Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Chapitre introductif
Méthode OVAR
BSC
Animateur : Mr El-habib MACHHOURI
Cas pratiques
Quelques rappels
« Le processus par lequel les dirigeants de « Le contrôle de gestion est un processus destiné à
l’entreprise s’assurent que les moyens sont utilisés motiver les responsables et à les inciter à exécuter
de manière efficace et efficiente pour atteindre les des activités contribuant à l’atteinte des objectifs
objectifs fixés » (Bescos et alii) de l’organisation » (R.N. Anthony 1965)
7 8
«Le contrôle de gestion est le processus par lequel « Le contrôle de gestion est le processus par lequel
les managers influencent d'autres membres de les dirigeants s’assurent que les ressources sont
l'organisation pour mettre en œuvre les stratégies obtenues et utilisés avec efficience, efficacité et
de l'organisation » (R.N. Anthony 1998) pertinence, conformément aux objectifs de
l’organisation, et que les actions en cours vont
bien dans les sens de la stratégie définie » (M.
Gervais)
9 10
11 12
3 niveaux de contrôle :
• Le contrôle stratégique
• Le contrôle de gestion
• Le contrôle opérationnel
13 14
15 16
• Efficacité
• Efficience
• Pertinence
19
Nouvelles définitions du CG
« Une démarche permettant à une organisation de
clarifier ses objectifs de performance et d'en
piloter la réalisation progressive, en assurant la
convergence des actions engagées par les
2 Contrôle de gestion,
stratégie et organisation
24
23
Mintzberg (1998)
25 26
27 28
31
32
Segmentation stratégique
Segmentation stratégique
Analyse environnement et
capacité de l’organisation
Mission Enumération des activités élémentaires
Analyse du portefeuille et
d activité vision Recherche des FCS de chaque activité
Synthèse du diagnostic
Formation des DAS
Formulation de la stratégie
33 34
▫ Elle consiste à découper l’entreprise en unités Facteurs clefs de succès Même combinaison Combinaisons différentes
homogènes sur les plans internes et externes.
è Définir des Domaines d’Activité Stratégique Critères externes
• Clientèle Mêmes clients Clients différents
(DAS) • Marché pertinent Même marché Marchés différents
Distribution Même réseau Réseaux différents
= Sous-partie de l’organisation à laquelle il est
•
• Concurrence Mêmes concurrents Concurrents différents
possible d’allouer ou de retirer des ressources de
Critères internes
manière indépendante et qui correspond à une • Technologies Identiques Différentes
Compétences Identiques Différentes
combinaison spécifique de facteurs clés de succès •
• Synergies Fortes Faibles
• Structure de coûts Coûts partagés Coûts spécifiques
prépondérants prépondérants
33 34
35
36
35 36
38
37
2 Logistique à
l entrée * *
3 Opération 1 * Triplets Triplets Triplets
4 Opération 2
5 Logistique à la
* *
6
sortie
Marketing
FCS FCS FCS
* * * *
7 Services * *
8 Management
37 38
40
39
- etc
41 42
43 44
43 44
45 46
Micro-environnement : Micro-environnement :
Attrait de l industrie : La demande Attrait de l industrie : La demande
quelle phase de cycle de vie?
Questions Réponses - ? +
les caractéristiques de la demande quel taux de croissance par
segment?
quelles quantités vendues? quelle évolution économique?
qui achète? quelle évolution démographique?
quelle évolution technologique?
Evaluation des
qui consomme?
qui prescrit? quelle évolution des attentes et des réponses selon
quand achète-t-on et consomme-t-on? Evaluation des goûts? quelles sont
réponses selon quelles quelle évolution des styles de vie? favorables ou
quelle saisonnalité?
à quelle périodicité? sont favorables ou quelle évolution des circuits de défavorables à
quel besoin? défavorables à distribution? l entreprise
quelle motivation? l entreprise quels nouveaux usages?
quel budget?
quelle position de pouvoir public?
quelle élasticité prix?
quelle sensibilité à la publicité, aux etc.….
promotions?
quelle fidélité aux marques, enseignes,
circuits? Questions Réponses - ? +
quels lieux d'achat?
quels circuits de distribution?
quels segment de marcé? 45 46
47 48
Micro-environnement : Micro-environnement :
Attrait de l industrie : L’offre Attrait de l industrie : L’offre
Questions Réponses - ? +
capacité du secteur Questions Réponses - ? +
secteur: sous-capacité, sur- circuit de distribution
capacité?
concentration de la distribution?
Structure des coûts
importance des charges fixes/ concurrence entre circuit de distribution?
charges variables? accès aux circuits de distribution?
poids relatifs des coûts de matière, nombre de niveaux dans les circuits de
de main d'œuvre, de capital? distribution?
existence d'économie d'échelle? Evaluation des réponses cycle de vie des formules de distribution?
Evaluation des
importance de la valeur ajoutée?
selon quelles sont réponses selon quelles
existence d'effets d'expérience?
favorables ou financement du secteur sont favorables ou
économie du secteur
existence de barrières à l'entrée? défavorables à besoin de financement? défavorables à
caractère cyclique du besoin de l entreprise
degré de concentration des l entreprise
entreprises du secteur? financement?
degré d'intégration de la filière? sources de financement habituelles,
rôle des pouvoirs publics dans publiques?
l'économie du secteur?
technologie
répartition de la valeur ajoutée dans
le secteur? évolution technologique?
risque de ruptures technologiques?
impact sur la compétitivité?
47 48
49 50
Micro-environnement : Micro-environnement :
Les forces concurrentielles Les forces concurrentielles
Nouveaux entrants
Force de l'intensié concurrentielle : pouvoirs /menaces
Les 5 forces de Rôle des Acteurs très faible faible moyenne forte très forte
Porter pouvoirs
Menace des Nouveaux
publics les fournisseurs 1 2 3 4 5
Pouvoir de négociation
entrants
les clients 1 2 3 4 5
Pouvoir de négociation
les concurrents 1 2 3 4 5
des clients
des fournisseurs
Concurrents du Secteur
rivalité entre les firmes Clients
les entrants potentiels 1 2 3 4 5
Fournisseurs
existantes
les substituts 1 2 3 4 5
syntèse de l'intensité très faible faible moyenne forte très forte
Menace des produits
ou des services substituables concurrentielle du ( 5-8) ( 9-12) ( 13-17) ( 18-21) ( 22-25)
secteur
Produits de remplacement
51 52
Micro-environnement Micro-environnement
Les forces concurrentielles - Hexagone sectoriel Positionnement concurrentiel
quelle est la stratégie du concurrent?
Concurrents directs
Menaces des 5
entrants potentiels conception de la concurrence
sur l'évolution de son entreprise?
sur l'évolution des concurrents et du
3 secteur?
Les capacités de la concurrence
forces et faiblesses fonctionnelles:
marketing?
1 4 production?
Pouvoir de 0,5 Pouvoirs de organisationnelles?
négociation des négociation des financières?
fournisseurs clients et humaines?
3 distributeurs capacités de croissance?
capacités de réaction rapide
capacités d'adaptation au
changement?
Pouvoir de l Etat Menaces des capacité de résistance?
produits de 51 52
substitution
53 54
Chaîne de valeur
Analyse interne E Description des différentes étapes déterminant la capacité
d une organisation à obtenir un avantage concurrentiel en
proposant une offre valorisée par ses clients.
Analyse de la chaîne de valeur
E Découpage de l entreprise entre toutes les activités de
Diagnostic par FCS réalisation d un produit depuis la confection jusqu au
SAV
53
56
55
Comparaison avec la Fonctions primaires § Degré de dépendance par rapport au nombre de clients ;
ü Détecter les points faibles et les points forts propre
CV de l industrie ou à l entreprise
§ Efficacité de la force de vente ;
du principal § Efficacité des actions promotionnelles et publicitaires.
ü Mettre en évidence les activités qui crée un avantage
concurrent. compétitif et possibilité d externaliser les autres
57 58
59 60
Chaîne de valeur
Chaîne de valeur Très Faible Moyen Fort Très Fonction financière
Fonction production faible fort
Très
1 2 3 4 5 Très faible Faible Moyen Fort
fort
- Adaptation du mode de production aux
exigences du marché 1 2 3 4 5
- Capacité de production en terme de
produits - Rentabilité
- Niveau de qualité
- Solvabilité
- Flexibilité
- Localisation des usines - Endettement
59 60
61 62
61 62
63 64
63
65 66
67
68
+ 30
Taux. de croissance du marché
DAS 2 DAS 4
15% 10%
20 DAS 3
20%
10%
0
DAS 1
30% DAS 5 DAS 6
5%
20%
-10
- 10 4 1 0,2 0,1
+ Part de marché relative
-
69 70
71 72
71 72
73
74
75 76
Forts
compétitive) Sélectivité
croissance sélectif
n Pondération des critères
n Evaluation de chaque DAS
par rapport aux critères (sur Attraits du
Moyens
marché
5) pour chacune des 2
dimensions
Moyens
Investissement Moisson /
Localisation de chaque Sélectivité
n
sélectif Désinvestissement
DAS sur la grille, la surface
des cercles est
proportionnelle au CA et la
Pdm de l’entreprise est
représentée
Faibles
Faibles
Moisson / Moisson /
Sélectivité
Désinvestissement Désinvestissement
Représente Représente la
la taille du part de marché
marché de l’entreprise
77
78
78
79
80
Les matrices
Intérêts Limites
Vue synthétique de l'ensemble des activités Présentation réductionniste des réalités
1 2 3 4 5
Profils de performance
- Marketing
Trois modes d’évaluation à distinguer : . Etendue gamme produit
. Qualité des produits
Absolu . Part de marché
ü Evaluation de l entreprise dans l’absolu sans tenir compte des concurrents - Production
ou de l environnement (approche classique d audit d’une fonction) : Le . Qualité de la production
résultat de ce diagnostic peut être visualisé sous la forme d’un profil de . Délai de fabrication
compétence. . Coût de fabrication
Relatif - Recherche et Développement
ü Evaluation de l’entreprise par rapport à ses concurrents. On représente . Flux de nouveaux produits
. Potentiel de recherche
plusieurs entreprises concurrentes sur un même graphique en faisant
- Finance
apparaître de façon comparative les profils concurrentiels. . Endettement
. Disponibilité de financement
Idéal - Personnel
ü Il s’agit de comparer l’entreprise à un profil «idéal » attendu par . Talent
. Promotion et récompenses
l environnement ou les marchés.
- Organisation
. Flexibilité
. Processus de décision
- Organisation - Organisation
. Flexibilité . Flexibilité
. Processus de décision . Processus de décision
85 86
87 88
87
89
90
Contrôle de gestion stratégique Contrôle de gestion stratégique
91 92
Contrôle de gestion stratégique Contrôle de gestion stratégique
(pour un DAS)
Production de masse
93 94
Contrôle de gestion stratégique Contrôle de gestion stratégique
96
95
Contrôle de gestion stratégique Contrôle de gestion stratégique
Différenciation
4
élevée
Hybride 5 Focalisation
3 Différenciation
3ème méthode
Valeur Prix 2 6
ajoutée bas
L’horloge de Bowman perçue
Sans
fioritures 1 7 Echec probable
8
limitée
bas élevé
Prix
97
Systèmes pour développer Systèmes pour focaliser
Contrôle de gestion stratégique Contrôle de gestion stratégiqueLa recherche d opportunités la recherche et l attention
et l apprentissage
Le contrôle de gestion interface entre la Systèmes Systèmes de
stratégie et le contrôle des tâches de croyances limites
Systèmes (garde-fou)
Pour encadrer
le domaine stratégique
Risques
+ Valeurs
fondamentales à éviter
Planification
stratégique Stratégie d activité
« Le contrôle de gestion est le processus par Systèmes pour Incertitudes Variables critiques
Contrôle de lequel les managers s assurent que les
gestion Formuler et stratégiques de performance
ressources sont obtenues et utilisées avec
efficacité et efficience dans l accomplissement
Mettre en œuvre
Orientation des buts organisationnels » la stratégie
externe
Contrôle Systèmes de Systèmes de
des tâches « Le contrôle des tâches est le processus consistant à s assurer
que les tâches spécifiques sont exécutées avec efficacité et efficience » Contrôle Contrôle
Horizon temporel interactif diagnostic
+
99 100
Stratégie
103 104
107 108
La structure fonctionnelle simple : deuxième stade La structure fonctionnelle évoluée : troisième stade
Centre de profit
Centres de coûts
discrétionnaires
Centre de profit
La structure en division
Centres de
La structure matricielle Centres de
Coûts
discrétionnaires
Coûts Centres
Direction Générale discrétionnaires de profit
Direction Générale
Fonctions
Direction de la planification
Direction Financière groupe
et de la stratégie Finances Marketing Production R&D RH
Projets
Centres
de profit
Direction du Contrôle de
Projet 1
Direction Marketing groupe
Gestion groupe
Projet 2
Direction de la Recherche Direction des Ressources
& Développement Humaines groupe
Projet 3
111 112
Évolution des structures La norme AFNOR, 2005, définit le projet comme « une démarche
spécifique qui permet de structurer méthodiquement une réalité à
venir. Un projet est défini et mis en œuvre pour élaborer la réponse au
besoin d un utilisateur, d un client, ou d une clientèle et il implique
q L internationalisation des structures un objectif et des actions à entreprendre avec des ressources données.
(Source : Burlaud et Al. : DSCG 3)
q Les structures hybrides ou ambidextres ü Il se caractérise par une activité combinatoire et pluridisciplinaire
114
113
Contrôle de gestion stratégique Contrôle de gestion stratégique
Type A
L organisation en projets
Problème de la spécificité et de l autonomie du projet par rapport à
la structure de l entreprise. Contrôle de gestion par projets ou
Type A Type B Type C Type D contrôle de gestion des projets ?
Type B
Les entreprises rendent compte à un maître d œuvre. Problème
de la coordination et du contrôle inter-organisationnel. Problème
de la confiance dans le contrôle
116
Sommet stratégique
1. Ajustement mutuel
119 120
La structure simple
L organisation ou bureaucratie mécaniste
ou organisation entrepreneuriale
L organisation ou bureaucratie
L organisation en divisions professionnelle
Contrôle professionnel
Autocontrôle
123 124
Le contrôle organisationnel
• Ensemble des mécanismes et dispositifs qui permettent
à une organisation de s assurer que les comportements
et les décisions de ses membres demeurent conformes
à ses buts fondamentaux
127
128
Contrôle de gestion stratégique Contrôle de gestion stratégique
Anthony Hopwood
131 132
§ Contrôle par la standardisation des résultats § Pression sur l atteinte des résultats : Stress, tensions au travail,…
§ Pratique budgétaire, reporting, évaluation des CR,… § Manipulation (« gestion ») des résultats
§ Modèle culturel anglo-saxon § Tendance à se focaliser sur ce qui est mesurable (auditable)
133
§ Contrôles par la standardisation des normes sociales ü Contrôle par des mécanismes de socialisation
(contrôle « clanique ») ou des qualifications (contrôle professionnel) • Rôle de la culture : mythes, rituels, symboles,…
135
Résultats
ü Dysfonctionnements et limites : Contrôle des
comportements
Supervision
directe mesurables ou non
Organisations
bureaucratiques,
Cercles vicieux
bureaucratiques
Standardisation Décisions tayloriennes,…
programmables
des procédés
Objectifs clairs
(Règles,
ü Risques de manipulation des individus procédures,…)
Contrôle des Standardisation Résultats Organisations Court termisme
résultats des résultats mesurables multidivisionnelles, Manipulation des
ü Résistances au changement Décisions décentralisées,… résultats
programmables ou Slack
non Organizational
ü Syndrome de la caverne de Platon Objectifs clairs Gaming
Contrôles Mécanismes de Résultats non Organisations Corporatisme
sociaux socialisation mesurables professionnelles, Inertie
ü Présence de sous-cultures et conflits de valeurs possibles (rituels, sélection, Tâches non missionnaires, … Syndrome de la
formation,… programmables caverne de Platon
Ex. : Professionnels/Administratifs dans une bureaucratie professionnelle
standardisation Objectifs ambigües
des qualifications,
…
137
Management public
Contrôle des comportements
Bonne et des résultats
Contrôle des résultats
Organisations professionnelles
Structures mécanistes
Universités, hôpitaux
Aptitude
à mesurer New Management Public
les résultats
Contrôle des IBM Toyota,… Contrôles sociaux
Contrôle par des mécanismes
Contrôle des comportements de socialisation résultats Adhocraties Organisations
Mauvaise «Clan» Structures en Equipes projet, Agences de Pub. missionnaires
Divisions Organisations en réseaux ONG
Firmes multinationales Franchises, districts industriels,… Secteur associatif
140
139
Reporting externe
Siège social
Reporting interne
141 142
143 144
Permet de déterminer le résultat d'une période grâce Permet la mise en œuvre des performances internes
au compte de résultat ainsi de la situation du d'une entreprise (par produit, par fonction ou par
patrimoine en fin de période par le biais de bilan département)
(valeur ajoutée et le résultat avant impôt,…)
Complexité et
Lourdeur Exhaustivité
contraintes légales
145 146
147 148
151 152
155 156
159 160
▫ Le produit arithmétique du taux de rendement exigé par le ▫ Le coût moyen pondéré du capital (CMPC) est égal au coût
montant des capitaux est parfois qualifié de charge après impôt des ressources stables finançant la société.
supplétive
▫ Cette charge est égale au profit que l’entreprise aurait pu
tirer en affectant ses capitaux à d’autres investissements à
risques comparables
161 162
163 164
167 168
TAUX DE RENDEMENT DES CAPITAUX INVESTIS (ROI) TAUX DE RENDEMENT DES CAPITAUX INVESTIS (ROI)
• Pour le calcul du ROI de chacun des trois hôtels, nous • Supposons que la direction fixe un objectif de rendement de
considérons par hypothèse que le total des capitaux investis 30% à l’hôtel de Vaison
est égal au total-actif :
• Comment ce rendement peut-il être atteint?
171 172
• Limites du TRCI (ROI) : ▫ Supposons que les trois hôtels présentent le même niveau
▫ Comparaison difficile si les divisions sont différentes ; de risques. La société définit le résultat résiduel d’un hôtel
comme étant égal à son résultat d’exploitation comptabilisé,
diminué d’une charge supplétive de 12% de l’actif total de
▫ Dépend souvent de décisions antérieures indépendantes
l’hôtel :
des responsables actuels ;
175 176
179 180
Avantage
concurrentiel
COÛTS VALEUR
PROCESSUS DE FORMATION DES COUTS COÛT ü Pour mieux gérer la relation coûts-valeur
183 184
Contrôle de gestion par les activités Contrôle de gestion par les activités
• Le contrôle de gestion s’appuie sur le couple • Le contrôle de gestion diffuse la stratégie auprès
valeur-coût de l’ensemble des acteurs de l’entreprise en
• Il s’intéresse au processus de création de valeur traduisant les facteurs clés de succès en un
par l’analyse des processus et des activités, en système d’indicateurs de mesure et de pilotage
évitant de se focaliser sur les coûts de la performance, financiers et qualitatifs
• Par le biais de l’étude des processus, le contrôle (qualité, délais, sécurité…)
de gestion s’intéresse à la coordination entre les
activités (JAT)
186
188
187
Valeur pour
Aux clients Contrôle de gestion par les activités
le client actionnaires Assez
difficile • les intérêts du management à base d’activité
prêteurs
Valeur pour Valeurs
les prêteurs et salariés
créées et ▫ Gestion de projet, juste à temps, démarche qualité
les Facile
actionnaires
Etat distribuées ▫ Invention du pilotage et du management de la performance, mise en
Valeur fournisseurs
d ’usage Prix de
Impôts
valeur des activités créatrices de valeur ajoutée
pour le vente au ▫ Vision plus transversale et globale de l’entreprise et du produit
« Slack » et Complexe
client client marges des
Coûts fournisseurs ▫ La mise en évidence des inducteurs de coût permet de baisser les coûts
d ’exploitation indirects
hors Coûts
financement optimisés et ▫ Démarche participative des opérationnels et travail en équipe autour
coûts des d’un objectif
fournisseurs
▫ Réorganisation de l’entreprise grâce au diagnostic porté sur les activités
non productrices de valeur
Besoins de financement FCS ▫ Cohérence globale de l’entreprise
▫ Dynamique d’amélioration continue
2 : Stratégie de mise en œuvre et de déclinaison dans le temps et les processus
organisés par l ’entreprise
192
191
Goold et Campbell (1987)
Contrôle de gestion stratégique Contrôle de gestion stratégique
Niveau de
Style de Philosophie Rôle des Méthodes détail
Rôle du groupe
filialisation stratégique SBU du groupe d information
Contrôle de gestion par les activités du groupe
Processus
stratégiques
La mise en œuvre et le contrôle des stratégies délibérées La formation des
stratégies émergentes
3 Démarche de construction
des TDB
Objet du contrôle Les centres de responsabilité Les processus
195 196
199 200
203 204
207 208
Tableau préoccupations-indicateurs
211 212
• Indicateurs d’environnement
213 214
215 216
Fiches-indicateurs
217 218
219 220
Maquette de TDB
221 222
Un système fonctionnel
223 224
Cas pratique
227 228
231 232
235 236
• Grilles OVAR => d’un outil de dialogue hiérarchique à • Démarche permettant de déployer la stratégie au
un véritable instrument de pilotage quotidien, de mise en concordance de la stratégie de
l’entreprise avec les plans d’action opérationnels
• La mise en place des tableaux de bord aux différents niveaux • Elle permet de piloter la performance en assurant le
de responsabilité suit un principe « gigogne » qui correspond déploiement des axes, cibles et objectifs stratégiques
au principe d’emboîtement des grilles OVAR dans toute l’entreprise
• Un puissant instrument de dialogue dans la relation de
• La démarche OVAR structure en amont le choix des management
indicateurs en permettant de mieux cibler les informations • Un préalable incontournable à la mise en place de
pertinentes pour un niveau de responsabilité
tableaux de bord stratégiques
237
239 240
Balanced Scorecard : Définition et principes fondamentaux Balanced Scorecard : Définition et principes fondamentaux
• Issu des travaux d’un professeur-consultant américain, R. Kaplan, et d’un • Le modèle Balanced Scorecard (BSC) mesure l’atteinte des objectifs
consultant fondateur de l’unité de recherche de KPMG, D. Norton, le stratégiques de l’organisation en appréciant ses performances sur quatre
balanced scorecard est né au début de la décennie 1990. perspectives ou 4 différents axes regroupant les aspects les plus importants
de toute construction organisationnelle.
« Les mesures à court terme devront être remplacées par de multiples • Le BSC ajoute aux indicateurs financiers des paramètres relatifs aux clients,
indicateurs non financiers qui constituent de meilleures cibles et ont une aux processus internes et à l'apprentissage organisationnel
meilleure valeur prédictive quant aux objectifs de rentabilité à long terme de Ø Une clarification de la stratégie
l’entreprise » Kaplan et Johnson, « Relevance Lost », 1987 Ø Une nouvelle vision de la performance
Ø Une amélioration de la communication
• BSC un outil d’évaluation de la stratégie et de mesure de la Ø Une traduction de la stratégie en termes opérationnels
performance è un instrument, voire un système de management, en Perspective Résultats stratégique escompté
tous cas un outil de contrôle de gestion à part entière Finance Actionnaires ravis
Clients Clients satisfaits
Processus internes Processus Optimistes
Apprentissage organisationnel et
Equipes préparées et motivées
Innovation
241 242
Balanced Scorecard : Définition et principes fondamentaux Balanced Scorecard : Processus
Contrôle de gestion stratégique Contrôle de gestion stratégique
AXE APPRENTISSAGE
ORGANISATIONNEL
(Learning & Growth)
Comment mobiliser nos ressources
humaines et augmenter leur productivité et
employabilité?
Comment doit-on attirer de nouveau
talents, fidéliser et former nos employés?
Comment doit-on piloter le changement
organisationnel et l’amélioration ?
243 244
La carte stratégique La carte stratégique
Contrôle de gestion stratégique Contrôle de gestion stratégique
• L'élaboration de la carte stratégique est la première étape de la définition d'un • La démarche d’élaboration de la carte est fondée sur la préalable explication
Balanced Scorecard par les dirigeants des éléments suivants :
• ç nouvelle vision de la stratégie (KAPLAN) qui devient plus itérative • La mission ; ce pour que nous existons ;
• C’est un préalable essentiel à la création du tableau de bord prospectif, elle • Les valeurs clefs : ce en quoi nous croyons ;
se présente comme une synthèse graphique permettant au management de • La vision : ce que nous voulons être.
formaliser sa réflexion sur l'orientation stratégique de la firme (vision,
missions, objectifs)
• Dans la plupart des cas, la mission et les valeurs clefs restent
• La carte stratégique met au clair le business model de l’entreprise en
raisonnablement stables dans le temps
décrivant les facteurs clefs de succès ainsi que les interdépendances entre
ces facteurs
• La stratégie est, elle, susceptible d’être adaptée plus fréquemment, pour de
nécessaires réglages face aux conditions changeantes de l’environnement
245 246
Balanced
Scorecard : Les quatre axes Les déterminants génériques des 4 axes
Contrôle de gestion stratégique Contrôle de gestion stratégique
Perspectives Déterminants génériques
247 248
Chaine de causalité entre les quatre axes du BSC Chaine de causalité entre les quatre axes du BSC
Contrôle de gestion stratégique Contrôle de gestion stratégique
• Objectif : Juger toute décision sous l’éclairage des quatre axes (financier, • Deux méthodes pour concrétiser les liens de causalité :
client, processus internes, apprentissage organisationnel)
251