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N°
16/12/2015 Débit Crédit
compte
4196 Dettes pour emballages consignés 50,00
411spille Client SPILLER 40,00
44571 TVA collectée 1,67
7086 Bonis sur reprises d’emballages consignés 8,33
Facture d’avoir A52742 au client Spiller
16/12/2015
512 Banque 1 799,40
627 Services bancaires 0,50
44566 TVA déductible sur ABS 0,10
411ginol Client GINOLA 1 800,00
a
Avis de crédit n°
16/12/2015
4458 TVA à régulariser (1 800 / 1,20) * 0,20 300,00
44571 TVA collectée 300,00
Régularisation TVA
16/12/2015
512 Banque 4 151,57
627 Services bancaire s 3,80
44566 TVA déductible sur ABS 0,76
661 Charges financières 4 200 * 47 jours/360 * 0,08 43,87
5192 Concours bancaires courants 4 200,00
Avis de crédit n°
16/12/2015
6122 Locations mobilières (26 x 600) 15 600,00
44566 TVA sur autres biens et services 3 120,00
512 Banque 18 720,00
Prélèvement redevances mensuelles
16/12/2015
6122 Locations mobilières (26 x 1 900) 49 400,00
44566 TVA sur autres biens et services 9 880,00
512 Banque 59 280,00
Prélèvement redevances mensuelles
Ou une seule écriture pour 15 600 + 49 400 = 65 000 HT
3 120 + 9 880 = 13 000 TVA
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18 720 + 59 280 = 78 000 TTC
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Régularisation d’inventaire
31/12/2015
486 Charges constatées d’avance 32 500, 00
6122 Locations mobilières (26 x 600) * 15/30 7 800,00
6122 Locations mobilières (26 x 1 900) * 15/30 24 700,00
Régularisation des redevances versées en décembre
Congés payés
Calculs préliminaires :
31/12/2015
641200 Rémunération du personnel - Congés Payés 49 493,50
428200 Dettes provisionnée pour congés à payer 49 493,50
Dettes provisionnées sur congés payés
31/12/2015
645500 Charges sociales sur congés à payer 21 519,77
632000 Charges fiscales sur congés à payer 1 212.59
438200 Charges sociales sur congés à payer 21 519,77
448200 Charges fiscales sur congés à payer 1 212.59
Charges sociales et fiscales sur congés payés
Le PCG ne mentionne pas explicitement le principe d’indépendance des exercices. Toutefois celui-ci est
sous-jacent dans certains de ses articles.
Ce que dit le …
…PCG applicable Article 313-1 « Pour calculer le résultat comptable par différence entre les produits e les charges de
au 14 décembre l’exercice, sont rattachés à l’exercice :
2007 les produits acquis à cet exercice, auxquels s’ajoutent éventuellement les produits acquis à des
exercices précédents mais qui, par erreur ou omission, n’ont pas alors fait l’objet d’un
enregistrement comptable ;
les charges supportées par l’exercice, auxquelles s’ajoutent éventuellement les charges
afférentes à des exercices précédents mais qui, par erreur ou omission, n’ont pas alors fait l’objet
d’un enregistrement comptable. »
Dans le but de respecter le principe d’indépendance des exercices, les comptes doivent tenir compte
des écritures d’inventaire suivantes :
Charges à payer : charges concernant l’exercice mais dont les factures seraient envoyées après
la clôture de l’exercice.
Produits à recevoir : produits concernant l’exercice mais dont les factures seront émises après
la clôture de l’exercice.
Charges constatées d’avance : charges concernant l’exercice suivant mais comptabilisée sur
l’exercice en cours.
Produits constatés d’avance : produits concernant l’exercice suivant mais comptabilisée sur
l’exercice en cours
3.2 Indiquer les raisons pour lesquelles ces contrats sont présentés dans l’annexe des comptes
annuels.
L’annexe permet
- d’informer les parties prenantes de cette opération de financement (niveau d’engagement)
- facilite le retraitement des documents comptables dans une optique économique.
3.3 Présenter les renseignements relatifs aux contrats de crédit-bail de TDM au 31/12/2015 à insérer
dans l’annexe des comptes annuels.
L’article 831-4 du PCG 2014 précise les informations relatives aux engagements pris en matière de crédit-
bail à faire figurer dans l’annexe.
Poste du Amortissements théoriques
Valeur d’origine
bilan Cumulés De l’exercice
2 340 000 1 111 500 468 000
Tracteurs
(26 * 90 000) 2 340 000 * 20 % * (2 + 4,5/12) 2 340 000 * 20 %
702 000 333 450 140 400
Semi-remorque
(26 * 27 000) 702 000 * 20 % * (2 + 4,5/12) 702 000 * 20 %
Avantages Inconvénients
La distribution de dividendes en actions permet Si les actions distribuées sont des actions
- d’éviter la diminution de la trésorerie, ce qui peut être nouvelles, l’augmentation du nombre
intéressant pour les sociétés dans une situation d’actions sur le marché entraîne une dilution
financière délicate. du capital et donc une diminution du Bénéfice
- permet d’augmenter le capital social et donc les Net par Action (BNPA) et du cours du titre.
capitaux propres,
- fidéliser ses actionnaires.
A. Analyse financière
Le retraitement consiste à retirer le montant du loyer de C.B. des consommations en provenance des tiers des
S.I.G du P.C.G et à le ventiler en deux parties :
la part d'amortissement, incluse dans l'annuité, sera rajoutée aux amortissements des immobilisations
déjà existants (donc dans le compte 681).
l'autre part sera rajoutée aux frais financiers déjà existants (donc dans le compte 661).
Ce retraitement permettra de comparer les entreprises faisant appel au crédit-bail et les autres.
1.2 Procéder aux retraitements nécessaires des soldes intermédiaires de gestion de 2015 dans le cadre
de l’analyse de l’activité.
Ventilation du montant des redevances en amortissements et charges financières :
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Redevances annuelles Partie amortissement Partie intérêts
Crédit-bail mobilier
187 200 7 000 * 20 % * 26 140 400 187 200 - 140 400 46 800
(semi-remorques)
Location financement
592 800 90 000 * 20 % * 26 468 000 592 800 - 468 000 124 800
(tracteurs)
- Le résultat brut d’exploitation représente le double du résultat d’exploitation après correction des
dotations et reprises d’exploitation ;
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- L’entreprise dégage un flux net de trésorerie d’exploitation très important grâce à une forte diminution
du BFRE (3 603 – 51 173 – 15 893) de 63 463 en grande partie justifiée par une réduction des créances
d’exploitation (réduction du délai clients confirmés par le calcul des ratios de rotation) ;
Ratios d’écoulement
- Le flux net d’exploitation permet de financer les dépenses liées à l’activité (frais financiers et
augmentation des créances hors exploitation). Le flux de trésorerie généré par l’activité (FNTA) reste
largement positif ;
- Le flux net lié aux opérations d’investissement (FNTI) est légèrement négatif suite aux investissements
réalisés ;
- Le flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (FNTF) consomme de la trésorerie en raison
du paiement des dividendes et d’importants remboursements d’emprunt, l’entreprise préférant se
désendetter ;
- Globalement les FNTA et FNTI ne couvrent pas le FNTF: la trésorerie se dégrade légèrement sur
l’année 2015. Cependant la trésorerie finale reste largement positive.
B. Investissement - Financement
1) Indiquer l’utilité d’un taux d’actualisation dans l’étude de la rentabilité d’un investissement et
préciser les modalités de sa détermination.
La réponse ci-dessous est très développée pour permettre au jury d’accepter les différentes réponses
pertinentes qui auront été proposées par les candidats.
De manière générale, l’actualisation traduit le renoncement à la liquidité immédiate (cette dernière représente
un coût d’opportunité, ce coût est fonction de l’utilisation que l’on va faire de la somme dont on dispose).
Si l’on utilise une somme d’argent dont on dispose pour l’investir dans un projet d’investissement par
essence risqué, on renonce à sa disponibilité immédiate.
L’actualisation des flux de trésorerie futurs dans un projet d’investissement prend en compte le temps (un
euro actuel, n’est pas un euro plus tard, car il peut être placé dans un placement sans risque) et la dimension
risque.
Il ne faut pas confondre actualisation et inflation, même dans une période d’inflation zéro, il faut actualiser
des flux futurs, pour la raison très simple que placer 100 euros aujourd’hui permet d’obtenir plus de 100
euros demain. 101 euros au bout d’un an pour un taux annuel de 1%, donc dans ces conditions 101 euros
dans un an est équivalent à 100 euros aujourd’hui. Pour reprendre la notion de coût d’opportunité citée plus
haut, en disposant de la somme un an plus tard, on perd l’opportunité du gain lié à son placement.
Le choix du taux d’actualisation est fondamental, son niveau peut modifier la décision.
Plusieurs approches existent, mais elles expriment toutes la nécessité de retenir un taux qui assure une
rentabilité minimale à l’investisseur :
Le taux d’actualisation traduit les dimensions temps et risque, l’investisseur demande un minimum
de rentabilité en contrepartie de son renoncement à la disponibilité immédiate et de sa prise de
risque.
La valeur du temps peut être prise en compte à travers un taux de placement sans risque. Pour tenir
compte de la dimension risque, on peut rajouter une prime de risque fonction du secteur d’activité de
l’entreprise :
Taux d’actualisation = taux de placement sans risque + prime de risque
Le taux d’actualisation représente le coût des ressources nécessaires pour financer l’investissement,
c’est-à-dire le coût du capital qui finance le projet. Si la valeur actuelle nette des flux de trésorerie
relatifs à l’investissement (hors financement), calculée avec le coût du capital comme taux
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d’actualisation, est positive, cela signifie que la rentabilité économique du projet est supérieure au
coût du financement, auquel cas le projet d’investissement peut-être lancé.
Le taux d’actualisation représente le taux de rentabilité minimum exigé par l’entreprise pour
satisfaire les apporteurs de capitaux. Il s’agit donc du coût des capitaux propres (on retrouve la
première approche, exprimée différemment).
Comment prendre en compte le taux d’inflation prévisionnel ?
Dans un univers sans inflation, le gain obtenu par un investissement permet d’accroître son pouvoir d’achat.
Si un investissement sur un an a une rentabilité de 10 %, 100 euros investis, donne 110 euros dans un an. Si
les 100 euros permettaient d’acheter 100 produits X à un euros, les 110 euros permettent d’acheter 110
produits X en l’absence d’augmentation du prix.
Si nous reprenons l’exemple précédent, en retenant une augmentation du prix de 5 %, 110 euros ne
permettent plus que d’acheter un peu plus de 104 produits X (110 / 1,05). Donc l’investissement,
renoncement à la somme immédiate de 100 euros, n’a réellement rapporté qu’un peu plus de 4 %.
L’inflation réduit donc la rentabilité réelle de l’investissement.
Pour ne pas fausser l’appréciation de la rentabilité réelle d’un investissement, il convient donc de prendre en
compte l’inflation, notamment lorsqu’elle est significative. Deux solutions sont envisageables pour sa prise
en considération :
Raisonner en euros constants (le flux de 110 dans notre cas est retenu pour 110 / 1,05). L’utilisation
d’indices permet de faciliter les calculs en la matière.
Ajouter au taux d’actualisation un taux moyen d’inflation. Dans notre cas si le taux de rentabilité
minimum exigé est de 10 %, et l’inflation prévisionnelle de 5 %, nous pouvons retenir un taux
d’actualisation de 15 %.
Complément :
Le coût du capital correspond à la moyenne pondérée du coût des capitaux propres et du coût des dettes (y
compris location-financement). La pondération est la part de chaque source de financement dans le
financement total.
Le coût des capitaux propres peut-être par exemple calculé à partir du modèle de Gordon-Shapiro ou du
MÉDAF (modèle d’équilibre des actifs financiers).
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La VAN est un critère objectif qui a l’avantage de prendre en compte l’actualisation des flux de trésorerie.
Mais son calcul repose sur l’idée implicite que les flux nets positifs sont réinvestis au taux d’actualisation. Or
lorsque le taux d’actualisation est élevé, cette hypothèse est rarement vérifiée.
Calcul du TIR :
Le taux interne de rentabilité (TIR) est le taux d’actualisation qui conduit à une valeur actuelle nette égale à
zéro. Il est une mesure du taux de rentabilité économique du projet.
Le graphique nous permet de dire que le TIR se situe entre 9 % et 10 %
Une interpolation linéaire permet de donner une estimation plus précise du TIR :
VAN (9 %) = 13 339
VAN (10 %) = - 2 490
TIR = 9 % + 1 % x 13 339 / (13 339 + 2490) = 9,84 % (arrondi).
Nous faisons l’hypothèse que la fonction VAN(i) ou i représente le taux d’actualisation est représentée
graphiquement par une droite pour i compris entre 9 et 10 % et non plus une courbe. On peut alors appliquer
le théorème de la conservation du rapport des projections (théorème de Thalès).
Le TIR est un critère principalement utilisé pour faire un choix entre plusieurs projets alternatifs.
Il apporte toutefois un plus dans l’analyse de la rentabilité, il permet de calculer le coût maximal du
financement acceptable pour le projet. Si TDM ne peut financer son investissement à un coût inférieur au
TIR, il ne doit pas en principe être réalisé (sauf s’il s’avère indispensable à la continuité d’exploitation de
l’entreprise).
La limite liée à l’utilisation de ce critère rejoint celle évoquée pour le calcul de la VAN (le TIR n’étant que le
taux d’actualisation qui annule la VAN) à savoir son calcul repose sur l’idée implicite que les flux nets
positifs sont réinvestis à ce taux. C’est la raison pour laquelle, quand le TIR est élevé et en décalage avec les
taux moyens de rentabilité des placements, il n’a pas grande signification.
Étude de l’indice de profitabilité (IP) ou indice de rentabilité :
Il peut être défini comme suit : IP = (VAN + Capital investi) / Capital investi = 1 + VAN / Capital investi
Si la VAN est positive, l’indice est supérieur à 1. Donc en application de ce critère, l’investissement est
retenu su l’indice est supérieur à 1.
Il permet d’apporter la notion de dimension de l’investissement, il permet en effet de relativiser le montant
de la VAN par rapport au capital investi. Dans le cadre de l’examen, de la rentabilité économique, il apparait
toutefois redondant avec le calcul de la VAN. Ce critère est donc plus utilisé pour les comparaisons de
projets alternatifs de montant différents.
Pour calculer l’IP dans le cadre du projet de TDM, il convient de choisir un taux d’actualisation (le capital
investi est de 6 x (90 000 + 27 000) = 702 000 €) :
80,000
60,000
40,000
Valeur actuelle nette
Remarque : l’IP peut également être calculé comme suit : VAN / Capital investi. Auquel cas pour apprécier
la rentabilité, il sera comparé à zéro (l’investissement
20,000 sera retenu si l’indice est positif).
Le délai de récupération du capital investi (ou retour sur investissement :
Page 9 sur 18 0
5% 6% 7% 8% 9% 10% 11%
-20,000
Il représente le temps nécessaire pour que le cumul des recettes nettes générées par l’investissement soit égal
à au capital investi.
Il est en général calculé à partir des flux nets de trésorerie non actualisés. Dans ces conditions, il a
l’inconvénient de ne pas tenir compte de l’actualisation (on peut toutefois y remédier en partant des flux
actualisés). Il a l’avantage d’être simple et rapide à calculer, et il est très utilisé en pratique par les entreprises
et notamment les PME.
Il permet également d’apporter une mesure du risque à l’investissement. Plus le DRCI est faible, plus le
risque de non rentabilité est faible.
Pour l’investissement projeté par TDM, le délai est d’environ 3 ans (DRCI atteint au tout début de la 4 e
année). Sur un investissement d’une durée de 4 ans, il peut être considéré comme acceptable.
3) Identifier les modalités de financement adaptées. Vous justifierez votre choix par tous les calculs
financiers et les critères non financiers qui vous semblent pertinents.
Il convient dans un premier temps d’apprécier le coût de chaque source de financement. Ce coût peut-être
exprimé sous la forme d’un taux ou à partir des flux de trésorerie.
Compte tenu des données, la méthode des flux de trésorerie semble la plus appropriée. Cette méthode
nécessite quelques calculs préalables : ces calculs préalables ont été fournis dans les annexes du sujet
(amortissements fiscaux, tableau de remboursement de l’emprunt et dividendes à verser sur l’augmentation
de capital).
La présentation des tableaux n’est pas unique. Ce qui est important c’est la comparaison des différences
entre les deux sources de financement, on peut donc au choix considérer une économie dans un tableau ou la
considérer comme un coût dans l’autre.
Remarque : Convention retenue dans les tableaux : les coûts sont notés positivement et les économies ou
gains, négativement (en déduction des coûts). Le taux d’actualisation retenu est de 6 % (d’autres hypothèses
sont envisageables).
En principe les dividendes calculés au titre d’un exercice comptable sont versés l’exercice suivant. C’est
l’hypothèse retenu. Par souci de simplification, il est possible de ne pas tenir compte du décalage (vu le
montant, cela ne modifie pas les conclusions).
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Amortissements fiscaux d'un tracteurs
Durée : 5 ans
Taux linéaire 20%
Coefficient 1.75
Taux d'amortisement dégressif : 35%
Valeur : 90,000 €
Durée : 5 ans
Taux linéaire 20%
Coefficient 1.75
Taux d'amortisement dégressif : 35%
Valeur : 27,000 €
Amortissements fiscaux d'un tracteurs
Durée : 5 ans
Taux linéaire 20%
Coefficient 1.75
Taux d'amortisement dégressif : 35%
Valeur : 90,000 €
Durée : 5 ans
Taux linéaire 20%
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Conclusion sur le choix du financement :
D’un point de vue strictement financier, le financement le moins coûteux est le financement par emprunt et
augmentation de capital.
Devons-nous pour autant conseiller celui-ci ?
La différence de coût entre les deux sources n’est pas très importante. Il faut donc tenir compte des autres
paramètres.
L’augmentation de capital peut poser problème dans la mesure où il peut modifier la répartition des droits de
vote entre les actionnaires : si l’augmentation de capital est ouverte, elle peut faire rentrer un ou plusieurs
nouveaux actionnaires et modifier les majorités. Au risque de déstabiliser l’équilibre actuel (rappelons que
l’actionnariat est composé de salariés actionnaires).
Pour le calcul des coûts du financement par emprunt, il a été tenu compte d’un prix de reprise par le vendeur.
Mais celui-ci dépend de l’utilisation du camion et de son état à l’issue des 4 ans. Le risque de perte de valeur
existe donc.
La location des tracteurs présente l’avantage d’avoir le coût d’entretien compris. Il n’y a donc pas de
mauvaises surprises possibles liées à l’augmentation des prix.
Il apparait donc qu’en dépit du coût, la solution de la location est à conseiller à l’entreprise.
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DOSSIER 3 : CHOIX DE GESTION – FIXATION DES PRIX DE VENTE
A. Choix de gestion
1) Étudier la proposition de l’école de conduite TURPEAU. Apporter tous les commentaires
nécessaires.
Étude des coûts et des gains liés aux stages d’éco-conduite (approche marginale) :
Question 1 - Étudier la proposition de l’école de conduite TURPEAU. Apporter tous les commentaires nécessaires
Nous pouvons partir d’une hypothèse d’économie de carburant de 3 litres pour 100 km (si l’on suit les
études sur le sujet).
Question 1 - Étudier la proposition de l’école de conduite TURPEAU. Apporter tous les commentaires nécessaires
Question 1 - Étudier la proposition de l’école de conduite TURPEAU. Apporter tous les commentaires nécessaires
Stage 32 / 2 * 600 =
Recyclage 32 / 6 (soit 6 groupes) * 200
Remplacement 16 jours * 180
6 demi journée * 180 / 2
Carburant 33 l * 2 * 32 * 1,29
Remboursement TIPP (33 l * 2 * 32 ) / 100 * 4,89
Conclusion :
D’un point de vue strictement financier, la proposition de l’école de conduite TURPEAU est intéressante car le gain
marginal (quelle que soit l’hypothèse) est nettement supérieur au coût marginal.
Par ailleurs, il ne faut pas négliger les autres apports de l’éco-conduite pour l’entreprise et le salarié.
L’éco-conduite permet notamment :
la réduction des pollutions,
la réduction du stress et donc agit sur la santé des chauffeurs.
Ces bénéfices peuvent-être mis en avant par l’entreprise dans le cadre de la responsabilité sociale de l’entreprise
Nous pouvons donc conseiller à TDM de donner suite à la proposition commerciale de l’école de conduite TURPEAU.
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2) Indiquer si, en cas d’acquisition, les déflecteurs de cabine et les déflecteurs AirFlow doivent être
enregistrés en immobilisations dans la comptabilité de l’entreprise. Justifier votre réponse
notamment eu égard aux règles du plan comptable général actuellement en vigueur.
Le premier point à examiner est de vérifier si les biens acquis répondent à la définition d’un actif puis d’une
immobilisation (pour déterminer la nature de l’actif). Dans le cas contraire, ils sont enregistrés en charge. Il
nous faut également tenir compte du fait que les biens seront installés sur des biens loués.
Rappelons la définition d’un actif selon le PCG 2014 :
« 211-1. – Un actif est un élément identifiable du patrimoine ayant une valeur économique positive pour
l’entité, c’est-à-dire un élément générant une ressource que l’entité contrôle du fait d’événements passés et
dont elle attend des avantages économiques futurs. »
« 211-6. – Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la
production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion
interne et dont l'entité attend qu’il soit utilisé au-delà de l’exercice en cours. »
Appliquons la définition d’un actif à notre cas :
3) Conseiller l’entreprise TDM quant à l’acquisition des déflecteurs de cabine et des déflecteurs
AirFlow. Justifier votre réponse à l’aide de calculs pertinents. L’étude peut être menée sans
actualisation.
Il nous faut comparer le coût avec le gain marginal.
Une analyse approfondie avec actualisation n’est pas nécessaire. Les calculs proposés ci-dessous permettent
d’éclairer suffisamment la décision à prendre. Une première solution simplifiée est proposée, dans laquelle il
est fait abstraction des économies et des pertes d’IS.
Solution sans prise en compte de la fiscalité :
Question 1 - Étudier la proposition de l’école de conduite TURPEAU. Apporter tous les commentaires nécessaires
Conclusion :
Nous conseillons à TDM d’acquérir des déflecteurs de cabine et des déflecteurs AirFlow.
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Solution avec prise en compte de la fiscalité (nous prenons une hypothèse d’un amortissement sur 4
ans) :
Question 1 - Étudier la proposition de l’école de conduite TURPEAU. Apporter tous les commentaires nécessaires
4) Identifier la nature comptable de la subvention versée par l’ADEME, pour l’entreprise TDM.
Rappeler et définir les différents types de subventions prévues par le PCG (Plan Comptable
Général) et la classification comptable utilisée pour leur enregistrement.
Éléments de Type de
Définition N° compte
réponse subvention
Crédit du compte 74
Subvention Permettre à l’entreprise de compenser
1) Subvention « Subventions
d’exploitation l’insuffisance de certains produits
versée par d’exploitation »
d’exploitation ou de faire face à
l’ADEME
certaines charges d’exploitation.
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A. Fixation des prix de vente
1) Calculer le supplément (ou la baisse) de prix éventuel à facturer au client GAUTHIER en
application du mécanisme d'indexation gazole.
Calculer le supplément de prix éventuel à facturer au client GAUTHIER en application du mécanisme d'indexation g
Conclusion : le « supplément gazole » à facturer au client GAUTHIER est donc de – 36,11 euros (il s’agit
donc ici d’une réduction du coût facturé).
2) Rechercher les avantages et les limites du choix de TDM de ne pas utiliser la méthode du calcul des
coûts du CNR (Comité National Routier) pour déterminer ses prix de vente.
Avantages :
La méthode de fixation des prix de vente chez TDM tient compte de la spécificité de la marchandise
transportée. Ce n’est pas le poids qui est l’unité d’œuvre retenue, mais le volume transporté, car la
meuble n’est pas un produit dont la masse volumique est élevée.
La facturation par zone a l’avantage de la simplicité et permet de tenir compte des coûts fixes et de
l’organisation de la distribution : l’entreprise optimise ses coûts de distribution tout en proposant des
prix intéressants au client.
L’élaboration des devis ponctuels est rapide.
Le tarif est adapté au type de client, client occasionnel, client habituel, particulier. Le commercial
dispose d’un espace de négociation. Cela est important dans un secteur très concurrentiel.
La facturation d’un minimum de perception pour un volume inférieur à 0,3 m 3 permet la couverture
des frais sans trop pénaliser le client. Elle permet de ne pas refuser les « petits clients ».
La facturation de suppléments (assurance, péages particulier comme les passages d’eau, taxe de
contre-remboursement) permet la couverture des frais supplémentaires et de répondre aux attentes de
certains clients.
Limites :
Le prix facturé n’étant pas strictement proportionnel à la distance, l’entreprise TDM doit organiser
ses tournées de façon à minimiser le coût kilométrique. Cela nécessite une flexibilité de
l’organisation et des lieux de livraison et d’enlèvement de la marchandise suffisamment proches les
uns des autres.
Le coût dépend des routes empruntées (péages, consommation de gazole différente en fonction du
parcours, temps de parcours différents…). Le tarif par zone doit prendre en compte ces paramètres.
L’élaboration d’une tarification par zone est complexe, elle doit être cohérente et permettre de
couvrir les charges. Il est difficile de calculer le coût par zone et par m 3 transporté afin de le
comparer au prix facturé. Cela nécessite un système de recueil des informations adapté (kilométrage,
temps de conduite, m3 transportés, péages, temps d’immobilisation
Conclusion : la méthode de fixation du prix de vente par TDM semble adaptée à son activité et à son mode
de fonctionnement. Elle nécessite toutefois un système d’information et un contrôle de gestion adapté et
performant.
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DOSSIER 4 : Évolution du système d’information de TDM
Feuille « Salariés »
Avec les noms des plages de cellules
=SI(ESTVIDE(MATRICULE) ; "" ;PASS*ARRONDI.SUP(DUREE_PRESENCE_EX ;0
)/12)
SI(ESTVIDE(MATRICULE)
""
J8 : J60 PASS ou 38 040
ARRONDI.SUP( ;..)
(DUREE_PRESENCE_EX ou I8 / 12
=SI(ESTVIDE(MATRICULE) ; "" ;SI(D8= « OUI » ;PART_RSP_DUREE*E8/TOTAL_
DUREE_PRESENCE ;0))
SI(ESTVIDE(MATRICULE)
G8 : G60 ""
PART_RSP_DUREE*E8/TOTAL_DUREE_PRESENCE
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