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CONCEPTION ET ETUDE D’UN PONT FERROVIAIRE Promotion

CHAPITRE VII : ETUDE DE LA PRECONTRAINTE


2013

VI -1. Etude de la précontrainte.

VI -1-1. calcule de la précontrainte de fleau à ELU :

Exemple : calcule le nombre des câbles de précontraintes pour le voussoir sur pile

M* = Ap*ZP*Fprg
M*= M(la combinaison des charges de fléau )
Fprg= 1770 mpa pour un cable de 1T15s
Fpeg=1583 mpa pour un cable de 1T15s
Ap=la section de la précontrainte à calculée
ZP = le bras de levier
ZP = 0.9 * [ H voussoir sur pile – (enrobage + ᴓétrier + ᴓacier longitudinale +1/2*ᴓprécontrainte) ]
ZP = 0.9 * [8 – ( 4 + 1.2 + 3.2 + 4 ) * 10-2 ]
ZP = 0.9 * [8 – 0.124 ]
ZP =7.08 m

Ap= M* / ( ZP*Fprg )
Ap= ( 524730.86 * 103 ) / ( 7.08 * 1770 )

Ap= 41872.61 mm2

S=la section de 12T15s


S= 1800 mm2

Remarque : on prendre que la force de précontrainte est de 15 %


N=

N=
N = 27.36

N =28 câbles
Remarque :

Pour les caractéristiques de câble voir chapitre (2) (caractéristique des matériaux).

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Les résultats sont dans le tableau suivant :

voussoir X(m) M(KN.m) Zp(m) Ap (mm2) 0,85 S N cable N


real
vsp 0 524730,40 7,088 41822,96 1530 27,34 28
3,75 432199,46 7,088 39743,21 1530 25,98 26
V1 8,75 344396,18 6,144 36638,67 1530 23,95 24
V2 13,75 241373,67 5,311 29720,45 1530 19,43 20
V3 18,75 187629,34 4,588 26652,65 1530 17,42 18
V4 23,75 141109,81 3,977 22926,79 1530 14,98 16
V5 28,75 101079,12 3,477 18490,76 1530 12,09 14
V6 33,75 56002,38 3,088 11257,21 1530 7,36 8
V7 38,75 36816,72 2,811 7867,15 1530 5,14 6
V8 43,75 18029,63 2,644 3935,34 1530 2,57 4
V9 48,75 0,00 2,588 0,00 0 0 0

Tab. VII -1.Nombre calcul de nombre de câbles pour chaque voussoir.

Fig. VI-1. Disposition des câbles dans le voussoir.

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X(m) 0 3,75 8,75 13,75 18,75 23,75 28,75 33,75 38,75 43,75 48,7
N° câble 28 26 24 20 18 16 14 8 6 4 0
N° câble par 14 13 12 10 9 8 7 4 3 2 0
âme
N° câble 0 1 1 2 1 1 1 3 1 1 2
arrête par âme

Tab. VII -2.Nombre câble de fléau arrêté par âme.

VI -1-2. Tracés des câbles de fléau :


Les câbles de fléaux accrochent tous les voussoirs d’un fléau, ils passent dans les goussets
supérieurs de la coupe transversale.
Pour les arrêter, il faut les descendre légèrement dans les âmes de manière à bénéficier de la
réduction de l’effort tranchant, ils sont disposés plus près de l’âme pour faciliter leur descente.
Il est avantageux d’utiliser des unités de précontrainte assez fortes pour limiter leur nombre,
toutefois le nombre de câble doit être égal dans chaque âme.
VI -1-2-1. Etude de tracé en élévation :
Après avoir déterminer les câbles de fléaux nécessaires au niveau de chaque section, on étudiera
le tracé des câbles en élévation et pour cela on a besoin d’un tableau qui nous résume non
seulement le nombres de câbles mais aussi le nombres des câbles arrêter par âme.
Pour l’ancrage des câbles dans les âmes, on laissera une distance de 0,5m entre les axes des câbles.
Lorsqu’on arrête un seul câble au niveau de l’âme de préférence on l’ancrera au niveau du centre
de gravité de la section.

Fig. VI-2. Encrage des câbles au niveau de l’âme.

Le tracé des câbles devra satisfaire les principes suivants :


 Il faut au maximum éviter les croisements des câbles en particulier dans les âmes.
 Les câbles suivront une trajectoire rectiligne jusqu’au dernier voussoir ou ils subissent
une déviation parabolique d’équation :
d(x)=d0+ (d1 – d0) ( )2
 L’équation du rayon de courbure à pour expression :
R=(X2/Y)
 Rmin= 6m (rayon minimal de courbure)
 L’inclinaison des câbles par rapport l’horizontale : Tgα = =

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Fig. VI-3. Tracé de câble en élévation.

 Etude de câblage de voussoir sur pile :


Dans ce voussoir on arrête 2 câble, soit un par âme.
1-Le câble N° 01
Le câble est arrêté dans la section (X=3,75m) c’est-à-dire à la fin du ½ VSP.
X= 3,75m
V=4.01m
d0= (enrobage+ᴓetrier + ᴓbarre longitudinal + ᴓbarre transversale + cheminement +1/2 ᴓ12T15s )
d0= 4+1.2+3.2+3.2+10+4 = 0.256 m

Y= d1 – d0=4.01-0.256 = 3.76 m

R= X2/2Y =(3,75)2/2x23.76=1.88 m <Rmin


On doit changer la position d’ancrage
R≥ 6m (3,75)2/2Y ≥ 6

Y ≤ 1,17 m

On prend Y = 1m
d1= Y + d0 = 1 + 0.256 = 1.25m
R = (3,75)2 / 2 =7,03
Tgα =2Y/X= 2 / 3,75= 0,53
α= 28, 07° α=0.49 rad
alors : d1 = y + d0 = 1 + 0.25 d1 = 1.25 m

L’équation de la parabole :

d(x)=d0+ (d1 – d0) ( )2


d(x)= 0.25 + (1.25 -0,25) X2/(3,75)2
d(x)=0.25 + 0,071X2

2- exemple de câble N°10

d0 = 4+1.2+3.2+3.2+10+4+18+4+14
d0 = 0.62 m

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Remarque :
(s’il y a deux câbles dans un même voussoir, on aura d 1=V – 0,25 pour l’un, et d1= V + 0,25
pour l’autre, donc en total, ce sera une distance de 50 cm entre les axes des deux câbles).

d1= V+0.25= 1.47 +0.25 = 1.72 m


y = d1 - d0= 1.72 - 0.62

y = 1.1 m

R = 52 /( 2 * 1.1 )

R = 11.36 > 6 m

Tgα =2Y / X= ( 2 *1.1) /5


α =0.42 rad
d(x) = 0,62 + 0,054 X2

Le tableau suivant donne les résultats obtenus pour chaque câble :

voussoirs N cable X d0 y d1 reel Α equation


arret (m) (m) reel(m) (m) (rad
)
vsp 1 3,75 0,25 1 4,01 0,49 0,25 + 0,071 X2
v1 2 5 0,25 1,5 3,41 0,54 0,25 + 0,06 X2
v2 3 5 0,25 1,5 2,13 0,54 0,25 + 0,06 X2
4 5 0,43 1,5 2,63 0,54 0,43 + 0,06 X2
v3 5 5 0,25 1,5 2,42 0,54 0,25 + 0,06 X2
v4 6 5 0,25 1,78 2,03 0,61 0,25 + 0,071 X2
v5 7 5 0,25 1,46 1,71 0,52 0,25 + 0,058 X2
v6 8 5 0,25 0,72 1,22 0,27 0,25 + 0,029 X2
9 5 0,43 1,04 1,47 0,38 0,43 + 0,042 X2
10 5 0,62 1,1 1,72 0,42 0,62 + 0,054 X2
v7 11 5 0,25 1,04 1,29 0,39 0,25 + 0,042 X2
v8 12 5 0,25 0,93 1,18 0,35 0,25 + 0,037 X2
v9 13 5 0,25 0,4 0,9 0,15 0,25 + 0,016 X2
14 5 0,43 1,22 1,4 0,45 0,43 + 0,049 X2

Tab. VII -3.Nombre Tracé en élévation des câbles.

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Fig. VI-4. Tracé en élévation des câbles.

VI -1-2-2. Tracé en plan des câbles :

Le tracé en plan suit aussi une parabole qui commence au début du voussoir jusqu’à
l’ancrage, mais avec une variation très lente car le câble suit en même temps deux courbure : en
plan et en élévation, qui pose des problèmes au niveau de l’exécution, bien que théoriquement il
est conseillé de donner aux câbles une forme de « S ».

Lorsque les courbes augmentent, les pertes de précontraintes sont très importantes, au niveau
de l’ancrage, le câble doit être droit sur au moins 40cm du fait que l’encrage se fait dans l’âme.

On a opté pour une telle courbure pour réduire au maximum la composante transversale de
l’effort de précontrainte dans le plan.

Fig. VI-5. Câblage en plan.

La courbure est obtenue par la continuité de 2 paraboles d’équation :

Zi(X)= Z0 – (Z0 – Z1) (X/L1)2 dans le repère (O.X.Y)

Zi(X)= Z0 – (Z0) (X/L2)2 dans le repère (O’.X.Y)

 Le rayon de courbure :

Ri+1=(L)2/2(Z0 – Z1)


 L’inclinaison : Tg(β) =

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Les résultats se trouvent dans le tableau suivant :


N° X Z0 Z1 Bi(rad) Bi+1(rad) équation 1er équation 2eam
câble (m) (m) (m) courbure courbure
arrêt
vsp 1 3,75 18 9 0,047 0,047 0,18 + 0,64 X2 0,18 + 0,64
X2
v1 2 5 36 18 0,071 0,071 0,36 + 0,72 X2 0,36 + 0,72 X2
v2 3 5 -18 9 0,035 0,035 0,18 + 0,36 X2 0,09 + 0,36
X2
4 5 -18 9 0,035 0,035 0,18 + 0,36 X2 0,09 + 0,36
X2
v3 5 5 -54 27 0,1 0,1 0,54 + 1,08 X2 0,27 + 1,08 X2
v4 6 5 54 27 0,1 0,1 0,54 +1,08 X2 0,27 +1,08 X2
v5 7 5 -72 36 0,14 0,14 0,72 + 1,44 X2 0,36 + 1,44
X2
v6 8 5 0 0 0 0 0 0
9 5 0 0 0 0 0 0
10 5 0 0 0 0 0 0
v7 11 5 72 36 0,14 0,14 0,72 + 1,44 X2 0,0,36 + 1,44
X2
v8 12 5 -94 47 0,18 0,18 0,94 + 1,88 X2 0,47 + 1,88 X2
v9 13 5 -36 18 0,07 0,07 0,36 + 0,72 X2 018 + 0,72 X2
14 5 -36 18 0,07 0,07 0,36 + 0,72 X2 0,18 + 0,72
X2

Fig. VI-4. tracée en plan des câbles de fléau.

VI -2-. Etude de la précontrainte de continuité :


VI -2-1. -calcule de la précontrainte de continuité à ELU :
Exemple : calcule de nombre des câbles de précontraintes de continuité pour le voussoir
N°6 pour les travées intermédiaire.
M* = Ap*ZP*Fprg
M*= M (poids propre de la combinaison des charges)
Fprg= 1770 mpa pour un cable de 1T15s
Fpeg=1583 mpa pour un cable de 1T15s
Ap=la section de la précontrainte à calculée
ZP = le bras de levier
ZP = 0.9 * [ H v n°6 – (enrobage + ᴓétrier + ᴓacier longitudinale +1/2*ᴓprécontrainte) ]
ZP =3.09 m
Ap= M* / ( ZP*Fprg )

Ap= (11536* 103 ) / ( 3.09 * 1770 )

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Ap= 2110 mm2


S=la section de 12T15s S= 1800 mm2
Remarque : on prendre que la force de précontrainte est de 15 %
N=
N=
N =1.38 N =2 câbles
Remarque :
Pour les caractéristiques de câble voir chapitre (2) (caractéristique des matériaux).
Le tableau suivant donne le nombre de câble de continuité dans la travée intermédiaire :

voussoir X(m) M(KN.m) Zp(m) Ap (mm2) N cabale N real


v6 33,75 11 536,00 3,09 2 110,32 1,38 2,00
v7 38,75 27 604,00 2,81 5 548,76 3,63 4,00
v8 43,75 38 310,00 2,64 8 186,24 5,35 6,00
v9 48,75 43 828,00 2,59 9 566,37 6,25 8,00
V clavage 51,25 44 551,00 2,59 9 724,18 6,36 8,00
v9 56,25 43 828,00 2,59 9 566,37 6,25 8,00
v8 61,25 38 310,00 2,64 8 186,24 5,35 6,00
v7 66,25 27 604,00 2,81 5 548,76 3,63 4,00
v6 71,25 11 536,00 3,09 2 110,32 1,38 2,00

Tab. VI -5. Câble de continuité pour la travée intermédiaire

Le tableau suivant donne le nombre de câble de continuité dans la travée de rive :


voussoir X(m) M(KN.m) Zp(m) Ap (mm2) N cabale N real
v6 1 943,09 411,47 0,27
33,75 3,09 2,00
v7 24 932,00 5 825,52 3,81
38,75 2,81 4,00
v8 30 273,87 7 541,53 4,93
43,75 2,64 6,00
v9 31 009,41 7 898,90 5,16
48,75 2,59 6,00
V clavage 30 428,10 7 750,82 5,07
51,00 2,59 6,00
v10 23 129,90 5 891,78 3,85
57,00 2,59 4,00
v11 0 0 0 0
63,00 2,59

Tab. VI -6.Câble de continuité pour les deux travées de rive.

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VI -3. Calcul des pertes de tension de précontrainte pour les câbles de fléau :
En général, on désigne par «perte de précontrainte» : toutes différences entre la force exercée par
le vérin lors de sa mise en tension, et la force qui s’exerce en un point donné d’une armature
donnée à un temps donné.

En béton précontraint, les pertes ne sont nullement négligeables et l’on constate même une perte
de l’ordre de 20% à 30% de la précontrainte initiale.

Le calcul se fait phase par phase, nous évaluons ainsi le manque de tension dans les deux
sections extrêmes de chaque voussoir relatif à chaque avancée.

L’origine d’un déficit de précontrainte est essentiellement due à deux facteurs :

 D’une part, à court terme, la difficulté d’assurer une continuité effective de la


pente du tracé des gaines, entrainant fréquemment une majoration des frottements, de
telles majorations sont aussi constatées au niveau des zones où les câbles sont soumis à
de faibles rayons de courbure.

 D’autre part, à long terme, la redistribution par fluage peut s’avérer plus
importante que celle calculée par des formules empiriques ou forfaitaires, d’où la
nécessité éventuelle de renforcer ultérieurement la précontrainte de continuité.

On en conclu donc sue les pertes de précontrainte peuvent être rangées sous deux catégories :
pertes instantanées et perte différées.

VI -3-1. les pertes instantanées :


Elles se produisent au moment de la mise en tension des câbles et on distingue :

 Pertes par frottement.


 Pertes par recul d’ancrage.
 Pertes par raccourcissement du béton

VI -3-1-1-. pertes par frottement :


Lors de la mise en tension, il en résulte un frottement entre les armatures de précontrainte et les
gaines réduisant progressivement la tension des câbles à partir de leur extrémité active.
Dans la section d’abscisse x, la perte de tension par frottement vaut :

Avec :
σp = σp0 x
α: la variation d’angle entre deux points ou on
calcule les pertes.
f : coefficient de frottement du câble f=0,18

: Coefficient de perte de tension par unité de longueur. =0,002

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Les résultats des différentes pertes par frottements sont résumés dans le tableau suivant :

voussoirs N cable x(m) a (-fα+θX) e(-fα+θX) ϫσ (MPA)


arret (rad)
vsp 1 3,75 0,49 -0,096 0,909 129,22
v1 2 8,75 0,54 -0,115 0,892 153,44
v2 3 13,75 0,54 -0,125 0,883 166,00
4 13,75 0,54 -0,125 0,883 166,00
v3 5 18,75 0,54 -0,135 0,874 178,44
v4 6 23,75 0,61 -0,157 0,854 206,10
v5 7 28,75 0,52 -0,151 0,860 198,57
v6 8 33,75 0,27 -0,116 0,890 155,21
9 33,75 0,38 -0,136 0,873 179,93
10 33,75 0,49 -0,156 0,856 204,16
v7 11 38,75 0,39 -0,148 0,863 194,431
v8 12 43,75 0,35 -0,151 0,860 197,84
v9 13 48,75 0,15 -0,125 0,883 165,75
14 48,75 0,45 -0,179 0,837 231,48
σ(MPA) 2 526,65

Tab. VI -7. Pertes par frottement.

VI -3-1-2. Perte par recul d’ancrage :

Lors du blocage des armatures de précontrainte par le système d’ancrage (clavette), il se produit
toujours un léger raccourcissement des armatures entrainant une chute de tension. Celle-ci est
fonction de système d’ancrage.

d : longueur sur laquelle s’effectue le recul d’ancrage.


σp0 : contrainte initiale.
σ2 : contrainte après recul d’ancrage.
Δσ : la perte de tension.
g : l’intensité du recul à l’ancrage, tel que
Ep : module d’élasticité des aciers = 190000 MPa selon de BPEL91.

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Fig. VI-6. action du glissement à l’ancrage sur la contrainte de l’acier.

La perte de tension due au relâchement des câbles est donnée par la formule suivante :
Δσ= 2.d.k

Avec :d = √

d > x il faut tendre le câble par ces deux extrémités afin d’obtenir des tensions supérieure à
celle du cas ou le câble serait tendu par une seul extrémité.

d ≤ x il faut tendre le câble par une seule extrémité car cela donne des tensions plus élevées.

Tel que :

K=

g= 6 mm

voussoirs câble x(m) A(rad) k d Ϫσ


arrête (MPA)
vsp 1 3,75 0,49 0,002 199,465 0,807
v1 2 8,75 0,54 0,002 200,080 0,805
v2 3 13,8 0,54 0,002 200,281 0,804
4 13,8 0,54 0,002 200,281 0,804
v3 5 18,8 0,54 0,002 200,375 0,804
v4 6 23,8 0,61 0,002 200,403 0,80
v5 7 28,8 0,52 0,002 200,471 0,80
v6 8 33,8 0,27 0,002 200,562 0,80
9 33,8 0,38 0,002 200,533 0,80
10 33,8 0,49 0,002 200,504 0,80

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v7 11 38,8 0,39 0,002 200,544 0,80


v8 12 43,8 0,35 0,002 200,562 0,80
v9 13 48,8 0,15 0,002 200,607 0,80
14 48,8 0,45 0,002 200,551 0,80
σ 11,25
Tab. VI -8. Pertes par recul d’ancrage.
VI -3-1-3. Pertes dues au raccourcissement élastique du béton :
Cette perte est due principalement au non simultané de la mise en tension des câbles.
Pour les estimer le BPEL propose la formule suivante :
Ep= ∑
Δσbj : désignant la variation de contrainte agissant au niveau du centre de gravité des armatures
de précontrainte dans la section considérée sous les diverses actions permanentes appliquées au
jour j.
En pratique, quand les variations de contrainte demeurent limitées, une approximation suffisante
de la perte par déformations instantanées du béton peut généralement être obtenue en la prenant
égale à : Ep= 6kσb
Avec :
σb : désignant la contrainte finale du béton.
K= , n : nombre de câbles.

 Application :
Dans notre cas on a 21 câbles.
K= = 0.45
Ep= 6. 0.45. 35= 94.5 MPa

Donc les pertes instantanées pour les câbles de fléau sont égales à :
Δσins= 94.5 + 11.25 + 2526.65 = 2632.4 MPa

VI -3-2. Calcul des pertes différées :


VI -3-2-1. Pertes dues au retrait de béton :

Le retrait est un phénomène de raccourcissement du béton dans le temps, qui est dû à une
évaporation de l’eau excédentaire contenue dans le béton et à des réactions chimiques. Ce retrait
a lieu dans les premiers mois après le coulage de béton.

Selon le B.P.E.L.91, les pertes par le retrait et le fluage à temps infini se calculent à
travers la formule suivante :

Δσr= ξrEp

ξr : le retrait final du béton pour un climat humide.

ξr = 2×10-4
Donc : Δσr= 190000 × 2×10-4=38 MPa.

84
CONCEPTION ET ETUDE D’UN PONT FERROVIAIRE Promotion
CHAPITRE VII : ETUDE DE LA PRECONTRAINTE
2013

VI -3-2-2. Pertes dues au fluage de béton :

Le fluage est caractérisé par une augmentation de la déformation du béton dans le temps, ainsi
pour une pièce comprimée qui subit un raccourcissement instantané ξ à la mise en charge, on
constate que la déformation total augmente et peut atteindre 3 fois la déformation instantanée.
La différence de contrainte développée par le fluage est donnée par la formule suivante :

Δσfl= (σM+ σ∞)

Avec :
σM : contrainte maximale au niveau du centre de gravité des armatures de précontrainte dans la
section considérée.

σ∞ : contrainte de compression du béton au niveau des câbles en phase finale.


En considérant σ∞≤ 1,5σM

D’où :

Δσfl= (2,5σM) avec σM=(P/S)+(P/I)e2-(M/I)e.

Les résultats sont résumés dans le tableau suivant :


vo x(m) p (KN) I(m4) e(m) M(KN.m) σm Ϫσ
cable (MPA) ( MPA )
vsp 1 3,75 71366,4 524730,40 19,63
167,93 3,81 1,49
v1 2 8,75 66268,8 434199,46 72,43
117,49 3,21 5,49
v2 3 13,75 61171,2 354396,18 24,40
81,64 2,68 1,85
4 13,75 61171,2 354396,18 24,40
81,64 2,68 1,85
v3 5 18,75 50976 253673,67 19,72
56,67 2,22 1,49
v4 6 23,75 45878,4 187629,34 11,45
39,66 1,83 0,87
v5 7 28,75 40780,8 141109,81 6,52
28,36 1,51 0,49
v6 8 33,75 35683,2 97069,12 4,80
21,09 1,27 0,36
9 33,75 35683,2 97069,12 4,80
21,09 1,27 0,36

85
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CHAPITRE VII : ETUDE DE LA PRECONTRAINTE
2013

10 33,75 35683,2 97069,12 4,80


21,09 1,27 0,36
v7 11 38,75 20390,4 56002,38 1,70
16,67 1,09 0,13
v8 12 43,75 15292,8 9738,45 26,00
14,31 0,98 1,97
v9 13 48,75 10195,2 37,03 23,15
13,58 0,95 1,75
14 48,75 10195,2 37,03 23,15
13,58 0,95 1,75
σ 266,95

Tab. VI -9. Pertes dues au fluage.

VI -3-2-3. Pertes dues à la relaxation de l’acier :

La relaxation de l’acier est un relâchement de tension à longueur constante. Elle n’apparait dans
les aciers à haute limite élastique utilisées en béton précontraint que pour les contraintes
supérieures à 30 ou 40% de leur contrainte de rupture garantie.
Elle dépend de la nature de l’acier, de son traitement et l’on distingue des aciers :
 à relaxation normale, RN.
 à très basse relaxation, TBR.
Dans notre cas on utilise des TBR, ρ1000=2.5% relaxation des aciers à 1000h en %.
Les pertes par relaxations sont données par la formule suivante :

Δσra = ( – μ0) σi× ρ1000

Avec :σi : la tension initiale de l’acier, après pertes instantanées = σ0 – Δσinst.


σ0 : tension à l’origine.
Fprg : contrainte de rupture garantie.

μ0 : coefficient pris égale à :

 0,43 pour les aciers TBR.


 0.30 pour les aciers RN.
 0.35 pour les autres aciers. Les résultats sont dans le tableau suivant :

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voussoirs N cable x(m) ϫσ inst σi (mpa) Ϫσ(MPA)


arret
vsp 1 3,75 0,80 1415,19 0,78
v1 2 8,75 0,80 1415,19 0,7
v2 3 13,75 0,803 1415,19 0,78
4 13,75 0,80 1415,19 0,784
v3 5 18,75 0,80 1415,19 0,784
v4 6 23,75 0,80 1415,19 0,78
v5 7 28,75 0,803191277 1415,19 0,78
v6 8 33,75 0,802827208 1415,19 0,78
9 33,75 0,802944862 1415,19 0,78
10 33,75 0,8030625 1415,19 0,78
v7 11 38,75 0,802901736 1415,19 0,78
v8 12 43,75 0,802827208 1415,19 0,78
v9 13 48,75 0,802649459 1415,19 0,78
14 48,75 0,802871639 1415,19 0,78
σ 10,98

Tab. VI -10. Pertes dues à la relaxation de l’acier.


 Pertes différées totale :
Il faut tenir compte de l’interaction de tous les phénomènes précédents. Pour tenir compte de
cette interaction, le BPEL propose de minorer forfaitairement la relaxation par le coefficient
(5/6= 0,83).

Δσdif =Δσr + Δσra+ Δσfl


Δσdif = 38 + 10
.38 + (5/6) x 10.98 x 266.95 =314.1 MPa

VI -3-3. Conclusion :

La perte total du aux pertes instantanées et perte différées égale à :


2632.4 + 314.1 =2946.5 MPa
Donc on a un pourcentage de perte égale à :
100 x = 14.86 % < 20%

Donc, on gardera le nombre de câble précèdent 14 câbles de 12T15.

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2013

VI -4 . Calcification des contraintes :

Cette étape a pour but la vérification de l’ensemble des contraintes engendrées par l’application
de l’effort de précontrainte. Les contraintes normales doivent rester aux valeurs limites
admissibles dans chaque section.
On distingue deux phases :

VI -4-1 . Phase de construction :

Dans cette étape on doit vérifier que :

σsup = - + ≤ ̅bt
σinf = + - ≤ ̅bc
Avec :

σsup : Contrainte crée dans la fibre supérieure de la section par application de l’effort de
précontrainte.
σinf : Contrainte créée dans la fibre inférieure de la section par application de l’effort de
précontrainte.

P : Effort de précontrainte.
S : Section transversale du voussoir.
M : Moment généré par l’application de l’effort de précontrainte excentré de e par
rapport au centre de gravité.

V : Distance de centre de gravité à la fibre supérieure.

V’ : Distance de centre de gravité à la fibre inférieure.


̅bt =0.6+0.06* fc28 =0.6+0.06*35 = 2.7 Mpa
̅bc : Contrainte admissible de compression = 0,6 Fc28= 21 MPa.

Fig. VI-7. Diagramme des contraintes.

88
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 Vérification des contraintes supérieure :


-la travée centrale

voussoir X S(m2) i(m4) v(m) e(m) M(x) p (KN) σ sup


(m) (KN,m) (MPA)
vsp 0 16,80 167,93 4,011 3,81110 524730,40 71366,4 10,28
v1 5 15,25 117,49 3,410 3,21041 434199,46 66268,8 10,77
v2 10 13,89 81,64 2,880 2,68039 354396,18 61171,2 11,12
v3 15 12,71 56,67 2,421 2,22104 253673,67 50976 10,01
v4 20 11,71 39,66 2,032 1,83236 187629,34 45878,4 9,22
v5 25 10,89 28,36 1,714 1,51435 141109,81 40780,8 8,54
v6 30 10,26 21,09 1,467 1,26701 97069,12 35683,2 7,08
v7 35 9,81 16,67 1,290 1,09034 56002,38 20390,4 4,69
v8 40 9,53 14,31 1,184 0,98433 26816,72 15292,8 2,57
v9 45 9,44 13,58 1,149 0,94900 0,00 10195,2 0,26
vc 45 9,44 13,58 1,149 0,94900 0,00 0 0,00

Tab. VI -2. Vérification des contraintes supérieure dans la phase de construction.

 Vérification des contraintes inférieure :


-la travée centrale
voussoir X S I V E M(x) P σ inf
(m) (m2) (m4) (m) (m) (KN,m) (KN) (MPA)
vsp 0 524 730,40 71366,4
16,80 167,93 3,99 3,79 1,79
v1 5 432 199,46 66268,8
15,25 117,49 3,54 3,34 2,01
v2 10 344 396,18 61171,2
13,89 81,64 3,14 2,94 1,92
v3 15 241 373,67 50976
12,71 56,67 2,80 2,60 1,37
v4 20 187 629,34 45878,4
11,71 39,66 2,51 2,31 1,25
v5 25 141 109,81 40780,8
10,89 28,36 2,27 2,07 0,79
v6 30 101 079,12 35683,2
10,26 21,09 2,09 1,89 0,14
v7 35 56 002,38 20390,4
9,81 16,67 1,96 1,76 0,29
v8 40 36 816,72 15292,8
9,53 14,31 1,88 1,68 0,14

89
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2013

v9 45 18 029,63 10195,2
9,44 13,58 1,85 1,65 0,92
vc 45 0 0
9,44 13,58 1,85 1,65 0

Tab. VI -12. Vérification des contraintes inférieure dans la phase de construction.


VI - 4 - 2. Phase d’exploitation :

Dans cette phase il y a deux vérifications à faire :


 1ére cas : l’ouvrage ne subit aucune surcharge, il est calculé sous l’effet des charges
permanentes, c’est-à-dire la vérification à vide.
 2éme cas : l’ouvrage est sollicité par son poids propre ainsi que les surcharges
d’exploitation.
σsup=

σinf=
État à vide :
σsup≥ 0et σinf≤ 21 MPa
État en charge :
σsup≤ 21 MPaet σinf≥ 0
Avec :
Mmin : Moment engendré par les charges permanentes.
Mmax : Moment engendré par les charges permanentes et toutes les surcharges.
S : Aire de voussoir.
e0 : L’excentricité.
σti : Contrainte admissible de traction.
σbc : Contrainte admissible de compression.

Fig. VI-8. les contraintes dans l’état à vide.

Fig. VI-9. Vérification des contraintes état en charge.

90
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 Etat à vide :
 Travée de rive :

V Xm M(t.m) Sm2 I(m4) P(KN) σsp(MPA) σinf(MPA) Vérif

v5 28,75 0 8,79 15,73 408 0,02 1,58 


v6 33,75 153,44 8,36 12,93 816 0,22 3,08 
v7 38,75 1090,07 8,04 10,97 1224 1,34 3,33 
v8 43,75 1767,52 7,86 9,69 1632 2,29 3,92 
v9 48,75 1189,84 7,8 8,97 1224 1,60 3,28 
vc 51 871 7,8 8,74 612 1,16 1,07 
v cintre 53 430 7,8 8,74 408 0,57 1,03 
55 0 7,8 8,74 408 0,01 1,94 
Tab. VI -13. Vérification des contraintes pour la travée de rive.

La vérification des contraintes pour les fibres inférieures et supérieures de la travée de rive sont

illustrées dont le tableau suivant :

 Travée intermédiaire :
La vérification des contraintes pour les fibres inférieures et supérieures de la travée intermédiaire
sont illustrées dont le tableau suivant :

v S(m2) M (KN.m) e'(m) e(m) p (KN) σsup σmin


(MPA) (MPA)
v6 10,26 11 536,00 1,89 1,89 5 097,60 0,63 0,31
v7 9,81 27 604,00 1,76 1,76 10 195,20 1,79 0,10
v8 9,53 38 310,00 1,68 1,68 15 292,80 2,65 0,06
v9 9,44 43 828,00 1,65 1,65 20 390,40 3,02 0,77
Vcla 9,44 44 551,00 1,65 1,65 20 390,40 3,08 0,68
v9 9,44 43 828,00 1,65 1,65 20 390,40 3,02 0,77
v8 9,53 38 310,00 1,68 1,68 15 292,80 2,65 0,06
v7 9,81 27 604,00 1,76 1,76 10 195,20 1,79 0,10
v6 10,26 11 536,00 1,89 1,89 5 097,60 0,63 0,31

Tab. VI -14. Vérification des contraintes pour la travée intermédiaire.

91
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CHAPITRE VII : ETUDE DE LA PRECONTRAINTE
2013

 Etat en charge :
 Travée de rive
La vérification des contraintes pour les fibres inférieures et supérieures de la travée de rive sont
illustrées dont le tableau suivant :

V X(m) M(KN.m) S(m²) I(m4) P(KN) σsup(MPA) σinf(MPA) Vérifi


v5 28,75 491,35 8,79 15,73 408 0,46 0,90 
v6 33,75 2083,83 8,36 12,93 816 2,16 0,04 
v7 38,75 2896,46 8,04 10,97 1224 3,34 0,15 
v8 43,75 2926,2 7,86 9,69 1632 3,68 1,68 
v9 48,75 2086,2 7,8 8,97 1224 2,75 1,43 
vc 51 1475,7 7,8 8,74 816 1,96 0,77 
v 53 680,31 7,8 8,74 408 0,90 0,50 
cintre
55 0 7,8 8,74 408 0,01 1,94 
Tab. VI -15. Vérification des contraintes pour la travée de rive.

 Travée intermédiaire :
La vérification des contraintes pour les fibres inférieures et supérieures de la travée intermédiaire
sont illustrées dont le tableau suivant :
v I(m4) S(m2) M e'(m) e(m) p (KN) σsup σinf(MPA)
(KN.m) (MPA)
v6 11 5 0,31 0,63
21,09 10,26 536,00 1,89 1,89 097,60
v7 27 10 0,10 1,79
16,67 9,81 604,00 1,76 1,76 195,20
v8 38 15 0,06 2,65
14,31 9,53 310,00 1,68 1,68 292,80
v9 43 20 0,77 3,02
13,58 9,44 828,00 1,65 1,65 390,40
Vcla 44 20 0,68 3,08
13,58 9,44 551,00 1,65 1,65 390,40
v9 43 20 0,77 3,02
13,58 9,44 828,00 1,65 1,65 390,40
v8 38 15 0,06 2,65
14,31 9,53 310,00 1,68 1,68 292,80
v7 27 10 0,10 1,79
16,67 9,81 604,00 1,76 1,76 195,20
v6 11 5 0,31 0,63
21,09 10,26 536,00 1,89 1,89 097,60

Tab. VI -16. Vérification des contraintes pour la travée intermédiaire.

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