Présentation de l'ABS Et Chèque Sans Provision Et

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Année universitaire: 2023/ 2024

INFRACTIONS FINANCIÈRES
DANS LES ENTREPRISES :
CHÈQUES SANS PROVISIONS ET
DES ABUS DE BIENS SOCIAUX

Réalisé par:

NEJJAM GHITA
Sous la supervision de:
CHHAL YASMINE
M. ROSTOM NIZAR
SARHRANI SIHAM
BELHARTI OUMAIMA
AMAL WISSAl
ELHALLAJ KAWSAR
Introduction

Dans le domaine de la justice pénale, les infractions constituent un sujet


d'intérêt crucial, reflétant les défis sociaux, économiques et juridiques
auxquels notre société est confrontée. Ces infractions prennent de nombreuses
formes, allant des crimes violents aux délits financiers, et ont un impact
profond sur la sécurité publique, la cohésion sociale et l'état de droit.
concernant les délits financiers, les infractions relatives aux transactions
commerciales sont très courantes et ont un impact significatif sur l'économie
et la confiance du public. Deux de ces infractions, l'abus de biens sociaux et le
chèque sans provisions, illustrent bien ces défis. Elles révèlent souvent des
failles dans les systèmes de contrôle et de gouvernance.
Problématique

Quel est l'impact économique des infractions du chèque sans provisions et des abus de biens
sociaux sur les entreprises et la société, et quelles sont les mesures pour atténuer leurs effets
néfastes ?
Plan
I- Abus de biens sociaux

1- Les éléments constitutifs


2- La responsabilité et la dimension temporelle

II- Le chèque sans provisions

1- les éléments constitutifs


2- conditions et sanctions
Partie I

Abus de biens sociaux


Section 1 : les éléments
constitutifs
Le délit d’abus de biens sociaux est l’une des
infractions pénales la plus fréquente que les dirigeants
d’une société peuvent être amenés à commettre ses
éléments constitutifs englobent l’élément légal,
l’élément matériel ainsi que l’élément moral
L’élément légal

S’agissant de l’élément légal, deux textes punissent l’abus de bien social en


droit marocain.
Il y a d’abord l’article 107 de la loi 5-96 sur la SARL, la SNC, la SCS, SCA
et la SP qui énonce que «seront punis d’un emprisonnement de un à six mois
et d’une amende de 10 000 à 100 000 dirhams ou de l’une de ces deux peines
seulement, les gérants de sociétés qui, de mauvaise foi, auront fait, des
pouvoirs qu’ils possèdent ou des voix dont ils disposent, en cette qualité, un
usage qu’ils savent contraire aux intérêts économiques de la société, à des fins
personnelles ou pour favoriser une autre société ou entreprise dans laquelle ils
sont intéressés directement ou indirectement».
Le second texte est celui relatif à la société anonyme, et plus précisément
l’article 384 de la loi 17.95, qui vise les membres des organes
d’administration, de direction ou de gestion d’une société anonyme. Ces
derniers encourent une peine d’emprisonnement allant de un à six mois et une
amende de 100 000 à 1 million de dirhams ou de l’une de ces deux peines
seulement s’ils se sont rendu coupables de la même infraction.
L’élément matériel

Quant à L'élément matériel du délit d'abus de biens sociaux,


il comprend plusieurs aspects :

1- ACTE D'USAGE 2- USAGE 3- ACTE RÉALISÉ


DES BIENS, DU CONTRAIRE À DANS UN INTERET
CRÉDIT, DES L'INTÉRÊT SOCIAL PERSONNEL
POUVOIRS OU DES
VOIX
1- Acte d’usage du
crédit, des biens où des
pouvoirs ouvoix

Cela englobe l'appropriation directe de biens appartenant à la


société, comme le transfert de fonds sur le compte personnel
du dirigeant ou l'utilisation de ressources de l'entreprise à des
fins personnelles.
Cela peut également inclure des actes d'administration tels
que des prêts ou des avances consentis par la société, ainsi que
des décisions de cautionner les dettes personnelles du
dirigeant, exposant ainsi la société à un risque financier.
2-Usage contraire à
l’intérêt social

Déterminer l'intérêt social peut être complexe, mais en


général, tout acte qui expose la société à des risques anormaux
ou qui compromet sa réputation et sa crédibilité est contraire à
son intérêt.

Par exemple, l'utilisation des fonds de la société pour


commettre des délits comme la corruption compromet l'intérêt
social en exposant la société à des sanctions pénales ou
fiscales et en portant atteinte à sa réputation.
3-Usage contraire à
l’intérêt social

La loi exige aussi que le dirigeant ait poursuivi une fin


spécifique à savoir la recherche de l’intérêt personnel.
L’intérêt personnel est assimilé au fait pour le dirigeant de
favoriser une autre société ou entreprise dans laquelle il était
intéressé directement ou indirectement. Il peut se présenter
sous plusieurs formes ; il peut s’agir de l’intérêt personnel
direct ou de l’intérêt personnel indirect.
L’intérêt personnel direct peut être pécuniaire ou matériel
mais peut aussi s’étendre à l’intérêt moral ou professionnelle :
Pour le premier cas par exemple, un administrateur qui ferait
prendre en charge par la société sa domesticité personnelle, ou
qui s’offrirait une extension touristique sur le compte de la
société ou même qui utiliserait des fonds sociaux pour
s’acquitter de ses dettes personnelles serait sanctionné.
L’élément moral

3- Usage contraire à
l’intérêt social - suite

La doctrine et la jurisprudence ont admis que l’intérêt


personnel requis du dirigeant pouvait s’étendre à l’intérêt
moral ou professionnel. Ainsi par exemple, un administrateur
qui poursuit un intérêt électoral et utilise les fonds sociaux
pour financer sa campagne.
L’intérêt personnel peut aussi être indirect. Ainsi, un dirigeant
qui favorise une société ou une entreprise dans laquelle il est
intéressé personnellement.
L’élément moral :
Concernant l’élément moral, la notion de mauvaise foi revêt une importance cruciale.

• L'acte doit être réalisé de manière intentionnelle, avec la conscience que celui-ci est
contraire à l'intérêt social de la société.

• La mauvaise foi est déduite des circonstances entourant l'acte, ce qui signifie que
même en l'absence de preuves directes de la conscience coupable, les juges peuvent la
déduire des faits matériels et des circonstances de l'affaire.

• Il est nécessaire de prouver que l'acte a été accompli dans un intérêt personnel, mais
cela peut être interprété de manière extensive, incluant des avantages matériels ou
moraux.
En résumé, pour qu'un délit d'abus de biens sociaux soit caractérisé, il faut démontrer
que l'acte a été réalisé intentionnellement, dans un intérêt personnel, contraire à l'intérêt
social de la société, et avec une conscience coupable de la part du dirigeant.
Section 2 :
La responsabilité et la
dimension temporelle
1- les acteurs et le
régime répressif

Les dirigeants constituent la première catégorie de personnes


susceptibles d’être condamnées pour le délit d’abus de biens
sociaux et il existe 2 types de
dirigeants, les dirigeants de fait et les dirigeants de droit .
Le dirigeant

Le dirigeant de droit Le dirigeant de fait


C’est le dirigeant reconnu officiellement par la n’est pas investi du pouvoir de représentation, il
société et même par les tiers, qu’ils soient n’est pas le représentant légal, mais il va exercer un
créanciers ou pas. Ce dirigeant est mentionné dans réel pouvoir de gestion dans la société. Il n’existe
les statuts de la société, et est aussi considéré pas de définition légale du dirigeant de fait, mais la
comme étant son représentant légal. Le dirigeant de jurisprudence s'y est intéressée.
droit diffère d’une forme de société à une autre.
Dans une société à responsabilité limitée ou dans
une société à responsabilité limitée à associé
unique, le dirigeant est appelé gérant.

Il faut toutefois préciser que le gérant peut être un


des associés d’une de ces sociétés.
Le complice

Le droit positif marocain combine les 2 systèmes, premièrement celui de la pluralité de l’infraction là ou la
complicité qui est un délit distinct de l’infraction principale. Concernant le délit d’abus de biens sociaux, la
règle précitée est parfaitement applicable. En effet, la nature de délit de fonction de l’abus de biens sociaux,
dirige la répression du délit vers l’auteur principal qui peut être soit un dirigeant de droit, soit un dirigeant de
fait. Cependant, la loi pénale et selon l’article 129 du code pénal, de manière générale, permet que des
personnes qui ont eu connaissance de certains éléments de l’infraction commise par l’auteur principal, et qui
ont posé quelques actes positifs, soient poursuivies pour complicité. En principe la personne morale ne peut
pas être accusée d’abus de biens sociaux en qualité d’auteur de ladite infraction, Il serait donc logique d’en
faire de même en ce qu’il s’agit de la complicité.
Le receleurs

Tous ceux qui détiendront, transmettront un bien ou qui en bénéficieront en sachant que ce bien provient d’un
délit d’abus des biens sociaux pourront être poursuivis comme receleurs Par application des dispositions des
articles de 571 à 574 du code pénal marocain.
les victimes de l’ABS en vue de la jurisprudence
Il apparaît clairement que l’infraction tend à protéger la société elle-même et les associés dans les Sociétés de
capitaux et dans les sociétés mixtes, car le délit les prive nécessairement d’une partie du Capital social ou d’une
partie des bénéfices qui doit définitivement leur revenir.

Actionnaires : Les actionnaires détiennent des parts de propriété dans l'entreprise et


ont investi dans l'espoir de réaliser un rendement financier. Lorsqu'un
administrateur ou un dirigeant commet un ABS, cela peut entraîner une diminution
de la valeur des actions de l'entreprise. Les actionnaires peuvent subir des pertes
financières directes en raison de la mauvaise gestion des ressources de l'entreprise,
ce qui peut également entacher leur confiance dans la gouvernance de l'entreprise.

Créanciers : Les créanciers fournissent généralement un financement à l'entreprise


sous forme de
prêts ou d'autres formes de crédit. L'ABS peut compromettre la capacité de
l'entreprise à rembourser
Le régime répressif

Ces dispositions représentent le régime répressif de l'abus de biens sociaux, visant à protéger l'intégrité financière
des sociétés et à punir les comportements frauduleux des gérants.
Article 107 :
Seront punis d'un emprisonnement de un à six mois et d'une amende de 10.000 à 100.000 dirhams ou de l'une de
ces deux peines seulement :
1. les gérants qui auront, sciemment, opéré entre les associés la répartition de dividendes fictifs, en l'absence
d'inventaire ou au moyen d'inventaire frauduleux ;
2. les gérants qui, même en l'absence de toute distribution de dividendes, auront sciemment présenté aux associés
des états de synthèse ne donnant pas, pour chaque exercice, une image fidèle du résultat de l'exercice, de la
situation financière et du patrimoine à l'expiration de cette période en vue de dissimuler la véritable situation de la
société ;
3. les gérants qui, de mauvaise foi, auront fait, des biens ou du crédit de la société, un usage qu'ils savent contraire
à l'intérêt économique de celle-ci, à des fins personnelles ou pour favoriser une autre société ou entreprise dans
laquelle ils sont intéressés directement ou indirectement ;
4. les gérants qui, de mauvaise foi, auront fait, des pouvoirs qu'ils possèdent ou des voix dont ils disposent, en
cette qualité, un usage qu'ils savent contraire aux intérêts économiques de la société, à des fins personnelles ou
pour favoriser une autre société ou entreprise dans laquelle ils sont intéressés directement ou indirectement.
2- la dimension
temporelle

Le délit le plus proche de l’abus des biens sociaux est celui de


la banqueroute par le détournement de l’actif de la société,
tous les deux constituent les plus importantes infractions du
droit pénal de l’entreprise.
La banqueroute

La banqueroute est un délit réprimé par le code de commerce ainsi que le code
pénal marocain, qui sanctionnent tout commerçant en état de cessation de
paiement qui, intentionnellement ou pas, a effectué des actes coupables de
nature à nuire à l’intérêt de l’entreprise.
Ces deux infractions ont plusieurs caractéristiques en commun, comme le fait
que toutes les deux sanctionnent des appropriations et des détournements jugés
frauduleux par le législateur, et ont des champs d’application très proches. Elles
peuvent donc facilement être confondues. Dans ce cas, c’est l’état d’une
qualification chronologique qui peut marquer la frontière entre les deux
infractions.
Le délit de la banqueroute par détournement d’actif suppose pour etre constitué
à l’égard d’un dirigeant l’existence d’une dissipation volontaire d’un élément du
patrimoine d’une société en état de cessation de paiement.
L’abus de biens sociaux

L’abus des biens sociaux suppose l’usage de biens de la société dans l’intérêt
contraire à celui de la société. Comme il se peut qu’une même personne soit
poursuivie pour les mêmes faits qu’une seule fois. En effet les deux sont
pratiquement identiques.
Toutefois le délit de banqueroute est un délit spécifique aux sociétés en
difficultés : il ne peut être évoqué qu’avec un jugement déclaratif de cessation
de paiement
Donc à partir de quelle date l’abus de biens sociaux
devient-il banqueroute ?
Avant la cessation de paiements

Les détournements sont constitutifs du délit d’abus de biens sociaux, la


jurisprudence majoritaire considère qu’avant la cessation de paiement seuls
l’abus de biens sociaux peuvent réprimer les détournements effectués par le
dirigeant. (Sauf si : « les détournements en cause ont conduit à la cessation
de paiements, la qualification de banqueroute peut être retenue. » « Toutefois
certains arrêts postérieurs de la chambre criminelle de la cour de cassation
semblent privilégier la chronologie en excluant la commission du délit de
banqueroute avant la cessation des paiements».)

Après la cessation de paiements

Pour tout détournement de mauvaise foi des actifs de la société par ses
dirigeants, l’infraction spéciale de la banqueroute est la qualification
qui doit être retenue, par conséquent : « si les faits peuvent recevoir la
qualification d’abus de biens sociaux et banqueroute, c’est la
qualification de banqueroute qui devra être retenue en vertu du principe
de spécialité. ». C’est pourquoi la cour de cassation impose aux juges
du fond de préciser la date des détournements poursuivis.
La prescription

L’abus de biens sociaux a toujours été considéré comme un délit instantané. Mais les
dirigeants sont parfois discrets, et l’infraction commise ne sera découverte
qu’ultérieurement soit à l’occasion du dépôt du bilan, ou à l’occasion du changement
des dirigeants. On fait ici donc appel à la prescription. En droit pénal, la prescription est
un instrument de politique pénale « elle est le moyen légal de se libérer d’une charge et
constitue un véritable droit à l’oubli »
En principe, le délit d’abus de biens sociaux est un délit instantané, dont le délai devrait
ouvrir à compter du jour de la commission du délit, conformément aux dispositions du
code de procédure pénale marocain. Toutefois, l’abus de biens sociaux est un délit
astucieux, en effet « la pratique des comptes occultes, des fausses factures, rend difficile
la découverte des faits constitutifs de ce type de délit ».
Par conséquent la révélation de l’infraction est le nouveau critère à prendre en
considération pour la prescription de ce délit. En ce sens la victime est tenue de le faire
savoir aux services de la justice une fois qu’elle a pris connaissance des faits litigieux.
Partie II

Émission de chèque sans


provision
Section 1 : les éléments
constitutifs
Le législateur marocain considère comme un délit
l'émission d'un chèque sans provision, contrairement à
ce qui est le cas pour les lettres de change et les billets
à ordre. Le coupable de cet acte est passible de
sanctions, et ce délit est l'un des plus importants en
matière de chèques dans la vie professionnelle. Il se
réalise lorsque le tiré refuse de payer le chèque en
raison de l'absence de provision. Pour que ce délit soit
constitué, trois éléments essentiels doivent être réunis.
L’élément légal

L’élément légal soulève la question de la lloi applicable à ce délit . En effet,


l'acte constitue une infraction régit à la fois par les dispositions de l'article
316 du Code de commerce et l'article 543 du Code pénal. Dans ce contexte, il
est nécessaire de se référer à l'article 733 du Code de commerce, lequel
prévoit clairement que les dispositions de ce code remplacent et complètent
les dispositions relatives aux mêmes sujets, selon les modifications ou les
ajouts effectués, tout en respectant les dispositions de l'article 735 du Code de
commerce. En d'autres termes, tout ce qui est en contradiction avec l'article
316 du Code de commerce est considéré comme inexistant, car en cas de
conflit entre une disposition spécifique et une disposition générale, la priorité
d'application est accordée à la disposition spécifique
L’élément matériel

Il repose sur l'émission volontaire d'un chèque par une personne à une autre,
malgré sa connaissance de l'absence de provision. Lorsque le chèque est
obtenu par contrainte, l'élément matériel n'est pas présent. De plus, le
bénéficiaire doit légalement recevoir le chèque pour que le délit soit constitué,
notamment lorsque le chèque est émis sans provision au moment où il est dû.
L’élément moral

Pour que la sanction du chèque sans provision soit appliquée, tous les
éléments constitutifs du crime doivent être réunis. Cela dépend de l'intention
de la personne qui a émis le chèque au moment de la signature, car une
mauvaise intention de ne pas fournir de provision lorsqu'elle est due constitue
le délit. De plus, la décision de fermer le compte par le signataire est un
indicateur clair de sa mauvaise intention.
Section 1 :Conditions et
sanctions
1- Conditions

Apres avoir identifier les éléments constitutifs du l’infraction chèque sans


provision , nous identifions ainsi ses conditions essentielles :

• Il faut que le montant du solde bancaire couvre la valeur du cheque , sinon sera
considérer comme infraction .

• La banque doit avoir le droit de disposer des fonds du tiré pour encaisser la
valeur du chèque.

• Il faut que le montant du cheque émis soit inferieur a la valeur du chèque


2-Sanctions

On constate que la peine est divisée en plusieurs sanctions :


Peine d’emprisonnement
Quiconque émet un cheque sans provision sera puni d’une
peine d’emprisonnement la durée n’est pas inférieur à un an
et excède pas cinq ans , néanmoins cette période peut être
réduite à condition que le condamné paie la valeur du
cheque.

Amendes

La loi ne se limite pas à imposer une peine


d’emprisonnement , elle impose également des amendes
s’élève à 10.000 DH sans que cette amende soit inférieur à 25
% du montant du chèque
2-Sanctions

Indemnisation pécuniaire

La pénalité du chèque sans provision prévoit également une indemnisation


pécuniaire , l’accusé est condamné à payer la somme d’argent à titre
d’indemnisation au profit de la partie lésée . Il faut noter que la somme ne
doit pas être inférieur au montant inscrit sur le chèque . De plus, des
intérêts sont ajoutés au montant pour chaque jour de retard
Sanction d’interdiction d’émettre des chèques et procédure

Cette infraction est infligée à toute personne qui commet le délit


d’émission d’un chèque sans provision , la pénalité prévoit l’interdiction
d’émettre un chèque sans provision pour une durée déterminée par la loi .
Cela veut dire la restitution des formules acquises. Sachant que cette
sanction d’interdiction peut s’élever jusqu'a 10 ans , également
l’interdiction rendue par un jugement du tribunal .
la procédure

Pou échapper a cette infraction , il faut suivre ces procédures pertinentes :

1. Se présenter à l’institution bancaire afin d’obtenir un cachet indiquant que les fonds sont insuffisants

2. Se rendre chez un avocat compétent pour prendre les mesures nécessaires à suivre

3. Intenter une action pénale contre le tireur

4. Intenter une action civile afin d’avoir dommages intérêts


Merci pour votre attention

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