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Remerciements

En premier lieu, je souhaite remercier vivement toutes les personnes qui ont
contribué à la réalisation de ce mémoire ainsi que celles qui m'ont encouragé tout au long
de mon cursus universitaire au sein de l'université CADI AYYAD.

Je tiens à exprimer mes sincères remerciements et témoigner de ma grande


reconnaissance à Mr Mohamed el Mansouri qui a accepté d'encadrer ce travail.

J'exprime aussi ma gratitude et tout mon respect à mes parents, qui m'ont toujours
encouragé dans la poursuite de mes études, pour leur aide et leur soutien moral qui m'a été
très précieux.

Enfin, mes remerciements vont également à toute l'équipe des enseignantes de la


Faculté et à tous ceux qui ont contribué à leur façon à ce travail.

Adil abousaid

Je tiens à exprimer mes remerciements à l'ensemble des personnes de prés ou de loin


qui m'ont soutenu et permis de réaliser ce travail.

En particulier, notre grande gratitude s'adresse à notre encadrant Mr Mohamed El


Mansouri, Professeure à la faculté de droit de Marrakech, qui malgré ses travaux
surchargé, nous a encadrer avec courage et sincérité. Ses critiques pertinentes nous ont été
d'une importance capitale. Veuillez accepter mes remerciements les plus sincères.
J'exprime ma gratitude à tous les enseignants qui nous ont permis d'accroître notre niveau
de connaissances et notre capacité d'analyse.

Je tiens aussi à remercier ma chère famille, surtout mes parent qu'ils m'ont toujours
encouragé moralement et matériellement. Enfin, j'adresse mes plus sincère remerciement à
tous mes proches et amis, qui est m’ont toujours soutenue et encouragée au cœur de la
réalisation de ce mémoire.

BRAHIM ESSROUT

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SIGLES ET ABREVIATIONS :

OMC : organisation mondial de commerce


OMD : organisation mondial de douanes
ADII : administration des douanes et impôt indirect
GATT: General Agreement on Tariffs and Trade
PIB: produit intérieur brut
PNB : produit national brut
ICOR: incremental capital-out put ratio
IDE: investissement directe à l’étranger
TE : terme d’échange
CAF : cout, assurance, fret
PAS : programme d’ajustement structural

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Introduction générale :

Le mande est composer de pays très différent, certains sont très riche, et d’autre sont
très pauvres. L’étude de la croissance consiste à recherche les causes qui vont faire croit la
production de bien et service d’un pays a long terme. Les économistes définissent souvent la
croissance économique comme l’augmentation continue de volume de la production de bien
et de service sur la période donnée.

D’ailleurs, La libéralisation des échanges, par le biais de la réduction des droits de


douane et autres obstacles, est perçue généralement comme l'un des moteurs de la
mondialisation. La progression rapide des échanges internationaux de biens et de services
constitue un aspect très visible de l’intégration croissante de l’économie mondiale. C’est aussi
l’un des aspects les plus controversés de la mondialisation. Les adversaires de la libéralisation
du commerce accusent celle-ci de nombreux maux : progression du chômage et de l’inégalité
des salaires dans les pays avancés, renforcement de l’exploitation des travailleurs dans les
pays en développement, détérioration des conditions d’emploi et des normes du travail,
désindustrialisation et marginalisation des pays à faibles revenus, aggravation de la pauvreté
et des inégalités mondiales, dégradation de l’environnement. Ces critiques se sont répandues,
bien que les avantages théoriques du commerce - amélioration de la répartition des ressources,
gains de productivité et croissance économique -, faisant partie des fondements
incontournables de l’analyse classique, soient aujourd’hui expérimentés par de nombreux
pays émergents.
Le Maroc après son indépendance a vu dans l’ouverture le seul moyen de booster sa
performance économique, et d’atteindre le développement rêvé. Ce choix, bien
qu’indispensable, est unanimement considéré comme une sorte de désinvolture. Pour cause, le
pays n’a mené aucune étude sérieuse pour mesurer l’impact de cette libéralisation sur son
économie, et n’a pas instauré suffisamment de mesures pour soutenir l’entreprise marocaine,
notamment la PME qui était mise à rude épreuve, étant mal armée pour affronter la
concurrence étrangère.
Ce mémoire sera subdivisé en trois chapitres dont une trois conclusion. Le première
chapitre de ce mémoire nous avons tenté de comprendre théoriquement la croissance exogène,
et le deuxième chapitre nous avons abordé l’étude sur la croissance endogène, par la suite la
troisième chapitre sera consacrer aux échanges extérieure et croissance économique, ce
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chapitre contient deux parties, la première partie sera traité l’échanges extérieur et croissance
économique et la second partie concernant le commerce extérieur au Maroc.
A ce niveau, plusieurs questions interpellent :
 Quelle sont les variables de la croissance économiques ?
 Quelle est l’impact des échanges internationaux sur la croissance économique ?
 Qu’est l’effet de la facilitation des échanges sur l’économie marocain ?

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Chapitre1. la croissance exogène
Depuis Adam Smith et sa richesse des nations, la croissance occupe l’esprit de
nombreux économistes. Illimitée, limitée, instable…

La croissance économique peut se définir comme « un accroissement durable de sa


dimension, accompagné de structure et conduisant à l’amélioration du niveau de vie ». Pour
rendre compte du changement de dimension d’une économie. On a très souvent recours à des
agrégats permettant de mesurer l’évolution de l’ensemble des produits tels que le PIB ou le
PNB. Le PNB en valeur, résultat d’un effet quantitatif (PIB en volume) et d’un effet prix
(accroissement du niveau générale des prix) pouvant aussi bien masquer une stagnation qu’un
recul de la production en période d’inflation, les économistes préfèrent utiliser le terme de
PIB en volume comme indicateur de la croissance. Le taux de croissance se définit alors
comme la variation relative de PIB en volume d’une année sur l’autre. Pour rendre compte
d’une modification des structures d’une économie, on retiendra que la croissance économique
s’accompagne très souvent d’une nouvelle répartition des activités par secteur et par région.

La plupart des manuels de théorie économique, d’histoire de la pensée économique et


d’histoire des faits économique. Font remonter les origines de la croissance à la première
révolution industrielle. Initié en 1776 par la vision optimiste d’Adam Smith (vertus de la
division du travail).le thème de la croissance réapparaitra au XIXe siècle dans les travaux de
Malthus, Ricardo et Marx. Il faudra cependant attendre le XXe siècle et l’année 50 pour que
les modèles théoriques de la croissance connaissent un véritable succès. Les modèles post
keynésiens (Harrod-Domar) et néoclassique (Solow) ont introduit un véritable débat sur la
question de la croissance équilibré. Depuis les années 70-80, la croissance a connu un nouvel
essor sous l’impulsion des théoriciens de la régulation et de la croissance endogène.

1.1) le modèle de croissance Harrod-Domar

Le modèle de Harrod-Domar est le premier modèle économique formalisé de la


croissance, ce modèle a ouvert la voie au modèle moderne de la croissance, en particulier au
modèle de Solow.

Le modèle de Harrod-Domar vise à étendre sur la longue période la théorie générale de


Keynes qui ne portait que sur le court terme. Tout comme la théorie générale. Le modèle de

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Harrod-Domar et vise à faire ressortir le caractère instable de la croissance économique et la
nécessité de l’intervention étatique.

Le modèle keynésien de croissance qui sera considère comme le modèle de référence de la


théorie moderne de la croissance.

Le point de départ de Domar (1946) est considéré que l’investissement exerce une double
influence sur l’économie du côté de la demande (et à court terme), la variation de
l’investissement détermine via le principe du multiplicateur keynésien. (∆I→Y→R→C→S) le
niveau de revenu et de la demande globale. L’effet revenu associé à une augmentation de
l’investissement ∆I est égale à ∆I [1/(1 − 𝑐)] c’est-à-dire s= (1-c) sachant que c et s
représente respectivement les proportions marginale à consommer et à l’épargner.

Si l’investissement augment à un taux constant égale au rapport entre la propension marginale


à épargner et le coefficient de capital ∆I/I=s/v.

∆I : la variation de l’investissement

I : l’investissement

V : est une constant

S : l’épargne

Alors que DOMAR met en évidence la nécessité pour le capital et la production de croitre a
un taux constant, HARROD va montrer que la croissance est par nature instable.

2.1. le modèle de croissance de BASE

Les modelés majeurs de la production et de la croissance économique se fondement sur


un petit nombre d’équation qui relient l’épargne, l’investissement et la croissance
démographie à la taille de la population active et de réserve du capital, puis à la production
cumulée d’une marchandise unique. Ils mettent initialement l’accent sur les niveaux de
l’investissement, du travail, de productivité de la production. Nombre objectif ultime consiste
à explorer les facteurs déterminants essentiels de l’évolution de la production autrement dit du
taux de la croissance économique.

La fonction de production globale y=F(KL) est au cœur de tout modèle de croissance


économique. C’est une fonction qui peut prendre de nombreuses formes différentes, selon la

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nature de ce qui constitue la variable rapport entre les facteurs de production (K et L) et la
production globale.

Ce rapport dépend de la diversité des activités économiques par exemples agriculture,


industrie, production manufacturière intensive.

On a Y=F(K.L)

Y : représente la production totale

K : les réserves de capital

L : représente le travail

2.3.4.1) Fonction de production à coefficient fixe

Equation Y=F(K.L) présente une catégorie spéciale de fonction de production simple. Elle
représente la production par des isoquants, c’est-à-dire par les combinaisons des intrants
(capitale et le travail dans ce cas) qui produisent des quantités de production.

2.3.4.2) Coefficient de capitale

La fonction de production à coefficient fixe et à rendement d’échelle constante, constitue la


partie centrale d’un premier modèle de croissance économique connu ; mais au point de
manière autonome. Harrod et Domar, celui-ci visait principalement à expliquer le rapport
entre la croissance et le chômage dans les pays capitaliste avances en fin de compte. Il centre
l’attention sur le rôle de l’accumulation de la capitale dans le processus de croissance. Le
modèle Harrod et Domar a largement servi (peut-être même trop) dans les pays en
développement pour étudier les rapports entre la croissance et les besoins en capitaux. Il se
fonde sur une observation de la réalité montrant que une partie des actif sont au chômage et
part de l’idée que le capital constitue le facteur déterminant obligatoire de la production a une
forme très précise, dans laquelle la production est par hypothèse, une fonction linéaire capital
comme d’habitude, le modèle commence par préciser le niveau de production que nous
modifions par la suite pour étudier les évolutions de la production, ou la croissance
économique. La fonction de production se définit comme suite.

Y=K/V

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V : est un constant dans cette équation réserves de capital sont multipliées par le chiffre fixe
1/V pour calculer la production globale.

Le coefficient de capital étant un paramètre très important dans ce modèle il s’agit d’un ratio
mesurant la productivité du capital ou de l’investissement.

Le coefficient de capital donne une indication de l’intensité de capital du processus de


production. Dans le modèle de croissance de base, ce ratio varie suivant les pays pour deux
raison : soit les pays recourent à des technique différentes pour produire le même, soit ils
produisent une autre combinaison de bien l’a ou des exploitant agricoles produisent du maïs à
l’aide ou tracteurs les coefficients de capital sera nettement plus élevé que dans les pays où les
agriculteurs fort appel à un grand nombre de travailleurs utilisant hontes et autre outils à main.
En même temps dans les pays qui produisent une proportion accrue de bien sa forte intensité
de capital.

Les économistes calculent fréquemment le coefficient d’accroissement marginal du capital


et de la production, l’incrémental capital. Out peut ratio pour déterminer l’impact et du capital
supplémentaire (ou marginal) sur la production. Ce coefficient mesure la productivité du
capital supplémentaire tandis que le coefficient de capital se référé a la relation existant entre
les réserves total de capital d’un pays et l’intégralité de sa production national.

Dans le modèle Harrod-Domar comme le coefficient de capital est par hypothèse constant,
le coefficient de capital moyenne est égal au coefficient d’accroissement marginal du capital
et du produit.

Les analystes de l’économie peuvent exploiter ce cadre pour prévoir la croissance ou pour
calculer le montant d’épargne requis pour atteindre un taux de croissance pris pour objectif.la
première étape consiste à tenter d’évaluer le coefficient d’accroissement marginal du capital
et de la production.

2.2. les forces et faiblesses du modèle de Harrod-Domar

Le modèle HARROD-DOMAR tient sa force principale de sa simplicité le nombre de


données requises et réduit, et l’équation est facile à exploiter et à évaluer.

Le modèle peut être exact d’une année sur l’autre. En termes généraux, en l’absence de
chocs économique grave (comme une sécheresse, une crise financière ou des changements
importants dans les prix à l’exportation ou l’importation), il peut raisonnablement évaluera

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très court terme. Le taux de croissance escomptés dans la majorité des pays, l’accent qu’il met
sur le rôle stratégique de l’épargne constitue une autre force. Le modèle Hrood-Domar montre
clairement que l’épargne est indispensable à la croissance progressive du revenu.

Toutefois, le modèle pâtit de faiblesse majeur, l’une d’elles résulte directement de la


priorité qu’il donne à l’épargne, même si celle-ci est nécessaire la croissance.les
investissement financés par l’épargne doivent, en fait, se rentabiliser par une hausse ultérieure
du revenu, mais ce n’est pas le cas pour tous, de mauvaises décision d’investissement, le
changement des politiques gouvernementales. La fluctuation des prix mondiaux ou
simplement la mal chance peuvent modifier l’impact d’un investissement nouveau sur la
production et la croissance. Une croissance soutenue est tributaire de la gestation de nouveaux
investissement et de l’assurance de la rentabilité à long terme des moyennes investis dans cet
esprit l’affectation des ressources dans des firmes et des secteurs différent peut constituer un
facteur déterminant important de la production et de la croissance.

Le modèle doit peut être ses limitation essentielles aux hypothèse rigide qu’il adopte sur
les ratio fixe capital/production et travail/production qui implique uns souplesse extrêmement
réduit de l’économie sur la durée pour garder ces ratio constant. Il faut que le capital, le travail
et la production progressent tous exactement au même rythme dont la concrétisation est
hautement improbable dans les économies réelle pour voir pourquoi ces taux de croissance
doivent tous être les même considérons le taux d’augmentation du capital.

Les hypothèse rigide des ratio fixes capital capital/production travail/production


raisonnablement justes pendant de courte période ou dans des circonstance extrêmement
particulière n’en sont pas moins toujours fausse sur le long terme, à mesure de évolutions et
d’un développement d’une économie chacun de ces coefficient varie suivent les pays , et pour
un pays pris individuellement, au fil du temps. Considérons les coefficients d’accroissement
marginal du capital et de la production, La productivité du capital peut évoluer en réaction à
des évolutions politique.

Dernière faiblesse du modèle Harrod-Domar, évolutions technique n’y joue aucun rôle
stratégique dans la croissance et le développement à long terme contribuant à l’accroissement
de productivité des facteurs de production.

Ce modèle ouvre des perspectives utiles, mais ne nous emmène par très loin, l’hypothèse
du coefficient fixe le prive de souplesse et n’appréhende par l’aptitude des firmes du monde

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réel à modifier la composition des intrants dans le processus de production, ce modèle peut
être raisonnablement exacte d’une année à l’autre (en l’absence de chocs)

Le modèle Harrod-Domar prend pour hypothèse une fonction de production à


coefficient fixe, qui contribue à le simplifier, mais introduit une rigidité stricte dans la
combinaison du capital et du travail nécessaire à tout niveau de production. Dans ce modèle,
la croissance se relie directement à l’épargne en proportion inverse du coefficient
d’accroissement marginal de capital et de produit (ICOR : incrémental capital-output ratio).

Le modèle Harrod-Domar souligne utilement le rôle de l’épargne, mais en exagéré


parallèlement l’importance en donnant à penser que l’épargne et l’investissement suffisent à
assurer une croissance durable, ce qui n’est pas le cas. En outre, il ne traite pas directement
des évolutions de la productivité. De plus, en partant de l’hypothèse d’un ICOR fixe, il
entraine progressivement une inexactitude croissante, à mesure de l’évolution de la structure
productive et du produit marginal du capital.

1.2) Modèle de croissance néoclassique de Solow

1.2.1) Fonction de production néoclassique

En 1956 robert Solow, économiste American introduit un nouveau modèle de croissance


économique qui a constitué une grande avancée par apport au modèle de Harrod-Domar.
Conscient des problèmes posés par la fonction de production rigide du modèle Harrod Domar
.Solow y a répondu en abandonnant la fonction de production à coefficient fixe, pour la
remplacer par une fonction de production néoclassique qui permet une plus grande marge de
flexibilité et de substitution entre les facteurs de production. dans le modèle de Solow, les
coefficients de capital et de travail ne sont plus fixe, mais variables ;et dépendent des
dotations relatives de capital et de travail dans l ;et dépendent des dotations relatives de
capital et de travail dans l’économie ;ainsi que du processus de production ;comme le modèle
Harrod-Domar, celui de Solow a été ellébore pour analyser des économies industrielles, mais
il a largement servi à l’étude de la croissance économique dans tous les pays du monde, pays
en développement compris, il a joui d’une influence considérable et demeure au centre de la
majorité des théories de la croissance économique dans Arles pays en développement. On
notera que le modèle de Solow retient du modèle Harrod-Domar l’hypothèse de rendements
d’échelle constants, si bien qu’un doublement du travail et du capital entraine un doublement
de la production.

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1.2.2) Equation de base du modèle de Solow

Le moyen le plus facile d’appréhender le modèle de SOLOW est d’exprimer toutes les
variables stratégiques par travailleur (production et capital par travailleur, par exemple).à cette
fin, nous divisons les deux termes de la fonction de production Y=F (K, L) par L, si bien
qu’elle prend la forme suivante :

Y/L=F (K/L, 1)

L’équation montre que la production par travailleur constitue une fonction du capital par
travailleur.si nous utilisons des minuscules pour représenter des quantités calculées par
travailleur ; y est la production par travailleur (c’est-à-dire que y=Y/L) et K est le capital par
travailleur (K=K/L).cela nous donne la première équation du modèle de SOLOW ; dans
laquelle on peut écrire simplement la fonction de production comme :

Y=f(k)

Le modèle de Solow part de l’hypothèse d’une fonction de production caractérisée


classiquement par les rendements décroissants du copital.la main d’œuvre disponible étant
fixe ; la mise à disposition du personnel pour son travail, d’une quantité de machines initiale
des traduira par de forte augmentation de production. Mais avec la progression constante des
membres des machines mises à la disposition des travailleurs, le surcroît de production
résultante de chaque nouvelle machine ne cessera de diminuer.

Le graphique de la figure 1 montre une fonction de production globale possédant cette


propriété. L’abscisse représente le capital par travailleur(K) et l’ordonnée indique la
production par travailleur (Y). La pente de la courbe diminue à mesure de l’accroissement des
réservés de capital. Ce qui reflète l’hypothèse d’un produit marginal du capital en baisse.
Chaque déplacement vers la droite sur l’abscisse se traduit par un accroissement de
production par travailleur de plus en plus réduit.

La première équation du modèle de Solow nous indique que le capital par travailleur
joue un rôle fondamental dans le processus de croissance. A son tour ; la deuxième équation
met l’accent sur les facteurs déterminants des changements de capital par travailleur. On peut
la dériver de l’équation et elle montre que l’accumulation de capital dépend de l’épargne ; du
taux de croissance de la population active et de la dépréciation.

K=sy-(n+d) K

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Y

Y=f(K)

Figure 1 : la fonction de production du modèle de croissance de SOLOW.

La fonction de production du modèle de Solow montre que les rendements du capital


diminuent, si bien que chaque augmentation supplémentaire de capitale par travailleur (K)
s’associe à de plus petites augmentation de production par travailleur (Y).

 Il s’agit l’a d'une équation extrêmement importante ; dont nous devons ; par
conséquent ; comprendre la signification exacte. Elle stipule que le changement du
capital par travailleur ∆k est détermine par trois facteurs :
 ∆k se relie de manière positive à l’épargne par travailleur. Comme s est le taux
d’épargne et y, le revenu (ou la production) par travailleur ; s’y est égale à l’épargne
par travailleur. L’augmentation de cette épargne s’accompagne de l’accroissement de
l’investissement par travailleur et des réserves de capital par travailleur (K).
 ∆k entretient un rapport négatif avec l’évolution démographique .c’est ce que montre
la variable –nk chaque année, du fait de l’essor démographique et de celui de la
population active, on compte nL nouveau travailleur. en l’absence de nouvel
investissement, l’augmentation de la population active se traduirait par une chute du
capital par travailleur(K).l’équations ∆k=sy-(n+d) k établi que le capital par travailleur
baisse précisément de nk.
 La dépréciation réduit les réserves de capital. chaque année, la simple dépréciation
entraine une chute de la masse de capital par travailleur du manant –dk.

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Nous pouvons résumer les deux équations fondamentales du modèle de SOLOW de la
manière suivons.la première (y=f(k)) se borne établir que la production par travailleur.la
deuxième ∆k=sy-(n+d) k, indique que l’évolution du capital par travailleur dépend de
l’épargne, du rythme de la croissance démographique et de la dépréciation. C’est dire que,
comme dans le modèle Harrod-Domar L’épargne joue un rôle central dans modèle de Solow.
Cependant ; le rapport entre l’épargne et la croissance n’est pas linéaire, en raison des
rendements décroissants du c capital dans la fonction de production .En outre, le modèle de
SOLOW introduit un rôle pour le taux de croissance démographique et permet, dans le
processus de croissance, une substitution entre le capital et le travail.

1.2.3) Changements du taux d’épargne et du taux


d’accroissement démographique dans le modèle de Solow

Le Modèle de Solow et le modèle Harrod-Domar placent, l’un l’autre, l’épargne (et


l’investissement) au cœur du processus de croissance. Dans le modèle Harrod-Domar, une
augmentation du taux d’épargne se traduit directement par un accroissement de la production
globale.

Le modèle de croissance de Solow donne à penser que les taux de croissance différent entre
les pays pour deux raisons principales :

 Deux pays justifiant du même niveau courant de revenu peuvent connaitre des taux de
croissance différents si l’un possédé, à l’état stationnaire, un niveau de revenu
supérieur à l’autre. dans la mesure où deux pays dotés du même niveau actuel de
revenu ont des fonctions de production globales.des taux d’épargne, des taux de
croissance démographique ou des taux d’évaluation technique différents, leurs niveau
de revenu. à l’état stationnaire, se distingueront, de même que leurs taux de croissance
pendant la transition vers leurs états stationnaires respectifs.
 Deux pays ayant, à l’état stationnaire, le même niveau à long terme de revenu peuvent
avoir des taux de croissance différents, s’ils se trouvent à des points différents dans la
transition vers l’état stationnaire .considérons, par exemple deux pays identique à tous
égards, si ce n’est que l’un jouit d’un taux d’épargne supérieur à l’autre et, de ce fait,
enregistre au début un niveau de revenu supérieure à l’état stationnaire. le pays doté du
taux d’épargne plus élevé à l’état stationnaire possède un niveau plus élevé de
production par travailleur, mais l’un et l’autre progressent au taux n.si le pays dont le

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taux d’épargne est plus, sont taux de croissance sera supérieur à celui de l’autre pays,
sont taux de croissance sera supérieur à de l’autre pays. Jusqu’à ce qu’il rattrape au
nouvel état stationnaire. Par suite, même si tout est identique dans les deux pays, leurs
taux de croissance peuvent différer pendent la transition vers l’état stationnaire, qui
peut prendre de nombreuses années.

1.2.4) Evolution technique dans le modèle de Solow

Le modèle de Solow, constitue un outil puissent pour analyser les rapports


réciproques entre l’épargne, l’investissement la croissance démographique, la production et la
croissance économique. Cependant dont, le modèle de base arrive à la conclusion troublante
selon lequel, lorsque l’économie a atteint son niveau potentiel de revenu à long terme, la
croissance économique se borne à correspondre à l’essor démographique. Sans que le revenu
moyen ait une chance de croissance soutenue. Comment le modèle peut-il expliquer le fait
historique selon lequel de nombreux pays du monde ont connu une croissance régulière de
leurs revenus moyens depuis 1820 ? La repense de SOLOW se fonde sur l’évolution
technique. Selon cette idée, les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni et d’autre pays à
revenu élevé ont été en mesure d’enregistrer un essor soutenu du revenu par habitant sur de
très longues période tient au progrès technique, qui a permis la poursuite de la croissance de la
production par travailleur. Pour intégrer l’aptitude d’un pays à augmenter sa production avec
le même montant de capital et de travail, nous modifions légèrement la fonction de production
initiale et introduisant une variable, T, pour représenter le progrès technique de la maniéré
suivante :

Y=F (K, T*L)

Avec cette précision, l’introduction de la technique vise à accroitre directement l’intrant du


travail, comme la montre la stipulation dans laquelle (L) est multiplié par T. ce type
d’évolution technique se définit comme augmentant le travail, la modernisation technique
(augmentation de T) s’accompagne d’un accroissement de l’efficacité et de la production du
travail .étant donné que la même quantité de travail peut désormais assurer une production
accrue. Les augmentations de T peuvent résulter d’amélioration technique au sens scientifique
ou sous l’angle du capital humain, ainsi par des améliorations de la santé, de l’éducation ou
des compétences de la population active.

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Le terme combiné T*L est parfois qualifié de montant des unités effectives. Il mesure à la
fois la quantité du travail et son efficacité dans le processus de production. Une augmentation
de T ou de L accroit la quantité du travail effectif et, par conséquent, la production globale.
SOLOW spécifié que l’évolution technique était exogène par apport au modelé, c’est-à-dire
qu’elle se définissait comme indépendant de la totalité des variables et des paramètres précis
dans le modèle. Il n’a pas expliqué exactement les modèles de concrétisation de l’évolution
technique ou la façon dont le processus de croissance lui-même pourrait l’affecter, mais,
quelle qu’en ait été l’origine, la nouvelle technique à clairement renforcé la capacité des
facteurs de production à accroitre celle-ci. En ce sens, l’évolution technique a été qualifiée de
« manne tombée du ciel » dans le modèle de Solow.

1.2.5) force et faiblesses du modèle de Solow

En dépit de sa complexité plus grande que celle du modèle Harrod-Domar. Le modèle


de SOLOW est un outil plus puissent pour comprendre le processus de croissance. Le
remplacement d’une fonction à coefficient fixe par une fonction de production néoclassique
lui permet d’assurer une flexibilité plus raisonnable des proportions des facteurs dans le
processus de production. comme le modèle Harrod-Domar, il met en valeur le Rôle important
de l’accumulation des facteurs et de l’épargne, mais, par son hypothèse sur la baisse du
produit marginal du capital, il assure une exactitude et un réalisme accrus sur le long terme, il
se différencie nettement du modèle Harrod-Domar en distinguant le montant présent du
revenu par travailleur et son niveau à long terme à l’état stationnaire et focalise l’attention sur
la voie transitoire menant à cet état, il expose des idée éclairantes sur le rapport entre
l’épargne, l’investissement l’essor démographique et l’évolution technique et le niveau de la
production par travailleur dans l’état stationnaire.

Toutefois, la priorité accordée au rôle de l’accumulation et de la productivité des


facteurs, dont le modèle fait les éléments déterminants immédiats de l’état stationnaire,
soulève une nouvelle série des questions auxquelles il ne répond pas. Quels sont les facteurs
déterminants plus fondamentaux de l’accumulation et du taux de croissance économique ?

Les pays en développement à la croissance la plus rapide partagent certaines caractéristiques


communes :

Stabilité économique et politique, santé et éducation relativement meilleurs, gouvernance et


institution plus forte, ces caractéristiques opèrent par l’intermédiaire de l’accumulation la

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forme précise de la fonction de production et le niveau, à l’état stationnaire de la production
par travailleur, par suite, le modèle nous aide à braquer le projecteur sur ces influences plus
fondamentales qui s’exercent sur l’état stationnaire et le taux de croissance. Mais il ne permet
pas d’appréhender totalement les voies précises par lesquelles ces facteurs influent sur la
production et la croissance.

Le modèle apport un concours particulièrement important par les perspectives simples,


mais éloquent qu’il ouvre sur le rôle de l’évolution technique dans le processus de
croissance.il montre comment l’accusation de nouvelles techniques, soit par leur importation
soit par l’innovation interne, peut donner un coupe fouet puissant à la croissance.

Comme tous les modèles, celui de Solow pâtit de certains insuffisant importantes. L’une
d’elles que l’on a souligné est l’absence d’aperçu directe sur les facteurs fondamentaux
influant sur l’état stationnaire, le modèle n’éclaire pas le rôle joué, parmi des secteurs variées
(agriculture et industrie par exemple) par l’affectation du capital et du travail, dont l’influence
sur la productivité peut être majeure. Toutes les économies produisent un ensemble de bien et
de service différent dont chacun exploite des combinaisons de capital et de travail spécifique
et possède des productivités et des potentiel de croissance distincts.

Enfin le modèle de Solow prend pour acquis le taux d’épargne, la croissance de l’offre
de travail, le niveau de compétence de la population active et le rythme de nous en apprennent
peu sur les facteurs déterminants sous-jacents de ces paramétré et sur les modalités de leur
évolution pendant le processus de développement.

Conclusion :

Le modèle de Solow contient des améliorations par rapport à certains de la faiblesse du


modèle du Harrod-Domar et est devenu le modèle de croissance le plus influent en économie.
Il permet une plus grande souplesse de la combinaison du capital et du travail dans le
processus de production et introduit le concept puissant de la diminution du produit marginal
du capital. Il permet d’étudier l’impact sur la croissance des changements du taux d’épargne,
de la croissance démographique et de l’évolution technique. Il contribue à une meilleure
compréhension d’une gamme de cas de croissance beaucoup plus étendue que celle du modèle
Harrod-Domar. Toutefois, Il ne donne pas une explication exhaustive de la croissance il
n’offre pas de point de vue sur les causes plus fondamentales de l’accumulation des facteurs

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et de la croissance de la productivité, et, en tant que modèle mono sectoriel, il ne traite pas du
problème de l’affectation des ressources dans les secteurs.

Le modèle de SOLOW comporte plusieurs importants, à savoir :

 les pays démunis peuvent potentiellement connaitre une croissance


relativement rapide.
 les taux de croissance tendent à mesure de l’augmentation des revenus.
 parmi les pays qui partagent d’importantes caractéristiques communes, les
revenus des pays pauvres peuvent potentiellement converger avec ceux des
pays riches.
 l’acquisition de nouvelle technique constitue un élément central de
l’accélération et du maintien de la croissance économique.

17
Chapitre2. la croissance endogène
Les théories de la croissance endogène considèrent la croissance comme un phénomène
èconomique.la croissance résulte d’investissement effectué par des agents motivés par le gain.
Le taux de croissance de l’économie est déterminé par les comportements des agents et
parades variables macroèconomique.ces différentes façon de présenter la croissance endogène
soulignent la rupture qu’opèrent les nouveaux modèles par rapport à la théorie néo-classique
de la croissance.

Le renouvellement des théories de la croissance s’appuie sur les acquis de l’économie


industrielle ; comme il en avait été au début de l’année quatre-vingt du renouvellement des
théories du commerce international.

La croissance endogène est une théorie évoquée par l’économiste Paul Romer ; et qui
démontre comment des facteurs endogènes (internes) peuvent amener la croissance. Elle
expliquée progrès économique par la technologies et approfondit l’analyse de ce progrès
par les politiques que le gouvernement peut mener en matière de recherche et de
développement ainsi que les aides et subvention apportée par l’Etat.

Dans ce chapitre en présente les sources et les caractéristiques principales et le modèle de


base « AK » de la croissance endogène.

2.1) les caractéristiques principales des croissances endogènes.

2.1.1) Croissance et rendement d’échelle :

La représentation de la croissance qui offre Solow à la suite des classiques, peut être
résumée de la façon suivant.

Le rendement de l’investissement et donc le taux de croissance du stock de capital diminuent


lorsque ce stock devient plus élavé. Le capital a des rendements décroissance qui fixent une
limite au processus d’accumulation et conduisent donc spontanément la croissance à
s’annuler. Seul le progrès technique permet au taux de rendement du capital de se maintenir,
contrecarrant la tendance à la stagnation.

Ce qui intervient ici est le rendement du capital dans la production de capital.

- Le modèle de base de la croissance endogène est le modèle « AK »

18
Pour illustrer le concept de croissance endogène, nous partons d’une fonction de production
particulièrement simple.

Y=AK

Ou Y est la production, K le stock de capital et A une constante mesurant la quantité produit


par unité de capital. On notera que cette fonction de production n’a pas la propriété de
rendement décroissant du capital toute unité additionnelle de capital génère A unités,
supplémentaire de production pour tout stock de capital donné. Cette absence de rendement
du capital est la différence essentielle par rapport au modèle de Solow.

Δ K=sy-Ϩk

Selon cette équation. La variation des stocks de capital Δk est égale à l’investissement sy
diminue de l’amortissement Ϩk en combinant l’équation y=AK et Δk=sy-Ϩk

On obtient, après quelques manipulations :

ΔY/Y= ΔK/K

Cette équation montre ce qui détermine le taux de croissance de la production delta/Y.les


théoriciens de la croissance endogène. Quant à eux, donnent à K acception plus large, qui
rend plus vraisemblable l’hypothèse de rendement constants plutôt que décroissant, du capital.
Peut être le meilleur argument en ce sens est il l’inclusion des connaissances dans K. il est
claire que le savoir est un apport important à la production de bien et de service mais aussi de
nouvelles connaissances, par rapport à d’autre formes de capital, il est cependant moine vident
de supposer ces connaissance dotées de la propriété de rendement décroissant. Au contraire,
l’accélération du rythme d’innovation scientifique et technologique au cœur des derniers
siècles inspire à certains économistes l’hypothèse de rendement croissant des connaissances.

Le modèle de croissance endogène avec l’hypothèse de rendement constant du capital devient


une description plus plausible de la croissance économique de langue période.

La théorie de la croissance endogène n’en est bien entendu pas restée au modèle Y=AK.

Le modèle Y=AK sa caractéristique la plus important est que l’économie qu’il décrit est dotée
de rendement c constants.

19
Le modèle progresse donc insensiblement sur la voie qui tente identifier, au sien d’une
société, la décision qui déterminent le rythme du progrès technologique.

2.1.2) l’équilibre du marché

Le rendement d’échelle et l’équilibre concurrentiel ont de longs termes connus des


problèmes de cohabitions .en principe, une firme qui produit avec des rendements croissants
n’a que deux niveaux possibles de production d’équilibre concurrentiel. En effet, pour un prix
de marché donné, l’entreprise peut toujours réduire son cout unitaire et donc accroitre ses
profits en produisant plus. A moins que le prix soit trop bas, et qu’un niveau de production si
élevé soit il ne permette pas de réduire suffisamment le cout

2.2) L’indicateur de la croissance (PIB)

Le PIB repose sur un ensemble de conventions. Il opère des choix sur ce qui compte et sur la
manière de le compter. Il mesure ce qui est produit, pendant une période donnée par du
travail rémunéré. Cette convention traduit un double consentement : en comptabilisant la
production marchande à son prix de marche.

Le PIB exprime le consentement des individus à payer pour obtenir les biens et les services,
en intégrant des dépenses publiques, sur la base de leur cout de production, il reflète
également les choix collectifs d une société donnée. Par son mode de calcul, le PIB rend de
grands services, il permet de somme les valeurs ajoutées de tout les secteurs institutionnelle
sur un territoire donné. Il est ainsi possible de savoir comment la richesse est crée, utilisé et
répartirai. Le PIB, en tant que outil de la notabilité national et donc un bon moyenne de
comprendre le fonctionnement d’une économie et de conduire politique économique.

2.3) les facteurs de la croissance économiques

La théorie de la croissance endogène est ainsi assimilée à un phénomène autoentretenu par


accumulation de quatre facteurs principaux : le capital technologique, le capital physique, le
capital humain, et, le capital public.

20
Capital public

-infrastructure.

-recherche fondamental.

INVESTISSEMENT

Capital humain
Capital techniques
Capital physique
-technologies
-qualification
-innovation
-scolarisation -équipements
-santé -organisation de la production

2.3.1) capital technologies.

La capitale technologie désigne l’ensemble des avancées technologique et technique d’une


entreprise qui se retrouvent dans les produits qu’elles commercialisent. Il est synonyme de
l’innovation de produit.

Le capital technologique est utilise dans la théorie de la croissance endogène, il fait partie des
capitaux nécessaires a la croissance économique. Cette théorie repose sur l’analyse de la
condition économique qui favorise le changement technique. Chaque changement proviens
d’une idée mise en forme et testée.

Cependant, entre l’émergence d’une idée nouvelle et sa mise en œuvre concrète, il peut y
avoir un très long chemin qui nécessite le concoure de plusieurs personne. Bref des couts de
mise au point qui peuvent être très élevés. En revanche, une fois ces étapes franchies, si l’idée
est acceptée, le produit qui en résulte peut être multiplié avec un cout bien moindre. Le propre
de l’idée qui provoque des changements techniques, est qui un fois les plâtre essuyés, elles
donnent naissance à des rendements croissant. Si bien que pour celui qui s’est efforcé de
transforme l’idée en produit, le risque existe que des conçurent en profitent et que lui ne
récupérer jamais sans investissement initial, alors que ces concurrent s’enrichissent. Des
droits de propriétés intellectuelles limiteront ce risque.

21
D’un point de vue économique, cette théorie porte Ettienne au cadre concurrentiel et permet
l’incorporation d’élément de concurrence imparfaite qui rend possibles l’apparition, de
produit nouveaux et de nouvelle idée.

Pour Romar, le changement technique sera d’autant plus intense que les innovateurs espérer
ont tiré un profile important. Le progrès technique n’est pas exogène, il est produit son niveau
de production dépendra de la rémunération attendue, c’est-à-dire des droits de propriété et des
rentes monopolistique. Si au travail et au capital utilisé on ajoute des idées nouvelles
génératrices des changements techniques, tout sera modifié. Car contrairement au capital dont
les rendements sont décroissant et au travail dont les rendements sont constant (si en effectuer
son cesse un investissement humain supplémentaire).

Les idées ont un rendement croissant : plus on s’appuie sur in stock d’idées important, plus on
aura de nouvelles idées. Chaque idée ouvre le champ à d’autres idées potentielles. Par
conséquent, on l’absence de progrès technique, le modèle de Solow s’applique à long terme,
la croissance ne dépend pas du taux d’investissement.

Le progrès existe, et est d’autant plus intense que le nombre de chercheur est élevé et le stock
de connaissance important. Le nombre de chercheur dépend de la capacité du système
économique alors offrir des rentes de monopole en cas de réussite. Ainsi pour ROMER, le
rythme de la croissance ne va pas en déclinant au fur et à mesure que l’on s’approche de l’état
régulière, comme les prétendait SOLOW. Il dépend des nombres, de la proportion et de la
productivité des chercheurs c’est-à-dire de la capacité des rendements croissants, de la
recherche à compenser les rendements décroissant de l’investissement matérielle.

La diffusion de la connaissance parmi des producteurs et les effets externe du capital humain
évitent la tendance à la baisse des rendements de l’investissement (décroissance des
rendements du capital) et la croissance peut se pour suivre indéfiniment.

ROMAR reconnait cependant que le marché ne suffit pas assurer une connaissance maximale
à long terme. L’Etat a un rôle important à jouer, non par le biais de la dépense public envers
la recherche mais en venant au secours des innovateurs par le biais d’une fiscalité
compositrice (moindre taxation des bénéfices issus des produits nouveaux).

2.3.2) le capital physique.

22
Le capital physique est un facteur de production c’est- à- dire un des moyens de production
avec le travail, les matières premières, ….. Etc. qui permettent de produire .le facteur capital
technique regroupe les biens ou services qui peuvent être utilises lors de plusieurs cycles de
production car ils ne sont pas détruits au cours d’un de ces cycles il s’agit des machines, des
outilles des matériels de transports.

Le capital physique est l’ensemble d’équipement dans le quel investit une entreprise pour la
production de biens et de services.

Romer a cependant renouvelle l’analyse en proposant un modèle qui repose sur les
phénomènes d’externalités entre les firme :en investissement dans de nouveaux équipements,
une firme se donne les moyens d’accroitre sa propre production mais également celles des
autre firme concurrentes l’explication à ce phénomène réside dans le fait que l’investissement
dans de nouvelles technologies est le point de départ à de nouveaux apprentissages par la
pratique .parmi les formes d’apprentissages on peut citer l’amélioration des équipements , en
place ,les travaux d’ingénieure (agencement des technique existant) l’augmentation de la
compétence des travailleurs. Or ce savoir ne peut être approprié par la firme qui le produit. Il
se diffuse inévitablement aux autres firmes. L’investissement a un double effet : il s’agit
directement sur la croissance et indirectement sur le progrès technique.

L’indicateurs qui mesure du capital physique nécessite de séparer consommation


intermédiaire. Qui sont des biens et de service détruit au cours du processus et qu’il faut donc
renouveler à chaque siècle.

Au niveau macro-économique, le capital physique utilise dans la mesure de la contribution


des facteurs des productions à la croissance dépend de la nature de la production prise en
compte (marchande et non marchande).

Mesures la contribution du capital physique à la croissance permet de savoir d’où vient la


croissance : si elle ne provient pas d un accroissement du volume du capital produit.

2.3.3) capital humains

Le capital humain se définit comme l’ensemble des capacités productives qu’un individu
acquiert par l’accumulation de connaissance ou de savoir faire généraux ou spécifiques la
connaissance et les compétences accumulées permettent à un personne d’améliorer son

23
efficacité et son revenu. Dans se cadre le capital humain fait l’objet d’investissement de la
part des entreprises et doit être rentabilises.

Le capital humain est un bien immatériel qui peut faire progresser ou soutenir la productivité,
l’innovation et l’employabilité.

L’investissement en capital humain est aujourd’hui l’un des grands thèmes de la politique
publique dans les pays développés, il semble pouvoir apportes des solutions a plusieurs
problèmes aux quels les décideurs politique ont été confrontés au cours des dernière décennies
à savoir le ralentissement de la croissance économique dans la plus part des pays
occidentaux. L’accumulation de capital humain permettrait en effet des gains de productivité
favorables a la croissance et à l’emploi.

La théorie du capital humain a en effet contribué à expliquer la croissance économique


et la formation des rémunérations individuelles, elle suppose nous le verrons qui les individus
peuvent améliorer leur productivité pat des actes volontaires d’investissement dans
l’éducation ou la formation. Les écartes de revenus du travail traduisent alors le fait que les
individus ne font pas le même investissement en formation l’éducation n’en reste pas moins
le pivot de la formation capital humain, ce qui la met au cœur des analyses du capital humain.

L’éducation comprend ici la formation initiale de capital humain, le capital humain peut se
déprécier si les compétences acquises ne sont pas maintenues en bon état par un usage
régulier. De ce point de vue, le chômage de longue durée et le chômage des jeunes peuvent
conduire à une dégradation des connaissances et des compétences.

Les économistes Barro et Lucas, se définit le capital humain est un facteur déterminant de la
croissance économique et d’autre part il se dégage aujourd’hui un consensus interdisciplinaire
de plus en plus large quant au rôle critique que jouent la première année de l’enfance dans la
formation d’adultes productifs et bien adoptés.

Le capital humain désigne l’ensemble des capacités apprises par l’individu est qui accroissent
leur efficacité productive. Chaque individu est en effet propriétaire d un certain nombre de
compétences qu’il valorise en les vendant sur le marché du travail, cette vision n’épuise pas
l’analyse des processus de détermination du salaire individuel sur le marché du travail, le
capital humain est donc appropriable par l’individu qui en est porteur, contrairement au
capital technologique qui est pour portier un bien public.

24
2.3.4) capital public

Le capital public est constitué de l’ensemble des infrastructures possède par les
collectivités publiques : transport, télécommunication les autoroutes etc. on peut y adjoindre
d’autres biens et service fournis pas les collectivités publiques, telles la sécurité ou
l’éducation .il est claire que la croissance du secteur privé requiert l’existence d’infrastructure.

Le capital public est l’appellation donnée à la détention de moyenne de production de bien et


de service d’offre par l’ETAT (capital de l’ETAT) ou une autre collectivité public. Autrement
dit cette notion en l’élargissant un peu, s’applique ou patrimoine d’actifs physique ou
financiers gérés directement par la politique administratif. Le modèle élaboré par économiste
Barro le capital public n’est qu’une forme de capital physique. Il résulte de l’investissement
opères pour l’ETAT et les collectivités local. Le capital public comprend également les
investissement dans les secteur de l’éducation et la recherche, en mettant en avant le capital
public cette nouvelle théorie de la croissance souligne les imperfection du marché, outre
l’existence de situation de monopole, ces imperfection tiennent aux problème de
l’appropriation de l’innovation, du fait de l’existence d’externalité entre les firme, une
innovation, comme il a été dit précédemment, se diffuse d une façon ou d un autre dans la
société, la moindre rentabilité de l’innovation qui en résulte, dissuade l’agent économique
d’investir dans la recherche de développement. Dans ce contexte, il pourra incomber à L’Etat
de créer des structures institutionnelles qui soutiennent la rentabilité des investissements
privés et de solutionner l’activité insuffisamment rentables pour les agents économiques et
pourtant indispensables à la société.

Les taux de croissance peuvent rester positifs à long terme. Dans ce cas, le taux de croissance
à long terme dépend des actions des gouvernements (politique fiscale, fourniture de bien
collectif marchés financière….) le gouvernement a un pouvoir d’infléchissement du taux de
croissance a long terme. La théorie de la croissance endogène reposerait donc sur l’idée que la
concurrence parfaite est mortifère, et que l’activité économique a besoin de concurrence
imparfaite et l’intervention publique

2.4) l’investissement et la croissance économique

La présent étude vise à faire un tour de horizon de travaux récent consacré au lien entre
l’investissement et la productivité lequel dépend fondamentalement de notre interprétation de
processus de croissance économique, les travaux précurseurs de Ramez, Haroud-Domar,

25
Solow ont jeté les bases d’un cadre d’analyse centre sur investissement privée en bien
matérielle et l’accumulation de capital matériel dans un modèle néoclassique, la théorie de la
croissance économie récemment connu un regain d’intérêt, alors que la théorie classique et les
contribution plus récentes en servi de point de départ à une analyse de l’investissement et de
la productivité cependant les travaux de recherche sur la croissance ont récemment bifurqué et
l’on trouve maintenant les partisans du modèle de croissance néoclassique et les tenants d’une
vision nouvelle.

Nous partant plus loin l’investissement à pour l’objet d’analyse la poids de l’investissement
de création de la richesse et en suite la réalisation de la croissance. Notre analyse va partie à
l’évolution de l’investissement selon sa décomposition en produit et par branche d’activité,
l’analyse sera plus approfondie en termes de productivité de l’investissement par secteur.

2.4.1) l’investissement par secteur et par produit

2.4.1.1) l’investissement par produit

L’investissement à été inscrit dans un sentier soutenu depuis le début des années 2000
nettement sous l’effet des efforts consent par le secteur public pour absorber la passif en
matière d’infrastructure économique et social, les dépenses d’équipement du budget de l’Etat
sont passées de prés de 15milliard de DH par au dureront les décennies 80 et 90 soit une
moyenne annuelle d’ordre de 32 milliard de DH pendant les décennies 2000, de même les
dépenses des établissements entreprises public sont passé d’environ de 25 milliard de DH par
an en moyenne au début des années 2000 pour atteindre 116 milliard de DH en moyenne
pendant 2014 et 2015, dans ce cadre l’investissement à été multiplié par trois fois entre 2000
et 2014 et le taux d’investissement globale et passé 24,8% en 1999 à 35,1% en 2010 à 32% en
2014. Le tableau suivant représente la structure de la FBCF par produit.

26
Produit 1999-2007 2008-2014 1999-2014
Agriculture, forêt et 3,3% 2,0% 2,7%
service annexes
Industrie 38,7% 36,0% 37,9%
Bâtiment et travaux 46,8% 47,8% 47,3%
publics
Services 11,1% 13,3% 12,1%
TOTAL 100% 100% 100%
Source : HCP

Le FBCF en produis de service à enregistrer le rythme d’accroissement le plus élevé durant


la période 2000-2014 avec un taux de 10,1% par an, suivi du produit bâtiment et travaux
public avec 7,2% et de produit industrielle avec 6,4%, en revanche, la FBCF en produit
agricole en régression de 0,2% par an toutefois en dehors du produit agricole, les autres types
de FBCF en connu une ralentissement de leurs rythme de la croissance durant la période
2008-2014 coïncidant avec les événement de la crise économique mondiale avec 8% par an
pour le produit servie, 5,1% pour BTP et 1,9% pour le produit industrielle.

2.4.1.2) l’investissement par secteur institutionnel

L’analyse de la contribution du secteur institutionnel à la formation brut de capital fixe


(FBCF) met en exergue les efforts consentis par chacun d’entre eux durant cette période, en
effet, la FBCF des sociétés non financière à été multipliée par plus de trois fois pour attendre
153 milliards de DH en 2013, celle des ménages par 2,3 fois pour attendre 79 milliards de DH
et celle des admis, distractions public pour 3,7 fois pour se situer après 40 milliards de DH.

2.4.1.3) infrastructure public et la croissance économie

Aschauer soutient que l’infrastructure de base est une importante source de croissance
de la productivité et que le ralentissement de la productivité survenu après 1973 peut être
attribuer en grand partie de ralentissement observé dans les investissement public affirmations
ont déclenché vaste débat sur les conséquences d’une telle hypothèse au plan de politique ont
fait ressortier des questions économétrique important en 1989 Aschauer ajouté un flux de
service productifs du capital gouvernemental.

27
Il est arrivé à la conclusion que l’infrastructure de base constituer des rues, routes,
aéroports, système de transport en commune. Etc., avait le plus grand pouvoir explicatif de la
productivité.

Cependant, l’investissement public ne reste pas un seul facteur déterministe de la productivité,


Aschauer soulève la question des déplacement de l’investissement privée par l’investissement
public, ainsi « Morrison et Schwartz » observent une incidence significative de
l’infrastructure sur la productivité parmi les Etat américain des nombreux étude montrent que
l’investissement dans le réseau routier contribuer à la productivité et à la croissance de la
production tant au niveau sectoriel qu’au niveau de l’ensemble de l’économie au Etats-Unis,
bien que l’élasticité de la production par apport au capital privée soit quatre fois plus
important que par apport du capital routier dans toute les industries, en fin caressou et
lanciniez présentent un modèle d’équilibre générale dans lequel le gouvernement public n’a
pas optimal, il n’y a que peu d’incidence sur la croissance à long terme de la productivité du
travail.

Il faut souligner que la différence évidente entre l’investissement privée et


l’investissement public, réside que le première offre aux agents privée des rendements qui
prouvent être internalisées, c’est-à-dire ne lissant aucun rôle à l’intervention de l’Etat,
toutefois que l’argument en faveur de l’infrastructure financées par l’Etat est fondée sur la
notion traditionnel du bien public, autrement dit un bien dont l’ensemble des rendements ne
peut être récupère par un investissement privée.

Conclusion :

La croissance économique désigne la variation positive de la production de bien et


de service dans une économie sur une période donnée, généralement une période longue. En
pratique, l’indicateur le plus utiliser pour la mesure et le produit intérieur brut (PIB) il est
mesure « en volume » ou « à prix constant » pour corriger les effets de l’inflation. Le taux de
croissance, lui est le taux de variation de PIB. On utilise souvent la croissance du ¨PIB par
habitant comme l’indication de l’amélioration de la richesse individuelle, assimilée au niveau
de vie. La croissance est un processus fondamental des économies contemporaines, reposant
sur le développement des facteurs de production, liée notamment à la révolution industriel, à
l’accée à de nouvelle ressource minérales et énergétiques ainsi qu’au progrès technique de

28
transforme la vie des populations dans la mesure où il crée d’avantage de bien et de service. A
long terme, la croissance a un impact important sur la démographie et le niveau de vie.

L’enrichissement qui résulte de la croissance économique peut permettre de faire


reculer la pauvreté. Certain conséquence de la croissance économique comme la pollution et
les atteintes à l’environnement, l’accentuation des inégalités sociales ou l’épuisement des
ressources naturelles sont souvent considérer comme les effets pervers qui obligent à
distinguer la croissance et progrès.

29
Chapitre3. l’échanges extérieur et croissance
économique
Les exportations et l’importation constituent ce que l’on a coutume d’appeler les
échanges extérieurs. Leur influence sur la croissance économique dépend du degré
d’ouverture du payé. Le commerce extérieur contribuer a l’hauteur de à l’accroissement du
PIB. Les théories du commerce international cherchent à expliquer les flux d’échange entre
nation ainsi que leur avantage a la spéculation. Au sens strict, le commerce international
concerne toutes les opérations de vente et d’achat de marchandise du service réalisé entre
l’espace économique nationaux. Les exportations et les importations sont mesurée en volume
au en valeur, puis enregistrer dans la balance commercial. Au sens large, le commerce
international inclut un grand nombre de transaction international, (service, assurance,
tourisme) comptabilisées dans la balance de la transaction courant, puis dans la balance de
paiements. De puis quelque décennies, l’internationalisation des économies a engendre un
vaste mouvement appelé mondialisation, a coté des flux de bien et service, en assiste à la
montée en puissance des firmes multinationales des flux d’investissements directe à l’étranger
(IDE) et de la finance international.

Ce chapitre sera subdiviser en deux partie, la première partie sera consacrer au


commerce extérieur et la croissance économique, et la second partie sera consacrer au
commerce extérieur au Maroc.

3.1) commerce extérieur et croissance économique

3.1.1) histoire du commerce international

L’époque moderne du commerce international débute réellement 19éme siècle avec la


première révolution industrielle, puis s’amplifie avec le percement (l’ouverture) des grands
voie. la révolution industrielle a commencer en grand- Bretagne, elle a permis d’avoir une
production important sur le plan interne et la recherche de déboucher et source
d’approvisionnement des matières première sur le plan extérieur. C’est ce qui justifier
l’organisation du vaste empire coloniale britannique. Cette situation a fait que l’Europe
occidental soit le premier pôle du commerce international avec la grand Bretagne.

En 1913, le réseau du commerce extérieur sont bien simples, bien structurés. L’Europe
occidental essentiellement la grand Bretagne, l’Allemagne et la France constituent le pole de
30
loin le plus important du commerce international, la commerce mondial en ce qui concerne le
mouvement des capitaux à la veille de la guerre de 1914, ce trois détenaient ¾ des
investissements à l’étranger. L’Angleterre venait en tête avec 41% du total suivi de la France
et de l’Allemagne. Les importateurs de capitaux sont essentiellement les pays d’Europe en
voie de développement .l’Afrique et l’Asie avaient une infirme partie.

Le commerce international c’est progressivement développer pour bénéficier


actuellement à la quasi-totalité des pays du monde. Après des phases d’accélération ou de
contraction, le commerce international contemporain bouscule les positions antérieures.

Le bulletin économique présente de façon chronologique l’évolution du commerce


international et de se caractéristique depuis le début du XIXème siècle jusqu'à nos jours,
soulignant ainsi des changements fondamentaux dans la structure.

3.1.2) les nouvelles théories du commerce international (modèle de


Paul Krugman)

Dans les années 80 l’approche jusqu’alors dominante est supplantée par « nouvelle
théorie du commerce international » dont l’initiateur le plus connu est Paul Krugman, la
nouveauté est au demeurant très relative, dans la mesure où cette « nouvelle théorie »
prologue en réalité des travaux plus ancienne qui avaient aussi pour objectif d’expliquer les
caractéristiques du commerce international contemporaine.

Le commerce international se développer le plus entre des notions de nouveau de


développement comparable aux des dotations factorielle identique.

Les changes intra branchés occupent une part significative dans le commerce mondial.

Le nom de Paul Krugman reste emblématique des « nouvelles théories du commerce


international », développer au début des années 1980. Celle-ci analysent les implications des
imperfections de marchés sur les la structure d’échanges, et donnent ainsi des clés de lecteur
indispensable pour comprendre les enjeux de la mondialisation.

Les travaux pour lesquelles Paul Krugman a reçu le noble datent, au mieux, du toute début
des années 1990 et, pour les plus importants d’entre eux, d’avant 1985 qu’en reste-t-il
aujourd’hui, pour ce qui est des théories du commerce, les contrebutions de Krugman
demeurent clairement incontournable.les modèles avec firme hétérogène, apparus a la suite de
melitz 2003, dépassent clairement les « nouvelle théories du commerce » mais s’inscrivent

31
néanmoins dans le droit fil des travaux de Krugman. Ces modèle conservent le principe de la
concurrence monopolistique, et on y retrouve les principaux résultats qui y sont associées :
commerce intra branche, gains de variété, etc. Toutefois, en s’opposent que les firmes ont des
niveaux de productivité différent, ce modèle font apparaitre des effets de l’ouverture
commerciale qui est appartenaient jusqu’alors à la famille du modèle de commerce en
oligopole : effet de rationalisation et, pour certain des effets pro-concurrentiel venant éroder
les taux de marge. Bien plus qu’une trémie en cause, cette théorie récent apparaissent alors
comme un chainon manquant entre les deux pans de nouvelle théories de commerce.

Plus fondamentalement, Paul Krugman à donner des reliefs a l’économie internationale


en rappelant avec force le rôle fondamental de la géographie. Cela reste au finale son apport
essentielle, le comité noble ne s’y est pas trompé, en le récompensent pour ses « analyse de
commerce international et de localisation des activités ». L’accent mise sur la géographie
modifier la perception que l’on a du commerce et de la mondialisation. Il s’oppose
radicalement aux discours présentant l’économie mondial comme un vaste village globale où
les distances ne comptent plus et où la production est susceptible de se localiser l’importe où
bien au contraire, la mondialisation, tel qu’elle ressorte des travaux de Paul Krugman, est
marquée par la géographie et l’histoire : des accédants historiques, qui ont fait de certain place
des centres économiques puissant, sont difficile à renversée et impriment une marque
profonde dans l’organisation de la production mondial.

Bien sûr, comme le note Paul Krugman dans sont discours de réception du prix noble, le
monde aujourd’hui ressemble un peu moins a celui qu’il décrivait dans ce travaux. Les
modèles des années 1980, négligeaient les avantages comparatifs pour mieux souligner le rôle
des rendements croissante, qui est poussent à la concentration des industries dans la région
centrale. Dans les années 2000 certains exemples laissent entendre que ces forces tendent à
s’affaiblir. A l’image de constructeur automobile américain qui ont progressivement quitté
détroit et diversifier leur zone de production ou de l’industrie allemande qui a multiplié ses
importations de bien intermédiaire, la fragmentation des processus des productions semble
prendre de l’importation. Ce mouvement marquerait, s’il se conformer, le retour au première
plan des avantages comparatifs il n’en reste pas moins qu’il semble aujourd’hui impensable à
tous économistes internationaux d’étudier la structure du commerce international comme cela
se faisait généralement avant les années 1980 : en faisant abstraction des couts de transports,
des contraintes pesant sur la mobilité des facteurs, et de la géographie économique.

32
3.1.2.1) les fondements théoriques de la politique
commerciale stratégique selon Krugman

La théorie de la nouvelle économie internationale ne s’est construite autour des travaux


d’un seul économiste, plusieurs auteurs ont initié la formalisation et le développement de ce
modèle économique.

Paul Krugman a contribué à en élaborer les principaux axes théoriques. Il s’est beaucoup
appuyé sur les résultats des théories des jeux, qu’il a appliqué à l’étude des marcher
oligopolistique. Concernant plus précisément la politique commerciale stratégique (qui n’est
qu’un des aspectes de la nouvelle économie international) il a également joué par se travail un
rôle fondamentale. L’article de Paul Krugman publiée en 1977, consacrer au rôle de la
différenciation du produit dans l’explication des changes internationaux peut être considéré
comme le point de d&part de la théorie de la politique commercial stratégique. Par la suite le
même auteur publia en 1985 un ouvrage qui constitue aujourd’hui encoure la meilleur
présentation de l’ensemble des apports de la nouvelles théorie, en même temps qu’il en
synthétise les principaux aspecte.

Krugman en tire l’argument que pour développer chaque entreprise individuellement il


faut créer un environnement favorable pour tout le secteur, soit en protégeant par des barrières
tarifaire, soit en mettant à sa déposition des infrastructures efficaces.

La protection du marché national comme moyenne de promotion d’exportation : économie


d’échelle, suivant les théories de Krugman et aussi celles du Graham, prouvent de
conséquence important sur le bien être si l’économie nationale se protéger de la concurrence
étranger. La protection de la notion par un tarife douanier peut être le moyenne de diminuer
les quantités produit par les concurrences étranger et donc d’accroitre leur cout unitaire et doit
leur permettre, après saturation du marcher national, d’exporter.

3.1.2.2) principe de la politique commercial stratégique selon


Krugman

Dans le cas de produit importé, la protection doit permettre à l’Etat ou aux firmes
nationales d’accaparer une part du profit des oligopoleur ou du monopoleur étranger. Dans le
cas des industries exportatrice, une subvention aux exportations (ou en leur absence une
subvention, basé de la compétitivité dans les industries de haute technologie), peut se
permettre d’obtenir une plus large part du marcher opérationnelle. Si le supplément de profit

33
excède la perte du consommateur ou le cout de la subvention, le bien être du payé
protectionnisme augmente.

3.1.2.3) les limites de la politique commercial stratégique

Le modèle de base de la politique commercial stratégique n’a plus aujourd’hui qu’un


intérêt du point de vue de la théorie, ainsi que la reconnait Krugman lui-même.la théorie des
échanges international est dominée par se que Krugman appelé le « pop-internationalisme »
qui voit chaque Etat comme une firme devant luttant dans la concurrence international pour
gagner des parts de marché. La plus par des pays capitalise ont adopté cette vue du commerce
international, initiée par l’organisation mondial du commerce et pratiquent, à quelques
exception prés, la libéralisation des échanges dans tous les secteurs.

D’une manière plus théorique, le modèle de Krugman a suscité un certain nombre de critique :

 l’impact sur le bien être générale :

le problème ne se pose pas lorsque les firmes sont en concurrence sur un marché tiers, le bien
être du payé dont est originaire la firme est augmenter sans ambigüités. En revanche, le
résultat ne peut être établi de façon aussi générale lorsque les importations national sont
taxées. Les quantités vendues sur le marché sont plus faible et donc les prix les plus élevés et
il y a une diminution du surplus des consommateurs. Il faut un accroissement au moins
proportionnel des profits des producteurs pour qu’il en résulte un gain pour l’économie
générale.

 Les véritables situations oligopolistiques :

La démonstration de l’existence de profit d’oligopole (principal résultat de la théorie des jeux


en économie) est discutable. De nombreux secteur et sous-secteur, même hautement intensifs
en technologie, n’ont pas forcement des degrés de concentration tel qu’il pourrait faire
apparaitre des surprofits.

En fin, l’idée même que le gouvernement puisse mener une politique stratégique
devient difficile à accepter si l’on tient compte du fait que d’autres variables que les prix et les
quantités notamment la différenciation du produit peuvent être utilisé dans la concurrence
oligopolistique. Il faut donc avant toute intervention des pouvoirs publics précis du mode de
concurrence régnant dans le secteur. Cela entraine par conséquent des couts d’information et

34
de détermination qui ne sont pas forcement entièrement contrebalancées par les gains
obtenus, à suppose que le diagnostic sur la nature et l’origine du marché oligopolistique.

3.1.2.4) les faiblesses du modèle de Krugman

Le modèle de Krugman contient quelques imperfections, qui ont justifié les apports
ultérieurs à cette théorie, ainsi que l’enrichissement de ce modèle de base.

 Les résultats dépendent du comportement des firmes, et de leur structure, dans


le cas d’une entreprise aidée parts une intervention publiques sur les flux
internationaux, le bien être générale de l’économie en résultant peut être
minoré par la structure de l’entreprise. L’existence de participation étranger au
capital de la firme entraine un effet globale plus faible en raison de deux
pertes, le profit accru de la firme domestique va en partie aux investisseur,
étranger la diminution de la rentabilité de la firme conduit les investisseurs
nationaux à percevoir des dividendes plus faible en cas de participation au
capital de cette firme.
 Les résultats dépendent de l’ordre dans lequel les joueur interviennent, les
travaux de Krugman s’appuient beaucoup sur la méthode de la théorie des
jeux. Dans le cadre du modèle, les firmes sont supposer prendre leur décision
d’entre après que les gouvernements ont effectué leur choix en matière de
politique commercial. Or dans la réalité, ce sont d’abord les firmes qui
décident d’entrer où non sur un marché. Le gouvernement n’a plus alors la
possibilité d’émettre des menaces crédibles.
 Les risques de représailles, l’analyse précédent ne prend pas en compte les
risques de représailles, la politique stratégique apparait comme une politique
d’appauvrissement du voisine, où se qu’un pays gagne, l’autre le per. Un
enchaînement de mesure de représailles risque d’entraimer une guerre
commerciale qui au bout du compte abaissera le bien-être général de tous les
pays concernés.

3.1.3) La croissance et le commerce international

Il existe une certaine interdépendance entre l'évolution des termes de l’échange et la


croissance des économies ouvertes. Cependant, les résultats de l'analyse et les estimations

35
empiriques que l'on peut en tirer tendent à montrer que pour la plupart des pays, cette
interdépendance n'a pas d'incidences significatives sur leur croissance.
Nous avons détaillé le rôle essentiel joué par les termes de l'échange dans la liaison entre
l'économie locale et le reste du monde. La croissance des capacités de production Une
première cause de modification des termes de l'échange. Une croissance économique du reste
du monde plus forte que la croissance locale peut avoir des effets ambigus ; d'un côté, elle
favorise la croissance des exportations de l'économie locale, mais de l'autre, elle engendre
davantage de concurrence. De même, une croissance de l'économie locale plus forte que celle
du reste du monde lui permet d'accroître son offre d'exportation mais peut aussi engendrer une
baisse de prix des biens exportés et dégrader ainsi ses termes de l'échange. Il apparaît donc un
certain degré d'interdépendance entre la croissance économique des pays participants aux
échanges mondiaux et le commerce mondial. Cette interdépendance passe par les termes de
l'échange. Le modèle général des échanges fournit un cadre d'analyse qui permet de clarifier
les effets de la croissance sur une économie ouverte. On raisonne à partir du cas de l'économie
domestique, exportatrice du bien industriel et importatrice du bien agricole.
3.1.3.1) Croissance et frontière des possibilités de production

La croissance économique signifie une dilatation vers l'extérieur de la frontière des


possibilités de production. Cet peut résulter aussi bien de l'accroissement des ressources d'un
pays que d'améliorations dans l'efficience avec laquelle il utilise ses ressources. La croissance
économique peut affecter la frontière des productions d'une économie de trois manières
différentes :

36
La croissance peut être neutre ou non biaisée. Dans ce cas, les deux productions augmentent
D’un même pourcentage et la frontière se dilate uniformément dans les deux directions.
La croissance peut être biaisée en direction des produits substituts aux importations, comme
L’illustre la première figure ci-dessous. On parle alors de croissance biaisée à l'importation.
Pour des termes de l'échange inchangés, la croissance favorise la production du bien agricole ;
la production industrielle augmente un peu dans l'absolu, mais son poids dans le PIB tend à se
Réduire. Notons que si la croissance avait été encore plus fortement biaisée en faveur du bien
Agricole, nous aurions pu avoir une baisse absolue de la production industrielle.
La croissance peut être biaisée en direction des produits exportés, comme l'illustre la
seconde figure. On parle alors de croissance biaisée à l'exportation. Pour des termes de
l'échange inchangés, la croissance favorise la production du bien industriel

La croissance peut être biaisée pour deux raisons : d'une part, le progrès technique peut être
plus important dans l'un des deux secteurs ; d'autre part, l'accroissement de certaines
ressources productives tend à développer davantage la production du secteur qui en est
l'utilisateur le plus intensif.
3.1.3.2) La croissance et les fluctuations des termes de
l’échange

On observe des écarts parfois élevés d'une économie à l'autre dans la sensibilité de la
croissance aux variations des termes de l'échange (TE). Si pour la plupart des économies

37
développées, les termes de l’échange ont une influence très faible, pour d’autres, cette
influence peut être significative. Le tableau suivant résume, pour la période 2013-2014 et pour
82 pays classés par niveau de développement, la croissance annuelle moyenne du PIB,
l’amplitude annuelle moyenne des termes de l’échange, et l’amplitude annuelle moyenne des
pertes ou gains de points de croissance dus aux termes de l’échange.

Les termes de l’échange et leur influence par niveau de développement


Pays développés Pays émergent Pays non émergents
effectifs 20 (1) 21 (2) 41 (3)
Croissance +3,20 +3,15 +6 +5,9 +3,3 +3,25
PIB
Pertes/gains ±0,16 ±0,15 ±0,35 ±0,20 ±0,44 ±0,31

l’évolution ±0,57 ±0,57 ±1,68 ±1,00 ±1,40 ±1,30


TE
(1) exécution des pays développés exportateurs de matière première : Australie, canada, Finlande,
Norvège
(2) exécution de l’Indonésie
(3) exécution des pays pétroliers : Algérie, Congo, Niger, Iran

Source : calcules à partir des donnés de la banque mondial

La croissance des termes de l’échange semble bien dépendre du niveau de


développement économique et commercial. Les termes de l’échange des économies
développées évoluent peu et affectent très médiocrement leur croissance. A l’opposé, ceux
des économies non émergentes évoluent fortement et affectent bien davantage leur croissance.
La situation des économies émergentes apparaît intermédiaire entre ces deux extrêmes.
L’exclusion des cas atypiques (pays développés exportateurs de matières premières, pays
pétroliers) ne modifie pas beaucoup les conclusions pour ce qui concerne les pays développés
et les pays non émergents. Par contre, les caractéristiques des pays émergents tendent à se
rapprocher de celles des économies développées.

38
Conclusion

Les différents modèle étudies précédemment révèlent que le commerce international est
bénéfique pour tout pays pratiquant l’échange, mais si le libre échange a toujours été
considéré comme la politique commerciale de base des échanges internationaux. Autrement
dit, La participation au commerce international est susceptible de procurer certains bénéfices
car elle permet à un pays de tirer parti de ses avantages comparatifs, d’exploiter des
économies d’échelle et de garantir le jeu de la concurrence, ce qui renforce la diversité des
produits et, potentiellement, la stabilité des marchés. Il est peu probable que les bénéfices
résultants des échanges commerciaux se répartissent également entre pays ou en leur sein;
c’est ce qui explique l’opposition aux politiques de libre d’échange.
Le commerce international est aujourd’hui davantage caractérisé par le rôle croissant
de la technologie et de l'innovation expliquant en partie les échanges entre pays à degré de
développement comparable et par la montée inexorable des échanges de produits similaires
différenciés qui constituent la majorité des échanges entre les pays industriels, européens en
particulier.

3.2) commerce extérieur au Maroc

A l’instar des autres pays émergents et en développement, le Maroc s’est engagé,


depuis le début des années 80, dans un processus de libéralisation de son commerce extérieur,
à travers l’adoption d’un certain nombre de mesures pour promouvoir les exportations et
libéraliser les importations via la suppression des listes de produits interdits ou soumis à des
restrictions quantitatives et la réduction des droits de douane.
Le Maroc avec l'instauration de la liberté d’importer ou d’exporter des biens et
services, sous réserve de respecter la réglementation en vigueur. Les licences d'importation
ont été supprimées, sauf pour certains produits pour des raisons des sécurités ou d’ordre
public ou de mesures de restrictions quantitatives à l’importation, notifiées à l’OMC.
Le commerce extérieur marocain est depuis toujours constamment déficitaire, la valeur des
importations a toujours été supérieure à celle des exportations, cette dernières n’arrivent pas à
couvrir intégralement les importations qui sont composées généralement des produits d’un
caractère incompressible dont le Maroc ne peut pas se passer de se les procurer. En outre, les
Importations qui participent à l’exécution des programmes économiques ; d’autre part, ce sont
les exportations qui financent ces programmes et couvrent le paiement des dettes extérieurs.

39
Les effets de la crise financière internationale n’ont pas impacté en 2008 le secteur
bancaire, comme le montrent la poursuite de la croissance du crédit, la confiance des
déposants, le fonctionnement normal du marché interbancaire, et en raison de sa faible
exposition sur l’extérieur et les risques limités sur les contreparties étrangères. Si les atouts du
Maroc lui ont permis de préserver ses équilibres internes et externes, la crise économique
Mondiale a révélé davantage encore la nécessité de remédier plus rapidement et plus
profondément à certaines fragilités structurelles. Tout d’abord, le secteur agricole, malgré les
importants efforts entrepris, reste caractérisé par une faible productivité et est toujours
Dépendant des aléas climatiques, comme le montre la volatilité, bien qu’en baisse
significative, de la croissance de sa valeur ajoutée.
Ensuite, le faible dynamisme des exportations, notamment lié à la productivité
insuffisante des entreprises industrielles et avec une structure qui demeure encore dominée
par des biens à faible valeur ajoutée, est à l’origine du déficit structurel de la balance
commerciale, que les recettes du tourisme et des Marocains résidants à l’étranger ont peut être
occulté ces dernières années. En 2008, la progression des exportations hors phosphates et
dérivés s’est limitée à environ 0,5%. Pour leur part, les importations ont enregistré une
augmentation de 23%, imputable essentiellement à l’alourdissement de la facture énergétique
et aux acquisitions de produits alimentaires et de demi-produits suite à l’envolée de leurs prix.
Dans ces conditions, le déficit commercial s’est alourdi et a représenté 25,1% du PIB. Les
recettes du tourisme
et les transferts effectués par les Marocains résidant à l’étranger, en repli respectivement de
5,6% et de 3,4%,n’ayant pas permis de couvrir ce déficit, les transactions courantes se sont
soldées par un déficit de l’ordre de 5,2% du PIB, marquant une rupture dans les résultats de
ces dernières années.
3.2.1) les mesures de l’Etat marocain pour la facilitation des
échanges

S’il est vrai que notre pays encore du chemin à faire pour améliorer sont
positionnement au niveau mondial pou certain indicateurs, il devrait par contre être mieux
positionné pour d’autre en raison des efforts entreprise par les autorités » public depuis des
années, salués d’ailleurs au niveau international, en particulière en matière de politique
commercial.
Il existe des principales réformes de l’Etat marocain pour facilite et fluidifier les échanges
commerciaux.

40
 Libéralisation, ouverture et réforme de la politique commercial :
Les deux dernière désennuies ont été marqué par de multiple efforts pour la libéralisation de
l’économie marocain. Ces efforts ont repose sur trois axes important en matière de politique
économique à savoir : l’adoption du programme d’ajustement structurel (PAS), l’adhésion à
l’OMC et la conclusion d’une série d’accords de libre d’échange avec un nombre de
partenaire. Ce choix irréversible de libéralisation et d’ouverture sur le reste du monde s’est
révélé notamment à travers :
 La poursuite de la réduction de la production tarifaire et l’élimination des mesures non
tarifaire
 La simplification des procédures du commerce extérieur.
Le Maroc a aussi réalisé des progrès notables avec l’instauration de la liberté d’importe au
d’exporte des bien et service. L’adoption de la loi sur le commerce extérieur en 1993 s’est
traduit par l’élimination des restrictions quantitatives et le recours au tarife douanier comme
principale moyenne de protéger la production intérieur.
Tarification douanière :
Le Maroc a poursuivi le processus visant la s’simplification, la transparence et la
rationalisation de la fiscalité douanière. Depuis 2002, la moyenne arithmétique simple des
taux des droits de douane NPF a baissé de 13,2% et ce situe actuellement à 20,2%. A
souligner que le taux modale (le plus fréquent) et de 7,5% et s’applique a environ 5028 ligne
tarifaires une réforme qui a débuté en 2009 est a même consolider la voie verre la baissement
des droits de douane. Ainsi, à compte du de la première janvier 2010, les quotités des droits
d’importation applicable au produit industrielle seront remplacer et réduit à quatre à compte
de 2012, cette réforme sous-tend également la réduction de l’écarts entre les droit de douane
préférentielle et ceux de droit commun pour aboutir en 2012 à un droit de douane maximum
de 25%, ce qui aura pour conséquence de prévenir les détournement entre les origines
préférentielle et entre ces dernières et l’origine de droit commun. Cette réforme renferme
également la réduction des pics tarifaire sur les produits industrielle, limitant ainsi la fraude et
atténuant la concentration du commerce extérieur avec l’UE. Elle sous-tend aussi la réduction
des tarifes appliquées aux intrants qui grèvent le cout de production (textile, chimie, et
parachimie, agroalimentaire, mécanique et électrique).

41
Tableau : quotités et tarifs des droits de douane applicable aux produits non agricole
Les quotités du Janvier 2009 Janvier 2010 Janvier 2011 Janvier 2012
droit
d’importation
applicable au 31
décembre 2008
10,0% 7,5% 5,0% 2,5% 2,5%
15,3% 2,5% 2,5% 2,5% 2,5%
17,5% 10% 5% 2,5% 2,5%
21 ;9% 2 ,5% 2,5% 2,5% 2,5%
25% 20% 17,5% 10% 10%
32,5% 27,5% 27,5% 25% 17,5%
40% 35% 35% 30% 25%
Source : administration des douanes et impôt directe (ADII)
Au même niveau, en souligne l’inexistence de droit spécifique ou mixte, puisque dans la
structure tarifaire actuellement en vigueur, le droit d’importation et strictement ad valorem sur
la valeur la CAF (cout, assurance, fret) des marchandises. De même, il n’existe aucun tarife
saisonnier. Le Maroc a aussi procédé à l’élimination des dernières taxes sur les exportations
de maïs, de crin végétal et de phosphates. Il a aussi éliminé les restrictions à l’exportation
appliquées aux peaux et cuir, à l’exception des peaux dites pour des raisons de développement
durable du secteur de la tannerie et de protection de l’environnement.
Il est évident que le classement négatif attribué au Maroc ne reflète pas les efflores entreprises
par notre pays en matière de réduction des droits de douane sur les importation .on voit mal
aussi comment le Maroc qui est classé à la 26éme place en termes de préférences sur les
marchés de destination alors que ces accords de libre de change conclut par notre pays
obéissent au principe de la réciprocité de la baisse des barrières tarifaires suivant un calendrier
déterminé qui, seul avec l’UE, arrive en maturité pour atteindre 0% l’an 2012. Il est aussi
étonnant, voire antinomique de s’adjuger un résultat remarquable en matière d’importation
autoriser en franchise de droit de douane et d’avoir un niveau élevé de barrières tarifaires.
Réforme portuaire :
Dans l’objectif d’améliorer la productivité et la compétitivité de l’outil portuaire marocain,
le Maroc a lancé dès fin 2006, une réforme profonde et globale du secteur portuaire. Cette
réforme a notamment permis de clarifier les rôles des différents acteurs opérant dans les ports,
en séparant et distinguant les missions régaliennes et de régulation des missions

42
commerciales. Elle a permis d’introduire l’unicité de la manutention et la concurrence intra et
interportuaire.

Cette réforme, s’est traduite de prime à bord par la mise en place de l’ANP, la création de «
Marsa Maroc » qui a repris les activités commerciales de l’ancien ODEP et l’introduction de
la concurrence au niveau du port de Casablanca par une convention de concession à
SOMAPORT, manutentionnaire privé relevant du Groupe CMA-CGM.

Les retombées de ces dispositions au profit des opérateurs économiques se sont notamment
matérialisées par :

• la réduction du coût de passage portuaire grâce à la simplification des circuits de facturation


• l’amélioration de la productivité et de l’outil portuaire grâce à l’encouragement de
l'investissement privé dans les infrastructures et l'exploitation.

• l’amélioration de la qualité de service rendu aux navires et à la marchandise grâce à la


réalisation des rendements minima imposés aux opérateurs détenteurs de concession de
gestion déléguée de terminaux et contrôlés par l’ANP ;

• l’amélioration de la sécurisation des ports grâce à une meilleure coordination des services
concédés.

3.2.2) L’incidence de la libre d’échange sur l’économie marocain :

Pour le Maroc, qui tirait l'essentiel de son avantage compétitif de la proximité


géographique du marché européen, une politique de libéralisation économique entamée depuis
1980, consacrant l’insertion du Maroc dans les courants d’échanges et d’investissements
internationaux comme choix stratégique irrévocable. Ce qui traduit par un engagement
marocain dans plusieurs accords :

✓ Participation active au système commercial multilatéral : adhésion au GATT en

1987 et membre fondateur de l’OMC en 1994 (Traité de Marrakech) ;

✓ Accord d’Association avec l’Union Européenne et évolution vers un Accord

Global et Complet dans le cadre du statut avancé favorisant une convergence par rapport à
l’acquis communautaire: compétitivité juridique et amélioration du climat général des
affaires;

✓ FTA Maroc-Etats Unis d’Amérique offrant de larges possibilités en termes


d’investissement et d’exportation à partir du Maroc.

43
Les accords conclus par le Royaume profitent davantage aux pays partenaires, comme
en témoigne l’aggravation continue du déficit commercial du pays avec la plupart de ces
partenaires, y compris ceux à niveau de développement comparable. En dehors des fragilités
liées au niveau de la compétitivité du pays, les impacts limités de ces accords s’expliquent par
des facteurs liés à leur mode de négociation et à leur gouvernance ainsi qu’au degré de
préparation du Maroc à la libéralisation commerciale.

3.2.3) Le classement marocain selon FEM en matière de la


facilitation échangés :

L’indice global se compose de quatre indicateurs répartis en différents sous -


indicateurs établis sur la base de données aussi bien quantitatives que qualitatives. Les
données quantitatives sont issues de différentes sources nationales ou d’organismes
internationaux. Celles qualitatives dérivent par contre des résultats de l’enquête « Exécutive
Opinion Survey » réalisée par le FEM auprès des chefs d'entreprise et d’experts en la matière.
Le premier indicateur « Accès aux marchés » évalue comment le cadre politique et culturel du
pays favorise l’accueil des marchandises étrangères. Le deuxième indicateur « Administration
des douanes » évalue la facilité d’entrée de ces marchandises par l'administration des douanes.
Le troisième indicateur « Infrastructures de transport et de communications » examine le
niveau d’infrastructures de communications et de transport. Enfin, le quatrième indicateur
"Environnement des affaires" évalue l’environnement réglementaire et le niveau de la sécurité
dans le pays. Quelque statistique fait par FEM : Le Maroc a été classé à la 55ème place
gagnant 19 places par rapport à l’année 2008.Ce progrès est dû principalement à
l’amélioration du positionnement de notre pays au niveau de l’indicateur « Accès au marché »
passant du 100ème au 51ème rang et d’une manière moindre, pour ce qui est des «
Infrastructures de transport et de communications »,passant du 68ème au 65ème rang. En
revanche, notre pays a perdu 6 et 23 places respectivement au niveau des indicateurs «
Administration des douanes » et « Environnement des affaires ».

44
Comparaison du classement global du MAROC 2013-2014 :
Sous-indice Classement 2013 Classement2014 Variation (nb de
rangs)

Accès aux marchés 100 51 +49

Administration des
douanes 45 51 -6

Infrastructure de
transport et de 68 65 +3
communication

Environnement des
affaires 40 63 -23

Classement global 74 55 +19

Source: the global enabling T74rade report 2013

3.2.4) La contribution et importance d’organisation mondiale de


douane (OMC) dans le développement :

Avant de parler sur la contribution et importance de (OMC), en peut définir quelque


caractéristique :

 La compréhension de l’OMC

Il y a plusieurs manières de considérer l’Organisation mondiale du commerce. C’est une


organisation qui s’occupe de l’ouverture commerciale. C’est une enceinte où les
gouvernements négocient des accords commerciaux. C’est un lieu où ils règlent leurs
différends commerciaux. C’est une organisation qui administre un ensemble de règles
commerciales. L’OMC est essentiellement un lieu où les gouvernements Membres tentent de
régler les problèmes commerciaux qui les opposent. L’OMC est née de négociations, et tout
ce qu’elle fait est le résultat de négociations.

La plupart de ses activités ont leur origine dans les négociations dites du Cycle d’Uruguay,
qui se sont déroulées de 1986 à 1994, et dans les négociations menées antérieurement dans le
cadre de l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT). De nouvelles
négociations ont lieu maintenant à l’OMC, dans le cadre du “Programme de Doha pour le

45
développement” lancé en 2001.

 La mission de l’OMC

L'Organisation mondiale du commerce (OMC) est l'organisation internationale qui a pour


objectif d'assurer l'ouverture du commerce dans l'intérêt de tous. L'OMC offre une enceinte où
sont négociés des accords destinés à réduire les obstacles au commerce international, à
garantir des conditions égales pour tous et à contribuer ainsi à la croissance économique et au
développement. Elle offre également un cadre juridique et institutionnel pour la mise en
œuvre et le suivi de ces accords et pour le règlement des différends découlant de leur
interprétation et de leur application. L'ensemble des accords commerciaux qui forment
actuellement les instruments de l'OMC comprend 16 accords multilatéraux distincts (auxquels
tous les Membres de l'OMC sont parties) et deux accords plurilatéraux différents (auxquels
seuls quelques Membres de l'OMC sont parties

 L’avantage et l’importance de l’OMC

Le Maroc est membre de l’OMC depuis le première janvier 1995 et membre du GAT depuis
17 juin 1987.

Pour les gouvernements, la coopération entre les douanes et les autres organismes
concernés, notamment les autorités sanitaires, agricoles ou policières, représente un autre
enjeu. Dans de nombreux pays, bien qu’il n’y ait pas de dispositif officiel pour exécuter des
inspections simultanées de la part de plusieurs organismes, de telles inspections sont réalisées
dans la pratique. Parvenir à un accord sur la facilitation des échanges dans le cadre de l’OMC
aurait de grands avantages : relancer l’impulsion politique pour des contrôles aux frontières
plus efficaces et renforcer la cohérence de l’action internationale dans ce domaine.
L’amélioration nécessaire de l’efficacité face à un environnement commercial international de
plus en plus complexe a été l’un des moteurs essentiels des réformes douanières nationales
qui ont été mises en œuvre ces dernières années dans le monde entier. Mais, souvent, elle s’est
révélée insuffisante pour assurer l’élimination d’anciennes structures institutionnelles
périmées et de procédures trop lourdes. Pour être couronné de succès, un programme de
facilitation des échanges a besoin d’un large appui politique et d’un engagement constant des
responsables chargés de la formulation et de l’application de la politique commerciale. La
mise au point de règles de facilitation des échanges dans le cadre de l’OMC pourrait donner
cette impulsion qui fait défaut au niveau multilatéral, en instaurant une discipline externe qui
serait le gage d’un engagement politique durable sur le plan intérieur et empêcherait toute

46
tentation d’un retour en arrière. La cohérence est également impérative. Les efforts de
facilitation des échanges, nationaux ou internationaux, doivent être cohérents dans les
différents domaines d’action des pouvoirs publics. Un cadre multilatéral cohérent établirait
des bases solides pour concevoir des projets bien ciblés d’assistance technique et de
renforcement des capacités, pour surmonter les cloisonnements régionaux. Ce cadre
permettrait aussi de faire en sorte que les composantes des projets soient synergiques et de
mieux déterminer les divers aspects de la coopération entre les organismes aux frontières des
pays concernés. Il faut garder à l’esprit que d’éventuels engagements de facilitation des
échanges œuvrent principalement à la réalisation d’un objectif commun : une plus grande
efficacité et une meilleure gouvernance sur le plan national et international. Il ne s’agit pas
pour les pays de faire des concessions, comme c’est le cas pour un grand nombre de
négociations de l’OMC. Par conséquent, les éléments essentiels pour susciter un élan seraient
l’évaluation comparative, le renforcement des capacités et la pression des pairs, ce qui
réduirait la probabilité de contentieux dans le cadre du mécanisme de règlement des
différends. Pour jouer un rôle moteur, cet effort multilatéral doit être ambitieux, mais aussi
réaliste. Aucune discipline ou pression externes ne peuvent donner de résultats tangibles si les
engagements vont au-delà de ce qu’est en mesure de respecter un pays donné. Faire concorder
engagements et capacité signifie qu’il faut concevoir des disciplines conformes à la situation
des pays participants, et en particulier des pays en développement. Cela signifie aussi qu’il
faut fournir l’assistance technique correspondante là où besoin est. Des disciplines
multilatérales en matière de facilitation des échanges assureront un degré élevé de
prévisibilité pour les contrôles aux frontières de tous les pays participants, en simplifiant ainsi
leurs échanges. Cette perspective devrait inciter davantage les organismes donateurs et le
secteur privé à fournir l’assistance technique garante de la mise en œuvre des engagements
dans ce domaine.

3.2.5) Les structures des échanges au Maroc

Le présent rapport sur le commerce relate les statistiques annuelles de l’importation et


l’exportation de marchandise.il permet, outre le suivi de la conjoncture, de répondre aux
besoins en informatique exprimée par les pouvoirs publics, les organismes internationaux et
les opérateurs économique nationaux et étrangers.

La publication de ce rapport s’inscrit dans le cadre des actions de l’office de change


tendant à enrichir davantage l’information relative aux statistiques des échanges extérieur.

47
Elle fait l’objet d’une double édition ; une édition provisoire établie à partir des chiffres
disponible au premier semestre de l’année qui suite l’année de référence et une édition
actualisée.

Après trois années de recul, le déficit du commerce extérieur se creuse en 2016 en raison de la
hausse des achats de biens d’équipement et de la baisse des ventes de phosphates et dérivés.
Le poids relatif de nouveaux secteurs à forte valeur ajoutée (exportations de matériels de
transport et importations de biens d’équipement) se confirme. Le commerce marocain est
toujours largement tourné vers l’Europe.
Le déficit commercial, en recul depuis 2012, se creuse à nouveau en 2016. Entre 2000
et 2016, les exportations ont progressé à un rythme annuel de 7,5%, tandis que les
importations ont crû annuellement de 8,4%, conduisant à une augmentation annuelle moyenne
du déficit commercial de 10,6%.

Le déficit commercial, en recul entre 2012 et 2015, se creuse en 2016 du fait notamment de
l’augmentation des importations de biens d’équipement (27% entre 2015 et 2016, soit +25,3
Mds MAD) et de la baisse des exportations de phosphates et dérivés (-10,8%, soit -4,7 Mds
MAD). Néanmoins, l’augmentation des ventes du secteur automobile (+11,9%, soit 5,8 Mds
MAD) et du secteur agricole et agro-alimentaire (+5,1%, soit 2,3 Mds MAD) et la baisse de la
facture énergétique (-17,9% par rapport à 2015, soit -11,9 Mds MAD) ont amorti cette

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dégradation. Le déficit commercial atteint ainsi 184 Mds MAD en 2016, contre 154,2 Mds
MAD en 2015. De façon symétrique, le taux de couverture s’établit à 54,8% en 2016, contre
58,6% en 2015.
3.2.5.1) Exportation

Le changement de structure des exportations, amorcé dès 2011, s’est encore confirmé
en 2016, où le secteur automobile (câblage et construction) a affirmé sa première place des
secteurs exportateurs. Le secteur automobile croît en effet régulièrement depuis 2008 et
devance les phosphates. En 2016, l’automobile a ainsi représenté 24,4% des exportations
totales en valeur, tandis que la part des phosphates s’est établie à 17,7%.

3.2.5.2) importation

Les importations marocaines ont crû de 9,5% en 2016 par rapport à 2015 en lien avec
l’augmentation des achats de biens d’équipement (+27% par rapport à 2015, soit +25,3 Mds
MAD). Avec une part dans les importations totales de 29,2%, les biens d’équ0ipement
représentent le premier poste d’importations marocaines. Cette évolution traduit la dynamique
d’investissement en cours au Maroc. En 2015, le contenu en importations des exportations
s’établissait à 41%. L’évolution du prix du baril a également eu un impact direct sur le niveau
des importations marocaines. La facture énergétique est en baisse en 2016 (-17,9% par rapport
à 2015, soit -11,9 Mds MAD) et représente 13,3% des importations totales marocaines.

Conclusion :

Les échanges jouent un rôle dans une stratégie plus large de renforcement de la capacité
productive d’un pays et d’amélioration de la prospérité de ses habitants. Ils facilitent l’accès à
la technologie, au savoir faire, aux produits et aux services. Ils accroissent le choix à meilleur
prix. Cependant, des marchés ouverts requièrent des investissements parallèles en capital
humain (éducation, santé et nutrition) et en infrastructure physique, l’accès au crédit et à
l’assistance technique, ainsi que des filets de sécurité sociale et des politiques qui favorisent la
stabilité.

Le Maroc est aujourd'hui parvenu à un stade où il a la possibilité d'élaborer et de mettre


en œuvre de manière efficace un nombre de mesures générales visant à renforcer l'innovation
et les liens dans ce domaine (FE). L'un des défis majeurs, cependant, sera de mettre en place
un cadre qui non seulement donnera la priorité à l'innovation en assurant une coordination

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horizontale effective et une cohérence des efforts sur le plan politique, mais aussi favorisera le
renforcement des compétences et le développement des initiatives parmi les multiples parties
prenantes à plusieurs niveaux.

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Conclusion générale :
Au cours de ce travail, il a été démontré que le rôle de l’échange extérieur n'est pas
seulement de compenser les limbes du marché intérieur, ni d'offrir les possibilités plus
grandes de production, d'emploi et d'équilibre budgétaire, mais de permettre aux pays
l'importation d'équipements nécessaires à leur industrialisation et donc à leur développement
socio-économique. Pour que le commerce contribue à de nombreux titres à la réalisation de
divers objectifs de développement durable , il faudra élaborer des politiques qui favorisent la
mise en place de relations positives entre les politiques commerciales et les politiques des
pouvoirs publics apparentées, y compris les politiques sociales, financières, technologiques,
sanitaires, énergétiques, éducatives et environnementales, d’emploi et de migration. Compte
tenu de l’évolution des priorités et des besoins nationaux en matière de politiques, il convient
d’établir un environnement international porteur et un cadre commercial équitable et ouvert et
de donner aux pays la marge de manœuvre nécessaire à la mise en œuvre de telles politiques,
afin que le commerce puisse prospérer et que les dividendes du développement puissent être
répartis équitablement entre pays, ainsi qu’à l’intérieur même de leurs frontières.

Les échanges jouent un rôle dans une stratégie plus large de renforcement de la
capacité productive d’un pays et d’amélioration de la prospérité de ses habitants. Ils facilitent
l’accès à la technologie, au savoir faire, aux produits et aux services. Ils accroissent le choix à
meilleur prix. Cependant, des marchés ouverts requièrent des investissements parallèles en
capital humain (éducation, santé et nutrition) et en infrastructure physique, l’accès au crédit et
à l’assistance technique, ainsi que des filets de sécurité sociale et des politiques qui favorisent
la stabilité.

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