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Le solide cristallin

Partie 1

Hervé MARTINEZ herve.martinez@centrale-casablanca.ma


Compréhension de la microstructure des Matériaux
Etude des structures cristallines
Haute antiquité  notion de symétrie
 niveau architectural (pyramides de Gizeh, parthénon
d’Athènes, …),
 analyse scientifique au sein des écoles philosophiques
de la grande Grèce (géométrie et arithmétique).

Depuis cette période à maintenant, plusieurs hypothèses ont été émises sur la
forme extérieure des cristaux  arrangement régulier de la matière (les
atomes s’ordonnent pour former des ensembles symétriques: les cristaux).

2 grandes familles de solides

- solides cristallisés  répartition ordonnée

- solides amorphes  désordre


Pourquoi connaître la structure des matériaux?

Comprendre ce que Propriétés & applications


l’on observe!

Quand et comment les


Quelle fonction?
utiliser (précautions, ..)?

Fe

Bi
Cas de la silice (dioxyde de silicium SiO2)

a) b)

Aérogels
99.8% air + 0.02% silice
39 fois plus isolant thermique
En période pluvieuse: a) vitrage que la meilleure fibre de verre
normal, b) vitrage autonettoyant
Un type structural pour une propriété particulière: les métaux/alliages

Ductilité: Propriété de certains


matériaux (essentiellement des
métaux) de pouvoir être étirés et
allongés sans se rompre.

Fragilité: état d'un matériau qui se


fracture lorsqu'on lui impose des
contraintes mécaniques ou qu'on lui
fait subir des déformations brutales
(c'est-à-dire sous forme de chocs)

Substitution isomorphique: BaTiO3 et BaTiO1-xHx

Propriétés optiques: la couleur varie


avec la stoechiométrie substitutive

BaTiO2,9H0,1, BaTiO2,7H0,3 et BaTiO2,5H0,5


Rappels & Prérequis
La matière se rencontre essentiellement sous 3 formes: Gaz, Liquide et Solide.

Deux types de forces antagonistes agissent sur l'état de la matière :


- les forces d'agitation thermique = désordre
- les forces de cohésion = ordre
GAZ LIQUIDE SOLIDE
Forces prédominantes Agitation thermique Aucune Force de cohésion
Mouvements autorisés Translation, rotation et Translation, rotation et Vibration
vibration vibration

Les gaz et les liquides sont des états désordonnés.

L’état solide peut être amorphe (privé de forme),


c’est un état solide désordonné.

L'état solide cristallisé est lui ordonné.


Rappels & Prérequis

Structure de l’atome

L'électron e- est une particule très peu massive


(9,1094×10−31 kg) pourvue d'une charge électrique
négative de -1,602×10−19 C.

Le proton p+ est 1 836 fois plus massif que l'électron


(1,6726×10−27 kg) avec une charge électrique positive
de même valeur absolue que celle de l'électron
(1,602×10−19 C).

Le neutron n0 est 1 838,5 fois plus massif que


l'électron (1,6749×10−27 kg), et est électriquement
neutre.
Objectifs du cours

 Distinguer les différents solides.


 Présenter le modèle du cristal parfait.
 Définir et décrire les notions géométriques élémentaires
relative à la structure cristalline.
 Savoir décrire la structure à l’état solide de quelques
édifices cristallins.
PLAN 1ère partie

I. Les différents édifices cristallins


II. La représentation conventionnelle des particules
III. Symétrie de translation
IV. Nœuds, rangées et plans réticulaires
V. Notion de maille et systèmes cristallins
Généralités

Un solide est caractérisé par ses propriétés:


mécaniques (dureté, résistance, ductilité...), optiques (couleur, transparence,
réflexion de la lumière...), électriques (conducteur, isolant...), magnétiques,....

cristal: entité solide (développée à 3D(*)) dont la forme obéit à


certaines conditions de symétrie.

(*): hypothèse de Haüg (18ème siècle): un solide est un arrangement régulier


périodique des atomes à l’échelle microscopique.
Bravais, Shonke, Shoenflies et Fedorov (19èmes.) ont été les précurseurs de la
connaissance fondamentale de l’architecture géométrique de l’état cristallin.

Le caractère ordonné, périodique à l’échelle atomique ou moléculaire est le


critère, la caractéristique de l’état cristallin.
NB : Tous les solides ne sont pas périodiques (verre, polymères, certaines céramiques...)

Nouvelles techniques d’observation de l’état solide (diffraction des rayons X


(années 20), microscopie électronique (années 60)) → amélioration des
connaissances générales des matériaux.
Conclusions sur le solide….

La Cohésion est assurée par des forces attractives entre


particules.
Ex: métaux: noyaux (q+) entourés d’électrons (q-),
composés ioniques: force électrostatique cations-anions,

Ses Propriétés sont liées à la fois à la nature intrinsèque des


atomes le constituant, à l’arrangement géométrique de ceux-ci
et à la mobilité des électrons .

Note:
échelle du domaine microscopique: Angström (Å) =10-10m
et plus…picomètre (pm) = 10-12m
I. Les différents édifices cristallins

1. Édifices moléculaires cristallisés


La cohésion de l’ensemble est assuré par des liaisons
intermoléculaires (non dirigées) de type Van der Waals
(faibles).

- décapage cryogénique.
Cristal moléculaire - conservation, le transport des
produits sous température dirigée.
de CO2 - vinification : ralentit la fermentation
et évite l'oxydation
T < -78,5°C - fumée épaisse (effets spéciaux, cinéma).
2. Édifices non moléculaires

a) Le métal est constitué par un gaz d’électrons entourant des


ions positifs (liaisons non dirigées).

b) Les solides covalents présentent des liaisons dirigées (mise


en commun d’électrons pour former une liaison).

c) Les solides ioniques sont constitués d’un empilement d’ions


positifs (cations) et négatifs (anions). L’énergie d’interaction est
de type électrostatique (loi de Coulomb), les liaisons sont non
dirigées.
Edifices Moléculaires Ioniques Covalents Métalliques
Ions positifs
Unité de réseau Molécules Ions (+ ou -) Atomes dans un
nuage e-
Van der Waals Attraction Doublets Attraction
Force de liaison dipôle-dipôle électrostatique électroniques ions+ e-
Très mou Moyennement Très dur Dur ou mou
dur et cassant
Propriétés P.F. bas P.F. assez élevé P.F. très élevé P.F. moyen / fort
Bon isolant Bon isolant Non conducteur Bon conducteur

H 2, H 2O, CO 2, NaCl, KNO 3, Diamant ©, Cu, Fe, Mg,


Exemples I 2, S Na 2SO 4 Quartz (SiO 2), Pb
Silicium (Si)

P.F.= point de fusion


II. Représentation conventionnelle
des édifices chimiques
Représentation éclatée (squelette) : Le rayon atomique ou ionique n’intervient pas

Carbone Diamant Na+Cl- (Sel)

Représentation par des sphères non


Représentation stérique (f(taille)): inter-pénétrables

La taille des sphères correspond aux rayons.

R anion > r cation


III. Symétrie de translation
L’état solide est caractérisé par une répartition
tridimensionnelle (3D) périodique des particules dont les
positions moyennes sont définies.
L’élément de base pour un cristal est :
- la particule
- ou un groupement de particules = motif

La répétition de ce motif dans


les trois directions de l’espace,
à l’aide d’un groupe de
translation ( t ), conduit à
l’édifice cristallin.
Système bidimensionnel (2D):
 
- Soient deux vecteurs a , b non colinéaires ayant même origine.
  
- L’ensemble des translations définies par les vecteurs t  ua  vb
(u et v entiers positifs, négatifs ou nuls) forment un groupe de translation
au sens mathématique du terme (loi de combinaison interne, élément neutre, inverse).
+b
+a


Les extrémités des vecteurs tconstituent un réseau bidimensionnel de nœuds.
 
Remarque: Le même réseau de points peut être obtenu à partir de deux autres vecteurs générateurs a ' , b '.

Système à trois dimensions (3D):


  
- Trois vecteurs non coplanaires a ,b , c constituent
  legénérateur d’un
groupe de translation définie par: t  ua  vb  w.c
Symétrie de translation (2D)


  
t  3a  b
b
+b
-a -a +a +a +a

   -b a
t '  2a  b

  
t  ua  vb avec u, v entiers négatifs, positifs ou nuls
  
t = groupe de translation avec (a, b) générateurs
du groupe de translation
Différents générateurs permettent de construire le même
réseau de noeuds


b


a
Non!

Attention: la somme des 2 vecteurs doit permettre de « paver » tout


l’espace !
Symétrie de translation (3D)


c


b

a

   
t  ua  vb  wc
Cristal = association d’un réseau et d’un motif


c

b

a
Réseau de nœuds
Motif Cristal
tridimensionnel
Arrangement ordonné
Positions mathématiques Entités chimiques: périodique des entités
atomes, ions ou molécules chimiques
IV. Nœuds, Rangées et plans réticulaires

Rappel: Un groupe de translation (générateur) permet de générer en


ensemble de points que l’on appelle les nœuds du réseau cristallin.
Tout vecteur joignant 2 nœuds est un vecteur translation du groupe de
translation

Définitions
1- Nœud: Un nœud correspond aux extrémités des vecteurs de translation
   
t  ua  vb  wc
Un nœud sera repéré par ses coordonnées réduites u, v et w (entiers négatifs, positifs
ou nuls).

indexation: (u,v,w) ou u,v,w


2- Rangée: La droite joignant 2 nœuds quelconques définit une rangée
de noeuds sur laquelle leur distribution est périodique.

La famille des rangées qui sont parallèles entre elles est repérée par la
rangée passant par l’origine. Cette rangée est notée par les coordonnées
réduites [u,v,w] du premier nœud rencontré à partir de l’origine.

Famille de rangées: toutes les rangées


parallèles entre elles auront la même
indexation, celle de la famille.

indexation: [u,v,w]
Visualisation de différentes rangées dans un réseau
bidimensionnel


b +a +a +a [3,1]
+b

a

(0,0) origine
Visualisation de différentes rangées dans un réseau
bidimensionnel


b +b [3,1]


a

[0,1]
(0,0) origine
Visualisation de différentes rangées dans un réseau
bidimensionnel

_
[2,1]

+b b [3,1]
-a
-a 
a

[0,1]
(0,0) origine
Visualisation de différentes rangées dans un réseau
bidimensionnel

_
[2,1]

b +b [3,1]


a

[0,1] [0,1]
(0,0) origine
Lorsque la rangée ne passe pas par l’origine, on translate cette rangée à l’origine et
on determine les coordonnées du 1er noeud rencontré après l’origine.
Visualisation de différentes rangées dans un réseau
tridimensionnel


c
+b +b
 
a b
[120]
+a
Visualisation de différentes rangées dans un réseau
tridimensionnel


c
+b +b
 
a b
[120]
+a
[120]
Lorsque la rangée ne passe pas par l’origine, on translate cette rangée à l’origine et
on determine les coordonnées du 1er noeud rencontré après l’origine.
Visualisation de différentes rangées dans un réseau
tridimensionnel


c
[120]
+b +b
 
a b
[120]
+a
[120]
Lorsque la rangée ne passe pas par l’origine, on translate cette rangée à l’origine et
on determine les coordonnées du 1er noeud rencontré après l’origine.
Visualisation de différentes rangées dans un réseau
tridimensionnel c

[101]
 
a b

-c

c
+a

 [120]
 b
a

Changement de référentiel
Visualisation de différentes rangées dans un réseau
 tridimensionnel
c
+b
 [101]
 b
a

-c

c

 -c [120]
 b
a

_ +a
[112]
Changement de référentiel
3- Plan réticulaire: Trois nœuds quelconques mais non alignés
définissent un «plan réticulaire». Ce plan peut contenir
d’autres nœuds dont la distribution est périodique dans le
plan.
Tous les nœuds de l’espace peuvent être rassemblés dans des
familles de plans parallèles et équidistants = familles de plans
réticulaires.

d
d
d Famille de plans: même distance
entre tous les plans consécutifs =
distance réticulaire

indexation: (hkl) …voir après


Comment indexer les plans réticulaires?

Comme pour une famille de rangées que l’on caractérise par rapport à une
rangée de référence, on caractérise une famille de plans réticulaires par le
premier plan qui passe à la fois par un nœud sur les axes Ox, Oy et Oz.

Exemple: Soit la famille de plans représentée ci-après. Pour la notation de


cette famille, on recherche le premier plan passant par un nœud à la fois
sur x (u, 0, 0), sur y (0, v, 0) et sur z (0, 0, w))

: noeud
Cette famille de plans parallèles et équidistants
découpe les axes x, y et z en petits segments.

Aucun des plans représentés ici en rouge ne passe par un nœud à la fois
sur x, y et z  ne sont pas des plans réticulaires.
Alors comment fait-on concrètement?

z
Sur l’axe Ox, on trouve un nœud tous les 3
 petits segments.
c Sur l’axe Oy, on trouve un nœud tous les 4,
et sur l’axe Oz tous les 2.
  y
a b

Un plan de cette famille passera donc par un nœud à la


fois sur Ox, Oy et Oz au bout d’un nombre de segments
égal au ppcm de 3, 4 et 2 (ppcm (3,4,2) = 12).
z z
Le premier plan
 réticulaire rencontré
c 
 c
 a 
 y b y
a b
x
x

Au bout de 12 segments,
les coordonnées du nœud sur Ox sont (4, 0, 0),
les coordonnées du noeud sur Oy sont (0, 3, 0),
les coordonnées du noeud sur Oz sont (0, 0, 6).
NOTATION avec les Indices de Miller h,k et l

On repère alors ce premier plan passant à la fois par un nœud


sur Ox (u, 0, 0), sur Oy (0, v, 0) et sur Oz (0, 0, w) par trois
indices appelés indices de Miller définis par :

ppcm (u, v , w ) ppcm (4,3,6) 12


h h  3
u 4 4
ppcm (u, v , w ) ppcm (4,3,6) 12
k k  4
v 3 3
ppcm (u, v , w ) ppcm (4,3,6) 12
l l   2
w 6 6

La notation du plan se fera entre parenthèses et sans virgule comme


ci-contre: plan (h k l); dans le cas précédent la notation était donc (3 4 2)
De la même façon, si on a connaissance des valeurs de h, k et l et que l’on
cherche à savoir par quels nœuds sur x (u, 0, 0), sur y (0, v, 0) et sur z (0, 0, w)
passent ce plan, on peut écrire que :
Exercices et compléments
1. Lorsque qu’un plan est parallèle à un axe  l’indice de Miller correspondant est nul

Exemple:

z
z

y
y

x
x

Le plan est parallèle à l’axe Oz Le plan sera noté ?


(il ne coupe pas l’axe Oz) sera noté (h k 0) (0 0 l)
2. Dessiner un plan (3 2 4) sur le schéma suivant

PPCM de (3,2,4) = 12

Le plan à dessiner passera donc par les points (4,0,0) / (0,6,0) / (0,0,3)
z

x
3. Déterminer les indices de Miller du plan parallèle à l’axe z et qui contient les
nœuds (011) et (301)

Plan // à l’axe z :  l = 0 Donc il faut déterminer les noeuds sur


x (u,0,0) et sur y (0,v,0)

z Projection des
deux points sur
la base (Ox,Oy)

(0,1,1)

(3,0,1)
(0,1,0) y
(3,0,0)

x (1 3 0)
V. Notions de Maille : Systèmes cristallins et
réseaux de Bravais

1. Maille :

C’est un parallélépipède généré par trois vecteurs non


coplanaires unissant l’origine du repère à trois autres noeuds.

On définit donc une infinité de mailles selon le choix des trois vecteurs. La
maille choisie translatée N fois doit remplir tout l’espace caractérisant le
cristal (pas de vide entre les mailles). L’origine d’une maille est arbitraire.
2. Géométries de mailles possibles:

Les éléments de symétrie compatibles avec la notion de


périodicité sont :
- centre de symétrie
- plan miroir
- axe de rotation (1, 2, 3, 4, 6),

Seuls 7 combinaisons de ces éléments de symétrie


compatibles avec un parallélépipède sont possibles: on parle
alors de 7 systèmes cristallins (ou formes géométriques).
Centre de symétrie : B’

A A’
Symétrie par rapport à un point ×
×
B

Plan miroir :
A
×
Symétrie par rapport à un plan B
× A’
B’

Axe de rotation : z

Symétrie par rapport à un axe A A’


× O
Exemple : Axe de rotation d’ordre 2 autour de
l’axe Oz  Rotation de 2p/2 = p autour de Oz
La maille étant définie par 3 vecteurs non coplanaires, on note :

Maille = parallélépipède
3. Maille simple et maille multiple :
Pour décrire un système cristallin donné, on décide de ne retenir qu’une seule
maille que l’on appellera la maille représentative

Maille représentative = maille de plus grande symétrie et avec le plus grand


nombre d’angles droits.

Une maille représentative peut être:


- simple (uniquement des nœuds aux sommets) ou
- multiple (nœuds au centre de la maille et/ou aux centres des faces…)

maille rouge = maille représentative


Mailles simples
S1= S2= S3
S3

b'' S4= 2S1

a
 Maille multiple
b' S S4
2

a


b S1

Remarque : a
  
Calcul d’un produit mixte a.(b c )

Première étape : Calcul du produit vectoriel

)
Calcul d’un produit mixte

Première étape : Calcul du produit vectoriel

Soit une maille définie par trois vecteurs de base :

Cherchons à calculer le volume de cette maille en appliquant le calcul du produit mixte

V maille =

 Première étape : Calcul du produit vectoriel : deux solutions

Première solution : Apprendre la formule

Deuxième solution : Retrouver la formule grâce à la Règle du gamma


  
Calcul d’un produit mixte a.(b c )

Deuxième étape : Calcul du produit scalaire

+
= . +

NB :

 Le résultat d’un produit scalaire est un nombre

 Le résultat d’un produit vectoriel est un vecteur


Exercices et compléments
Calcul du volume d’une maille hexagonale :

a=b≠c a (b,c) = b (a,c) =90° g (a,b)=120°

z
c
k
b = 90° a = 90° b
a j
g=120° y
i

x
a cos 30 i 0i 0i z
a -a sins 60 j bj 0j
b c c
0k 0k ck
k
60° 90° b
a

j y
Volume : a . ( b c ) 30° i
a cos 30 i ⱽ
bc j k – 0 = bc i
a -a sins 60 j b c
ⱽ 0j x
0k 0k
Notion de Multiplicité (= nombre de nœuds)

La multiplicité de la maille est calculée en dénombrant le nombre total de


nœuds par maille selon la règle de contribution à la maille:
Un nœud intérieur compte pour 1, au centre d’une face pour 1/2 (commun à 2 mailles) et
à un sommet pour 1/8 (commun à 8 mailles), ….
4. Les différentes mailles possibles

7 Systèmes cristallins
14 réseaux de BRAVAIS
, , : ua + vb + wc

Nombre de translations associées  multiplicité


P I F
m = 8×(1/8) = 1
m = 8×(1/8) +1 = 2 m = 8×(1/8) + 6 ×(1/2) = 4
P I
m = 8×(1/8) = 1 m = 8×(1/8) +1 = 2
P I C F

m = 8×(1/8) = 1 m = 8×(1/8) +1 = 2 m = 8×(1/8) + 6 ×(1/2) = 4


m = 8×(1/8) + 2 ×(1/2) = 2
Système cristallin hexagonal :

a=b≠c a (b,c) = b (a,c) =90° g (a,b)=120°

m = 8×(1/8) = 1
P

m = 8×(1/8) = 1
Système cristallin Monoclinique :

a≠b≠c a = g = 90° b ≠ 90°

P C

m = 8 × (1/8) = 1 m = 8 × (1/8) + 6 × (1/2) = 2


P

m = 8 × (1/8) = 1
En résumé :
Trigonal ou

Bases
centrées
C

4 types de réseau
de Bravais: P Primitif + 7 systèmes cristallins = 14 réseaux de BRAVAIS
I Centré
F toute faces centrées
C Bases centrées
A RETENIR

1. Un nœud est une entité mathématique ≠ atome

2. Savoir indexer un nœud, une rangée, un plan

3. Connaitre les 7 systèmes cristallins possible pour la matière ordonnée (6 paramètres)

4. Calculer une multiplicité de nœuds au sein d’une maille

5. Connaitre la définition d’une maille, et la notion de maille primitive ou multiple

6. Connaitre chaque système cristallin; savoir quels types de Réseaux de Bravais sont possibles

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