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A/ CORAN :
Il ne peut donner lieu qu'a une seule interprétation (ex: "Dieu vous
commande dans le partage de vos bien de donner au fils male la
portion de 2 filles") cette catégorie de règle ne peut faire l'objet
d'aucun ijtihad ni d'interprétation de la part des jurisconsultes.
Elles peuvent aussi être présomptives c'est a dire qui peuvent être
interprétées de 2 ou plusieurs manières.
2- caractères obligatoires :
B/SUNNA
Suivant que le hadith est atteint de ces vices, il est donc parfait, bon
ou faible.
L'un des aspects de cette égalité est l'égalité de tous devant la loi
islamique.
(LE PROPHETE A DIT : "Ceux les générations qui vous ont précédé
n'ont péri que parce que le noble parmi eux commet un vol et le
laisse libre et lorsque c'est le faible qui le fait, il lui applique la
sanction, Par Allah s'il venait a Fatima fille de Mohamed, je lui
couperai la main").
A/ IJMAA :
En droit, ijmaa signifie l'accord des savants de même époque sur des
questions de la religion ou sur une question donnée.
L'ijmaa doit intervenir après la mort du prophète et non de son
vivant, car dans ce cas si le prophète l'approuve, il devient sunna.
B/ QUIASS :
C'est le cas prévu par un texte qui sert de base pour la comparaison
et auquel le procédé est appliqué.
Exemple :
Les termes du Coran " évitez-le " c'est a dire le vin, ont pu faire
l'objet d'interprétations.
Ceci n'a pas manqué d'être fait par des jurisconsultes musulmans
(ex: ibnou karim) a propos du hashish.
D'ou le principe selon lequel " la nécessité rend licite les choses
défendues ".
En effet le facteur de nécessité est l'élément déterminant influant
pour le législateur musulman. Toutefois la règle déduite par analogie
ne prend la valeur d'une loi a caractère général que lorsqu'elle est
acceptée par le corps des savants.
Etablir quelles sont les raisons d'une règle posée par une loi est une
travail laissé aux jugements des moujtahids.
Cette théorie trouve son origine dans des versets coraniques venus
pour résoudre des cas particuliers.
– la protection du " ْ " ِد, "dîn" : ici ce terme désigne "la religion agréée
par Dieu", c'est-à-dire, par rapport aux humains d'un lieu ou d'une
époque, le message d’ALLAH le plus récent qui les concerne ;
– la protection du " ْ َ ", "nafs" : la vie, la personne physique ;
– la protection du " ْ َ ", "'aql" : la raison ;
– la protection du "" ل, "mâl" : les biens matériels ;
– la protection du " ْ َ ", "nasl" : la filiation ;
– la protection du "" ِ ْ ض, "'irdh" : la dignité de l'individu au milieu de
ses semblables.
* Elle établit les principes sur lesquels s’appuient les juristes pour
rendre sentence : Coran, tradition prophétique, Ijma’ (unanimité des
savants), raisonnement par analogie (al-quiyas), principe de
l’approbation (al-’istihsan), principe d’utilité commune (al-istislah),
coutumes ( ’urf) et tant d’autres. Toutes les écoles adoptent quatre
fondements essentiels : le Coran, la Sunna, le consensus (ijma’) et le
raisonnement par analogie (al-qiyas).
*** ALLAH dit : « Allah n’impose à aucune âme une charge supérieure
à sa capacité. Elle sera récompensée du bien qu’elle aura fait, punie
du mal qu’elle aura fait » (Coran 2/286). Et selon Abu-Horaïra, le
Prophète a précisé :
- Le droit positif est limité car crée et posé par les hommes qui
sont par définition imparfait et limité. En effet, ces hommes ne
peuvent pas tout prévoir parce que la société évolue (à cause
des transformations et des mutations économiques et
sociales) ; et par conséquent, les dispositions juridiques crées
et posées par les hommes évoluent aussi.
- Le droit positif est posé par des hommes qui ont des aspirations
et des ambitions qui tendent rarement vers un seul et même
but de fait que ces hommes ( les représentants du peuple) sont
assujettis à des faiblesses, à des penchants et ont leurs propre
priorités voir leurs propre intérêts. Par voie de conséquence,
ces hommes élaborent un droit qui reflète toutes ces lacunes et
toutes ces imperfections. De ce fait, ce droit positif, crée par
ces hommes dans ces conditions dans ces conditions est
imparfait. L’explication de ce fait, réside dans la constat que la
raison humaine diffère d’une personne à une autre. Parfois,
même la raison est inconstante chez la mêmes personne, ce qui
lui semble bon et juste à un moment donné peut lui sembler
mauvais à un autre. Cette inconstance à laquelle s’ajoute
l’influence de la passion et des sentiments, nous interdit de dire
que la raison humaine juge bonet d’une manière équitable
d’où l’inconstance et la variabilité de l’être humain dans ses
jugements.
Ainsi, la raison humaine et la science humaine ne peuvent en aucune
manière remplacer la guidance des messages d’Allah de (Dieu) ( la
révélation) ; car, leurs sagesses humaines, leurs connaissances et
leurs sciences, ne sont que des opinions humaines lacunaires. L’homme
a la possibilité de contribuer d’une façon ou une autre à l’élaboration
de droit. Et cette interprétation, quelle que soit sa pertinence, n’est
jamais définitive et par conséquent imparfaite. Elle est sujette à des
changements fréquents en fonction de l’évolution et des besoins des
sociétés humaines.
Ces opinions ne sont que des suppositions, elles sont dans tous
les cas, sujette à des erreurs et des divergences et leurs jugement
sont relatifs, d’où la nécessité de la révélation d’Allah pour trancher
les divergences et les conflits.
« Et Nous avons fait descendre sur toi (le prophète Mohamed que
la paix et les bénédictions soient sur lui), le Livre, comme un
exposé explicite de toute chose, ainsi qu’un guide, une grâce et
une bonne annonce aux musulmans » S16 V89.
« Nous avons fait descendre sur toi (le prophète Mohamed que
la paix et les bénédictions soient sur lui), le Livre afin que tu leur
montre clairement le motif de leur
dissension ; de même qu’un guide et une miséricorde pour les gens
croyants ».
« Je vous enverrai certainement un guide, ceux qui le suivront
n’auront rien à craindre et ne seront point affligés ». S2 V38.