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Logistique de La Grande Distribution
Logistique de La Grande Distribution
08/09
SOMMAIRE
INTRODUCTION
La plupart des commerces dans lesquels les consommateurs font leurs achats appartiennent à
des enseignes, qui possèdent, bien souvent, de nombreux magasins. Ces enseignes sont elles-mêmes
généralement détenues par des structures encore plus grandes (société, groupe…). L'appartenance
d'un commerce à une enseigne lui permet ainsi de jouir de nombreuses synergies, facilitant le
développement de son activité et améliorant son service au client. Outre des opérations de
communication et d'achats en commun, les enseignes, voire les sociétés, ont très souvent la
particularité d'avoir des réseaux logistiques communs pour la distribution des produits. Ces
organisations logistiques gèrent ainsi pour l'ensemble des commerces les flux de marchandises,
depuis leur lieu de production ou de stockage jusqu'aux magasins. Aujourd'hui la complexification
des opérations de distribution, due à la croissance du nombre de références et à la diminution des
niveaux de stocks dans l'ensemble de la chaîne, a placé la logistique au cœur de l'activité et de la
stratégie de ces enseignes.
Pour ce fait la distribution devient en elle même une logistique qui a pour but de transporter
des produits de grande consommation (PGC) depuis l’usine jusqu’au consommateur. Bien entendu,
elle remplit aussi d ‘autres fonctions d’information du consommateur, de marketing des produits, de
paiement des produits achetés, etc.
On peut considérer que la distribution à travers les GMS (Grandes et Moyennes Surfaces de
vente) met en œuvre 3 logistiques :
une logistique amont depuis le fournisseur jusqu’à la GMS en passant éventuellement par
une ou plusieurs plates-formes,
une logistique intermédiaire de « decopacking » des produits puis de mise en linéaire
depuis un arrière magasin ou une plate-forme rapprochée,
une logistique aval de picking et transport depuis la GMS jusqu’au domicile du
consommateur, logistique assurée le plus souvent par le consommateur lui même ; cette logistique
est réduite dans le cas de magasins de proximité ou encore entièrement à la charge du distributeur
dans la VAD (Vente A Distance).
Dans notre exposé on essaiera de cerner dans un premier point la notion et les composantes
de la grande distribution aussi que l’importance de la logistique dans ce secteur et les raisons de
son développement pour nous attaquer dans un 2eme point aux différentes opérations logistique
dans les surfaces de la grande distribution
1.1.1. D É FIN IT I O N S
a. Distribution :
Distribuer des produits, c’est les amener au bon endroit, en quantité suffisante avec le choix
requis, au bon moment, et avec les services nécessaires à leurs ventes, à leur consommation et, le
cas échéant, à leur entretien.
b. Grossiste :
C’est un commerçant qui achète la marchandise directement au fabricant pour la revendre aux
détaillants, il vend généralement en grandes quantités.
c. Grandes surfaces:
Forme de commerce confrontant le consommateur à un grand nombre de marchandises, tout
en lui réservant la liberté de choix dans l’absence de l’intervention d’un vendeur.
d. Détaillant:
C’est le plus petit commerçant qui achète la marchandise généralement à un grossiste (ou à
un fabricant directement) pour la revendre à l’utilisateur ou au consommateur final.
e. Les discounters:
Ce sont des grands magasins offrant une multitude de produits à des prix très bas. Ils se
concentrent sur les produits à forte rotation et ont des présentations souvent rudimentaires. Ils
essayent de compresser au maximum leurs charges (de personnel surtout). Ex : Magasins Leclerc,
Aldi...
f. Cash and carry:
C’est un magasin de libre service géré par un grossiste à destination des détaillants Ex :
Metro, Dar Al Joumla
g. Centrale d’achat :
Organisme ayant pour objet de centraliser les commandes d’un certain nombre de magasins et
d’effectuer les achats directement auprès des fabricants aux meilleurs conditions. Ex : Centrale
d’achat de Yatoo, Kitea,...
h. Le secteur de la grande distribution :
Est l'ensemble des groupements de commerces de détail de biens de consommation. Chaque
groupement est intégré horizontalement et dispose d'une enseigne commerciale, afin de bénéficier
d’une communication et d’une image de marque commune à tous les commerces qui le compose.
Quelques soient les liens juridiques ou économiques unissant les points de vente : intégrés,
coopératifs ou franchisés, ils constituent la base d’une intégration verticale pouvant couvrir, outre la
Master Spécialisé Logistique et Transport 3
EXPOSE : La logistique de la grande distribution
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fonction d’achat en gros, la logistique, la production de biens et/ou le partage de services supports
(comptabilité, informatique, ...).
1.1.2. H ISTO R IQ U E
a. De 1850 à 1950
Les grands magasins sont apparus au XIXe siècle. Le premier du genre fut le Bon Marché
fondé à Paris en 1852 par Aristide Boucicaut, qui inspirera à Émile Zola son roman Au Bonheur des
Dames. Suivront ensuite la création des Grands Magasins du Louvre par Alfred Chauchard en 1855,
de À la Belle Jardinière (1856), des Grands magasins du Printemps par Jules Jaluzot (1865) et de la
Samaritaine par Ernest Cognacq et Louise Jay (1869). Un grand magasin est un magasin disposant
d'une grande surface de vente (2500 à 92000 m2), généralement disposée sur plusieurs étages,
implanté en centre ville, et proposant à la vente un vaste assortiment de marchandises exposées dans
des rayons spécialisés. Ce sont des points de vente multispécialistes, dont l'assortiment est ample,
large et profond.
Aux Etats-Unis, on trouve trace des premiers magasins en libre-service avant la première
guerre mondiale. Clarence Saunders popularise la formule. Le 6 septembre 1916, il ouvre à
Memphis un magasin-pilote à l’enseigne "Piggly Wiggly" (Petit cochon à perruque). Clarence
Saunders n’y propose que des marchandises préemballées et « prévendues » par la publicité. Il est
l’un des premiers à étiqueter tous ses articles, posés bien en vue sur des étagères et des gondoles, à
portée de main des clients.
Le 4 août 1930, Michael J. Cullen ouvre le premier supermarché sur 560m² à New York
(États-Unis) sous l'enseigne King Kullen.
En 1948 dans l'Allemagne d'après guerre, les frères Theodor et Karl Albrecht transforment la
politique du commerce familial en incluant directement les remises annuelles dans le prix de vente à
tous les clients dès le premier achat et rencontrent un succès immédiat. L'assortiment proposé était
étroit et peu profond. Le magasin prendra le nom de Aldi pour Albrecht Distribution.
Édouard Leclerc, en 1949 à Landerneau (France), va plus loin dans le discompte en achetant
en masse et fait de nombreux émules : "Acheter moins cher, pour revendre moins cher".
b. De 1950 à 1980
Le premier hypermarché fut créé en France dans la banlieue parisienne, à Sainte-Geneviève-
des-Bois (Essonne), par Carrefour en 1963. Suivront ensuite en 1964 le magasin E.Leclerc de
Landerneau, SuperSuma à Montfermeil en région parisienne, ouvert en janvier 1967 par Docks de
France, Mammouth à Barberey-Saint-Sulpice (Troyes) en 1966, Auchan à Roncq dans le Nord en
1967, Rallye à Brest en 1968, Cora à Garges-lès-Gonesse en 1969, Géant Casino en 1970 à
c. De 1980 à 2000
En 1980 un nouveau format de distribution prend son essor en Europe : le Hard Discount. Un
hard-discount (ou maxidiscompte) est un magasin libre-service à prédominance alimentaire qui se
caractérise par des prix en dessous de la moyenne, une petite surface de vente et un assortiment de
produits restreint (moins de 1000 m² pour moins de mille références). Il propose des marques de
distributeurs ou de produits sans marque, présentant relativement peu de choix, avec une mise en
scène simplifiée, pour limiter les frais de personnel et coûts de fonctionnement, afin de pouvoir
présenter les prix les plus bas et ainsi vendre davantage. Initié en 1948 en Allemagne par les frères
Albrecht fondateurs de l'enseigne Aldi (Albrecht Discount), le maxidiscompte connaît un essor
depuis la fin des années 1980 avec des enseignes comme Lidl, Norma, Aldi.
En 1990, le client devient roi et le concept de fidélisation de la clientèle devient de plus en
plus important.
d. De 2000 à aujourd’hui
Les années 2000 sont caractérisées par :
Fidélisation de la clientèle
Ralentissement de la croissance externe
Augmentation du maxidiscompte
Retour à des stratégies de bas prix
Développement du commerce électronique
En 2003 Débuts balbutiants de l'étiquette à radio fréquence RFID.
1.2 -/ LES F O R M AT S D E M A G A S I N S D E L A G R A N D E D I S T R I B U T I O N
1.2.1. L’H Y P E R M A R C H É
Un hypermarché est un magasin de détail d’une surface de 2500 m² ou plus, vendant
en discount des biens de consommation alimentaire et non alimentaire.
Il faut distinguer plusieurs types d’hypermarchés :
les petits hypers (ou hyperettes), de 2500 m2 à 5000 m2,
L’hypermarché est situé quatre fois plus souvent en périphérie qu’en centre-ville et le plus
souvent implanté au sein d’un centre commercial dont il est la locomotive. Il met également
à la disposition de la clientèle un vaste parking et une station-service.
Ex : Auchan, Carrefour, Marjane…
1.2.2. LE S SU P E R M A R C HÉ S
Un supermarché est un magasin de détail d’une surface de vente comprise entre 400 et 2500
m2, à forte dominante alimentaire, proposant un choix important de produits alimentaires
périssables ou non et une part variable de produits non alimentaires.
On distingue 2 types de supermarchés :
le petit supermarché de proximité, de moins de 1000 m 2 (500 à 600 m2 le plus
souvent). Il est fortement orienté vers l’alimentaire et est situé le plus souvent en
centre- ville.
le grand supermarché de 1000 m2 et plus. Il propose une offre non alimentaire plus
développée et est situé soit en centre-ville soit en proche périphérie.
Exemple : Acima
Un magasin populaire est un magasin de détail à rayons multiples d’une surface moyenne de
1500 m2 vendant en libre-service ou en présélection un assortiment large et peu profond d’articles
de consommation courante. En plus des secteurs textiles et bazar, le magasin populaire offre
généralement des rayons alimentaires, qui selon leur surface peuvent constituer un supermarché
intégré. Implanté le plus souvent en centre-ville, le magasin populaire n’est pas un discounter.
Exemple : Monoprix
e. Aswak Assalam
Aswak Assalam est une enseigne marocaine spécialisée dans la grande distribution crée en
1998, elle compte 6 hypermarchés (Rabat, Marrakech, Kénitra, Témara, Tanger, Agadir) et bientôt à
Oujda. L'entreprise se différencie des autres enseignes par son refus catégorique d'indexer les
boissons alcoolisées parmi les produits offerts, une initiative très appréciée par la clientèle, lancée
par Son Patron l'homme d'affaires marocain Miloud Chaâbi à partir de ses convictions personnelles
et religieuses.
D I ST R I BU T IO N A U M AR OC
L'émergence et l'essor d'un commerce moderne au Maroc ont été rendus possibles par la
combinaison d'un certain nombre de facteurs tels que la croissance démographique, l'urbanisation
croissante et l'amélioration du niveau de vie. D’autres facteurs sont à rechercher dans l'ouverture de
l'économie et la mondialisation des firmes de la distribution. Les principales forces qui ont favorisé
l’arrivée de ces nouvelles formes de commerce sont de deux sortes : celles qui ont trait à la
demande et celles qui affectent l’offre.
2.2 -/ L A S T R U C T U R E D ’ O R G A N I S AT I O N
Le choix de la structure d'organisation va avoir un impact direct sur les actions menées par les
différentes enseignes. Suivant le mode d'organisation choisi (centralisé, décentralisé,
externalisé...) les enseignes vont avoir des choix stratégiques très différents à faire et
notamment à travers la gestion des approvisionnements.
Les approvisionnements constituent une étape essentielle dans la chaîne logistique et il est
intéressant de constater que plusieurs modes de gestion des approvisionnements sont utilisés par les
différentes enseignes de la grande distribution.
D'une gestion centralisée à une gestion totalement décentralisée en passant par des niveaux
intermédiaires, la fonction achat constitue un élément capable d'engendrer à elle seule
d'importantes divergences dans un même secteur. Quelles sont les caractéristiques propres à chaque
organisation et quels ont été les choix des principales enseignes?
2.2.1. O R G A N IS AT I O N C E N T R ALIS É E
Aujourd’hui, les magasins ne commandent plus directement les marchandises aux
fournisseurs, mais ils se regroupent en centrales d’achat. Ces centrales référencent les
fournisseurs et négocient, pour le compte de leurs mandants, les conditions commerciales, la nature
2.2.2. O R G A N IS AT I O N D É C E N T R ALIS É E
La décentralisation traduit une volonté de se rapprocher de la production et de la maîtrise du
produit. L'approvisionnement des plates formes (centrales d'achats ou magasins) prend en
compte, outre les aspects économiques, la fraîcheur des produits et les relations avec les
fournisseurs régionaux. La production régionale sera donc privilégiée pour des raisons de
proximité et de terroir.
La décentralisation de l'achat est possible et efficace si l'acheteur garde une vision des
mouvements du marché. Ceci peut se faire à travers une remontée systématique des
informations.
Ainsi, la décentralisation peut apporter des avantages par rapport à la centralisation, et malgré
le développement de centrales d'achats nationales, la part des achats effectués par les centrales
régionales reste importante pour certaines enseignes.
Le métier de prestataire logistique a émergé dans les années 1980, en lien avec
l’amorce du mouvement d’externalisation des activités de stockage-distribution. Il a connu depuis,
de nombreuses évolutions. Des prestations de conditionnement comme le conditionnement à façon
(packaging) vont se greffer à la gestion des stocks. Puis, les industriels et les distributeurs
vont de plus en plus se préoccuper de l’optimisation del’ensemble de la chaîne logistique
(supply chain management) et non plus seulement du stockage-distribution des produits finis.
Les prestataires logistiques se sont adaptés à cette demande.
Le métier du grand distributeur repose sur deux fonctions essentielles : l'achat des produits et
leur vente en magasin. Entre les deux, la fonction logistique a pour rôle d'optimiser la gestion des
flux physiques et des flux d'informations pour assurer la disponibilité des produits en magasin au
bon moment.
Un rapide retour en arrière est utile pour mieux comprendre les évolutions de la logistique de
distribution des quinze dernières années. Un classement dans l’ordre chronologique se présente
comme suit :
a. Année 1920 : Livraisons groupées
En fait, tout commence véritablement dans les années 1920. Afin de desservir leurs marchés
en pleine croissance, tout en échappant à l'emprise des grossistes et des négociants, quelques
fabricants décident de créer leurs propres réseaux de distribution fondés sur un ensemble coordonné
de dépôts régionaux et locaux. A cela, une raison majeure: l'extrême atomisation du tissu
commercial. Les détaillants indépendants, qui occupent le devant de la scène, passent des
commandes unitaires de taille si réduite que l'unique façon de réaliser des acheminements par
quantités économiques est de disposer d'un système de livraison hiérarchisé.
Quelques points de regroupement et de stockage des marchandises en provenance des usines,
relayés par des structures locales de livraison terminale, tel est le schema qui tend à se mettre en
place puis à s'imposer après la Seconde Guerre Mondiale.
b. Les 30 années glorieuses (1945 et 1974): livraison directe
Avec la concentration commerciale et l'émergence des hypermarchés et des supermarchés, les
choses changent en douceur. La taille des commandes par point de vente augmente sensiblement, ce
qui rend superflu le passage par les dépôts locaux, puis certains dépôts régionaux. Comme la
commande moyenne équivaut de plus en plus à une unité de charge complète (une remorque
routière), les hypermarchés, et dans une moindre mesure les supermarchés, peuvent être livrés en
direct depuis les usines dans de bonnes conditions de coût et de qualité de service. Tout au long de
ces années, les grandes surfaces recevaient donc des livraisons directes en provenance de leurs
fournisseurs industriels. Cependant dès la fin de cette période, c'est-à-dire 1970, les entreprises
manufacturières, notamment sur les marchés de grande consommation, se désengagent d'opérations
LA LO G IST IQ U E A MONT
Nous entendons par politique d’intégration celle qui a consistée pour les Grandes Surfaces de
Distribution depuis les années 1980 à intégrer dans ses fonctions et à contrôler la logistique amont
de ses magasins et par diversification, opter soir pour faire elle-même ou sous traiter la totalité ou
une partie de sa logistique amont. La réalisation de ces stratégies entraîne le recours aux moyens
dont nous allons citer ci après. Ces moyens sont soit en propres (internes) ou soit en location
(externe) :
a. Les moyens logistiques en propre
Les moyens logistiques en propre des acteurs de la Grande Distribution sont habituellement
de deux types: Les entrepôts et plates-formes, d’une part d'une part, les moyens de transport, d'autre
part. Si 1'on se réfère à la synthèse proposée par Col in et al. (1984), les solutions envisageables en
ce qui concerne les infrastructures sont également de deux ordres:
Les entrepôts et plates-formes construites. Ce type d'investissement devient de moins en
moins fréquent, notamment en raison du Coût qu'il génère en période de fort taux d'intérêt.
L'accroissement du prix du sol a un impact tout aussi négatif sur les décisions de construction. C’est
d'ailleurs ce qui explique que le groupement de détaillants Intermarché ou d’autres acteurs
localisent leurs bases logistiques en pleine nature au barycentre de la zone des magasins à livrer, là
Où le prix du sol demeure abordable.
Les entrepôts et plates-formes dont le contrôle a été pris. Il s'agit d'un cas plus classique que
l'on peut apparenter à une concentration logistique par croissance externe. C’est donc le cas où un
acteur de la Grande distribution prend le contrôle majoritairement ou non de grossistes et d'affiliés
dans le but de renforcer ses outils logistiques et de les rentabiliser par des effets de synergie.
En matière de moyens de transport, les pratiques sont beaucoup plus tranchées. A de rares
exceptions près, il n'y a pas d'achat de véhicules par Les détaillants. Lorsque ces derniers optent
pour une croissance de nature corporelle, c'est sous la forme de location de véhicules industriels de
courte ou longue durée, avec ou sans chauffeur. Cette solution sera assimilée à du transport pour
1.2 -/ L’ O R G A N I S AT I O N D E L A L O G I S T IQ U E A M O N T
FLUX PHYSIQUES
ii. La centrale d’achat créée sous la forme d’une société commune par
plusieurs grandes entreprises commerciales
Plusieurs grandes entreprises, désireuses de créer une centrale commune, constituent
ensemble à cet effet une société; les entreprises adhérentes sont à la fois associées et clientes. En
plus du lien sociétaire il y a entre les adhérents et la centrale un contrat d'affiliation. On peut en
donner deux exemples caractéristiques :
Opera, centrale commune à Casino et Cora, et Francap qui a de nombreux actionnaires. Citons
pour mémoire Paridoc dont les Docks de France étaient le principal actionnaire et qui a cessé son
activité apres le rachat de cette entreprise par Auchan.
Certaines centrales regroupent des entreprises commerciales ou des centrales d'achat de
différents pays européens; on les qualifie alors de centrales « européennes » ; ces centrales servent
surtout au référencement ou à l'achat de produits de premier prix ou de produits à marques de
distributeurs en dehors de l'Europe (par ex. la centrale française Opera adhere à la centrale
européenne AMS, Associated Marketing Services). Il arrive qu'une centrale européenne essaie de
négocier directement avec une grande entreprise multinationale (pour l'achat ou le référencement)
en centralisant les besoins des centrales nationales adhérentes, mais elle se heurte généralement au
refus de celle-ci qui entend continuer à négocier pays par pays en jouant éventuellement sur la
différenciation de ses produits et/ou de ses marques entre les pays; l'objectif est naturellement pour
le fabricant d'éviter d'avoir a s'aligner dans tous les pays sur les conditions commerciales
privilégiées qu'il a dû consentir dans les pays ou la concurrence est particulièrement forte. Sauf
exception, les fabricants de grandes marques continuent donc à négocier directement avec les
centrales nationales.
iii. Le groupement de commerçants indépendants
Il s'agit d'une organisation qui réunit sous la forme d'une ou de plusieurs sociétés communes
des entreprises du commerce de détail de petite ou de moyenne dimension dans le but d'assurer leur
approvisionnement aux meilleures conditions et de leur apporter certaines prestations de service.
Nous traitons ici du groupement d'indépendants comme d'une forme particulière de centrale d'achat
parce que l'amélioration des conditions d'achat est la motivation principale de la création d'un tel
groupement, mais il est vrai que les groupements ont d'autres fonctions.
ii. Le référencement
Dans une situation de plus en plus commerciale, où les offres sont souvent identiques, les
acteurs de plus en plus avisés, comment une entreprise peut-elle encore enlever des marchés et
gagner des parts sur ses concurrents ?
La qualité, le service contribuent à la signature des contrats. Mais tout se passe lors des
négociations commerciales.
La contrainte de logistique :
Le fournisseur doit pouvoir garantir la fiabilité et la régularité des livraisons, ce qui impose la
mise en place d’une logistique sans faille et l’instauration de contrôles qualité.
En grande distribution, les ruptures d’approvisionnement sont inacceptables et un fournisseur
qui ne peut pas assurer les approvisionnements de façon satisfaisante n’a aujourd’hui aucune chance
de rester dans les points de vente.
iii. La négociation
Chaque année, les commerciaux des entreprises industrielles viennent négocier leur
référencement et les prix auprès des acheteurs des GMS. Ces négociations sont réputées pour être
très difficiles, et cela participe à la mauvaise réputation de la grande distribution et aux difficultés
de communication entre ces acteurs. Les commerciaux attendent pendant des heures que les
acheteurs daignent les recevoir, et ils se montrent parfois très désagréables, et prêt à tout pour faire
chuter le prix de vente des produits et augmenter les frais de communication et budget de
référencement pour que le produit soit présent en linéaire.
L’analyse du dossier
Il y a trois degrés d’analyse du dossier :
L’analyse financière de l’entreprise : C’est un passage obligé, car le distributeur ne
souhaite pas être responsable de votre perte ni gestionnaire de fait de votre entreprise.
L’analyse sécurité et réglementation : Cette commission a un droit de véto direct sur
votre dossier. Si les normes ne sont pas respectées (Hygiènes, sécurité, contrôles,
humanitaire) votre dossier est systématiquement refusé.
Remises et ristournes quantitatives : en fonction des quantités achetées en une fois (palette, camion
complet), du montant total des achats en fin d’année ou en fonction de l’augmentation des achats
sur l’année.
- Remises promotionnelles : celles que veut organiser le fabricant pour augmenter les
ventes (promotion sur une famille de produits donnés). Trois solutions : baisse du prix, x% gratuit
ou produit 2 en 1. Ce sont des anniversaires, des fêtes locales, des animations pour le distributeur.
Objectif : augmenter le trafic, le CA.
- RR de facing : nombre de produits montrés de face sur un linéaire. Chaque fabricant
essaie de trouver la meilleure place dans les linéaires.
- RR de gammes : le distributeur s’engage à prendre tout ou une partie de la gamme ou le
distributeur s’engage à assurer la présence permanente de la gamme pendant la campagne de vente.
- RR pour test de vente : un fabricant lance un nouveau produit et souhaite réaliser un test
de vente (ex : caméra cachée, présence de vendeurs, personnes qui questionnent).
- RR pour le développement du nombre de points de vente
- RR pour compensation de stocks concurrents : lorsqu’un fabricant organise une
promotion sur ces produits (+30% gratuit..), les ventes des produits concurrents sont moins fortes.
Le distributeur est pénalisé par la mauvaise rotation des stocks des produits concurrents. Il demande
alors une RR pour compenser les stocks.
- RR pour prise en charge du SAV : le distributeur, prenant en charge le SAV d’un
fabricant, exige des contreparties financières pour ce service
M A G A SI N S
Les opérations de distribution physique, requises pour que les biens produits soient
matériellement disponibles dans les magasins de détails, sont organisées de trois manières
principales.
a. Le transport direct du fournisseur
La première solution est celle du transport direct du fournisseur au magasin. Comme on a
intérêt à ne transporter les marchandises que par lot complet, cette solution suppose que le magasin
passe au fournisseur des commandes suffisamment importantes pour remplir le moyen de transport
utilisé. Cette condition est assez souvent satisfaite lorsque le magasin s'approvisionne pour une
longue durée (magasins achetant pour faire face aux ventes d'une saison, par exemple) ou bien
lorsque le magasin a un volume d'activité considérable (c'est le cas des hypermarchés dont une
partie de l'approvisionnement est livré directement à partir des fournisseurs). Cette solution
convient mal aux petits magasins, lesquels achètent généralement aux fabricants en petites
quantités.
b. Livraison avec transit par une plate-forme d’éclatement et de regroupement
La deuxième solution fait appel aux plates-formes d'éclatement et de regroupement. La plate-
forme est un espace aménagé pour accueillir de nombreux camions; elle comprend des quais et des
aires de réception et d'expédition protégées des intempéries, des moyens de manutention verticale et
horizontale des marchandises et des équipements informatiques de gestion des flux. Elles sont
généralement situées à proximité des autoroutes (et même souvent à proximité de l'intersection de
plusieurs autoroutes) et des fortes concentrations urbaines. Le rôle des plates-formes est le suivant.
Des marchandises destinées à des points de vente situés dans une même région (sauf
exception) et provenant d'un fournisseur donné sont transportées par camion complet jusqu'à la
plate-forme; la distance entre le fournisseur et la plate-forme est d'au moins plusieurs centaines de
kilomètres. Le camion est déchargé; la plate-forme a joué son rôle d'éclatement. D'autres camions
provenant d'autres fournisseurs arrivent aussi dans la plate-forme et sont déchargés. Ensuite on
regroupe dans un même camion les lots provenant de différents fournisseurs et destinés à un même
point de vente (ou éventuellement à plusieurs points de vente proches si la livraison d'un magasin
ne suffit pas à remplir complètement le camion); la plate-forme a joué son rôle de regroupement.
Toutes les marchandises qui transitent par la plate-forme ont été préalablement commandées
par les magasins; elles sont déjà affectées à un magasin. Pour passer commande de marchandises à
un fournisseur, les gestionnaires de la plate-forme doivent attendre que les quantités commandées
par les divers magasins permettent de remplir complètement (ou presque) un camion. Les
Elles permettent au distributeur par la rationalisation des tournées de diminuer les coûts de
ces tournées et réceptions et donc d’augmenter sa marge. Si les fournisseurs utilisent des plates-
formes de transporteur, il est vraisemblable que les tournées seront moins régulières et donc plus
coûteuses. Le distributeur obtient ainsi du fournisseur une diminution du prix au moins équivalente
au coût de cette activité logistique.
Master Spécialisé
Les troisLogistique et Transport 36
modalités d’organisation des flux physiques vers les surfaces de distribution
La grande distribution est en soi une activité logistique. Il s’agit d’apporter les produits
fabriqués dans les usines jusqu’aux armoires et réfrigérateurs des consommateurs. Bien entendu,
elle n’est pas qu’une logistique puisque le marketing et le merchandising, l’ingénierie financière y
jouent un rôle fondamental. Un des aspects essentiels est donc le réassortiment, c’est à dire la
remise en rayonnages des produits enlevés par les consommateurs. On peut considérer deux
processus successifs :
2-1. Le marchandising
La grande distribution fait appel à un ensemble de techniques très variées et dont beaucoup
reposent sur des méthodes scientifiques. On peut rattacher ces techniques au marketing de
distribution et au merchandising.
a) Généralités sur le merchandising
i. Définition
i. Avantages
Ce procédé accélère les ventes, évite les ventes manquées, améliore la rentabilité de la
famille, apporte une animation dans le rayon et permet de vaincre la monotonie de l’emplacement
immuable.
ii. Inconvénients
Il entraîne un alourdissement des stocks.
Il faut faire attention au double emplacement dans le même rayon. Car il crée une confusion
dans la tête du consommateur.
iii. La rentabilité du linéaire
De ces délais, il faut déduire le stock moyen de l’article exprimé en nombre de jours
de ventes car on peut considérer que la vente n’intervient qu’au terme de ce passage
en stock. La différence entre le délai moyen de paiement et le stock moyen en jours
La TVA encaissée dès la vente n’est reversée au Trésor Public qu’après paiement de
la facture et le distributeur peut donc placer aussi le montant correspondant pendant
cette période de crédit.
iv. Mise en linéaire
La mise en linéaire demande une opération de manutention manuelle entre l'arrière magasin
ou le quai de déchargement et le linéaire. Cette opération peut prendre beaucoup de temps si elle
s'exécute tout au long de la journée. Une bonne prévision, des facings adaptés, une bonne
connaissance des taux de rotation selon les différents jours de la semaine permettent éventuellement
de préparer ces réassortiments en plates formes par rayons ou mêmes linéaires avec des palettes ou
des rolls adaptés et de gagner beaucoup de temps tout en réduisant les ruptures en linéaires.
Il semble cependant que les GMS aient de plus en plus de mal à organiser ces opérations avec
le personnel disponible et ses conditions de travail. Il est assez fréquent que la mise en linéaire de
ses articles soit effectuée par le fournisseur. C'est une prestation supplémentaire négociée avec lui
lors de l'achat ; il arrive aussi que cette prestation effectuée par le distributeur soit facturée au
producteur en marge arrière. Ces travaux sont alors souvent effectués par une entreprise spécialisée
ou par de la main d'œuvre intérimaire recrutée par le responsable commercial ou l'agent commercial
du fournisseur.
v. Les taux de rupture1
Les ruptures en linéaires constituent le côté négatif du taux de service au consommateur final.
C'est d'ailleurs comme cela qu'on les définit avec :
Taux de service au consommateur en % = 1 – Taux de rupture en %.
Selon ECR France, "un produit est dit en rupture magasin lorsque le consommateur ne peut
l'acheter, ne l'y trouvant pas, alors que ce produit est habituellement présent dans le linéaire."
On peut mesurer ces ruptures de plusieurs façons :
soit par relevés périodiques en linéaire comme dans l'étude citée ci-dessous,
soit par calcul à partir des relevés de ventes aux caisses enregistreuses.
Les relevés ne peuvent être qu'occasionnels et sont d'ailleurs de moins en moins fréquents
avec la centralisation des décisions car des relevés de facing étaient assez souvent effectués jusqu'à
présent par des agents dépendants du responsable commercial du secteur du fabriquant ou d'un
agent commercial et permettaient au fournisseur de vérifier le facing, éventuellement contractuel de
ses produits – ou leur mise en gondole – et les éléments comparatifs de la concurrence.
1
http://www.shedefan.com/article-3181145.html
Master Spécialisé Logistique et Transport 44
EXPOSE : La logistique de la grande distribution
08/09
Une méthode nouvelle proposée à l'ECR France par l'IRI SECODIP et expérimentée en 2002
consiste à traiter par informatique les relevés des caisses enregistreuses en déterminant les ruptures
par comparaison des ventes d'un article d'une journée avec la moyenne des ventes sur les semaines
précédentes. Si au cours d'une journée, les ventes sont nulles, on considèrera qu'il y a rupture
complète ; si au cours d'une journée, les ventes sont anormalement basses par exemple à 1 ou 2
écarts-types des ventes moyennes, on considère qu'il y a une rupture partielle.
On peut alors établir des taux de rupture de deux natures :
* TRQC : % du nombre des références avec ventes nulles pour le jour analysé sur le
nombre de références vendues dans les semaines précédentes pour le même jour de la semaine
* TRQP :% du nombre des références avec des ventes anormalement basses sur le nombre
de référence vendues dans les semaines précédentes pour le même jour de la semaine.
On peut pondérer ces données par le chiffre d'affaire réalisé et l'on voit s'esquisser la
possibilité d'une surveillance permanente des ruptures de façon à en diminuer progressivement le
nombre et l'importance.
Le problème est en effet que les taux de rupture de la grande distribution sont importants ; une
étude réalisée en 2000 sous l'égide d'ECR France dans 115 hypermarchés et 3415 supermarchés sur
100 familles de produits pendant un an, montre des taux de 9 à 16% selon les familles avec une
moyenne de plus de 10%.
Ces taux varient avec le jour de la semaine (ils sont plus importants les lundi– mercredi et
samedi), l'heure de la journée (plus importants le soir) avec de fortes disparités entre les GMS. Ils
augmentent également avec les promotions qui viennent modifier les paramètres des produits
concernés et de leurs concurrents.
Ils varient également selon les pays et seraient relativement forts aux USA (entre 12 et 22%
selon l'IRI).
L'étude IRI SECODIP de 2000 a montré que les ruptures partielles ou complètes analysées
représentaient 14% du chiffre d'affaires, ce qui est énorme même si une part importante des ruptures
est compensée par des achats de substitution que l'on ne mesure pas.
Le groupe de travail de l'ECR France qui a effectué cette étude a relevé 13 causes de ruptures
dont 80% sont dues à l'environnement du magasin (merchandising, systèmes d'informations et
ressources humaines). On remarque en effet que l'approvisionnement du distributeur est de plus en
plus performant particulièrement dans les conditions de la GPA (Gestion Partagée des
Approvisionnements)
Les principales causes de rupture en magasin relèvent de :
fréquence et moment du réapprovisionnement du linéaire,
Dans une GMS, la procédure la plus courante consiste pour le client à assurer lui même
l’ensemble de la logistique aval selon la procédure 1 avec :
Faire sa liste de courses après examen de ses réserves
Se rendre à la GMS en voiture
Master Spécialisé Logistique et Transport 46
EXPOSE : La logistique de la grande distribution
08/09
Prendre un caddy
Faire le picking, c’est à dire prendre en rayon les produits qu’il désire et les mettre
dans son caddy
Aller à la caisse, décharger, recharger, payer
Aller à son véhicule, charger
Rendre le caddy
Revenir chez lui
Décharger, porter chez lui, ranger dans ses armoires, réfrigérateur, congélateur.
Cependant, dans certaines GMS, il peut se faire livrer à domicile ce qu’il a pris en rayon selon
la procédure 2 ou la procédure 3 selon les cas. Cette livraison à domicile est souvent proposée par
les magasins de centre ville pour lesquels le stationnement est difficile. Elle peut être gratuite, le
plus souvent à partir d’un minimum d’achat (75 € par exemple), ou payante (de 7 à 15 € selon les
GMS).
3.2 -/ LA V E N T E À D I S TA N C E
On appelle vente à distance (sigle VAD) toute technique qui permet au consommateur, en
dehors des lieux habituels de réception de la clientèle, de commander un produit ou de demander la
réalisation d'un service.
La vente à distance a été d’abord qualifiée de vente par correspondance ; puis de vente sur
catalogue ; la nouvelle dénomination reflète mieux la diversité des moyens utilisés par les
entreprises pour communiquer avec leurs clients. Il s’agit d’une forme particulière de marketing
direct dont l’invention est attribuée à Aristide Boucicaut, créateur par ailleurs du Bon Marché en
1852 ; en 1867 dans un catalogue de cinquante pages. Il proposait 1500 articles et les
consommateurs avaient le droit de retourner les articles qui ne convenaient pas. Les modes de
passation des commandes par les clients se sont diversifiés au point de justifier l’appellation de
vente à distance en remplacement de celle de vente par correspondance ; en 1998 ; en moyenne
pour les entreprises concernées, 53.6% des commandes ont été passées par courrier, 32.8% par
téléphone, 10.4% par minitel/Audiotel et 3.2% par d’autres moyens (fax, internet, bureaux de prise
de commande, groupeurs, etc.).
a. Les postes
Historiquement, les postes nationales sont des acteurs très compétitifs au niveau national.
Depuis quelques années, elles connaissent un double mouvement de diversification des services
proposés et d’internationalisation. Leur force nouvelle réside donc dans la diversification de la
gamme de services et l’élargissement de la couverture territoriale.
Par exemple, la Poste française a ainsi élargi son offre à la logistique avec PubliTrans et
Eurodispatch d’une part, puis signé un partenariat avec FedEx dans le domaine de la messagerie
express. Elle s’est dotée récemment d’une filiale, Esipost, dédiée à l’intégration des offres
logistiques de La Poste pour les entreprises (notamment les PME) souhaitant développer une
activité de commerce électronique sur l’internet. Avec de tels mouvements les opérateurs postaux
pourrons devenir l’interlocuteur unique de nombreux webmarchands.
c. Logisticiens et transporteurs
Les logisticiens-transporteurs sont traditionnellement des spécialistes de la fonction logistique
externalisée des entreprises. Leur savoir-faire et leur degré de spécialisation en font des acteurs
privilégiés pour toute une gamme de services demandant la maîtrise de la gestion de gros volumes
et du « juste à temps ». L’offre de services est ici pléthorique, mais elle est surtout adaptée aux
demandes du commerce entre entreprises. On peut aussi noter une progression des activités de «
Messagers » et s’intéressent donc au commerce électronique B to C. Afin de monter en puissance
sur ce marché où la distribution est la clé du succès, ils établissent des partenariats pour proposer un
réseau territorial plus maillé. Ils complètent parfois leur offre avec la mise en place de systèmes
d’information interopérables avec l’internet à l’attention de leurs clients.
d. Coursiers
Comme tels, les coursiers incarnent, au niveau local et urbain, la possibilité d’associer rapidité
de la prise de commande avec rapidité de la livraison. Ce secteur fortement atomisé connaît encore
peu de sociétés spécialisées sur le créneau de la vente sur l’internet. Historiquement, elles sont
spécialisées dans les échanges entre entreprises et non dans les livraisons B to C.
Il est probable que ce type d’acteurs, s’ils arrivent à créer un réseau de plusieurs
agglomérations, pourrait s’imposer sur le marché de la course B to C, marché initié d’une certaine
manière par le développement de la livraison à domicile de pizzas, médicaments, cassettes vidéo,
etc., secteur qui reste encore très atomisé.
La situation actuelle pourrait être résumée en disant que la Vente A Distance a face à lui un
modèle d’organisation logistique de type « grande distribution » d’une efficacité redoutable : en
échange de produits à bas prix, les hypermarchés transforment le client en « logisticien de
distribution idéal ».
Si le commerce électronique doit développer un nouveau mode de distribution, il devra donc
sans doute le faire en se montrant capable de proposer des solutions logistiques adéquates,
compétitives, avantageuses tant pour le marchand que pour le client et à un coût qui puisse, comme
aujourd’hui, se fondre avec la part des coûts de distribution du prix du produit.
Les techniques de gestion des flux de produits dans les magasins se sont
perfectionnées au point que la plupart des magasins pratiquent maintenant la gestion
unitaire, méthode qui permet de mesurer les quantités de chaque produit vendues au cours
d'une période donnée. La gestion des flux de produits dans les magasins exige la saisie et
le traitement d'un grand nombre d'informations soit par des inscriptions manuelles sur des
documents, soit par un système informatique, ce qui exige que chaque produit (chaque
unité de vente consommateur pour entreprise) soit identifié par un code constitué de
chiffres et/ou de lettres. Le code est saisi manuellement par frappe sur un clavier ou par
une technique de lecture automatique.
La gestion unitaire se fait généralement en quatre. Nous les présentons comme suit.
Etape 1. Calcul des quantités à commander et passation des commandes
La passation des commandes en magasin est facilitée par l'utilisation de terminaux
Pendant longtemps, les magasins vendant des produits de grande consommation ont
appliqué les deux premières techniques de sorte qu'ils ne connaissaient pas les quantités
de chaque produit qu'ils vendaient par période de temps; ils pouvaient les estimer (à la
démarque près) en ajoutant au stock en début de période les quantités entrées pendant la
La troisième solution permet de connaitre les quantités vendues par produit, mais la
frappe de ces données est excessivement longue si le magasin vend beaucoup de produits.
Avec la quatrième solution, on mesure aussi les quantités vendues par produit et il
suffit de frapper le code du produit.
Avec la dernière solution, on mesure les quantités vendues sans frappe manuelle; la
technique qui s'est imposée fait appel au code-barres.
Les informations recueillies et traitées grâce à la gestion unitaire des articles ont
impliqué la transformation des caisses de sortie traditionnelles en terminaux (on les
qualifie de TPV : terminaux points de vente) reliés soit à l'ordinateur du magasin, soit à
l'ordinateur du groupe commercial dont le magasin fait partie. Dans ce dernier cas, les
informations lues sont mises en mémoire dans le terminal point de vente ou dans le
concentrateur du magasin. Elles sont ensuite transmises de nuit sur l’ordinateur central.
Une telle gestion centralisée au niveau du groupe fonctionne dans certaines entreprises
(Etam, Damart, Eram, Andre par ex.).
Le numéro de code de chaque produit est symbolisé par une succession de barres
foncées et d'espaces clairs d'épaisseurs variables; il peut être lu aussi bien de gauche a
ii. Composants
L’étiquette RFID se compose principalement d’une puce électronique et d’une antenne
bobinée ou imprimée. La taille de la puce peut désormais (grâce au progrès actuel dans leur
iii. Fréquences
Le signal radio émet dans un rayon de quelques centaines de mètres, selon la puissance de
l'installation, et surtout selon la fréquence utilisée :
Basses fréquences : 100 à 500 kHz avec une distance de lecture de quelques centimètres ;
Moyennes fréquences : 10 à 15 MHz avec une distance de lecture de 50 à 80 cm ;
Hautes fréquences : de 850 - 950 MHz à 2,4 - 5,8 GHz pour une distance de lecture de un
plusieurs mètres (sachant que la distance peut-être réduite par la présence de métal).
iv. Le fonctionnement
L’ensemble de l’étiquette est activé par un signal radio fréquence variable, émis par un lecteur
composé lui-même d’une carte électronique et d’une antenne. Le lecteur peut être fixe ou mobile, et
son antenne peut prendre plusieurs formes, et par exemple s’intégrer dans le cadre d’une porte, pour
une application de contrôle d’accès. Le lecteur ou interrogateur transmet un signal selon une
fréquence donnée vers une ou plusieurs étiquettes radio situées dans son champ de lecture.
Celles-ci transmettent un signal en retour. Lorsque les étiquettes sont "éveillées" par le lecteur,
un dialogue s’établit selon un protocole de communications prédéfinies, et les données sont
échangées.
Les étiquettes RFID fonctionnant à basses ou moyenne fréquence utilisent un champ
électromagnétique créé par l’antenne du lecteur et l’antenne de l’étiquette pour communiquer. Le
champ électromagnétique alimente l’étiquette et active la puce. Cette dernière va exécuter les
programmes pour lesquels elle a été conçue. Pour transmettre les informations qu’elle contient, elle
va créer une modulation d’amplitude ou de phase sur la fréquence porteuse. Le lecteur reçoit ces
informations et les transforme en code binaire. Dans le sens lecteur vers étiquette, l’opération est
symétrique, le lecteur émet des informations par modulation sur la porteuse. Les modulations sont
analysées par la puce et numérisées.
Une des particularités de ce principe est que plus la fréquence porteuse est basse plus le
nombre de tours de l’antenne de la puce doit être important pour créer un voltage suffisant pour
alimenter la puce. L’étiquette peut être apposée, portée, insérée dans un objet (colis, carte,
véhicule…).
Les étiquettes actives sont alimentées par une pile interne extra plate, et permettent
autant la lecture que l’écriture de données, avec une mémoire allant jusqu’à 10 Kbits. Ces étiquettes
actives ne dépassent pas 10 ans d’âge. Elles sont fournies vierges et pourront être écrites plusieurs
fois, effacées, modifiées et lues. Le nombre de répétition de ces opérations peut dépasser les
500 000 ou 1 million.
Ces techniques de lecture automatique aux caisses de sortie comportent de nombreux
avantages pour les magasins :
- Possibilité de changer les prix à tout moment. Il suffit de modifier le prix dans la
mémoire du terminal point de vente et sur le rayon. C'est un avantage pour le magasin qui
peut répercuter immédiatement les augmentations de tarifs des fournisseurs et accroître
ainsi sa marge brute, mais, pour les consommateurs.
- Connaissance des chiffres d'affaires et des marges brutes (dans les systèmes
informatiques ayant en mémoire le prix d'achat de l'article) a tous les niveaux (article,
sous-famille, famille, rayon). Les gestionnaires du magasin peuvent ainsi gérer
1'assortiment plus finement.
Enfin, la saisie unitaire a modifie les techniques de recueil des informations par les
4.2 -/ LA TRAÇABILITÉ
La traçabilité a été populairement connue avec la crise de l'ESB appelée aussi crise de la «
vache folle » et du retrait de la chaîne de distribution de certains produits agroalimentaires (eau,
charcuterie…). C’est quoi alors cette notion ?
4.2.1. D É FI N IT IO N ET NOT IO N DE LA T R AÇ AB ILI T É
a. Définition :
Nous allons retenir trois définitions :
En 1987, la norme NF EN ISO 8402 a définie la traçabilité comme : « l’aptitude à retrouver
l’historique, l’utilisation ou la localisation d’une entité au moyen d’identifications enregistrées »2.
La deuxième définition toujours de la norme NF EN ISO 9000 (version 2000) considère que
la traçabilité est: « aptitude à retrouver l’historique, la mise en oeuvre ou l'emplacement de ce qui
est examiné »3.
Enfin, selon le règlement CE 178/2002, la traçabilité « est la capacité à retrouver, à travers les
étapes de la production, de la transformation et de la distribution, le cheminement d’une denrée
alimentaire, d’un aliment pour animaux, d’un animal producteur de denrées alimentaires ou d’une
substance incorporée ou susceptible d’être incorporée dans une denrée alimentaire ou un aliment
pour animaux »4.
La traçabilité fournit à cet effet, les mécanismes de création d’un flux continu d’informations
couplées à un flux physique de marchandise. Elle a pour objet principal de limiter la discontinuité
de l’information tout au long de la chaîne des produits, au moyen d’un système de documentation et
d’enregistrement des données liées aux transactions commerciales des opérateurs (factures, bon de
commande). Pour ce faire, les opérateurs sont amenés à transférer les informations relatives à ce
produit, à chaque transaction ou cession, sous forme d’un étiquetage approprié ou de documents.
Nous retiendrons dans notre cas que la traçabilité permet d’associer systématiquement un flux
d’informations à un flux physique.
2
http://www.univ-lille1.fr/pfeda/iaal/docs/dess2003/log/auc_fin_rap.pdf
3
Op cite
4
Op cite
Master Spécialisé Logistique et Transport 60
EXPOSE : La logistique de la grande distribution
08/09
b. Notion :
Identifier et retrouver un produit ou un lot d'articles conduit à distinguer trois composantes de
cette notion :
La traçabilité de la matière ou "tracing" : recueillir et archiver les informations sur les
caractéristiques du produit grâce au code à barres et à un numéro spécifique s'y rattachant.
La traçabilité des flux physiques ou "tracking" : suivre géographiquement et en temps réel
le produit et le rapatrier chez le fabricant au plus vite en cas de crise.
La traçabilité collaborative : faire converger les pratiques des différents partenaires
(producteurs, transporteurs, distributeurs voire utilisateurs) vers les mêmes exigences de contrôle et
de sécurité.
Sans redéfinir, la traçabilité n'est pas une simple démarche qui garantit la qualité, c'est un
véritable système qui valorise la chaîne de production et distribution.
4.2.2. LES O BJ E C T IFS DE LA TR AÇ A BI LIT É
Chaque entreprise a ses propres objectifs dans la démarche de traçabilité. Les principaux
objectifs sont répertoriés dans le tableau suivant :
Le fonctionnement du système
Ce suivi présente de véritables enjeux pour les entreprises aussi bien financiers (moyens
d'identification automatique et de saisie des données), organisationnels (adaptation de la structure et
son intégration dans une chaîne de traçabilité), informationnels (confidentialité) que stratégiques
(avantage compétitif, marché de la traçabilité).
La traçabilité est une nécessité permettant :
De maîtriser la qualité : la mise en place d’un système de traçabilité permet de retrouver la
cause des écarts de qualité. Elle s’inscrit dans une démarche de progrès et de rigueur. Elle garantit
par ailleurs la véracité des informations présentes sur les produits,
D’optimiser les rappels des produits : pour une localisation rapide et précise des produits
incriminés, la traçabilité permet d’effectuer des retraits à moindre coût. De ce fait, elle est de nature
à protéger l’image de marque d’une entreprise et donc d’apporter le maximum de garantie et
d'assurance aux consommateurs,
De maîtriser la logistique : avoir connaissance à chaque instant de la localisation de ses
unités d’expédition, permet à toute entreprise d’optimiser la gestion des stocks, de suivre en temps
réel ses livraisons et d’augmenter ainsi son taux de service client. Des stocks réduits sont
synonymes d’avantage concurrentiel ; or, tracer la circulation des produits (traçabilité logistique) est
un impératif pour réduire les stocks, gérer les flux tendus, aller vers du suivi en temps réel et
anticiper,
Quatre principes sont indissociables de la traçabilité. Si l’un d’entre eux n’est pas appliqué,
l’entreprise se situe en dehors du périmètre de traçabilité, ou est responsable de la rupture de la
chaîne d’information.
Gérer les
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Identif
liens
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La traçabilité
Enregistrer
les liens
4.3.1. H ISTO R I Q U E
L’échange de données informatisé existe depuis une trentaine d’année. De nombreuses
entreprises des secteurs de l’automobile, de la grande distribution ou de l’industrie électronique ont
alors réussi, bien avant l’avènement du Web et de l’Internet, à mettre en place des solutions
propriétaires d’échanges de données, celles-ci s’accompagnant de réduction des coûts et
d’amélioration des processus métiers. Ces développements ont mis en lumière le besoin d’une
normalisation des échanges afin d’éviter une prolifération des formats d’échange. Un certain
nombre d’acteurs se sont alors créés pour essayer de fédérer les développements et travailler sur la
normalisation des formats dans l’objectif de définir un standard d’échange interopérable.
L’institut de normalisation américain ANSI a mis en place au début des années 1980 un
comité de normalisation pour l’EDI baptisé X12. Les travaux ont débouché sur la norme ANSI X12,
maintenue par le DISA (Data Inter change Standards Association), qui est utilisée aujourd’hui
principalement aux Etats-Unis dans l’échange de la plupart des informations commerciales,
financières, de production, de transport ou d’inventaire entre de grandes entreprises ou des
institutions publiques.
Pour le reste du monde, une réponse similaire est apportée par l’UN/CEE (Commission
Economique pour l’Europe des Nations Unies) qui élabore en 1987 la norme ISO 9735
communément appelée EDIFACT (Electronic Data Interchange for Administration, Commerce and
Transport).
Enfin de nombreuses réponses plus sectorielles ont également vu le jour ; elles sont généralement
basées sur une déclinaison spécifique de X12 ou EDIFACT comme HL7 (Health Level Seven) ou
EDISANTE dans le secteur de la santé, SWIFT pour les échanges financiers, ODETTE dans le
secteur automobile européen, ou encore GENCOD pour le milieu de la grande distribution5.
4.3.2. EDIFACT
EDIFACT a pour vocation de pouvoir effectuer des transactions répétitives de manière
électronique en éliminant ainsi les flux papier, et ceci dans un cadre normalisé. L’origine
d’EDIFACT, contrairement à XML, n’est pas informatique mais fonctionnelle et le système a donc
été conçu d’abord par des utilisateurs. C’est la raison pour laquelle, d’une manière pragmatique
mais un peu globalisante, il a été décidé de mettre en place un ensemble très strict de règles mêlant
syntaxe, dictionnaires (nomenclature internationale), messages, codes, règles de fonctionnement et
de créer simultanément l’organisme d’enregistrement et ses ramifications, les groupes d’utilisateurs.
5
Historique prise sur : http://www.b-process.com/iso_album/annexe_vision_edixml_bp_f1.pdf XML et EDI, la vision
du b-process.
Master Spécialisé Logistique et Transport 67
EXPOSE : La logistique de la grande distribution
08/09
L’objectif de l’EDIFACT est de permettre à des utilisateurs, quel que soit leur localisation
géographique, d’utiliser un message en précisant tous les aspects de l’échange afin de réduire
l’ambiguïté au minimum. Pour cela, un message EDIFACT ne correspond à la norme que si sa
définition est enregistrée dans un dictionnaire mondial public.
Pour illustrer le fonctionnement d’un EDI, nous allons présenter en annexe un cas de son
application en GPA avec confirmation par le distributeur de la proposition de commande générale
par l’industriel (CMI : Co-Managed Inventory).
Aujourd’hui, le monde EDI se tourne avec intérêt vers les perspectives ouvertes par XML :
En France, EDIFRANCE (instance française affiliée à l’UN/CEE) se positionne comme un
acteur majeur au sein de B2B XML, groupe majeur de réflexion sur l’utilisation du XML pour le
B2B en France.
Le « EDI Committee » devient le « B2B Standards Committee » avec pour mission de
développer des versions XML des quelques 40 standards EDI dont il a la charge.
UN/CEE s’est rapproché d’OASIS (organisation proche du W3C qui a pour but de favoriser
l’adoption des spécifications et recommandations émises par le consortium de l’Internet) afin de
fonder le projet ebXML (Electronic Business in XML).
L’EDI a su s’imposer dans un certain nombre de secteur d’activité où il va continuer à être
utiliser pendant quelques années. Dans un premier temps le XML va permettre de généraliser les
échanges de données informatisées à tous les secteurs d’activités, à toutes les typologies
d’organisation ainsi qu’à tous les types de données. Dans un deuxième temps, il supplantera
complètement l’EDI.
Les acteurs traditionnels et historiques de l’EDI s’impliquent toutefois dans les comités de
réflexion XML pour que les avantages de l’EDI soient conservés (et que les mêmes erreurs ne
soient pas reproduites). Ils peuvent en effet faire bénéficier cette nouvelle technologie des années de
travail qui ont abouti à la normalisation des dictionnaires EDI. Leur participation vise aussi à
permettre une transition entre les deux mondes avec des initiatives du type XML EDI qui offre une
solution de mise au format XML des structures de données EDI.
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE ET WEB-GRAPHIE:
Wébographie :
Mémoire de fin d’étude, rédigé par Thibault de Saint Pol en Master Spécialisé
Management des activités logistiques, publié sur www.esc-bretagne-brest.com
http://www.cyber.uhp-nancy.fr/demos/LOGI-004/chap_2/index.html
http://www.univ-lille1.fr/pfeda/iaal/docs/dess2003/log/auc_fin_rap.pdf
auc_fin_rap.pdf
http://www.e-logisticien.com/archives/contributions/memo4.php memo4.php.htm
http://www.cat-logistique.com/grande_distribution.htm
ANNEXE
Sommaire....................................................................................................................... 1
INTRODUCTION............................................................................................................... 2
1.1.1. Définitions.................................................................................................. 3
a. Distribution :.............................................................................................. 3
b. Grossiste :.................................................................................................. 3
c. Grandes surfaces:...................................................................................... 3
d. Détaillant:.................................................................................................. 3
e. Les discounters:......................................................................................... 3
1.1.2. Historique.................................................................................................. 4
a. De 1850 à 1950......................................................................................... 4
b. De 1950 à 1980......................................................................................... 4
c. De 1980 à 2000......................................................................................... 5
d. De 2000 à aujourd’hui............................................................................... 5
1.2.1. L’Hypermarché.......................................................................................... 5
1.3.1. Généralités................................................................................................ 7
b. Acima......................................................................................................... 8
e. Aswak Assalam.......................................................................................... 8
b. L’internationalisation :............................................................................. 16
2.2.3. L'Externalisation...................................................................................... 19
ii. La centrale d’achat créée sous la forme d’une société commune par
plusieurs grandes entreprises commerciales................................................27
ii. Le référencement................................................................................. 30
iii. La négociation...................................................................................... 33
i. Définition................................................................................................. 39
ii. Rôle.......................................................................................................... 40
i. Avantages................................................................................................ 43
ii. Inconvénients.......................................................................................... 43
a. Les postes................................................................................................ 50
c. Logisticiens et transporteurs....................................................................51
d. Coursiers.................................................................................................. 51
i. Le code EAN......................................................................................... 56
ii. Composants.......................................................................................... 58
iii. Fréquences........................................................................................... 58
iv. Le fonctionnement...............................................................................58
4.2 -/ La traçabilité............................................................................................ 61
a. Définition :............................................................................................... 61
b. Notion :.................................................................................................... 62
4.3.1. Historique................................................................................................ 68
4.3.2. EDIFACT................................................................................................... 69
a. Points forts............................................................................................... 69
b. Points faibles............................................................................................ 69
Master Spécialisé Logistique et Transport 79
EXPOSE : La logistique de la grande distribution
08/09
4.3.4.Les tentatives de modernisation : EFI et Web EDI.....................................70
4.3.6.Le XML....................................................................................................... 71
Conclusion.................................................................................................................... 72
Bibliographie et web-graphie:...................................................................................... 74
Annexe......................................................................................................................... 75