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Elle porte sur les opérations, l’environnement externe, l’organisation interne et les méthodes
et principes comptables de l’entité contrôlée.
Opérations
Environnement externe
Organisation interne
Production
Objectifs
Risques potentiels
Parmi les risques majeurs associés à la production figurent :
o le lancement de productions pour des biens sans débouchés, qui doivent de ce fait être
dépréciés ;
o l’obtention de biens de qualité inférieure aux attentes internes ou à celles du marché ;
o l’absence de visibilité sur la réalité des en-cours de production ;
o la présence d’anomalies dans le calcul des coûts de production des biens stockés.
Les procédures de contrôle interne généralement mises en place pour couvrir les risques
potentiels mentionnés ci-dessus sont les suivantes :
o les procédures permettant de recenser systématiquement et périodiquement les besoins de
l’entreprise (cf identification des besoins dans le cycle « achats/fournisseurs) ;
o la définition et la mise en place d’un programme d’assurance qualité ;
o la mise en place d’une comptabilité analytique permettant de suivre en permanence les en-
cours de production, d’en connaître la valeur, et de calculer de manière fiable les coûts de
production des produits stockés.
Assertions d’audit concernées
Les assertions d’audit concernées par les risques potentiels mentionnés ci-dessus sont plus
particulièrement l’existence et l’évaluation des stocks et en-cours de production.
Objectifs
Risques potentiels
Les procédures de contrôle interne généralement mises en œuvre pour couvrir les risques
potentiels mentionnés ci-dessus comportent habituellement :
o la mise en place de procédures de limitation des accès aux lieux de stockage (fermeture
des magasins, limitation des personnes autorisées à rentrer au magasin,…) ;
o la justification systématique des mouvements (existence de bons d’entrée et bons de
réception) ;
o la mise en œuvre de procédures d’inventaires tournants en cours d’année de manière à
vérifier la fiabilité de l’inventaire, ou d’inventaire exhaustif en fin d’exercice ;
o la mise en œuvre d’inventaires physiques à échéances périodiques et l’exploitation
appropriée des écarts constatés avec l’inventaire permanent s’il existe ;
o la séparation physique des stocks appartenant à des tiers et des stocks appartenant à
l’entreprise ;
o le suivi et le contrôle des stocks localisés à l’extérieur de l’entreprise.
La principale assertion d’audit concernée par les risques potentiels mentionnés ci-dessus est
l’existence des stocks, qui est remise en cause en cas d’inadaptation du suivi quantitatif des
stocks.
Valorisation et dépréciation des stocks
Objectifs
Risques potentiels
Les risques potentiels mentionnés ci-dessus sont le plus souvent traités par la mise en place
d’une procédure de calcul automatique des coûts de production et des dépréciations reposant
sur la mise en œuvre d’algorithmes informatiques. L’efficacité du traitement informatisé est
alors fonction, d’une part, de la qualité des principes de calcul retenus, d’autre part, de la
qualité des données entrées dans le système. L’auditeur procèdera par sondages pour valider
ces deux points.
L’assertion relative à l’évaluation est la principale assertion concernée par les procédures de
valorisation et de dépréciation des stocks.
A ce stade de sa démarche, l’auditeur a dû évaluer les risques effectifs qui pèsent sur les
assertions d’audit présentant une importance particulière pour le cycle examiné. Les contrôles
substantifs mise en œuvre dans le cadre de la révision des comptes vont porter :
o d’une part, sur ces assertions, étant précisé que l’importance des travaux complémentaires
est inversement proportionnelle aux éléments probants issus de l’évaluation du contrôle
interne. Dans certains cas cependant, la mise en œuvre de contrôles substantifs ne pourra
remédier aux faiblesses de contrôle interne détectées, et l’auditeur devra en tirer les
conséquences dans son opinion ;
o d’autre part, sur les assertions qui relèvent par essence de la révision et non des contrôles
de procédures, comme par exemple l’assertion relative à la présentation des comptes.
Pour valider cette assertion, l’auditeur procède généralement à des contrôles sur la
valorisation des stocks et en-cours et sur leur dépréciation.
Les contrôles sur la valorisation peuvent comporter des tests portant sur le calcul de la
valorisation pour un échantillon d’articles ou d’en-cours correspondant aux principales
valeurs. L’auditeur vérifie le respect des principes de valorisation arrêtés par l’entreprise.
En cas de valorisation des stocks au coût standard, l’auditeur examine les écarts
d’incorporation et apprécie leur traitement comptable.
Sur une sélection d’articles, l’auditeur peut mettre en œuvre une comparaison des
valorisations unitaires de l’exercice avec celles de l’exercice précédent, puis analyser les
variations les plus significatives.
S’agissant des dépréciations des stocks et d’en-cours, l’auditeur peut contrôler la correcte
application des méthodes appliquées par l’entreprise, sur la base d’une revue des algorithmes
informatiques et/ou d’un sondage sur une sélection d’articles. L’auditeur s’assure également
que la valeur de réalisation est supérieure ou égale au coût de revient.
Il vérifie également la cohérence des dépréciations entre les en-cours, les produits
intermédiaires et les produits finis d’un même processus de production.
Autres contrôles