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Etude de cas Parrot

Fondée en 1994 par Henri Seydoux, l’entreprise Parrot conçoit, développe et commercialise
des produits sans fil de haute technologie à destination du grand public, notamment des drones,
des systèmes de communication mains-libres et d’info-divertissement pour la voiture ainsi que
des objets connectés dans les domaines du son et du jardin.

Elle est aujourd’hui reconnue comme l’un des deux leaders mondiaux sur le marché des drones
grand public, avec des mini-drones de loisirs, et est très bien placée sur le marché des drones
professionnels.

Ceux-ci répondent en effet parfaitement aux besoins en matière de cartographie, de suivi et de


surveillance de différents professions (ex. : géomètres, architectes, entreprises de travaux
agriculteurs, exploitants de voies ferrés ou routières). L’activité « drones » - en forte croissance
(près de 140% en 2015) – représente aujourd’hui environ 60% du chiffre d’affaire de la société
et les dirigeants souhaitent la développer.

Pour cela, la direction de Parrot entend s’appuyer sur l’organisation qu’elle a mise en place,
avec pour objectif la création de valeur. L’entreprise – qui revendique un modèle « sans usine »
- ne dispose d’aucune unité de fabrication ni de logistique. Les opérations de production et
d’assemblage sont effectuées par plusieurs sous-traitants situés dans les pays du Sud-Est
asiatique. Elles intègrent ainsi les meilleurs composants à un moindre prix tandis que la firme
se centre sur la recherche-développement (R&D), vue comme un facteur d’avantage
concurrentiel. Les dépenses de R&D représentent environ 21% du chiffre d’affaire de
l’entreprise et les équipes (près de 50% de l’effectif) ont développé une expertise largement
reconnue en matière de technologie et de conception de produits originaux (expertise valorisée
par des dépôts de brevets et de dessins et modèles).

Le succès de Parrot repose sur sa présence dans divers réseaux de distribution spécialisée au
niveau mondial. Il ne faut pas oublier les importantes ressources allouées aux services clients
(support technique), qui sont gérés par chaque filiale locale, ainsi qu’au service après-vente
(SAV), qui s’engage à remplacer ou à réparer les produits retournés dans un délai de 15 jours
ouvrés. Le SAV travaille en collaboration avec le service qualité qui, selon le type de défaut
constaté (défaut fournisseur ou conception), transmet l’information au service concerné dans
un souci d’amélioration continue pour le client.
Source : N. Lucchini, Nathan, 2016

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