Vous êtes sur la page 1sur 46

Chapitre 1 : Les principes de la logique

comptable
Introduction

La comptabilité fournit des images de la réalité de


l’entreprise :
Bilan, Compte de résultat
C’est une représentation de la réalité d’où une
simplification.
Des conventions sont posées.
Des choix sont faits
Modélisation de la réalité
Ce sont ces principes à la base du modèle
comptable qui sont présentés .
Plan du chapitre 1
1. Le principe de la partie double
1.1- Objectifs de la comptabilité et fonctionnement de l’entreprise
1.1.1 Objectifs
1.1.2 Fonctionnement
1.2 L’approche par les flux
1.2.1 La notion de flux
1.2.2 L’enregistrement des flux
1.2.2.1. La notion de compte
1.2.2.2. La mise en relation des comptes
1.2.2.3. Les notions de débit et de crédit
1.2.2.4. Les opérations particulières (apports, emprunts, prêts.
1.2.3 La synthèse des flux
1.2.3.1. Le compte de résultat
1.2.3.2. Le bilan
2. Les autres principes
1. Le principe de la partie double
1.1 Objectifs et fonctionnement
1.1 Objectifs
Définition de la comptabilité : « Technique
d’enregistrement chronologique, de classement
méthodique, de valorisation des opérations ou
faits quantifiables qui fournit en bon ordre les
données chiffrées pour décrire une situation et
suivre une évolution ». P. Lauzel, Lexique de Gestion,
1970

Enregistrer des opérations : toutes les opérations


avec l’extérieur
Clients, fournisseurs, banquiers , Etat, salariés …
1.1 Objectifs (suite)
Dans l’ordre chronologique : de la plus ancienne à la plus
récente (cf. Journal)
Classement méthodique : en fonction de leur nature
Regroupement des achats, des ventes, des règlements par chèque,
des salaires….
Valorisation : évaluation monétaire
car agrégation possible
Buts poursuivis
Compte de résultat  bénéfice ou pertes
Bilan  situation patrimoniale

connaissance de l’entreprise au 1-1-N


enregistrement des modifications courant N
1.2 Fonctionnement
Phase initiale : La création
Création grâce à un capital souscrit par le
propriétaire.
Ex : M. X et Mme. Y créent une entreprise au capital de
150 000 euros
M. X apporte 20 000 € déposés en banque (apport en
numéraire)
Mme. Y apporte un immeuble de 50 000 €
des machines de 60 000 €
des matières premières de 20 000 € (apport en nature)
Phase suivante : Fonctionnement
Achats, ventes, règlements qui modifient la situation de départ
1.2. L’approche par les flux
1.2.1 La notion de flux
• L’activité de l’entreprise génère des opérations avec
l’extérieur. Ces opérations modifient la situation initiale. On
doit les enregistrer.
• On enregistre les mouvements de valeurs liés à l’opération
cad les flux générés.
Ex: Achats de marchandises au comptant pour 1 000 euros,
paiement en espèces.

marchandises 1000
Fournisseur Entreprise
1.2.1 La notion de flux (suite)
• Une opération = deux flux
Un flux réel = flux de marchandises
Un flux monétaire = flux d’espèces = dépenses
Remarque : la dépense peut se faire
- en espèces (prélèvement sur la caisse)
- par chèque / CB (prélèvement sur le compte bancaire)
Le flux monétaire est la contrepartie du flux réel.
Une opération = deux flux (réel et monétaire)
-> C’est le principe de la partie double.
1.2. L’approche par les flux
1.2.1 La notion de flux

Achat de matières premières, paiement au


comptant par chèque bancaire

matières premières 1500

Fournisseur
Entreprise

chèque bancaire 1500


1.2.1 La notion de flux (suite)
• Exemple : Vente de Marchandises pour 2 000 en espèces
(paiement comptant)
Marchandises 2000

Entreprise Client

Espèces 2000

L’opération de vente génère deux flux :


- un flux réel de marchandises, flux sortant
- un flux monétaire d’espèces, flux entrant
Flux réel sortant = un produit
Produit = valeur flux réel sortant engendrant en contrepartie une
1.2.1 La notion de flux (suite)
• Exemple : Vente de produits finis pour 500 par carte bleue
(paiement comptant)
Produits finis 500

Entreprise Client

Carte bleue 500

L’opération de vente génère deux flux :


- un flux réel de marchandises, flux sortant
- un flux monétaire d’espèces, flux entrant
Flux réel sortant = un produit
Produit = valeur flux réel sortant engendrant en contrepartie une
1.2.1 La notion de flux (suite)
Notion de charges
L’opération d’achat génère deux flux :
- un flux réel de marchandises, flux entrant
- un flux monétaire d’espèces, dépense, flux
sortant
flux réel entrant = une charge
Charge = valeur flux réel entrant engendrant
en contrepartie une dépense
A condition : acquisition d’un bien ou d’un
service consommé dans l’exercice
Ex : marchandises, matières premières, électricité,
assurances, loyer, publicité, intérêts
1.2.1 La notion de flux (suite)
Charges et immobilisations
Immobilisation : bien destiné à être utilisé
pendant plusieurs exercices. Il ne disparaît pas
dans le processus de production ou
d’exploitation de l’entreprise.
Ex : terrain, construction, machine, ordinateur, mobilier
Achat d’immobilisation pour 2 000 euros en chèque
Immobilisation 2 000
Fournisseur
Entreprise
d’immobilisation

Chèque 2000
1.2.2 L’enregistrement des flux
1.2.2.1 La notion de compte
• Les flux sont enregistrés dans un compte
• Une opération = 2 flux = 2 comptes
• Un compte regroupe des flux de même nature
- tous les règlements en espèces  compte caisse
- tous les règlements par chèque/ CB  compte
banque
- tous les flux réel d’achats de marchandises 
compte achats de marchandises
- Tous les flux réels de ventes de marchandises 
compte ventes de marchandises
1.2.2.1 La notion de compte (suite)
• Le compte retrace tous les mouvements qui
l’affectent en entrée et en sortie
• Présentation d’un compte
Entrées Libellé Sorties

Ex : Entrées Caisse Sorties

Par convention :
A gauche : les entrées
A droite : les sorties
1.2.2.1 La notion de compte (suite)
• Ex : Compte caisse
Entrées Caisse Sorties

(1-1) 100 30 (10-1)


(5-1) 50

solde = 120
Ce compte a connu deux entrées au mois de janvier
et une sortie. Il reste en caisse 120 euros.
Le solde indique la situation du compte.
Le compte renseigne :
1.2.2.1 La notion de compte (suite)
• Ex : Compte caisse
Entrées Caisse Sorties

(1-1) 100 230 (10-1)


(5-1) 50

solde = 80
Total général 230. Total général 230

IMPOSSIBLE
1.2.2.2. La mise en relation des
comptes
Une opération = 2 flux = 2 comptes
Ex : achats de marchandises pour 1000 € en espèces
Flux réel marchandises = entrée (charge)
Flux monétaire espèces = sortie (dépense)
entrées Achats marchandises sorties entrées Caisse sorties

1000
1000

L’écriture est équilibrée :


total entrées = total sorties
Principe de la partie double
1.2.2.2. La mise en relation des
comptes (suite)
Ex : Vente de Marchandises pour 2000 € en espèces
Flux réel marchandises = sortie (produit)
Flux monétaire espèces = entrée (recette)
entrées Ventes marchandises sorties entrées Caisse Sorties

2 000 2 000

L’écriture est équilibrée : total entrées = total sorties


A toute entrée correspond une sortie d’un même montant
1.2.2.3. Les notions de débit et
de crédit
Vente de Marchandises pour 2 000 € à crédit
Marchandises 2000

Entreprise Client

Dette du client 2000


L’opération de vente génère deux flux :
- un flux réel de marchandises, flux sortant, un produit
- un flux financier de dette, flux entrant
Le flux monétaire est décalé.
Introduction à la notion de débit
La vente à crédit de marchandises pour 2 000 €
 Deux comptes :
-un compte de produit : Ventes de marchandises
-un compte de tiers pour dette : Clients

entrées Ventes marchandises sorties entrées Clients sorties

2 000 2 000

Colonne des entrées = Débit


Les dettes et les créances s’enregistrent dans les comptes de
tiers, ici compte Clients
Règlement de la dette Client
Règlement par chèque bancaire pour 2 000 €
Extinction de la dette 2000

Entreprise Client
Chèque 2000
L’opération de règlement génère deux flux :
- un flux monétaire, flux entrant, le chèque
- un flux financier d’extinction de dette, flux sortant
entrées Banque sorties entrées Clients sorties

2 000 (2 000) 2
000
Introduction à la notion de
crédit
Achat à crédit de marchandises pour 1 500 euros
marchandises 1500

Fournisseur Entreprise
Créance Fournisseur 1500
L’opération d’achat génère deux flux :
- un flux réel de marchandises, flux entrant, une
charge
- un flux financier de créance, flux sortant
Le flux monétaire est décalé.
Introduction à la notion de crédit
L’achat à crédit de marchandises pour 1 500 €
 Deux comptes :
-un compte de charge : achats de marchandises
-un compte de créance : fournisseurs
entréesAchats marchandises sorties entréesFournisseurssorties

1 500 1
500

La créance née du décalage entre le flux réel et le flux monétaire


Sorties = Crédit
Règlement de la créance Fournisseur
Règlement par chèque bancaire pour 1 500 €
Extinction de la créance 1 500

Fournisseur Entreprise
Chèque 1 500
L’opération de règlement génère deux flux :
- un flux monétaire, flux sortant, le chèque
- un flux financier d’extinction de créance, flux entrant
entrées Banque sorties entréesFournisseurs sorties
1 500 1 500
(1 500)
Exercice
Achat à crédit ordinateur pour 1 200 euros
ordinateur 1200
Fournisseur Entreprise
Immobilisation
Créance Fournisseur 1200
L’opération d’achat génère deux flux :
- un flux réel d’immobilisation, flux entrant, une
charge
- un flux financier de créance, flux sortant
Le flux monétaire est décalé.
Achat immobilisation à crédit
L’achat à crédit d’un ordinateur pour 1 200 €
 Deux comptes :
-un compte immobilisation : matériel informatique
-un compte de créance : fournisseurs d’ immobilisation
Entrées Matériel informatique sorties entréesFour Immobsorties

1 200
1 200

La créance née du décalage entre le flux réel et le flux monétaire


Sorties = Crédit
Règlement de la créance Fournisseur
d’immobilisation
Règlement par chèque bancaire pour 1 200 €
Extinction de la créance 1 200
Fournisseur
Entreprise
Immob
Chèque 1 200
L’opération de règlement génère deux flux :
- un flux monétaire, flux sortant, le chèque
- un flux financier d’extinction de créance, flux entrant
entrées Banque sorties entréesFour Immo sorties
1 200 1 200
(1 200)
Le compte Fournisseurs Immobilisation est soldé : plus
1.2.2.4.Opérations particulières :
Les apports de l’exploitant
Apport en numéraire : 20 000 € en banque
Apports en nature : un immeuble de 50 000 €
des machines de 60 000 €
des matières premières de 20 000 €
e Banque s e Immeubles s e Machines s
20 000 50 000 60 000

eStock de MP s e Capital s
20 000 15
000
1.2.2.4.Opérations particulières : Les
emprunts et prêts
Emprunt de 100 000 contracté par l’entreprise
Prêt de 50 000 accordé par l’entreprise
100 000 viré en banque chèque de 50
000
Et Bancaire Entreprise Filiale

Créance de l Et. Bancaire de 100 000 Dette de la filiale de 50 000

e Emprunts s e Banque s e Prêts s


100 000 100 000
50 000
Tableau d’amortissement de l’emprunt
• Emprunt de 100 000 sur 10 ans contracté le 1-10-N par l’entreprise au
taux annuel de 5 %, remboursements constants
Années Rembourseme Intérêts Annuités Capital
nts restant dû
1-10-N+1 10 000 5 000 15 000 90 000
1-10-N+2 10 000 4 500 14 500 80 000
1-10-N+3 10 000 4 000 14 000 70 000
1-10-N+4 10 000 3 500 13 500 60 000
1-10-N+5 10 000 3 000 13 000 50 000
1-10-N+6 10 000 2 500 12 500 40 000
1-10-N+7 10 000 2 000 12 000 30 000
1-10-N+8 10 000 1 500 11 500 20 000
1-10-N+9 10 000 1 000 11 000 10 000
1-10-N+10 10 000 500 10 500 0
Totaux 100 000 27 500
Règlement de la première
annuité
Règlement de 15 000 par l’entreprise le 1-10-N+1
Extinction Créance 10 000

Service financier 5 000

Et.bancaire Entreprise

chèque de 15 000 = 10000 + 5 000


e Emprunts s e Banque s e Charges Intérêts
s
(100 000) (100 000) 15 000 5
000
10 000
Règlement de la deuxième
annuité
Règlement de 14 500 par l’entreprise le 1-10-N+2
Extinction Créance 10 000

Service financier 4 500

Et.bancaire chèque de 14 500 = 10000 +4500 Entreprise

e Emprunts s e Banque s e Charges Intérêts


s
(100 000) (100 000) 15 000
10 000 14 500 4 500
10 000
Tableau d’amortissement du prêt
Prêt de 50 000 sur 5 ans accordé le 8-10-N par l’entreprise
au taux annuel de 10 %, remboursements constants
Années Remboursements Intérêts Annuités Capital
restant dû
8-10-N+1 10 000 5 000 15 000 40 000
8-10-N+2 10 000 4 000 14 000 30 000
8-10-N+3 10 000 3 000 13 000 20 000
8-10-N+4 10 000 2 000 12 000 10 000
8-10-N+5 10 000 1 000 11 000 0
Totaux 50 000 15 000
Règlement de la première
annuité du prêt
Règlement le 8-10 N+1 de 15 000 par la filiale
Extinction Dette 10 000

Produits : Services financiers 5 000

Entreprise Filiale

chèque de 15 000 = 10 000 + 5 000


e Prêts s e Banque s e Intérêts reçus s
(50 000) 15 000 (50 000)
5 000
10 000
Règlement de la deuxième
annuité du prêt
Règlement le 8-10 N+2 de 14 000 par la filiale
Extinction Dette 10 000

Produits : Services financiers 4 000

Entreprise Filiale

chèque de 14 000 = 10 000 + 4000


e Prêts s e Banque s e Intérêts reçus s
(50 000) 15 000 (50 000)
4 000
10 000 14 000
1.2.3 La synthèse des flux
1.2.3.1. Le compte de résultat

• Un des deux documents de synthèse


• Le résultat de l’exercice est la différence entre
les produits et les charges de l’exercice.
• Si produits > charges  Bénéfice
• Si charges > produits  Pertes
• Le résultat apparaît toujours dans la colonne qui
ne correspond pas à sa signification pour
équilibrer la présentation du CRE.
Le compte de résultat
Cas où Produits > Charges
Entrées Compte de résultat Sorties

Charges Produits

Solde : RE Bénéfice
Le compte de résultat
Cas où Produits < Charges

Entrées Compte de résultat Sorties

Charges Produits

Solde : RE = Pertes
Le compte de résultat
Charges Produits
Charges d’exploitation Produits d’exploitation

Achats de marchandises 5 000 10 000 Ventes de marchandises

Achats de matières premières / / Ventes de produits finis

Frais de personnel 500


Charges financières Produits financiers
Charges d’intérêts 300 50 Revenus des prêts
Pertes de change /
Charges exceptionnelles Produits exceptionnels
Pénalités / / Vente immobilisation

Total Charges 5 800 10 050 Total Produits


Résultat de l’exercice 4 250
Total général 10 050 10 050 Total général
Construction d’un compte de résultat
A la fin de l’exercice : on rassemble tous les comptes de
charges et de produits dans un compte unique : le CRE
d Achats March c d Frais Personnel c d Ventes March c
5 000 500 10 000
5 000 500 10 000
d Charges intérêts c d Revenus prêts c d CRE c
300 50 5 000 10 000
300 50 500 50
300
solde créditeur 4 250
1.2.3.2. Le bilan
• Le bilan donne un état de la situation patrimoniale de
l’entreprise :
- des biens et créances possédées,
- des dettes contractées.

. Le bilan représente à la fois :


- l’origine des fonds : d’où proviennent les ressources de
l’entreprise ?
- l’utilisation des fonds : quels sont les emplois de ces
ressources ?
Par convention :
- à l’actif (entrées) les emplois, la composition du patrimoine;
- au passif (sorties) les ressources, l’origine du patrimoine.
ACTIF PASSIF

ACTIF IMMOBILISÉ CAPITAUX PROPRES

Immobilisations Incorporelles Capital

Immobilisations Corporelles Réserves

Immobilisations Financières Résultat de L’exercice

ACTIF CIRCULANT DETTES

Stocks Dettes établissements de crédit

Créances clients Dettes auprès des fournisseurs

Disponibilités : Caisse / Banque

TOTAL ACTIF = TOTAL PASSIF


L’actif du bilan
• Les éléments de l’actif sont classés en fonction de leur
utilisation et par ordre de liquidité croissante : capacité
d’un bien ou d’une créance à se transformer en liquidités.

- Actif immobilisé : biens et créances destinés à rester


durablement dans l’entreprise.
Immobilisations incorporelles : biens immatériels tels fonds
commercial, brevets
Immobilisations corporelles : biens durables matériels :
terrains, constructions, machines, mobilier
Immobilisations financières : créances : prêts et titres de
participation
L’actif du bilan (suite)
- Actif circulant : ensemble des biens et des
créances destinés à être renouvelés rapidement
lors du cycle d’exploitation

Achats de matières premières Ventes


de PF
Fournisseurs Entreprise Clients
(Créances) (Stockage) (Dettes)

Disponibilités
Règlements = :
Règlements = Caisse, Banque
Décaissements
Encaissements
Le passif du bilan
Il décrit les ressources qui permettent de financer l’actif.
On distingue :
- Les ressources propres (ressources définitives)
- Capital = apports propriétaires, ressources propres externes
- Réserves : part des bénéfices non distribués, ressources
propres internes
- Résultat de l’exercice dégagé au cours de l’exercice.
- Les dettes (capitaux étrangers, ressources
temporaires)
- Dettes auprès des établissements de crédit à MLT et CT,
- Dettes auprès des fournisseurs
Remarque : capitaux propres + dettes MLT = capitaux
permanents
2. Les autres principes
Principe de l’entité :
- distinction entreprise / propriétaire
- distinction entre les filiales
Principe du découpage dans le temps :
- En exercice d’un an = 12 mois = 360 jours
- Rattachement des produits et des charges à l’exercice au
cours duquel ils sont engagés.
Principe de prudence :
Appréciation raisonnable des faits afin de tenir compte de
risques
Principe de continuité :
Bilan et CRE sont établis en supposant que l’entreprise va
continuer son activité.

Vous aimerez peut-être aussi