CHAINES CINEMATIQUES
DES ENGINS DE T. P.
CHAINES CINEMATIQUES..................................................................................................................... 2
Chaîne Cinématique de Base............................................................................................................... 2
Tombereaux Rigides 769 / 771 .......................................................................................................... 10
Tombereaux Rigides 773 D & plus..................................................................................................... 12
Chargeuses sur Pneus 950 G / 962 G ............................................................................................... 13
Tracteurs sur Chaînes ; Direction par embrayages latéraux............................................................... 15
Tracteurs sur Chaînes ; Direction Différentielle .................................................................................. 17
Tombereaux articulés série E II.......................................................................................................... 19
Chaîne cinématique, niveleuse série H .............................................................................................. 21
Décapeuse série E II et F................................................................................................................... 23
Chargeuse Pelleteuse........................................................................................................................ 25
Le différentiel simple .......................................................................................................................... 27
Le blocage du différentiel ................................................................................................................... 31
Le différentiel à glissement limité ....................................................................................................... 35
Le différentiel auto bloquant ............................................................................................................... 39
Le freinage......................................................................................................................................... 41
Le frein à sangle ................................................................................................................................ 47
Les freins à tambour .......................................................................................................................... 49
La mise en action du frein .................................................................................................................. 51
Le frein à tambour et chambre d’expansion ....................................................................................... 53
Le frein à tambour, segments actionnés par effet de coin.................................................................. 55
Le frein à plateau ............................................................................................................................... 57
Le frein à disque simple ..................................................................................................................... 59
Le frein multi -disques ........................................................................................................................ 61
La commande de frein hydraulique .................................................................................................... 63
Le frein multi disques de tracteurs sur chaînes .................................................................................. 67
Estimation de’ la puissance de freinage ............................................................................................. 73
Les réductions finales ........................................................................................................................ 77
Les réductions finales à trains d’engrenages ..................................................................................... 79
Les réductions finales à trains planétaires.......................................................................................... 81
Définition.
Ensemble des systèmes mécaniques qui assure la transmission du mouvement à partir du volant du
moteur aux roues ou barbotins de la machine.
Application sur une machine rigide, sur pneus, type tombereaux rigides 769D.
le moteur Diesel,
le convertisseur de couple,
un arbre de transmission équipé de cardans,
un transfert en entrée de boîte de vitesse, (particularité sur les tombereaux rigides),
la boîte de vitesses (power shift),
un arbre de transmission équipé de cardans,
le couple conique,
le différentiel,
les demi-arbres,
les réducteurs,
les freins,
les roues.
Application sur une machine articulée, type chargeuse sur pneus, série F ou G
le moteur Diesel,
le convertisseur de couple,
la boîte de vitesses (power shift),
un transfert en sortie de boîte de vitesse,
un arbre de transmission équipé de cardans pour l'avant,
un arbre de transmission équipé de cardans pour l'arrière,
les couples coniques,
les différentiels,
les freins,
les demi-arbres,
les réducteurs,
les roues.
Application sur une machine sur chaînes, type tracteur à direction par embrayages latéraux.
le moteur Diesel,
le convertisseur de couple,
un arbre de transmission équipé de cardans,
la boîte de vitesses (power shift),
un transfert en sortie de boîte de vitesse,
le couple conique,
les embrayages de direction,
les freins,
les demi-arbres,
les réducteurs,
les barbotins.
Application sur une machine sur chaînes, type tracteur à direction différentielle.
le moteur Diesel,
le convertisseur de couple,
un arbre de transmission équipé de cardans,
la boîte de vitesses (power shift),
un transfert en sortie de boîte de vitesse,
le couple conique,
un différentiel en prise sur le pignon d'attaque installé sur l'arbre d'un moteur hydraulique ,
les demi-arbres,
les réducteurs,
les freins,
les barbotins.
le convertisseur de couple, il est équipé d'un embrayage de prise directe, la gestion est
électronique,
la boîte de vitesses (power shift), elle permet sur 769D 7 vitesses avant, 771D 6 vitesses avant,
un neutre, une vitesse arrière. Le fonctionnement de la boîte de vitesses est géré par un module
électronique,
les réducteurs, ils réduisent la vitesse de rotation en sortie du différentiel pour augmenter le
couple transmis aux roues,
La chaîne cinématique de ce type de tombereaux rigides reprend les éléments des 769D / 771D.
L'arbre de transmission et les cardans arrières sont inutiles, la boîte de vitesses entraîne directement le
pignon d'attaque du couple conique.
Elle comprend;
le moteur Diesel,
le convertisseur de couple,
la boîte de vitesses (power shift). le fonctionnement de la boîte de vitesses est géré par un
module électronique,
un transfert en sortie de boîte de vitesse, il réduit la vitesse de rotation et permet la continuité
de la transmission vers l'avant et l'arrière,
un arbre de transmission équipé de cardans pour l'avant,
le frein de stationnement, à tambour, sérré par l'action d'un resort
un arbre de transmission équipé de cardans pour l'arrière,
les couples coniques,
les différentiels, à glissement limités, ils sont équipés d'embrayages,
les freins, à disques à bain d'huile, intégré dans le pont, contre les réducteurs
les réducteurs,
les demi-arbres,
les roues.
le moteur Diesel,
le convertisseur de couple équipé d'un train planétaire en entrée (D6 et plus gros),
un arbre de transmission équipé de cardans,
la boîte de vitesses (power shift), elle permet 3 vitesses avant, un neutre, 3 vitesses arrière,
un transfert en sortie de boîte de vitesse,
le couple conique,
les embrayages de direction, assure la liaison entre le couple conique et le réducteur.
Débrayé, la bande de roulement correspondant sert de point d'appuis pour diriger le tracteur.
les freins, muliti-disques à bain d'huile serrés par ressorts, par une double commande ils
travaillent en frein de service ou frein de direction,
les demi-arbres,
les réducteurs,
les barbotins.
Ce type de chaîne cinématique s'applique aux tracteurs équipés d'une direction différentielle
le moteur Diesel,
le convertisseur de couple, équipé d'un train planétaire (convertisseur différentiel)
un arbre de transmission, équipé de cardans,
la boîte de vitesses (power shift), 3 vitesses avant, un neutre, 3 vitesses arrière,
un transfert en sortie de boîte de vitesses,
le couple conique,
un différentiel en prise sur le pignon d'attaque d'un moteur hydraulique à deux sens de rotation,
les demi-arbres,
les réducteurs,
les freins, ils assurent uniquement la fonction frein de service,
les barbotins.
La mise en fonctionnement du moteur hydraulique est réalisée par une commande mécanique qui agit
sur un tiroir distributeur.
Le moteur accouplé à un différentiel provoque une différence de vitesse de rotation entre les barbotins.
la boîte de vitesses (power shift), elle permet cinq vitesses avant, un neutre, deux vitesses
arrière, la gestion en est électronique,
l'essieu intermédiaire, il est équipé d'un transfert entré pont qui assure l'entraînement de
l'essieu arrière, la chaîne cinématique interne est identique à celle de l'essieu avant,
l'essieu arrière, la chaîne cinématique interne est identique à celle de l'essieu avant.
un moteur Diesel,
un couple conique équipé d'un différentiel à blocage hydraulique, la commande est électrique,
deux demi-arbres,
transmission par chaînes vers les roues avants et vers les roues arrières,
Particularité.
La niveleuse n'est pas équipée d'un convertisseur de couple (exception sur la 24H).
le convertisseur de couple,
la boîte de vitesses (power shift), elle permet huit vitesses avant, un neutre, une vitesse arrière,
la gestion est électronique,
les réducteurs à train planétaire, ils réduisent la vitesse de rotation en sortie du différentiel pour
augmenter le couple transmis aux roues,
Particularité.
Le fonctionnement en prise directe est réalisé par une relation mécanique interne à la boîte de vitesses
Le moteur Diesel,
un convertisseur de couple,
la boîte de vitesses, elle permet quatre vitesses avant, un neutre, quatre vitesses arrière,
Les sens de marche sont obtenus par utilisation d'embrayages,
les vitesses sont obtenues par utilisation de synchroniseurs mécaniques.
Particularités.
Le différentiel est installé dans le boîtier du couple conique, il assure la répartition du couple moteur
entre les deux demi-arbres de roues en fonction de leurs vitesses de rotation.
Construction.
- d'un croisillon sur lequel tournent les pignons satellites, généralement au nombre de quatre.
- deux pignons planétaires solidaires des demi-arbres, en prise sur les pignons satellites.
Déplacement en ligne droite, les conditions d'adhérence sont identiques sur les deux roues.
Les couples résistants appliqués de chaque coté des satellites sont équilibrés, le satellite entraîne de la
même façon les planétaires.
La répartition de la puissance se fait équitablement, le couple moteur transmis sur les deux roues est
identique.
Déplacement en virage, les conditions d'adhérence sont identiques sur les deux roues.
La vitesse de rotation des roues est imposée par les rayons de braquages.
Pour une vitesse d'avancement identique, la roue intérieure tourne moins vite, la roue extérieure tourne
plus vite.
La roue intérieure résiste à tourner, les satellites s'appuient sur son planétaire et sous l'action du
croisillon, les satellites sont animés d'un mouvement de rotation.
Ce mouvement de rotation du satellite s'ajoute à l'action du croisillon, la roue extérieure est entraînée
rapidement.
La vitesse perdue par une roue est récupérée par l'autre, la moyenne des deux vitesses de roues
correspond à la vitesse d'avancement de la machine.
Sous l'action du croisillon, les satellites s'appuient sur le planétaire de la roue résistante, ceux ci
tournent sur eux même et entraînent le planétaire de la roue qui patine.
Le mouvement des satellites réduit la vitesse de rotation de la roue résistante, la machine avance moins
vite.
Le cas le plus défavorable est obtenu lorsque la roue adhérente est immobile, la roue qui patine tourne
à une vitesse double par rapport à celle demandée par le couple conique.
Les machines destinées à franchir des passages difficiles sont équipées d'un système qui permet la
liaison mécanique plus ou moins complète entre les deux demi-arbres de roues.
Ce système limite ou supprime les possibilités de patinage, la roue adhérente assure l'avancement de la
machine sous l'action du couple moteur.
Le blocage mécanique du différentiel est un des systèmes pour supprimer le patinage d'une roue.
Ce blocage est généralement réalisé par la liaison d'un demi-arbre avec le boîtier du différentiel.
Le planétaire correspondant à ce demi-arbre est solidarisé au boîtier, les satellites tenus par les dents
du planétaire sont bloqués en rotation, l'autre demi-arbre est solidaire des satellites donc du boîtier.
Le blocage peut être à commande manuelle, automatique ou les deux commandes en parallèle.
Le blocage du différentiel ne supprime pas le risque de patinage des deux roues d'un essieu.
Cette solution est peu utilisée car il est nécessaire d'engager le crabot avant le patinage.
Elle est installée sur les chargeuses pelleteuses et les chargeuses élévatrices télescopiques avec une
commande mécanique, avec une commande hydraulique et électro-distributeur sur les décapeuses.
Le blocage du différentiel par embrayage permet une liaison progressive pendant le patinage.
Le blocage du différentiel est obtenu par adhérence entre des disques solidaires du demi-arbre et des
disques solidaires du boîtier.
L'effort de serrage appliqué sur l'empilage des disques est obtenu par remplissage d'un vérin annulaire.
L'alimentation du vérin est faite par un circuit hydraulique, (tombereaux articulés, niveleuses) ou
pneumatique.
Les deux types de commande peuvent se côtoyer, c'est le cas sur les tombereaux articulés de la série
EII.
Le différentiel est équipé de deux coquilles insérées entre deux empilages de disques.
Le patinage d'une roue provoque un déséquilibre entre les charges transmissent aux planétaires et
génère une force radiale sur l'axe des satellites (croisillon).
L'axe des satellites agit comme un coin, il écarte les deux coquilles et assure le serrage des disques.
Les deux planétaires sont liés ensemble par l'adhérence des disques.
Le différentiel à glissement limité réduit le patinage d'une roue en faible adhérence et permet un report
de couple de l'ordre de 80% sur la roue motrice.
L'additif 1U9891 est ajouté à l'huile SAE 80W20 afin de réduire le bruit généré par le différentiel.
Ce différentiel est désigné parfois anti-patinage, il est appelé NoSpin par le constructeur.
Le différentiel NoSpin utilise un système de crabot, il réalise une liaison mécanique en rotation entre les
deux demi-arbres de roue.
Lorsqu'une roue est en faible adhérence, le couple moteur reste transmis sur l'autre roue.
Description mécanique.
Ces cotés comportent des dentures, elle assure la fonction de crabotage avec les dentures des deux
embrayages solidaires des demi-arbres.
La liaison en rotation entre les dents de crabotage est réalisée avec un jeu entre dents important.
Les dents de crabotage ont une section légèrement en queue d'aronde, cette forme génère une action
mécanique qui maintient les dents en prise.
Le croisillon entraîne en rotation un anneau à cames, ces cames s'emboîtent sans jeu dans la denture
des embrayages et agissent en coin pour écarter l'embrayage du croisillon.
La liaison en rotation permet un mouvement de l'anneau à cames sur le croisillon pour conserver le jeu
d'entre dents du croisillon en prise avec les embrayages.
Ce jeu autorise le mouvement nécessaire pour faire monter les cames sur les dents de crabotage d'un
seul embrayage.
Deux ressorts maintiennent les embrayages en position crabotée, ils s'opposent à l'action des cames de
l'anneau.
Les deux roues se partagent équitablement le couple moteur transmis par le croisillon.
Le croisillon rattrape le jeu de denture et entraîne par crabotage les deux embrayages.
La forme des dents en queue d'aronde assure un maintient de la liaison en rotation en plus de l'action
des ressorts.
L'anneau à came a rattrapé son jeu de fonctionnement mais n'a aucune incidence sur le fonctionnement
de l'ensemble.
Le manque d'adhérence d'une roue ne modifie pas la liaison mécanique entre le croisillon et
l'embrayage.
Cette roue continue à tourner à la même vitesse, le couple transmis par cette roue est faible, par contre
le couple moteur est repris par l'autre roue.
La différence de rayon de braquage impose une différence de vitesse de rotation entre les roues.
La roue intérieure a une vitesse de rotation imposée par le crabotage croisillon / embrayage.
Elle maintient sa vitesse de rotation et impose une accélération de la machine d'autant plus importante
que le virage est serré.
Elle doit tourner plus vite que la roue intérieure, la différence de vitesse est d'autant plus importante que
le virage est serré.
L'action mécanique de l'embrayage en liaison avec la roue qui veut tourner plus vite que le croisillon agi
sur l'anneau à cames.
L'anneau à came compense sont jeu de fonctionnement en entraînant l'autre roue, ce mouvement à
deux conséquences;
- Il permet l'effet de coin sur l'embrayage le plus rapide, celui-ci s'écarte et peut tourner plus vite.
- L'anneau à came ne peut pas agir sur l'embrayage de la roue intérieure, le jeu de fonctionnement
ne permet pas de mouvement entre l'anneau à came et le croisillon.
de la conception mécanique,
des propriétés physiques des matériaux,
des performances humaines, le temps de réaction et la capacité à supporter une décélération du
conducteur.
Ce phénomène est dû à l'effet de l'inertie qui s'applique au centre de gravité de l'engin, plus haut que
l'axe des roues.
Le système de freinage en est plus sollicité sur l'avant, il est soulagé sur l'arrière.
Il peut être nécessaire de réduire, voir même de supprimer le freinage sur l'avant de certaines
machines pour éviter les risques de tête à queue, (tombereaux rigides ).
Le freinage doit être identique sur les deux roues d'un même essieu.
Un défaut de fonctionnement sur une roue peut avoir des répercutions sur l'ensemble du freinage.
Pour limiter les risques de non-fonctionnement de l'ensemble et garantir un minimum d'efficacité, sur
certaines machines récentes, le système de freinage est scindé en deux parties indépendantes.
Un système de freinage s'occupe de l'essieu avant, un autre s'occupe de ou des essieux arrières.
Intervient à ce niveau,
- les pneumatiques,
- l'état du sol.
L'adhérence est la force de réaction qui s'oppose au déplacement de l'engin par rapport au sol.
Si le freinage est trop important il y à blocage des roues, l'inertie est supérieure à l'adhérence, seule
les forces de frottement ralentissent l'engin qui est n'est plus contrôlé.
Le freinage perd de son efficacité, les pneumatiques sont râpés sur le sol et le risque de dérapage
est important.
Le freinage est d'autant plus performant qu'il retient la machine en condition d'adhérence à la limite
du glissement.
Dans de bonnes conditions d'adhérence, un freinage trop performant fait subir une forte décélération
à la limite du supportable par le conducteur, il se trouve projeté contre le pare-brise.
- Frein de service, il immobilise une machine en mouvement par action sur une commande,
généralement au pied, permettant le fonctionnement normal du frein.
- Frein de secours, il immobilise une machine en mouvement par action sur une commande,
généralement à main, permettant le fonctionnement du frein en cas de défaillance du freinage de
service.
- Frein de stationnement, il maintient une machine immobilisée à l'arrêt par action sur une
commande manuelle.
Les machines ont souvent le frein de stationnement engagé par action de ressorts lorsque le
moteur est à l'arrêt.
- Ralentisseur, il retient la machine dans les descentes par action sur une commande manuelle.
Le ralentissement permet un freinage plus précis que le frein de service tout en limitant l'usure des
systèmes de freinage.
Certaines de ces fonctions peuvent être regroupées sur une seule commande, par exemple le frein de
secours est commun avec le frein de stationnement, (chargeuses sur pneus, tracteurs sur chaînes...).
Le freinage utilise une multitude de systèmes, de part les évolutions technologiques et la variété des
machines.
La mise en œuvre du freinage peut utiliser des systèmes mécaniques, des circuits pneumatiques,
hydrauliques et électriques.
Le même système est utilisé en sortie de boîte de vitesses avec une commande par vérin pneumatique
pour le frein de stationnement des tombereaux articulés de la série D.
Le freinage réalise une liaison par adhérence plus ou moins glissante, (frottement) entre la roue et les
éléments qui lui sont liés, réducteurs, demi-arbres et le châssis de la machine, en général le carter de
pont ou la trompette de l'essieu.
Ce couple résistant s'exerce sur un organe tournant, il y à donc une puissance mise en oeuvre pour
freiner une machine en mouvement.
Cette puissance se dissipe en chaleur, ce qui explique la présence de système de refroidissement sur
beaucoup d'applications.
La puissance de freinage peut être supérieure à la puissance du moteur, par exemple de l'ordre de 4
fois sur les tombereaux rigides.
- De la force de serrage.
La force de serrage détermine les forces de frottement entre les matériaux en contact.
Plus la force de serrage est importante, plus le couple résistant est important.
La commande et l'énergie utilisée pour agir sur le système de freinage peuvent être mécanique,
hydraulique, pneumatique ou combiner plusieurs technologies.
Ce type de frein fonctionne en resserrant une sangle solidaire d'un point fixe autour d'une couronne
solidaire d'un élément tournant.
Le frein à sangle est utilisé sur les machines sur chaînes du type train de roulement parallèle en utilisant
l'extérieur des tambours contenant les embrayages latéraux.
Sur les grosses machines, une assistance hydraulique réalise le serrage à partir d'une commande
nécessitant un faible effort de la part du conducteur.
Un tambour et sa sangle sont situés de chaque coté du couple conique, dans le caisson arrière du
châssis.
La sangle travaille en présence d'huile qui réduit l'adhérence entre les surfaces.
Ce phénomène est compensé par le grand diamètre du tambour et la surface de contact importante.
Ce type de frein utilise un tambour solidaire de la roue, il est souvent logé à l'intérieur de la jante du
pneu.
L'élément de freinage recouvert d'une garniture de friction est appliqué à l'intérieur du tambour.
- mécaniquement;
- par un système de cames et bras de levier,
- par un système de coin actionné par un vérin,
- par vérin hydraulique.
L'élément de freinage est en deux parties, souvent deux segments, cela permet un contact plus facile à
l'intérieur du tambour.
Un chanfrein, désigné détalonnage, est pratiqué en bout de la garniture, il évite les phénomènes de
vibration.
Un système mécanique permet le réglage du jeu entre les garnitures et le tambour afin de rattraper les
pertes de matières par l'usure.
Un montage de ressort permet le rappel des éléments en position de repos, ils évitent les frottements
résiduels générateurs d'usure et de chaleur.
Des tôles de protection ferment l'ensemble sans toutefois assuré une étanchéité complète;
- le freinage est influencé par le passage de la machine dans un terrain boueux et à plus forte
raison dans l'eau;
. Lubrification des surfaces et diminution de l'adhérence.
. Entrée de particules abrasives entre les garnitures et le tambour.
. Contrainte thermique importante dans le tambour.
- Les poussières consécutives à l'usure restent enfermées, s'accumulent et s'interposent entre les
surfaces.
Illustration, frein à tambour, segments actionnés par came, installé sur les décapeuses.
L'axe des cames est manœuvré par un levier en liaison avec la tige de poussée d'un vérin.
Un montage simple comporte un vérin hydraulique ou pneumatique simple effet, le rappel est réalisé par
un ressort.
Ce type de levier est utilisé sur le frein de stationnement des D350E II & D400E II.
Le vérin pneumatique est double, il permet le cumul des fonctions, frein de stationnement, frein de
secours et frein de service.
Aucune pression d'air n'est installée dans les vérins, les gros ressorts font sortir la tige et assurent la
force de freinage.
Une pression d'air agit sous le piston pour comprimer les gros ressorts.
L'élément de freinage est divisé en 12 segments logés dans une cage d'écureuil.
Elle agit en vérin hydraulique en se gonflant lorsqu'elle est remplie par un circuit hydraulique.
Ce type de frein permet un bon contact garniture / tambour, il est aussi efficace en marche avant qu'en
marche arrière.
Le frein à tambour avec segments appliqués par effet de coin a été utilisé;
- sur les tombereaux articulés des séries C et D, la mise en action est réalisée par un vérin
pneumatique.
- des chargeuses sur pneus, par exemple 966D, la mise en action est réalisée par un vérin
hydraulique.
Les éléments de poussé sont réglables en longueur pour permettre le rattrapage de l'usure.
Ce type de frein est utilisé avec une commande mécanique en frein de service sur les chargeuse-
pelleteuses.
Il est surtout utilisé en frein de stationnement, en sortie de boîte de vitesses ou sur un arbre de
transmission.
Les disques de frictions recouverts d'une matière de friction sont installés sur les cannelures de
l'élément tournant.
Des billes sont logées entre les disques de serrage dans des rainures obliques.
Un système de tringlerie provoque un mouvement de rotation de deux disques l'un par rapport à l'autre.
Les billes montent sur les rainures obliques et provoquent l'écartement des deux disques de serrage.
La position de repos est rétablie par des ressorts réunissant les deux disques de serrage.
Ce type de frein est enfermé dans un carter, il reste au sec, par contre fragile à la chaleur car peu
refroidi.
Le frein à disque utilise un seul disque lisse tournant à l'intérieur d'un ou deux étriers fixes.
Le freinage est réalisé par pincement du disque entre deux plaquettes garnis de matériaux de friction.
La possibilité de mise en mouvement de l'engin est réalisée par compression des ressorts;
- par vérin hydraulique annulaire dans l'utilisation normal,
- par tirant fileté ou vis pour permettre le remorquage
Ce type de frein est simple de réalisation, il permet une force de serrage importante et assure une
bonne dissipation de la chaleur.
Son installation sur le moyeu de roue l'expose aux effets néfastes de la boue et de l'eau.
Ce type de frein utilise un empilage qui alterne des disques lisses fixes et des disques garnis solidaires
de l'élément tournant.
Les freins multi-disques sont maintenant de plus en plus utilisés et se trouvent installés sur une grande
partie de la gamme des engins.
L'ensemble travail dans l'huile ce qui permet une bonne dissipation de la chaleur en plus de la protection
contre les agressions extérieures.
Dans le cas des tombereaux rigides, les disques de frein sont balayés par un gros débit d'huile.
Des rainures pratiquées dans l'épaisseur du matériau de friction favorisent la circulation de l'huile.
La perte d'adhérence due à la présence de l'huile est compensée par la nature des matériaux de friction
et par la grande surface de contact.
Exemple, les freins de tracteurs, la force de serrage est réalisée mécaniquement par ressorts
bellevilles.
Cette particularité permet la mise en service du frein de stationnement par manque de pression d'huile.
Principe d'une commande de frein multi-disques à serrage hydraulique, il existe d'autre type de
commande.
Le circuit de freins avant et le circuit de frein arrière se séparent au niveau de la valve de charge des
accumulateurs.
les accumulateurs,
ils assurent une réserve d'huile sous pression,
le débit disponible sur la valve de freinage est supérieur à celui de la pompe,
un débit est maintenu sur la valve de freinage à l'arrêt de l'alimentation par le débit de la pompe,
(sécurité)
la valve de freinage,
elle est réalisée par deux réductions de pression à centre fermé.
elle gère la pression sur les freins, la force de freinage s'adapte à l'effort du pied sur la pédale.
le frein,
il assure le couple résistant sur l'entraînement d'une roue,
le freinage est obtenu par l'action de la pression sur l'élément de serrage.
En général, la valve de charge, les clapets anti-retour et la valve de freinage sont regroupés dans le
même corps.
L'engagement des freins de service peut être obtenu par une deuxième action qui agit sur le
remplissage du vérin.
Pour déplacer le tracteur, le piston de l'embrayage de direction doit être vidangé, le serrage est assuré
par l'action de ressorts Belleville.
Pour déplacer le tracteur, le piston de frein doit être alimenté pour comprimer les ressorts belleville et
libérer les disques de frein
Ce type d'embrayage de direction à été peut utilisé car remplacé par un embrayage à serrage
hydraulique.
Pour déplacer le tracteur, le piston de l'embrayage de direction doit être alimenté, le serrage est assuré
par l'action de la pression.
Pour déplacer le tracteur, le piston de frein doit être alimenté pour comprimer les ressorts belleville et
libérer les disques de frein
Les tracteurs sur chaînes à commande de direction du type FTC utilise des réductions de pression à
centre ouvert pour alimenter les différent pistons.
L'empilage des disques assure la liaison entre l'arbre tournant vers la réduction finale et le carter fixé
sur le châssis.
Le désengagement du frein est réalisé par action hydraulique dans la chambre du plateau.
Par exemple, le contrôle doit être effectué une fois par jour sur les tombereaux rigides 769C,
tombereaux articulés de la série E II, toutes les 250 H sur les chargeuses sur pneus 950G, tracteurs sur
chaînes D7R.
La périodicité et les procédures sont toujours expliquées dans le manuel de conduite et d'entretien,
chapitre entretien, frein, essais.
ère
Souvent, le système de freinage de service retient la machine en condition de calage convertisseur, 1
vitesse engagée à puissance moteur maxi.
Dans les mêmes conditions le frein de stationnement glisse, il retient la machine avec la 2éme vitesse
engagée.
Cette possibilité permet d'arracher une machine en force suite à un incident de fonctionnement en
situation d'urgence et de danger.
Les réductions finales sont situées en bout de la chaîne cinématique, elles entraînent les roues ou les
barbotins.
A partir de la puissance fournie par le couple conique et le différentiel qui éventuellement l'accompagne,
les réductions finales diminuent la vitesse de rotation et procurent une augmentation du couple moteur.
Ils utilisent des trains d'engrenages à denture extérieure ou des trains planétaires.
Les réductions finales sont montées très prés des roues ou barbotins.
Ce montage permet;
- d'utilisé des composants de faible dimension car le couple à transmettre est faible sur l'ensemble de
la chaîne cinématique,
- de limité les effets d'inertie sur les pièces en mouvement car les masses en rotation sont faibles.
Les réductions finales installées en bout de la chaîne cinématique imposent des montages mécaniques
compliqués, surtout au niveau du guidage en rotation des moyeux.
Ce montage impose des arbres d'entraînement de grosse section car ils transmettent le couple
maximum.
Les freins multi-disques peuvent être installés entre le couple conique et la réduction finale.
Les freins profitent alors de la réduction finale pour augmenter le couple résistant.
Sur les très grosses machines, il peut y avoir un double train planétaire.
Le fonctionnement détaillé des trains planétaires fait l'objet d'un chapitre particulier, voir le document les
trains d'engrenages à pignons planétaires, n° 203.