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CHIMIE DU SOLIDE

Présenté par :
• BERBER kadia nesrine
• BENMESAOUD Selma

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• Introduction
• Types de cristaux
• Passage du solide idéal au solide réel par introduction de
défauts physiques ou chimiques :
i. -les phonons
ii. -les électrons délocalisables
iii. -les défauts localisées
iv. -joints de grains
v. -corrélations avec les propriétés d'usage
vi. -les impuretés
vii. - Le défaut de stœchiométrie
viii. -verres minéraux et amorphes
ix. -les surfaces
 Conclusion

SOMMAIRE:
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Introduction :

La chimie du solide, connue sous le nom de chimie des matériaux,


désigne l'étude de la synthèse, de la structure et des propriétés de la phase
solide des matériaux, particulièrement les solides non moléculaires. En
conséquence, cette branche de la chimie recoupe en partie la physique du
solide, la minéralogie, la cristallographie, les céramiques, la métallurgie,
la thermodynamique, la science des matériaux et l'électronique.
La chimie et la cristallographie classiques nous donnent du solide non
limitée géométriquement de structure cristallographique donnée et de
composition chimique bien déterminée fixée par la valence des élément
constitutifs du réseau .En réalité aucun solide ne répond à de telle critère de
perfection: tous les solide présente des imperfections ou défauts. La plupart
des propriétés des cristaux aux réelles résultent de la présence de ces
défauts.

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Types de cristaux :

1. Le cristal parfait:
Le modèle cristallin idéal correspondrait à un arrangement
atomique identique en tout point du cristal.

Vue simplifiée d'un cristal de maille rectangulaire de côtés a et b .

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2.Le cristal réel:
Pour décrire le cristal réel, il est nécessaire de prendre en
compte l'existence de défauts ponctuels de structure. Il faut
pour cela disposer d'une notation symbolique permettant de
décrire tous les élément constitutifs du cristal ou éléments de
structure, c'est a dire non seulement les sites
cristallographique normaux, mais aussi les défaut ponctuels
(lacunes , interstitiels , défauts substitutionnels).

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Passage du solide idéal au solide réel
par introduction de défauts physiques
ou chimiques:

Dans un cristal parfait, tous les atomes devrait occupées


leurs position idéale dans le réseau mais une telle situation
ne peut existée qu‘à la température du zéro absolu, 0 k. Au
dessus, la structure comporte des défauts. Cela peuvent
être des défauts étendus telles les dislocations et les joints
de grains qui influent beaucoup sur la résistance
mécanique des matériaux.

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Les phonons :

En physique, un phonon sert à désigner


un quantum de vibration dans un solide cristallin, c'est-à-dire un
«paquet élémentaire de vibration» ou «paquet élémentaire
de son» : quand un mode de vibration du cristal de fréquence
définie ν cède ou gagne de l'énergie.
Ils permettent d'expliquer les propriétés physiques des solides :
 la capacité thermique ;
 la conductivité thermique ;
 la dilatation thermique.

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EXEMPLE:

les phonons

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Les électrons
délocalisables:

La délocalisation électronique est le phénomène qui se


produit quand un ou plusieurs électrons d'une molécule, d'un ion
ou d'un métal ne sont pas associés à une liaison covalente ou un
seul atome.
Nous avons examiné jusqu’à présent des liaisons s ou ∏
localisées entre deux atomes. Il existe cependant de nombreux
systèmes moléculaires dans lesquels la liaison ∏ peut être
délocalisée. Le concept est présenté à partir de l’étude de la
molécule de benzène. Quelques autres exemples sont donnés qui
montrent l’importance de la délocalisation en terme de stabilité
et géométrie des édifices moléculaires.

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Les défauts
localisées:

Les défauts:
Un défaut dans un solide est un phénomène perturbant la
répétition 3D et triplement périodique de tous ses
constituants selon les translations du réseau, tout en
respectant l’électro-neutralité de façon absolue.

Dimensionnalité des défauts:


• Le cristal 3D est sujet à trois types de défauts de dimension
différente. On distingue les défauts de dimension O, 1. 2. et 3.
•Défauts de dimension O: le défaut ponctuel c’est un défaut qui
affecte les sites cristallographiques d'un sous réseau donné
dans un solide.

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Type de défauts ponctuels:
On distingue les défauts intrinsèques et les défauts
extrinsèques. On constate:
Existence de lacunes.
Atomes en position interstitielle.
Echange d'atome sur un même Site cristallographique.

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Défauts intrinsèques :
Défaut intrinsèque est présenté naturellement par une
phase donnée ; il est d’origine thermodynamique. Il est
présent dans les composés stoechiométriques comme dans
les phases non stoechiométriques.

Défaut extrinsèque :
Défaut provoqué, induit par l’expérimentateur n'est pas
thermo dynamiquement nécessaire, n'entraîne pas
d'écart à la stœchiométrie dans un métal pur ou une
solution solide métallique

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corrélations avec les
propriétés d'usage des
matériaux

L’étude de la fonctionnalité de surface des matériaux carbonés vise


essentiellement à caractériser les liaisons chimiques entre les hétéroatomes
et les atomes de carbone.
La surface d’un matériau carboné « propre » est hydrophobe, elle devient
progressivement hydrophile lorsque la quantité d’hétéroatomes augmente
l’analyse des propriétés de surface n’est pas simple et elle doit passer par
une série de techniques d’investigation que le chercheur choisira
complémentaires. Certaines techniques s’attachent à la caractérisation de
la chimie de surface des matériaux carbonés, d’autres sont basées sur les
notions d’accessibilité de sites ou considèrent la surface carbonée en
termes d’interactions moléculaires. La combinaison de ces différentes
approches permet d’établir des corrélations entre les caractéristiques des
matériaux carbonés et leurs performances d’usage et de pouvoir agir, si
nécessaire, sur les procédés de synthèse afin de modifier les propriétés des
matériaux.

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Les impuretés:

Ces défauts-là sont associés à la présence d’atomes étrangers au


cristal parfait. Les deux cas simples sont l’impureté en position de
substitution et l’impureté en position d’interstitiel .Il est nécessaire
de faire deux grandes catégories parmi les atomes:
•Il s’agit d’atomes possédant en couches complètes et une couche
externe incomplète d’électrons de valence, déterminante pour les
propriétés chimiques. Nous parlerons d’impuretés simples.
•Des atomes ont une couche de valence certes incomplète, mais
aussi une couche de cœur incomplète. Ils entrent dans les
catégories des éléments de transition et des terres rares.

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•Cubique à faces centrées : les constituants élémentaires sont sur
les huit sommets et au centre de chacune des six faces.

•L’impureté en position de substitution : Les défauts de


substitution résultent d’une impureté présente à une position du
réseau. Pour le type substitutionnel, les atomes de soluté ou
d’impureté remplacent ou se substituent aux atomes hôtes

•Les défauts interstitiels: résultent d’une impureté située sur un


site interstitiel( les sites octaédriques et les sites
tétraédriques)d’un des atomes du réseau se trouvant en position
interstitielle au lieu d’être à sa position sur le réseau.

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Le défaut de
stœchiométrie:

La stœchiométrie:
Dans un corps composé qui contient deux éléments, si la
proportion de ces deux éléments est identique à celle du
groupement formulaire, on dit que le composé est
stœchiométrique.
La non stœchiométrie:
La non stœchiométrie est un changement de composition d’une
espèce chimique qui s’observe dans un intervalle donné,
composition au sein d’un domaine homogène, donc monophasé.

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La non stoechiométrie dans un solide covalent implique
donc nécessairement:

•Changement de composition
• Modification au niveau local de la périodicité du milieu cristallin.
Présence de défaut
•L‘électroneutralité est rigoureusement respectée dans tout
composé non stœchiométrique.
•L’iconicité de la liaison joue un rôle primordial dans toutes les
autres phases étudiées.

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Joints de grains :

Les joints de grains peuvent se former dans deux cas de figure :


lors de la solidification du matériau et par recristallisation, durant
certains traitements thermomécaniques.
Lors de la solidification, les matériaux cristallisent en deux
étapes :
la germination, ou formation de sites favorisant
thermodynamiquement le regroupement d’atomes ;
la croissance tridimensionnelle autour de ces sites.
Ces mécanismes s’effectuant de façons concomitantes en
plusieurs points de l’espace, plusieurs réseaux cristallins sont
formés avec des orientations aléatoires. Quand ces réseaux se
rencontrent ils ne sont donc pas alignés, la zone de changement
d’orientation est appelée joint de grains.

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Joints de grains
Schéma d'un
joint de grain,
dont les atomes
communs à deux
cristaux (orange
et bleu) sont
représentés en
vert.

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Verres minéraux
et amorphes:

la majorité des minéraux présente une structure cristalline.


Les polymères peuvent aussi adopter une structure amorphe,
notamment les polymères thermoplastiques comme
le polystyrène, le PVC ou les thermodurcissables.
Les verres représentent la majorité des solides amorphes. Ils
sont les plus souvent obtenus par refroidissement d'un liquide
n'ayant pas pu cristalliser. Les verres minéraux ou métalliques
sont les plus connus des matériaux amorphes. En général,
la viscosité d'un liquide diminue quand la température
augmente, et cette relation est d'autant plus forte que l'indice
de viscosité est bas. Dans certaines conditions, on peut
abaisser la température d'un liquide sans que la cristallisation
ne puisse s'amorcer .

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Les surfaces :

La surface d’un solide présente un arrangement du motif d’ions,


d’atomes ou de molécules sérieusement perturbé par rapport à
l’arrangement périodique situé à l’intérieur de la masse du solide.
De plus, suivant la direction perpendiculaire à la surface, on
assiste à une perte de symétrie de translation.
tout solide est terminé par une surface qui délimite son volume.
Le rôle de cette surface est primordial puisqu’elle régit les
interactions du milieu environnant avec le solide. Elle est d’autant
plus importante lorsque le rapport surface / volume d’un matériau
donné est grand. C’est le cas par exemple des agrégats, des
petites particules constituées de quelques atomes métalliques
utilisées en catalyse, des couches ultraminces utilisées en
revêtement optique, en couche de passivation ou de protection,
en microélectronique.

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Conclusion:

le milieu cristallin, caractérisé par la répétition périodique et


ordonnée d’un motif identique constitué d’ions, d’atomes ou de
molécules, présente alors des propriétés de symétrie intéressantes
dans l’espace (symétrie du réseau cristallin). Ces propriétés de
symétrie permettent une simplification relative de la
compréhension des phénomènes collectifs dans le milieu cristallin
et aussi une modélisation plus aisée de ses propriétés physiques.
L’illustration de ces avantages peut être trouvée à la fois dans les
études de structure cristallographique et de structure électronique.

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Merci pour votre attention

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