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et de la Promotion du Travail
Contenu DE COURS
Filière : TSGE
Janvier 2014
DRH, CDC TERTIAIRE
OFPPT
Partenaire en Compétences
OBJECTIF OPERATIONNEL
Mener un diagnostic stratégique, reformuler des objectifs, élaborer des choix et mettre en œuvre la réalisation,
la planification et le contrôle des orientations stratégiques de l’entreprise.
CONDITIONS D’EVALUATION
Travail consiste à élaborer un diagnostic marketing afin d’en faire découler des choix stratégiques et un plan
d’action marketing à partir des études de cas et de mises en situation représentant le milieu des affaires.
A l’aide de documents nécessaires, Internet, support de cours, vidéos, consignes du formateur, intervention
d’un responsable d’entreprise, outils Bureautiques,…
CRITERES GENERAUX
I) Diagnostic externe
1) Macro-environnement
2) Micro-environnement
I) Segmentation stratégique
A- Généralités
B- Modèle BCG
C- Modèle ADL
D- Modèle Mc Kinsey
B- Différenciation
A- Spécialisation
B- Diversification
C- Désengagement et recentrage
D- Internationalisation
C- Alliances et partenariat
A- Intégration
B- Impartition
1) Définition
2) Plan de manœuvre
3) Plan de marchéage
4) Contrôle
3) Caractéristiques de la stratégie
Au-delà de la prise en compte des objectifs des parties prenantes, la stratégie :
- Engage l’entreprise sur le long terme puisqu’elle consiste en des décisions qui nécessitent une durée
importante pour aboutir (elle a un impact sur plusieurs exercices comptables) avec des conséquences
difficilement réversibles,
- Agit sur le périmètre d’activité de l’entreprise. Celui-ci permet d’établir la gamme de produits
réalisés par l’entreprise ainsi que sa couverture géographique. Il détermine ce qu’elle réalise en
interne et ce qu’elle confie à d’autres entreprises…
- Met en œuvre des moyens et engage des ressources (financières et humaines) ;
- Engage l’entreprise toute entière, elle est du ressort de la direction générale,
- A pour but d’obtenir un avantage concurrentiel.
B- La démarche stratégique
Le schéma suivant récapitule les points clés de la démarche stratégique et annonce les éléments qui seront
développés dans les chapitres suivants :
Choix stratégiques
La mission est la réponse de l’entreprise aux attentes du marché et aux besoins dans toutes ses composantes.
Elle est souvent exprimée en services rendus à la société.
Exemple : la mission de Danone est d’offrir une alimentation saine à toute la population.
Le métier est le savoir-faire reconnu par le marché et la concurrence (savoir-faire différentiel). C’est
l’ensemble des compétences qui lui confèrent un avantage concurrentiel.
La définition du métier de l’entreprise est primordiale car elle conditionne ses choix et orientations
stratégiques.
Les moyens regroupent toutes les ressources que l’entreprise utilise pour atteindre ses objectifs.
Les deux types de diagnostic seront ensuite synthétisés à l’aide de l’analyse SWOT (LGAC) qui constitue
un outil d’analyse de base permettant de déterminer pour chaque domaine d’activité ses forces, ses
faiblesses, ses opportunités et ses menaces.
I) Diagnostic externe
Le diagnostic externe porte sur une analyse de l’environnement de l’entreprise. Celui-ci désigne l’ensemble
des données externes qui influencent son activité et son marché, que ce soit de manière directe (micro-
environnement) ou indirecte (macro-environnement). Le problème ne consiste pas à les recenser mais à
dresser un bilan qui permettra de les analyser en termes d’influence sur l’entreprise.
A- Macro-environnement
Le macro-environnement est l’environnement global de l’entreprise. Il inclut toutes les influences aux
niveaux national et international, de la démographie, de l’économie, de la culture, de la politique, des
technologies, du contexte juridique, etc.
Le diagnostic stratégique doit analyser la capacité de l’entreprise à relever le défi que présente la prise en
compte de l’environnement. Il s’agit de saisir les opportunités et de transformer les menaces en opportunités.
Le modèle PESTEL a un double objectif : Décrire d’une part, le macro-environnement et ses principales
composantes et d’autre part, comprendre son évolution et envisager les changements futurs de ses principaux
acteurs. On distingue les facteurs :
Facteur Explication
Politique Il s’agit de l’environnement institutionnel qui définit le cadre dans lequel l’entreprise
(P) intervient. Ainsi, l’entreprise doit prendre en considération le régime politique et
l’intervention de l’Etat dans l’économie. On distingue principalement les facteurs suivants :
Stabilité politique.
Fiscalité.
Taux d’intérêts et conditions du marché financier.
Législation de travail.
Commerce extérieur.
Protection sociale.
Economi Les facteurs économiques ont un impact direct sur l’entreprise et sur son marché dont on peut
que (E) citer: la richesse économique, le taux de croissance, le pouvoir d’achat, le niveau de vie, le
cout de vie, le taux d’inflation, l’épargne et les moyens de crédit.
Les principales variables retenues dans l’analyse sont :
Cycles économiques.
Evolution du PIB/PNB.
Taux d’intérêt.
Politique monétaire.
Pouvoir d’achat.
Inflation.
Chômage.
Revenu national.
Sociocult Les caractéristiques de la population déterminent le marché d’une entreprise. Plusieurs
urel (S) éléments peuvent être évoqués notamment la taille, la distribution géographique, la densité, la
mobilité, la répartition par âge, le taux de natalité…etc. Les principales variables influençant
le secteur sont :
Il s’agit donc d’analyser le marché de l’entreprise, qui est le lieu de rencontre entre l’offre et la demande.
Ceci étant, l’analyse du marché passe principalement par l’étude de ses composantes, à savoir, la demande et
l’offre.
1) La demande
Afin de mettre en œuvre une stratégie qui lui permette d’améliorer sa position sur son marché potentiel,
l’entreprise doit analyser les indicateurs quantitatifs et qualitatifs liés à la demande.
a- L’analyse quantitative de la demande
L’entreprise doit mener une évaluation quantitative de la demande pour mesurer l’attractivité de son marché
et faire des prévisions de vente.
On distingue les différentes populations de personnes selon leur relation avec le produit :
Parc : ensemble de biens de même nature dont dispose une population, une entreprise
Taux d’équipement = demande actuelle /population totale
Taux de pénétration = demande actuelle / demande potentielle
Taux de renouvellement = volume des achats de remplacement / volume des achats totaux
Ex : pour l’automobile, un taux de renouvellement de 30% dans une année N signifie que 30% des
automobilistes ont acheté une nouvelle voiture cette année.
b- L’analyse qualitative de la demande
Les informations obtenues lors de l'approche quantitative du marché sont exprimées par des données
chiffrées. Lors de l'approche qualitative, il ne s'agit plus de mesurer mais de percevoir et comprendre les
raisons des comportements de consommation observées. Les informations qualitatives et quantitatives sont
complémentaires.
Ainsi, avant d’envisager une stratégie, il est indispensable de s’assurer qu’elle soit en harmonie avec les
besoins et le comportement des consommateurs auxquels l’entreprise s’adresse. Il s’agit donc de cerner les
2) L’offre
Les opportunités et les menaces peuvent provenir de l’offre. Par exemple, une activité en pleine croissance
(comme celle du consulting) présente plus d’opportunités du fait de l’incapacité des offreurs à saturer le
marché, contrairement à d’autres qui arrivent à maturité (telle la commercialisation des postes radio).
L’analyse de l’offre est donc une étape cruciale qui vient renforcer l’analyse de la demande.
a- L’analyse de la concurrence
La concurrence, c'est la compétition entre plusieurs organisations qui recherchent un même objectif :
conquérir des parts de marché et donc des clients. Il faut identifier les zones de forces et de faiblesses de la
concurrence et donc savoir les opportunités de l’entreprise.
Types de concurrence :
Structure de la concurrence :
Chaque concurrent doit être évalué au travers de ses stratégies, ses résultats, ses forces et faiblesses au niveau
de plusieurs indicateurs, tels que CA, part de marché, ancienneté (présence historique), image de marque,
pratiques concurrentielles, dépendance vis-à-vis des fournisseurs, des clients et des distributeurs, capacité
financière, humaine, organisationnelle…
Concernant la notion de chiffre d'affaires, qui correspond à la vente en valeur de biens et de services, on
étudie son évolution dans le temps et on le compare à celui des autres entreprises pour déterminer la position
concurrentielle.
b- L’analyse de la distribution
Distribuer les produits c’est les amener au bon endroit, en quantité suffisante, avec le choix requis, au bon
moment et avec les services nécessaires à leur vente, à leur consommation, et le cas échéant, à leur entretien.
De ces exigences découle une multitude d’opérations, elles sont assurées par des individus et des
organisations qui forment les différents moyens de distribution marketing :
Canal : C’est le chemin suivi par un produit du producteur au consommateur. Il se caractérise par sa
longueur (nombre de stades de distribution marketing).
Réseau : C’est l’ensemble des personnes physiques ou morales qui concourent à la vente d’un bien
ou d’un service entre le producteur et le consommateur.
Le commerce indépendant : forme de commerce où l’entreprise n’a aucun lien juridique avec un
organisme centralisateur pour effectuer ses achats et ses ventes. Elle assure seule, soit la fonction de
gros, soit la fonction de détail.
Le commerce intégré ou concentré : forme de commerce où des entreprises uniques regroupent les
fonctions de gros et de détail. Ex : grands magasins, GMS, discounts…
Ex : groupement d’achat de détaillants : association de détaillants dans le but d’effectuer leurs
achats en commun pour obtenir les meilleures conditions auprès des fournisseurs.
Les choix éthiques (au regard par exemple du travail des enfants), écologiques (notamment matières
premières renouvelables) faits par l’entreprise doivent se refléter dans la sélection des fournisseurs. Il faut
aussi prendre en compte l’environnement global du marché.
Toute recherche, pour être efficace, doit se baser sur des critères précis. Une recherche de fournisseurs se
basera notamment sur les critères suivants :
o Prix : quel est le prix de vente catalogues, les remises possibles, les réductions envisageables… ?
La recherche de fournisseur(s) est un processus long et rigoureux. Il est donc nécessaire de disposer
d’informations fiables et pertinentes, à partir de sources telles que : presse professionnelle, annuaires,
organismes spécialisés, centres de documentation et bibliothèques, fichiers d’entreprises, statistiques
officielles, cabinets d’études…
Afin de réduire les coûts des achats, de nombreuses entreprises automatisent ou externalisent cette
recherche, on parle alors de sourcing.
Le diagnostic stratégique doit permettre de cerner la position de l’entreprise par rapport à ces forces et savoir
si elles constituent des opportunités ou des menaces et par conséquent analyser si le secteur est attrayant ou
risqué. Il est important alors de lister ces forces et d’analyser leur intensité.
L’objectif est de déterminer comment contrecarrer chacune des forces concurrentielles et de repérer quels
sont les facteurs clés de succès sur le secteur. Et donc une fois ces forces maîtrisées plus efficacement que
ses concurrents, son avantage concurrentiel est garanti.
Ils sont concentrés ou achètent des quantités importantes par rapport au chiffre d’affaires vendeur
Ils représentent une menace crédible d’intégration vers l’amont, c’est-à-dire qu’ils peuvent intégrer
directement leurs fournisseurs et produire eux-mêmes en fonction de leurs besoins
Les fournisseurs sont nombreux et dispersés
Il existe des sources d'approvisionnement de substitution
Le coût de transfert (coût que doivent supporter les clients pour changer de fournisseur) est faible et
prévisible
Le produit du secteur n’a pas une influence sur la qualité des produits ou services du client
Les produits achetés sont normalisés ou indifférenciés.
Le profit des firmes clientes est faible et les incite à réduire leurs coûts d’achat.
Selon PORTER, afin de lutter contre le pouvoir des clients, les entreprises doivent chercher à
multiplier leurs clientèles (en ayant plusieurs réseaux de distribution), à développer une marque
qui crée de la valeur pour le consommateur final, voire à développer leur activité vers l’aval.
Lorsque le pouvoir est en leur faveur, ils peuvent menacer l’entreprise par une hausse de prix ou une baisse
de qualité et donc réduire la rentabilité du secteur.
Pour limiter le pouvoir de négociation de leur fournisseur, les entreprises doivent multiplier les sources
d’approvisionnement. Elles peuvent aussi développer leur activité vers l’amont en réalisant elles-mêmes les
activités précédemment effectuées par leur fournisseur.
Barrières à l’entrée : éléments que les entrants potentiels doivent surmonter pour pouvoir concurrencer les
organisations déjà en place. Plusieurs types :
Investissements initiaux et temps nécessaire pour les rentabiliser (également appelés intensité
capitalistique ou ticket d’entrée),
Brevets déjà en place,
Accès à certaines compétences,
Mesures protectionnistes,
Image de l’industrie et des entreprises déjà établies, fidélité de la clientèle,
Accès aux circuits de distribution (efforts pour convaincre les distributeurs du secteur),
Barrières culturelles,
etc.
La menace des nouveaux entrants est d’autant plus forte que les barrières à l’entrée sont faibles ou réduites.
Pour réduire la menace des entrants potentiels, les concurrents déjà en place tentent généralement de
renforcer ces barrières à l'entrée, par exemple à travers une forte notoriété des marques, des réseaux de
distribution contrôlés ou des niveaux de prix non rentables pour les nouveaux entrants.
Les produits de substitution sont caractérisés par une élasticité croisée qui est positive, c’est-à-dire que
l'augmentation du prix d'un bien provoque l'augmentation de la quantité vendue de l'autre.
Le risque est alors le transfert du chiffre d’affaire du secteur du produit principal vers le secteur du produit de
substitution, c’est-à-dire celui des concurrents indirects.
Pour lutter contre les produits de substitution, les entreprises doivent améliorer leur rapport qualité/prix,
renforcer leur notoriété pour fidéliser leur clientèle et développer elles-mêmes des substituts à travers la
recherche d’innovations de produits.
PORTER s'est pourtant opposé à l'ajout de cette sixième force, à la fois pour des raisons
idéologiques (non interventionnisme, vu qu’il prône le libéralisme) et du fait que selon lui, le rôle
des pouvoirs publics peut déjà être pris en compte dans les barrières à l'entrée. La controverse existe
cependant toujours entre les auteurs.
L’entrée sur un marché est soumis à un agrément ou une licence (ex : téléphonie mobile). Le
nombre d’entreprises est régulé.
L’absence d’aides financières (subventions, etc.).
Les contraintes sécuritaires sont importantes (ex : normes d’alimentation).
L’interdiction totale d’une composante d’un produit ou du produit lui-même.
Afin de lutter contre le pouvoir de l’Etat, les entreprises du secteur vont chercher à développer leur
capacité de lobbying.
Le modèle des cinq forces est l'outil fondamental de l'analyse de l'environnement en stratégie. Il
est cependant critiquable pour plusieurs raisons :
Il est fondé sur une logique de l'affrontement (forces, pouvoir, etc.) qui se focalise plus
sur les menaces que sur les opportunités et ne laisse que peu de place aux stratégies de
collaboration.
Il sous-entend que la stratégie consiste essentiellement à s'adapter aux conditions de
l'environnement, ce qui exclut les approches fondées sur les ressources et compétences, qui
privilégient une vision endogène du succès.
Il peut être complété : certains auteurs ajoutent une sixième force, l'influence des
pouvoirs publics. Porter lui-même a ajouté dans des écrits plus récents le rôle des compléments
(par exemple les éditeurs de logiciels pour l'industrie du micro-ordinateur).
L'analyse est la même pour tous les concurrents présents sur un même marché. De fait,
même si cet outil a été conçu pour les grandes entreprises, rien n'empêche de l'utiliser dans les
PME.
Il cherche alors à analyser les ressources et les compétences de l’activité et à s’assurer de la meilleure
affectation des moyens pour avoir un avantage concurrentiel durable et difficilement imitable par la
concurrence.
Cet avantage, qui fait l’art de l’artisan, lui permet d’exploiter ses ressources pour saisir une opportunité ou
pour faire face à une menace.
Ainsi, nous présenterons dans ce qui suit, 3 approche de diagnostic interne : par fonctions, par ressources et
compétences et par la chaîne de valeur.
Au niveau R&D La fonction «Recherche & Développement » regroupe l’ensemble des processus qui,
partant de la recherche fondamentale, d’une invention ou d’une idée, assurent sa
faisabilité industrielle. Il faut s’interroger sur :
Budget et ressources (financières, matérielles et humaines) consacrés à la
recherche ;
Capacité à maîtriser la prévision technologique ;
Réalisations en matière de conception de produits et d’innovation de processus…
Au niveau Analyse de la part de marché ;
commercial Efficacité du marketing mix (les 4P) ;
Analyse du portefeuille d’activités/produits ;
Diagnostic par produit : ventes, nombre de clients, répartition géographique,
contribution aux bénéfices ;
Satisfaction des clients ;
Efficacité de la force de vente…
Au niveau Structure financière (synthèse des masses du bilan) ;
financier Fonds de roulement et équilibre global de l’entreprise ;
Indépendance financière et capacité d’endettement et de remboursement ;
Solvabilité, rentabilité, flexibilité ;
Analyse de l’activité (taux de croissance du CA et de la VA) ;
Gestion (rotation des stocks, créances clients, dettes fournisseurs) ;
Au niveau des Le succès de l’entreprise, étant fortement dépendant de la qualité des RH et de leur
La théorie des ressources précise que la stratégie de l’entreprise provient d’un ajustement entre les ressources
et compétences internes et l’environnement, dans le but d’obtenir un avantage concurrentiel.
Après avoir segmenté et identifié les différents domaines d’activités stratégiques, l’entreprise sera apte à
affecter pour chaque segment ses ressources et ses compétences nécessaires. En effet, chaque DAS constitue
un sous système de l’entreprise auquel il est possible d’affecter ou de retirer des ressources de manière
indépendante. L’efficacité d’une telle allocation permet à l’entreprise de maitriser et de construire les sources
de son avantage concurrentiel traduisant sa capacité stratégique et lui permettant de s’adapter à son
environnement et de lutter contre la concurrence.
a- Ressource
Une ressource peut être définie comme un actif matériel (équipements, ressources financières et humaines
dans leur dimension quantitative), immatériel (réputation, image, savoirs, savoir-faire du personnel, savoir
organisationnel et managérial, et ressources technologiques) ou financier combinés d’une manière
rationnelle et continue.
b- Compétence
Une compétence est une qualité professionnelle acquise et mobilisée en situation de travail. Ce sont des
processus et des aptitudes permettant à l’entreprise de déployer ses ressources.
Ainsi, le diagnostic des ressources, appuyé par l’analyse des compétences, permet à l’entreprise de
déterminer ses forces et ses faiblesses et de ressortir les ressources stratégiques et les compétences
distinctives. On parle de compétences distinctives lorsqu’elles permettent à l’entreprise de se démarquer de
la concurrence et d’obtenir un avantage concurrentiel.
L’entreprise doit donc les maintenir et les développer. Il s’agit alors de mesurer la capacité de mobiliser une
ressource pour atteindre l’objectif fixé.
En effet, le diagnostic des différentes activités de l’entreprise permet de mettre en évidence les domaines dans
lesquels celle-ci crée le plus de valeur et donc a des avantages concurrentiels qu’elle peut valoriser et même
développer de façon à résister à la pression concurrentielle.
L’analyse de la chaîne de valeur pourra mettre en évidence le fait que certaines activités ne créent pas de la
valeur ou même en détruisent.
Exemple : une logistique défaillante génèrera une perte de chiffre d’affaires et une mauvaise
image de l’entreprise.
L’entreprise devra alors envisager l’externalisation de certaines activités, qu’il s’agisse d’activités
principales ou de soutien.
b- Avantage concurrentiel
PORTER postule que l’objectif fondamental de toute organisation est l’obtention d’un avantage
concurrentiel qui se mesure par sa capacité à générer du profit.
Un avantage concurrentiel est un avantage que possède une entreprise par rapport à ses concurrents. Or, pour
être effectif, cet avantage doit porter sur des FCS de l’environnement. Autrement dit, quand une entreprise
maîtrise un FCS mieux que ses concurrents, il s’agit d’un avantage concurrentiel ou compétitif.
La construction d’un avantage concurrentiel suppose le respect de six conditions : La valeur, la rareté, la non
imitation, la longévité, la non-substitution et l’appropriation.
La valeur : La ressource doit permettre à l’entreprise de saisir une opportunité, de faire face à une
menace ou d’apporter de la valeur au produit.
La rareté : Les compétences existent en nombre limité ce qui contribue à la constitution d’un avantage
concurrentiel.
La longévité : Les ressources doivent être durables. Cela dépend du cycle d’innovation technologique et
de la fréquence de nouveaux entrants dans l’activité.
La non-substitution : La ressource ne doit pas avoir des substituts afin de conserver sa valeur.
L’économie d’échelle : permet une baisse des coûts unitaires avec les quantités produites.
La courbe d’apprentissage : liée au savoir-faire croissant de l’entreprise (effet d’expérience).
La capacité à financer la croissance de l’entreprise.
La maitrise des technologies-clés et des technologies émergentes du secteur.
La gestion de la qualité dans l’entreprise à tous les niveaux.
La maitrise des coûts tout au long de la chaine de valeur, depuis la conception jusqu’à la distribution.
L’analyse SWOT constitue une synthèse des deux diagnostics externe et interne :
OPPORTUNITES MENACES
FORCES FAIBLESSES
Il s’agit alors de lister les forces et les faiblesses de l’activité de l’entreprise ainsi que les opportunités et les
menaces que présente son environnement ou son marché.
Forces : Ce sont des ressources permettant à l’entreprise de mieux réussir que ses concurrents.
Faiblesses : Elles correspondent à des domaines où l’entreprise a des difficultés ou des problèmes par
rapport à la concurrence.
Menaces : Elles correspondent à des tendances défavorables qui pourraient influencer négativement
l’activité de l’entreprise.
L’identification de ces quatre variables permet à l’entreprise de sélectionner les facteurs clés de succès et de
surpasser la concurrence.
Forces Faiblesses
S W
Strengths Weaknesses
Opportunités Menaces
O T
Opportunities Threats
Un domaine d’Activité Stratégique (DAS) est donc une sous-partie de l’organisation à laquelle il est possible
d’allouer ou de retirer des ressources de manière indépendante et qui correspond à une combinaison
spécifique de facteurs clés de succès (FCS).
Ces derniers sont des caractéristiques que l’entreprise doit maîtriser pour surpasser la concurrence.
Vu que chacun des DAS possède une combinaison spécifique de FCS, il sera possible d’élaborer des
stratégies propres à chaque DAS. Ceci permettra alors d’optimiser la gestion de l’ensemble du portefeuille
activités.
Remarque :
A rappeler qu’un segment stratégique ne peut comporter que des activités qui s’exercent de la même façon
et qui utilisent les mêmes ressources, les mêmes compétences et les mêmes technologies et qui s’adressent
aux mêmes clients dans les mêmes conditions du marché concurrentiel.
2) Conditions de validité
La validité de la segmentation stratégique doit remplir deux conditions nécessaires : l’homogénéité intra
segments et l’hétérogénéité inter segments en termes de facteurs clés de succès.
Homogénéité intra-segment : Les activités d’un segment stratégique relèvent du même ensemble de
FCS.
Hétérogénéité inter-segments: Deux segments différents possèdent une combinaison différente de FCS.
B- Critères de segmentation
Plusieurs possibilités sont offertes pour identifier une activité, dont 3 sont généralement les plus retenues : La
première définit l’activité en fonction des caractéristiques des produits fabriqués. La seconde caractérise le
DAS par la technologie appliquée. Ainsi un segment ne peut comporter deux activités utilisant des méthodes
et technologies différentes. La troisième intègre la variable marché ou le groupe de clients auquel le produit
est adressé.
DAS
Clients
Technologie
Exemple :
1) Critères internes
Ces critères sont liés aux éléments internes à l’entreprise. On distingue :
Mêmes technologies.
Mêmes compétences.
Mêmes synergies : Cette expression veut dire qu’en agissant ensemble, plusieurs facteurs créent un
effet plus grand que la somme des effets s’ils étaient opérés individuellement.
Coûts partagés prépondérants : Deux sous ensembles de l’entreprise ayant des couts différents ne
peuvent appartenir au même DAS.
2) Critères externes
Ces critères sont externes à l’entreprise et soulignent que chaque DAS correspond à une partie de
l’environnement concurrentiel et se caractérise par une combinaison de facteurs clés de succès (FCS).
Même marché pertinent : A ce niveau on parle de l’échelle géographique dans laquelle l’entreprise
propose ses produits.
Autrement dit, les FCS sont les compétences qu’il est nécessaire de maîtriser pour atteindre la performance
au sein d’un secteur ou d’un marché donné et ils émanent de l’environnement.
Pour qu’un FCS soit distinctif, trois critères doivent être réunis :
Les facteurs clés peuvent être relatifs à l’offre ou à la demande. Le tableau suivant résume les principaux
FCS :
Demande Offre
Exigence de qualité. Investissement en R &D.
Capacité de production. Maitrise des coûts.
Facteurs clés de succès Investissement publicitaire. Logistique.
Image de marque. Economies d’échelle.
Notoriété.
Le tableau suivant montre les principales distinctions entre la segmentation stratégique et la segmentation
marketing :
A- Généralités
Il est nécessaire d’affiner le diagnostic stratégique en analysant la position concurrentielle et l’attractivité du
marché pour chaque DAS afin de déterminer la stratégie adéquate et décider s’il faut développer, maintenir
ou abandonner l’activité.
Pour cela les stratèges de l’entreprise recourent à des outils d’analyse souvent matriciels et développés par
des bureaux de conseil notamment BCG, ADL et Mc Kinsey.
Ces trois modèles cherchent, d’une part, à intégrer les stratégies des différents domaines d’activités
stratégiques au sein d’une stratégie globale d’entreprise et d’autre part à aider les stratèges de l’entreprise à
mieux s’orienter dans le but d’une meilleure gestion du portefeuille d’activités de l’entreprise.
Un axe des ordonnées mesurant « l’attractivité du marché » indiquée le plus souvent par le taux de
croissance.
Un axe des abscisses situant « la position concurrentielle de l’activité » indiquée le plus souvent par la
part de marché relative par rapport au principal concurrent.
b- Economies d’échelle
Ainsi, si on suppose qu’une entreprise paye 15000dhs de loyer et produit 1000 unités par mois, le coût par
unité produite est alors : 15000/1000 = 15dh.
Maintenant, si on suppose que cette entreprise double sa production, le coût par unité va alors diminuer de
moitié : 15000/2000 = 7,5dhs.
Cela lui permettra de commercialiser son produit à un prix inférieur à celui de ses concurrents, ce qui
constitue un avantage concurrentiel.
Par exemple, une entreprise est compétitive si elle parvient à avoir les coûts les plus bas en utilisant avec
efficience ses facteurs de production.
Aussi, la qualité du produit peut jouer un rôle considérable dans la définition de la compétitivité.
Elle peut également se mesurer par l’aptitude de l’entreprise à avoir une part de marché (PDM) élevée ou à
lutter pour l’accroître.
Part de marché globale: C’est le rapport des ventes de l’entreprise sur les ventes totales du secteur.
Part de marché relative: Elle exprime les ventes de l’entreprise rapportées aux ventes du principal
concurrent et traduit le rapport de force.
Ainsi, une part de marché relative supérieure à 100% traduit une position de leader, une part de 50%
indique que l’entreprise vend la moitié de ce que vend le principal concurrent.
NB : Si l’entreprise est leader, la PDM sera égale à son chiffre d’affaires rapporté à celui du challenger.
Hypothèses du modèle :
Une entreprise est compétitive si sa production cumulée augmente et si ses coûts diminuent.
Produits « Vaches à lait » : dans le contexte d’un marché mature (faible croissance de la demande) ne
nécessitant pas beaucoup d’investissements supplémentaires, l’entreprise dispose d’un produit bénéficiant
d’une bonne compétitivité (part de marché importante). Ces produits doivent donc être maintenus dans le
portefeuille d’activité de l’entreprise car ils ne nécessitent pas la mobilisation de ressources complémentaires
et qu’au contraire, ils génèrent des flux importants de ressources financières qui pourront être utilisés par
l’entreprise pour soutenir d’autres activités. Par contre, ils n’offrent pas beaucoup de potentiel de
développement.
Produits « Vedettes » : ils constituent le portefeuille d’activité dans lequel l’entreprise dispose d’un
avantage compétitif par rapport à ses concurrents dans des marchés qui présentent encore un potentiel de
Produits « poids morts » : ces produits ne dégagent pas de ressources financières pour l’entreprise (part de
marché trop faible) et n’en dégageront pas à l’avenir (marché mature). En conséquence, l’entreprise n’a
aucun intérêt à maintenir ces activités dans le futur et aurait même plutôt intérêt (hors autres considérations
stratégiques) à se retirer de ces marchés afin de pouvoir consacrer les ressources ainsi libérées à son
portefeuille d’activité générateur de ressources à l’avenir.
VEDETTE DILEMME
Positionnement : Positionnement :
Rentabilité d’exploitation > 0 Rentabilité d’exploitation < 0
Investissements importants Investissements importants
Forte consommation et génération de liquidités Forte consommation, faible génération de
Recommandations : liquidités
Concentrer les ressources sur ces produits Recommandations :
prometteurs Soit investir massivement pour accéder à une forte
Prendre la tête du peloton en réinvestissant part de marché
massivement Soit décrocher rapidement ce qui est aisé car il y a
Eviter de mal exploiter la percée par des des acquéreurs
investissements sans rapport avec la croissance Éviter d’investir insuffisamment
VACHE A LAIT POIDS MORTS
Positionnement : Positionnement :
Rentabilité d’exploitation > 0 Rentabilité d’exploitation = 0 < 0 > 0 (faible)
Investissements modérés Investissements faibles
Forte génération de liquidités Faible consommation et génération de liquidités
Recommandations : Recommandations :
Maintenir la position Arrêter l’exploitation ou céder à un acquéreur
Dégager du cash flow à réinvestir par ailleurs mieux placé
Apprécier le moment où il est judicieux de Reconvertir les moyens vers d’autres activités
décrocher Eviter d’y consacrer des ressources rares qui
Eviter des investissements trop importants seraient plus utiles par ailleurs
Eviter de handicaper la rentabilité par un
marketing coûteux.
Un nouveau DAS est au début un « dilemme », une activité en début du cycle de vie, un produit d’avenir
qui peut être un leader. Si l’entreprise veut rattraper ce dernier, elle doit investir et accumuler de
l’expérience pour cumuler sa production, baisser ses coûts et améliorer sa position concurrentielle.
Un DAS « poids mort » est un ancien « vache à lait » ou un « dilemme ». Cet échec oblige l’entreprise à
abandonner et à se retirer.
Vedette Dilemme
Cet équilibre s’analyse en termes de besoins de financement, il faut alors avoir des activités mûres
génératrices de ressources pour financer les activités jeunes en forts besoins de financement.
Portefeuille « équilibré » : C’est celui dont les activités mûres financent le développement des activités
jeunes.
Portefeuille « juvénile » : C’est celui qui présente principalement des activités jeunes exigeant de forts
besoins de financement. C’est donc un portefeuille risqué qui peut entrainer même la disparition de
l’entreprise. Ce risque porte sur l’inaptitude de celle-ci à renouveler les générations de ses activités. Ce
risque porte également sur les coûts et les délais de conquête du marché.
Portefeuille « sénile ou vieilli» : C’est celui qui comporte principalement des activités mûres. Le risque
est l’apparition des activités de substitution qui peuvent entrainer la disparition des activités existantes de
l’entreprise.
La maturité du marché (en abscisse): ce critère est fondé sur les quatre phases du cycle de vie à savoir:
démarrage, croissance, maturité et déclin. Intégrant le taux de croissance de l’activité, il mesure, comme dans
le modèle BCG, les besoins financiers des activités, ainsi que le niveau de risque sectoriel. Celui-ci exprime
la probabilité de la variation importante ou de ruptures imprévues de l’activité (réglementations nouvelles,
innovations technologiques...).
La position concurrentielle (en ordonnée): c’est un indicateur composite qui agrège les forces et les
faiblesses des différentes fonctions de l’entreprise: part de marché, rentabilité, rapport qualité/prix… Chaque
critère est évalué sur une échelle de notation (de 0 à 5) et pondéré en fonction de son importance
(coefficient). L'indicateur global correspond alors à la somme pondérée des cotes de l'ensemble de ces
critères.
En abscisse : la maturité de l’activité, découpée selon les quatre stades du cycle de vie : du démarrage à
gauche, au déclin à droite :
Dans une activité de démarrage ou en croissance, des investissements lourds sont nécessaires, seule une
position forte ou dominante permet de les autofinancer. Plus la position est marginale, plus le déficit de
liquidité et le risque sont importants.
Les activités mûres ou vieillissantes créent, en revanche, peu de besoin. Une position forte se traduit par des
risques faibles. A l’inverse, la rentabilité déclinant dans les positions faibles, l’autofinancement diminue et le
degré de risque augmente.
Marginale : L’entreprise a des performances peu satisfaisantes actuellement, présente une faiblesse
majeure affaiblissant ses chances de survie à terme, mais a des possibilités d’améliorer sa position.
Forte : L’entreprise est capable de mener la politique de son choix sans pour autant affecter sa
position concurrentielle à long terme.
Par rapport au modèle précédent, les prescriptions stratégiques sont moins tranchées et s’inscrivent dans des
zones dont les contours sont moins précis. Elles correspondent à l’intensité de la remise en cause de
l’activité considérée au sein de l’entreprise.
Le développement naturel, qui suppose l’engagement de toutes les ressources nécessaires pour
suivre le développement. Il correspond aux activités pour lesquelles l’entreprise a une bonne position
concurrentielle, mais intègre également la totalité des segments d’avenir (en phase de démarrage).
On lui oppose le développement sélectif pour les activités à position concurrentielle moyenne, voire
faible ; l’entreprise doit se focaliser sur sa gamme de production qui lui rapporte le plus. L’objectif est
d’atteindre une meilleure position et donc une meilleure rentabilité.
L’abandon est préférable pour les activités de peu de rendement et où la position concurrentielle de
l’entreprise est faible.
Il s’agit d’évaluer le degré de maitrise des facteurs clés de succès. La position concurrentielle peut être
qualifiée faible, moyenne ou forte. Cela se traduit par la part du marché de l’entreprise, son potentiel en
recherche&développement, son image, sa capacité d’achat, sa capacité de couverture géographique et sa
capacité de production.
Pour chacun des 2 axes, chaque critère est évalué sur une échelle de notation (de 1 à 5) et pondéré en
fonction de son importance. L'indicateur global correspond alors à la somme pondérée des cotes de
l'ensemble de ces critères.
Il s’agit d’évaluer le degré de capacité à maitriser son activité. L’entreprise peut utiliser plusieurs indicateurs
notamment les parts de marché des firmes dominantes et la stabilité technologique, les niveaux de prix, la
sécurité d’approvisionnement, les barrières à l’entrée, les problèmes politiques et environnementaux…
Cases = 1
Ce sont les produits stratégiques dont l'attrait est important car l'entreprise occupe une position dominante
dans un marché en expansion pour ces produits.
L'entreprise doit concentrer ses efforts et investir (ressources humaines, adaptation du produit, publicité...)
dans ces produits pour favoriser la croissance et accroître encore ses compétences distinctives.
Cases = 2
Ce sont les produits tactiques qui sont moyennement attrayants.
Les parts de marché pour ces produits sont difficiles à maintenir du fait d'une forte concurrence, mais
l'entreprise occupe une bonne place. L'entreprise doit adopter une stratégie de statu quo et surveiller
l'évolution des produits (ou services) tant qu'ils sont rentables et génèrent des liquidités.
Case = 3
Ce sont les produits perdants qui sont moins attractifs car la part de marché de l'entreprise est faible sur un
segment lui-même en faible croissance.
La solution est donc de court terme : réduire les investissements et les coûts fixes et se concentrer sur les
profits à court terme jusqu'à l'abandon de certaines activités.
Exception à l'abandon : plusieurs de ces marchés génèrent en combinaison un volume suffisant pour l'activité
export.
Atouts de l'entreprise
Les trois matrices peuvent être utilisées ensemble pour mieux synthétiser la situation du portefeuille
d’activités et pour aider les responsables de l’entreprise à choisir les actions stratégiques nécessaires afin
d’améliorer sa position concurrentielle et satisfaire ses parties prenantes.
Conditions de réussite :
Avoir une bonne connaissance des coûts ;
Choisir des segments stratégiques durables qui génèrent une demande stable ;
Installer sur ces segments des gammes de produits relativement étroites.
Maitriser les coûts de production.
Remarque :
La stratégie de domination par les coûts repose sur l’effet d’expérience dont les principales causes sont les
économies d’échelle, l’effet d’apprentissage et la substitution du capital au travail.
Avantages:
Permet à l’entreprise de réaliser des économies d’échelle.
L’entreprise bénéficie de l’effet d’expérience.
Limites:
Risque de réaction de la concurrence (imitation par les concurrents): Cette guerre encourage la recherche
d’une main d’œuvre à bas prix ce qui poussera par la suite les entreprises à la délocalisation ;
Risque d’excès d’offre par rapport à la demande: L’insuffisance de la demande accentuée par la baisse des
salaires provoque une nouvelle baisse de prix et donc des difficultés financières pour l’entreprise ;
Risque du progrès technique qui peut annuler l’avantage concurrentiel ;
Négligence de la recherche et développement ;
Négligence des investissements non rentables
B- Différenciation
Faisant partie des stratégies concurrentielles, la stratégie de différenciation consiste à mettre en œuvre des
moyens autres que le prix pour rendre un produit difficilement comparable à celui des concurrents.
La différenciation consiste à offrir un produit ressenti différent voire unique par le consommateur. Elle peut
porter sur le produit mais aussi sur la marque, l’emballage, la publicité, l’image de marque, le service après
vente…
L’entreprise propose le produit à un prix élevé. La stratégie ne repose pas sur le prix mais sur des qualités
objectives.
Conditions de réussite :
L’entreprise doit faire en sorte que le coût supplémentaire qu’elle supporte, soit couvert par le surprix que
le consommateur accepte de payer ;
Le surprix demandé au consommateur ne doit pas être supérieur à l’avantage supplémentaire qu’offre le
produit au consommateur.
Avantages :
Elle permet de pratiquer des prix de vente élevés et de réaliser de fortes marges ;
Elle permet d’échapper à une guerre des prix.
Limites :
Imitation par les concurrents situés dans des pays à faibles coûts de main d’œuvre ;
Perte de perception de la différenciation de la part de la clientèle ;
Risque de changement de goût du consommateur ;
Excès de surcoût lié à la différenciation.
Exemple : Aiguebelle
La stratégie de niche ou de créneau consiste à se concentrer sur un petit secteur de la demande, soit en
spécialisant dans une partie de la gamme d’un produit, soit en se spécialisant dans une zone géographique, ou
sur une catégorie de clients donnés.
C’est la stratégie du spécialiste qui va créer une niche et se concentrer sur les besoins d’un groupe particulier
de clients sans prétendre s’adresser au marché tout entier.
Conditions de réussite :
Définir les caractéristiques du produit proposé aux consommateurs ;
Segmenter rigoureusement le marché auquel on s’adresse ;
Adapter le produit aux besoins du consommateur.
Avantages :
Elle permet de dégager un profit supérieur à la moyenne du secteur ;
Elle s’adresse à un créneau limité.
Limites :
Rétrécissement de la différenciation des produits de l’entreprise par rapport à ceux de la concurrence ;
Rétrécissement de l’écart entre les besoins du segment choisi et ceux de la clientèle moyenne du secteur ;
Accroissement des différences des prix et des coûts entre l’entreprise spécialisée et les entreprises
généralistes.
A- Spécialisation
La stratégie de spécialisation consiste à renforcer son activité sur un seul domaine d’activité stratégique,
voire un seul métier.
Avantages:
Plus facile à mettre en place.
Plus adaptée au marché en croissance.
Inconvénients :
Stratégie inadaptée à un marché à maturité ou saturé.
Stratégie coûteuse puisque l’acquisition de parts de marché additionnelles exige des investissements
importants en équipement, en publicité et en marketing.
Pour cela l’entreprise est appelée à introduire des innovations sur le produit, de proposer de nouveaux
modèles, de nouvelles couleurs ou de nouvelles formes. Plusieurs voies sont possibles :
La réussite d’une telle stratégie passe par l’introduction de nouvelles compétences et exige une bonne
coordination des ventes.
Avantages :
Inconvénients :
Complexité plus grande de l’organisation.
Besoin de financement important qui pèse lourdement sur la trésorerie de l’entreprise.
Risque de concurrence entre les produits de même gamme.
Avantages :
Diversification des marchés.
Amélioration de la capacité stratégique pour faire face aux changements du marché.
Réalisation des effets de synergie et d’économies d’échelle.
Inconvénients :
Augmentation des frais commerciaux et marketing.
Risque de change si le nouveau marché se situe dans un autre pays.
Problèmes de maitrise des risques des réseaux de distribution.
Il s’agit alors de diversifier ses risques en visant un secteur d’activité attrayant. L’entreprise cible des
segments multiples et différenciés avec des offres spécifiques à chaque segment.
Avantages :
Equilibre du portefeuille d’activités.
largeur de gamme et de débouchés.
réalisation des effets de synergie.
Diversification des marchés.
Inconvénients :
Coût d’investissement important.
Faible niveau de synergies et de gains de productivité.
On distingue :
Diversification concentrique : Exploitation des effets de synergies dus à la complémentarité des activités
existantes et élargissement du marché actuel. L’entreprise cherche à se diversifier dans des activités
complémentaires des produits existants.
Diversification pure ou conglomérale : Investissement dans d’autres domaines n’ayant aucune relation
avec l’activité existante afin de rajeunir le portefeuille « activités" de l’entreprise.
Exemple : LESIEUR-CRISTAL
Lesieur-Cristal dans le domaine des eaux de javel et produits d’hygiène et d’entretien ménager :
Avantages :
Amélioration de la rentabilité globale de l’entreprise ;
Recentrage sur les métiers de base en cédant un certain nombre d’activités ;
Dégagement des ressources financières permettant de s’endetter ou de se désendetter, d’améliorer les
résultats, d’investir dans les métiers de base pour améliorer la productivité de ces métiers et de disposer de
liquidités pour saisir des opportunités.
Limites :
Existence des barrières à la sortie (difficultés de trouver un acheteur) ;
Résistances sociales (par craintes de restructuration et de suppression d’emploi) ;
Réactions syndicales.
- La stratégie de recentrage consiste à revenir à son métier d’origine, après une opération de diversification.
Avantages :
Limites
Barrières à la sortie (difficultés à trouver un acquéreur) ;
Résistances sociales.
Exemple : PINGOUIN
D- Internationalisation
L'extension des entreprises hors des frontières de leurs pays d'origine correspond au phénomène
d'internationalisation de leurs activités économiques.
En économie, l’internationalisation est une stratégie de développement d'une entreprise au-delà de son
marché national d'origine. Elle peut se manifester par l'implantation d'unités de production dans d'autres pays
ou la conquête de plusieurs marchés nationaux.
Les stratégies internationales ont pour objectif général la satisfaction des besoins des consommateurs hors du
marché d’origine mieux que la concurrence.
Pour réussir une stratégie internationale, il faut, tout d’abord, choisir sur quel marché l’entreprise doit
pénétrer ? Et comment ?
Etapes de l’internationalisation :
Dans le cadre de l’élaboration de sa stratégie marketing international, l’entreprise a le choix entre trois
stratégies principales: La stratégie de standardisation, la stratégie d’adaptation et la stratégie de
standardisation adaptée.
Les actions marketing sont différenciées pour l’ensemble du marketing mix. Ce type de marketing
international est mieux adapté si :
Il s’agit de concevoir des produits de façon universelle et de les adapter localement. Cette stratégie se situe
entre les deux types du marketing international et présente l’avantage de mieux coller les produits aux
besoins et désirs des consommateurs avec une faible incidence en surcoût de production. Cette
standardisation adaptée s’applique essentiellement à la politique de marque, la qualité, le positionnement, le
déplacement de la demande à cause de nouvelles tendances et au positionnement de l’entreprise face à ses
concurrents.
Dotée d’un capital initial de 6 milliards d’ouguiyas, la filiale mauritanienne de la BCP veut cibler
essentiellement le financement de projets. Il s’agit de créer les conditions d’une meilleure ouverture
sur les pays subsahariens.
La banque centrale populaire (BCP) vient d’être autorisée à créer une filiale bancaire en Mauritanie
dénommée « banque populaire Maroco-Mauritanienne ».
Cette filiale devrait enregistrer des bénéfices à partir de la quatrième année d’exercice pour atteindre
595 millions d’ouguiyas en 2012. En effet, les projections financières de cette nouvelle entité, au titre
de la période 2008-2012, tablent sur une augmentation du produit net bancaire de 1.17 milliards
d’ouguiyas en 2008 à 3.437 milliards d’ouguiyas en 2012. Six objectifs derrière l’implantation de la
BCP en Mauritanie, selon la dernière édition du Bulletin officiel.
On parle ainsi de réponse à un choix stratégique de croissance externe, de la volonté d’accompagner
les investissements marocains déjà opérationnels dans ce pays et de participer à l’ouverture de
l’économie mauritanienne. Il s’agit également d’accompagner l’Etat mauritanien dans la mise à
Avantages :
Elargissement du marché, nouveaux débouchés et clients ;
Diminution des coûts avec les économies d’échelle et les coûts de main d’œuvre plus faibles ;
Contournement des barrières douanières ;
Recherche de gains fiscaux et de change.
Répartition des risques (surtout si le marché est saturé dans le pays d’origine ou traverse une crise)
Limites:
L’entreprise est confronté à de nouvelles pratiques ;
Coûts d’apprentissage ;
Risques politiques, économiques et financiers ;
Différence des cadres légaux ;
Instabilité des taux de change ;
Risque de perte de l’identité de l’entreprise.
Introduction
a- Définition de la croissance
Quantitativement, la croissance d’une entreprise désigne l’amélioration continue de ses indicateurs de taille ;
comme l’augmentation des effectifs, de la capacité de production, du chiffre d’affaires etc.
Ce développement doit être accompagné d’un changement qualitatif en matière d’organisation, d’image des
produits etc.
b- Objectifs de la croissance
Réalisation d’économies d’échelle ;
Recherche d’effets de synergie à travers la complémentarité que peut offrir le rapprochement avec d’autres
entreprises, le cas échéant ;
Augmentation du pouvoir de l’entreprise.
c- Mesure de la croissance
Sur le plan quantitatif :
Plusieurs indicateurs quantitatifs peuvent être utilisés : chiffre d’affaires, bénéfices, capitaux investis, valeur
ajoutée, effectif du personnel.
Les principaux indicateurs utilisés sont : l’innovation, le savoir-faire, la qualité du produit et l’organisation.
Ce mode de croissance constitue un moyen privilégié pour mettre en place une stratégie de spécialisation et
se caractérise par un processus de développement lent qui vise à accroitre de façon organique les capacités
productives, financières et commerciales de l’entreprise visant à accroitre la taille de l’entreprise.
Celle-ci confère aux dirigeants un pouvoir qui se manifeste sur plusieurs plans :
La croissance de l’entreprise stimule son pouvoir d’attraction sur les moyens financiers nouveaux. Ainsi une
grande entreprise a toujours plus de facilité à se procurer des ressources financières et ce, dans les meilleures
conditions.
L’importance des achats de la grande entreprise lui confère le pouvoir d’obtenir des conditions avantageuses
négociées dans la grande distribution.
Sur le marché :
La grande entreprise tente de modifier la position concurrentielle ou même, avoir une situation de monopole.
La grande entreprise attire les salariés dont laquelle ils bénéficient des bonnes conditions de travail : salaires,
sécurité sociale…
Exemple : IBIS
Accor a choisi d’ouvrir le nouvel Ibis Moussafir au cœur du nouveau centre d’affaires de Casablanca
Sidi Maârouf qui se situe à l’entrée de la ville. Le concept Ibis se base d’abord sur une hôtellerie
normée, et cible particulièrement la clientèle entreprise. Outre la mise à disposition de 85 chambres,
dont 8 communicantes, et 15 mini suites, le nouvel Ibis Moussafir Casablanca Sidi Maârouf propose
des services annexes, comme le bar restaurant, le centre de sport ou encore deux sales de conférences
pouvant accueillir jusqu’à 40 personnes chacune.
Source : Essor n°10. Mai 2007
Avantages :
La croissance interne est adaptée aux spécialistes qui leur permet de sauvegarder l’avancée technologique
par rapport aux concurrents ;
Elle permet d’offrir aux collaborateurs des possibilités de promotion et d’épanouissement.
Limites :
La croissance nécessite des ressources financières et humaines importantes ;
En cas de diversification, l’inexpérience des collaborateurs peut entrainer des pertes de temps, voire des
dysfonctionnements.
La croissance n’entraine pas forcément un accroissement de la demande.
B- Croissance externe
La croissance externe apparait comme un moyen privilégie par lequel un petit nombre de groupes ont réussi
à s’imposer dans leurs branches, parfois même à réorganiser la branche sous leur égide.
Ce mode de croissance se traduit par le rachat d’entreprises et par le regroupement avec d’autres. On
distingue plusieurs modalités de croissance externe :
a- La fusion
Deux ou plusieurs entreprises disparaissent pour créer une nouvelle structure.
b- L’absorption
L’entreprise absorbée disparait et l’entreprise absorbante persiste avec une taille plus importante.
c- La scission
Elle se traduit par le partage d’une entreprise entre deux entreprises dont la taille deviendra plus grande.
Avantages :
Maitriser de nouveaux métiers ;
Profiter des effets de synergies ;
Augmenter la part de marché.
Limites :
Perte de contrôle ;
Possibilité de conflits d’intérêts.
C- Alliances et partenariats
Ce sont des accords conclus entre des entreprises indépendantes. Les objectifs communs restent limités et
chacune de ces entreprises privilégie ses intérêts. On parle d’alliance en cas d’entreprises concurrentes, et de
partenariat dans le cas contraire. On distingue deux formes:
a- Accords de coopération
Deux entreprises indépendantes mettent en commun des actifs.
Avantages :
Renforcement de la position concurrentielle.
Conquête de nouveaux marchés.
Elaboration de nouveaux produits.
Partage de compétences.
Réduction des coûts.
Fixation des barrières à l’entrée.
Inconvénients :
Risque de perte d’un facteur clé de succès exclusif ou de la confidentialité de certaines informations.
Mésentente entre partenaires sur la répartition de risques et de responsabilités.
A- Intégration (verticale)
Il s’agit, pour une entreprise, d’étendre son activité en amont et/ou en aval de son activité d’origine.
L’orientation est de stabiliser une source d’approvisionnement ou de contrôler la distribution. Le recours à
cette stratégie est justifié si l’entreprise veut contrôler un FCS et que l’activité est à forte croissance.
Avantages :
Sur le plan financier :
- Réduction des coûts : économie d’échelle ;
- Intégration des marges intermédiaires (appropriation des marges bénéficiaires des fournisseurs ou
des distributeurs) ;
Baisse des coûts de transactions : baisse des coûts de coordination, de liaison et de contrôle
Compression des coûts due à l’internalisation de transactions auparavant externes.
Inconvénients :
Modification de la structure des coûts de l’entreprise. Ainsi l’augmentation de la taille de l’entreprise
modifie la structure de ses coûts, accroit sa rigidité et augmente le montant de ses charges fixes ;
Manque de clarté en matière d’orientation du point de vue des partenaires.
Rigidité de fonctionnement ;
Accroissement des frais fixes ;
Accentuation des barrières à la sortie ;
Perte des avantages liés au changement de partenaires pour l’approvisionnement et les débouchés.
« il est claire que la pérennité de l’entreprise reste liée au processus d’intégration et notamment en
Dans le sillage de sa maison mère, la Papelera de Tetuan entame une mise à niveau. L’achat de la
papeterie par Cellulose du Maroc1 en janvier 1996 répondait à un besoin d’intégration en aval de la
filière2. Avec le démantèlement progressif des droits de douane sur les cinq prochaines années, le
papetier doit donc mettre les débouchées doubles. Le programme d’investissement d’un montant de
290 millions de DH sera mené en deux temps. La première phase, allant jusqu’à fin 1998, a pour
objectif premier d’améliorer la qualité du produit fini afin de s’aligner sur les standards
internationaux. Réduire le prix de revient constitue la seconde priorité avant l’ouverture du marché
national. Il s’agit surtout de rationaliser la consommation de l’énergie, des produits chimiques et de
l’eau et d’améliorer le niveau de technicité du personnel.
(1) La Cellulose du Maroc produit la pâte à papier
(2) Une filière est l’enchainement des activités complémentaires qui permettent de passer d’une
même matière première à des produits finis distincts.
Source : www.leconomiste.com
B- Impartition
Il s’agit d’accords à long terme entre producteurs qui conviennent de mettre en commun certaines ressources,
sans modification de leur indépendance, pour partager des savoir-faire ou créer des structures communes, en
vue de dégager des effets de synergie.
Formes
a- La sous-traitance
C’est un contrat par lequel une entreprise (le donneur d’ordre) fait exécuter par une autre entreprise (le sous-
traitant) un produit intermédiaire ou une prestation. L’entreprise réalise une opération selon la demande du
client mais en conservant soit la maîtrise de la méthode de fabrication, soit la maîtrise de conception d’une
partie ou de la totalité du produit.
- Sous-traitance de capacité : l’entreprise a une commande exceptionnelle à laquelle elle ne peut faire
face (ses capacités de production sont insuffisantes pour répondre dans les délais demandés) : elle confie
alors cette tâche à une autre firme ;
- Sous-traitance de spécialité : l’entreprise n’a pas les compétences, les savoir-faire, pour accomplir un
travail ; elle s’adresse alors à plus performant qu’elle pour cette tâche qu’elle ne sait pas faire.
b- La concession
C’est un contrat durable par lequel une entreprise (le concédant), s’engage à approvisionner une autre
entreprise (le concessionnaire), en produits de sa marque et à lui apporter une assistance technique en
contrepartie de respecter des quotas de vente, d’assurer le SAV, de participer aux actions promotionnelles, de
se conformer au cahier des charges.
c- L’accord de licence
C’est l’exploitation d’une technologie mise au point par une autre entreprise.
d- Le franchisage ou franchising
C’est un contrat par lequel une entreprise (franchiseur) concède à des entreprises indépendantes (franchisés),
en contrepartie d’une redevance, le droit de se présenter sous sa raison sociale et sa marque pour vendre des
produits ou services. Ce contrat s’accompagne généralement d’une assistance technique.
« Mars Inc » confie la distribution de ses produits au Maroc à « GIE and Distribution »
Le groupement d’intérêt économique, spécialisé dans la distribution, a signé à Marrakech une
convention avec la multinationale américaine « Mars Inc », aux termes de laquelle il lui confie la
distribution de ses produits au Maroc, notamment la confiserie et chocolaterie.
Dans une déclaration à l’issue de la cérémonie de signature, Mr Abderrazzak Mahmoudi, cofondateur
du « GIE and Distribution » et vice-président de la chambre du commerce, d’industrie et des services
Coca-Cola et Nestlé recentrent leur joint-venture, Beverage Partners Worldwide, sur le marché
du thé noir.
Nestlé et Coca-Cola Company recentrent les activités de joint-venture (filiale commune), Beverage
Partners Worldwide (BPW), autour des boissons à base de thé noir. Cet accord, qui est sujet à
certaines régulations, serait finalisé en début de 2007. Selon les deux partenaires, cette initiative, qui
sera appliquée sur l’ensemble de leurs territoires, permettra d’accélérer le développement et de
booster la présence de BPW sur le marché. Envisagea, la nouvelle boisson à base de thé vert,
récemment lancée aux Etats-Unis et qui sera commercialisé en Europe à partir de 2007, sera vendue à
travers cette joint-venture BPW, la joint-venture 50-50 entre Coca-Cola Company et Nestlé, a été créé
en 2001, après dix ans de collaboration entre les deux compagnies à travers une joint-venture connu
sous le nom de Coca-Cola and Nestlé refreshements (CCNR).
Source : Economie&Entreprise décembre 2006
Avantages et limites de la stratégie d’impartition :
Avantages :
Réduction des coûts ;
Réduction de la complexité de l’organisation ;
Effet de synergie économique et technologique ;
Facilité de négociation avec un prestataire extérieur.
Limites
Risque de dépendance dans la négociation ;
Risque de déséquilibre dans la puissance des partenaires ;
Risque de défaillance financière et de dépôt de bilan éventuel ;
Risque lié à l’asymétrie de pouvoir entre clients et fournisseurs ;
Risque que le partenariat soit le prélude d’une prise de participation ou d’une absorption.
tiquesCaractéris
La planification stratégique ;
La planification opérationnelle.
Les plans stratégique et opérationnel peuvent être ainsi caractérisés comme suit :
1) Le plan stratégique
C’est un guide général qui concerne l’ensemble de l’entreprise en liaison avec son environnement. Il précise
les enjeux de développement futur et les orientations générales de l’entreprise à long terme (métier(s),
portefeuilles d’activités, modes de croissance, structures organisationnelles…)
2) Le plan opérationnel
Adapté à chaque fonction de l’entreprise, il permet de préciser les actions et décisions à entreprendre dans le
moyen terme pour atteindre les objectifs visés par le plan stratégique.
Par ailleurs, 2 autres notions viennent compléter ces 2 premières : les programmes et les budgets :
3) Les programmes
Le plan opérationnel doit fixer avec précision la part qui sera appliquée dans l’année à venir. Des
programmes donnent le calendrier précis des actions à mener. Ces opérations ont un coût qui doit être
budgété.
4) Les budgets
Le budget peut être défini comme l’expression chiffrée du plan d’action retenu pour mettre en œuvre un
programme sur le court terme (typiquement un an).
Le budget global de l’entreprise est souvent ventilé en budgets partiels répartis par domaines de gestion ou
par unités opérationnelles qui traduisent les programmes en termes monétaires.
Le champ budgétaire concerne à la fois l’élaboration des budgets et le suivi budgétaire. Ce dernier consiste
à comparer les réalisations aux prévisions budgétaires et analyser les écarts pour envisager des actions
correctives à même de redresser la situation.
N.B : La stratégie globale de l’entreprise consiste d’abord à définir des principes directeurs ou des objectifs
recherchés.
Le gestionnaire d’une entreprise élabore son action dans le but d’atteindre des objectifs établis en apportant
la meilleure valeur ajoutée au client tout en rationalisant et en optimisant l’emploi de ces ressources.
L’objectif est la concrétisation des finalités de l’entreprise d’une manière quantitative et mesurable et
d’échéance à moyen et à court terme.
Il s’exprime :
En termes financiers :
En termes commerciaux:
S : spécifiques
M : mesurables
A : atteignables
T : temporels
Les orientations générales sont souvent qualitatives et peuvent être définies en termes de services, projets,
savoirs techniques, taille, croissance, technologies …
Ils se rattachent souvent à un programme général et présentent les deux caractéristiques suivantes :
Ils sont rattachés aux fonctions de l’entreprise. Pour chaque orientation stratégique, l’entreprise doit
déterminer les objectifs tactiques et opérationnels de nature qualitative et quantitative. Les objectifs
tactiques indiquent ce que doivent accomplir les fonctions de l’organisation pour réaliser les objectifs
stratégiques.
Les objectifs opérationnels ont une nature quantitative permettant d’évaluer les réalisations en fin de période
et d’émettre un constat sur la réalisation des objectifs tactiques et stratégiques.
Il s’agit d’un document pluriannuel, généralement de trois ans, se déclinant en plan marketing opérationnel et
mix de court terme.
Il présente :
2) Plan de manœuvre
Il s’agit de la stratégie marketing, appelée aussi stratégie SCP, en référence au trinôme segmentation, ciblage
et positionnement, qui sont les préalables à son plan d’action marketing. Son choix dépend de la démarche
stratégique globale de l’entreprise.
Une fois son étude de marché réalisée, la firme adopte une stratégie pour tenter de le conquérir, en
commençant par le diviser en groupes de consommateurs ayant les mêmes besoins et comportements par
rapport au produit étudié, c’est-à-dire suffisamment homogènes pour être servis par la même offre. Il s’agit
de la segmentation marketing, ou micro-segmentation.
Une fois la segmentation réalisée, l’entreprise choisit le(s) segment(s) de clientèle au(x)quel(s) elle adressera
son offre, en optant soit pour une stratégie indifférenciée, différenciée ou concentrée. Il s’agit du ciblage.
Après avoir déterminé sa cible, l’entreprise cherche à graver dans l’esprit du consommateur l’image qu’elle
veut donner d’elle-même afin d’être perçue comme unique et originale à ses yeux. Cela va lui permettre
également de tracer une ligne conductrice au reste de ses actions et ainsi traduire ses choix en termes
concrets (à travers les 4p). Il s’agit du positionnement.
Une bonne entreprise établit un chemin pour atteindre ses objectifs de survie et de croissance. Dans ce sens,
la réalisation des objectifs stratégiques, tactiques ou opérationnels se fait sur la base d’un marketing mix
adapté qui comprend les 4P : produit, prix, distribution et communication.
Le marketing opérationnel doit être cohérent avec le positionnement choisi par l’entreprise.
De plus, les 4P doivent être cohérents entre eux. Les décisions relatives aux 4P ne peuvent donc être prises
indépendamment les unes des autres.
Exemple : si l’entreprise choisit une politique de prix d’écrémage, le produit doit être haut de
gamme et la distribution sélective.
La firme d’aujourd’hui dispose de plusieurs outils lui permettant de maintenir sinon développer sa position.
Dans ce qui suit, nous traiterons particulièrement les éléments du mix Marketing comme moyen d’action.
- Où en est-on ?
- Anticiper plutôt que réagir
Ils sont à gérer dans la mesure où ils ont des conséquences sur le produit.
Exemple : gérer les transporteurs a une répercussion sur le produit (le conditionnement notamment)
Il faut définir la position du produit dans la gamme et redéfinir les caractéristiques techniques ou objectives
(y compris le packaging : protection et stockage)
Produits standards
Versions différentes
Image du pays d’origine
L’ensemble du plan d’action précédent doit faire l’objet d’un cahier des charges c'est-à-dire un
document qui spécifie toutes les caractéristiques que doit avoir le produit à modifier.
VI- La mise en œuvre du plan d’action (le suivi par le responsable marketing)
La méthode la plus sophistiquée dans la gestion de l’innovation est le système par étapes qui consiste à
décomposer le processus d’innovation en plusieurs étapes et à installer à la fin de chaque étape un point de
contrôle.
La faisabilité technique :
La faisabilité mercatique :
La faisabilité financière :
L’analyse de la capacité financière après avoir évalué les recettes et les coûts probables
Le test du concept va consister à présenter ces idées retenues au consommateur sous forme écrite, orale ou
illustrée. L’objectif est de savoir :
On peut demander au consommateur des idées d’amélioration du produit même s’il n’existe pas encore.
Dans une seconde, on précise le produit et son emballage, le prix de vente, le mode de
distribution et de promotion, ainsi que le budget marketing pour la première année ;
e- Analyse économique
Une fois définies les grandes lignes de la stratégie de lancement, les responsable étudie l’attrait
commercial et financier de l’opération. Il s’agit de prévoir les ventes et les bénéfices futurs du produit et à
déterminer s’il y a conformité avec les objectifs de l’entreprise.
f- L’élaboration du produit
Les concepts de produits qui ont franchis le stade de l’analyse économique sont ensuite
transmis au département recherche et développement qui va élaborer un prototype qui est un 1er pas vers
la concrétisation du produit. Ensuite, il faut tester ses qualités intrinsèques, ainsi que son acceptation par
le consommateur.
(L’avantage est de limiter les pertes éventuelles dues à un mauvais lancement et de faire les corrections
nécessaires avant le lancement effectif).
h- Le lancement
A l’issue du marché test, l’entreprise dispose d’informations suffisantes pour décider du sort du nouveau
produit. Une décision de lancement appelle 4 questions :
Acquérir une démarche structurée permettant d’optimiser le niveau du prix de vente d’un produit.
L’entreprise va lancer le produit sur un nouveau segment de clientèle par un nouveau circuit de
distribution ou encore sur un nouveau marché géographique.
Les concurrents les plus directs ont modifiés leur prix : l’entreprise est obligée d’organiser une
contre-attaque.
Une hausse ou une baisse du coût d’achat des composants du produit a entraîné une modification du
coût de revient qui rend possible ou impose une révision des tarifs à la hausse ou à la baisse.
1) Déterminer l’objectif
L’objectif de maximisation des profits : il s’agit d’un prix de vente qui maximise le profit en fonction
de la demande et des coûts.
La recherche d’image : pour les entreprises qui veulent défendre avant tout leur image par une
politique de prix élevé.
Réduction provisoire (P.E ou P.N) pour accroître rapidement la part de marché en fidélisant une
partie des clients de la concurrence et des N.C.R.
Les prix peuvent être fixés à partir des coûts, de la demande ou de la concurrence.
Cette méthode permet de calculer le prix le plus bas auquel l’entreprise peut proposer le produit sans le
vendre à perte.
Dans une 2ème méthode, celle du seuil de rentabilité permet de fixer un prix de vente conforme aux
objectifs de vente et de profit.
La 3ème méthode, celle du Direct Costing ajoute au coût de revient variable une marge qui contribue
à la couverture des C.F et dégage un surplus.
b- A partir de la demande :
Prix psychologique ou prix d’acceptabilité : est celui qui convient au produit de l’esprit du
consommateur. Ce prix est déterminé à partir des résultats d’une enquête.
Coefficient d’élasticité : la variation du prix de vente d’un produit peut avoir une influence sur la
demande des consommateurs. Cette sensibilité s’apprécie par l’élasticité. L’application de cette
technique requiert l’existence d’une série chronologique composée de deux variables et sur plusieurs
périodes.
Pi Di
P1 D1
P2 D2
P3 D3
P4 D4
Grâce à cette série chronologique, il est possible de calculer les différents coefficients d’élasticité.
Dès lors, on pourra anticiper la réaction de la demande face à une variation de prix.
c- A partir de la concurrence :
L’entreprise peut s’aligner sur les prix de la concurrence, fixer un prix en dessous de celui du marché
c'est-à-dire inférieur à la concurrence au risque de déclencher une guerre de prix, ou enfin, un prix supérieur
à celui de la concurrence.
En fait, l’entreprise tiendra compte à la fois des prix de la concurrence, de ses coûts et de la demande, c’est la
méthode hybride.
a- Variables internes :
Le prix exprime la valeur globale de la combinaison des différentes variables du marketing-mix. Il convient
donc de gérer les interactions entre le prix et chacune de ces variables.
Prix et distribution.
Prix et communication.
Prix et image.
Différenciation des prix en fonction de la taille des clients, produit, région et montant de la commande
(discrimination).
b- Variables externes :
I. Objectif de la séquence :
Proposer une démarche visant à gérer la variable distribution suivant un processus en plusieurs étapes.
Les distributeurs sont des clients de l’entreprise ayant le même objectif que celle-ci, à savoir la vente et la
rentabilité.
IV .Choix du nombre :
Le nombre des distributeurs va affecter le volume de ventes. Il existe un ratio qui exprime le taux de
présence d’une marque au niveau du marché de la distribution, ce ratio c’est ce qu’on appelle la distribution
numérique.
Le ratio de distribution en valeur (DV) permet de montrer si les distributeurs sont performants ou pas :
V. Stratégies de distribution :
a) La distribution intensive
b) La distribution sélective
c) La distribution exclusive
Le M. mix en direction des consommateurs doit être géré simultanément avec celui du M. mix des
distributeurs.
Quels sont les paramètres du Marketing mix pour lesquels les distributeurs sont sensibles ?
La marge
Perception du distributeur d’un réel besoin du produit par le consommateur final (adaptation
du produit au marché final)
Le prix, le distributeur évaluera la réaction du consommateur final au prix
La publicité au consommateur final sensibilise le distributeur à passer commande.
Le service : Retour de marchandises détériorées pour remplacement, respect des délais de
livraison, qualité de la relation entre les commerciaux et les distributeurs.
Par ailleurs, il est possible d’envisager des stratégies de communication dirigées
essentiellement vers les distributeurs, on pourra même concevoir une communication de
masse (TV, radio) lorsque la DN est très importante.
Acquérir une démarche structurée permettant d’optimiser l’utilisation des différents média, support en
fonction de budgets précis pour atteindre des objectifs
La communication marketing peut être défini par l'ensemble des moyens mobilisés par un annonceur, en vue
d'informer, de persuader ou de rappeler les individus aux sujet du produit de service , de l'image ou de causes
sociales.
Une classe de produits: les opérateurs d'une profession cofinancent une compagne de
communication destinée à promouvoir la consommation d'un produit ou l'utilisation d'un
service. On parle dans ce cas de la communication par branche d'activité.
Doivent découler en toute logique des objectifs marketings. Ainsi les objectifs marketings visant à porter une
part de marché d'un produit de 10% à 20% dans 18 mois, cet objectif marketing peut se traduire par des
objectifs de communication telle que la notoriété, qui doit s'accroitre de 30% à 40% durant la même période.
Faire connaître : se traduit par des actions de communication visant à informer la cible sur le
produit, le service ou l'entreprise.
Le plan publicité est l'un des composants du plan de communication, les autres plans sont : plan de
promotion des ventes, plan de communication événementielle, plan de publicité directe. On parle ainsi du
mix communication.
a. Le problème posé :
EX: pour la centrale laitière : la confusion entre Danone et les autres marques concurrentes.
b. Démarche publicitaire:
Axe marketing.
Axe création.
Axe média.
Qui a pour but de mettre en évidence les paramètres externes positifs ou négatifs, et les facteurs internes,
forces et faiblesses, pouvant orienter la conception du plan publicitaire.
Plusieurs points sont inclus dans cette phase de création. Il s'agit de ceux qui permettent d'orienter de
manière précise la création publicitaire. Ils sont au nombre de six :
Définir l'objectif publicitaire au service de l'objectif marketing (ex: inciter à l'achat, faire aimer).
Définir l'image de marque que l'on souhaite façonner ou avec la quelle on souhaite rester
cohérent.
Copy stratégie : on entend par copie stratégie un document de base qui servira au travail des
créatifs :
- L'axe publicitaire ou la promesse : c'est l'idée principale que l'on veut communiquer à la
cible (ex: La fraîcheur ; pour une boisson gazeuse).
- Définir le ton du message: qui peut être un ton sérieux, gai, humoristique ou autre. Le ton
doit être cohérent avec le contenu du message.
- Relever les contraintes auxquelles doit faire face le créatif: (Ex: difficulté d'avancer une
preuve objective).
• La sélection des medias appropriés (des médias susceptibles de toucher le plus efficacement le
consommateur): définir le média principal et les médias d'accompagnement.
Ex : pour la télévision on choisira les chaînes, les heures d'écoute, la durée des messages.
Tout plan publicitaire doit comprendre un contrôle qui se situe avant et après la mise en œuvre du plan de
publicité.
3) Le contrôle
Une fois mis en œuvre, le plan marketing sera suivi, contrôlé, évalué et éventuellement révisé à la hausse ou
à la baisse.
Pour contrôler la performance, il faut recueillir de très nombreuses informations en interne, auprès des
services comptables, des services commerciaux et, plus généralement, via le système d’information de
l’entreprise, mais aussi en externe (parts de marché, tarifs des concurrents, indicateurs de conjoncture, etc.).
Pour être exploitables, ces informations doivent être présentées sous forme de tableaux de synthèse : les
tableaux de bord, véritables outils d’aide à la décision.
Les tableaux de bord permettent aux dirigeants de contrôler les performances de l’entreprise selon différents
critères en établissant de multiples comparaisons entre les résultats obtenus, les données historiques et les
prévisions.
Et au-delà de l’évaluation financière du résultat, le contrôle permet de suivre la mise en œuvre de la stratégie
de l’entreprise, joue un rôle de communication interne et doit être un facteur de motivation.
Ouvrages
Le management stratégique. Francine Séguin. Taieb Hafsi. Christiane Demers.
Management stratégique. Ulrike Mayrhofer.
Analyse stratégique. Gérard Garibaldi
Stratégique. GERRY JOHNSON. KEVAN SCHOLES. RICHARD WHIRRINGTON. FREDERIC
RFERY.
Marketing stratégique et opérationnel. Jean-Jacques Lambin. Ruben Chumpitaz. Chantal de Moerloose.
STRATEGOR. POLITIQUE GENERALE DE L’ENTREPRISE. 4èmeédition
Toute la fonction Marketing. Nathalie Van Laethem
MAXI FICHES de Stratégie. Manuel Cartier. Hélène Delacour. Olivier Joffre
Marketing Management. Kotler Dubois
LES 7 POINTS CLES DU DIAGNOSTIC STRATEGIQUE. Franck Brulhart.
Exercices de Marketing. Sébastien SOULEZ. Saïd HALLA. Thierry HIMBER
La référence : économie et organisation des entreprises. 2ème année Baccalauréat.
Sites internet
http://kriouile.toile-libre.org/ESIAL/EISAL1A/1AMO/Ch6_LE_DIAG_STRAT.pdf
http://www.strategie.tunet.tn/chapters/2-ch.pdf
http://ebookbrowse.com/marketing-matrices-start%C3%A9giques-pdf-d441378381
http://foad.refer.org/IMG/pdf/Sequence_5-2.pdf
http://www.fichier-pdf.fr/2010/02/10/hgkn9fr/preview/page/1/
http://www.collectivites-
http://marketing.thus.ch/charge.php?url=strat.ppt.
http://marketing.thus.ch/loader.php?page=International
http://anciensvp.free.fr/marketingoperationnel.pdf
http://www.ac-nancy-metz.fr/enseign/eco-gestion/publications/1181.pdf
http://www.cata.ca/files/PDF/Resource_Centres/hightech/elearning/Partie1-Strategie-
CadreStrategique.pdf
http://csmaniac.free.fr/STRI/cours/M2/Strat%E9gie%20d'entreprise/03-STRAT_Segmentation
%20strat.pdf
http://supportscoursenligne.sciences-po.fr/200910/KFGM2035/pdf/KFGM2035_seance2_mallard.pdf
http://mon.univ-montp2.fr/claroline/backends/download.php?
url=L2TpbWFyY2hlX3N0cmF06WdpcXVlLnBkZg%3D%3D&cidReset=true&cidReq=UEXXXX
http://www.google.co.ma/#sclient=psy-ab&q=Section+2+:+le+portefeuille+de+produits
%2C+PowerPoint&oq=Section+2+:+le+portefeuille+de+produits
%2C+PowerPoint&gs_l=serp.3...409.7669.1.8948.12.10.2.0.0.0.442.3886.2-
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