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1-Secteur portuaire et la logistique maritime au Maroc :

Le secteur portuaire et maritime constitue “un remarquable


instrument de développement” pour le Maroc et un levier
déterminant dans l’amélioration de la compétitivité du Royaume sur
le marché international, a souligné, mardi à Marrakech, Abdelkader
Amara, ministre de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de
l’Eau.
“Quelque 95% des échanges commerciaux internationaux du Maroc
empruntent la voix maritime, d’où l’enjeu que revêt le secteur
portuaire et maritime pour le commerce extérieur et le label de
l’économie marocaine”, a ajouté le ministre dans une allocution lue
en son nom, par Lahcen Ait Brahim, directeur des ports et du
domaine public maritime (DPDPM), à l’ouverture d’un séminaire sur
la sécurité de la navigation en Afrique.
Le Maroc, qui dispose de 3.500 km de côtes, compte 41 ports, dont
13 ouverts au commerce international, à l’instar de ceux de
Tanger-Med et de Casablanca, lui assurant ainsi le 16è rang à l’échelle
mondiale en termes de connectivité maritime, a noté le ministre.
Pour que le secteur portuaire et maritime développe tout son
potentiel, il est nécessaire de lui garantir des routes maritimes sûres
et durables, a estimé M. Amara, relevant que la sécurité de la
navigation maritime constitue une préoccupation majeure pour le
Maroc en vue de prévenir les abordages en mer et assurer la fluidité
du trafic maritime.
Il a, dans ce sens, rappelé que le Maroc qui est membre de
l’Organisation maritime internationale (OMI) depuis 1962 ainsi que
de son Conseil, “est conscient que la mer est une richesse qui
appartient à toute l’humanité, et a fait le choix du développement
durable pour assurer sa préservation”.
“Pour assurer une navigation maritime sûre au large de ses côtes, le
Maroc poursuit ses engagements et ses efforts en vue de fournir un
service d’aides à la navigation au niveau de fiabilité requis
conformément aux standards mondiaux, grâce aux différents
équipements mis en place le long de ses côtes et au sein de ses
ports”, a dit le ministre.
Et de faire observer que le Maroc, conscient également de ses
engagements compte tenu des exigences internationales en matière
de sécurité de la navigation maritime, a mené une série d’actions
pour le renforcement de la coopération dans ce domaine, et
l’amélioration du service rendu par les aides à la navigation.
Le ministre n’a pas manqué, par ailleurs, de rappeler que la
convention internationale relative à la sécurité de la vie humaine en
mer (SOLAS) de 1974, “nous interpelle aujourd’hui, en vertu du statut
de chacun de nos Etats, pour mettre en place un dispositif d’aides à la
navigation maritime, capable de protéger les navires en déplacement
au large de nos côtes, contre tout accident ou incident de sécurité
maritime”.
Et d’ajouter qu’en matière de développement durable, les aides à la
navigation maritime constituent également un moyen important de
prévention des pollutions marines accidentelles et par conséquent, la
préservation du milieu portuaire et l’environnement marin, mais
aussi un support indispensable au développement économique lié au
transport de marchandises par voie maritime et aux activités de
pêche et de plaisance.
“Pour que ce système d’aides à la navigation maritime soit conforme
aux exigences de performance, il est nécessaire de le doter des
compétences humaines, des technologies avancées lors de sa mise en
place et d’assurer son entretien”, a expliqué M. Amara.
Initié par le ministère de l’Equipement, du Transport, de la Logistique
et de l’Eau, en partenariat avec l’Association internationale de
signalisation maritime (AISM), ce conclave connait la participation de
150 conférenciers, dont des experts d’organisations internationales
spécialisées et des responsables d’une vingtaine de pays côtiers
africains, dont le Maroc.

2- Présentation de l’Agence nationale des ports :

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