Projet de fin d’études

CYCLE : INGENIEUR
Spécialité : Economie Rurale
h
Option : Développement et Management des projets agricoles
Thème

Impact de vulgarisation et des subventions des intrants agricoles sur la diversification

des cultures. Etude du cas sur la subdivision Béni Abdelaziz, Menzel Temim

Présenté par: Makhlouf Omar Encadré par: Mr.Benhassen Salem

Mme Oueslati Souha

Année universitaire : 2021-2022

 Plan

1 Introduction

2 Problématique

3 Résultats et Discussion

4 Conclusion
 Introduction
 En Tunisie, le coût élevé des intrants, la faiblesse ou la médiocrité de
l’installation du marché et la mauvaise qualité des services de vulgarisation
sont des contraintes qui freinent la diversification des cultures pluviales.

 Pendant de nombreuses années et jusqu’à présent, l’agriculture pluviale en

Tunisie est caractérisée par une baisse de production des légumineuses (GIZ,
2014) et cela peut-être dû aux subventions gouvernementales qui peuvent
parfois avoir un impact majeur sur les agriculteurs et orienter la production
agricole plutôt qu’une rentabilité intrinsèque (Hazra, 2002).
 Problématique
1.Etat de la diversification des grandes cultures dans la délégation de Menzel Temim :
8000 En 2019-2020, les superficies des céréales étaient à
6900 7000 7000 6900 ha, celles des cultures fourragères étaient à
7000
3180 ha et celles des cultures oléo-protéagineuses
6000 étaient à 1120 ha.
5000
Céréaliculture En 2020-2021, les superficies des céréales étaient à
4000
3180 3080 3070 Cultures fourragères 7000 ha, celles des cultures fourragères étaient à
3000 Cultures oléo-protéagineuses
3080 ha et celles des cultures oléo-protéagineuses
2000 étaient à 1060 ha.
1120 1060 1050
1000
En 2021-2022, les superficies des céréales sont à
0 7000 ha, celles des cultures fourragères sont à
2019-2020 2020-2021 2021-2022 3070 ha et celles des cultures oléo-protéagineuses
Figure 1: Evolution des superficies des grandes cultures en hectare sont à 1050 ha.
(CTV, 2022)
 Problématique

7000 6200 6200

6100 En 2019-2020, la superficie de blé dur était à
6000
6100 ha, celle de blé tendre était à 50 ha, celle
5000 de l’orge était à 500 ha et celle de triticale était
à 250 ha.
4000
2019-2020
2020-2021 En 2020-2021, la superficie de blé dur était à
3000 2021-2022
6200 ha, celle de blé tendre était à 50 ha, celle
2000 de l’orge était à 550 ha et celle de triticale était
550 550 à 200 ha.
1000
500 250 200 200
50 50 50
0 En 2021-2022, la superficie de blé dur est à
Blé dur Blé tendre Orge Triticale 6200 ha, celle de blé tendre est à 50 ha, celle de
Figure 2 : Evolution des superficies de céréaliculture en l’orge est à 550 ha et celle de triticale est à 200
hectare (CTV, 2022) ha.
 Problématique

2.Problématique Extension des superficies des céréales au détriment des autres cultures

1.Etudier l’impact de la politique agricole des céréales sur la diversification

2.Etudier l’impact de l’incertitude du marché sur la diversification
3.Objectifs 3.Etudier l’impact de vulgarisation sur la diversification

H1: Il n’y a pas de corrélation entre la politique agricole des céréales et la

volonté de production des cultures abandonnées.
H2: Il n’y a pas de corrélation entre l’absence d’un marché garanti et la
4.Hypothèses volonté de production des cultures abandonnées
H3: Il n’y a pas de corrélation entre l’efficacité des services de vulgarisation et
la promotion de la diversification

1.Description de la zone
d’étude :
• Béni Abdelaziz est divisée en 5
zones dans lesquelles la
population est répartie d’une
façon inégale. Chaque zone
comprend des exploitants qui
dépendent de l’agriculture
pluviale et élèvent aussi du
bétail.
Méthodologie du travail
2.Population cible :
• La population cible comporte
250 exploitants enregistrés
dans la CTV.
3.Taille de l’échantillon
et procédures de
l’échantillonnage :
• On a opté pour
l’échantillonnage stratifié
proportionnel puisque qu’il
est le plus pratique. A cet
effet, la taille de l’échantillon
est 50 parmi 250.

4.Collecte et analyse des
données :
• Pour collecter des données, on
s’est appuyé sur un
questionnaire élaboré sur
terrain dans un délai de 2
semaines et aussi on a collecté
des données auprès de la CTV,
du CRDA et d’autres sources
jugées pertinentes.
• Pour analyser les données, on
s’est appuyé sur EXCEL et
SPSS.
Méthodologie du travail
5.Dispositions éthiques :
• On a garanti aux personnes
interrogées qu’on va protéger
leurs coordonnées
personnelles et leurs réponses
et rien ne sera révélé que pour
des fins académiques.
6.Limite de l’étude :
• Les difficultés financières et
logistiques nous ont empêché
d’élaborer une meilleure
version du travail, ce qui a
réduit la taille de l’échantillon.
Donc, les résultats pourraient
ne pas être très représentatifs,
ce qui limite ainsi la
généralisation.
 Résultats et Discussion
1.Identification des exploitants agricoles :

• Les 50 exploitants agricoles interrogés résident à Béni

Subdivision Abdelaziz

• 13 résident à Wikiène, 11 à Farjoun, 10 à Sidi Abdelmôonem, 9

Village à Beni Hamed et enfin 8 à Kef Chemi.

• 46 sont des hommes et uniquement 4 sont des femmes

Genre

• 22 ont 56 ans et plus, 17 ont entre 46 et 55 ans, 7 ont entre 36

Âge et 45 ans et enfin uniquement 4 ont entre 26 et 35 ans
 Résultats et Discussion

• 42 sont marié(e)s, 5 sont veuf(ve)s et uniquement 3 sont

Etat civil célibataires.

• 30 sont alphabètes et 20 sont analphabètes

Niveau d’instruction

• 45 sont principalement des agriculteurs et uniquement 5

Activité principale exercent d’autres professions.

Source : Nos enquêtes, 2022

 Résultats et Discussion
2.Répartition des superficies emblavées en hectare :
6.5 24.5 11

45
46
52

54 267

347

Céréales Cultures fourragères

Légumineuses alimentaires Légumineuses fourragères Céréales Cultures fourragères
Cultures oléagineuses Légumineuses alimentaires Légumineuses fourragères

Figure 3 : Superficies moyennes au cours des dernières six saisons Figure 4 : Superficies durant cette saison 2021-2022
Source : Nos enquêtes, 2022
 Résultats et Discussion
3.Identification des espèces cultivées :
60 60
50 50
50 44 50
40 43
40 40 34
30 28 30
21 22
Effectif Effectif
20 20
13
10 7 7 5 9 6 10
2 3 3 2 3 4 4 2 5
0 0 0 0 0 0 0
0
r e e e c ts la e le e le e is a r e e e c ts la e le e le e is a
é du ndr Org oin gre ver rsim Sul esc ero Fèv ntil hich po Colz é du ndr Org oin gre ver rsim Sul esc ero Fèv ntil hich po Colz
Bl lé te v u
A en ais B e V v Le is c etit Bl lé te v u
A en ais B e V v Le is c etit
F r Fè F r Fè
B
En
g Po P B
En
g Po P

Figure 5 : Espèces cultivées au cours des dernières six saisons Figure 6: Espèces cultivées durant cette saison
Source : Nos enquêtes, 2022
 Résultats et Discussion

4.Taux d’abandon des cultures :

• D’après nos enquêtes, 2022, 47 exploitants, durant cette saison agricole 2021-2022, ont abandonnés des
cultures auparavant cultivées au cours des dernières six saisons par contre, uniquement 3 exploitants ont
conservé leurs cultures.
• Cet abandon révèle que les agriculteurs privilégient le blé dur par rapport aux autres cultures et cela va
mettre la diversification des cultures en risque.

5.Subventions gouvernementales accordées aux intrants agricoles :

• D’après nos enquêtes, 2022, l’Etat, en se référant à la politique agricole des céréales, fournit des semences
subventionnées pour les cultures céréalières, par contre pour les autres cultures surtout les cultures oléo-
protéagineuses les agriculteurs utilisent des semences autoproduites dites fermières.
 Résultats et Discussion
6.Evaluation de la politique agricole des céréales comme frein à la diversification des
cultures :
• D’après nos enquêtes, 2022, 45 voient qu’elle a un impact très élevé, 6 voient qu’elle a un impact élevé et
uniquement 2 voient qu’elle n’a pas d’impact.

7.Volonté de production des cultures abandonnées sans la politique agricole des

céréales :
• D’après nos enquêtes 2022, 44 présentent la volonté de produire leurs cultures abandonnées. Or, 6 disent
‘’Non’’.
 Résultats et Discussion
8.Modifications suggérées :

 La mise en œuvre d’une politique qui soutient les intrants agricoles

pour les cultures abandonnées.

 La mise en place des stratégies d’approvisionnement en intrants

agricoles.

 Investir dans le secteur agricole

Source : Nos enquêtes, 2022

 Résultats et Discussion
9.Marché pour les produits agricoles :
D’après nos enquêtes, 2022, tous les exploitants confirment l’existence d’un marché pour les produits agricoles.
9.1.Marché des produits non céréaliers :

Tableau 1 : Garantie du marché pour les produits agricoles non céréaliers

 La totalité des personnes
Marché garanti pour les produits Personnes ou organisations qui achètent
agricoles non céréaliers ou aident à écouler les produits céréaliers indiquent l’absence d’un marché
garanti pour les produits non
Oui Non Total céréaliers et la présence des
personnes ou organisations qui
Oui 0 0 0
achètent ou aident à écouler les
Non 50 0 50 produits céréaliers.
Total 50 0 50
Source : Nos enquêtes, 2022
 Résultats et Discussion
9.2.Evaluation de l’absence d’un marché garanti pour les produits agricoles non céréaliers comme
frein à la diversification des cultures :
• D’après nos enquêtes, 2022, 42 voient que cet absence a un impact ‘’Très élevé’’ et 8 voient que cet
absence a un impact ‘’Elevé’’.

9.3.Volonté de production des cultures abandonnées suite à la disponibilité d’un marché garanti
pour les produits non céréaliers :
• D’après nos enquêtes, 2022, 45 veulent produire leurs cultures abandonnées et uniquement 5 ne
présentent pas cette volonté
 Résultats et Discussion
9.4.Modifications suggérées :
Concernant le marché :
 Promouvoir un marché concurrentiel pour les intrants et les
produits agricoles

 Investir dans l’infrastructure du marché agricole

 Soutien des activités économiques agricoles et protection des

revenus des agriculteurs
 Résultats et Discussion
9.4.Modifications suggérées :
Concernant la commercialisation :
 Augmenter le nombre de points de vente.

 Contrôler les fluctuations des prix.

 Adopter un système de commercialisation qui respecte les intérêts

des producteurs et des consommateurs
 Résultats et Discussion
10.Revenu annuel moyen de la vente des récoltes au cours des dernières six saisons :
Tableau 2: Revenu annuel moyen de la vente des récoltes au cours des
dernières six saisons
Revenu annuel moyen de Revenu annuel moyen de la vente des récoltes
la vente des cultures non D’après ce tableau, on constate
céréaliers que les cultures non céréalières
ont le potentiel de fournir aux
5000- 16000- 30000- Total
15000 D 29000 D 45000 D agriculteurs des revenus
marginaux substantiels.
0-1000 D 5 0 0 5
1100-2900 D 0 8 22 30
3000-7000 D 0 0 15 15
Total 5 8 37 50

Source : Nos enquêtes, 2022

 Résultats et Discussion
11.Prestation des services de vulgarisation :
11.1.Fréquence de présence de vulgarisateur :

Tableau 3: Fréquence de présence du vulgarisateur

Fréquence de présence du Fréquence de présence du vulgarisateur Ce tableau montre que 45 agriculteurs

vulgarisateur durant cette au cours des dernières six saisons confirment la présence du vulgarisateur
saison agricole
durant cette saison mais les 5 restants
Oui Non Total dénient cette présence. Or, les 50
agriculteurs confirment la présence du
Oui 45 0 45 vulgarisateur au cours des dernières six
saisons.
Non 5 0 5

Total 50 0 50
Source : Nos enquêtes, 2022
 Résultats et Discussion
11.2.Fréquence de prestation des services de vulgarisation :
D’après nos enquêtes, 2022, 38 exploitants déclarent que la prestation des services de vulgarisation ne se fait
pas à chaque saison. Par contre, les 12 restants disent que la prestation de ces services se fait à chaque saison.
11.3.Sources d’information agricole :
Tableau 4 : Sources d’information agricole  25 ont 56 ans et plus dont
Sources d’information Âge des agriculteurs (ans) Total 19 dépendent de la CTV et 6
agricole utilisent le radio.
 14 ont entre 46 et 55 ans
56 et plus 46 à 55 36 à 45 26 à 35
dont 5 dépendent de la CTV, 6
CTV 19 5 0 0 25 utilisent la TV et 3 utilisent
l’internet.
Télévision 0 6 0 0 6  6 ont entre 36 et 45 ans et
Internet 0 3 6 5 14 utilisent l’internet.
 5 ont entre 26 et 35 ans et
Radio 6 0 0 0 6
utilisent l’internet
Total 25 14 6 5 50 Source : Nos enquêtes, 2022
 Résultats et Discussion
11.4.Appel des exploitants et évaluation de la réponse de la CTV :

Tableau 5 : Appel des exploitants et évaluation de la réponse de la CTV

Appel des Evaluation de la réponse de la Total En analysant ce tableau, on constate

agriculteurs CTV que 47 agriculteurs font appel aux
Très Bien Je ne sais services de vulgarisation lorsqu’ils
bien pas affrontent des difficultés et 40 d’eux
évaluent les réponses reçues de la CTV
Oui 40 7 0 47 ‘’Très bien’’, 7 les évaluent ‘’Bien’’ et
Non 0 0 3 3 uniquement 3 agriculteurs ne font pas
d’appel s’ils rencontrent des problèmes,
Total 40 7 3 50 donc ils n’ont d’opinion sur la réponse
de la CTV.

Source : Nos enquêtes, 2022

 Résultats et Discussion
11.5.Evaluation de l’efficacité de prestation des services de vulgarisation comme motivation à la
diversification des cultures :
• D’après nos enquêtes, 2022, 30 exploitants pensent que c’est ‘’Très efficace’’ et 20 pensent que c’est
‘’efficace’’.

11.6.Promotion de la diversification des cultures :

• D’après nos enquêtes, 2022, 36 agriculteurs déclarent que les agents de vulgarisation les incitent à
diversifier leurs cultures et 14 voient que le contraire.
 Résultats et Discussion
11.7.Modifications suggérées :

 Recrutement des agents de vulgarisation

 Faciliter les procédures administratives

 Faciliter l’accès à l’information

 Résultats et Discussion
12.Les tests Khi-deux :
Hypothèse 1 : Il n’y a pas de corrélation entre la politique agricole des céréales comme frein à la diversification
des cultures et la volonté de production des cultures abandonnées :

Tableau 6: Tests Khi-deux Le résultat est significatif statistiquement

Valeur ddl Signification car p-value < α = 0.05 et donc nous
asymptotique rejetons l’hypothèse nulle et nous
(bilatérale) acceptons l’hypothèse alternative qui
stipule que : Il y a une corrélation
Khi-deux de Pearson 50.000a 2 .000
Rapport de vraisemblance 36.692 2 .000 significative entre la politique agricole des
Nombre d’observations 50 céréales et la volonté de production des
valides cultures abandonnées.

a. 4 cellules (66.7%) ont un effectif théorique inférieur à 5. L'effectif Source : Nos enquêtes, 2022
théorique minimum est de .36.
 Résultats et Discussion
12.Les tests Khi-deux :
Hypothèse 2 : Il n’y a pas de corrélation entre l’absence d’un marché garanti pour les produits non céréaliers
comme frein à la diversification des cultures et la volonté de production des cultures abandonnées :

Le résultat est significatif statistiquement

Tableau 7: Tests Khi-deux car p-value < α = 0.05 et donc nous
Valeur ddl Signification rejetons l’hypothèse nulle et nous
asymptotique acceptons l’hypothèse alternative qui
(bilatérale)
stipule que : Il y a une corrélation
Khi-deux de Pearson 50.000a 2 .000 significative entre l’absence d’un marché
Rapport de vraisemblance 36.692 2 .000 garanti pour les produits non céréaliers et
Nombre d’observations 50 la volonté de production des cultures
valides abandonnées.

a. 4 cellules (66.7%) ont un effectif théorique inférieur à 5. L'effectif

théorique minimum est de .36. Source : Nos enquêtes, 2022
 Résultats et Discussion
12.Les tests Khi-deux :
Hypothèse 3 : Il n’y a pas de corrélation entre l’évaluation de l’efficacité de prestation des services de
vulgarisation comme motivation à la diversification des cultures et la promotion de la diversification des
cultures :
Le résultat est significatif statistiquement
Tableau 8: Tests Khi-deux car p-value < α = 0.05 et donc nous
Valeur ddl Signification rejetons l’hypothèse nulle et nous
asymptotique acceptons l’hypothèse alternative qui
(bilatérale)
stipule que : Il y a une corrélation
Khi-deux de Pearson 50.000a 2 .000 significative entre l’évaluation de
Rapport de vraisemblance 36.692 2 .000 l’efficacité de prestation des services de
Nombre d’observations 50 vulgarisation et la promotion de la
valides diversification des cultures

a. 4 cellules (66.7%) ont un effectif théorique inférieur à 5. L'effectif

théorique minimum est de .36. Source : Nos enquêtes, 2022
 13.Discussion :
H1: Il n’ a pas une corrélation entre la politique agricole des céréales comme frein à la
diversification des cultures et la volonté de production des cultures abandonnées :

 Des recherches d’amélioration variétale que pour les céréales

 L’utilisation des semences fermières affecte l’innovation variétale (Turner, 2009)
 L’approvisionnement en intrants est enroulé autour des céréales.
céréaliers et la volonté de production des cultures abandonnées :
H2: Il n’ a pas une corrélation entre l’absence d’un marché garanti pour les produits non

 L’office des céréales en situation de monopole qui garantit un prix plancher pour les
producteurs des céréales.
 Le marché des produits non céréaliers est régie par les lois d’offre et de demande ce qui
explique les fluctuations des prix
H3 : Il n’ a pas une corrélation entre l’évaluation de l’efficacité de prestation des services de
vulgarisation et la promotion de la diversification des cultures :

 C’est vrai que les vulgarisateurs encouragent les exploitants à adopter les pratiques de
diversification des cultures mais cela reste inefficace vu le taux élevé d’abandon des cultures.
 Il y a un manque d’intégration des jeunes
14.Synthèse SWOT du secteur oléo-protéagineux: (INGC, 2017) :

• Des conditions climatiques • Recherches

favorables enroulées autour
• Création d’emplois des céréales
• Absence des
organismes de
Forces Faiblesses commercialisation

Opportunités Menaces

• Permet la diversification des • Augmentation des

cultures coûts de
production
• Diminution de la
marge bénéficiaire
 Conclusion
 Dans la subdivision Béni Abdelaziz, le taux de participation des exploitants à la
diversification des cultures est très faible vu plusieurs entraves.

 En outre, nous soulignons que l’extension des superficies des céréales a

favorisé l’augmentation de l’utilisation des engrais qui d’après Salhi et al.,(2015)
ont un impact néfaste sur l’environnement de façon que des fortes
concentrations en nitrates se trouvent dans les nappes phréatiques ce qui
conduit à leur pollution.

 A part l’étude des superficies cultivées, ce travail peut être complété par
l’analyse des rendements pour démontrer les effets pervers de ces politiques
sur les performances des différentes activités pratiquées ainsi qu’une analyse
des prix à la production des cultures non céréalières.
Merci pour votre attention