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Biens et Services
Les composantes (décideurs) d'une économie
Cas du secteur de la santé
LES MENAGES:
". Consommateur de soins
. Producteur de soins (Frais soins traditionnels, achat de
Médicament, ...)
. Force du travail des individus dépend de leur état de santé
. Demande de service est fonction de nombre de ménage,
structure démographique,
. Producteur de soins (surveillance, les premiers soins,.. ..)
. Financeur de soins (Directe et indirecte: Impôt, cotisation,
payement direct
LES ENTREPRISES:
. De production, de distribution
. A vocation locale, Nationale ou internationale
. Selon secteur de production (Primaire, Secondaire,
Tertiaire)
. Entreprise de monoproduction, Pluriactivité
. Directement lié à la santé: Produisent des biens et
services médicaux (Industrie Pharmaceutiques,
hôpitaux, industrie technologie biomédicale,......
. Non lié à la santé: Automobile (Permet le
développement du secteur sanitaire (création
d'emploi et cotisation sociale, )
L'ETAT
. Fonction législative et juridique
. Maintien de l'ordre
. Administration et gestion des établissements publics
. Financement ( prélèvement des impôts),
investissement et planification
. Arbitrage ( Syndicat/patronat)
. Représentation internationale
EXTERIEUR
. UNICEF (Politique de vaccination, médicament, )
. BM (Politique de privatisation, autonomie des
hôpitaux,.. )
. OMS ( Organisation des service de santé, District
. OMC
Nécessité de mécanismes de coordination
entre ces acteurs
Sept questions fondamentales auxquelles l'économique
tente
Le facteur de morbidité
La morbidité est un risque qui peut affecter les individus et les
groupes sous l’effet de facteurs favorisants. Elle se distribue
différemment selon le sexe, l’âge, et le niveau socio-
économique.
L’ensemble des maladies auxquelles une population est exposée
constituent la charge de morbidité globale.
Les moyens nécessaires pour satisfaire aux besoins ressentis à la
suite d’une morbidité peuvent être très simples, et donc
aisément supportés par le patient, comme ils peuvent être
importants et hors de portée du consommateur (le
patient).
Les facteurs psychosociologiques
- La catégorie socioprofessionnelle : D’après les enquêtes faites sur le niveau
de vie des ménages, la population à activité agricole consomme
beaucoup moins de soins que les autres catégories
socioprofessionnelles.
La catégorie qui consomme plus de soins est constituée par les cadres
moyens et supérieurs, la profession libérale, et les employés.
La catégorie médiane est constituée par les ouvriers.
- L’habitat : Cette variable n’est pas déterminante dans les pays développés.
Au Maroc, comme au niveau des pays en voie de développement, elle
est très significative. La population résidant en milieu urbain consomme
plus de soins que celle du milieu rural.
- Niveau d’instruction : L’expression de la demande de soins, et par
conséquent les dépenses en santé, évolue en fonction du niveau
d’instruction. Plus le niveau d’instruction est élevé, plus la
consommation en soins est importante.
- Structure des ménages : La consommation médicale est également
influencée par la taille des ménages. Plus la taille des ménages est
réduite, plus la consommation est élevée.
Le facteur économique
Le revenu : La consommation en soins est fonction du
niveau de vie de la population. Si le revenu est
important, les dépenses en soins vont être
également importantes. Par contre, si le niveau
économique de l’individu est très faible, la
consommation en soins en sera de même.
L’effet prix : Le prix du médicament et de la prestation
sanitaire a son influence dans la consommation
médicale. Plus le prix est à la portée, plus la
consommation tendra à augmenter.
Le coût
Pour les économistes, le coût est la valeur des
ressources mobilisées pour produire quelque chose,
ou bien pour offrir un service de santé particulier ou
un ensemble de services dans le cadre d’un
programme de santé.
Les différents types de coût :
• Le coût direct : C’est la valeur des ressources
consommées pour la production d’une prestation
médicale. Il inclut habituellement les frais
d’hospitalisation, les médicaments, les examens
biologiques et radiologiques, les honoraires
médicaux, et les soins.
• Les coûts indirects : Ils représentent les pertes de productivité, les
heures de travail perdues consécutives à une maladie et les coûts
liés à l’obtention des soins de santé ou d’autres services. Ils sont
estimés sur la base des revenus.
Donc le concept coût doit être défini dans son sens large pour
englober également les coûts supportés par les ménages
• Quels coûts supporte principalement celui qui reçoit des soins ?
• Pour recevoir des soins ou des conseils éducatifs dans un
établissement de santé, le patient doit tout d’abord s’y présenter
puis attendre. Cela implique peut être qu’il doit s’absenter d’un
travail rémunéré, sacrifier un temps qui lui aurait été précieux, et
aussi payer son transport, la consultation médicale et les
médicaments.
• Par exemple, dans le cadre d’un programme de lutte contre le
paludisme, l’opération d’aspersions de l’insecticide DDT implique
que les habitants doivent évacuer les habitations et dégager les
denrées qui s’y trouvent. De même, la population cible de messages
éducatifs radiodiffusé doit s’acquérir des moyens pour capter le
message et passer du temps à l’écoute.
• Les coûts équivalents au temps revêtent donc une importance toute
particulière. Une étude consacrée au traitement du paludisme en
Thaïlande a établi que, pour les patients, 90% environs des coûts
correspondaient à une immobilisation du temps.
Le coût moyen : Le coût moyen d’un bien ou d’un
service est le coût par unité produite de ce bien ou de
ce service.
La valeur du coût moyen est obtenue en rapportant le
coût total supporté pour la production de ce bien ou
service à la quantité produite.
Coût moyen (CM) = Coût total (CT) / Quantité produite
(Q)
Les coûts fixes et les coûts variables :
Les coûts fixes sont ceux dont le montant ne varient pas avec le
niveau de la production.
Par exemple dans un programme de vaccination, le coût de
l’amortissement de la chaîne de froid reste constant, quelque
soit son degré d’utilisation dans le programme, et quelque soit
le nombre de vaccinations réalisées.
Les coûts variables (ou coûts renouvelables ou coût
d’exploitation) sont les coûts qui varient avec le niveau de la
production.
Par exemple, dans un programme de vaccination, les vaccins
représentent un coût variable, car leur niveau d’utilisation
varie en fonction des résultats du programme (nombre de
vaccinations réalisées), et l’achat de vaccins doit être
renouvelée.
Le coût total : Le coût total d’un bien ou d’un service
est la somme des dépenses engagées pour la
production de ce bien ou de ce service.
Le coût total est constitué d’une partie fixe (les coûts
fixes) et d’une partie variable (les coûts variables)
L’évaluation économique des dépenses de santé
Deux principaux critères sont à mettre en œuvre pour
cette évaluation.
1er critère : Le coût avantage.
C’est un critère qui permet d’avoir une réponse à la
question suivante :
Parmi les techniques, activités ou programmes qui
permettent de produire un effet donné sur la santé,
quel est celui ou celle qui consomme le moins de
ressources ?
2ème critère : Analyse du coût bénéfice.
Ce critère permet d’avoir une réponse
complémentaire :
Parmi plusieurs activités sanitaires qui ont le même
coût total, quelle est celle qui permet d’obtenir le
meilleur résultat ?
La micro économie de la production et de la consommation des
soins
La micro économie étudie les mécanismes des marchés
à partir des décisions individuelles supposées
rationnelles.
Pourquoi une analyse micro économique de la santé ?
Certains économistes considèrent que le patient
consommateur doit ressembler à l’homo économicus,
c’est à dire qu’il a des choix fondés sur une
rationalisation : minimum de dépenses avec le
maximum d’utilité ; sinon, il lui est difficile de gérer la
demande de soins.
Les principes de son comportement qui donnent un
caractère scientifique et objectif à cette rationalité
sont les suivants :
Le patient consommateur est capable d’établir une
relation d’ordre entre les utilités qu’il attribue aux
différents besoins.
Le patient consommateur est soumis à des contraintes.
Il dispose d’un revenu limité qui lui permet d’acquérir
des biens et des services sur un marché.
Le patient va être en mesure d’exprimer un classement
de ses préférences.
Est-ce que le malade est un consommateur
rationnel ?
• Le malade n’est pas toujours capable de révéler ses préférences
dans le marché de soins ;
• Il n’est pas capable d’apprécier la quantité et la qualité susceptible
de satisfaire ses besoins de santé ;
• Le critère qui dicte son choix est le prix. Or, dans le secteur de
santé, le prix n’est pas toujours connu ;
• Le patient peut ignorer sa maladie ;
• Quand la maladie survient, elle ne laisse pas le
temps au patient d’exercer sa souveraineté. Le
besoin est exprimé sous forme de souffrance
physique ou d’un mal souvent vague.
• Quand la maladie intervient, la consommation ne
peut être différée.
• En conséquence, le malade consommateur étant sous ou mal
informé, se trouve dans une situation d’inconfort. Il délègue au
médecin sa souveraineté, et lui soumet l’expertise de sa maladie.
2 La mesure de l’efficacité
La mesure de l’efficacité d’une activité consiste à
considérer d’une part les avantages qu’on en retire et
d’autre part son coût.
Pour décrire les effets d’un programme, on utilise
divers termes tels que « conséquences »,
« résultats », « avantages », « bénéfices », ou
« retombées ».
Le coût et le bénéfice
La notion de risque : L’activité préventive répond à un
problème potentiel (donc, notion de risque et de
probabilité), alors que l’activité curative répond à un
problème actuel.
Ce caractère de risque à des implications d’ordre
économique :
Le bénéfice de l’activité n’est pas égal au nombre de
personnes soumises à l’activité préventive, mais au
nombre de personnes qui, non soumises à cette
activité, aurait fait la maladie.
Ainsi, quand on évalue une campagne de vaccination,
on cherche le nombre de gens protégés et non le
nombre de vaccinés.
L’analyse coût - efficacité
Le rapport coût efficacité est un instrument utile pour
la prise de décision qui permet d’opérer un choix des
activités.
Cette technique implique qu’on évalue d’une part les
avantages (efficacité ou résultats) et d’autre part les
besoins en ressources (coûts) des diverses options
permettant d’atteindre un objectif.
Contrainte budgetaire
Exemple 1
Coût unitaire ttt 100 dh
• Nbre de mdes pouvant être traités: 10
• Efficacité du traitement: 85%
• Nombre de malades guéris: 8à9
Exemple2
Coût unitaire ttt 10 dh
• Nbre de mdes pouvant être traités: 100
• Efficacité du traitement: 70%
• Nombre de malades guéris: 70
Pas de contraint budgétaire
Traitement
Exp1
Coût unitaire ttt 100 dh
• Nbre de mdes pouvant être traités: 100
• Efficacité du traitement: 85%
• Nombre de malades guéris: 85
Exemple2
• Coût unitaire ttt 10 dh
• Nbre de mdes pouvant être traités: 100
• Efficacité du traitement: 70%
• Nombre de malades guéris: 70
Le coût d’opportunité
Le coût d’opportunité d’un bien ou d’un service
représente la valeur des avantages que l’on aurait
obtenus en affectant les ressources consacrées à la
consommation de ce bien ou de ce service au
meilleur des autres usages possibles. Il représente ce
qu’il en coûte de choisir tel programme plutôt que tel
autre.
Le coût d’opportunité d’un médicament représente le
coût de ce à quoi le consommateur a dû renoncer
pour obtenir ce médicament (des biens alimentaires
par exemple)
Le coût marginal
• C’est le coût additionnel par malade supplémentaire
guéri.
• Dans notre exemple, la différence des coûts est de
9000 dhs, et la différence des résultats est de 15 (15
malades supplémentaires guéris). Donc le coût
unitaire par malade supplémentaire guéri, est de
9000/15 = 650 dhs.par malade supplémentaire guéri.
Les systèmes de santé et les modes de
financement
• Le système national de santé se définit comme
l’ensemble des ressources humaines, matérielles et
financières ainsi que les institutions et les activités
destinées à assurer la promotion, la protection, la
restauration et la réhabilitation de la santé de la
population.
• Chaque pays possède un système de santé spécifique.
Mais en général, il y a trois types de systèmes:
• Le système nationalisé :
• Le système intermédiaire ;
• Le système libéral.