour des études de toxicité pour
des raisons évidentes d'éthique.
 résultats cliniques observés chez des patients soumis à ces
substances à l'aide d'études cliniques ou épidémiologiques.
 Les ANIMAUX sont une source exceptionnelle de
renseignements toxicologiques grâce aux études
expérimentales [ principalement les rongeurs, ou, dans le
domaine de l'écotoxicologie, des poissons et des daphnies,
parfois des insectes.]
 Les VEGETAUX
unicellulaires (algues) ou pluricellulaires
principalement écotoxicologie.

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V
SUBSTRATS 2

 2. ORGANES ISOLES
Organes d'animaux soit "in vivo" l'animal restant en vie, le plus
souvent sous anesthésie, après avoir rendu l'organe accessible par
dissection partielle, soit "in vitro", l'animal est sacrifié et l'organe
isolé de son contexte physiologique et maintenu en activité grâce à
une perfusion ou une immersion dans un liquide de composition
adéquate, en lui fournissant l'oxygénation et l'alimentation
indispensable à une survie d'assez courte durée.

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V
SUBSTRATS 3

 3. CULTURES CELLULAIRES
animales ou humaines: Cellules autonomes de type monocellulaire tel
que les bactéries, les amibes, les oeufs ou sur des cellules vivantes
monocellulaires (oocytes) ou en association étroite sous forme de
tissu pluricellulaire (cultures d'hépatocytes, de cellules épithéliales, de
kératinocytes).

 4. ORGANELLES
Il existe des méthodes qui permettent d'isoler des organelles comme
les mitochondries ou même des lysosomes sur lesquels on peut
étudier l'effet de certains xénobiotiques.
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V
SUBSTRATS 4
 5. SYSTEMES BIOCHIMIQUES
principalement systèmes enzymatiques composés de macromolécules
(protéines). Parfois, il est possible d'isoler certains récepteurs et de mesurer
l'association de molécules marquées à ces récepteurs.

 6. SYSTEMES CHIMIQUES
Etude des molécules du point de vue de leur réactivité vis-à-vis de cibles
biologiquement actives (constante d'équilibre -d'association- fixation au protéine,
à l'ADN par exemple; constantes de vitesses), ou du point de vue de leur
réactivité théorique (paramètres physico-chimiques et structurels : présence de
certains substituants, paramètres électroniques, hydrophiles, stériques, pouvoir
oxydant, influence sur les rayonnements électromagnétiques,...).

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Chapitre 3

1. Substrats
2. Types de réponses
2. Types de réponses
3. Hypothèses sous-jacentes
4. Dose seuil = NO [A] EL
5. Courbes dose-réponse/dose-effet

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V
Types de réponses

 2 types de réponse : quantitative - qualitative

 1. réponse quantitative.
Réponses biologiques bien définie sous l’influence d’un xénobiotique
qui engendrent une grandeur mesurable,
mesurable par exemple modification de
taux sanguins, de poids corporel, d’amplitude de contraction, de rythmes
biologiques.
Généralement ce type de réponses se mesure sur un même individu ou
lors d’une expérience unique

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V
Réponses quantitatives

1. Plusieurs doses pour  un même animal pour 1 effet quantitatif mesuré


2.  COURBE DOSE-EFFET

3. = Peu d’animaux pour établir les courbes


Effets observés sur le même animal
(doses successives  mort p.ex.)
4. calculs d’intervalles de confiance

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V
Types de réponses

 2 types de réponse : qualitative - quantitative

 2. réponse qualitative

 Réponses biologiques de type tout ou rien, par exemple la mort de


l'individu considéré, l'apparition d'un trouble défini dans un certain
laps de temps, la formation d'une tumeur ou d'une nécrose visible,
l'apparition d'un syndrome déterminé.
Généralement ce type de réponses nécessite d'établir des
fréquences ou pourcentages d'apparition de l'effet dans un groupe
d'individus, compte tenu que l'effet standard est fixé.

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V
Réponses qualitatives

 Chaque dose administrée  un animal pour 1 effet qualitatif donné

1.  COURBE DOSE-REPONSE

2. = Beaucoup d’animaux pour établir les Fréquences


d’apparition de l’effet donné ou la proportion d’individus qui
le présente par rapport à l’ensemble des animaux testés
pour cette dose en fonction de la dose ou du Log(dose)
3. Courbe statistique

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Chapitre 3

1. Substrats
2. Types de réponses
3.3. Hypothèses
Hypothèsessous-jacentes
sous-jacentes
4. Dose seuil = NO [A] EL
5. Courbes dose-réponse/dose-effet

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HYPOTHESES
1. Réponse R due au Xénobiotique X

2.  1 Structure cible
(accepteur A : récepteur, enzyme, protéine,…)

3. Relation entre l’amplitude de la réponse R et [AX] formé, elle même


fonction de [X] au niveau de la cible et de la [A]
Agoniste endogène ou Exogène 

Antagoniste 
[X] = k C = k’.D
C= concentration, D = dose exprimée en poids de X par / poids ou
à la surface de l’individu (m/m ou m/L² - mg/Kg, mg/m²- )
Loi de HABER modifiée : (C-C°) x t = K
t = durée d’exposition, C° dose seuil, K représente l’effet attendu
K<0 = effet nul M D

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2ème Grade
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Chapitre 3

1. Substrats
2. Types de réponses
3. Hypothèses sous-jacentes
4. Dose seuilseuil
4. Dose = NO [A] EL
= NO [A] EL
5. Courbes dose-réponse/dose-effet

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No observed [adverse] effect level NO[A]EL
Dose sans effet observé = seuil de sensibilité pour une réponse donnée

DES = dose sans effet, SEUILS


LOAEL = lower observed adverse effect level
= + petite dose n’ayant pas entraîner d’effet observable,
FS = facteur de sécurité : = NOEL x Poids / Dose absorbée,

dose acceptable ou tolérable = ADEL= NOEL / FS en % [allowable dermal


exposure level],
VSD [virtiually safe dose] : dose virtuellement inoffensive =
˜ Probabilité de 1. 10-6 … ]
MTD = dose maximum tolérée correspond à la VSD/400.000

[insuffisante]  niveau Cible


Occupation sites récepteurs trop faible
Durée de la liaison AX trop courte
Récupération de la cible + rapide que destruction M D

V
EFFETS OBSERVES

1. Effets cliniques
comportement, auscultation, entretien/observation

2. Effets biochimiques
Analyses sanguines, urinaires,…

3.Effets anatomo-pathologiques
sacrifice et dissection, analyses au microscope ,…

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V
2ème Grade
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Chapitre 3

1. Substrats
2. Types de réponses
3. Hypothèses sous-jacentes
4. Dose seuil = NO [A] EL
5. Courbes dose-réponse/dose-effet
5. Courbes dose-réponse/dose-effet

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Courbes dose/réponse

Répartition
des animaux
en fonction de
la réponse
attendue

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V
distribution

COURBE DOSE-REPONSE
FREQUENCES CUMULEES
80

60

40

20

0
1 10 100 1000 10000
dose (mg/Kg) [Log ]

M D

V
Pour pouvoir calculer le pourcentage d'individus répondant à une
dose quelconque d'un xénobiotique, il est indispensable de faire
appel à des tables statistiques. Ces dernières ne peuvent pas
tenir compte de toutes les moyennes ni de tous les écarts-types
possibles.
1 table de la variable réduite u ou variable normale,
dont la moyenne est égale à 0 et l'écart-type à 1 :

Qµ
u 

Il suffit alors de lire la probabilité de u [P(u)] dans la table pour


connaître le pourcentage correspondant à Q (=u.σ+µ).

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V
1 μ
NED  5  logQ 5
σ σ
TABLEAU DES TRANSFO RMEES
% cumulés ±i.σ NED PROBIT
0,1 µ-3σ -3 2
2,3 µ-2σ -2 3
15,9 µ-1σ -1 4
50,0 µ 0 5
84,1 µ+1σ +1 6
97,7 µ+2σ +2 7
99,9 µ+3σ +3 8

1. POPULATION NORMALEMENT DISTRIBUEE :


Si la population est normalement distribuée, on peut appliqué le principe
de la relation entre le logarithme de la dose et les PROBITS :
PROBIT-LOGIT M D

V
Détermination de la DL50
Détermination LD50

Dose (mg/Kg) 1 2 4 8 16 32

Mortalité(10 individus par groupe) 0 0.1 3 4 7 9

Log (Dose) 0.00 0.30 0.60 0.90 1.20 1.51

Probits 1.9 3.7 4.5 4.8 5.5 7

Probit LD50 : Probit f(Logit)


9
8 Probit = (5-µ/)+1/.Logit
7
6
5
4
3
2
1
0.00 0.20 0.40 0.60 0.80 1.00 1.20 1.40 1.60

log LD50=0.95 =>8.9


Logit M D

V
Utilisation des courbes Dose/réponse

DL50 = dose létale 50 , dose unique déterminée statistiquement, qui


entraîne la mort chez 50% des animaux en expérience, le xénobiotique
est administré généralement en dose unique par voie orale, parentérale,
pulmonaire ou dermique (LD50).
CL50 = concentration létale 50, concentration déterminée
statistiquement, qui entraîne la mort chez 50% des animaux en
expérience, le xénobiotique est administré dans un véhicule particulier
tel que l'air ambiant ou l'eau (mer, rivières, eau de distribution) (LC50)
pour une durée fixée ou un volume donné.
TL50 = temps létal 50, temps qui s'écoule entre le moment ou le
xénobiotique commence a être absorbé et le moment où 50% des
animaux meurent.(LT50) pour 1 [ ] donnée.
DT50 OU DE50 = dose unique, qui entraîne un effet toxique ou
thérapeutique chez 50% des sujets en expérience.(TD,ED)

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V
Utilisation des courbes Dose/réponse

XD1,5,95,99 = pourcentages permettant de déterminer des indices de


toxicité complémentaires importants :
I.T. = INDICE THERAPEUTIQUE : DT50/DE50 ou DL50/DE50
M.T. = MARGE THERAPEUTIQUE : DT50 - DE50
I.S. = INDICE DE SECURITE : DT1/DE99 parfois DT5/DE95
M.S.= MARGE DE SECURITE : DT1-DE99 parfois DT5-DE95
I.C. = INDICE DE CHRONICITE : DL50 (1 DOSE)/ DL50(90 DOSES ou 90 jours)
Parfois les DT sont remplacées par les DL.

M D

V
Utilisation des courbes Dose/réponse
Comparaison des risques toxiques

Comparer les pentes


Mécanisme de toxicité ? M D

V
Toxicité de quelques substances gazeuses

CL50
type de toxicité Exemples
(exposition : 4 h.)

1. Extrêmement toxique # 50 ppm AsH3, PH3, acroléine

2. Hautement toxique 50 - 100 ppm NO2, phosgène

3. Modérément toxique 100 - 1000 ppm HCN, SO2, HCOH

4. Légèrement toxique 1.000 - 10.000 ppm NH3

5. Pratiquement non toxique 10.000-100.000 ppm Acétone, toluène

6. Relativement atoxique > 100.000 ppm

Quelque soit le paramètre étudié, pour les DXx ,


il est toujours indispensable de
nommer l'espèce utilisée et la voie d'administration
ainsi que les unités dans lesquelles
les paramètres seront exprimés. M D

V
Toxicité aiguë chez le rongeur per os
DL50
type de toxicité Exemples
dose orale unique

- ouabaine

1. Extrêmement toxique  1 mg/kg - digoxine

- aflatoxines

- nicotine

2. Hautement toxique 1-50 mg/kg - parathion

- vératrine

- véronal; - antihistaminiques

3. Modérément toxique 50-500 mg/kg - - dérivés de la phénothiazine

- Dextromoramide; - DDT

- phénacétine

4. Légèrement toxique 0,5 à 5 g/kg - aspirine

- tétracycline

- acide ascorbique

5. Pratiquement non toxique 5 à 15 g/kg - sulfacétamide

- acide cyclamique M D

V
DL50 approximatives de quelques composés chimiques
COMPOSE Espèce Voies adm. DL50 (mg/kg)
Carbutamide souris orale 11500
Ethanol souris orale 10000
Acide Ascorbique souris-rat cobaye orale > 5.000
Chlorure de sodium souris intra-péritonéale 4000
Carbamazépine rat orale 4000
Tétracycline souris orale > 3.000
Pyramidon rat orale 1700
Sulfate ferreux rat orale 1500
Aspirine souris-rat cobaye orale 1200
Sulfate morphine rat orale 900
Sulfate morphine souris sous-cutanée 700
Chlorpromazine souris orale 580
Dextromoramide souris orale 220
Phénobarbital sodique rat orale 150
DDT rat orale 100
Tranylcypromine souris orale 35
Dexamphetamine rat orale 36
Vératrine souris intrapéri-tonéale 8
M D
Sulfate de Strychnine rat intrapéri-tonéale 2
V
Courbe dose/effet

100% Effet biologique

Liaison

50%

0 0,1 1 10 100 1000


Concentration du xénobiotique

M D

V
Courbe Dose/effet
Il est facile de démontrer que lorsqu'il y a une réaction entre
un accepteur A et un xénobiotique X,
la représentation graphique de l'effet en fonction de la dose
répond à une loi hyperbolique.
Si kd est la constante de vitesse de dissociation de AX et
kf, celle de formation

La vitesse de formation

Et de dissociation
M D

V
Courbe Dose/effet

La constante d'équilibre de dissociation KD est donc égale à

si [A]° est la concentration totale de l'accepteur, pouvant être considérée


comme restant constante au cours du temps, et
[A]' la concentration de l'accepteur non lié au temps t

M D

V
Courbe Dose/effet

le pourcentage de sites occupés vaut:

M D

V
Courbe Dose/effet

Si l'hypothèse que l'amplitude de la réponse (l'effet E)


est proportionnelle à la quantité de sites occupés est respectée :

Quand [AX]' est égale à [A]° l'effet est maximale :

où Q est la dose initiale et f est fonction


de la biodisponibilité et du devenir de X
dans l'organisme ou le milieu
d'expérience. M D

V
Courbe Dose/effet

La relation finale correspond mathématiquement à l'équation bien connue


de Michaëlis-Menten. Le tracé graphique que l'on obtient en portant
le %age de l’effet maximum E/Em*100 en ordonnée en f(dose initiale Q
ou log Q) a la forme respectivement d'une hyperbole et d'une sigmoïde.

la transformation de LINEWEAVER-BURK inverse les 2 termes


de l’équation  on remplace la courbe par une droite

M D

V
Courbe dose/effet

100% Effet biologique

Liaison

50%

0 0,1 1 10 100 1000


Concentration du xénobiotique

M D

V
Représentation de l’équation

KD/effet maximal

-1/K D 1/effet maximal

1/dose
M D

V
Equations des courbes dose.effet

-dC V C
v = dt = r m r

K +C
e
m r

compte tenu de l'élimination et de la métabolisation de X.


l'effet obtenu est la résultante cinétique
entre l'association et la dissociation du complexe AX
fonction de l'évolution de [X] f(t) suite aux phénomènes pharmacocinétiques

Vm = vitesse maximale d’élimination lorsque les enzymes sont saturés,


Km = constante dont la valeur est donnée par la concentration
lorsque la vitesse est égale à la moitié de la vitesse maximale ( Vm/2) M D

V
DL50 approchée
1. Actuellement les législations européennes donnent la préférence à
une autre méthode qui fait appel à une courbe dose effet :
APPROXIMATE LETHAL DOSE ALD50 ou Dose
létale approchée. Cette méthode consiste à donner des doses
croissantes du xénobiotique au même animal jusqu'à ce qu'il meurt.
En opérant sur quelques animaux, on obtient la dose qui tue en
moyenne statistiquement 50% de l'effectif.
 une petite dizaine d'animaux alors que la détermination classique
par courbe dose-réponse en consomme de 5 à 10 fois plus.
2. Les valeurs de ALD50 sont cependant moins précises car elles sont
déterminées à l'aide de plusieurs doses administrées à un même
animal (courbe dose-effet). Ce dernier peut s'adapter soit par un
mécanisme d'induction enzymatique soit en adaptant ses systèmes
d'épuration et de métabolisation ou se sensibiliser.
3. Cependant cette méthode donne des résultats suffisant pour
pouvoir classer les substances en fonction de leur toxicité
croissante. La comparaison avec les DL50 montre clairement l'intérêt
de cette technique.

M D

V
Comparaison LD50 / ALD50

M D

V
Classification de la toxicité per os
CLASSIFICATION DE LA TOXICITE AIGUE PAR VOIE ORALE

XENOBIOTIQUE ALD50 LD50


mg kg-1 tauxdetoxicité mg kg-1 tauxdetoxicité
adiponitrile 300 modérée 301 modérée
bromobenzène 3400 légère 3591 légère
N-butylhexaméthylènediamine
1000 légère 536 légère
caféine 450 modérée 483 modérée
tétrachloruredecarbone
7500 très faible 10054 très faible
hexachlorophène 90 modérée 165 modérée
hexaméthylènediamine 1500 légère 1127 légère
plomb tétraéthyl 26 élevée 20 élevée
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V
Comparaison des dosage par rapport
au poids ou à la surface
Selon les espèces
Dose Surface
race Poids g Dose mg/animal Dose mg/m²
mg/Kg corporelle
Souris 20 100 2 40 0.043
Rat 200 100 20 325 0.061
Cobaye 400 100 40 565 0.071
Lapin 1500 100 150 1270 0.118
Chat 2000 100 200 1380 0.145
Singe 4000 100 400 2980 0.134
Chien 12000 100 1200 5770 0.207
homme 70000 100 7000 18000 0.388

Masse active
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V
Voies d’administration

Selon le type de xénobiotique, l’usage ou l’étiologie de l'exposition


des individus au produit
 Voies d'administration :
1. les médicaments selon leur utilisation (per os, parentérale,
pulmonaire,...);
2. les aliments (additifs ou résidus), toujours per os (voie orale);
3. les polluants : principalement par les voies respiratoires ou par
contact (cutané ou oculaire);

M D

V
Durée des études

La durée des études est également très variable,


pour des médicaments, premier essai d'orientation de 3-4
semaines, suivi d'une étude de 12 mois chez le rat ou 2 ans chez
le chien.
 Une étude classique
- 3 doses chez 30 rats (15 mâles +15 femelles) et 30
témoins : ± 120 sujets;
 - 4+4 chez le chien et 8 témoins soit 32 sujets;
Une étude de 3 mois chez le rat correspond à environ 101 mois
chez l'homme
36 chez le lapin;
20 pour le chien;
20 pour le porc et 13 pour le singe.
M D

V
Critères de choix

Les accidents de voiture ont une


probabilité de ~1/4000
Si la VSD (virtually safe dose) est de 0,01%,

 20.000 personnes sur 200.000.000


risquent de mourir.

Pour obtenir une telle sécurité il faudrait utiliser ~30.000


animaux pour le tester!!!
Le choix des risques acceptables doit se faire suivant des critères
précis : tenir compte du rapport entre les risques encourus et
les bénéfices que l'on peut tirer d'une situation ou de l'usage
d'un produit.

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V
Critères de choix

Observations cliniques; bilan biologique; autopsie et


histopathologie après le sacrifice ou la mort de l'animal;
Observation de la réversibilité;
Observation des foetus et descendants.
Ces diverses paramètres permettent d'évaluer les risques et
d'établir un certain nombre d'indices qualitatifs ou quantitatifs
(normes de tolérances pour l'environnement, la bromatologie et
la toxicologie industrielle).
Dans le cas de toxique à accumulation fonctionnel, on débute
généralement par la mise en évidence d'un effet mutagène en
faisant appel à la toxicologie expérimentale

M D

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