Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Assainissementroutierv2 150206195928 Conversion Gate02
Assainissementroutierv2 150206195928 Conversion Gate02
Assainissement Routier
1
22 Juin 2011
Introduction
LA ROUTE ET L’EAU
1 - les eaux superficielles
2 - les eaux d'infiltration
3 - l'assainissement de la route
1 -Conception technique des ouvrages
1.1 -Rétablissement des écoulements naturels
1.2 -Assainissement de la plate-forme
1.3 -Drainage routier
1.4 -Lutte contre la pollution routière
2 -Progression des études
2.1 -Études préliminaires
2.2-Études d'avant projet sommaire (APS)
2.3 -Études de projet
2.4-Dossiers Loi sur l'eau (DLE) ou dossier police de l'eau
3 -Annexes techniques générales
3.1 -Éléments d'hydrologie générale
3.2-Éléments d'hydraulique générale
Préambule
4
1. INTRODUCTION
2. L A R O U T E E T L' E A U
3. L E S C H AU S S E E S
4. LES ACCOTEMENTS
5. LES FOSSES
6. L E S A U T R E S O U V R A G E S D 'A S S A I N I S S E M E N T
7. LES EXUTOIRES
8. E X P L I C AT I O N D E S M O T S T E C H N I Q U E S
INTRODUCTION
5
L'hydraulique routière couvre
le rétablissement des écoulements naturels,
l'assainissement des platesformes de chaussée,
le drainage
C'est avant tout un outil qui aide à la conception des ouvrages d'assainissement pour les projets routiers
neufs et aux études de réhabilitation des routes existantes.
Cette formation propose une démarche méthodologique pour la conception technique des ouvrages au
niveau du
rétablissement des écoulements naturels,
de l'assainissement de la plate-forme,
du drainage interne
elle constitue également une aide pour l'établissement d'un projet d'assainissement et pour l'application de la
démarche qualité au niveau des études.
Il faut préciser que seul le cas des petits rétablissements d'écoulements naturels est traité ici (superficie du
bassin versant inférieure à une centaine de kilomètres carrés). Pour les bassins versants plus importants, ou
lorsque se posent des problèmes hydrauliques spécifiques, le concours d'un spécialiste est nécessaire.
Il appartient au projeteur de coordonner les différentes thématiques à prendre en compte dans la conception
des ouvrages (la sécurité routière, la signalisation, les ouvrages multi-fonction ... )
1- LA ROUTE ET L’EAU
6
SOMMAIRE
1 - LE S EAUX SU P E RFICIE LLE S
2 - L E S E A U X D ' I N F I LT R AT I O N
3 - L'A S S A I N I S S E M E N T D E L A R O U T E
4 - L' E N T R E T I E N E T L'A S S A I N I S S E M E N T D E L A R O U T E
1- LA ROUTE ET L’EAU
Introduction
7
Maintenir en bon état de
fonctionnement de la route c'est
concourir à :
assurer la sécurité des usagers
laquelle peut être compromise par
une stagnation ou un écoulement
d'eau sur la chaussée,
maintenir en bon état la chaussée et
ses abords qui peuvent être affectés
par une teneur en eau trop élevée
dans les assises et le sol support.
assurer l'efficacité des ouvrages de
traitement et la préservation des
milieux environnants.
Les dispositifs d'assainissement
ont pour but de collecter et
d'éloigner l'eau de la chaussée. Ils
doivent être correctement situés
et bien dimensionnés.
1- LA ROUTE ET L’EAU
1 - LES EAUX SUPERFICIELLES
8
On distingue :
1.1 Les eaux superficielles SUR la chaussée
Ce sont les plus dangereuses pour l'usager car :
l'eau que les pneus n'arrivent pas à évacuer
peut provoquer un phénomène de glissement du
véhicule sur la chaussée (aquaplanage) ;
les projections provoquées par les roues des
véhicules (surtout les camions) entraînent des
pertes de visibilité pour ceux qui suivent ;
en période hivernale, l'eau gèle et l'adhérence
des pneus est presque nulle sur la glace.
On distingue :
2.1 Les eaux d'infiltration DANS le corps de chaussée
Dans le corps d'une chaussée souple bien détrempée, l'eau réduit la
cohésion entre les éléments. La chaussée devient plus fragile.
Quand elle gèle, l'eau se dilate et altère le corps de chaussée. Cette action
est très sensible en cas d'alternance de gels et de dégels.
En outre, l'eau, et surtout la saumure, peut lessiver le corps des
chaussées traitées et enlever les constituants indispensables à sa tenue.
Ce phénomène est heureusement peu fréquent.
Entrée riveraine
Têtes de traversé
traversé
traversé
Pente traversé
SOMMAIRE
2 - L E S E A U X D ' I N F I LT R AT I O N
soit d'un drainage insuffisant de l'accotement (mauvais fonctionnement du fossé, par exemple).
SOMMAIRE
1 - LES SAIGNEES
2 - L E D E R A S E M E N T D 'A C C O T E M E N T
3 - L A S TA B I L I S AT I O N D 'A C C O T E M E N T
Les accotements -LES SAIGNEES
24
Généralités
Définition :
les saignées sont des abaissements
localisés d'un accotement surélevé.
On peut aussi les considérer comme
un dérasement localisé de
l'accotement dans l'attente d'un
dérasement généralisé.
Rôle :
les saignées permettent à l'eau qui
s'écoule sur la chaussée de
rejoindre le fossé.
La saignée est orientée
perpendiculairement à la chaussée.
Elle constitue donc un danger pour
tout véhicule qui s'engage sur
l'accotement.
Les accotements -LES SAIGNEES (2)
25
Caractéristiques :
pour réduire les risques à
l'égard des piétons, des engins
d'entretien et des véhicules en
perdition, on adoptera, de
préférence, un profil en travers
évasé (pente 20%) et une largeur
de fond de saignée comprise en
30 et 70 cm.
Pour faciliter l'écoulement de
l'eau, la pente du fond de la
saignée doit être régulière et
prendre une valeur supérieure à
5 cm par mètre.
Généralités
Définition :
le dérasement d'accotement consiste à enlever la terre en
excès sur la partie surélevée de l'accotement pour araser celui-ci au
niveau de la chaussée.
Rôle :
le dérasement d'accotement poursuit trois objectifs :
• améliorer l'assainissement de la route en facilitant l'écoulement
transversal des eaux,
• supprimer, pour l'automobiliste, un obstacle longitudinal surélevé
et continu,
• faciliter les opérations ultérieures d'entretien (fauchage,
déneigement, absence temporaire de saignées,... ).
Le dérasement d'accotement améliore
l'assainissement de la route.
LES ACCOTEMENTS
2 - LE DERASEMENT D'ACCOTEMENT (2)
31
MAIS ATTENTION : LES AVANTAGES DU DERASEMENT
tous les accotements ne doivent pas être D'ACCOTEMENT
dérasés : Pour la chaussée
• dans les virages de faible rayon, des bordures et des • libre écoulement des eaux vers le tosse.
saignées sont mieux adaptées, Pour l'automobiliste
le dérasement d'accotement sur route étroite favorise le absence temporaire de saignées,
rapprochement des véhicules du bord de la chaussée; moins d'effets de parois.
des déformations de rive peuvent alors apparaître,
stationnement possible sur l'accotement.
par excès d'eau d'infiltration, le dérasement
manœuvres de rattrapage possibles.
d'accotements étroits peut déstabiliser la tenue du
corps de chaussée Pour l'entretien
De plus : fauchage plus facile.
déneigement plus aisé.
l'accotement dérasé reste fragile pendant un an; les
infiltrations réduisent la portance du sol et favorisent pas de saignées à entretenir.
l'orniérage
l'accotement ne reste pas définitivement dérasé; la
surélévation réapparaît progressivement (8 mm par an
Le dérasement d'accotement doit résulter
en moyenne), des saignées devront être crées
des dérasements trop rapprochés chassent la faune
d'une décision soigneusement réfléchie
dont l'accotement est souvent le dernier refuge et pour éviter des inconvénients réduisant les
éliminent la flore dont la durée de croissance est avantages qu'il procure.
importante; de plus ils limitent les possibilités de
piégeage, sur place, de la pollution routière..
LES ACCOTEMENTS
2 - LE DERASEMENT D'ACCOTEMENT (3)
32
Règles générales :
SOMMAIRE
1 – GENERALITES
2 - L A C R E AT I O N E T L A S U P P R E S S I O N D E F O S S E S
LES FOSSÉS
1 - GENERALITES
35
Définition : Un fossé est une fosse creusée parallèlement à la route pour faciliter
l'écoulement des eaux.
Rôles : les fossés ont un rôle principal : recueillir les eaux de ruissellement de la
surface de chaussée et les évacuer pour qu'elles ne nuisent pas à la chaussée, aux utilisateurs
de la route et autres ouvrages (remblais, talus de déblais,...). Le fossé doit conserver son
gabarit et ne pas présenter de points bas qui entraîneraient des stagnations d'eau..
Les fossés ont souvent aussi un rôle important d'interception des eaux de l'environnement
extérieur à la route.
Ils ont également un rôle secondaire : assainir le corps de chaussée voire, pour partie, le sol
support (collecter les eaux des drains naturels ou artificiels, couper les arrivées d'eaux
souterraines).
Dans ce cas, le fossé doit être suffisamment profond (il peut alors être dangereux).
Ce rôle est souvent illusoire car les temps de parcours de l'eau dans le sol sont très
importants.
Très souvent, le fossé sert également à protéger les accotements des riverains (délimitation
nette des emprises)..
LES FOSSÉS
1 - GENERALITES
36
Attention : le fossé est nécessaire
pour la route mais il peut être
dangereux pour l'usager. Il
constitue un obstacle pouvant
guider les véhicules vers les têtes
de buses.
Il ne faut pas non plus créer des fossés
SOMMAIRE
1 - L E S AVA L O I R S
2 - L E S T R AV E R S E E S
3 - LES DRAINS
LES AUTRES
OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT
1 - LES AVALOIRS
Généralités
Définition :
un avaloir est un
ouvrage qui permet à
l'eau s'écoulant sur la
chaussée (le plus
souvent le long d'un
caniveau) de descendre
dans un ouvrage situé à
un niveau inférieur et
généralement enterré
(collecteur, buse de
traversée,... ).
41
Rôle :
LES AUTRES les fonctions principales d'un avaloir sont
OUVRAGES de :
D’ASSAINISSEMENT capter toute l'eau superficielle d'écoulement,
descendre l'eau à un niveau inférieur,
1 - LES AVALOIRS faciliter l'engagement de l'eau dans l'ouvrage suivant.
L'avaloir doit remplir On peut distinguer des fonctions annexes
toutes ses fonctions mais importantes :
arrêter les déchets, feuilles, branches,... emportés par
sans atteinte à la l'eau,
sécurité des usagers. laisser les particules fines (sables fins, terres, ... ) se
déposer quand l'avaloir est équipé d'un décanteur,
éviter la remontée d'effluves d'un réseau
d'assainissement unitaire grâce à la mise en place
d'un siphon.
L'entonnement de l'avaloir peut être :
situé dans le même plan que la chaussée. Il est alors
recouvert d'une grille métallique destinée à arrêter
les corps étrangers et à permettre le passage des
véhicules,
encastré dans une file de bordures de trottoir.
42
LES AUTRES
OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT
1 - LES AVALOIRS
Attention ! L'orientation
de la grille est dangereuse
43
Pendant longtemps, les avaloirs ont été mis en
évidence par des structures agressives pour que
LES AUTRES les ouvrages soient vus des automobilistes et que
OUVRAGES les terres ou objets divers soient maintenus
écartés.
D’ASSAINISSEMENT Il faut tendre à diminuer cette agressivité tout en
1 - LES AVALOIRS veillant :
au bon fonctionnement de l'ouvrage,
à sa visibilité par les automobilistes et par les équipes
d'entretien (fauchage,...).
Aménagements de Il faut donc :
sécurité diminuer la hauteur des murets de retenue des terres,
éviter les parois verticales,
mettre en place un repérage particulier dans les secteurs à
enneigement fréquent.
Dans le même esprit, lorsqu'il est impossible de
positionner les fentes des grilles
perpendiculairement à la circulation, on sera
amené :
à remplacer les grilles lorsqu'elles ont une forme
de "V" évasé,
à les desceller et à réorienter leur support (grilles
plates rectangulaires).
44
Généralités
maintien du réseau hydrographique
naturel (au droit des grosses
arrivées d'eau, on permet aux eaux
diffuses collectées par les fossés de
franchir la chaussée en souterrain) .
46
Aménagements de sécurité
des têtes d'ouvrage
traversées perpendiculaires à la
route
On pourra abaisser les murets
existants, voire les remplacer par
un garde-corps léger, ni rigide, ni
saillant. A défaut, pour esquiver
l'attaque frontale, on peut
introduire le muret par un pan
incliné de pente maximale 1/5. En
cas de réfection complète de la
traversée ou de la tête d'ouvrage,
on s'attachera à supprimer tout
obstacle (il devient parfois
nécessaire de signaler la tête
effacée par une borne en
plastique).
LES AUTRES OUVRAGES D’ASSAINISSEMENT
2 - LES TRAVERSEES
50
Généralités
Un drain :
ne consomme pas de place,
n'est pas agressif vis à vis de
l'usager,
peut être placé près de la
chaussée,
n'est pas envahi par les produits
de fauchage.
Mais :
il ne se voit que ponctuellement
(regards),
il peut se colmater et perdre son
efficacité,
par suite de défauts, il peut
fonctionner à l'envers et
renvoyer l'eau dans le sol.
56
LES AUTRES
Définition :
OUVRAGES une descente d'eau est un ouvrage
D’ASSAINISSEMENT
4 - LES DESCENTES
préfabriqué mis en place à la
D'EAU surface d'un talus ou enterré.
Généralités Rôle :
les descentes d'eau permettent de
canaliser les eaux provenant du
haut du talus et de les écouler vers
un ouvrage situé en Contrebas.
57
Différents types de descentes d'eau : on distingue
LES AUTRES les descentes d'eau :
OUVRAGES SELON LEUR ROLE ET LEUR EMPLACEMENT:
descentes d'eau de talus de remblais. Ce sont les plus
D’ASSAINISSEMENT fréquentes. Elles permettent à l'eau collectée en bord de
chaussée de rejoindre un fossé ou un autre ouvrage situé en
4 - LES DESCENTES contrebas du remblais,
D'EAU descentes d'eau de talus de déblais. Elles permettent aux
eaux collectées en haut des talus de déblais de s'écouler
dans les ouvrages d'assainissement qui bordent la route,
Généralités autres descentes d'eau. Très semblables aux précédentes,
elles permettent de descendre de l'eau sur une pente
naturelle (cascades, sources, par exemple).
SELON LEUR NATURE
descentes d'eau de surface. Elles sont constituées
d'éléments emboîtés (tuiles) ou d'éléments en arc de cercle
(tôle ondulée galvanisée). En plus de la partie descendante,
elles comprennent un ouvrage de tête (entonnement) et un
ouvrage de raccordement avec l'ouvrage inférieur
(généralement fossé). Cet ouvrage sert, en outre, de butoir
et de calage pour les descentes d'eau,
descentes d'eau enterrées. Elles sont constituées d'une
canalisation avec un avaloir à la partie supérieure et un
ouvrage de raccordement à la partie inférieure. Un regard
intermédiaire permet d'assurer la jonction entre la
canalisation et l'ouvrage de raccordement.
58
LES
LES AUTRES
AUTRES
OUVRAGES
OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT
D’ASSAINISSEMENT
43- -LES
LESDESCENTES
DRAINS
D'EAU
Généralités
Différents types de
descentes d'eau : on
distingue les descentes
d'eau :
59
LES
LES AUTRES
AUTRES
OUVRAGES
OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT
D’ASSAINISSEMENT
43- -LES
LESDESCENTES
DRAINS
D'EAU
Généralités
Différents types de
descentes d'eau : on
distingue les descentes
d'eau :
60
LES
LES AUTRES
AUTRES
OUVRAGES
OUVRAGES
D’ASSAINISSEMENT
D’ASSAINISSEMENT
43- -LES
LESDESCENTES
DRAINS
D'EAU
Généralités
Les caniveaux
LES AUTRES
OUVRAGES Les caniveaux sont des ouvrages
D’ASSAINISSEMENT
5 - LES OUVRAGES
préfabriqués ou maçonnés (et
DIVERS soigneusement jointoyés) destinés
Les autres ouvrages
à recueillir et écouler les eaux
utilisés en superficielles le long de la
assainissement sont
nombreux. chaussée.
Parmi ceux-ci, on Ils sont soit indépendants, soit
attachera un soin
particulier au jumelés à une bordure de trottoir.
fonctionnement des
dispositifs suivants :
62
Les caniveaux
LES AUTRES
Les barbacanes des dispositifs de
OUVRAGES retenue en béton
D’ASSAINISSEMENT
II s'agit des perforations situées à
5 - LES OUVRAGES
DIVERS la base des dispositifs de retenue
Les autres ouvrages
en béton destinées à l'écoulement
utilisés en de l'eau.
assainissement sont
nombreux. Ces barbacanes doivent être
Parmi ceux-ci, on maintenues en parfait état de
attachera un soin
particulier au fonctionnement pour éviter toute
fonctionnement des
dispositifs suivants :
accumulation d'eau en amont de
l'ouvrage en béton.
66
SOMMAIRE
2 - L' E VA C U AT I O N D E S E A U X
68
L'exutoire constitue le lieu où sont finalement évacuées les
eaux d'assainissement de la route.
6 - LES EXUTOIRES Il s'agit donc soit du domaine privé, soit du domaine public
fluvial ou maritime; mais il peut aussi s'agir du domaine
public routier quand les eaux sont évacuées par
infiltration.
L'évacuation des eaux pluviales dans le domaine privé est
assujettie à des dispositions d'ordre réglementaire.
Par contre, la réglementation est peu contraignante à
Généralité l'égard de la qualité des eaux rejetées; notamment, les
rejets dans les cours d'eau ne sont pas soumis au régime
de l'autorisation.
Il importe toutefois de veiller à la qualité des eaux rejetées
et de se prémunir contre une pollution ou une inondation
accidentelle.
Selon le risque, le volume d'eau évacué, son débit, la
qualité du milieu d'accueil, la construction d'un ou
plusieurs des ouvrages suivants pourra s'avérer utile :
• bassin de stockage,
• bassin de décantation
• bassin déshuileur,
• bassin filtrant.
Ces ouvrages doivent alors être entretenus au même titre
que les autres dispositifs d'assainissement.
69
Définition :
6. LES EXUTOIRES
1 - LES DISPOSITIFS ce sont des bassins généralement étanches
DE TRAITEMENTS dont l'évacuation est assurée par une
DES EAUX
canalisation de faible diamètre. On les appelle
aussi bassins tampons, bassins de retenue,
Les bassins de
stockage bassins d'orage, bassins écrêteurs de crue.
Rôle :
ils recueillent l'eau de ruissellement des
bassins versants et les eaux d'assainissement
de la route.
La canalisation de rejet régule le débit
d'évacuation des eaux.
Ainsi l'eau provenant brutalement d'un gros
orage sera stockée rapidement puis écoulée
pendant plusieurs jours.
Ces bassins peuvent également jouer un rôle de
décantation
70
BASSINS DE STOCKAGE.
COUPE
6. LES EXUTOIRES
1 - LES DISPOSITIFS DE TRAITEMENTS DES EAUX
71
BASSINS DE STOCKAGE.
VUE EN PLAN
6. LES EXUTOIRES
1 - LES DISPOSITIFS DE TRAITEMENTS DES EAUX
72
6. LES EXUTOIRES
1 - LES DISPOSITIFS DE TRAITEMENTS DES EAUX
74
6. LES EXUTOIRES
Définition :
1 - LES DISPOSITIFS ce sont des bassins remplis de
DE TRAITEMENTS matières filtrantes (le plus
DES EAUX
souvent du sable). L'évacuation
est assurée par un drain situé
LES BASSINS FILTRANTS sous le bassin. Ils sont
généralement associés à un
bassin décanteur et déshuileur.
Rôle :
ils assurent la filtration des
particules les plus fines restées en
suspension après décantation et
déshuilage.
75
6. LES EXUTOIRES
1 - LES DISPOSITIFS DE TRAITEMENTS DES EAUX
EXPLICATIONS DES MOTS TECHNIQUES
76
Aquaplanage : perte d'adhérence d'un véhicule due à la présence d'une mince pellicule
d'eau entre la chaussée et les pneus
Bassin versant : ensemble des pentes naturelles convergeant vers un point bas
Buse : canalisation
Collecteur : canalisation
Dévers : pente transversale de la chaussée
Eaux d'infiltration : eaux présentes dans et sous le corps de chaussée Eaux superficielles :
eaux présentes à la surface du sol
Entonnement : partie supérieure d'un ouvrage (avaloir, descente d'eau,...) destinée à
favoriser l'écoulement de l'eau dans l'ouvrage lui-même
Faucardage : coupe de la végétation aquatique
Portance : aptitude du corps de chaussée à supporter les charges de la circulation
Profil en long : coupe longitudinale de la route
Profil en travers : coupe transversale de la route
Regard : ouvrage préfabriqué ou maçonné" permettant l'accès à une canalisation
souterraine
Uni : planéité de la surface de chaussée
BIBLIOGRAPHIE
77
Recommandation pour l'assainissement routier. SETRA-LCPC, 1982
Aide au choix des solutions d'assainissement sur routes existantes (ACSARE). SETRA, 1991.
Attention : ponceaux, fossés, têtes d'aqueducs, DANGER ! Note d'information série Circulation Sécurité
Equipement Exploitation n° 19. Bagneux : SETRA, 1986
Ecrans drainants en rives de chaussées. Guide technique. LCPC-SETRA, 1992
CCTG - ouvrages d’assainissement - fascicule 70.
Titre I : réseaux – titre II : ouvrages de recueil, de restitution et de stockage des eaux pluviales – novembre 2003.
Drainage routier – Guide technique Sétra –2006
Guide L’eau et la route - Sétra - 1994 à 1999.
Volume 1 : problématique des milieux aquatiques ;
volume 2 : l’élaboration du projet ;
volume 3 : la gestion de la route ;
volume 4 : les atteintes aux milieux aquatiques ;
volume 5 : lois et réglementation sur les ressources en eau ;
volume 6 : la pollution accidentelle sur les grandes infrastructures ;
volume 7 : dispositifs de traitement des eaux pluviales.
Réhabilitation des voies rapides urbaines : thème assainissement – Guide technique Sétra – 2001-
Traitement des obstacles latéraux – Guide technique Sétra – 2002 –
Buses métalliques : recommandations et règles de l’art – Guide technique Sétra/LCPC – septembre 2001 –
L’entretien courant de l’assainissement de la route. Guide pratique Sétra – 1998 –
Traitement de la pollution routière – Guide technique Sétra
Ouvrages routiers et inondations : « des idées pour mieux gérer les écoulements dans les petits bassins
versants » – note d’information Sétra n°56 – économie environnement conception – juin 1998
1 -Conception technique des ouvrages
78
Sommaire
1 -Conception
technique des
ouvrages
1.1 - Rétablissement des
écoulements naturels
(bassins versants < 100
km2)
•Initialement, le point de
concentrations des eaux
se trouvait à l’aval du
point A
•La ralisation de
l’infrastructure à
déplacer ce point en
amont au point B
83
Le rétablissement hydraulique des écoulements
1 -Conception naturels constitue l’une des contraintes fortes
des projets routiers notamment sur le profi l en
technique des long.
ouvrages En conséquence, il importe de s’en préoccuper
1.1 - Rétablissement des dès le stade des études d’Avant-Projet Sommaire
écoulements naturels (APS).
(bassins versants < 100 Outre l’aspect réglementaire qui est à vérifier,
km2) les différentes étapes pour déterminer l’ouvrage
hydraulique à mettre en place sont :
1.1.1 - Éléments de
doctrine l’estimation du débit de projet en fonction d’une
période de retour et d’un débit exceptionnel ;
le dimensionnement, le choix et le calage de
l’ouvrage hydraulique (contrôles de la hauteur
d’eau amont, des vitesses d’écoulement, du
tirant d’air, de l’impact hydraulique et de la prise
en compte s’il y a lieu de la libre circulation de la
faune piscicole).
84
Choix de la période de retour* (T)
La période de retour* T à prendre en compte doit dans
1 -Conception chaque cas, faire l’objet d’une analyse mettant en regard le
technique des coût d’investissement de l’infrastructure avec les
conséquences d’un débordement pour l’usager, les
ouvrages riverains, les ouvrages routiers (perturbations locales et
temporaires de la circulation et situations à risques) et
1.1 - Rétablissement des enfin l’impact sur le milieu naturel.
écoulements naturels Dans tous les cas, la connaissance de la réglementation et la
(bassins versants < 100 consultation des services d’hydraulique s’avèrent
km2) nécessaires.
En l’absence de ce type d’analyse, il est recommandé
1.1.1 - Éléments de d’adopter les valeurs suivantes pour les périodes de retour*
doctrine :
• sous autoroutes : 100 ans ;
• sous routes ou rétablissements de communications : 100
ans, 50 ans, voire 25 ans pour les bassins dont les crues
seraient limitées dans le temps et moyennant une incidence
du débordement faible, voire nulle selon les cas ;
• routes et autoroutes en zone inondable : le calage de
l’infrastructure doit prendre en compte les enjeux liés à la
zone inondable.
Pour chaque type d’infrastructure, les conditions
d’écoulement et l’effet d’une crue exceptionnelle doivent
être appréciés.
85
Hauteur d’eau amont* (HAM) et vitesse
1 -Conception d’écoulement (Ve) dans les ouvrages
hydrauliques
technique des
Le niveau de la hauteur d’eau amont* doit être
ouvrages compatible avec le calage altimétrique de
1.1 - Rétablissement des l’infrastructure et l’aléa inondation.
écoulements naturels Dans tous les cas, la hauteur d’eau amont* ne
(bassins versants < 100 doit pas excéder 1,2 fois la hauteur de l’ouvrage
km2) pour le débit de projet, pour les ouvrages
d’ouverture ≤ 2 m.
1.1.1 - Éléments de
doctrine Les vitesses doivent respectées les critères
suivants vis-à-vis de la durabilité des ouvrages :
ouvrages en béton : ≤ 4 m/s ;
ouvrages métalliques : ≤ 2,5 m/s
Pour la prise en compte de la faune piscicole,
des vitesses plus faibles doivent être vérifiées
(vitesse approximative de 1m/s).
En cas d’impossibilité de satisfaire à ces
conditions, il conviendra de prévoir des
dispositifs de protection.
86
Tirant d’air* (TA) de l’ouvrage
1 -Conception hydraulique
technique des Le tirant d’air correspond, en toute
ouvrages rigueur, à la hauteur libre entre la ligne
1.1 - Rétablissement des
d’eau et la génératrice supérieure de
écoulements naturels l’ouvrage .
(bassins versants < 100 Dans notre cas, il est mesuré par rapport
km2)
à la hauteur d’eau fictive
1.1.1 - Éléments de
doctrine
(ye + HAM)/2
Pour une ouverture ≤ 2,00 m : à
apprécier en fonction de la nature du
bassin versant.
Pour une ouverture > 2,00 m : TA de
0,50 à 1,50 m.
Le taux de remplissage de l’ouvrage
hydraulique pour le débit de projet* ne
doit pas excéder 0,75.
87
1 -Conception
technique des
ouvrages
1.1 - Rétablissement des
écoulements naturels
(bassins versants < 100
km2)
1.1.1 - Éléments de
doctrine
88
Impact de l’ouvrage hydraulique
1 -Conception
technique des L’exhaussement de la ligne d’eau en
ouvrages amont de l’ouvrage hydraulique par
1.1 - Rétablissement des rapport à la situation existante et la
écoulements naturels
(bassins versants < 100 vitesse d’écoulement en sortie
km2)
d’ouvrage sont à apprécier en
1.1.1 - Éléments de
doctrine
fonction des enjeux locaux.
L’écoulement à surface libre dans
l’ouvrage hydraulique doit être
assuré pour le débit de projet.
89
Implantation de l’ouvrage hydraulique
1 -Conception En plan, l’ouvrage hydraulique est généralement
implanté dans l’axe du lit mineur du cours d’eau * ;
technique des son ouverture doit être égale au moins à celui du lit
ouvrages mineur.
Il peut néanmoins être nécessaire de rectifier le tracé
1.1 - Rétablissement des
naturel de l’écoulement sous l’infrastructure pour
écoulements naturels réaliser une traversée plus directe.
(bassins versants < 100
km2) Il s’agit de s’assurer de sa faisabilité tant sur le plan
environnemental que réglementaire.
1.1.1 - Éléments de La continuité de l’écoulement hydraulique doit être
doctrine respectée et les zones sensibles à l’érosion doivent
faire l’objet de protection.
En profil en long, le calage de l’ouvrage hydraulique
de traversée est fortement conditionné par la
topographie du terrain naturel et des conditions
d’écoulement (pente du lit).
Dans la mesure du possible, l’ouvrage hydraulique
devra être calé suivant la pente du lit naturel du cours
d’eau.
90
Évaluation du débit de projet et du
1 -Conception débit exceptionnel
technique des
Dans le chapitre suivant, il est proposé
ouvrages
des méthodes simples qui permettent
1.1 - Rétablissement des
écoulements naturels
d’évaluer les débits de projet.
(bassins versants < 100 Le débit exceptionnel à prendre en
km2)
compte est au moins égal à 1,5 fois
1.1.1 - Éléments de Q100.
doctrine
Une évaluation de son impact (avec
l’ouvrage hydraulique dimensionné pour
le débit projet) sur la sécurité des
usagers, la pérennité de l’infrastructure
et sur l’environnement doit être menée
en vue d’apprécier les mesures à
prendre.
91
Le débit de projet correspond au débit de pointe pour
une période de retour donnée, dimensionnant
1 -Conception l’ouvrage hydraulique.
technique des Les méthodes de calcul proposées ci-après utilisent
ouvrages les formules « rationnelle » et « crupédix » ainsi
qu’une formule de « transition » permettant de faire
1.1 - Rétablissement des le lien entre les 2 formules.
écoulements naturels Elles sont simples et applicables aux Bassins Versants
(bassins versants < 100 Naturels (BVN).
km2) Elles ont été mises au point par des experts pour la
1.1.2 - Détermination du réalisation du TGV Méditerranée.
débit de projet Il en est de même pour le coefficient de ruissellement,
du temps de concentration et la formule de transition.
D’autres méthodes justifiées pourront être également
appliquées.
Quelle que soit la méthode retenue, les résultats de
calcul des débits de projet de Bassin Versant Naturel
(BVN) sont entachés d’incertitudes (valeur des
précipitations, complexité des phénomènes…).
Une enquête sur le terrain doit être effectuée pour
s’assurer de la cohérence des résultats de calcul.
92
Le débit de projet correspond au
1 -Conception
technique des débit de pointe pour une période de
ouvrages retour donnée, dimensionnant
1.1 - Rétablissement des l’ouvrage hydraulique.
écoulements naturels
(bassins versants < 100 Les méthodes de calcul proposées
km2)
sont déjà sujet d’autre formation
1.1.2 - Détermination du
débit de projet Une enquête sur le terrain doit être
effectuée pour s’assurer de la
cohérence des résultats de calcul.
93
On distingue généralement 5 familles
1 -Conception d’ouvrages :
technique des 1. les buses circulaires,
ouvrages 2. les dalots*,
3. les buses arches*,
1.1 - Rétablissement des
écoulements naturels
4. les ouvrages à voûte cintrée,
(bassins versants < 100 5. et les ouvrages d’art.
km2) Dans la mesure du possible, les produits
1.1.3 - Conception des industrialisés seront à rechercher plutôt
ouvrages hydrauliques que des ouvrages coulés en place plus
coûteux.
Les ouvrages en béton armé, sous
réserve de dispositions constructives
soignées, présentent d’excellentes
garanties de solidité et de longévité.
L’étude structurelle des ouvrages
projetés relève d’un bureau d’études
spécialisé en ouvrage d’art.
94
Facteurs influençant le choix des ouvrages hydrauliques
Le choix des ouvrages est guidé par le souci permanent de la pérennité de la
1 -Conception route, de la sécurité des usagers, du coût d’investissement et des
technique des modalités d’entretien ultérieur de l’ouvrage. Les facteurs influençant le
choix sont :
ouvrages l’importance du débit à évacuer qui fixe la section d’écoulement et le type
de l’ouvrage ;
1.1 - Rétablissement des
les caractéristiques hydrauliques de l’ouvrage : coefficient de rugosité (K),
écoulements naturels
coefficient d’entonnement (Ke ) créant une perte de charge à l’entrée,
(bassins versants < 100
forme de la section d’écoulement ;
km2)
la largeur du lit. Un ouvrage unique adapté au débit à évacuer et à la
largeur du lit du cours d’eau est généralement préférable à des ouvrages
1.1.3 - Conception des
multiples qui augmentent les pertes de charges et rendent plus difficile le
ouvrages hydrauliques passage des corps flottants ;
la hauteur disponible entre la cote du projet et le fond du talweg* ;
les charges statiques et dynamiques qui sollicitent l’ouvrage hydraulique ;
les conditions de fondation des ouvrages ;
la rapidité et la facilité de mise en œuvre : les produits industrialisés
approvisionnés en éléments transportables et montés sur place peuvent
constituer une solution intéressante pour réduire les délais d’exécution et
dans le cas où l’accès au chantier est difficile ;
la résistance aux agents chimiques ;
la résistance au choc : les ouvrages massifs résistent mieux aux chocs et à
l’abrasion par le charriage de matériaux solides.
95
Protections des ouvrages hydrauliques
1 -Conception Il peut être envisagé de caler le radier* de l’ouvrage hydraulique
technique des à au moins 0,30 m sous le fond du lit du cours d’eau pour
permettre la reconstitution d’un fond naturel dans l’ouvrage
ouvrages (remontée de poissons).
1.1 - Rétablissement des La surélévation du niveau amont des écoulements et
écoulements naturels l’accroissement des vitesses en sortie d’ouvrage nécessitent le
(bassins versants < 100 plus souvent des protections en amont et en aval des ouvrages.
km2) Toute rectification du tracé nécessitera :
la continuité de l’écoulement hydraulique ;
1.1.3 - Conception des
la protection efficace des berges aux changements de
ouvrages hydrauliques
direction par des techniques pérennes relevant
prioritairement du génie végétal « Protection des berges de
cours d’eau en techniques végétales ». Les techniques de
renforcement par enrochements et gabions* devront être
réservées aux sections fortement sollicitées par la vitesse de
l’écoulement, si les enjeux sont importants en terme de
sécurité des personnes et des biens à fortes valeurs ajoutées ;
les écoulements en pente importante p = 4% posent des
problèmes spécifiques (détermination de la hauteur d’eau
amont, vitesse dans les ouvrages…) qui ne sont pas traités
dans ce guide.
96
Calcul des ouvrages
1 -Conception Le calcul des ouvrages ne peut se faire qu’après avoir
technique des disposé des contraintes de l’écoulement naturel en aval
ouvrages recueillies jusqu’à au moins 100 m de l’ouvrage
hydraulique.
1.1 - Rétablissement des Par ailleurs, les ouvertures des ouvrages hydrauliques de
écoulements naturels
rétablissement sont généralement inférieures à la section
(bassins versants < 100
km2)
courante du ruisseau ou du talweg* pour des raisons de
coûts.
1.1.3 - Conception des Ce rétrécissement hydraulique n’est pas neutre pour son
ouvrages hydrauliques
fonctionnement et notamment en période d’évacuation
du débit de crue.
La méthode présentée est une méthode simplifiée (théorème de
Bernoulli simplifié).
Elle fait appel à des notions de base de l’hydraulique* (prise en
compte des régimes d’écoulement).
Les données de base nécessaires à la compréhension du mode
calculatoire figurent en annexe 4.2.1.
Le principe de la méthode consiste à déterminer en premier lieu
le régime de l’écoulement à l’aval de l’ouvrage projeté pour
calculer la hauteur d’eau à l’amont HAM de l’ouvrage :
• si l’écoulement est en régime fluvial*, l’ouvrage projeté doit être calé en régime fluvial
(application des abaques 1 à 5 – cf. annexe 4.2.2) ;
4.3 - Glossaire
97
Assainissement routier : Ensemble des dispositifs constructifs contribuant à assainir la route dans trois domaines à savoir :
- la collecte et l’évacuation des eaux de surface,
- le drainage des eaux internes,
- le rétablissement des écoulements naturels.
Atterrissement : Amas de terre, de sable, de limon, formé par les cours d’eau ou par la mer. Alluvion, sédiment.
Bassin versant : Surface aménagée ou naturelle telle que toute l’eau reçue sur sa surface s’écoule vers un point unique : l’exutoire du
bassin versant (bassin versant naturel et bassin versant routier).
Bassin de contenance : Terme générique désignant un ouvrage installé en série ou en parallèle d’un réseau et destiné à stocker
temporairement les eaux de ruissellement. Autres termes usités : bassin d’amortissement, de rétention, de stockage ou tampon et bassin
écrêteur.
Berme : Partie non roulable de l’accotement
Bief de confinement : Ouvrage linéaire de capacité destiné à confi ner des pollutions accidentelles.
Bourrelet fi l d’eau : Dispositif constructif linéaire de petites dimensions en crête de talus de remblai généralement en béton ou en enrobé
destiné à guider latéralement une lame d’eau vers une descente d’eau.
Buse-arche : Ouvrage hydraulique en béton ou métallique utilisé pour le rétablissement des écoulements naturels et caractérisé par sa
portée et sa fl èche.
Caniveau : Famille d’ouvrages de collecte et de transport longitudinal des eaux de ruissellement de la route (cf. Acsare).
Coefficient d’entonnement K e : Paramètre lié à la forme de l’entonnement de l’OH pour la détermination des pertes de charge en amont
du dispositif.
Coefficient de rugosité K ou de Manning Strickler : Coefficient traduisant l’aptitude à l’écoulement d’un ouvrage hydraulique.
Coefficient de ruissellement : Théoriquement fraction du débit ruisselé de la pluie nette par rapport au débit de pluie brute. En première
approximation, il s’agit du rapport de la surface imperméabilisée sur la surface totale d’un bassin versant (coefficient
d’imperméabilisation).
Cours d’eau : Aucun critère technique. L’existence d’un cours d’eau n’est reconnue que si les 3 conditions suivantes sont réunies :
- permanence d’un caractère naturel du lit ;
- un certain débit qui dépend des conditions climatiques locales, sans pour autant être un débit permanent ;
- affectation à l’écoulement normal des eaux.
Crue : Phénomène caractérisé par une montée plus ou moins brutale du niveau d’un cours d’eau, lié à une croissance du débit jusqu’à un
niveau maximum. Ce phénomène peut se traduire par un débordement du lit mineur. Les crues font partie du régime d’un cours d’eau. On
caractérise aussi les crues par leur période de récurrence ou période de retour. La crue centennale correspond ainsi à une crue de
récurrence de 100 ans.
Cunette : Fossé peu profond engazonné ou revêtu et aux formes douces pour améliorer la sécurité des usagers.
4.3 - Glossaire
98
Dalot : Ouvrage hydraulique enterré de section rectangulaire préfabriqué ou coulé en place et à forte capacité.
Débit capable : Débit maximal que l’on peut faire transiter par un ouvrage coulant à plein.
Débit de projet : Valeur du débit dimensionnante pour les ouvrages hydrauliques. Généralement, débit centennal pour les OH de
rétablissement des écoulements naturels et décennal pour la plate-forme routière.
Écoulement à surface libre : Terme se rapportant à un écoulement à ciel ouvert dont la surface en miroir est en contact avec l’air.
Écoulement en charge : Par analogie à l’écoulement à surface libre, ce terme désigne par exemple un écoulement à pleine section dans
une canalisation, c’est à dire sans volume d’air résiduel.
Effet de bord : Mouvement d’eau latéral dans le sol au bord de la partie revêtue de la route.
Exutoire : Généralement, point de rejet des eaux hors de l’emprise routière. Désigne également l’extrémité aval d’un ouvrage
d’assainissement.
Fossé : Ouvrage hydraulique rustique, longitudinal et de collecte des eaux de ruissellement creusé dans le terrain au-delà de
l’accotement, caractérisé par sa section courante et sa pente.
Gabion : Ouvrage constitué d’une cage ou panier en treillis métallique rempli de cailloux ou blocs de faibles dimensions, utilisé pour
consolider les berges d’un cours d’eau.
Géomembrane : Produit adapté au génie civil, mince, souple, continu, étanche au liquide même sous les sollicitations en service.
Hauteur d’eau amont : HAM, hauteur de la ligne d’eau à l’entrée de l’ouvrage hydraulique.
Hauteur d’eau aval : HAV , hauteur de la ligne d’eau à l’aval immédiat de l’OH. Sa valeur est fonction du régime à l’aval de l’ouvrage. (cf.
4.2.1 Rappels sur les théories des écoulements).
Hauteur d’eau critique : Valeur théorique déterminée à partir d’abaque pour définir le régime d’écoulement (fluvial, torrentiel ou
critique).
Hauteur d’eau normale : Idem ci-dessus.
Hydraulique : Étude de l’écoulement des liquides et en particulier de l’eau.
Hydrogéomorphologie : Discipline scientifique qui consiste à étudier finement la morphologie des plaines alluviales et à retrouver sur le
terrain les limites physiques associées aux différentes gammes de crues qui les ont façonnées.
Hydrogéologie : Discipline scientifique qui s’ intéresse à la circulation des eaux souterraines et au comportement des nappes.
Hydrologie : Discipline scientifique qui s’intéresse au cycle de l’eau.
Hydroplanage : Phénomène de perte de contact par interposition d’eau en couche épaisse entre le pneu et la chaussée.
Impluvium : Surface recevant la pluie, synonyme de bassin versant.
Noue : Terre grasse et humide – extrémité des bras morts.
Plate-forme : Au sens géométrique, surface de la route qui comprend les chaussées et les accotements
4.3 - Glossaire
99
Dalot : Ouvrage hydraulique enterré de section rectangulaire préfabriqué ou coulé en place et à forte capacité.
Débit capable : Débit maximal que l’on peut faire transiter par un ouvrage coulant à plein.
Débit de projet : Valeur du débit dimensionnante pour les ouvrages hydrauliques. Généralement, débit centennal pour les OH de
rétablissement des écoulements naturels et décennal pour la plate-forme routière.
Écoulement à surface libre : Terme se rapportant à un écoulement à ciel ouvert dont la surface en miroir est en contact avec l’air.
Écoulement en charge : Par analogie à l’écoulement à surface libre, ce terme désigne par exemple un écoulement à pleine section dans
une canalisation, c’est à dire sans volume d’air résiduel.
Effet de bord : Mouvement d’eau latéral dans le sol au bord de la partie revêtue de la route.
Exutoire : Généralement, point de rejet des eaux hors de l’emprise routière. Désigne également l’extrémité aval d’un ouvrage
d’assainissement.
Fossé : Ouvrage hydraulique rustique, longitudinal et de collecte des eaux de ruissellement creusé dans le terrain au-delà de
l’accotement, caractérisé par sa section courante et sa pente.
Gabion : Ouvrage constitué d’une cage ou panier en treillis métallique rempli de cailloux ou blocs de faibles dimensions, utilisé pour
consolider les berges d’un cours d’eau.
Géomembrane : Produit adapté au génie civil, mince, souple, continu, étanche au liquide même sous les sollicitations en service.
Hauteur d’eau amont : HAM, hauteur de la ligne d’eau à l’entrée de l’ouvrage hydraulique.
Hauteur d’eau aval : HAV , hauteur de la ligne d’eau à l’aval immédiat de l’OH. Sa valeur est fonction du régime à l’aval de l’ouvrage. (cf.
4.2.1 Rappels sur les théories des écoulements).
Hauteur d’eau critique : Valeur théorique déterminée à partir d’abaque pour définir le régime d’écoulement (fluvial, torrentiel ou
critique).
Hauteur d’eau normale : Idem ci-dessus.
Hydraulique : Étude de l’écoulement des liquides et en particulier de l’eau.
Hydrogéomorphologie : Discipline scientifique qui consiste à étudier finement la morphologie des plaines alluviales et à retrouver sur le
terrain les limites physiques associées aux différentes gammes de crues qui les ont façonnées.
Hydrogéologie : Discipline scientifique qui s’ intéresse à la circulation des eaux souterraines et au comportement des nappes.
Hydrologie : Discipline scientifique qui s’intéresse au cycle de l’eau.
Hydroplanage : Phénomène de perte de contact par interposition d’eau en couche épaisse entre le pneu et la chaussée.
Impluvium : Surface recevant la pluie, synonyme de bassin versant.
Noue : Terre grasse et humide – extrémité des bras morts.
Plate-forme : Au sens géométrique, surface de la route qui comprend les chaussées et les accotements