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Comptabilite Des Assurances Rizk
Comptabilite Des Assurances Rizk
1. Première partie
- les opérations courantes
1.1. INTRODUCTION
1.1.1. GÉNÉRALITÉS
1.1.1.1. Définition
1.1.1.2. L'analyse
1.1.1.3. La classification
1.1.1.3.1. Les comptes de situation
1.1.1.3.2. Les comptes de gestion
1.1.1.3.3. Principes d'enregistrement.
1.1.1.4. La synthèse
1.1.2. L'ENTREPRISE D'ASSURANCE
1.1.2.1. Définition de l’entité
1.1.2.2. Les éléments de l'opération d'assurance
1.1.2.3. Le cycle industriel
1.1.2.4. Le système d'information
1.1.3. LE CADRE RÉGLEMENTAIRE
1.1.3.1. Le contrôle de l'Etat
1.1.3.2. Le cadre comptable
1.1.3.3. La norme générale comptable
1.1.4. Le plan comptable des assurances (PCA)
1.2. PRODUCTION
1.2.1. ORGANISATION DE LA PRODUCTION
1.2.1.1. La présentation des opérations d'assurance
1.2.1.2. La réalisation des opérations d'assurance
1.2.1.3. Le paiement des primes
1.2.2. COMPTABILITÉ DES OPERATIONS
1.2.2.1. Principes
1.2.2.2. La "Comptabilité Primes"
1.2.2.3. L'émission de primes
1.2.2.4. L'encaissement des primes
1.2.2.5. Les impayés
1.2.2.3. Les annulations de primes
1.2.3. ETATS ET REGISTRES
1.2.3.1. Relevés mensuels
1.2.3.2. Registre des actes
1.2.3.3. Statistiques
1.3 PRESTATIONS
1.3.1. ORGANISATION DU SYSTÈME
1.3.1.1. Définitions
1.3.1.2 Les registres obligatoires.
1.3.1.3 Le "Dossier sinistre"
1.3.2.1. Principes
1.3.2.2 Le jeu d'écritures
1.3.2.2.1 Prestations payées
1.3.2.2.3. les "recours CID"
1.3.2.2.4. Constitution des rentes
1.3.3. ETATS ET REGISTRES
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1.3.3.1. Relevés mensuels
1.3.3.2. Registre des sinistres
1.4. PLACEMENTS
1.4.1. GENERALITES
1.4.1.1 Introduction
1.4.1.2 Réglementation des placements
1.4.2. COMPTABILITÉ DES OPÉRATIONS
1.4.2.1. Les différentes formes de la valeur
1.4.2.2. Évaluation à la date d’entrée
1.4.2.3 Évaluation à la Sortie
1.4.3. ETAT ET REGISTRES
1.4.3.1. Inventaire des placements
1.5. REASSURANCE
1.5.1. DÉFINITION
1.5.1.1. Réassurance
1.5.1.2. Formes de réassurances
1.5.1.2.1. Traités proportionnels
1.5.1.2.2 Traités non-Proportionnels
2.1.3.3 Application
2.1.4 Provision pour primes non acquises
2.1.4.1 Définition de la provision pour primes non acquises
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2.1.5 Provision pour risques en cours
2.1.5.1. Définition
2.1.5.2 Application :
2.1.6. Provision pour fluctuation de sinistralité
2.1.6.1 Définition
2.1.7. Autres régularisations
2.1.7.1 Frais d’acquisition précomptés
2.2. CHARGES
2.2.1. Principes
2.2.2. Assurances sur la vie
2.2.2.1. Provision mathématique
2.2.2.2. Provision de gestion
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2.4.2. Dossier des opérations d'inventaire
2.4.3. Répartition des charges et produits
Comptabilité placement
Exercice d'application
1.1. INTRODUCTION
1.1.1. GÉNÉRALITÉS
1.1.1.1. Définition
La comptabilité est "une technique dont l'objectif principal est, à partir
d'une situation initiale dressée de l'entreprise, d'enregistrer en unités monétaires
les mouvements modifiant cette situation, afin d'établir une situation finale" [1].
De cette définition il ressort :
- que la comptabilité a pour objectif de saisir des faits et de les
quantifier en unités monétaires.
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- que ces faits sont des mouvements, d’où la notion de point de départ
et point d’arrivée ;
- que les mouvements enregistrés doivent mettre en évidence les
modifications d’une situation à moment donné par rapport à une
situation antérieure.
La notion de «situation» ne se confond pas avec celle de «patrimoine»
personnel des propriétaires (personnes physiques dans les entreprises
individuelles, actionnaires ou associés dans les sociétés) ; elle se limite au
patrimoine commercial considéré comme une «universalité» distincte
appartenant à une entité économique appelée «entreprise».
La description de la situation patrimoniale d’une entreprise est établie à
l’aide d’un état appelé « bilan » qui présente l’inventaire des biens et des droits
dont elle est propriétaire et l’ensemble des ses obligations et dettes à l’égard des
tiers. La différence entre ces deux éléments permet de dégager la « situation
nette » de l’entreprise qui correspond à sa richesse propre.
La situation patrimoniale d’une entreprise peut être schématisée ainsi :
Ensemble des droits Situation nette
et biens dont elle est Ensemble de ses
propriétaire obligations et dettes
Si l’on appelle :
S
A
D
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Actif Passif
S
A D
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· Le mode de saisie des données : comment les faits économiques
vont être définis comme étant des faits comptables et selon quelles
règles ces faits comptables seront enregistrés,
· La définition des supports : sur quel type de documents ?
· Le mode de traitement (classement, calcul, regroupement). : quelles
sont les méthodes de calcul et de classement permettant d’obtenir les
informations recherchées ?
Pour ce faire, la comptabilité a été érigée en un système qui repose sur un
processus à trois phases qui constituent les fondements de la technique
comptable à savoir :
- L'analyse des opérations au moyen d'un journal,
- La classification de ces opérations dans des comptes,
- La synthèse des opérations à un moment donné.
L'organisation de la comptabilité ne relève plus de simples systèmes
empiriques, elle est désormais régie par une loi comptable qui fixe les livres
obligatoires et énonce les principes et les règles de base de la comptabilité.
1.1.1.2. L'analyse
L’analyse des faits comptables de l’entreprise est effectuée à l’aide du livre-
journal. Le livre-journal est une récapitulation chronologique de tous les faits
comptables constatés. Il constitue un instrument d'analyse des opérations de
l'entreprise.
Le livre-journal possède une double propriété :
1° - c'est un historique des opérations effectuées. Il constitue de ce
fait un moyen de preuve parce qu'il décrit les opérations de
l'entreprise une par une et de façon précise en veillant au respect de
l'ordre chronologique des faits.
2° - il fait connaître l'interprétation comptable qui leur a été donnée et
constitue un outil de démonstration et d'explication des faits
comptables qu'il retrace.
Le livre-journal est l'une des premières prescriptions édictées par le code de
commerce et qui a été également reprise par la loi relative aux obligations
comptables des commerçants qui précise que pour tenir sa comptabilité,
l'entreprise doit "procéder à l'enregistrement comptable des mouvements
affectant les actifs et passifs", " ces mouvements sont enregistrés
chronologiquement, opération par opération et jour par jour". Le livre-journal,
tire sa force probante du fait qu'il est tenu sur un registre coté et paraphé et qu'il
doit respecter les règles créées par l'usage et imposées par la loi :
- enregistrement au jour le jour des opérations,
- sans blancs et sans ratures ni surcharges.
Le livre-journal, dans sa forme la plus simple, doit indiquer pour chaque fait
économique, les informations suivantes contenues dans un enregistrement
appelé « article » :
- la date de l'opération,
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- l'origine de l'opération,
- le libellé de l'opération et la référence des pièces justificatives,
- les comptes débités et les comptes crédités,
- les montants portés au débit et au crédit des comptes.
1.1.1.3. La classification
La classification des opérations est l'affectation des informations comptables
et leur classification selon des critères appelés « comptes » dont l'ensemble est
appelé « Grand-livre ». Un compte est donc un critère de classification
préalablement défini. La définition des comptes, leur regroupement par classes,
postes, rubriques, comptes ou sous-comptes résultent d'une classification
au sein d'un « plan de comptes » ou nomenclature de comptes.
Un compte est instrument de la technique comptable qui permet de
recenser les opérations comptables répondant à un critère préalablement défini
et qui sera utilisé comme intitulé du compte en question.
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Par exemple :
- le compte « Caisse » va recenser toutes les opérations de la caisse ;
- le compte « Client A » va nous renseigner sur les opérations que
nous avons effectuées avec le client « A ».
Concrètement un compte se présente comme suit :
Intitulé du compte..............................................N° du
compte.........................
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Il convient de noter que la classe des comptes analytiques, bien que prévue
par le cadre comptable, n'est pas reprise parmi les comptes dont la tenue est
obligatoire.
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1.1.1.3.3. Principes d'enregistrement.
L'enregistrement des écritures obéit aux règles suivantes :
Toute opération simple intéresse deux comptes : un compte qui est débité
et un compte qui est crédité d'un égal montant. Pour un ensemble d'opérations,
le total des montants portés au débit est égal au total des montants inscrits au
crédit.
En ce qui concerne les comptes de gestion :
a - les comptes de charges augmentent au débit et diminuent au
crédit,
b - les comptes de produits augmentent au crédit et diminuent au
débit.
En ce qui concerne les comptes de bilan :
a - les comptes de l'actif augmentent au débit et diminuent au crédit,
b - les comptes du passif augmentent au crédit et diminuent au débit
L'enregistrement d'une écriture en comptabilité peut provenir :
a - soit d'une opération économique concrète enregistrée en
comptabilité,
b - soit d'un virement comptable.
Le virement est une opération comptable par laquelle une somme est
transférée du débit (ou du crédit) d'un compte au débit (ou au crédit) d'un autre
compte. Le virement comptable permet d'opérer la soustraction d'une somme
d'un compte sans avoir à utiliser le signe "moins" dont l'utilisation est interdite
en comptabilité. En effet, au lieu de soustraire une somme d'un coté d'un
compte, on l'ajoute au coté opposé. Le virement est également utilisé pour
opérer un regroupement ou une ventilation de comptes ; on parle ainsi de
virement de compte à compte.
1.1.1.4. La synthèse
C'est la troisième phase du processus de la technique comptable Elle
consiste à faire deux synthèses distinctes :
- synthèse des actifs et des passifs : bilan,
- synthèse des charges et des produits : compte de produits et
charges.
Ces deux ensembles sont extraits d’une récapitulation des comptes appelée
« balance » qui se présente comme suit :
BALANCE AU...................
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TOTAUX
[1]
G. SIMONET. - LA COMPTABILITE DES ENTREPRISES D’ASSURANCE -
L’ARGUS.
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pour lui ou pour un tiers, en cas de réalisation d'un risque, une prestation par
une autre partie, l'assureur, qui, prenant en charge un ensemble de risques, les
compense conformément aux lois de la statistique ".
Trois mots-clefs se dégagent de cette définition :
- le risque ;
- la prime ;
- la prestation.
Ces trois notions constituent les éléments indissociables de l'opération
d'assurance. Au plan de l'exploitation, leur mise en œuvre par l'entreprise
d'assurance dans le processus de compensation des risques permet de concevoir
le cycle industriel de l'assureur.
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Le prix payé par l'assuré est en général majoré de certaines taxes découlant
du régime fiscal du contrat d'assurances qui soumet les primes correspondantes
à des taxes dont les taux sont variables selon la nature des opérations.
La prime, qui est le prix de vente de la garantie offerte par l'assureur, est
déterminée et encaissée au moment de la conclusion du contrat, alors que la
connaissance du coût réel des prestations et leur règlement n'interviennent
qu'après. Le service de l'assurance est ainsi tarifé avant d'être rendu, c'est-à-dire
sans une connaissance précise et préalable du coût de revient. On parle ainsi,
pour caractériser cette situation, d'une inversion du cycle de production dans
l'industrie de l'assurance.
Pratiquement, la connaissance des risques et de leur coût est une résultante
de la conjugaison de l'élément "prime", calculé a priori, et de l'élément
"prestation" déterminé à posteriori. Or, en raison du caractère successif de
l'opération d'assurance, le rapprochement, en termes de coût de revient, entre
les produits (primes) et les charges (sinistres) ne peut intervenir qu'à l'expiration
de la période d'assurance et après dénouement intégral des engagements de
l'entreprise d'assurance. Il paraît ainsi que la notion de temps constitue une
donnée importante dans l'analyse de l'exploitation de l'assureur.
En outre, il est évident que la mise en œuvre de la compensation doit
s'effectuer au sein d'ensembles de risques homogènes :
- quant à leur nature,
- quant à leur dimension ou intensité.
Pour ce faire, l'assureur doit donc :
- regrouper les risques par familles de même nature,
- uniformiser la dimension des risques en ayant recours à la
coassurance ou à la réassurance.
Le regroupement des risques par nature conduit à suivre séparément
chaque famille de risques au sein de « Branches », « Catégories » et « Sous-
catégories » d'opérations.
L'uniformisation des risques vise à protéger l'entreprise face au déséquilibre
qui peut intervenir dans le fonctionnement de la compensation soit par une
mauvaise distribution des risques, soit par la présence d'une accumulation
anormale de risques ou des conséquences correspondantes. Pour parer à ces
situations, l'assureur va faire appel à la coassurance ou à la réassurance.
La coassurance est l'opération par laquelle plusieurs sociétés s'associent
pour assurer ensemble un risque dont l'importance dépasse leurs capacités
financières individuelles. Chaque société prend en charge une certaine proportion
du risque. La gestion du contrat à l'égard de l'assuré est confiée à une seule
société appelée " apériteur " ou " apéritrice ", mais la police est signée par
l'ensemble des co-assureurs.
La réassurance est une opération qui permet à l’assureur de se décharger
sur une société spécialisée (le réassureur) en lui cédant une partie des risques
qui sont de nature à compromettre son équilibre technique.
En conséquence, l'organisation de la compensation des risques exige la
connaissance précise des résultats :
- par familles de risques de même nature,
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Haut du document
- par périodes de couverture ou d'assurance.
Ces deux critères constituent les paramètres autour desquels se construit le
cycle d'activité de l'assureur qui peut être défini comme étant la période de
temps qui connaît la garantie des risques et la prise en charge des
sinistres survenus. En règle générale cette période d'analyse est constituée par
l'année civile à laquelle on va rattacher :
- Les primes et portions de primes qui couvrent effectivement la
période de risque allant du 1er janvier jusqu'au 31 décembre, quelle
que soit la période effective de la garantie ;
- Les charges de sinistres survenus au cours de cette même période
quelle que soit l'époque du règlement.
Le rapport des charges (sinistres) aux produits (primes) constitue ainsi
l'indicateur du coût de revient de l'assureur et permet de juger de la qualité des
tarifications antérieures.
Ce ratio " S/P " est donc un instrument fondamental dans l'analyse de
l'exploitation de l'assureur.
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Haut du document
- par exercice comptable, c'est-à-dire la période qui englobe tous les
actes de gestion de l'entreprise quel que soit l'exercice de référence
ou de compétence.
- par exercice de survenance ou de référence, qui constitue la période
au cours de laquelle sont nés les droits et obligations de l'assureur.
Car les actes de gestion nécessaires à l'exécution de ces droits et
obligations se déroulent sur plusieurs exercices comptables.
1 . 1 . 3 . LE C A D R E R ÉG LE M E N T A I R E
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1.1.3.2. Le cadre comptable
Dans le domaine de la comptabilité, c'est l'arrêté du 5 décembre 1941 qui
définit les premières obligations comptables particulières aux entreprises
d'assurances. Les obligations énoncées par l'arrêté du 5 décembre 1941 ont
donné lieu à des « instructions » successives qui ont été réunies par l'instruction
n° 10 du 10 octobre 1951.(Instruction n° 2 du 20 janvier 1942 et instruction n°
4 du 24 mars 1942). Cette instruction énonce dans son préambule qu'elle "tend
notamment à permettre aux entreprises de fixer dans les comptes et de justifier
auprès de l'administration les engagements constitués et représentés dans les
conditions déterminées par l'arrêté du 3 décembre 1941 relatif aux
cautionnements et aux réserves exigibles". Le préambule précise que les sociétés
et assureurs établissent leur comptabilité de manière à pouvoir :
- permettre la vérification sur place de leurs opérations,
- produire en fin d'exercice les renseignements généraux et les états
financiers et statistiques fixés par la réglementation.
L'instruction n°10 énonce ensuite les principes généraux de comptabilité et
définit le cadre comptable des entreprises d'assurances. Cependant, bien que
constituant un texte complet sur la comptabilité des entreprises, ce texte
répondait davantage aux préoccupations des autorités de contrôle et restait
totalement muet sur tout ce qui concernait l'organisation des systèmes
comptables au sein de l'entreprise ainsi que la normalisation comptable au
niveau du secteur.
C'est en 1977 que le secteur des assurances a été doté d'un véritable plan
comptable par l'instruction du ministre des finances n° 16 du 19 décembre 1977,
applicable à partir du premier janvier 1978. L'instruction n° 16 relative à la
comptabilité des entreprises d'assurance et de réassurance énonce des principes
généraux de la comptabilité et détermine les obligations comptables des
entreprises. Bien que cela ne soit pas explicitement énoncé, la comptabilité doit
obéir aux principes comptables généralement admis aussi bien en ce qui
concerne la comptabilité générale que de la comptabilité spéciale des assurances.
Actuellement, les obligations comptables des entreprises d’assurances
découlent de la norme générale comptable et des adaptations introduites par le
plan comptable des assurances, mais également des dispositions du contrôle des
assurances découlant du code des assurances et des textes pris pour son
application.
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· une deuxième partie intitulée PLAN COMPTABLE GÉNÉRAL DES
ENTREPRISES, présente le dispositif d’application de la norme aux
entités économique ayant le caractère d’entreprise
La norme générale vise à définir le cadre conventionnel permettant de
présenter des informations pertinentes et fiables et traduisant d’une manière
fidèle la vie économique et financière de l’entreprise. La norme générale
comptable s’est attachée à permettre aux entreprises de fournir une information
fiable et pertinente et de disposer d’outils d’analyse économique et financière.
L’objectif d’information des tiers a été mis en avant par l’introduction de
l’état des informations complémentaires (ETIC) qui est constitué par un
ensemble de tableaux et documents donnant les indications et les informations
indispensables à la compréhension des états de synthèse.
Les principes comptables énumérés par la norme générale comptable
doivent être appliqués et appréciés en tenant compte de l’objectif premier qui a
été assigné à la comptabilité, à savoir : « La comptabilité doit permettre, grâce
aux états de synthèse, de donner une image fidèle du patrimoine, de la
situation financière et des résultats de l'entreprise ». Cet objectif est réalisable
dans le respect des principes comptables fondamentaux retenus par la norme
générale qui sont au nombre de sept, à savoir :
• Le principe de continuité de l’exploitation : Pour l'établissement
des comptes annuels, l’entreprise est présumé poursuivre ses
activités. Ce principe est à la base des règles d'évaluation : un bilan
ne peut pas être présenté, sauf exception, en valeurs liquidatives.
• Le principe de permanence des méthodes : La présentation des
comptes annuels aussi bien que les méthodes d'évaluation retenues
ne peuvent être modifiées d'un exercice à l'autre. Si des modifications
interviennent, elles doivent être mentionnées, décrites et justifiées
dans l'annexe. L'exception à ce principe ne peut exister que dans la
recherche d'une amélioration de l'information.
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Haut du document
bénéfices réalisés (certains) à la date de clôture d'un exercice
peuvent être inscrits dans les comptes annuels.
• Le principe de clarté : La comptabilité ne doit être entachée
d’aucune irrégularité quant à la réalité des opérations et à leur
qualification comptable.
• Le principe d'importance significative : Il permet de ne pas
utiliser de comptes détaillés lorsque leur emploi n'apporte pas
d'information supplémentaire et de ne mentionner dans l'annexe
obligatoire que les événements d'importance significative.
Cependant, dans les cas où l'application d'une prescription comptable ne
suffit pas à donner une image fidèle, des informations complémentaires doivent
être fournies dans l’ETIC. Si ces informations ne sont pas suffisantes pour
l’obtention de l’image fidèle, il est permis de déroger aux dispositions de la
norme pour atteindre cette fidélité. Dans ce cas, la justification de la dérogation
doit être mentionnée sur l’ETIC.
Le dispositif de forme s’est attaché à l’organisation du système comptable
des entreprises en énonçant des règles forgées par l’usage, la doctrine ou par les
professionnels de l’organisation et de la révision comptable. Il s’agit notamment :
• L'identification, la classification et la conservation des documents de
base et des pièces justificatives ;
• L'exhaustivité de la saisie des informations ;
• La continuité de la chaîne de traitement allant de l’enregistrement de
base aux états de synthèse ;
• La description du système comptable et des procédures ;
• Le respect des règles de fonctionnement des comptes et
d’établissement des états de synthèse.
• Le système de correction d’erreurs ; La comptabilité normalisée doit
respecter le plan de comptes proposé par le CGNC. La norme
générale prévoit un contenu général des états de synthèse répondant
à la diversité des situations particulières.
Le plan comptable général des entreprises propose un tracé normalisé selon
deux modèles :
-un modèle normal qui est prévu pour toute entreprise ;
-un modèle simplifié réservé aux entreprises de petite dimension.
La norme générale reprend en détail l’application des règles d’évaluation
des actifs et passif.
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En effet, le code dispose à son article 233 que Les entreprises d'assurances
et de réassurance sont tenues de respecter les dispositions de la loi n° 9-88
relative aux obligations comptables des commerçants, sous réserve des
prescriptions particulières aux opérations d'assurances
Ces particularités concernent
- la forme et le contenu du cadre comptable et des états de synthèse ainsi
que la liste et les modalités de fonctionnement des comptes qui sont fixés par le
ministre des finances
- le manuel de procédure : par dérogation aux dispositions des articles 4 et
21 de la loi n° 9-88 précitée, les entreprises d'assurances et de réassurance
doivent, quel que soit le montant de leur chiffre d'affaires annuel, établir un
manuel qui a pour objet de décrire leur organisation comptable
- la dérogation aux dispositions de l'article 14 de la loi n° 9-88 relatives aux
règles d’évaluation
- la dérogation aux dispositions de l'article 20 de la loi n° 9-88, en cas de
cessation partielle d’activité
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Haut du document
des comptes ouverts au nom de chacun d’eux. Les placements des entreprises
d’assurance doivent faire l’objet d’un inventaire permanent.
De plus, l'introduction de la séparation des comptes entre les opérations vie
et non-vie a conduit le contrôle à fixer des règles minimales en matières de
répartition des charges et des produits.
En outre, il précisé que les entreprises d’assurances et de réassurance
doivent être en mesure de regrouper les opérations selon la distinction suivante
:
1- affaires directes non-vie :
2- affaires directes accidents du travail et maladies professionnelles ;
3- affaires directes vie et capitalisation :
4- affaires directes vie et capitalisation liées à des fonds d'investissement ;
5- affaires acceptées non-vie :
6- affaires acceptées vie.
Les données relatives opérations d’assurances (production et sinistres)
doivent donner lieu à une consignation des informations nécessaires à la
réalisation de statistiques conformément aux normes de la profession.
Enfin, les entreprises doivent remettre au ministre des finances, au plus
tard le 30 juin de chaque année, un dossier relatif aux opérations effectuées au
cours de l'exercice écoulé. Ce dossier comprend des renseignements généraux
sur l'entreprise, les états de synthèse (le bilan, le compte de produits et charges,
l'état de soldes de gestion, le tableau de financement et les états des
informations complémentaires) ainsi que des états financiers et statistiques
établis suivant les modèles fixés par le ministre des finances.
Les entreprises opérant à l'étranger doivent également adresser au ministre
des finances un exemplaire des dossiers relatifs aux opérations réalisées à
l'étranger et qu'elles ont remis aux autorités des pays intéressés, ou, sur
instruction particulière, tous autres documents établis suivant les présentes
dispositions.
1.2. PRODUCTION
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- soit directement par lesdites entreprises,
- soit par l'entremise des personnes habilitées à cet effet et dénommées
"intermédiaires d'assurances"
- Soit, en ce qui concerne les assurances de personnes, l’assistance et
l’assurance crédit par les banques et Barid Al Maghrib
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Haut du document
Les polices d’assurance doivent être identifiées par un numéro. Ce numéro
est attribué à partir du registre des actes qui doit mentionner des informations
sur la police (voir en annexe : Registre des actes)
Les modifications apportées au contrat sont constatées par des "Avenants"
signées par les deux parties. On peut énumérer les différents types d'avenants
suivants :
- Avenant de précision : précision d'une mention de la police,
- Avenant d'extension ou de modification des garanties,
- Avenant de réduction ou d’augmentation des garanties,
- Avenant de résiliation, de suspension ou de remise en vigueur.
Les avenants constituent également des opérations qui peuvent générer des
quittances de primes et donc se traduire par des écritures en comptabilité.
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En cas de non-paiement d'une prime à l'échéance, l'assureur peut mettre en
demeure l'assuré conformément à l'article 21 du code des assurances. Cette
mise en demeure peut entraîner des enregistrements particuliers en
comptabilité. (Voir 1.2.2.4).
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Haut du document
La justification des soldes des opérations en cours avec les intermédiaires
revêt une importance particulière dans la gestion des entreprises d'assurances.
Le système de comptabilité à l'émission des primes conduit à la tenue de
comptes de tiers (agents et courtiers) selon deux niveaux, à savoir :
- les comptes correspondant à des primes en instance de
recouvrement
- les comptes correspondant aux primes effectivement encaissées.
Cette distinction a été introduite par le plan comptable des assurances en
vue de parer les difficultés résultant de comptabilité à l’émission en matière de
rapprochement entre les situations comptables réciproques des compagnies et
des intermédiaires. Le suivi du recouvrement des primes doit ainsi permettre de
connaître :
- Les primes en instance de recouvrement à l’égard des assurés ;
- Les primes payées par les assurés ;
- Les primes encaissées par les intermédiaires et non encore versées à la
Compagnie ;
- Les primes impayées auprès des intermédiaires ;
- Les primes impayées retournées à la compagnie.
- Les primes impayées ayant donné lieu à une procédure contentieuse et
l’état de ce contentieux
Cette écriture a pour effet d’inscrire une créance sur les assurés sous
couvert d’un compte ouvert au nom de l’intermédiaire apporteur de l'affaire
et par le biais duquel va transiter le règlement de la prime par l'assuré. La
commission correspondante n’étant acquise à ce dernier qu’après encaissement,
son montant est porté au crédit d’un compte de dettes tenu également par
intermédiaire.
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Haut du document
Le recouvrement des primes par les intermédiaires est réglementé par les
dispositions du code des assurances qui a introduit la distinction suivante :
- En ce qui concerne le lieu de paiement de la prime, l'article 21 dispose
que, sauf clause contraire, spécifiée au contrat, la prime est payable au domicile
de l’assureur ou du mandataire désigné par lui à cet effet.
Ainsi, à défaut de précision contraire dans le contrat d'assurance, l'agent,
mandataire de l'entreprise, engage cette dernière par le recouvrement des
primes qu'il peut effectuer. (Cette tâche peut cependant être limitée par le traité
de nomination, mais cette limite reste inopposable aux assurés en l'absence
d'une disposition contraire dans le contrat)
- En ce qui concerne la société de courtage, celle-ci ne peut procéder au
recouvrement au nom et pour le compte de l'entreprise que sur autorisation
expresse de cette dernière. Si l'entreprise autorise une société de courtage à
encaisser les primes à son profit, la société de courtage est réputée exercer un
mandat de représentation de la compagnie d'assurance.
Par ailleurs, le code des assurances a introduit l'obligation de versement des
primes encaissées par les intermédiaires d'assurances pour le compte des
entreprises dans les délais fixés par voie réglementaire (15 jours)
L'énoncé de cette obligation, qui ne concerne que les primes encaissés pour
le compte des entreprises, conduit à considérer que les primes encaissés pour le
compte des assurés doivent être portées en lieu et place de ces dernier dans les
délais prévus par le contrat d'assurance pour le paiement des primes.
Cette innovation induit un changement profond dans le comportement du
réseau de distribution.
Ainsi un intermédiaire ayant autorisation d'encaisser pour le compte de la
compagnie doit :
- Inviter l'assuré, dans le délai prévu, à payer la prime,
- Verser la prime encaissée à l'entreprise dans le délai réglementaire
- en cas de non paiement :
- soit retourner la quittance impayée à la compagnie
- Soit, s'il est investit des pouvoirs requis, engager les poursuites
pour son recouvrement
26
Haut du document
- Un autre traitant les créances des assurés auprès des intermédiaires non
autorisés
27
Haut du document
3° - des quittances ne peuvent être encaissées.
Les quittances non encore encaissées et dont le délai de conservation est
atteint sont retournées par l’intermédiaire à la compagnie, accompagnées d'un
bordereau de retour.
A la réception du bordereau de retour, la comptabilité agence procède à
l'enregistrement suivant :
28
Haut du document
44214 Commissions sur primes impayées
Recouvrement par la compagnie
Elles sont ensuite reclassées selon leur âge dans les comptes suivants :
29
Haut du document
342151 Assurés - primes pré douteuses
342152 Assurés - primes douteuses
342153 Assurés - primes contentieuses
342154 Assurés - primes compromises
34218 Assurés - autres primes à recevoir
La taxe afférente aux primes impayées sur contrats résiliés fait l'objet d'une
déduction dans l'état de liquidation de la taxe sur les assurances. Elle doit être
reversée au Trésor en cas d'encaissement des primes en question
30
Haut du document
- les ajustements de régularisation,
- les ristournes de chômage de navire,
- les remboursements de fractions non courues de primes.
Les remboursements d'escomptes ne sont pas considérés comme des
ajustements mais figurent au compte « 6386 - Escomptes accordés »
1.2.3.3. Statistiques
31
Haut du document
Toute inscription aux registres des actes et des sinistres doit être assorti de
consignation, par supports distincts, des informations relatives aux opérations
concernées et permettant la réalisation d'études statistiques conformément aux
normes de la profession.
1.3 PRESTATIONS
32
Haut du document
préjudices que l'entreprise d’assurances doit indemniser, elle fait donc
une estimation de ses engagements à travers l'évaluation de ces
dommages.
La gestion des sinistres dans les entreprises d'assurances se caractérise par
la manipulation d'une masse considérable d'informations en raison de la
multitude de documents et de justificatifs produits à l'occasion des réclamations
introduites par les assurés, les victimes et bénéficiaires de contrats d'assurances.
La gestion de ces informations est organisée autour de deux supports
principaux :
- Le registre des sinistres,
- le dossier du sinistre.
En outre, la gestion quotidienne des sinistres requiert la tenue de divers
registres et outils de recherche et d'identification tels que les agendas et les
répertoires permettant de classer les sinistres par date de survenance, par date
de jugements, etc.
L'acte d'enregistrement de la déclaration du sinistre s'appelle "ouverture
du sinistre". Il se traduit par l'affectation d'un numéro de sinistre et la création
du dossier destiné à recevoir toutes les indications et les pièces générées par la
gestion du sinistre.
33
Haut du document
1.3.1.3 Le "Dossier sinistre"
Toute inscription au registre des sinistres donne lieu à l'ouverture d'un
dossier sous le numéro attribué par le registre. Ce dossier contient toutes les
pièces concernant le sinistre depuis la date de sa déclaration jusqu'au règlement
définitif. Le dossier doit mentionner le détail des règlements effectués et les
évaluations successives des sommes restant à payer. Le dossier du sinistre
contient l’ensemble des pièces justificatives des dépenses effectuées pour le
sinistre en cause.
34
Haut du document
5141 Banques
35
Haut du document
Dans les cas de recours au coût réel, le règlement d'une prestation au titre
de la CID donne lieu à l'écriture suivante :
Il est à noter que malgré les appellations de "sinistres CID" et "recours CID"
aucun compte de sinistres ou de recours n'a été renseigné auprès de la
compagnie qui exerce et obtient le recours, sauf lorsque des frais accessoires
sont supportés par cette dernière.
Conformément à la convention d'indemnisation directe, l'entreprise débitrice
doit honorer le recours dès la présentation. Elle conserve toutefois le droit de
contester le règlement et en cas de contestation fondée, d'obtenir le reversement
du sinistre réglé indûment ou en contravention des règles de la convention.
Ces contestations se traduisent par l'enregistrement d'une écriture au débit
du compte concerné par le règlement rejeté. Les paiements CID irrécupérables
sont passés annuellement au débit du compte "6182 Pertes sur créances
irrécouvrables"
Recours au forfait
Les sommes payées aux assurés dont la récupération est effectuée dans le
cadre du recours forfaitaires sont passées en charge de sinistres (compte
60121).
Les créances correspondante sur les assureurs responsables sont inscrites
au compte 34833 « Recours à encaisser (CID forfaitaires) » par le crédit d'un
compte de produits (71851- Profits sur opérations CID forfaitaires»
Inversement, les dettes pour recours à payer par les assureurs
responsables sont inscrites au compte 44833 « Recours à payer (CID
forfaitaires) » par le débit du compte 71851 « Profits sur opérations CID
forfaitaires»
36
Haut du document
Lors de l’inventaire, le solde débiteur du compte 71851 est viré au compte
"61851 Pertes sur opérations CID - forfaitaires"
37
Haut du document
à sa charge et affecte ce capital à l'organisme chargé du paiement de la rente. La
rente est calculée en fonction du taux d'incapacité physique permanente, du
salaire et de l’âge de la victime. Elle est due en principe à partir de la date de
consolidation.
b) - La constitution de la rente
La constitution de la rente permet d'enregistrer en comptabilité la charge
correspondante dans le compte Prestations(60121) et de porter l’engagement
correspondant au compte 4494.
Débit Crédit Libellé des Comptes
60121 Sinistres en principal
4494 Capitaux constitutifs de rentes
En effet, le crédit du compte 44996 « Capitaux constitutifs de rentes »
constate le règlement financier du sinistre et revêt un caractère provisoire. Il doit
être apuré par le versement du capital auprès du service qui sera chargé du
paiement de la rente. Le paiement de la rente peut soit être confié à un
établissement extérieur (la CNRA, pour les rentes accidents du travail), soit être
effectué par les services propres de l’entreprise.
Dans le premier cas, l'enregistrement suivant sera passé en comptabilité :
Débit Crédit Libellé des Comptes
4494 Capitaux constitutifs de rentes
51410 Banques
Versement du capital constitutif à la CNRA
38
Haut du document
4494 Capitaux constitutifs de rentes
Lors de l’inventaire si la rente est conservée en gestion par l’entreprise
Débit Crédit Libellé des Comptes
4494 Capitaux constitutifs de rentes
60122Y Capitaux constitutifs de rentes (GSR)
Versement du capital constitutif à la GSR
Les capitaux conservés en gestion par la société donneront lieu à la
constitution de la provision mathématique des rentes. Les capitaux constitués
par deuxième règlement sont traités de la même façon après réouverture des
dossiers concernés.
c) - Service de la rente après constitution.
Au fur et mesure des paiements des arrérages, la comptabilité enregistre
l’écriture suivante :
Les règlements de sinistres doivent faire l'objet de relevés mensuels, établis par
catégorie, sous-catégorie et par exercice.
39
Haut du document
Il doit en être établi au moins une fois par mois une liste à lecture directe.
Dossiers sinistres
Pour chaque sinistre, les informations suivantes doivent être portées sur un
document pouvant être facilement consulté ou facilement accessible à partir du
numéro d'enregistrement :
- numéro de l'enregistrement ;
- numéro de la police ;
- désignation de l'intermédiaire d'assurances ;
- nom de l'assuré ;
- date de survenance de l'événement ;
- date de déclaration ;
- catégorie ou sous-catégorie des garanties mises en jeu ;
- nature du sinistre ou de la prestation ;
- désignation des victimes, bénéficiaires ou adversaires ;
- monnaie ou unité de compte du contrat ;
- première estimation ;
- évaluations successives des sommes à payer ;
- mentions des réclamations en justice ;
- date et montant des paiements à titre principal ;
- date et montant des paiements des frais accessoires ;
- date et montant des recours et sauvetages reçus ;
- évaluations successives des sommes à recouvrer.
40
Haut du document
- numéro de la rente.
1.4. PLACEMENTS
1.4.1. GENERALITES
Les immobilisations financières des entreprises d’assurances ont été
classées par le PCA au niveau de trois rubriques différentes, à savoir :
- Les immobilisations financières (non affectés) (rubriques 24/25) ;
- Les placements affectés aux opérations d’assurances (rubrique 26) ;
- Les placements non affectés aux opérations d’assurances (rubrique
35)
Les « immobilisations financières » comprennent les éléments immobilisés
en créances et titres lorsque ces éléments ne sont pas admis en couverture ou
n’ont pas été affectés à la représentation des engagements techniques.
Les immobilisations affectées aux opérations d’assurance sont appelées
"placements". Elles comprennent les placements immobiliers et les
immobilisations financières affectées à la représentation des engagements
techniques.
Les « placements non affectés aux opérations d’assurances » sont
constitués par les placements non immobilisés et non affectés à la couverture
des engagements techniques.
Le fonctionnement des comptes sous les rubriques 24/25 et 35 est
identique à celui du cadre général de la comptabilité. Ce sont les opérations
relevant de la rubrique 26 qui font l’objet des développements qui suivent.
1.4.1.1 Introduction
41
Haut du document
Les entreprises d’assurances sont des investisseurs institutionnels. A ce
titre, l’actif immobilisé des entreprises d'assurance comprend une rubrique
particulièrement importante constituée par des placements dits « actifs
représentatifs » régis par la réglementation spéciale des assurances. Ces
placements découlent de l'obligation faite aux entreprises d'inscrire à leur passif
et de représenter à leur actif l'intégralité des engagements découlant des
opérations d'assurances. On parle ainsi de la "couverture" ou de la
"représentation" des engagements techniques, c'est-à-dire la surveillance de la
correspondance qui doit exister, à tout moment, entre les provisions techniques
figurant au passif et l'emploi des fonds correspondant à l'actif.
L’obligation faite aux entreprises d’assurances d’inscrire à leur passif
l’intégralité des engagements souscrits sans tenir compte de la part des cessions
en réassurance a conduit à considérer que la part des engagements à la charge
des réassureurs constitue une sorte d’opération de régularisation des comptes
d’actif, faisant en sorte qu’un poste distinct apparaisse au bilan sous la
dénomination « Part des cessionnaires dans les provisions techniques »
(Rubrique 32).
42
Haut du document
e - réassurance ;
f - autres affectations.
Le changement d'affectation de tout actif précédemment affecté en a, c et d ci-
dessus doit recueillir, au préalable, l'autorisation du ministre chargé des
finances.
Les changements d'affectation de a, c, d, e et f vers b et inversement ne
nécessitent pas l'autorisation précitée ; étant entendu que le changement dans
le sens de a, c, d, e et f vers b est considéré comme cession d'éléments d'actifs
et doit être assorti de la constatation d'une plus ou moins value.
Les changements d'affectation de e et f vers a, b, c et d ne sont pas soumis à
l'autorisation sus mentionnée".
Le PCA a prévu deux rubriques symétriques pour mettre en évidences la
relation qui doit exister en les provisions techniques et les placements, à savoir :
16 - Provisions techniques
26 - Placements affectés aux opérations d’assurances.
Toutefois, cette correspondance ne signifie pas équivalence des deux
rubriques. En effet, la couverture des engagements techniques est assurée à la
fois par les placements proprement dits et par d’autres éléments d’actifs tels que
les créances, les avoirs en trésorerie ...
L'obligation de couverture est assortie d'une obligation de dépôts des
valeurs conformément à l'article 49 de l'arrêté précité. Ce dépôt concerne les
valeurs mobilières et espèces affectées à la couverture des provisions techniques
au jour de l'inventaire. Ce dépôt doit être réalisé dans les 5 mois qui suivent la
clôture de l'exercice, auprès d'établissements bancaires agréés qui doivent en
délivrer la justification par des attestations. Les autres valeurs telles que les
immeubles et les prêts hypothécaires font l'objet d'une inscription du privilège
spécial des assurés sur les titres fonciers.
Les entreprises doivent en outre effectuer, dans les 4 mois, le dépôt
correspondant aux engagements au 30 juin.
Les valeurs énumérées par l'arrêté peuvent être classées en trois groupes :
(voir annexe "liste des placements")
1- les placements admis sans limitation : Ce sont des valeurs qui
peuvent être affectées à la couverture sans aucune limitation. Il s'agit
essentiellement des valeurs (obligations et bons) de l'Etat ou jouissant de sa
garantie. A noter que la part de la cession légale dans les provisions techniques
des entreprises d’assurances fait l’objet d’une attestation délivrée par la Société
Centrale de Réassurance. Cette attestation fait apparaître le montant de la
« créance » des cédantes qui est admise intégralement en représentation des
provisions techniques. Cette créance est une consolidation par un dispositif
réglementaire d’une partie du poste « Part des réassureurs dans les provisions
techniques »
2- les placements admis avec limitation : Ce sont les valeurs qui ne
peuvent être affectées à la couverture que dans des proportions déterminées.
(Immeubles, actions cotées etc.).
3- les créances et les espèces : Il s’agit essentiellement des comptes de
trésorerie ainsi que des créances sur les assurés au titre des primes à recevoir.
43
Haut du document
La règle du cantonnement de l’actif conduit à appliquer les taux d’admission
et de limitation en couverture par référence aux montant des provisions
techniques de chaque groupe.
L’arrêté énonce la règle de l’inventaire permanent en ce qui concerne les
placements des entreprises d’assurances. Cet inventaire repose sur la tenue de
relevés individuels et de registres de mouvements. Cependant, cette obligation
semble concerner les placements affectés aux opérations d’assurances, bien que
cette précision ne découle pas des stipulations de la disposition réglementaires
qui parle des « placements des entreprises d’assurances… ».
Ces documents doivent être tenus, selon des modèles prévus, pour les
valeurs mobilières, les immeubles, les prêts et les valeurs reçues en dépôt (voir
annexes)
Au niveau pratique, l’obligation de l’inventaire permanent et le détail des
informations à gérer à cet effet, semblent instaurer un système parallèle à celui
de la comptabilité courante de l’entreprise, sauf à mettre à en place une
comptabilité divisionnaire permettant de satisfaire à ces exigences. Toutefois, la
mention de certaines informations n’étant pas des faits comptables véritables
(promesses d’achat ou de vente), il est souhaitable d’organiser cette partie au
sein de la classe des comptes spéciaux.
Les opérations sur placements font l’objet de registres de mouvements qui
peuvent prendre la forme de journaux auxiliaires. Enfin, un registre relié, tenu
par ordre de date, doit recevoir mensuellement le report des soldes des relevés
(nombres et montants) individuels. Les promesses d’achat et de vente en cours
sont reportées chaque mois jusqu’à extinction des engagements. Les reports
sont certifiés par la direction de l’entreprise.
44
Haut du document
La valeur comptable nette est la valeur d’un bien à un moment donné tel
que cela ressort des écritures de l’entreprise. C’est la valeur à laquelle sont
enregistrées les sorties.
45
Haut du document
être attachée à chacun des biens dans leur valeur totale, dès
qu’ils peuvent être individualisés ;
46
Haut du document
En cas de cession d'un titre en portefeuille, la plus ou moins-value est
déterminée en fonction de la valeur d'origine unitaire moyenne pondérée des
titres de même nature figurant au bilan.
En cas de cession d'immobilisations autres les placements (26) les comptes
concernés sont crédités par le débit des comptes respectifs suivants :
6512 Valeur nette des immobilisations incorporelles cédées
6513 Valeur nette des immobilisations corporelles cédées
6514 Valeur nette des immobilisations financières cédées
Les comptes du poste 651 enregistrent, à leur débit, le montant de la valeur
nette d’amortissement des éléments cédés de l’actif immobilisé. Toutefois, en ce
qui concerne le compte 6514 "Valeur nette des immobilisations financières
cédées" seules sont portées à son débit les valeurs conférant un droit de
propriété. (Poste 251 et 258)
Le produit de la cession est porté au crédit des comptes suivants
7512 Produits des cessions des immobilisations incorporelles
7513 Produits des cessions des immobilisations corporelles
7514 Produits des cessions des immobilisations financières (Droits de propriété)
Les comptes du poste 751 enregistrent à leur crédit les produits de cessions des
éléments immobilisés.
Toutefois, en ce qui concerne le compte 7514 seules sont portées à son crédit les
valeurs conférant un droit de propriété (poste 251 et 258)
En cas de cession d'éléments d'actif figurant sous la rubrique 26, les plus ou
moins values sont passées respectivement aux comptes 735 ou 635.
Exemple : cession de titres de participation
47
Haut du document
Les placements doivent faire l'objet d'un inventaire permanent qui repose sur la
tenue
- de relevés individuels
- de registres de mouvements.
1°) Les relevés individuels sont établis dans l'ordre prévu par la nomenclature
des comptes sur des fiches ou sur un registre ; à chaque intitulé de valeur est
réservé un feuillet ou une fiche.
Les indications à y porter sont :
a) pour les valeurs mobilières : la désignation du titre, les dates d'entrée ou de
sortie, le nombre de titres achetés, vendus ou remboursés, les soldes en
nombre, les prix d'achat nets des frais d'acquisition, les prix de vente ou de
remboursement, les prix de sortie, les soldes en valeur ainsi que la date de
livraison des titres et celle du règlement financier. Les numéros des titres
peuvent être reproduits, soit sur le relevé, soit sur un inventaire séparé. Les
inscriptions doivent être faites le lendemain au plus tard de la réception de l'avis
d'achat ou de vente délivré par l'entremise d'une société de bourse ou de
l'accord de la contrepartie, et, pour les remboursements sur annuités ou sur
titres, au plus tard le lendemain de l'encaissement ;
b) pour les immeubles : la date des opérations ; (1) à l'entrée, les sommes
effectivement versées ventilées s'il y a lieu en paiements en principal et frais
d'acquisition, la date d'inscription du privilège spécial des assurés ; (2) à chaque
inventaire, les amortissements correspondants ; (3) à la vente, le prix de vente
et les sommes effectivement encaissées. Le feuillet ou la fiche est créé dès la
signature de l'acte d'achat ou de promesse d'achat ou dès le prononcé de
l'adjudication. Les promesses de vente sont mentionnées dès la naissance des
engagements ;
c) pour les prêts : la désignation du placement, la date et le prix d'entrée, le
taux d'intérêt, la date de paiement des intérêts, la date du remboursement total
ou les échéances des remboursements partiels ainsi que, pour les prêts
hypothécaires, la valeur du gage au jour de la conclusion du prêt. Le montant
des remboursements est inscrit au plus tard le lendemain de leur encaissement.
En cas de retard de plus de trois mois dans les paiements stipulés, mention en
est portée sur le feuillet ou la fiche ;
d) pour les valeurs remises par les réassureurs ou par d'autres personnes
physiques ou morales, en plus des indications analogues, le nom du déposant ;
e) pour les valeurs qui ne sont pas au siège social de l'entreprise, le lieu de
dépôt.
Les éléments affectés par l'entreprise à la représentation des provisions
mathématiques des assurances sur la vie et capitalisation et des provisions
mathématiques constituées en accidents du travail font l'objet d'une mention
spéciale.
2°) Les mouvements sont transcrits au jour le jour sur un ou plusieurs registres ;
il est tenu un relevé distinct par nature de placement faisant l'objet d'une
rubrique dans la nomenclature des comptes.
Pour chaque opération sont mentionnés la date, le nombre et la désignation des
valeurs, et le montant, soit de l'entrée, soit de la sortie des valeurs. Les achats
48
Haut du document
et les ventes d'immeubles sont portés dès l'existence des engagements ; les
promesses d'achats ou de ventes, les achats et ventes subordonnées à une
condition non encore réalisée sont mentionnés pour mémoire.
En outre, un registre relié, tenu par ordre de dates, reçoit mensuellement le
report des soldes des relevés individuels, les promesses d'achat ou de vente
étant réinscrites chaque mois jusqu'à extinction des engagements ; les reports
sont visés pour certification, par le dirigeant de l'entreprise.
Les écritures portées sur les journaux et livres auxiliaires afférents aux valeurs
mobilières affectées à la représentation des provisions techniques doivent être
justifiées à tout moment en nombre de titres entrés ou sortis ainsi que les
quantités correspondantes aux soldes des comptes.
1.5. REASSURANCE
1.5.1. DÉFINITION
1.5.1.1. Réassurance
La réassurance est l'opération par laquelle une entreprise d'assurance se
décharge sur une autre société, le réassureur, d'une partie des risques qu'elle a
souscrits. Cependant, La réassurance ne se traduit pas par une « cession » au
sens de « vente » mais consiste plutôt en un « procédé à caractère économique
et financier » visant à protéger la fortune de l’entreprise cédante contre les
pertes pouvant provenir des obligations souscrites dans le cadre de contrats
d’assurance.
Le code des assurances allemand donne ainsi la définition de la
réassurance:
« La réassurance est l’assurance du risque assumé par l’assureur ».
L’exécution du contrat de réassurance (le traité) se traduit par
l’établissement de compte de réassurance. La comptabilité des opérations de
réassurance traite de l'ensemble des règles et techniques comptables relatives
aux opérations de réassurance. Selon la qualité de l'intervenant, on distingue
d'une part la réassurance dite active qui se traduit par l'acceptation
d'opérations de réassurance et d'autre part, la réassurance dite passive qui
comporte uniquement l'aspect de cession de risques en réassurance.
Le présent cours se limitera à étudier la comptabilité des opérations de
réassurance telles qu'elles se présentent au niveau de l'entreprise d'assurance en
tant que cédante.
49
Haut du document
b - la réassurance facultative, dans laquelle la cession des risques est
négociée au cas par cas entre la cédante et le réassureur. (Généralement sous
forme proportionnelle).
La réassurance facultative peut, dans certains, revêtir la forme d'une
convention dite "Facultative-obligatoire" dans laquelle est prévue l'obligation
d'acceptation du réassureur, sans obligation de cession de la part de la cédante.
Enfin dans certains pays l'intervention de l'Etat dans le domaine de la
réassurance a donné naissance à la réassurance légale qui introduit une
obligation de cession à un organisme public ou semi-public. C’est le cas au Maroc
avec la Société centrale de réassurance qui est concessionnaire de la cession
légale au taux de 10%.
50
Haut du document
La réassurance en excédent de pertes ou stop loss est une couverture
permettant à l'entreprise d'assurance de se décharger d'une partie des déficits
techniques, moyennant une prime déterminée à l'avance.
1.5.2.1 - Registres
Pour les opérations de réassurance, acceptations d'une part, cessions et
rétrocessions d'autre part, les entreprises d'assurances et de réassurance doivent
tenir :
1) un registre chronologique des traités de réassurance :
- numéro d'ordre du traité ;
- date de signature ;
- date d'effet ;
- durée ;
- nom du cédant, du cessionnaire ou du rétrocessionnaire ;
- nature des risques objets du traité ;
- date à laquelle l'effet prend fin ;
- nature du traité.
2) un registre des opérations de cession et acceptation facultatives :
- nom du cédant ou du cessionnaire ;
- catégorie d'assurance ;
- numéro de référence du bordereau ou de la pièce justificative ;
- montant de la prime.
51
Haut du document
5- les fiches de présentation des traités de réassurance établies selon les
modèles annexés à l'original du présent arrêté. Pour ces fiches, les entreprises
d'assurances et de réassurance disposent d'un délai allant jusqu'au 30 avril pour
les produire.
Il est en outre précisé que le programme de réassurance doit faire l'objet
d'un placement intégral et que les conditions des différents participants doivent
être identiques.
52
Haut du document
des finances. Les demandes d'autorisation doivent être appuyées des pièces
suivantes :
- le projet de la convention de rachat ;
- le(s) compte(s) de réassurance relatif(s) au(x) traité(s) ;
- la liste des dossiers objets du rachat ;
- le compte faisant ressortir le montant à racheter.
1.5.3. COMPTABILITÉ
1.5.3.1. Terminologie
Pour déterminer le traitement comptable des opérations de réassurances, il
convient de définir au préalable les caractéristiques fondamentales des traités qui
les régissent. Un traité de réassurance se caractérise par :
• - Année de souscription : C’est l’exercice d’effet du traité, c’est-à-
dire la première année de son existence.
• - l'exercice de réassurance ou année de traité : C'est l'année
civile durant laquelle s'exerce la couverture en réassurance. Elle
correspond soit à l'année de souscription des contrats d'assurance,
(exemple : Maritime et transport), soit à l'exercice de survenance des
sinistres (exemple : assurance automobile). Ainsi un traité quote-part
en assurance maritime va couvrir les affaires souscrites en 1993
tandis qu’un traité XL Automobile prendra en charge les sinistres
survenus en 1993 pour la part dépassant la franchise convenue.
• - l'année de compte : C'est l'exercice comptable au titre duquel les
comptes sont établis. Ainsi, un exercice de réassurance peut donner
lieu à plusieurs années de compte, de même qu'une année de compte
connaît plusieurs années de réassurance. Compte tenu du délai de
liquidation des sinistres, un traité en excédent de sinistres couvrant
l’exercice de survenance 1990 fera l’objet des comptes suivants :
53
Haut du document
laquelle vont s’exécuter les règlements entre la cédante et son
réassureur.
•- Compte courant : Les cédantes et les réassureurs comptabilisent
leurs opérations sur la base de comptes courants établis par les
cédantes. Dans les traités proportionnels, les comptes sont établis
trimestriellement, dans les traités non proportionnels la périodicité
des comptes est en général annuelle.
COMPTE TRIMESTRIEL
Branche : Année de traité Année de compte
54
Haut du document
Intérêts sur dépôts
Totaux
Votre part.......%
Soit à votre débit/Crédit ............................. ............................
Ce compte est établi sur une base à 100% c'est-à-dire qu'il représente les
chiffres réalisés par la cédante dans la branche considérée par le traité de
réassurance considéré.
55
Haut du document
CHARGES
Sinistres
Commissions
Réserve pour risques en cours
Réserve pour sinistres à payer
Frais de gestion du réassureur
Total
RÉSULTAT
Report de pertes de l'année
précédente
Profit net
56
Haut du document
57
Haut du document
34110 34110 Comptes avec les cessionnaires
58
Haut du document
d - Dans certaines formes de traités, le réassureur peut être appelé à
allouer à la cédante une participation aux bénéfices
Dans les faits le compte du réassureur reçoit un montant unique qui est le
solde du compte technique avec comme contrepartie les comptes de charges et
produits de la cédante selon le schéma d’écriture suivant (non-vie) :
59
Haut du document
2.1. PRODUITS
2.1.1 Principes
En matière de production des opérations d'assurances, le principe de la
comptabilité à l'émission des primes conduit à trois types de régularisations selon
la réponse apportée aux trois questions suivantes :
- les comptes retracent-ils tous les produits de l'exercice ?
- les produits comptabilisés concernent-ils l'exercice ?
- les produits comptabilisés sont-ils grevés d'un risque ?
Exemple :
Une société a réalisé trois contrats d'assurances au cours de l'année 1995,
soit :
60
Haut du document
Un contrat "A" allant du 1er juillet au 31 décembre 1995 pour lequel la
prime (1000 Dh) est toujours impayée à la date du 31 décembre;
Un contrat "B" allant du 1er janvier au 31 décembre 1995, pour lequel elle a
encaissé une provision de 2000 Dh, la prime totale sera calculée sur la base
d'une déclaration que l'assuré doit faire à la fin de la période d'assurance ;
Un contrat "C" allant du premier juillet 1995 au 30 juin 1996 pour une
prime de 1200 Dh, la quittance a été émise et encaissée.
Solution :
Le calcul du résultat de la société pour l'année 1995 sur ces trois opérations
doit répondre aux trois questions ci-dessus en faisant l'analyse suivante :
Libellé Montant + -
Prime de « A » 1 000,00
Prime de « B » 2 000,00
Prime de « C » 1 200,00
Risque sur prime « A » 500,00
Reliquat Prime B + 400,00
Prorata Prime C 600,00
Total des corrections (2) 4 200,00 400,00 1 100,00
Produits nets de l’exercice 3 500,00
61
Haut du document
simultanée des polices et des quittances correspondantes (émission suite à une
simple proposition avant régularisation des documents contractuels).
L'enregistrement mécanique des primes dès leur émission à pour corollaire le
phénomène des annulations. Ces annulations résultent également d'erreurs
matérielles dans le traitement des opérations techniques.
Ainsi, lors de l'inventaire, une certaine proportion des quittances de primes
émises et non encore encaissées à la date du 31 décembre ne sera certainement
pas recouvrée et sera retournée pour annulation ou rectification. Pour faire face à
ce risque et en corriger l’impact, l'entreprise doit procéder à une estimation des
primes restant à annuler
L'estimation des annulations de primes dépend de la catégorie d’opération
concernée, de l'expérience de chaque entreprise, de sa politique de souscription
et de recouvrement. Cette estimation est basée sur l'observation statistique du
phénomène des annulations au sein de l’entreprise en vue d’en déterminer les
ratios. L'application de ces ratios aux émissions comptabilisées au cours d'un
exercice donné permet d'obtenir le montant global des annulations susceptibles
d'être enregistrées sur ces émissions. Le risque résiduel à la fin de l’exercice est
obtenu après déduction des annulations déjà comptabilisées au titre des
émissions considérées.
D'autres méthodes, basées sur l'analyse des annulations par rapport à l'âge
des primes à recevoir à la fin d'un exercice donnée permettent également de
déterminer des d'annulation.
Si l'on considère que les ratios d'annulation selon l'âge des primes sont :
Année N - 2 = 70%
Année N - 1 = 60%
Année N = 50%
62
Haut du document
Les primes arriérées au 31 décembre 1995 présentent donc le risque
d'annulation suivant :
1995 : 40.000 x 50% = 20 000
1994 : 9.000 x 60% = 5 400
1993 : 2.000 x 70% = 1 400
Total 26 800
Transcription comptable :
Débit Crédit Libellé des comptes
70129 Primes à annuler 26 800
61129 Frais d’acquisition sur primes à 2 680
annuler
4427 Primes à annuler 24 120
63
Haut du document
régularisation des charges et produits afférents à ces primes. En effet, les primes
à émettre doivent être enregistrées en tenant compte des flux qui seront générés
par leur émission. C'est le cas des frais d’acquisition et de la part des cessions en
réassurance. En outre, il convient de noter que les primes non émises doivent, le
cas échéant, être intégrées dans le calcul de la provision pour primes non
acquises et risques en cours.
Le processus des opérations de régularisation consiste :
- à enregistrer une écriture dans les comptes de l'exercice en cours de
clôture,
- à annuler cet enregistrement dans les comptes de l'exercice suivant.
Le jeu des écritures est le suivant :
Date : 31 décembre de l'exercice
Débit Crédit Libellé des comptes
34270 Primes à émettre (1)
61124 Frais d’acquisition sur primes à émettre (2)
701924 Primes à émettre (cessions) (3)
70124 Primes à émettre (4)
2.1.3.3 Application
Exemple :
En catégorie "accidents du travail", les déclarations de salaires reçues
du 1er janvier au 30 avril 1996 ont donné lieu à des régularisations
au titre de l'année d'assurance 1995 pour un montant de 18.000
(ressortant du compte « Primes émises sur exercices antérieurs »).
Ces régularisations ont touché 90% des contrats en portefeuille.
Solution :
Estimation des primes à émettre au 31 décembre 1995 :
64
Haut du document
Compte tenu de la part du portefeuille régularisé durant les quatre
premiers mois de l'année 1996, le total des primes restant à émettre
au 31 décembre 1995 peut valablement être estimé à :
Remarques :
Les primes à émettre sont mentionnées au tableau "A" de l'état
modèle 10 et concourent au calcul des primes acquises. Leur émission
à posteriori doit permettre de les rattacher à leur exercice de d’effet.
Lorsqu'il s'agit de primes payables d'avance, les primes à émettre
doivent être prises en considération pour le calcul des primes à
reporter.
La régularisation des comptes de primes est une opération spécifique
aux assurances non-vie. Toutefois, dans certaines assurances en cas
de décès (Assurances de groupes) où la durée de la couverture est
annuelle, cette régularisation doit être opérée comme en assurances
non-vie.
65
Haut du document
Cette charge probable est appréhendée de deux manières différentes :
- par une simple répartition "comptable" de la prime dans le temps (c'est la
limite inférieure) ;
- par une extrapolation de la sinistralité constatée au cours des deux
derniers exercices, (limite supérieure).
A cet effet, une partie de la prime doit être provisionnée en vue de pouvoir
faire face à ces sinistres. Ce prélèvement est constitué par la provision pour
primes non acquises (PPNA) qui est égale à la portion de primes payables
d'avance se rapportant à la période comprise entre la date de l’inventaire et la
date de la prochaine échéance de prime ou, à défaut, du terme du contrat.
Elle résulte donc d'une simple répartition du montant de la prime au prorata
temporis. Cependant cette répartition doit prendre en considération les charges
(frais d'acquisition) constatées à l’émission et qu’il convient également de
transférer à l'exercice suivant dans les mêmes proportions. La provision pour
primes non acquises constitue ainsi la limite inférieure de la charge probable des
polices en cours.
Le complément à ce minimum est constitué par la provision pour risques en
cours décrite au paragraphe suivant.
La provision pour primes non acquises est calculée, contrat par contrat, au
prorata temporis ou par toute autre méthode statistique approuvée par le
ministre des finances, notamment en cas d'inégale répartition du risque dans le
temps.
Les primes ou cotisations s'entendent y compris les accessoires et coûts de
polices, mais nettes de taxes et annulations déduites.
66
Haut du document
En effet, les provisions techniques constituées à la fin d’un exercice donné
correspondent à l’intégralité des engagements en suspens à cette date. Les
provisions de clôture d’un exercice annulent et remplacent les provisions
d’ouverture. C’est la raison pour laquelle, avant d’enregistrer les provisions de
clôture, il est procédé à une reprise intégrale des provisions à l’ouverture.
La part des réassureurs dans la provision pour primes non acquises est calculée
dans les mêmes conditions et selon les mêmes méthodes que celles retenues
pour le calcul de la provision brute, sans pouvoir excéder le montant
effectivement à la charge des réassureurs tel qu'il résulte de l'application des
clauses des traités.
La part des réassureurs dans la provision pour primes non acquises est
enregistrée ainsi :
2.1.5.2 Application :
Les primes à reporter au 31 décembre s’élèvent à 300 000,00 dirhams
(Primes non automobile). les frais d’acquisition sont de 10%
Extrait de l'état D12
67
Haut du document
2004 2005 Total 2004 + 2005
S/P 102 % 85% 98%
FG/PE 10% 12%
Solution :
68
Haut du document
Primes de l’exercice nettes d’annulations (nettes de cessions)
- Dotations aux provisions (nettes de cessions)
pour primes non acquises
pour risques en cours
pour risques en cours et pour sinistres inconnus
+ Produits techniques d'exploitation
- Montant des charges de sinistres nettes de recours (nettes de cessions)
- Charges techniques directement imputables à la catégorie
- Quote part des autres charges.
= Excédent technique net de cession
x 75%
= Provision pour fluctuations de sinistralité
69
Haut du document
Le compte 2126 doit être tenu par exercice de souscription des contrats.
L’amortissement des frais d’acquisition précomptés s’effectue au prorata du
nombre d’exercice qui couvrent la durée du contrat.
L’amortissement annuel est constaté par le débit du compte 61912 «DEA
des charges à répartir » et le crédit de 28126.
Débit Crédit Libellé des Comptes
61912 DEA des charges à répartir
28126 Amort. des frais d’acquisition précomptés
2.2. CHARGES
2.2.1. Principes
Les opérations d'inventaire en matière des engagements techniques des
entreprises d'assurances résultent de textes généraux ou particuliers à
l'assurance.
L'obligation de l'inventaire annuel découle des obligations comptables
prescrites par le code général de normalisation comptable. Cette obligation a été
prévue par l'article 5 de la loi n°9-88 du 25 décembre 1992 relative aux
obligations comptables des commerçants qui dispose que "la valeur des éléments
actifs et passifs de l'entreprise doivent faire l'objet d'un inventaire au moins une
fois par exercice à la fin de celui-ci".
En ce qui concerne les engagements techniques des entreprises
d'assurance, l'article 238 du code des assurances dispose que "les entreprises
70
Haut du document
d'assurances et de réassurance doivent, à toute époque, inscrire à leur passif et
représenter à leur actif :
- les provisions techniques suffisantes pour le règlement intégral des
engagements contractés à l'égard des assurés, souscripteurs et bénéficiaires de
contrats ; elles sont calculées sans déduction des réassurances cédées ;
71
Haut du document
La provision pour risque d'exigibilité et la provision de capitalisation seront
examinées dans le cadre du chapitre relatif aux placements
Dans les assurances sur la vie, l'engagement de l'assureur de verser une
prestation (capital ou rente) ne dépend pas de l'importance d'un dommage
éventuel, la prestation est fixée, dans les clauses du contrat, par l'assuré ou le
souscripteur. En contrepartie de l'engagement de l'assureur, l'assuré s'oblige à
payer les primes selon des modalités déterminées par le contrat d'assurance. La
prestation de l'assureur comporte à la fois un volet financier (gestion d'épargne)
et une composante aléatoire (mutualisation d'un risque).
Le volet financier provient, dans certains cas, de la présentation
commerciale du contrat d’assurance permettant de faire payer à l’assuré des
primes annuelles constantes.
En effet, cette façon de procéder fait que la prime annuelle ne correspond
pas, à un instant "t", à réalité technique du risque à ce moment. Si l’on
considère une temporaire décès, le risque de décès de l’assuré croît avec l’âge ;
un calcul exact de la prime aboutirait à lui faire payer une prime croissante au
fur et à mesure de la durée du contrat. Cette situation est commercialement
inacceptable.
Il en résulte :
-pendant les premières années les primes payées sont supérieures au
risque réel
-lors des dernières années, la tendance se renverse et le risque devient plus
important que la prime annuelle.
Sil l’on considère une temporaire-décès d’une durée de 10 ans
Risque annuel
Prime constante
72
Haut du document
73
Haut du document
2.2.2.2. Provision de gestion
La provision de gestion est une provision destinée à couvrir les charges de
gestion futures des contrats non couvertes par ailleurs par des chargements sur
primes ou des prélèvements sur provisions mathématiques.
Elle est dotée, à due concurrence, de l'ensemble des charges de gestion
futures des contrats non couvertes par des chargements prévus par ceux-ci.
Débit Crédit Libellé des Comptes
6032 Variation des provisions de gestion
1632 Provisions de gestion
74
Haut du document
- Provision pour sinistres à payer : C’est la valeur des capitaux dus en cas de
décès des assurés et restant à payer à la date de l’inventaire.
- Provisions pour capitaux à payer : c’est la valeur des capitaux échus et restant
à payer à la date de l’inventaire ;
- Provisions pour arrérages à payer : c’est la valeur des rentes échues et restant
à payer à la date de l’inventaire ;
- Provisions pour rachats à payer : c’est la valeur des rachats restant à payer à
la date de l’inventaire ;
L’enregistrement des provisions en comptabilité est effectué par l’écriture
du type suivant :
Débit Crédit Libellé des Comptes
6021 Variation des provisions pour sinistres à payer vie
16211 Provisions pour sinistres à payer vie
16212 Provisions pour capitaux à payer vie
16213 Provisions pour arrérages à payer vie
16214 Provisions pour rachats à payer vie
75
Haut du document
60115 Participations des assurés aux bénéfices
51410 Banque
Inscription en compte individuel :
Débit Crédit Libellé des Comptes
60711 Variation des provisions pour participations des assurés aux
bénéfices - comptes individuels
16711 Provisions pour participations aux bénéfices - comptes
individuels
Participation à attribuer :
Débit Crédit Libellé des Comptes
60712 Variation des provisions pour participations des assurés aux
bénéfices non encore attribuées aux assurés
16712 Provision pour participations aux bénéfices non encore
attribuées aux assurés
76
Haut du document
La provision ainsi constituée, est reprise dans les comptes de l'entreprise à
l'ouverture de l'exercice suivant.
Provisions
Placements 84.15 102.60 mathématiques 90.00 110.00
Autres provision
Cession légale 9.35 11.40 vie 3.50 4.00
Total 93.50 114.00 Total 93.50 114.00
Analyse du résultat
Le résultat d'une entreprise d'assurance sur vie est constitué par deux
composantes :
77
Haut du document
Produits financiers - Participation aux bénéfices - prélèvement pour couvrir les
frais de gestion
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Haut du document
C’est la valeur des arrérages échus et restant à payer à la date de
l’inventaire. Cette provision enregistre les arrérage de rentes à payer dans le
cadre de la gestion spéciale des rentes.
79
Haut du document
La provision pour sinistres à payer est égale à la charge ainsi obtenue
déduction faites des paiements effectués
Deuxième méthode : Cadence de règlement
Cette méthode permet une évaluation de la charge de sinistres basée sur
les cadences de règlement observées dans l’entreprise sur une période de dix
exercices au moins y compris l'exercice en cours ;
80
Haut du document
- la durée de l’incapacité de travail,
La nature et la gravité des blessures permettent également d’apprécier
l’éventail des préjudices accessoires (indemnité pour la douleur, préjudice
esthétique, de carrière ou de scolarité, assistance de tierce personne, frais
médicaux et pharmaceutiques).
L’évaluation dossier par dossier doit être complétée par l’estimation de la
charge des sinistres survenus mais non encore déclarés à la date de l’inventaire.
Cette estimation est effectuée par l’estimation des sinistres tardif, appelés
également IBNR
A cet égard, les entreprises doivent enregistrer les sinistres en veillant à
distinguer pour chaque exercice de survenance, l’année de déclaration. En effet
c’est l’année de déclaration qui permet de rattacher un sinistre à l’exercice
comptable.
Pour ce faire l'entreprise d'assurance doit mettre en place un système
permettant de dégager la statistique de déclaration de sinistre par année de
survenance et année de déclaration. L'article 61 de l'arrêté a introduit la règle de
l'enregistrement des sinistres par année de déclaration. Tout sinistre déclaré au
cours d'un exercice doit être porté au registre des sinistres avant la clôture dudit
exercice. Les sinistres déclarés au cours d'un exercice donné et non portés au
registre des sinistres avant la clôture de ce dernier sont enregistrés dans
l'exercice où ce fait a été constaté.
81
Haut du document
1999 5637 7608 7813
2000 5788 8083
2001 4065
Coefficients annuels
(1) 1,3483 1,0281 1,0102 1,0050 1,0037
Coefficients par année
(2) 1,4125 1,0476 1,0190 1,0087 1,0037
La charge des IBNR est égale au nombre des tardifs multiplié par le coût
moyen.(voir ci-après)
82
Haut du document
payer, calculée dossier par dossier, est supérieure ou égale à 30% du coût total
des sinistres.
Il convient de noter que le nombre de sinistres survenus doit comprendre
d’une part les sinistres déclarés et d’autre part une estimation des sinistres
survenus et non déclarés:
Remarques concernant la nouvelle convention CID :
Depuis le 1er juin 2000, la convention d’indemnisation directe a introduit le
mécanisme du recours forfaitaire pour les sinistres dont le montant est inférieur
ou égal à 20 000 dirhams.
Le traitement comptable retenu par le PCA conduit à la solution suivante :
Les entreprises qui indemnisent leurs assurés enregistrent en charges de
sinistres le montant des règlements effectués et portent en "autres produit
d'exploitation" les recours forfaitaires encaissés,
Parallèlement, les recours forfaitaires payés ne sont pas passés en sinistres
mais en "autres charges non techniques"
Il en résultent au niveau de l’inventaire que l’évaluation dossier par dossier
des sinistres matériels RC :
A – Sinistres entrant dans le cadre du recours forfaitaire :
- Pour les sinistres dont les assurés sont non responsables ou
partiellement responsables : l’évaluation doit être effectuée brute de
recours
- Pour les sinistres dont les assurés sont responsables ou
partiellement responsables : l’évaluation doit être égale à
zéro.
A – Sinistres entrant dans le cadre du recours au coût réel :
- Pour les sinistres dont les assurés sont non responsables ou
partiellement responsables : l’évaluation est égale aux accessoires
- Pour les sinistres dont les assurés sont responsables ou
partiellement responsables : l’évaluation est égale au coût
réel
Sachant que pour les deux derniers exercices l’évaluation dossier par
dossier n’est pas obligatoire, une estimation d’après le coût moyen des sinistres
des cinq derniers exercices doit tenir de la modification de la convention CID.
83
Haut du document
Application : Calcul du coût moyen
Coût total des sinistres corporels terminés ou classés sans suite
Années de Exercices comptables
survenance 1997 1998 1999 2000 2001 Total
1994 23 593 512,94 15 723 164,97 18 876 507,88 18 766 209,09 11 772 066,89 88 731 461,77
1995 23 360 154,02 18 481 989,10 26 932 441,72 30 346 177,64 17 382 675,55 116 503 438,03
1996 6 678 246,05 15 508 169,84 24 387 458,10 32 534 595,54 22 031 136,04 101 139 605,57
1997 823 802,58 5 500 129,34 21 364 095,76 31 577 168,81 25 809 668,83 85 074 865,32
1999 923 012,03 10 523 090,89 25 351 250,53 38 065 078,53 74 862 431,98
Total 54 455 715,59 56 136 465,28 103 957 651,14 155 528 421,45 167 650 549,86 537 728 803,32
84
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85
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Charge
Année Règlement Réserve D/D Charge Totale Taux Nombre IBNR Total CM Réserve CM
IBNR
1 992 178 929,00 61 643,00 0,00 240 572,00 25,624% 6000 0 6000 61 643,00
1 993 167 643,00 97 437,00 0,00 265 080,00 36,758% 6500 0 6500 34,73475 58 132,88
1 994 200 872,00 74 494,00 0,00 275 366,00 27,053% 7000 0 7000 74 494,00
1 995 157 030,00 123 250,00 0,00 280 280,00 43,974% 7100 0 7100 34,73475 89 586,73
1 996 151 187,00 148 932,00 0,00 300 119,00 49,624% 8250 0 8250 34,73475 135 374,69
1 997 149 091,00 176 554,00 903,10 326 548,10 54,343% 9500 26 9526 34,73475 181 792,23
1 998 144 219,00 206 240,00 2 188,29 352 647,29 59,104% 10100 63 10163 34,73475 208 790,26
1 999 106 093,00 294 779,00 5 140,74 406 012,74 73,870% 11500 148 11648 34,73475 298 497,37
2 000 48 169,00 427 695,00 13 372,88 489 236,88 90,154% 14000 385 14385 34,73475 451 490,38
2 001 16 520,00 334 280,00 58 250,18 409 050,18 95,961% 11500 1677 13177 34,73475 441 179,80
Total 1 319 753,00 1 945 304,00 79 855,19 3 344 912,19 60,544% 91450 2299 93749 2 000 981,33
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Règlements annuels
(En milliers de dirhams)
Année 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 Total
1992 7 048,01 8 248,01 27 785,64 23 944,79 33 693,64 18 801,85 20 073,51 20 930,16 10 366,27 8 037,13 178 929,00
1993 14 331,22 26 033,06 22 434,46 31 568,40 17 615,91 18 807,37 19 609,98 9 712,41 7 530,18 167 643,00
1994 17 055,78 23 834,36 37 982,69 24 594,07 32 423,19 35 603,18 17 204,04 12 174,69 200 872,00
1995 7 149,99 18 038,89 23 961,04 31 678,14 40 905,16 23 896,19 11 400,59 157 030,00
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Règlements cumulés
(En milliers de dirhams)
Anné
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Charge
e
1992 7 048,01 15 296,02 43 081,66 67 026,45 100 720,09 119 521,93 139 595,44 160 525,60 170 891,87 178 929,00 240 572,00
1993 14 331,22 40 364,28 62 798,74 94 367,14 111 983,05 130 790,42 150 400,40 160 112,82 167 643,00 265 080,00
1994 17 055,78 40 890,15 78 872,84 103 466,91 135 890,09 171 493,27 188 697,31 200 872,00 275 367,00
1995 7 149,99 25 188,88 49 149,91 80 828,06 121 733,22 145 629,41 157 030,00 280 281,00
1996 5 985,55 25 630,66 62 700,07 105 348,55 133 632,68 151 187,00 300 119,00
1997 9 062,45 35 624,68 79 058,46 122 155,66 149 091,00 325 644,00
Total 122 328,32 342 069,02 585 818,71 717 411,75 753 050,13 718 622,03 635 723,15 521 510,42 338 534,87 178 929,00
89
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Cadence de règlement
Année 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
1992 2,93% 6,36% 17,91% 27,86% 41,87% 49,68% 58,03% 66,73% 71,04% 74,38%
1993 5,41% 15,23% 23,69% 35,60% 42,25% 49,34% 56,74% 60,40% 63,24%
1994 6,19% 14,85% 28,64% 37,57% 49,35% 62,28% 68,53% 72,95%
1995 2,55% 8,99% 17,54% 28,84% 43,43% 51,96% 56,03%
1996 1,99% 8,54% 20,89% 35,10% 44,53% 50,38%
1997 2,78% 10,94% 24,28% 37,51% 45,78%
1998 3,52% 15,00% 29,69% 41,15%
1999 3,94% 14,55% 26,47%
2000 3,58% 10,12%
2001 4,71%
Cadence
3,75% 11,74% 24,02% 35,21% 44,64% 52,78% 59,90% 66,77% 66,95% 74,38%
pondérée
2.2.4.5 Complément
L'application des méthodes de calcul précédentes conduit à la détermination du
complément éventuel à constituer en comparant l’évaluation dossier par dossier
(y compris l’estimation des IBNR) aux résultats obtenus par la méthode des
coûts moyens et la méthode de la cadence de règlements.
90
Haut du document
1995 123 250,00 0,00 123 250,00 89 586,73 105 121,75 -18 128,25 0,00
1996 148 932,00 0,00 148 932,00 135 374,69 135 234,58 -13 697,42 0,00
1997 176 554,00 903,10 177 457,10 181 792,23 184 918,52 7 461,41 1 516,29
1998 206 240,00 2 188,29 208 428,29 208 790,26 265 377,36 56 949,07 11 573,06
1999 294 779,00 5 140,74 299 919,74 298 497,37 335 505,09 35 585,35 7 231,57
2000 427 695,00 13 372,88 441 067,88 451 490,38 362 206,79 -78 861,08 0,00
2001 334 280,00 58 250,18 392 530,18 441 179,80 424 414,22 31 884,05 6 479,40
2 025 159,19 2 000 981,33 2 057 133,81 -125 367,09 157 341,71 31 974,62
31 974,62
Complément 31 974,62
91
Haut du document
Elle est calculée dans les conditions prévues par l'article 20 de l'arrêté:
- la table de mortalité PF 60-64 ;
- taux d'intérêt de 3,5% ;
- chargement de gestion de 3% du montant de chaque rente.
92
Haut du document
Provision exigée des entreprises pratiquant les opérations d'assurances
contre les risques de maladie et d'invalidité lorsque la durée du contrat est
pluriannuelle. Elle est égale à la différence des valeurs actuelles des
engagements respectivement pris par l'assureur et par les assurés ;
2.3. PLACEMENTS
93
Haut du document
94
Haut du document
Lors de l'inventaire, l'estimation des valeurs se traduit soit par une plus-
value soit par une moins-value. S'agissant de valeurs appartenant à des tiers,
l'enregistrement en comptabilité permettra de régulariser les comptes 0520 et
0420.
Les valeurs remises par la société à ses cédantes en représentation des
engagements techniques de réassurance acceptée sont enregistrées ainsi :
Débit Crédit Comptes
2672 Valeurs remises aux cédantes
2621 Titres cotés
95
Haut du document
résulte est contrebalancée au passif du bilan du montant porté au crédit du
compte 4492 qui est un compte de régularisation du passif. Cette écriture est
contre-passée à l'ouverture de l'exercice suivant.
En cas de moins-values, une provision pour dépréciation est constituée par
le crédit du compte 2967.
Exemple
Amortissements Réserve pour
Valeur Valeur Valeur de
Désignation Ou risque
d’entrée d’inventaire réalisation
Provision d’exigibilité
Obligations 9 000.00 - 9 000.00 -
96
Haut du document
A
B 11 000.00 11 000.00
Titres cotés
C 1 000.00 300.00 700.00 700.00
Enregistrement en comptabilité :
97
Haut du document
l'Administration comme expert unique dont la conclusion liera les deux parties,
ou si elle demande une expertise contradictoire.
Dès qu'il a reçu la réponse visée aux deux alinéas précédents, le ministre des
finances invite l'expert unique ou les deux experts à procéder à l'expertise. Il
donne communication de cet avis à l'entreprise.
L'expert unique ou les deux experts doivent déposer leurs conclusions et les
notifier aux deux parties dans un délai maximum de trois mois à compter de la
remise de l'avis ci-dessus du ministre chargé des finances.
S'il y a désaccord entre les conclusions des deux experts, ceux-ci procèdent à la
désignation d'un tiers expert dans un délai de trente (30) jours, à défaut, le
ministre chargé des finances procède à sa désignation.
Le tiers expert doit déposer ses conclusions et les notifier aux deux parties dans
les deux mois de sa désignation.
2°- Si, après avoir été désigné dans les formes ci-dessus prévues, un expert se
trouve empêché de remplir sa mission dans les délais fixés, il est immédiatement
procédé à une nouvelle désignation dans les mêmes formes, et les délais sont
dûment prorogés.
3°- Les entreprises sont tenues de fournir aux experts, dès leur désignation et
sur leur demande, conjointe ou non, tous les moyens d'investigation que ces
derniers jugent utiles pour l'accomplissement de leur mission, notamment, en
matière d'immeubles, pour la visite des lieux et la connaissance des actes et
documents se rapportant aux immeubles expertisés.
En ce qui concerne les immeubles, l'expertise ne peut être renouvelée qu'à
intervalles non inférieurs à cinq ans. Toutefois, pour la détermination de la valeur
des immeubles entre deux expertises, il peut être procédé à une actualisation de
la dernière estimation, certifiée par l'expert qui a effectué la dernière expertise,
ou par un expert accepté par le ministre chargé des finances, par application
d'une règle basée sur des indices représentatifs du marché immobilier.
98
Haut du document
- Titres de créances négociables (bons des sociétés de financement) ;
- Obligations cotées à la bourse des valeurs ;
- Autres obligations dont l'émission a reçu le visa du CDVM ;
- Obligations émises par les fonds de placements collectifs en titrisation ;
le prix, diminué des intérêts courus, est supérieur au montant pour lequel
ces valeurs figuraient à l'actif y compris le solde de la différence
(surcote/décote), une somme égale à la différence est portée à la provision de
capitalisation.
Débit Crédit Comptes
6395 Dotations à la provision de capitalisation
16951 Provision de capitalisation vie
Dans le cas contraire, une somme égale à la différence peut être imputée
sur la provision de capitalisation dans la limite de celle-ci. Cependant, le montant
de la provision de capitalisation ne peut dépasser 15% du montant des valeurs
ci-dessus.
Débit Crédit Comptes
16951 Provision de capitalisation vie
7395 Reprises sur provisions de capitalisation
Les valeurs mobilières remises par les réassureurs, les titres à taux variable
ainsi que les placements affectés aux contrats à capital variable ne donnent pas
lieu à la constitution de la provision de capitalisation.
99
Haut du document
b - des revenus sont encaissés ou comptabilisés et concernent en tout
ou en partie le ou les exercices suivants.
Grand-livre :
Compte 7322 au 31 décembre 1990
Libellé Débit Libellé Crédit
a 100.000
Solde 100.000
100
Haut du document
100.000 100.000
101
Haut du document
19°- Actions des SICAV dont l’objet n'est pas limité seulement à la gestion d’un
portefeuille de valeurs mentionnées au 1° et 2° ;
20°- Obligations émises par les fonds de placements collectifs en titrisation ;
21°- Primes recevoir (vie), de deux mois de date au plus, nettes de taxes et de
charges d'acquisition;
22°- Primes à recevoir, (non-vie), de deux mois de date au plus, nettes de taxes
et de charges d'acquisition;
23°- Créances sur les cessionnaires afférentes aux cessions facultatives non
déposées auprès des cédants ;
24°- Créances nettes sur les cédants au titre des acceptations en réassurance ;
25°- Espèces en caisse ou déposées auprès des établissements financiers ;
26°- Charges d'acquisition reportées ;
27°- Autres placements, sur autorisation, pour chaque cas, par le ministre
chargé des finances.
(1) Les titres de créances subordonnées non cotés ne peuvent être admis en
représentation des provisions techniques.
(2) Pour l'admission de ces éléments, les droits réels dont ils sont grevés ne
doivent pas dépasser 50% de leur valeur au moment de leur affectation
Provisions Provisions
Liste des placements Actif
Représentatif
techniques techniques
1°- Valeurs de l'Etat MIN 30%
2°- Valeurs garanties par l'Etat MIN 30%
102
Haut du document
3°- Créance sur le FSA MIN 30%
4°- Créance sur la SCR MIN 30%
5°- Obligations émises par les banques 5% MIN 30%
6°- Avances sur contrats vie 80% (1) MIN 30%
18°- Actions de SICAV- parts de FCP : limité valeurs
1° et 2° MIN 30%
13°- TCN (bons des sociétés de financement) 2,5% Max 70% 10%
14°- TCN (billets de trésorerie) garantis par des avals
bancaires 2,5% Max 70%
(2) 20 % PNA
103
Haut du document
2.4. INVENTAIRE
104
Haut du document
- directement et individuellement et sans clé de répartition pour les produits et
charges affectables en totalité à une destination (charges d’acquisition, ...) ;
- par application d’une clé de répartition justifiée et dûment décrite dans le
manuel de procédures de l'entreprise d'assurances, pour les produits et charges
non affectables directement.
En ce qui concerne les charges techniques d'exploitation, la clé doit permettre
leur répartition selon des critères quantitatifs objectifs, appropriés et
contrôlables, directement liés à la nature de ces charges.
La détermination de la clé de répartition fait appel à une comptabilité analytique
permettant de déterminer des unités d'œuvre servant de base à la construction
d'une clé de répartition.
A défaut d'une étude plus poussée, la ventilation des charges techniques
d'exploitation non affectables directement est obtenue en divisant :
● primes + prestations et frais payés + variation positive des provisions
techniques de chaque opération d'assurances, par
● primes + prestations et frais payés + variation positive des provisions
techniques de l'ensemble des opérations.
La répartition des produits financiers doit être effectuée d'abord par affectation, à
savoir:
a - assurances vie et capitalisation ;
b - assurances vie et capitalisation à capital variable ;
c - gestion spéciale des rentes accidents du travail ;
d - autres opérations d’assurances directes ;
e - réassurance ;
f - autres affectations.
Elle est effectuée, directement, en vertu de la règle d’affectation des placements.
En ce qui concerne les charges de placement non affectables directement, elles
sont réparties au prorata des placements concernés.
Les produits et charges de placements affectés à la représentation des provisions
techniques sont, à défaut d'une étude plus poussée, ventilés par catégorie ou
sous catégorie au prorata de la moyenne des provisions techniques brutes de
réassurance des deux derniers exercices compte non tenu des provisions
techniques de la gestion spéciale des rentes accidents du travail et des contrats
vie et capitalisation à capital variable.
Les répartitions concernent les postes suivants :
- Charges techniques d'exploitation 612 à 619
- Produits techniques d'exploitation 716 à 719
Après détermination des montants des charges et produits affectables à
chaque catégorie d'opération, l'enregistrement suivant est passé en comptabilité
analytique d'exploitation :
105
Haut du document
91612 Charges d’exploitation vie
91621 Charges d’exploitation non-vie
9061 Charges d’exploitation réfléchies
106
Haut du document
a) le 05/01/96, l'agent adresse à la société diverses propositions d'assurances.
Corrigé :
1 - JOURNAL DE LA SOCIETE
107
Haut du document
44251 Commissions sur primes à recevoir 6 000.00
34211 Primes à recevoir auprès des
intermédiaires 34 170.00
44253 Commissions sur quittances retournées 6 000.00
Annulation quittance n° 5
108
Haut du document
25.02.96
34220 Comptes courant des Intermédiaires 5 700.00
70121 Primes émises 5 000.00
70123 Coût de polices et accessoires 10.00
44540 Etat, taxe sur les assurances 690.00
05.03.96
34220 Comptes courants des Intermédiaires 11 390.00
34213 Quittances retournées 11 390.00
109
Haut du document
Avis d’encaissement quittances 1-2-6-7 45 560.00
Retour quittance n°8 11 390.00
Solde 22 780.00
Total 113 900.00 113 900.00
110
Haut du document
Retour quittances n° 3-4-5 6 000.00
Annulations commissions quittance n°1 2 000.00
Mise en contentieux quittance n° 4 2 000.00
Annulation quittance n° 5 2 000.00
Retour quittance n°8 2 000.00
Débit ferme quittance n° 8 2 000.00
Solde 0.00
Total 8 000.00 8 000.00
51410 Banque
Chèque reçu de l'agent 30 000.00
Encaissement quittance n°1 11 390.00
Solde 41 390.00
Total 41 390.00 41 390.00
111
Haut du document
Total 110.00 110.00
Primes Commissions
Encaissement quittances 1-2-6-7 45 560.00 7 017.52
Quittance n°A1 5 700.00 877.19
Débit ferme quittance n° 8 11 390.00 1 754.38
Total 62 650.00 9 649.09
Commissions -9 649.09
Net à payer 53 000.91
règlement 30 000.00
Solde 23 000.91
Comptabilité placement
Exercice d'application
112
Haut du document
Une entreprise a effectué les opérations suivantes :
Solution :
113
Haut du document
500.00
63221 2Frais d'achat et de ventes de titres 81.25
73232 2Revenus des autres actions et parts 750.00
51410 Banques 16
331.25
Achat 50 actions Y
Prix d'achat 325,00- 15,00 = 310.00
titre
51410 Banques 16
417.50
63221 Frais d'achat et de ventes de titres 82.50
44971 Calcul du résultat sur cessions 16
500.00
Cession 150 Obl Trésor
114
Haut du document
73538 Profits sur réalisation des autres 250.00
actions et parts
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