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premières / Transformation Fabrication Emballage Stockage Distribution Consommation
Destruction
Composants
SDL : La Traçabilité
JEUDI 3 DECEMBRE 2009
Présenté par :
Guillaume LAROSE (M2 MIL)
Badou YABEND (M2 MIL)
Wilson IBONGAS (M2 MIL)
Sylviane NARINDRAH (M1 MIL)
Eric VOUNDA (M1 MIL)
Bruno NDOUR (M1 MIL)
SDL 2009-2010
Sommaire
La Traçabilité Guillaume LAROSE - Badou YABEND - Wilson IBONGAS - Sylviane NARINDRAH - Eric VOUNDA - Bruno NDOUR 2
SDL 2009-2010
I. Partie 1. Introduction
1. Définition
/D WUDoDELOLWp D pWp GpILQLH HQ SDU OD QRUPH 1) (1 ,62 FRPPH © O¶DSWLWXGH j UHWURXYHU
O¶KLVWRULTXHO¶XWLOLVDWLRQ RX ODORFDOLVDWLRQ G¶XQHHQWLWpSURFHVVXVSURGXLW RUJDQLVPHYRLUHSHUVRQQH
DXPR\HQG¶LGHQWLILFDWLRQVHQUHJLVWUpHVª
La traçabilité peut donc se rapporter à l'origine des matériaux ou des composants, l'histoire des
processus appliqués au produit, la distribution et l'installation d'un produit après la livraison.
9 La traçabilité Amont : Forme de traçabilité qui désigne les procédures et outils mis en place
pour pouvoir retrouver ce qui est advenu avant qu'un acteur devienne responsable légalement
ou physiquement des produits.
9 La traçabilité Interne : Forme de traçabilité qui est mise en place tout au long de la
WUDQVIRUPDWLRQHIIHFWXpHSDUO¶DFWHXUVXUVHV SURGXLWV(OOHHVW LQGpSHQGDQWHGHVSDUWHQDLUHV
commerciaux.
9 La traçabilité Aval : Forme de traçabilité qui désigne les procédures et outils mis en place
pour pouvoir retrouver ce qui est advenu après le transfert de propriété ou après le transfert
physique des produits de l'acteur vers un tiers.
(QILQVHORQOHVHQVGDQVOHTXHOO¶LQIRUPDWLRQHVWVXLYLRQSHXWSDUOHUGH :
La traçabilité est donc le moyen de suivre et retrouver un produit ou un service depuis sa création
SURGXFWLRQMXVTX¶jVDGHVWUXFWLRQFRQVRPPDWLRQ
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2. Historique
/DWUDoDELOLWpWHOOHTX¶RQODFRQQDvWDXMRXUG¶KXLHVWQpHGDQVOHPLOLHXGHVDQQpHV,OV¶DJLVVDLWGH
répondre au départ au souci logistique suivant : garantir un contrôle des flux de marchandises au sein
G¶XQH FKDvQH GH SDUWHQDLUHV (OOH V¶HVW GpYHORSSpH DYHF OD FRPSOH[LILFDWLRQ GHV pFKDQJHV GDQV XQ
FRQWH[WHGHPRQGLDOLVDWLRQGHO¶pFRQRPLH
Le souhait de pouvoir LGHQWLILHU GHV pOpPHQWV HVW EHDXFRXS SOXV DQFLHQ (Q HIIHW GqV O¶DQWLTXLWp OHV
premiers actes de traçabilité peuvent être identifiés, par exemple :
(Q OH SUpVLGHQW G¶XQH FKDvQH GH PDJDVLQ DOLPHQWDLUH pPHW OH EHVRLQ G¶XQH Volution de saisie
automatique des données relatives aux produits passant aux caisses de ses magasins. La
soustraction des sorties aux entrées des produits lui aurait procuré un état des stocks permanent et
économe. Le système des cartes perforées développées en 1890 pour réaliser le recensement des
Etats-Unis permettait déjà une telle automatisation.
En France, dans les années 1990, deux événements ont accentué le besoin de traçabilité :
9 L¶DIIDLUH GH OD Josacine empoisonnée en 1994, suite à laquelle des laboratoires
pharmaceutiques comme LAPHAL ont souhaité développer la traçabilité des produits hors de
l'entreprise. Une tendance née de la pression réglementaire et de l'exigence du consommateur
pour une meilleure sécurité, et pour aussi éviter « l'effet Josacine » afin de repérer rapidement
d'éventuels lots à problèmes.
9 La crise de la vache folle, qui a laissé comme héritage une amélioration des pratiques dans la
filière bovine, à travers l'interdiction des farines animales pour alimenter le bétail et le retrait de
certaines parties de la carcasse à l'abattoir lors de la découpe, mais aussi une traçabilité
renforcée des animaux.
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/¶REMHFWLIGHODWUDoDELOLWpHVWGHSRXYRLUUHWURXYHUjXQLQVWDQWSUpFLVGHV
données préalablement déterminées relatives à des lots ou regroupements de produits et ce à partir
G¶XQRXSOXVLHXUVLGHQWLILDQWVFOpV
Dans la logistique, la traçabilité se rapporte aux possibilités pour tracer des marchandises le long
d'une chaîne d'approvisionnements utilisant différents types de nombres d'identité, tels que des
numéros de lot ou de différentes données associées. La traçabilité permet localiser un article qui a été
expédié d'une origine et qui est sur son itinéraire de destination. Des produits, ou même les parties
de produits, peuvent être localisés même après livrés au consommateur final. C'est une question
importante dans les industries où les échecs de production peuvent mener aux rappels.
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([HPSOHG¶XQUDSSHOGHSURGXLWFKH]&RFD-Cola :
Coca Cola Logistique Centrale Carrefour Logistique Centrale Magasin Carrefour Consommateur
Usine Entrepôt
Produit avec le numéro
de lot mentionné
Etape 5 : Les différentes palettes sont localisées, Coca-Cola transmet les informations du lot à
rappeler (bon de livraison, des numéros de palettes, de la date de livraison et du numéro de lots) aux
entités livrées (Clients divers, Entrepôts Carrefour, Entrepôts Coca-Cola).
Etape 6 : Les entrepôts Carrefour transmettent les mêmes informations aux magasins livrés, les
produits sont rappelés.
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A. Partie réglementaire :
L'Union européenne ayant été la plus affectée par des crises comme celle dite de la vache folle a pris
des dispositions législatives pour rassurer les consommateurs. La polémique sur les organismes
génétiquement modifiés a également contribué à cette politique de suivi.
La CEE a produit depuis 1993 une série de réglementations imposant aux producteurs de denrées
alimentaires de mettre en place des mesures visant à assurer un niveau de protection élevée de la
sécurité alimentaire du consommateur ; ces règlements CEE s'appliquent aujourd'hui à l'ensemble
des pays membres.
La Directive 2001/95CE : Elle est relative à la sécurité générale des produits entrée en
application en janvier 2004. Elle engage la responsabilité du metteur en marché et impose un
signalemeQWHQFDVGHSUREOqPH7RXWSURGXLWGHVWLQpDXFRQVRPPDWHXURXVXVFHSWLEOHG¶rWUHXWLOLVp
par lui est soumis à une exigence de traçabilité (art. 2).
Il a été établi dans un souci de libre circulation de denrées alimentaires sûres et saines, principe
HVVHQWLHO G¶XQ ERQ IRQFWLRQQHPHQW GX PDUFKp LQWpULHXU GHV SULQFLSHV JpQpUDX[ HW GHV SUHVFULSWLRQV
générales de législation alimentaire.
Il exige donc la traçabilité des denrées alimentaires, des aliments pour animaux, des animaux
producteurs de denrées alimentaires et de toute autre substance destinée à être incorporée ou
VXVFHSWLEOHG¶rWUHLQFRUSRUpHGDQVGHVGHQUpHVDOLPHQWDLUHVRXGHVDOLPHQWVSRXUDQLPDX[HWFeci à
toutes les étapes de la production, de la transformation et de la distribution.
/HV H[SORLWDQWV GX VHFWHXU DOLPHQWDLUH GRLYHQW rWUH HQ PHVXUH G¶LGHQWLILHU WRXWH SHUVRQQH OHXU D\DQW
IRXUQLXQHGHQUpHDOLPHQWDLUHHWG¶LGHQWLILHUOHVHQWUHSULVHVDX[TXHlles leurs produits ont été fournis. A
cet effet, ces exploitants doivent disposer de systèmes et de procédures permettant de mettre
O¶LQIRUPDWLRQHQTXHVWLRQjODGLVSRVLWLRQGHVDXWRULWpVFRPSpWHQWHVjODGHPDQGHGHFHOOHV-ci.
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/D&RPPLVVLRQGHV&RPPXQDXWpVHXURSpHQQHVGHVRQF{WpUHWLHQWGHX[FDWpJRULHVG¶LQIRUPDWLRQVj
conserver.
1. Les LQIRUPDWLRQVJpQpUDOHVTXLGRLYHQWSRXYRLUrWUHPLVHVjODGLVSRVLWLRQGHO¶$GPLQLVWUDWLRQ :
9 Nom et adresse du fournisseur, nature des produits fournis par ce dernier ;
9 Nom et adresse du client, nature des produits livrés à ce dernier ;
9 Date de transaction et de livraison.
2. Les informations supplémentaires « fortement » recommandées :
9 Volume ou quantité ;
9 1XPpURGHORWV¶LO\DOLHX ;
9 Description détaillée du produit (préemballé ou en vrac, variété, produit but ou
transformé).
B. Partie Douanière :
(OOH HVW HQWUpH HQ YLJXHXU OH MDQYLHU GDQV WRXV OHV pWDWV PHPEUHV GH O¶8QLRQ (XURSpHQQH
Cette certification est née de deux constatations majeures :
9 ODPRQWpHGXWHUURULVPHG¶XQHSDUW
9 O¶H[SORVLRQ H[SRQHQWLHOOH GX WUDILF GH PDUFKDQGLVHV OLpH j OD PRQGLDOLVDWLRQ GHV pFKDQJHV
G¶DXWUHSDUW
Elle a pour objectif de créer un partenariat entre les autorités douanières et les entreprises qui auront
obtenu cette certification.
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'DQV FH FDV O¶HQWUHSULVH VH UpYqOHUD rWUH XQ YpULWDEOH SDUWHQDLUH de confiance pour les autorités
GRXDQLqUHV j WUDYHUV O¶HQVHPEOH GH O¶8QLRQ HXURSpHQQH TXL SRXUURQW GLVSRVHU G¶XQH WUDoDELOLWp
PD[LPDOHGHVELHQVHQWUDQWVHWVRUWDQWVKRUVGHO¶8QLRQHXURSpHQQHHWSDU conséquent, assurer une
meilleure sécurité de la chaîne logistique.
Le statut d'OEA s'inscrit dans le cadre d'un partenariat renforcé avec la douane qui confère à son
bénéficiaire une plus large responsabilité en matière de prévention de la fraude douanière et du risque
de sécurité et de sûreté.
$O¶H[SRUWDWLRQ
Il est de l'intérêt de l'exportateur ou du déclarant de disposer d'une très bonne traçabilité de ses
produits à l'exportation, afin d'entreprendre les démarches nécessaires auprès du bureau
d'exportation pour justifier la sortie des marchandises en cas de problème de remontée de
l'information depuis le bureau de sortie vers celui d'exportation ; d'ailleurs le texte invite l'exportateur
ou le déclarant à donner « de sa propre initiative » des informations sur la date de sortie effective et
indiquer le bureau de sortie. En revanche, nous pouvons déplorer le délai très court laissé au bureau
de sortie pour répondre (10 jours).
L'exportateur ou le déclarant doit toujours veiller à la bonne traçabilité de son flux logistique et
informer sans délai le bureau d'exportation en cas de « détournement »
Aux Etats-Unis, la traçabilité fait partie des dispositions qui ont été mises en place par le Bio
7HUURULVP $FW GH MXLQ (OOH IDLW O¶REMHW pJDOHPHQW GH WH[WHV VSpFLILTXHV TXL LPSRVHQW XQH
obligation de traçabilité GDQVOHFDGUHGHO¶pWLTXHWDJHGXSD\VG¶RULJLQH
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/¶XWLOLVDWLRQODPDvWULVHHWOHSDUWDJHGHVVWDQGDUGVHWOHVWHFKQLTXHVGHWUDoDELOLWpSDUO¶HQVHPEOHGHV
partenaires de la supply Chain permettent une action précise, exhaustive et rapide :
9 Rappel instantané des produits pour défaut de qualité et simplification des mesures de rappel
9 Facilite les inventaires
9 Permet de tracer les rayons Î réduction des ruptures dans les linéaires par exemple les SKU
(modèle/taille/coloris)
9 Meilleure qualité Î moins de saisie manuelle
9 Meilleure visibilité sur la Supply Chain Î amélioration de la prévision de la demande
Exemple :
*DLQVVXUO¶XWLOLVDWLRQGHO¶pWLTXHWWH*6 128 et du DESADV sur la réception
9 $VVXUHU OD WUDoDELOLWp VDQV UXSWXUH HQWUH OHV XQLWpV ORJLVWLTXHV UHWURXYHU O¶RULJLQH HW OHV
FDUDFWpULVWLTXHV G¶XQ SURGXLW RX G¶XQH PDWLqUH SUHPLqUH IRXUQLVVHXU LQJUpGLHQWV SURFHVV
numéro de lots etc.
9 6XLYLHQWHPSVUpHOGHWRXWHVOHVXQLWpVORJLVWLTXHVOLHQDXWRPDWLTXHHQWUHO¶XQLWpSURGXLWHHW
ses composants
9 Retrouver la localisation des entreprises destinataires, plateformes ou entrepôts, points de
vente/consommation
9 Différents niveaux de précision : référence article, N° de palette, N° de lot et date de
fabrication
9 Permet de lutter contre le vol
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A. Historique :
1RUPDQ-RVHSK:RRGODQGSURIHVVHXUDX©3KLODGHOSKLD¶V'UH[HO,QVWLWXWRI
Technologie » développe une solution dénommée « code à barre linéaire », évolution
détournée et fusion du système de codage des bandes son de film et du code morse. Le
SUHPLHUEUHYHWG¶DSSOLFDWLRQHVWGpSRVpHQ
Il faut attendre 1969 pour que la technologie mûrisse : la société Computer Identics Corporation
LQVWDOOH OHV SUHPLHUV OHFWHXUV GH FRGHV j EDUUHV © IDLW PDLQ ª XWLOLVDQW XQ UD\RQ ODVHU G¶XQ
milliwatt.
La première utilisation de codes-barres a été l'étiquetage des wagons de train, mais ils n'ont
pas été un succès commercial.
En 1970, un comité est créé aux Etats-Unis ayant pour but de définir une codification adaptée
aux problèmes de la grande distribution: le "US SUPERMARKET AD HOC COMMITTEE ON
UNIVERSAL PRODUCT CODING".
(Q O¶8QLYHUVDO 3URGXFW &RGH 83& HVW GpYHORSSp SDU ,%0 DLGp GH 1Rrman Joseph
Woodland afin de standardiser la codification.
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Les standards Européens et mondiaux sont arrêtés en 1993 se limitant au premier type code
inventé par Woodland, le code à barres linéaire.
B. Principes :
Un code à barres représente la codification graphique d'une information. Cette codification est
optimisée selon les besoins pour encoder : du texte, des chiffres, des caractères de
ponctuation ou encore une combinaison de ses derniers. La représentation obtenue est
optimisée pour une lecture optique. Les barres doivent contraster avec les espaces, ce qui
explique que celles-ci soient souvent noires sur fond blanc. Les espaces peuvent également
codifier l'information.
/RUVGXSDVVDJHG¶XQHVRXUFHOXPLQHXVHVXUOHVEDUUHVVRPEUHVHWFODLUHVG¶XQFRGH à barres,
O¶LQWHQVLWpOXPLQHXVHODUpIOHFWDQFHYDULH&HOOH-ci, captée par un récepteur photosensible, est
DPSOLILpH ILOWUpH HW GLJLWDOLVpH SRXU rWUH FRQYHUWLH HQ LQIRUPDWLRQ QXPpULTXH TX¶XQ GpFRGHXU
retranscrit en caractères ASCII directement exploitable par un système informatique par le biais
G¶XQHOLDLVRQKHUW]LHQQHRXILODLUH
/DUDSLGLWpHWODILDELOLWpGHOHFWXUHODOHFWXUHG¶XQFRGH-EDUUHVHVWUDSLGHHWRIIUHXQWDX[G¶HUUHXUGH
sur 20 000 à 2 000 000 lectures, selon la codification.
Le lecteur laser : &RQVWUXLW DXWRXU G¶XQ MHX GH PLURLUV OH OHFWHXU ODVHU
utilise un seul rayon lumineux généré par une diode laser. La lecture du code est
DXWRPDWLTXH LO Q¶\D SDV EHVRLQ GH SDUFRXULU OH FRGH GDQV VD ORQJXHXU
(omnidirectionnel).
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Le Code 39 :
En 1974, INTERMEC invente le premier code alphanumérique: le code 39 sur une demande de la
société BOEING. Chaque barre ou espace est large ou étroit et 3 parmi les 9 éléments sont toujours
larges, ce qui est à l'origine de son nom.
Il permet de permet de codifier les 26 lettres majuscules, les 10 chiffres (0-9) ainsi que 8 caractères
spéciaux (- , . , espace, * , $ , / , + , % ). Chaque caractère est codé sur un ensemble de 5 barres. Les
HVSDFHV QH FRQWLHQQHQW SDV G¶LQIRUPDWLRQV /H FDUDFWqUH
VHUW GH FDUDFWqUH GH GpEXW HW GH ILQ /H
Code 39 est auto-discréminant (ou « auto-contrôlé »), c'est-à-GLUHTX¶LOGLVSRVHSDUFDUDFWqUHHQFRGp
G¶XQQRPEUHFRQVWDQWGHEDUUHVHWG¶HVSDFHV,OHVWQpFHVVDLUHGHGLVSRVHUG¶XQH]RQHEODQFKHVLWXpH
avant le code et après le code afin que les lecteurs puissent le lire.
Le CODE 128 :
Il permet de coder 128 caractères du jeu ASCII (majuscules, minuscules, chiffres, symboles,
caractères de fonction).
Chaque caractère est codé sur un ensemble de 11 modules, chaque barre pouvant être de 4 largeurs
GLIIpUHQWHV &H FRGH HVW XWLOLVp GDQV O¶LQGXVWULH &HWWH FRGLILFDWLRQ est fiable et beaucoup plus dense
que le code 39 avec une table de caractères codifiable plus étendue et une taille plus réduite, mais la
TXDOLWpG¶LPSUHVVLRQGRLWrWUHLUUpSURFKDEOHSRXUrWUHXWLOLVpH
Il est utilisé par les organismes tels que HIBC (Health Industry Barcode), American Association of
Blood Banks (ISBT 128) et GALIA Auto Industry.
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GS1 est un organisme mondial actif dans le domaine de la normalisation des méthodes de codage
XWLOLVpHV GDQV OD FKDvQH ORJLVWLTXH ,O HVW LVVX GH OD IXVLRQ HQ MXLQ GH O¶(XURSHDQ $UWLFOH 1XPEHULQJ ($1
RUJDQLVPH HXURSpHQ HW GH O¶8QLIRUP &RGH &RXQFLO (UCC, organisme américain). EAN avait développé le
standard EAN, alors qu'UCC avait développé la norme UPC.
/¶REMHFWLIGH*6HVWG
pWDEOLUGHVVWDQGDUGVHWGHVVROXWLRQVSHUPHWWDQWO
pFKDQJHGHELHQVGHFRQVRPPDWLRQVXU
la planète, visant ainsi toute la chaîne de distribution du producteur au consommateur. Il reprend en fait les buts
d'EAN et UCC pour les élargir à l'ensemble de la planète.
Ces codes sont uniquement numérique (0-9), très dense et toujours encodée avec une clé de
contrôle. Ils sont particulièrement adaptés aux symboles imprimés sur les emballages par les moyens
d'imprimerie traditionnels.
Les standards internationaux EAN servent à identifier les unités logistiques et sont utilisables dans
plus de 90 pays dans le monde entier sur l'ensemble de produits de grande consommation. Les
principaux sont :
¾ les codes EAN 8 sont réservés à l'usage sur des produits de petite
taille (paquets de cigarettes par exemple) et sont une version abrégée
GHO¶($1
¾ /¶($1 :
Les EAN 128 servent à identifier et tracer des produits dans une optique
logistique avec un marquage des unités logistiques (palettes/cartons
contenant plusieurs articles).
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džĞŵƉůĞĚ͛ƵŶĞĠƚŝƋƵĞƚƚĞEϭϮϴ
$LQVL O¶($1 SHUPHW GH UHJURXSHU SOXVLHXUV LQIRUPDWLRQV GDQV XQ VHXO FRGH j EDUUHV /HV
identifiants principaux sont les suivants :
9 00 : Identifie le numéro de palette ou colis avec le code SSCC (Serial Shipping Container
Code = numéro séquentiel de palette/colis),
9 01 : Identifie le contenu de la palette ou du carton par un Code EAN 13 sur 14 caractères
(précédé du 0) ou un ITF 14 ; le dernier caractère est toujours une clef EAN calculée sur les
13 caractères précédents,
9 02 : Identifie le produit contenu dans la palette ou le carton comme l'identifiant 01, mais
implique la présence de l'identifiant 37 pour indiquer combien de ces produits sont contenus
dans la palette ou le carton,
9 10 : Indique un numéro de lot. Le numéro de lot suivant cet identifiant est de taille variable
(jusqu'à 20 caractères),
9 15 : Indique une DLUO (date limite d'utilisation optimum) suivie de cette date au format
AAMMJJ (année sur deux caractères + mois sur deux caractères + jours sur deux caractères),
9 17 : Indique une DLC (Date limite de consommation) suivie de cette date au format AAMMJJ
(année sur deux caractères + mois sur deux caractères + jours sur deux caractères),
9 37 : Identifie le nombre de produits contenu dans la palette ou le colis. Implique l'utilisation de
l'identifiant 02 et l'absence de l'identifiant 01.
Le Code 2 Parmi 5 :
Il est utilisé, par exemple, dans le transport aérien où la IATA (International Air Transport Association)
O¶DGpILQLWFRPPHPR\HQGHWUDFHUOHVEDJDJHV6RXVVDIRUPH,7)-LOVHUWSRXUO¶LGHQWLILFDWLRQGHV
unités de conditionnement (carton) notamment chez les prestataires logistique et les transporteurs.
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Le DATAMATRIX
Le code Datamatrix est un code barre spécifique pouvant être lu dans plusieurs
sens (notion de 2D), permettant ainsi d'encoder une grande quantité
d'information, jusqu'à 100 fois plus qu'un code barre linéaire. Il offre aux
fabricants la possibilité de stocker jusqu'à 2335 caractères alphanumériques ou
3116 caractères numériques VXU XQH VXUIDFH WUqV UpGXLWH MXVTX¶j PRLQV GH
1mm²). il incorpore un système de correction d'erreur de lecture.
Le Datamatrix est utilisé dans de nombreuses applications qui exigent un étiquetage avec une grande
quantité de données :
/D OLVWH GHV DSSOLFDWLRQV QH FHVVH GH V¶DFFURvWUH (OOH HQJOREH GpVRUPDLV OD WUDoDELOLWp GHV SURGXLWV
plus complète, les interventions de réparation et d'entretien sur site, le suivi des patients dans les
hôpitaux, la fidélisation des clients ou encore la billetterie mobile.
Le PDF417 :
F. Utilisation générale :
9 Pour réduire les actions manuelles et les temps de saisie nécessaires au suivi d'un
produit ou d'un document
9 Pour optimiser les travaux intensifs
9 Pour augmenter la productivité
9 Pour leur flexibilité
9 Pour leur fiabilité et leur rapidité de lecture
9 Pour favoriser une exploitation automatique
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¾ 5pGXLUHOHVWHPSVG¶LQYHQWDLUHGHPDQLqUHVLJQLILFDWLYHjWUDYHUVO¶LGHQWLILFDWLRQDXWRPDWLTXH
¾ Entrer un produit en stock
¾ Faciliter le réapprovisionnement,
¾ Automatiser la sortie des stocks
En Suivi de Production :
¾ Connaître l'origine et les informations des matières
premières/composants.
¾ 6XLYUHO¶pYROXWLRQGHVRUGUHVGHIDEULFDWLRQRXGHVORWVjWUDYHUVOH
processus de fabrication.
¾ Récupérer les informations sur les temps passés et les coûts
matière pendant le processus de fabrication.
¾ 6XSSULPHUFHUWDLQVJRXORWVG¶pWUDQJOHPHQWHQSURGXFWLRQ
G. Avantages/Inconvénients :
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2. La RFID
A. Historique :
1948 : Différenciation des avions amis/ennemis avec le système IFF (Identify: Friend or Foe).
1980 : La technologie est transférée vers le secteur privée. Une des toutes premières applications
commerciales est l'identification de bétail en Europe. Le début des années 80 marque la fabrication et
la commercialisation de tags par de nombreuses firmes européennes et américaines.
1990 : Début de la standardisation pour une interopérabilité des équipements RFID à commencer par
les cartes à puces puis les systèmes tags-lecteurs de manière générale.
Les codes barres permettent une identification mais pas le stockage de certaines données. Voilà
pourquoi les étiquettes RFID VHVRQWGpYHORSSpHV/HVpWLTXHWWHV5),'FRQQDLVVHQWDXMRXUG¶KXL XQH
forte croissance des marchés et ont une prédominance pour les marchés nord-américains.
B. Principes :
C. /HVW\SHVG¶pWLTXHWWHV :
Les étiquettes passives : fonctionnent en lecture seule. Elles sont bon marché et ont une durée de
vie quasi illimitée. Elles constituent le gros du marché, et plus encore dans le futur pour les
applications logistiques en circuit ouvert, où la puce est perdue dès la vente du produit. En effet, au-
GHOjGHO¶DFWHG¶DFKDWFHWWHpWLTXHWWHVHGpVDFWLYH/HVpWLTXHWWHVSDVVLYHVOHVSOXVXWLOLVpHV
actuellement sont les EPC (Code Produit Electronique).
Les étiquettes actives : sont alimentées par une pile interne extra plate, et permettent autant la
OHFWXUHTXHO¶pFULWXUH GHGRQQpHVDYHFXQHPpPRLUHDOODQWMXVTX¶j.ELWV&HVpWLTXHWWHVDFWLYHVQH
GpSDVVHQWSDVDQVG¶kJH(OOHVVRQWIRXUQLHVYLHUJHVHWSRXUURQWrWUHpFULWHVSOXVLHXUVIRLV
effacées, modifiées et lues. Le nombre de répétition de ces opérations peut dépasser les 500 000 ou
1 million.
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D. Fréquences utilisées :
¾ Basses fréquences : 100 à 500 kHz avec une distance de lecture de quelques centimètres ;
¾ Moyennes fréquences : 10 à 15 MHz avec une distance de lecture de 50 à 80 cm ;
¾ Hautes fréquences : de 850 - 950 MHz à 2,4 - 5,8 GHz pour une distance de lecture de un
plusieurs mètres (sachant que la distance peut-être réduite par la présence de métal).
Les basses et hautes fréquences sont normalisées au niveau mondial. Pour lest très hautes
fréquences (UHF), l'Europe, l'Asie et les Etats-Unis se distinguent par des fréquences et des
réglementations différentes.
E. Avantages/Inconvénients :
Une lecture/écriture «à la volée» des données donc une plus grande souplesse de
positionnement.
8QHGpWHFWLRQDXWRPDWLVpHG¶REMets identifiés
/DSRVVLELOLWpGHGLIIpUHQFLHUSOXVLHXUVREMHWVVLPXOWDQpPHQWJUkFHjXQV\VWqPHG¶DQWLFROOLVLRQ
8QH PHLOOHXUH UpVLVWDQFH DX[ DJUHVVLRQV H[WpULHXUHV FDU HOOH SHXW rWUH UHFRXYHUWH G¶XQ
emballage.
Toute perte ou vol de la puce est quasi impossible.
Elles ont une grande durée de vie et une grande fiabilité.
Suppression des inventaires physiques (suivi et localisation précise du produit).
Consignation de toutes les opérations effectuées sur le produit fini.
Diminution des erreurs de saisie ou de transmission.
Diminution du temps de réaction devant une information nouvelle (déclenchement du réassort
ORUVTXHOHQRPEUHGHSURGXLWVHQUD\RQGHVFHQGHQGHVVRXVG¶XQFHUWDLQVHXLO
/HV pWLTXHWWHV 5),' UpVLVWHQW DX[ YDULDWLRQV GH O¶HQYLURQQHPHQW KXPLGLWé, poussière,
température, projection) et sont lisibles à distance dans toutes les directions.
Notamment, pour les étiquettes passives on peut trouver les avantages suivants :
8QHGLPHQVLRQUpGXLWHWDLOOHG¶XQWLPEUHSRVWH
/DSRVVLELOLWpG¶rWUHSODFpHGLUHFWHPHQWVRXVO¶HPEDOODJHHWPrPHjO¶LQWpULHXUGXSURGXLW
Un prix modéré si les quantités sont importantes.
Une distance de lecture supérieure à un niveau de puissance égal par rapport aux autres
fréquences.
Une distance de lecture limitée à 50 cm en France compte tenu des niveaux de puissance
DXWRULVpVDXMRXUG¶KXL
Une perturbation possible du signal radio par la présence de métal.
Pour les étiquettes actives, le prix est encore élevé.
La RFID est assurément une révolution dans le domaine de la traçabilité, cependant son coût encore
important ne permet pour l'instant de n'envisager sa généralisation qu'aux secteurs de produits à forte
valeur qui vendent des quantités limitées (ex luxe, médicaments, électronique, cosmétiques, mode,
jeux vidéos, etc.).Ce système est moins intéressant économiquement pour ceux qui vendent en
grande quantité des produits de faible valeur (ex agro-alimentaire, épicerie, boisson, frais).
Cependant, à l'instar de Wall Mart aux Etats Unis, la pression de la Grande Distribution pour
l'équipement de ses fournisseurs devrait permettre d'arriver à des baisses conséquentes du prix
unitaire de ces étiquettes RFID.
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En parallèle, la discipline en
pleine évolution des
nanotechnologies, les codes à
barres seront encore plus
petits et contiendront de
grandes quantités de données.
En effet, le MIT travaille actuellement sur une version du code à barres présentant un diamètre de
seulement 3 mm (Exemple du Bokode) !
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Illustration
Quelques caractères à
Capacité (nb de caractères) 1 à 40 5 à 3000
plusieurs kilo-octets
15 à 100 cm
0 à 5 mètres
(Selon densité du code à barre) Quelques cm à volume de
Distance de lecture (Selon densité du code à barre) Nécessite un
1m3
bon contraste 80%
Contraste faible 20%
Systèmes périphériques (*) Lecteurs et décodeurs Lecteurs et décodeurs Antennes et décodeurs
(lecture en poste fixe) de 100 à 10 000 Euros de 1 000 à 5 000 Euros de 100 à 10 000 Euros
Imprimantes Laser ou Imprimantes Laser ou Identique au système de
Génération (*) Transfert thermique Transfert thermique lecture
de 200 à 10 000 euros de 200 à 10 000 euros Poste fixe ou embarqué
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4. La JpRORFDOLVDWLRQ*36*60«
La géolocalisation est un procédé permettant de positionner un objet (une personne, une information,
HWFVXUXQSODQRXXQHFDUWHjO
DLGHGHVHVFRRUGRQQpHVJpRJUDSKLTXHV2QO¶XWLOLVHJpQpUDOHPHQW
pour le suivi de remorques, wagons, containers, véhicules légers, colis et marchandises de valeur et
comme « antivol » pour le matériel roulant et stocké.
La géolocalisation dans le milieu professionnel est presque toujours synonyme de gain de
productivité, économies de carburant, économies de communications et sécurité accrue. De plus, ces
solutions offrent aux responsables de l'exploitation du parc une vision globale et un meilleur temps de
réactivité en cas d'incident.
On utilise ainsi la géolocalisation pour les véhicules suivants : Semi-remorques, Remorques, Citernes,
Camions frigorifiques, Conteneurs, Convoyeurs de fonds, Transport de matériaux dangereux.
Possibilités fonctionnelles :
9 Suivi en temps réel et historique
9 Trajets détaillés sur carte
9 Détection de mouvement
9 Détection d'états : ouverture et fermeture de portes, décrochage de remorques, détection des
températures, comptabilisation d'heures de conduite et de pause, protection des conducteurs,
consommation des véhicules, vitesses moyennes sur tronçon, etc...
9 Repérage des arrêts
9 Calcul des temps de conduite et de pause
9 Génération des surveillances sur les présences en zones (entrées et/ou sorties de zones)
On utilise ainsi la géolocalisation pour les types de biens suivants : Véhicules en tout genre,
Remorques, Matériel de BTP, Colis à haute valeur, Conteneurs, Engins.
Possibilités fonctionnelles :
9 Suivi en temps réel et historique
9 Détection de mouvement
9 Détection d'effraction
9 Sortie de zone
9 Désactivation moteur
9 Détection de décrochage de remorque, d'ouverture des portes...
La Géolocalisation par satellite (GPS) : elle consiste à calculer, grâce aux signaux émis par une
constellation de satellites prévue à cet effet, la position actuelle sur la face terrestre d'un terminal
équipé d'une puce compatible.
Terminaux Satellite
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La Géolocalisation par GSM : elle permet le positionnement d'un terminal GSM en se basant sur
certaines informations relatives aux antennes GSM aux quelles le terminal est connecté.
Terminaux GSM/GPRS
D'ici 2015, les traceurs GPS seront capables d'être extrêmement précis et les objets en capacité de
savoir où ils sont et où ils vont avec une précision H[WUrPHHQWHPSVUpHO«
5. Logiciels et EDI
Pour synchroniser les flux de marchandises et les informations associées, il est indispensable
G¶XWLOLVHUGHVRXWLOVLQIRUPDWLTXHVSHUIRUPDQWV/DWUDoDELOLWpHVWSRVVLEOHjWUDYHUVGHVLQIUDVWUXFWXUHV
informatiques composées de logiciels adaptés et de systèmes de communication standardisée. La
synchronisation est effective lorsque les bases de traçabilité sont renseignées en temps réel.
Flux physiques / Flux d¶information
Acheter Produire Stocker Livrer Vendre
Straté
Stratégique Anné
Années
Optimisation du ré
réseau logistique
APS
FOURNISSEURS
Tactique
ERP Jour
Opé
Opérationnel
Gestion des CAO Gestion des Gestion des
achats stocks stocks
Temps
Exé
Exécution réel
Gestion
WMS
transports
)OX[3K\VLTXHV)OX[G¶,QIRUPDWLRQV
Source : Michel Fender
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A. Les logiciels :
Les logiciels de gestion intégrée ou ERP permettent un suivi en temps réel des matières et
informations relatives aux achats, aux stocks, à la fabrication, à la distribution et à la vente. Ils peuvent
ainsi proposer une identification et un enregistrement des caractéristiques des lots de produits à
différents stades de fabrication et de stockage et de distribution.
&HUWDLQV SURJLFLHOV PRGXOHV LQWpJUpV DX[ V\VWqPHV G¶LQIRUPDWLRQV GHV HQWUHSULVHV SHUPHWWHQW OD
traçabilité des flux et des produits à différents stades :
La traçabilité des stocks avec les WMS (Warehouse Management System) qui sont des systèmes de
gestion d'entrepôts
La traçabilité de la production avec les MES (Manufacturing Execution System) qui sont des systèmes
dont les objectifs sont d'abord de collecter en temps réel les données de production de tout ou partie
d'une usine ou d'un atelier. Ces données collectées permettent ensuite de réaliser un certain nombre
d'activités d'analyse : traçabilité, généalogie, contrôle de la qualité.
On distingue aussi des offres de produits spécifiques à la traçabilité, tels que les logiciels de
WUDoDELOLWp j GLVWDQFH TXL V¶DSSXLH VXU OD OHFWXUH G¶XQH pWLTXHWWH UDGLRIUpTXHQFH HW OHV V\VWqPHV H-
traçabilité via Internet.
B. ([HPSOHGHODUpSDUWLWLRQGHVIRQFWLRQVHQWUH(53HW0(6GDQVO¶$JURDOLPHQWDLUH :
Le MES vient s'insérer entre l'amont et l'aval puisqu'il gère le suivi de la production au niveau des
ateliers. Le MES gère la référence de fabrication et des composants.
/HVXSSRUWGHODWUDoDELOLWpHVWO¶RUGUHGHIDEULFDWLRQHQOLDLVRQDYHFOHVVWRFNV/¶RUGUHGHIDEULFDWLRQ
est toujours rattaché à une ligne de fabrication. La finesse du suivi desFHQG DX QLYHDX GH O¶RUGUH ,O
peut exister un ordre qui mélange deux lignes de fabrications. En fin de production, la ligne de
conditionnement est tracée.
/DFRUUHVSRQGDQFHHQWUHODGHQUpHHWVRQHPEDOODJHHVWpJDOHPHQWWUDFpH/¶HPEDOODJHIDLWSDUWLHGH
ODUHFHWWHGXSURGXLW,OHVWLQFOXVGDQVO¶RUGUHHWGDQVODQRPHQFODWXUHGHIDEULFDWLRQ
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C. EDI :
L'Échange de Données Informatisées (EDI) ou Electronic Data Interchange, est le terme générique
définissant un échange d'informations automatiques entre deux entités à l'aide de messages
standardisés, de machine à machine. L'EDI a été conçu à l'origine dans l'optique du "zéro papier" et
afin d'automatiser le traitement de l'information pour disposer rapidement d'une information exhaustive
et fiable. Dans la pratique, l'EDI permet de réduire notablement les interventions humaines dans le
traitement de l'information, et donc de le rendre effectivement plus rapide et plus fiable. Les standards
EDI ont été définis vers le milieu des années 1980.
Quelques organisations :
9 GS1, officiant notamment dans la grande distribution, et du commerce en général.
9 ODETTE, organisme de standardisation pour l'industrie automobile en Europe
9 VDA et GALIA, associations membres d'ODETTE International, qui traitent des échanges
dans l'industrie automobile respectivement en Allemagne et en France.
9 UNECE, branche de l'ONU pour l'Union Européenne, et auteur entre autres des standards
EDIFACT
est une organisation internationale, constituée par l'industrie automobile pour l'industrie
automobile. Elle place les normes pour les communications de commerce en ligne, les échanges de
données et la gestion logistique, qui lient plus de 4000 entreprises dans l'industrie de l'automobile
européenne et leurs partenaires commerciaux globaux.
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