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OuvrageConceptionIndustrielledeProduits Volume2 PDF
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Les trois volumes de la série ont été organisés autour des aspects humains
et d’organisation pour le volume 1, des aspects de gestion des paramètres du
produit durant le déroulement du projet pour le volume 2, et des méthodes
spécifiques d’évaluation et d’aide à la décision appliquées à la conception de
produits pour le volume 3. Leur titre :
– vol. 1 : « Management des hommes, des projets et des informations » ;
– vol. 2 : « Spécifications, déploiement et maîtrise des performances » ;
– vol. 3 : « Ingénierie de l’évaluation et de la décision ».
Bernard YANNOU
1. http://www.aip-primeca.net/
2. Il s’agit des groupes de travail IS3C (ingénierie des systèmes de conception et conduite du
cycle de vie produit) et C2EI (modélisation et pilotage des systèmes de connaissances et de
compétences dans les entreprises industrielles).
Introduction au volume 2
Spécification, déploiement
et maîtrise des performances 3
Vincent ROBIN
PREMIÈRE PARTIE
Evaluation de la performance
du système de conception
1.1. Introduction
Chapitre rédigé par Vincent ROBIN, Philippe GIRARD, Claude POURCEL et Christian CLEMENTZ.
24 La conception industrielle de produits 2
Boucle verticale
Cette notion de remise en cause est aussi présente dans les travaux sur les
systèmes de mesure de la performance réalisés par [BIT 90]. Il met en
évidence la nécessité d'associer l’indicateur de performance et la variable de
décision à l'objectif à atteindre. Un indicateur de performance est ainsi
capable de traduire l'effet des variables de décision au regard de l'objectif
visé. Micaelli [MIC 03] d’ajouter que : « l’évaluation est connexe à une
action précise, menée sur un système cible précis, dans un contexte
particulier. De la sorte, l’évaluateur doit concevoir des artefacts supports
spécifiques, c’est-à-dire adaptés à des besoins, […] ainsi il ne peut se
contenter de choisir entre des solutions prédéfinies ou d’appliquer des
routines partagées par une grande masse d’acteurs ». Il faut donc mesurer les
besoins spécifiques pour l’évaluation puis les transformer en indicateurs. Un
modèle d’indicateurs de performance dépendant de l’approche de conception
et des facteurs influant la conception doit être construit pour évaluer le
système. Jusqu’à récemment, c’est le triptyque « coût, délai, qualité » qui
servait de base pour construire un modèle d’indicateurs de performance
[LOR 03]. En conception, si l’on se réfère aux travaux de Mathe et
Hazebroucq [MAT 99, HAZ 99] la performance signifie « être efficace »
mais aussi « être efficient », ce qui conduit à parler d’efficience, d’efficacité
26 La conception industrielle de produits 2
Objectifs Objectifs
produits stratégie
industrielle Indicateurs de
Variables Performance
de COMPARER
décision (Produit
Compréhension
Choix Processus
Contraintes Organisation)
PROPOSITIONS EVALUER
D’ACTIONS et/ou
D’ORGANISATION MODELISER
Critères
CHOISIR IDENTIFIER
Système de
Conception
Acteur
Axe Acteur
Lien 2 Lien 3
Système de
conception
Processus Organisation
Lien 5
Lien 4 Lien 6
Projet Ax
e eE
g i qu nv
iro
ol o n ne
c hn me
e Te n t
Ax
Savoir
Lien 1 Environnements
Scientifique et Produit Externe et Interne
Technologique
Ce modèle offre une vision globale des éléments sur lesquels doit
porter l’évaluation en vue de la conduite des systèmes de conception et
permet d’en gérer l’évolution par la prise en compte effective des
interactions entre les différents facteurs influençant le projet au sein de la
méthodologie de conduite que nous allons présenter dans la section
suivante.
30 La conception industrielle de produits 2
Méthode GIM
Démarche ECOGRAI
Suivi de l’évolution
Phase 2 : Identification des Variables
de l’entreprise de Décision (VD) des Centres de
Décision et analyse des conflits
Méthode GRAI Ingénierie
Acteur
Entreprise
Axe Acteur
e
iqu Ax
log eE
no nv
ech iro
eT nn
Ax em
en
t
Savoir
Scientifique et Environnements
Technologique Externe et
Interne
Acteur
Entreprise
Axe Acteur
Ax
ue e En
giq vir
olo on
hn ne
ec me
eT nt
Ax
Environnements
Externe et
Savoir
Interne
Scientifique et
Technologique
Avec :
– E : espérance de chiffre d’affaires,
– CA2 : chiffre d’affaires estimé lors de la réalisation de la seconde année
de commercialisation,
– CA3 : chiffre d’affaires estimé lors de la réalisation de la troisième année
de commercialisation,
– t3 : temps estimé jusqu’au début de la troisième année de commercialisation.
K = Ka + Kb + Kc + Kd + Ke
Application
Importance stratégique
Projet Ka Kb Kc Kd Ke Total K
1 0.1 0.2 0.2 0 0.2 0.7
2 0.1 0.2 0.2 0 0.2 0.7
3 0.1 0.1 0 0.15 0 0.35
4 0.1 0.2 0.15 0.2 0 0.65
5 0.1 0.2 0.2 0.2 0.1 0.8
Conclusions et remarques
Acteur
Entreprise
Axe Acteur
Processus Organisation
Système de
ue conception
iq
log Ax
no eE
ch nv
e Te ir on
Ax ne
me
n t
Savoir
Scientifique et Environnements
Produit Externe et
Technologique
Interne
Acteur
Entreprise
Axe Acteur
Processus
Organisation
Système de
conception
Ax
eE
nv
e iro
iq u nn
e
lo g me
no n t
e ch
eT
Ax
Environnements
Externe et
Savoir Produit Interne
Scientifique et
Technologique
Application
Conclusions et remarques
1.5. Conclusion
2.1. Introduction
2.2.1. Introduction
Un niveau supérieur qui est constitué par une couche valorique. Les
éléments de modélisation de cette couche représentent :
– les facteurs d’influence : c’est l’ensemble des données internes ou
externes à l’entreprise qui ont un impact sur le fonctionnement et les
performances des activités de l’entreprise. Ce sont par exemple les
ressources allouées à chaque activité, l’état des cours des matières premières,
la taille potentielle du marché visé, les caractéristiques des produits
concurrents, etc. ;
– les activités qui sont modélisées comme des unités fonctionnelles
caractérisées par des indicateurs de performance et dépendantes de
paramètres d’efficacité de fonctionnement. On trouve ici les activités
d’approvisionnement, d’études, de prospection commerciale, de production,
etc. ;
– les parties bénéficiaires dont la satisfaction est caractérisée par des
indices de préférences mesurant l’appréciation par ces parties des
performances des activités et par des indices de valeurs qui sont des
agrégations des indices de préférences. Parmi les parties bénéficiaires, on
peut citer l’entreprise elle-même, les entreprises clientes, les actionnaires,
etc.
de livraison dans des délais courts. Le chef d’entreprise est sollicité au même
moment par son directeur des achats qui lui propose des approvisionnements
dans les pays de l’Est, à des coûts très intéressants, ainsi que par l’un de ses
fournisseurs de pièces métalliques qui souhaite vendre son entreprise. Dans
une région relativement sinistrée en terme d’emploi, les conséquences des
choix stratégiques qui s’offrent à lui sont lourdes de conséquences sociales.
Satisfaire les demandes des clients est vital. Céder à l’augmentation de
marges spectaculaires promises par son directeur des achats est alléchant et
plairait certainement aux actionnaires. Intégrer son fournisseur de pièces
métalliques permettrait d’être plus autonome et redonnerait le moral à son
personnel.
Les liaisons entre activités sont mises en évidence, les influences entre les
activités internes sont chiffrées, ainsi que les effets probables des
changements sur la clientèle et le volume des ventes. Par exemple, le groupe
met en évidence la réaction en chaîne ou « boucle causale » de la figure 2.1
qui suit le principe suivant : si l’on améliore la personnalisation des produits,
l’image de l’offre de l’entreprise est revalorisée et les clients sont satisfaits.
Ils acceptent alors de payer un supplément pour l’option personnalisation et
l’augmentation du prix de vente peut être réinvestie dans l’amélioration de la
qualité (ou la réduction des délais) qui, à son tour, influe positivement sur
l’image de l’offre.
54 La conception industrielle de produits 2
Figure 2.2. Boucle causale vertueuse de mise en tension des flux de production
La simulation comme outil d’évaluation 55
La recherche des boucles causales comme celles des figures 2.1 et 2.2
implique le plus souvent les grandes fonctions de l’organisation : marketing,
production, R&D. Il reste alors à déterminer les paramétrages des boucles
induisant la meilleure répartition des ressources possibles et les flux de
valeur qui en découlent.
Les quatre scénarios sont tour à tour paramétrés et validés par les
membres du comité de direction, ainsi que les spécialistes de chaque
fonction de l’entreprise. Les résultats de simulation sont donnés en
figures 2.5 à 2.8 et détaillés par la suite4.
4. Dans les figures 2.5 à 2.8, la courbe n°1 est la valeur pour le client, la courbe n°2 est la
valeur pour l’entreprise, la courbe n°3 est la valeur pour les salariés, la courbe n°4 est la
valeur pour les actionnaires, la courbe n°5 est la valeur totale du scénario.
La simulation comme outil d’évaluation 57
Cette fois-ci le chef d’entreprise est conforté, sans ambiguïté, dans une
direction grâce à la simulation qui fait évoluer tous les facteurs à la fois. On
peut ainsi constater qu’il n’y a pas de regret à avoir quant à laisser
s’échapper la manne financière due aux approvisionnements à bas coûts.
Enfin, il peut remotiver son personnel et mobiliser les énergies. Le comité de
direction consacré à la prise de décision se traduit par un premier état des
projets qui doivent être mis en route. Pour une fois, les directeurs collaborent
et s’encouragent. Même le directeur des achats est mobilisé pour négocier
l’intégration du sous-traitant de pièces métalliques.
Par la suite, une fois le nouveau plan d’action mis en œuvre, la simulation
servira encore au pilotage de cette mise en œuvre. Un tableau de bord plus
détaillé sera alors défini pour une utilisation par les dirigeants de
l’entreprise.
2.5. Conclusion
Toute entreprise, quelle que soit sa taille et son secteur d’activité, est
susceptible de tirer profit de la méthode de simulation présentée dans ce
chapitre, qui adopte les principes du management par la valeur.
Pour une application complète, les livrables pour l’entreprise sont alors :
– les meilleures performances atteignables à structure d’entreprise
donnée,
– des scénarios du futur chiffrés, hiérarchisés, étayés et partagés,
– un simulateur de pilotage comportant les leviers de performance
critiques,
– un portefeuille de projets d’adaptation ou d’anticipation valorisés et
choisis pour maximiser la performance globale sur un horizon de temps
déterminé.
• E ffet de serre
• D im inution de la couche d’ozone
• A cidification 9 D ésertification
• E utrophisation 9 Perte de biodiversité
• O zone photochim ique 9 Erosion
• Toxicité et écotoxicité 9 C onditions de travail
• D im inution des ressources naturelles 9 …
Les valeurs des indicateurs du bureau d’études sont renseignées par des
tests, des enquêtes, des analyses du produit, de son mode d’usage, des
filières de fin de vie.
Ainsi dans le cadre d’un travail sur site pour une certification ISO 14001
le cadre décisionnel des actions à conduire pour lutter contre les impacts
environnementaux est souvent défini par un premier souci qui est de limiter
les coûts des investissements, de diminuer les consommations de ressources
et les émissions de déchets – sources de coûts tous les deux – et de produire
des actions environnementales dont l’effet soit quantifiable par les acteurs de
proximité. Bien évidemment cette hiérarchie n’est pas nécessairement celle
qui répond le mieux aux urgences de l’écosystème terre. Par ailleurs, les
résultats d’une analyse de cycle de vie ne fournissent pas non plus
d’éléments décisionnels formels pour définir cette hiérarchie des impacts
environnementaux d’un produit, d’un process ou d’un site.
On entend par une approche globale une évaluation qui se conduit sur
l’ensemble du cycle de vie du produit de l’extraction des matières premières
à la mise en décharge des déchets ultimes et avec les voies de recyclage
telles qu’envisagées dans la figure 3.3.
Recyclage produit
Remise à neuf
Réutilisation
Fabrication
Transports
Transports
Composants
fabrication des MP
Pdts
Recyclage matière
Inputs Outputs
Produit
Ces deux quantités représentent alors ce que l’on nomme les flux de
référence qui permettent de dimensionner les inputs et output pris en compte
dans l’arbre de vie : quantité de pigments utilisés pour A et B, quantité de
solvants, etc.
Stock acier A
Aciéristes
Energie E
Tapis de transport : Lopin A2
Déchets et rebuts
Cette étape met en œuvre le recueil des données et établit les procédures
de calcul des données pour chaque sous-système afin de quantifier les
entrants et les sortants associés à l’arbre de cycle de vie du produit.
L’objectif est d’établir les flux de chaque étape tels que représentés dans
la figure 3.7. Ces flux sont, dans un premier temps, quantifiés par rapport à
une unité d’œuvre cohérente avec le process (exemple : quantité d’énergie
consommée lors d’un mouvement d’emboutissage) et ces quantités sont
ensuite normées par rapport au flux de référence défini par l’unité
fonctionnelle.
Hydrocarbures
CO2, SO2, NOx,.. Métaux lourds
Métaux lourds Acides
Espace m2 Pièce x …
…
Charbon
Pétrole
Uranium Émissions air
…. Hydrocarbures
Énergie Métaux lourds
Procédé Émissions eau
DBO, DCO
Fluide coupe d’usinage Déchets
…
Pétrole
Additifs Copeaux
(Cl, …)
CO2, SO2, NOx,..
Métaux lourds Pièce Y
Traitement des déchets
…
Comme cela a déjà été signalé, une des difficultés à ce stade (hors le fait
d’obtenir les données) est d’établir les limites des flux pris et non pris en
compte dans le modèle. Les décisions se prennent alors sur trois critères de
caractérisation des flux :
– leur masse,
– la quantité d’énergie consommée par ces flux,
– l’atteinte à l’environnement associée à ces flux.
Bauxite
Cd
Effet de serre
CH4
Acidification
CO2
Smog photochimique
NH3-
Toxicité humaine
NOx
Ressources
P
Eutrophisation
Pb
Uranium
SOx
Afin d’agréger ces flux autours d’une même unité, des coefficients
d’équivalence entre les natures de flux sont appliqués. Dans le cas de l’effet
de serre par exemple, il est appliqué un coefficient de 25 à la quantité de
molécules de méthane mesurées pour les transformer en équivalent kg
équivalent CO2 (voir tableau 3.1).
Dans le cas où ce résultat n’est pas suffisant pour aider les entreprises
à choisir leurs axes d’amélioration ou si elles estiment que ces formats de
résultats ne sont pas accessibles à leurs clients il est possible d’effectuer
une normalisation des données. La normalisation des données n’est donc
pas une étape obligatoire de l’ACV, elle est simplement utilisée pour
faciliter l’interprétation des résultats. Cette normalisation s’effectue par
rapport à la valeur moyenne annuelle produite par un individu.
Exemple de normalisation
Exemple de pondération
3.3 Conclusion
Décision technico-économique
en conception de produit
Chapitre rédigé par Mauricio CAMARGO, Djémil CHAFAÏ et Jean Pierre MICAËLLI.
82 La conception industrielle de produits 2
Clientèle
actuelle Clientèles
potentielles
Politique de Stratégie
maintenance commerciale
Boîte noire
Environnement du projet Concurrence
normatif
Technologies
…/… émergentes …/…
Développement
durable
Décision technico-économique en conception de produit Error! Bookmark not
defined.Error! Bookmark not defined.93
Les services attendus du produit par chacune des parties prenantes sont
répartis tout au long de ses phases et demandent à être précisés, voire
priorisés. L’amélioration de la maintenabilité doit-elle être une priorité pour
le nouveau produit ? Au contraire, si ce produit a une faible durée de vie ou
si certains de ses modules ont une obsolescence rapide, s’oriente-t-on vers
une stratégie du jetable ?
Création du produit
Stockage
Distribution
Vente
Mise en route
Usage(s)
Maintenance
Modification
Recyclage
Disparition du produit
Démarrage Lancement
projet du produit
Ordre de grandeur
paramétrique
ad
c hes des
app ro io n
Données
lisat
historiques
’uti ératives
Données
é d
lit s gén
s ibi
Pos pro che
ap
[BOU 06]. Dans le premier cas, le coût est partagé entre coût direct et
coût indirect ;
– la seconde, qui ne s’applique en fait qu’au sous-ensemble des coûts
directs discrimine les coûts selon leur caractère, fixe ou variable. Les
coûts variables sont ceux qui évoluent en fonction du nombre d’éléments
produits, comme les coûts matières ou la main-d’œuvre. Le terme de
récurrents est parfois utilisé. Les coûts fixes, ou non récurrents, comme
par exemples les frais d’études, sont indépendants du nombre de pièces
produites.
Direct Indirect
Variable
Coût partiel
Direct Indirect
Variable Fixe
Coût partiel
Fixe Coût complet Coût
global
Coût complet
Coût Cycle de vie
statique
Pour illustrer ces deux questions, la figure 4.8 montre, dans le cas du
système du coût complet statique, l’ensemble de charges qui peuvent être
incluses dans le chiffrage mené par le concepteur [CAM 04]. Une étude
menée dans le secteur du textile montre que le concepteur ne prend en
compte que les charges correspondant à des éléments sur lesquels il pense
le plus facilement agir [CAM 04]. Dans la figure suivante ces éléments
sont représentés par les trois premiers blocs : matières premières et
composants (de quoi est composé le produit ?), coût de revient atelier
(comment est-il fabriqué ?) et frais indirects de fabrication (quels sont les
effets du nouveau produit sur le procédé et le process, donc sur les coûts
des fonctions supports : maintenance, par exemple).
C oût de matière
directe +
composants
R &D + F rais de
C oût de développement produit +
revient frais indirects de
Industriel fabrication
Coût_unitaire(i) =
1
ni
[
C v (n i ) + ∑ C f (n i ) ] (4.1)
toutes les charges variables ne sont pas en relation linéaire avec le volume de
production. Du fait de l’existence d’un effet d’échelle sur la variation de
certains rendements, les coûts variables unitaires peuvent être décroissants,
constants ou croissants. Dans certaines plages, la fonction de coût peut
même présenter des sauts significatifs (effets de seuils). Tout ceci ne remet
pas en cause la pertinence du coût partiel pour un diagnostic de coût des
produits passés. Par contre, pour ce qui concerne l’estimation du produit à
venir, il est nécessaire de connaître le type de variation de chaque composant
(étude de sensibilité) du coût variable, afin de valider la qualité du chiffrage
réalisé.
… recherche et … …récupération
… production …distribution
développement possession et d’élimination
Incertitude : - +
Tableau 4.3. Cycle de vie d’un produit et coûtError! Bookmark not defined. global
Dans tous les cas, l’expérience montre qu’il existe des interrelations très
fortes entre inducteurs de coûtError! Bookmark not defined., qu’ils soient
purement quantifiables, subjectifs ou mixant les deux [CAM 04]. Par
exemple, un choix de conception portant sur l’épaisseur du produit peut
baisser le coût d’obtention de cette qualité, mais en augmenter un autre, lié
par exemple à son usage ou à sa maintenance, si cet amincissement impose
des précautions d’usage ou une fiabilité moindre. Il revient alors au
concepteur de procéder à un arbitrage (trade off) entre inducteurs. Un autre
cas, tout aussi classique peut se présenter. Le choix d’une matière peu
coûteuse peut entraîner des opérations de fabrication supplémentaires ou
plus complexes, ce qui augmente d’autant les coûts de fabrication.
A titre d’exemple, nous pouvons nous placer dans le cas d’un projet de
conception d’un nouveau textile. Nous allons traiter des informations
provenant d’une entreprise fabricant des tissus 100 % laine et mélanges
avec polyester, pour la ligne de fabrication de fonds unis. La base de
Décision technico-économique en conception de produit Error! Bookmark not
defined.Error! Bookmark not defined.113
1
1
Nm_Trame R cT M ass_S
0,5
0,5 C o ût_ U
C o ût _ U T aille_lo t
R tT %Po ly
%Laine R tT
N m_Trame
0 0 R cT
M ass_S Nm_chaine
%Po ly %Laine
Nm _chaine Taille_lo t
-0,5 -0,5
-1 -1
-1 -0,5 0 0,5 1 -1 -0,5 0 0,5 1
-- a xe F 1 (3 4 ,9 8 %) - -> - - a xe F 1 ( 3 4 , 9 8 %) -- >
Axes F1 et F2 Axes F1 et F3
Dans notre exemple, cela n'est pas tout à fait le cas puisque nous
n’avons la représentation que de 46 % de l’inertie. D’où la nécessité de
valider les hypothèses formulées par l'utilisation des graphiques sur les
facteurs F1 et F2 d'une part, F1 et F3 d'autre part. Cette dernière analyse
nous permet de dresser quelques constats intéressants.
M= 1
1000
[RcT.TexC(1 + e) + RtT.TexT(1 + r)] (4.2)
Avec :
– e, embuvage (raccourcissement des fils de la chaîne),
– r, retrait (raccourcissement de la trame sortie du métier à tisser).
1 1
Nm_Tr ame Taille_lo t
RcT
0,5 0,5
C o ût _ U
-1 -1
-1 -0,5 0 0,5 1 -1 -0 ,5 0 0,5 1
- - a xe F 1 ( 3 6 , 46 %) -- > - - a xe F 1 ( 3 6 ,4 6 %) - - >
4 4
3 3
Ind10
2 2 In d2 0 Ind1
In d7
Ind19
Ind6 Ind24
Ind2 Ind 10 Ind 18
Ind 9
1 25
Ind 4
3 1 Ind2 4
Ind 26 Ind8
Ind 5 d2Ind1
In d139 Ind15
Ind27
Ind1 1 d228
In d1 3
Ind 25 Ind11
Ind27
0 Ind2 0 0
Ind17 Ind5 4
Ind 26 In d23
Ind14
Ind 19 Ind
Ind21
16 In d1In
4 d13
d2 9 Ind12
Ind28
-1 Ind2 2 -1 Ind6 Ind8
Ind 22
Ind17
Ind18 Ind7 Ind 9
-2 Ind16 -2
-3 In d2 1 In d2 3 -3
Ind15
-4 -4
-4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4
- - a xe F 1 ( 3 6 ,4 6 % ) - - > - - a x e F 1 ( 3 6 ,4 6 % ) - - >
Axes F1 et F2 Axes F1 et F3
Pour comprendre ces trois conditions, il faut d’abord savoir que pour
mener à bien une estimation analytique, il importe de réaliser l’organigramme
Décision technico-économique en conception de produit Error! Bookmark not
defined.Error! Bookmark not defined.117
Produit/
Service
Total des Coûts
Directs 1
coûts
A2
Produit/
Service
Processus 1
Coûts A3 A1
2
Indirects
A1
Processus 2
A2
A2
Processus 3
A1
Inducteurs
… de
A1
A3 coûts
(cost drivers)
Processus n A2
A3
Bases de données
Développement
du modèle
Modèles candidats
Techniques de modélisation
Vérification
statistique
Modèle vérifié
Méthodes de vérification
Validation et
mise à jour
Méthodes de mise à jour
Indicateur de qualité
Formule Avantage
de la FEC
1 2 3 4 4 6 7
Variable taille du main temps Coût de
(inducteur) masse nb comp. nb.
lot d'œuvre machine fabrication
(kg) (unités) couleurs
(unités) (min) (min) (€)
Coût de fabrication (€) 0,82 0,43 -0,17 -0,62 0,29 0,67 1,00
Plusieurs auteurs [FAR 01], [BEL 02] ont constaté que, dans de
nombreux cas, il convient plutôt de prendre une FEC multiplicative
facilement linéarisable. Par exemple :
m
y = b x1 1 x2m 2 x3m3 (4.4)
m6 m4 m1 b
0,18 -0,75 17,57 7,45
Si, cette fois-ci, nous prenons en compte toutes les variables des tableaux
précédents, nous obtenons alors une seconde fonction d’estimation du
132 La conception industrielle de produits 2
m6 m5 m4 m3 m2 m1 b
-0,14 0,34 -0,77 1,51 -3,42 30,34 5,76
FECError!
Bookmark
FECError! Bookmark not defined.-2
not
defined.-1
Ma
in d
’œ u
vre Mas se
Un nouveau besoinError!
Lancer une recherche de solutions pour la ou les
Bookmark not defined. est apparu,
fonctions concernées.
non satisfait auparavant.
Cerclé en VERT
Faisabilité acquise : solution industrielle pérenne
Cerclé en BLEU
Faisabilité probable : solution connue à intégrer
Cerclé en ORANGE
Faisabilité à démontrer : solution nouvelle à valider
Cerclé en ROUGE
Faisabilité inconnue : voie de solution à explorer et valider
Dans tout projet il existe des points durs, les exigences impératives, les
contraintes « non-malléables » [MIC 03], et des points négociables. Tous
doivent être identifiés et caractérisés de façon objective, pour faciliter
Décision technico-économique en conception de produit Error! Bookmark not
defined.Error! Bookmark not defined.141
Caractéristiques techniques
Critères pondérés
Accès ++ +++
L’addition des points obtenus par chacun des items, face à l’ensemble des
autres définit une hiérarchie. La comparaison par paires ne garantit pas une
Décision technico-économique en conception de produit Error! Bookmark not
defined.Error! Bookmark not defined.143
F1 F2 F3 F4 F5 F6 F7 F8 F9 Totaux
F6
F1 ? ? ? ? ? ? ? ? %
3 pts
F6
F2 ? ? ? ? ? ? ? %
9 pts
F3
F3 ? ? ? ? ? ? %
1 pts
F6
F4 ? ? ? ? ? %
3 pts
F5
F5 ? ? ? ? %
3 pts
F7 F6 F6
Noter dans chaque case le poids F6 25 pts 16 %
9 pts 9 pts 1 pts
de la fonction jugée la plus
importante :
Pondération (1-2-3 ou 1-3-9) F7 ? ? ? %
1 = à peine plus important
3 = plus important
9 = nettement plus important
F8 ? ? %
Additionner les points obtenus
(croisements en colonne puis en
ligne)
160 100 %
Question
« Ces items contribuent-ils à l’amélioration de la marge ? »
posée :
Items à Avis triés par ligne, de gauche à droite : Vert, puis Orange et Rouge. Lignes
« juger » triées de haut en bas : les plus « vertes » en haut
Item N° 6 Vert
Item N° 3
Zone de consensus
Item N° 4
Item N° 1
Débat
Item N° 7
Item N° 8
Zone de dissensus
Item N° 2 Orange abstention
Item N° 5 Rouge
Spécifications et déploiement
5.1. Introduction
Chapitre rédigé par Bernard YANNOU, Marija JANKOVIC et Thomas NGUYEN VAN.
144 La conception industrielle de produits 2
7. La taille des figures 5.5 et 5.6 est volontairement réduite dans un souci de confidentialité.
Diversité industrielle de déploiement des projets Error! Bookmark not defined.Error!
Bookmark not defined.Error! Bookmark not defined.Error! Bookmark not defined. 147
8. La taille des figures 5.7 et 5.8 est volontairement réduite dans un souci de confidentialité.
Diversité industrielle de déploiement des projets Error! Bookmark not defined.Error!
Bookmark not defined.Error! Bookmark not defined.Error! Bookmark not defined. 149
Il est encore possible d’aller plus loin pour instaurer une logique dans
l’agencement des activités d’un projet de développement. Le cycle en V
(voir figures 5.9 et 5.10) instaure une logique à deux niveaux :
– un niveau de décomposition de plus en plus fin du système à concevoir
en décrivant le cycle verticalement. On distinguera généralement pour un
système industriel quatre niveaux de décomposition systémique qu’on
baptisera : le niveau du besoinError! Bookmark not defined. client
indépendamment de toute solution de produit, le niveau (architecture)
système, le niveau sous-systèmes
(non représenté en figure 5.9), le niveau organes, le niveau composants ;
– une logique de précédence temporelle entre les tâches du projet
industriel, en allant de gauche à droite.
Cette double logique est orchestrée autour d’un V présentant deux branches :
– une branche descendante de « conception » où l’activité de conception
se déroule à des niveaux de décomposition système de plus en plus réduits et
précis. La branche descend en allant de gauche à droite, cela signifie bien
que tout projet industriel structuré doit être une démarche fonctionnelle
descendante : on part du besoinError! Bookmark not defined. et on va vers
les solutions en passant par une conception architecturale et une
spécification technique de cette architecture pour aboutir, de manière
récursive, à une spécification fonctionnelle sur les sous-systèmes ;
– une branche ascendante « d’intégration », de tests et de validation des
éléments conçus : contrôle des composants (ou pièces) fabriquées ou reçues
du fournisseur, test et validation de l’assemblage des composants en organes,
test et validation des organes en sous-systèmes, test et validation des
Diversité industrielle de déploiement des projets Error! Bookmark not defined.Error!
Bookmark not defined.Error! Bookmark not defined.Error! Bookmark not defined. 151
On conçoit bien que toutes les tâches de réalisation d’un projet industriel
de conception-industrialisation peuvent figurer dans ce V. Une des forces du
cycle en V réside aussi dans le fait que les liens de précédence temporelle
qui ont été évoqués s’exercent à la fois en suivant le V – descendant pour les
tâches de conception puis ascendant pour les tâches d’intégration –, mais
aussi horizontalement de gauche à droite entre le niveau conception et le
niveau intégration correspondant. En effet, il est tout à fait envisageable et
même fortement conseillé en ingénierie concourante de commencer à définir
le process d’intégration (ex : contrôle de tolérancement, contrôle
d’assemblage, test de fiabilité sur un sous-système, etc.) dès lors que
l’architecture est conçue à un niveau systémique donné. De cette manière, on
peut planifier au plus tôt les difficultés, durées et ressources nécessaires.
Nous verrons par la suite que ce principe de cycle en V peut être utilisé
de nombreuses manières. En effet, il peut modéliser le projet industriel dans
son ensemble comme nous l’avons évoqué dans cette section pour une
compréhension plus aisée, mais il sera aussi utilisé utilement sur d’autres
périmètres. Le lecteur pourra aussi consulter [YAN 06] pour voir
particulièrement comment sont gérés les paramètres ou spécifications
descriptifs des produits relativement à une représentation du cycle en V.
154 La conception industrielle de produits 2
Figure 5.11. Le cycle de développement d’un avion Airbus, tiré de [ANG 06]
Le niveau tronçon a une réalité forte car il s’agit des parties de l’avion
confiées traditionnellement aux filiales européennes d’Airbus (Airbus
France conçoit le nez et le tronçon central, Airbus Royaume-Uni les ailes,
Airbus Allemagne les tronçons avant et arrière, Airbus Espagne
l’empennage).
Sur la figure 5.15, on peut voir que les données techniques associées
au produit et à ses process ont des degrés de maturité différents et que les
outils de modélisation, calcul et simulation sont différents à chaque
étape.
Par la suite, les figures 5.16, 5.17 et 5.18 montrent trois utilisations
différentes du cycle en V.
5.9. Conclusion
Les concepts de déploiement d’un projet industriel qui ont été présentés
ici par l’exemple, et de manière progressive, montrent qu’ils sont partagés
par toutes les entreprises de production industrielle, mais qu’ils s’utilisent de
manière flexible avec une complexité variable.
6.1. Introduction
Progression de la conception
Niveau d'abstraction
Langage maxi moyen mini
Sémantique Appréciations Référence à des Référence à des valeurs de
qualitatives paramètres ou paramètres ou composants
composants spécifiques spécifiques
Graphique Croquis Dessin à l'échelle Modèle solide avec
tolérances
Analytique Relations Calculs préliminaires Analyse détaillée
qualitatives
Physique / Modèles du produit Matériel final
Artefacts
System structure
Relations avec
l'utilisateur et
l'environnement
jack pull
pull
roller
tighten
stretch
flat belt
slip
slip
corrode humidity
Actions entre les de matière, de signaux moteur électrique
éléments
support
support lever drive dust
housing&mounting
slip
clock&weights drumpulley
drive
F=N
α1
θ
> principe de matériaux Embrayage par
α2
θ
α α
d
T
fonctionnement tension de la
> concept Technologies utilisées courroie (plate);
utilisation de vérin
2 WS alternatives:
Concepts de Architecture de -tension par galet
Solution / principe, -tension par
"Working entrées-sorties déplacement du
Structure" (WS) motoréducteur
∅ 190
Architecture Choix de WS, des
motoréducteur : Arrangement de
44,8 tr/min /topologie, composants
7,6 Nm composants,
composants interfaces, standards (vérin,
440
Formes principales dimensions courroie,
course vérin = 50 > Configuration motoréducteur)
long. courroie = 1450
Solution de Prédimensionnement
Positionnement des
conception Eléments de coûts
∅ 180 éléments
Documentation Calculs,
Produit dimensionnements Formes et
Connections dimensions des
supports et pièces
Matériaux, traitements intermédiaires.
Nomenclatures,
plans détaillés;
Coûts.
cycle de vie
Besoin Besoin Produit Produit Produit
fonctionnel spécifié défini réalisé vivant
Concept
optimal
Processus de
retrait
Processus d'expression du
besoin Processus de conception Processus de Processus
détaillée production - d'utilisation
industrialisation
Processus de conception
préliminaire
Processus de conception
Figure 6.2. Etats et processus du cycle de vie d’un produit [CAV 95]
conception
processus expression du besoin
préliminaire
conception détaillée qualification industrialisation
* CdCF Doc. ébauche Doc. provisoire Doc. de référence Doc. de référence Doc. de référence Doc. de référence
* STB système ou produit Doc. ébauche Doc. provisoire Doc. de référence Doc. de référence Doc. de référence
- arborescence produit Doc. ébauche Doc. provisoire Doc. de référence Doc. de référence Doc. de référence
DD
- STB sous-ensembles de rang 1 Doc. ébauche Doc. provisoire
DD0 Doc. de référence DD1 Doc. de référence DD2 Doc. de référence
3
- STB sous-ensembles ou articles de bas niveau Doc. ébauche Doc. provisoire Doc. de référence Doc. de référence
* dossier d'exécution prototype (DEP) Doc. ébauche Doc. ébauche Doc. provisoire Doc. de référence
Documents justificatifs
* dossier justificatif de définition (DJD) : choix de DJD DJD DJD
concepts, matrice de vérification, programme DJD3
0 1 2
d'essais, PV d'essais, fiches justificatives
10. Un jalon marque la transition entre deux étapes. Il est souvent associé à un livrable
permettant de valider ce passage.
Modélisation des processus de conception 179
Conception
Dossier de définition
Expression du besoin Qualification
STB>besoin
référence -
CdCF initial - besoin
CdCF de
détaillée
spécifié
fonctionnel
^ simultanéité v vérification
définition
d'adéquation
complète, à partir
Conception préliminaire avec besoin
DCP
exploration des divers concepts de solution - optimisation concept concept retenu
spécifié
[Cav 95] retenu
STB, Dossier
Fonctionnel
de Concept
Dossier de
définition
Produit
CdCf0
CdC
préparer phase
définir besoin global - besoins établir définition
définition, approbation, validation des concepts industrialisation /
fonctionnels validés du produit
production
[Nad 02]
Avant-projet /
Synthèse préliminaire
Définition du besoin Conceptualisation Projet / Développement
Etat de l'art, besoin
Prédéveloppement
Spécifications
Cdc, planning
techniques
faisabilité, spécification des Phase créative (voies étude des meilleures voies étude approfondie de la solution
identifié
Dossier produit
Besoin validé
Fonctionnel
concepteur
CdC
CdC
recherche, choix
Concepts d'usage, de technologies; validés par stratégie et
détermination des fonctions d'architectures; AMDEC produit,
savoir faire entreprise, marché process; moyens
validation
[Aou 90]
lancement production
solution à développer
Jalon : choix de la
Jalon : décider
voie(s) techno
analyse risques, evaluation > STB, maquette, analyse des risques, coûts ... > dossiers de définition, de qualification, de
globale coût et délai Bilan comparatif des solutions production
[AFA 94]
approfrondissement concept
retenir
Recherche & évaluation (perf., cout, délai) de concepts de STB > DD >
de solution pour arriver à jalon conception détaillée - qualification jalon
solution susceptibles de répondre au besoin en cours de
concept de produit - de la définition du produit
validation
[BNA 99] affinement couts-délais
Documentation
Topologie/
Concept
tolérances,
Concept
Design":
Définition du problème et matériaux,
Génération de concepts Architecture produit, Contraintes Dimen-
exigences (PDS Product fabrication
arrangement spatiales, sions
Design Specification),
Sélection prélim. plans et
Propriété industrielle
[Die 00] Evaluation des concepts matériaux spécifications
Organ structure
dimensionnée
Processus de transformation,
Topologie
technique
fonctionnelle
définitives,
Structure,
Choix de technologies
Structure
topologie
forme,
relations dimensionnement partiel pièces,
dim°
Structure fonctionnelle assemblages,
Arrangements de base, prélim.
[Hub 88] Disposition préliminaire Plans,
structure
[Hub 01] nomenclatures
Topologie et éléments
Concept pertinent
de dimensionnement
11. Cette phase est parfois nommée par d'autres auteurs « layout design », « hardware
design », « shape design ».
Modélisation des processus de conception 183
[HIC 02b]. Les systèmes assistés par ordinateurs ne proposent pas d’assister
la conception architecturale, mais plutôt la conception détaillée [POP 99].
CdCF
DD+
Processus de DJD
A0
Sous-traitants
2ème rang Intégration de l’ensemble des
informations liées au cycle
Schéma collaboratif de vie dans la phase de
• Donneur d’ordre développement
• Sous-traitants
Marketing
Développement
Recyclage
Production
SAV
Modélisation du produit
14. Plusieurs solutions sont mentionnées car dans le cas de la proaction, il est alors important
de laisser la place à la gestion des alternatives.
Spécifications pour la conception de systèmes mécatroniques Error! Bookmark not
defined.Error! Bookmark not defined. 189
Connecteurs spécifiques
es
(échange de données)s
Composants communs
Noyau de
Interface utilisateur
i Ac
te tiv Noyau
er ité
xp exp
it ée ert de données
tiv e i+1
Ac
Solution du produit
Emergence des solutions (choix final)
Spécifications
du produit par intégration
fonctionnelles Données
des expertises Géométrie
métier
Expertise 1
Collaboration
Expertise 2
7.2.1. Préambule
15. Attention : la notion de ressources est, dans certaines références [LUT 01] ou dans
certains logiciels de CFAO, relative au processus de fabrication et aux ressources de l’atelier
de fabrication. Ce concept n’est pas directement similaire aux ressources liées à l’organisation
industrielle.
16. IPPOP : intégration produit processus organisation pour l’amélioration de la performance
en ingénierie. Ce projet a été labellisé par les RNTL en décembre 2001. Les résultats sont
accessibles sur : http://ippop.laps.u-bordeaux1.fr/
Spécifications pour la conception de systèmes mécatroniques Error! Bookmark not
defined.Error! Bookmark not defined. 191
stratégique Entreprise
Organisation
Centre de
Décision
Cadre de conception
Concepts PPO
Données Projet Données
Projet
Techniques Techniques
tactique C
CD CD
I
DT DT DT F
SP1 SP2
B
T Produit
T
T
opérationnel Processus
présenté en début de partie. Comme cela est montré sur la Figure [ROU 06],
le processus de conception est un enchaînement séquentiel ou simultané :
– d’activités individuelles asynchrones durant lesquelles chacun des
acteurs de conception évalue, en tant qu’expert métier, le comportement des
informations de conception suivant les critères qui lui sont propres et relatifs
au produit (analyse fonctionnelle, comportement statique, dynamique,
fabricabilité, assemblabilité, etc.) ;
– d’activités collectives asynchrones, déclenchées lors d’un conflit par
exemple, pour lesquelles plusieurs acteurs vont échanger par l’intermédiaire
d’outils asynchrones (mail, forum, etc.) pour comprendre l’argumentation et
le choix des autres afin d’arriver à une décision commune (qui elle sera
sûrement réalisée de façon synchrone). Ces activités ne sont pas définies a
priori, car inconnues, et doivent alors se construire dynamiquement durant le
processus de conception ;
– d’activités collaboratives synchrones. Ces activités peuvent ou non être
connues au départ du processus de conception. Dans le premier cas, des
jalons sont définis durant lesquels plusieurs décisions sont prises pour faire
converger la solution du produit. Dans le second cas, elles sont analogues
et/ou couplées aux activités collaboratives asynchrones mais le processus de
décision utilise alors des moyens synchrones (revue de projet, réunion de
travail, etc. en présentiel ou via des outils tels que la visioconférence).
Il est alors montré sur la figure 7.4, à partir d’une caractérisation sur trois
axes des données, que le processus de conception peut être :
– divergent lors des phases d’intégration. En effet, l’apport d’informations
nouvelles (c’est-à-dire augmentation de la quantité d’information) laisse,
grâce à la notion de juste besoinError! Bookmark not defined., de grandes
variabilités. Le nombre d’alternatives de conception augmente aussi par là
même ;
– convergent lors des activités de décision qui réduisent les espaces de
variabilité ;
– convergent lors des activités d’intégration, dans les phases avancées du
processus, qui viennent en effet contraindre les données déjà existantes.
L’intégration des experts métier est alors une boucle constante durant le
processus de conception qui permet une augmentation (divergence) ou une
contrainte (convergence) des informations relatives au produit en cours de
conception. Nous abordons alors la notion de Knowledge-Intensive
Spécifications pour la conception de systèmes mécatroniques Error! Bookmark not
defined.Error! Bookmark not defined. 193
Données
Données Expertise 1 du produit Données
du produit Collaboration du produit
A11
A13
Données Expertise 2
du produit
A12
Processus de
Intégration des Décision conception
informations collaborative
expertes
V : Variabilité
des données
Temps
Q : Quantité de données
Evolution des données
17. Cette notion traduite de l’anglais « right the first time » est introduite pour s’opposer aux
concepts de conception de type « redo until right » [KIM 00].
194 La conception industrielle de produits 2
Ch s
dé
oix cé
ro n
tec des Activité de es p catio
hn com collaboration x d ri
ol
o g pos oi fab
ies an C h de Modèles métier Emergence CAO à partir
ts
du modèle d’interface 2
Noyau de
partage
d’information Modèles Concepts métier 2 traduits
d’interface avec le modèle d’interface 2
i Ac
r te ti vit
pe é
ex exp Concepts métier 1
i té ert
tiv ei non partagés Concepts métier 2
Ac +1
non partagés
18. La littérature scientifique parle souvent d’interface entre un métier X et la conception (ex :
fabrication et conception). Dans notre approche où le processus de conception est centré sur
les métiers alors le « monde » de la conception est en fait le modèle de partage.
19. Cet aspect proactif est d’aller vers une réelle intégration des expertises métier au plus tôt
dans le processus de conception. Les tendances actuelles sont en effet majoritairement
réactives à partir d’une solution définie de la solution de conception.
20. DFX : Design For X. Le X correspond alors à un champ d’expertise particulier devant
analyser le comportement du produit pour évaluer son cycle de vie complet (capacité à être
fabriqué, assemblé, recyclé, etc.).
196 La conception industrielle de produits 2
Les concepts initiaux de modélisation sont issus des travaux réalisés par
[DEB 94], [TIC 96]. Ils avaient été proposés afin de répondre à une fonction
de mise en commun et de gestion de l’ensemble des données définissant le
produit. Les concepts se rapprochaient de la notion de modèle de produit
originellement présenté dans la littérature par [KJE 92], [KRA 93]. Ces
concepts ont largement été repris [HAR 97], [SAU 97, EYN 99, BER 00,
YAN 01a] et complétés par des concepts spécifiques à des contextes
particuliers. Cette modélisation devait alors permettre de rassembler
(c’est-à-dire d’avoir une image) de l’ensemble des données produit et de
pouvoir formaliser les relations qui pouvaient exister entre elles. Ces
relations pouvaient alors être utilisées pour notifier les changements
(c’est-à-dire variation de l’intervalle des valeurs) d’une ou de plusieurs
données.
Record
inherits
composition
Behaviour
* 2..* * 2..* 2..*
* < owns 1 *
2..* *
Function Interface Compon ent
1..* 1..* * technical solution
* links > *
1 1 1
decomposition
CF AF VF CI AI VI CC AC VC
Figure 7.6. Diagramme UML des objets de modélisation des informations produits
au sein du modèle PPO global [NOE 06]
198 La conception industrielle de produits 2
21. Plusieurs études socio-techniques [MER 98] ont montré que les outils du concepteur
n’étaient pas forcément « informatiques ». Nous nous focalisons cependant sur des
environnements numériques pour le développement virtuel du produit.
Spécifications pour la conception de systèmes mécatroniques Error! Bookmark not
defined.Error! Bookmark not defined. 199
Bases de
connaissances
Modèle Modèle
d’interface Modèles Modèles
de partage
simplifiés avancés
92.5
92
91.5
angle en degré
91
90.5
90
89.5
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
temps t en seconde
22. Les modèles avancés pourraient, dans ce type d’expertise, être les modèles
comportementaux utilisés dans certaines solutions CAO afin d’analyser le comportement
cinématique et dynamique des produits. Ces modèles sont alors avancés car mettent en œuvre
des calculs beaucoup plus importants mais nécessitent un stade de définition de la solution de
conception (géométrie, matériaux, etc.) qui ne permet pas de les exploiter dans les phases de
conceptual ou d’embodiment design.
200 La conception industrielle de produits 2
F
B +
Laplace : F=i•L^B
i PFD : F = m • a
dV
a=
Accélération : dt
-
Technologie : Aimant
Bobinage électrique
permanent
• Courant électrique (A)
• Induction B (T)
• Matériaux
• Matériaux
• …
• …
*
Entier AttributPeau Reel AttributSquelette
Paramètre
Intégration des contraintes
1..*
1 limite Contrainte
1 est définiepar 1 est définie par
VariationSection FormeSection 1
Modèle métier + Modèle d’interface
Structure des sources
d’information
Spécifications pour la conception de systèmes mécatroniques Error! Bookmark not
defined.Error! Bookmark not defined. 203
Figure 7.9. Modélisation des concepts liés à l’activité de choix des procédés
et intégration des informations de fabrication [SKA 06]
Un modèle d’interface est défini (voir figure 7.5) comme une structure de
données permettant de « formaliser » de manière particulière une partie des
informations liées à une expertise métier. Les interfaces permettent de
supporter, via un formalisme particulier, les mécanismes de « traduction »
des informations métier (issues des expertises) vers la modélisation partagée
du produit et intrinsèquement de sa géométrie. Ces mécanismes sont en effet,
à l’heure actuelle, réalisés mentalement par les concepteurs ; l’information
est alors perdue (c’est-à-dire non capitalisée) alors que ces informations
issues des expertises métier sont la base des choix de conception. Boukini et
al. [BOU 05] abordent un concept similaire pour traduire des informations
spécifiques interprétées implicitement de la géométrie vers les analyses
métier.
Les informations gérées par ces modèles sont donc l’ensemble, ou une
partie, des informations métier et/ou des informations partagées. Seule la
structure de modélisation (c’est-à-dire formalisation des informations) est
différente afin d’assurer les trois fonctions présentées ci-dessus. La
« traduction » (c’est-à-dire correspondance) des modèles métier vers les
modèles d’interface peut être complète ou partielle. La tendance que nous
proposons va vers des modèles partiels et simplifiés qui permettront « plus »
facilement de réaliser les trois fonctions attendues d’un modèle d’interface.
En effet, le modèle d’interface pourrait être le modèle métier complet mais
les mécanismes de vulgarisation pour la prise de décision, d’émergence de la
géométrie, etc. n’en seront que plus compliqués, délocalisés vers le noyau
partagé donc réalisés implicitement et non explicitement à travers les
modèles, ce qui ne sert à rien car l’information est alors perdue.
Spécifications pour la conception de systèmes mécatroniques Error! Bookmark not
defined.Error! Bookmark not defined. 205
Les modèles d’interface pour chacune des expertises ne seront alors qu’une
spécialisation (ajout d’attributs spécifiques) de ces flux :
– pour l’expertise relative au choix des composants technologiques, les
flux d’énergie au sein du système, des sous-systèmes et de pièces seront
modélisés ;
– pour l’expertise relative au choix des procédés de fabrication, les flux
de matière mis en forme lors de la fabrication seront modélisés.
Surfaces transversales
au flux
Surface enveloppe
du flux
Trajectoire du flux
Section de départ
du flux
23. La physique exprime un flux par une grandeur scalaire égale à une quantité vectorielle qui
traverse une surface orientée. Si la surface est fermée il existe également la notion de flux
divergent qui est relatif dans notre cas au flux traversant la surface enveloppe.
Spécifications pour la conception de systèmes mécatroniques Error! Bookmark not
defined.Error! Bookmark not defined. 207
24. Les attributs d’une peau peuvent être déduits de ceux du squelette par balayage de sa
section sur sa trajectoire.
208 La conception industrielle de produits 2
matériaux. Cela est introduit dans [CON 96], qui lui-même se base sur les
travaux de [DUP 91] et les concepts de Bondgraphs. Ce formalisme est
repris dans le modèle d’interface par [ROU 01].
Les conducteurs
ET2
P dissipée
Fonction
ET 1 EF EF ET 2
Les isolants
Peaux d’usage
0
Bâti 0 {T}R1/Bât
{T}Pe/Bât 0
0
{T}Ps/Bât
Trajectoire du
flux de matière
Squelettes de
déformation (anisotropie
Section du flux sur la trajectoire du
de matière squelette)
Surfaces générées
par le balayage
du squelette (Ra)
Anisotropie sur la
section du squelette
IT IT
Tolérance dimensionnelle
et ondulation sur le
squelette
Modules métier
Caractéristiques relatives aux
Squelettes et Peaux permettant de
faire l’interface métier-conception
Module de
partage
Multi-CAD
Module
8.1. Introduction
Types
Transformation d’origine
Spécifications de
Transformat ion
Types cibles
Types Spécifiques
PSM d’une plate-forme
8.6. Correction
R1. Figure 8.6. On vérifie d’abord que le positionneur est bien prêt à
effectuer un travail, à l’aide d’une opération de type initialisation. La réussite
ou non de cette initialisation conduit à deux scénarios différents. Le test
s’effectue au niveau d’un nœud de décision. Si l’initialisation s’est déroulée
correctement, le robot peut prendre connaissance la mission si elle est
disponible, le cas inverse menant à un défaut. Le signal donné par la cellule
et indiquant qu’un colis se dirige vers le positionneur est modélisé à l’aide
d’un symbole particulier, permettant l’activation d’une partie du scénario. Si
le robot est en attente produit, la mission s’effectue normalement, sinon un
défaut est généré. L’activité alarme est sollicitée à de nombreuses reprises et
on peut imaginer différents scénarios en fonction du type d’alarme générée.
Pour cette raison un symbole d’activité composite est utilisé pour montrer
qu’il existe un niveau de description plus détaillé pour cette activité
particulière.
220 La conception industrielle de produits 2
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