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❖ La minéralogie est l’étude des minéraux : leurs compositions chimiques, leurs structures cristallines, leurs
propriétés physico-chimiques et leurs modes de gisements…
INTRODUCTION
Les solides qu'ils soient naturels ou artificiels peuvent être divisés en deux catégories :
- Il est caractérisé par des propriétés physiques et chimiques identiques dans toutes les directions : isotrope
➢ Le solide cristallin
- C’est un état ordonné, avec des formes géométriques régulières (cubes, hexagones…)
✓ Homogène : Constitué d’une seule phase solide ; aucune méthode physique ne peut permettre d’isoler un
composé plus simple.
✓Ayant une composition chimique définie : Ex. Quartz : SiO2 ; Calcite: CaCO3
✓Structure atomique ordonnée (ou non) : Un minéral est un solide cristallisé, c-ad à l’état cristallin (Cristal).
Cependant certains minéraux existent à l’état amorphe (opale, obsidienne).
▪ Un Cristal
- Un corps homogène dont les plus petits constituants (ions, atomes, molécules…) présentent un arrangement
régulier, selon une disposition fondamentale (la maille) et répété dans l’espace (le réseau cristallin).
- Une substance minérale ayant une forme géométrique et des faces planes.
- Un solide polyédrique
▪ Un polyèdre
- Dans une même espèce cristalline, l’angle dièdre des faces correspondantes est constant quelque soit la forme et
la taille du cristal.
Haüy suggère donc que les cristaux ne sont que la conséquence d’un
arrangement géométrique périodique de la matière.
❖ Indices de Miller
➢ Une rangée
➢ Un plan réticulaire
5. Symétrie cristalline
5.1. Les éléments de symétrie
5.2. Les troncatures
La troncature est le développement de faces supplémentaires à l’emplacement d’un sommet ou d’une
arrête du polyèdre fondamental.
- Elle a pour but d'élucider la relation entre la composition chimique et l'arrangement des atomes dans les cristaux
et les propriétés physiques des substances cristallisées.
I- La liaison ionique
- Elle s’interprète comme une attraction électrostatique s’exerçant entre les ions de charges opposées.
B : Electronégativité
- C’est le pouvoir d’un atome à attirer un électron à lui.
- Plus la différence d’électronégativité entre deux atomes est élevée plus le caractère ionique de la liaison est fort.
- Plus l’ion central est grand plus le nombre d’ions qui l’entoure est grand.
- Ce nombre est tout de même limité puisqu’il faut assurer la neutralité électrique
B) Règle N° 2
- La stabilité d’un édifice ionique est maximale si la somme des valences électrostatiques des cations entourant un
anion donné est égale à la valence de cet anion (et inversement).
D) Règle N°4
- Dans une structure ionique stable, les ions équivalents cristallochimiquement sont aussi, le plus souvent,
équivalents du point de vue géométrique.
- Le nombre de ces liaisons, d’une manière générale, est égal au nombre d’électrons nécessaires pour compléter sa
couche externe.
Son effet est donc presque masqué dans les structures où elle existe avec les autres liaisons.
V- La liaison Hydrogène
Dans une liaison d’hydrogène, un atome d’hydrogène lie
entre deux atomes quelconques.
il faut connaître:
- sa composition chimique
- sa structure atomique
Exemple:
- La calcite et l’aragonite (CaCO3 ) ont la même formule chimique. ➔ Ces minéraux sont dits polymorphes
-L’ Anorthite: CaAl2 Si2O8 et l’Albite: NaAlSi3O8 ont la même forme mais différent par leur composition
chimique. ➔ Ces minéraux sont dits isomorphes (ex :plagioclases)
A. Les Silicates
- Les silicates sont essentiellement des composés ioniques, dont l’élément chimique principal est l’oxygène.
- La classification des silicates est basée essentiellement sur l’agencement des tétraèdres [SiO4 ].
- Ils sont reliés entre eux par des cations en nombre suffisant pour assurer
la neutralité électrique.
-Il existe des silicates à tétraèdres isolés possédant des polyèdres anioniques autres
que [SiO4]4- ; ils sont appelés:
a) Les Péridots(Olivines)
b) Les Grenats
Y3+ représente un petit cation trivalent (Fe3+, AI3+, Cr3+)
➢ Gisement et association :
c) Le Zircon Zr [SiO4 ]
- Le zircon forme une série isomorphe complète avec la thorite Th[SiO4 ] .
- Zr4+ peut dans une moindre mesure se substituer avec U4+ . On a alors : (Zr,
Th, U) [SiO4 ]
- Dans les roches acides (granite, gneiss), il est précoce et souvent inclus dans
les biotites.
➢ Subnésosilicates
-Les Silicates d’alumine Al2 SiO5 , ou [SiO4 ] AI2O, ou si l’on veut
AI2O3 SiO2 .
- Ce sont des minéraux qui cristallisent lors d’un faible métamorphisme à partir de roches
riches en chaux qu’elles soient sédimentaires (marnes) ou magmatiques basiques.
- Sorosilicates vrais :
- Subsorosilicates :
- Les épidotes sont des minéraux d’altération fréquents des plagioclases et de nombreux silicates calciques :
▪ Le Béryl
▪ La cordiérite
- Elle se rencontre dans les roches métamorphiques ou elle se présente en globules xénomorphes :
métamorphisme de contact (« cornéenne » à cordiérite), et aussi dans des gneiss.
- Anneaux à 6 Tétraèdres
▪ Les Tourmalines:
▪ La Bénitoïte:
EN RESUME
➢ Les inosilicates
- formés de chaînes de tétraèdres dans lesquelles deux tétraèdres voisins ont toujours un oxygène en commun.
- Dans les chaînes doubles, les structures ménagent des lacunes hexagonales permettant l’installation de
groupements OH- , la formule de ce type sera donc : [Si4O11(OH)]7- .
▪ Les Pyroxènes
➔ Clinopyroxènes calco-ferromagnésien :
- L’augite est le minéral coloré (noir) typique des roches magmatiques basiques (gabbro, basaltes,
dolérites).
- Le diopside est un minéral de métamorphisme, il apparaît dans les cipolins (calcaires métamorphiques).
C’est aussi le clinopyroxène des péridotites (Iherzolites).
➔ Clinopyroxènes alcalins:
- Aegyrine NaFe [Si2O6 ] : cristaux aciculaires fibreux, vert foncé à vert noir, se trouve dans des roches
magmatiques alcalines différenciées (granites, syénites).
- La jadéite Na Al [Si2O6 ] est un minéral assez « rare » des roches métamorphiques de haute pression.
▪ Les amphiboles :
-Elles possèdent comme les pyroxènes deux clivages, mais faisant entre eux un angle de 120°.
-Les différentes bandes sont reliées entre elles par des cations moyens (Fe, Mg et AI), et aussi par de gros cations
(Ca, Na et K).
- La taille, la nature et la teneur des cations permettent leur subdivision en amphiboles orthorhombiques et
amphiboles monocliniques.
- La série ne va pas jusqu’au pôle ferrifère pur, mais jusqu’à 40%. (Mg0,6 Fe0,4 )7 [Si4O11(OH)]2
- Elles sont soit vertes, soit brunes quand elles sont plus riches en Fer.
- Glaucophane : magnésienne, Na2 Mg3 AI2 [Si4O11(OH)]2 , généralement massif ou fibreux, de couleur
bleu à bleu noir.
- Riebeckite, ferrifère, Na2 Fe2 3+ Fe3 2+ [Si4O11(OH)]2 , qui se présente en prismes longs, striés, de
couleur noir bleuté.
Ca2Mg5 [Si4O11(OH)]2 .
➢ Les phyllosilicates (+ 150 espèces)
- Silicates à tétraèdres en feuillets (« phyllo » = feuille).
- les tétraèdres sont unis les uns aux autres par trois de leurs sommets .
-On connaît dans les phyllites trois motifs d’association des couches tétraédriques et octaédriques :
▪ Groupe du talc et de la pyrophyllite
✓ Le Talc :
➔ Gisement et Association:
❖ La biotite est un minéral d’assez haute température largement représenté dans les roches
magmatiques et métamorphiques :
- A haute température, elle se dissocie en présence du quartz pour donner un silicate d’alumine et
de l’orthose.
- Dans ce groupe seront réunis tous les silicates hydratés à structure de phyllites.
▪ Illites (d = 10Å)
- Phyllites TOT
- Le nombre d’ions Si4+ remplacés par les ions Al3+ ne dépasse pas la moitié : le rapport Si/Al s’établit en général
soit à 3/1, soit à 1/1, et le radical anionique s’écrit soit [AlSi3O8 ] - , soit [Al2 Si2O8 ] 2- ou [AlSiO4 ] - , avec toujours
le rapport: (Si + Al)/O = ½
- des tectosilicates sont: des minéraux clairs, des minéraux légers, dures .
▪ La silice
a. Le Quartz
-Ce minéral se reconnaît à sa limpidité, son éclat gras, son manque
de clivage, sa dureté d= 7 (Echelle de Mohs), domaine de stabilité
très large.
b. Les Feldspaths
- Les Fds sont presque toujours maclés : les macles Carlsbad et
polysynthétique.
-Ces macles sont très importantes car elles permettent de:
- Reconnaître les différents feldspaths.
- Déterminer leur composition avec
précision.
✓ Pôle potassique
- La plupart des feldspaths alcalins naturels ne sont pas homogènes, mais sont faits d’un
mélange de deux phases, l’une riche en K et l’autre riche en Na: les perthites.
- L’orthose perthitique est extrêmement fréquents dans les granites où le refroidissement a été
suffisamment lent.
✓ Feldspathoïdes
B. Les minéraux non silicates:
- On distingue :
➢ les métaux natifs:
- Ils se présentent très rarement sous forme de cristaux mais plutôt sous forme de copeaux, feuillets, fils ou
dendrites.
➢ les métalloïdes
- Les métalloïdes (carbone, soufre) sont fragiles (à l’exception du diamant) et de faible densité.
– Ils présentent de nombreuses formes, comme par exemple les polymorphes du carbone : le graphite et le
diamant
- Ces minéraux sont également formés en milieu biogène et en condition de diagenèse anoxique.
➢ Les sulfures
➢ Les sulfosels
5. Les carbonates
7. Les halogénures
- Les anions sont représentés par les éléments halogènes : F, Cl, Br, et I.
- Les chlorures (Cl) et les fluorures (F) sont les composés les plus fréquents de cette classe.
- Ces minéraux sont souvent solubles dans l'eau. Ils se trouvent dans des sédiments évaporitiques.