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Antimatière

En physique des particules, l'antimatière est l'ensemble des antiparticules qui ont la même masse et le même
spin, mais des charges, nombres baryoniques et nombres leptoniques opposés aux particules ordinaires.

L'antimatière n'existe qu'en quantités infimes dans l'univers local, soit dans les rayons cosmiques, soit produite
en laboratoire. Les travaux sur l'antimatière consistent en grande partie à expliquer la rareté de l'antimatière par
rapport à la matière. Selon la théorie du Big Bang, la matière et l'antimatière devraient avoir été présentes en
quantités égales.

Sommaire
Principes et histoire
La réaction matière-antimatière
La symétrie CPT
« Victoire » de la matière par violation de CP
L'antimatière serait au-delà de notre champ de vision
Hypothèse antigravitaire
Un anti-univers
Dans la pratique
État de la recherche
Production naturelle d'antimatière
Production et conservation
Perspectives
Production
Dans le domaine spatial
Dans le domaine militaire
En médecine
Dans la science-fiction
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes

Principes et histoire
La différence entre matière et antimatière se fait au niveau des charges (dont la charge électrique) : les
i l l' i iè d h é à ll d i l j l ê ôl d l
particules composant l'antimatière ont des charges opposées à celles des particules jouant le même rôle dans la
matière. Par exemple, la matière comprend les protons, positifs, et les électrons, négatifs. L'antimatière
note 1
comprend donc les antiprotons, négatifs, et les antiélectrons (ou positons ), positifs.

Pour une particule élémentaire de charge nulle, il est possible d'être sa propre antiparticule : c'est le cas du
photon.
1
L'antimatière a été imaginée quand Paul Dirac a écrit l'équation portant son nom en 1928 , et remarqué qu'elle
2
s'appliquait encore pour des particules de charge opposée . Il en déduit que pour chaque particule, il existe une
3
antiparticule correspondante, ayant les mêmes caractéristiques, mais de charge opposée .

La première particule d'antimatière découverte est un antiélectron (ou positon), détectée par Carl David
4
Anderson qui étudiait les traces des rayons cosmiques .

En 1936, Fritz Zwicky étudie à l'observatoire du Mont Palomar de la matière et l'antimatière dans les étoiles et
5
les galaxies .
6
L'antiproton est découvert en 1955 par Emilio Segrè, l'antineutron en 1956 par Bruce Cork .

En 1965 a lieu la création du premier « antinoyau » avec un antideutéron, noyau de l'antideutérium, dans le
7
Proton Synchrotron du CERN et au Alternating Gradient Synchrotron (en) du Laboratoire national de
8
Brookhaven .
9
En 1995 le premier atome d’antimatière est créé, l’antihydrogène, dans un laboratoire du CERN à Genève
10
En 2010 sont créés les premiers antihypernoyaux .

Le 18 novembre 2010, des chercheurs du CERN ont annoncé qu’ils ont réussi à piéger pour la première fois
11
des atomes d’antihydrogène dans un champ magnétique .
12
EN 2011 est observé le plus lourd antinoyau : un noyau d'4He (antihélium-4)
4
En 2019, on connaît les antiparticules des quarks étrange, bottom et charmé .

La réaction matière-antimatière
L'antimatière et la matière, quand elles entrent en contact, peuvent s'annihiler mutuellement. Elles sont alors
transformées en énergie, suivant l'équation E=mc2. En fait, il s'agit de la seule situation connue dans laquelle la
masse est intégralement convertie en énergie. Par comparaison, une réaction nucléaire classique ne dégage
qu'une très petite partie de l'énergie "de masse" contenue dans les combustibles nucléaires utilisés (~1
millième), cette dernière dégageant pourtant bien plus d'énergie encore qu'une combustion (~1 million de fois
plus).

Ce phénomène est réversible : de l'énergie peut être transformée en couple matière/antimatière. Mais il faut une
note 2
concentration d'énergie énorme pour y parvenir .

Ce phénomène ne peut être utilisé comme source d'énergie puisque la seule antimatière dont on dispose est
fabriquée en laboratoire précisément par cette réaction. Les lois de conservation des phénomènes physiques
rendent impossible un gain d'énergie conséquent à la création puis la destruction d'antimatière.

L'antimatière pourrait en revanche être théoriquement employée comme moyen de stockage de l'énergie, mais
13
pour l'instant l'énergie à employer pour créer de l'antimatière est égale à 108 fois l'énergie récupérée .
La symétrie CPT
C, P et T sont des opération de symétrie respectivement par inversion de la charge électrique, de la parité (c'est
à dire des coordonnées dans l'espace à 3 dimensions) et du temps. On s'intéressera alors à considérer que
l'évolution d'un système lui conserve ou non l'une, 2 ou ces 3 symétries.

Selon le modèle standard, la matière et l'antimatière devraient se trouver en quantités égales dans l'univers, ce
qui n'est pas le cas. Avec l'amélioration des techniques d'observation, l'absence d'antimatière a été établie dans
14
notre galaxie, puis dans les galaxies voisines, et enfin dans tout l'univers visible . Une hypothèse avancée par
les scientifiques est l’existence d’une asymétrie entre la matière et l’antimatière. Cette asymétrie serait à
l’origine de l’absence apparente d’antimatière dans l’Univers. En effet, supposons que la matière et
l’antimatière soient parfaitement symétriques, étant en quantités égales après le Big-bang, toute la matière et
l’antimatière se seraient statistiquement annihilées. Notre existence montre qu’il reste pourtant encore de la
note 3
matière. Il ne semble donc pas y avoir de symétrie complète . Cette asymétrie est révélée par une légère
différence entre les interactions d’une particule de matière et d’une antiparticule. Cette dissymétrie a été
expliquée en 1965 par Andreï Sakharov à l’aide de la « brisure de symétrie CP » (découverte
expérimentalement en 1964). Cependant, cette brisure fut longtemps contestée, et il semble que Sakharov
n’était pas au courant de ces expériences lorsqu’il publia son modèle. [réf. nécessaire]

Sakharov a déterminé trois conditions pouvant expliquer le passage d'un univers constitué à égalité de matière
et d'antimatière à un univers constitué exclusivement de matière :

qu'il y ait des différences entre les lois régissant l'évolution de la matière et celles de
l'antimatière.
qu'il existe un processus violant la conservation du nombre baryonique.
qu'il y ait rupture de l'équilibre thermique.

La première violation de la symétrie charge parité (abrégée en symétrie CP) est constatée en 1964 sur les
quarks étranges. En 2001, la violation de la symétrie CP est trouvée sur les quarks bottom, et en mars 2019 le
4
LHC la détecte pour les quarks charmés .

« Victoire » de la matière par violation de CP

Les kaons neutres sont des particules qui se transforment spontanément en leurs propres antiparticules, et ceci
dans les deux sens. Mais il existe une asymétrie dans cette transformation, y compris vis-à-vis de la symétrie
CP : la transformation d'un kaon en antikaon est légèrement plus lente que l'inverse. Le nombre de kaons
15
présents tend donc à être supérieur à celui d'antikaons à un instant donné .

Cette asymétrie peut expliquer que l'antimatière se soit retrouvée en très légère minorité (un milliardième de
moins) face à la matière (1 000 000 000 particules d'antimatière pour 1 000 000 001 particules de matière
classique). L'annihilation mutuelle a alors conduit à ne laisser que de la matière, en quantité infime par rapport
à la quantité présente avant l'annihilation.

L'antimatière serait au-delà de notre champ de vision

Une toute petite partie de l'Univers serait visible parce que les plus grands télescopes possèdent une limite et
que l'antimatière peut très bien se trouver au-delà de ce champ de vision.

De surcroît, plus on regarde loin, plus on voit dans le passé, la lumière prenant un certain temps à voyager. Or,
l'Univers a environ 13,7 milliards d'années. Par conséquent, il n'est possible de voir que les objets dont la
lumière aura voyagé pendant moins de 13,7 milliards d'années (ce qui situe la limite de l'univers observable à
y g p , ( q
une distance spatiale, non pas de 13,7 milliards d'années-lumière, mais de 43 milliards d'années-lumière, à
cause de l'expansion de l'Univers). L'antimatière peut se trouver au-delà de cet « horizon » visible.
On observe actuellement aux frontières de l'univers observable des éléments de la taille d'une galaxie, mais
illuminant l'espace avec l'intensité de milliards de galaxies. Selon certaines hypothèses, ces objets célestes
pourraient être des régions où matière et antimatière se rencontreraient et se concentreraient, sous l'attraction
gravitationnelle, en une sorte de galaxie mixte où les rencontres entre matière et antimatière seraient très
nombreuses, d'où leur forte luminosité. [réf. nécessaire]

Cependant, comme dit plus haut, le photon étant sa propre antiparticule, rien ne permet de distinguer
facilement une lointaine galaxie (ou un amas) d'antimatière d'une galaxie (ou d'un amas) de matière. Enfin, on
peut faire remarquer que, pour faire coexister dans un seul univers matière et antimatière, il suffit d'admettre
que cet Univers est fortement structuré et que, pour une raison encore non établie, il n'y a pas "mélange
immédiat" de ces deux parties.

Hypothèse antigravitaire
16
Une hypothèse avancée est cependant qu'il pourrait y avoir
dissymétrie gravitationnelle entre particules et antiparticules au niveau
de leur masse pesante (mais pas forcément de leur masse inerte), avec
dans le cas extrême un phénomène d'antigravité pour ces dernières :
17 18
diverses expériences au CERN (GBar , AlphaG , ou encore
Aegis) visent d'ailleurs sur 2019-2021 à mesurer une telle éventuelle
dissymétrie de l'antimatière.

Dans le cas extrême (modélisé par un Univers dit de Dirac-Milne Expérience GBAR au CERN à
promu par le physicien français Gabriel Chardin), la répulsion entre l'"Antimater Factory"
matière et anti-matière, et entre les particules d'anti-matière elles-
mêmes, aurait conduit ces dernières non pas à se concentrer en astres
comme pour la matière, mais au contraire à se diluer au maximum dans l'espace (un peu comme un gaz dans
un ballon prend tout le volume disponible), à l'écart des zones de concentration de matière, dans les régions
actuellement désignées comme vides spatiaux.

Ainsi dans cette hypothèse encore minoritaire, les antiparticules n'auraient aucunement mystérieusement
disparu lors du Big-Bang, mais se retrouveraient simplement diluées dans ces régions au point d'être
indétectables.

Un anti-univers

Une hypothèse propose que l'antimatière ait été projetée, lors de la formation de l'Univers, dans un univers
« parallèle », composé alors uniquement d'antimatière (ou, du moins, où la matière serait aussi rare que
l'antimatière dans le nôtre). Cet univers parallèle serait alors appelé « anti-univers ». L'hypothèse est assez
19
minoritaire .

Elle ne doit pas être confondue avec l'hypothèse de Sakharov, pour qui il existe un univers constitué
20
d'antimatière avant l'instant zéro, et de matière après .

Dans la pratique

État de la recherche
Production naturelle d'antimatière
Grâce au télescope spatial Fermi, Michael Briggs, astrophysicien à l’université d’Alabama, a découvert que les
21
éclairs accompagnant un orage produisaient des antiparticules (positons) . L’annihilation réciproque de ces
positons et des électrons correspondants (leurs antiparticules) se manifeste sous la forme de rayonnements
gamma dont le pic à 511 keV est typique d’un tel phénomène. L’énergie due à cette rencontre entre matière et
22
antimatière monte vers la haute atmosphère pendant ces orages .
23
Par ailleurs, une ceinture naturelle d'antiprotons a été mise en évidence autour de la Terre .

Production et conservation

La recherche sur la production et le stockage de l'antimatière s'améliore rapidement au cours du temps: ainsi
aujourd'hui on est capable de créer de l'antimatière, en utilisant notamment les accélérateurs de particules. Les
accélérateurs de particules, en projetant des particules l'une contre l'autre, entraînent la formation d'antiprotons
et de positons (des antiélectrons). Il est désormais possible de les isoler des autres particules via une méthode
complexe, puis de les piéger dans un champ magnétique sous vide.

Des chercheurs ont déjà stocké ainsi des millions d'antiparticules dans des réservoirs pendant une semaine. La
difficulté du stockage semble a priori réglée, les temps de stockage s'améliorant rapidement, ainsi que le
savoir-faire permettant de produire les quantités suffisantes requises par le besoin des expériences, (mais en
aucun cas en tant que stockage d'énergie). Cependant, ces antiparticules étant à grande vitesse après leur
création, il faut les ralentir très fortement pour obtenir des antiatomes faciles à étudier : ce processus n'est pas
24
encore résolu. L'expérience Aegis , qui est menée au CERN, a pour but de tester l'effet de la gravité sur
25
l'antimatière .

Perspectives

Production

Avec une « usine à antimatière » utilisant les techniques actuelles, construite exclusivement afin d'en produire
(contrairement aux accélérateurs de particules, dont ce n'est pas le but premier), la quantité d'antimatière
produite pourrait augmenter considérablement.

Les quantités produites, accumulées pendant plusieurs mois ou années, pourraient peut-être contribuer aux
voyages spatiaux. En effet, une énorme quantité de carburant n'est déterminante qu'au décollage, pour
échapper à l'attraction terrestre; que l'on se rappelle par exemple le rapport de volume entre une capsule
spatiale et la fusée qui l'envoie hors de l'atmosphère : l'essentiel du carburant est consacré à accélérer le
carburant encore non consommé.

Dans le domaine spatial


note 4
Les recherches de la NASA prédisent qu'il serait possible de disposer de 10 mg d'antimatière , suffisante
26
pour un voyage Terre-Mars, pour 250 millions de dollars « seulement » .

Dans le domaine militaire

Une bombe utilisant un gramme d'antimatière libérerait une énergie de 43 kilotonnes, soit trois fois la bombe
27
d'Hiroshima. Cependant, le coût de production interdit en pratique l'utilisation d'une telle bombe .
L'antimatière pourrait servir de détonateur à une réaction de fusion thermonucléaire. Cela permettrait de se
débarrasser du détonateur de la bombe H, qui est une bombe A (réaction de fission, très polluante, de
matériaux lourds de type uranium ou plutonium).

Ainsi, les 5 kg de plutonium nécessaires à une réaction en chaine de fission ne seraient plus indispensables et
seraient remplacés par quelques microgrammes d'antimatière. La taille des bombes H serait ainsi facilement
réduite, ce qui permettrait leur utilisation dans les guerres conventionnelles. De plus, les retombées radioactives
(sans la bombe A) seraient considérablement réduites par la non-utilisation d'éléments radioactifs à longue
période.

En médecine
28, 29, 30
L'antimatière pourrait servir lors de certaines radiothérapies . L'antimatière permettrait d'irradier quatre
fois plus de cellules cancéreuses avec moins de séquelles sur les tissus sains, parfois abîmés par les
rayonnements utilisés.

Le PET-Scan (Positron Emission Tomography) ou tomographie par émission de positons utilise d'ores et déjà
les propriétés d'interaction positon-électron à des fins de diagnostic. On injecte du glucose contenant des
noyaux radioactifs dans le corps de la personne qui subit le PET-Scan. La désintégration de ces noyaux
radioactifs émet des positons, qui vont réagir avec les électrons présents dans le corps humain selon la réaction
matière-antimatière. Cela produit des photons à une énergie particulière, permettant de les identifier. In fine, on
4
peut savoir où se sont fixées les molécules de glucose dans le corps .

Dans la science-fiction
14
Plusieurs œuvres de science-fiction traitent de l'antimatière . C'est notamment le cas d'Anges et Démons de
Dan Brown, où le vol d'un gramme d'antimatière est une clé de l'intrigue, ou bien le mode de propulsion du
6
vaisseau spatial Enterprise de Star Trek .

Notes et références

Notes
1. positon ou positron en anglais
2. Par l'équation E=mc2, l'énergie contenue dans 1 g de matière et 1 g d'antimatière est de l'ordre
de 50 GWh.
3. D'autres hypothèses avaient été quelque temps envisagées, comme celle qu'il reste un nombre
important d'étoiles, voire de galaxies, entièrement composées d'antimatière, en raison des
hétérogénéités de départ; elles n'ont cependant pas eu de suite.
4. Une masse de 10 mg d'antimatière s'annihilant avec autant de matière représente une énergie
de 1,8 TJ, soit l'équivalent de 430 tonnes de TNT, soit ~1/35e de la bombe d'Hiroshima (15 kt
TNT équivalent = 6,276 1013 J = 62,76 TJ ; avec 1 t TNT = 4,184 GJ)

Références
1. Futura-Sciences, « Antimatière » (http://www.futura-sciences.com/fr/comprendre/glossaire/defini
tion/t/physique-2/d/antimatiere_4998/), sur Futura-Sciences (consulté le 24 janvier 2016)
2. Erwan Cario, « L'antimatière Mais qu'est-il donc arrivé au Némésis de la matière? » (http://www.
liberation.fr/debats/2018/06/27/l-antimatiere-mais-qu-est-il-donc-arrive-au-nemesis-de-la-matier
e_1662365), sur Libération, 27 juin 2018 (consulté le 19 juillet 2018)
3. « L'antimatière » (https://home.cern/fr/topics/antimatter), sur Organisation européenne pour la
recherche nucléaire (consulté le 19 juillet 2018)
4. Sébastien Gavois, « Première nuit de l'antimatière : retour sur ces énigmatiques particules » (htt
ps://www.nextinpact.com/article/29288/107751-premiere-nuit-antimatiere-retour-sur-ces-enigma
tiques-particules), sur nextinpact.com, 1er avril 2019 (consulté le 15 octobre 2020).
5. Histoire de l'astronomie de Charles-Albert Reichen, 1964 (Le cercle du Bibliophile et ENI) coll.
Erik Nitsche
6. Patrick Nedelec, « Les secrets de l'antimatière » (https://www.pourlascience.fr/sd/physique/les-s
ecrets-de-laposantimatiere-8133.php), sur pourlascience.fr, 9 octobre 2014 (consulté le
8 octobre 2020).
7. (en) Massam, T., et al., « Experimental observation of antideuteron production », Il Nuovo
Cimento, vol. 39, 1965, p. 10–14
8. (en) Dorfan, D. E., et al., « Observation of Antideuterons », Phys. Rev. Lett., vol. 14, no 24,
juin 1965, p. 1003-1006
(DOI 10.1103/PhysRevLett.14.1003 (https://dx.doi.org/10.1103%2FPhysRevLett.14.1003), lire
en ligne (http://prola.aps.org/abstract/PRL/v14/i24/p1003_1))
9. Paul Indelicato, « Des pommes, des poires et de l’antigravité? » (https://lejournal.cnrs.fr/billets/d
es-pommes-des-poires-et-de-lantigravite), sur lejournal.cnrs.fr, 29 mars 2019 (consulté le
30 mars 2019).
10. (en) Collaboration STAR, « Observation of an Antimatter Hypernucleus », Science,
18 février 2010 (lire en ligne (http://sciencemag.org/cgi/content/abstract/science.1183980))
11. (en) « Scientists capture antimatter atoms in particle breakthrough » (https://edition.cnn.com/201
0/WORLD/europe/11/18/switzerland.cern.antimatter/?hpt=Mid), sur CNN.com,
18 novembre 2010 (consulté le 27 novembre 2014)
12. STAR Collaboration, « Observation of the antimatter helium-4 nucleus », Nature, vol. 473,
24 avril 2011, p. 353–356 (ISSN 0028-0836 (http://worldcat.org/issn/0028-0836&lang=fr) et
1476-4687 (http://worldcat.org/issn/1476-4687&lang=fr),
DOI 10.1038/nature10079 (https://dx.doi.org/10.1038%2Fnature10079), lire en ligne (https://arxi
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13. « CERN - À la une : Anges et démons » (http://public.web.cern.ch/public/fr/Spotlight/SpotlightAa
ndD-fr.html), sur public.web.cern.ch (consulté le 24 janvier 2016)
14. ROMÀN IKONICOFF, « Antimatière : son absence reste un mystère » (https://www.science-et-vi
e.com/archives/antimatiere-son-absence-reste-un-mystere-40732), sur science-et-vie.com,
15 septembre 2008 (consulté le 8 octobre 2020).
15. Gabriel Chardin, « L'antimatière » (http://www-cosmosaf.iap.fr/Antimatiere.pdf), sur
cosmosaf.iap.fr (consulté le 24 janvier 2016)
16. Yaroslav Pigenet, « Un Univers sans matière noire » (https://lejournal.cnrs.fr/articles/un-univers-
sans-matiere-noire-0), sur lejournal.cnrs.fr, 29 mars 2018 (consulté le 7 septembre 2019)
17. (en) « GBAR - The Gravitational Behaviour of Antihydrogen » (https://home.cern/science/experi
ments/gbar), sur home.cern/
18. « Le Cern sur la piste de l'antigravité avec GBAR et Alpha-g » (https://www.futura-sciences.co
m/sciences/actualites/physique-cern-piste-antigravite-gbar-alpha-g-48278/), sur www.futura-
sciences.com, 6 novembre 2018 (consulté le 20 août 2019)
19. « Science: An Anti-Matter Universe? », Time, 20 août 1956 (ISSN 0040-781X (http://worldcat.or
g/issn/0040-781X&lang=fr), lire en ligne (http://www.time.com/time/magazine/article/0,9171,891
767,00.html), consulté le 24 janvier 2016)
20. « sakharov » (http://ysagnier.free.fr/science/sakharov.htm#titre3), sur ysagnier.free.fr (consulté le
24 janvier 2016)
21. (en) « Signature of antimatter detected in lightning » (http://www.sciencenews.org/view/generic/i
d/49288/title/Signature_of_antimatter_detected_in_lightning), sur Science News
22. Science et Vie, janvier 2010, p. 12, Les éclairs créent de l’antimatière !
23. « New Particle Found Among the Anti Matter Circling Earth's Magnetic Field » (http://tv.ibtimes.c
om/new-particle-found-among-the-anti-matter-circling-earth-s-magnetic-field/1547.html), sur
International Business Times TV (consulté le 24 janvier 2016)
24. Antimatter Experiment: Gravity, Interferometry, Spectroscopy.
25. Antimatière : est-elle la clé de l'Univers ? Science et vie, octobre 2009, no 1105, p. 67.
26. (en) « NASA - New and Improved Antimatter Spaceship for Mars Missions » (http://www.nasa.g
ov/directorates/esmd/home/antimatter_spaceship.html), sur www.nasa.gov (consulté le
24 janvier 2016)
27. « Science et guerre : 1 gramme d'antimatière = 3 Hiroshima » (https://www.sciencesetavenir.fr/hi
gh-tech/science-et-guerre-1-gramme-d-antimatiere-3-hiroshima_29385), sur sicencesetavenir.fr,
9 juillet 2015 (consulté le 9 octobre 2020).
28. (en) Paul Gilster, « A Practical Use for Antimatter » (https://www.centauri-dreams.org/2007/03/1
7/a-practical-use-for-antimatter/), sur centauri-dreams.org, 17 mars 2007 (consulté le
8 octobre 2020).
29. (en) « Antiproton portable traps and medical applications » (https://web.archive.org/web/201108
22150631/http://www.engr.psu.edu/antimatter/Papers/pbar_med.pdf) (version du 22 août 2011
sur l'Internet Archive)
30. Julie Crédou, « L'antimatière contre le cancer » (http://www.linternaute.com/science/biologie/dej
a-demain/06/antimatiere-cancer/antimatiere-cancer.shtml), sur linternaute.com, novembre 2006
(consulté le 8 octobre 2020).

Voir aussi

Bibliographie
Maurice Duquesne, Matière et antimatière, Paris, Presses universitaires de France,
coll. « Que sais-je? » (no 767), 1982, 6e éd., 125 p. (ISBN 978-2-13-037229-5, notice BnF
no FRBNF34687402 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb346874023.public))
Robert L. Forward et Joel Davis (trad. Nicolas Prantzos), Les Mystères de l'antimatière
[« Mirror matter »], Monaco, Le Rocher, coll. « L'esprit et la matière », 1991
(ISBN 978-2-268-01225-4, OCLC 26819301 (https://worldcat.org/oclc/26819301&lang=fr))
Gabriel Chardin, L'antimatière, la matière qui remonte le temps, Paris, Éditions Le Pommier,
coll. « Poche » (no 6), 2006 (ISBN 978-2-7465-0288-8, notice BnF
no FRBNF40183134 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb40183134m.public))
Bernard PIRE et Jean-Marc RICHARD, Antimatière, Encyclopedia Universalis (lire en ligne (htt
p://www.universalis.fr/encyclopedie/antimatiere/))
(en)Gordon Fraser, Antimatter : The Ultimate Mirror, Cambridge University Press, 2002,
224 p. (ISBN 978-0-521-89309-1, présentation en ligne (https://books.google.com/books?id=7WqZ357pgOIC&pri
ntsec=frontcover))
Richard Schaeffer, « L’anti-matière» (pp. 103-115), In Marie-Odile Monchicourt (sous la
direction de), Chaos et Cosmos, Paris, Éditions Le Mail, 1986, (ISBN 2-226-15564-3)

Articles connexes
Antiparticule, équation de Majorana
Symétrie CP
Principe anthropique
Interaction gravitationnelle de l'antimatière

Liens externes
Pour la Science, dossier Les Symétries de la nature, no 20, juillet 1998 : Traite de l'asymétrie
cosmique entre la matière et l'antimatière, Site de Pour la science (http://www.pourlascience.
com/index.php?ids=lZhQsKnHyuivSfIIVZeZ&Menu=Dossier&Action=1&idn1=17)
Dossier Antimatière (http://www.futura-sciences.com/comprendre/d/dossier501-1.php), futura-
sciences.com
L'antimatière selon Hubert Reeves (http://www.hubertreeves.info/chroniques/20051231.html)
(suite de 5 textes)
Article simplifié (http://citouci.free.fr/compte/article.php?id=99&title=Antimati%E8re)

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