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SÉNÉGALAISES
Melyan Mendy
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INTRODUCTION
On dépeint souvent la gouvernance d’entreprise dans les pays en développement
par rapport aux expériences américaine et anglaise voire occidentales de manière
générale eu égard à la performance de leurs modèles de développement. Ainsi,
les pratiques de gouvernance dans les pays africains sont souvent épiées à l’aune
des critères communément employés pour évaluer les pratiques de gouvernance
d’entreprise en Occident. Cette tendance est confirmée par l’ampleur de la
mondialisation dominée et conduite par les grandes multinationales occidentales
qui imposent de plus en plus leurs pratiques de gouvernance.
Beaucoup de travaux ont porté sur les transformations évidentes des systèmes
nationaux de gouvernance. Certains auteurs projettent une convergence
inéluctable des pratiques de gouvernance d’entreprise vers le modèle universel
unique dominé par les marchés financiers (Hansmann et Kraakman, 2002).
Cependant, en se fondant sur les pratiques de gouvernance d’entreprise au sein
de nombreux pays occidentaux développés, d’autres auteurs répondent que les
systèmes nationaux de gouvernance d’entreprise ne sont pas convergents (Boyer,
1996 ; La Porta et al., 1998 ; Ponssard, 2000 ; Roe, 2001 ; Gomez et Korine,
2009). En effet, la tendance vers la convergence rencontre des résistances tant
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objectives que théoriques. Une autre vague d’auteurs postulent une hybridation
des pratiques au niveau de plusieurs systèmes nationaux de gouvernance
d’entreprise (Caby, 2003).
A ce propos, l’hybridation pourrait aboutir à un modèle unique par fusion des
pratiques efficaces des systèmes nationaux de gouvernance d’entreprise (Coffee,
2001). L’hybridation peut aussi se manifester par des emprunts localisés, chaque
système national de gouvernance d’entreprise s’enracinant dans son contexte
local spécifique, mais adoptant certaines pratiques caractéristiques d’autres
systèmes nationaux de gouvernance d’entreprise. En d’autres termes, en
Occident, on peut noter une diversité de systèmes de gouvernance d’entreprise
dont la convergence consiste à une hybridation par emprunts de chacun des
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Le processus d’hybridation peut être considéré comme une adaptation d’un modèle à un
environnement institutionnel différent de son environnement institutionnel d’origine. Pour Boyer (1997),
l’hybridation est un mixage entre deux systèmes institutionnels et non une imitation pure et simple.
Selon l’auteur, l’hybridation est aussi un processus dynamique d’adaptation continue et d’apprentissage
qui peut aboutir, soit à l’émergence de pratiques originales, soit à la transplantation et à l’adaptation des
pratiques étrangères par l’environnement autochtone. Concernant la gouvernance d’entreprise, les
éléments d’hybridation seraient : l’importance de plus en plus élevée du pouvoir des actionnaires
minoritaires ou institutionnels dans l’orientation stratégique des activités des entreprises vers l’objectif
de création de la valeur actionnariale ; la prise en compte croissante des intérêts de toutes les parties
prenantes.
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dominant (un seul individu, une coalition d’acteurs, une famille ou une entreprise
étrangère).
Partant de ce constat on peut se poser la question suivante : en quoi l’étude des
pratiques de gouvernance tirées des discours des dirigeants d’entreprises
sénégalaises présente-t-elle un intérêt indéniable pour comprendre
l’évolution des modèles de gouvernance d’entreprise ?
L’objectif général de cet article est, en partant de l’analyse des discours des
dirigeants des entreprises sénégalaises, de comprendre les logiques sous-tendant
leurs pratiques de gouvernance d’entreprise et l’évolution de ces dernières. Ce qui
nous amène aux objectifs spécifiques suivants :
Le présent article est articulé autour de trois sections. La première section examine
les concepts utilisés dans le présent article. La deuxième section décrit la situation
du Sénégal avec l’exposition de la méthodologie de la recherche suivie de celle
des résultats empiriques obtenus. La troisième section constituée de la conclusion
et la discussion fait la synthèse de l’article et présente les perspectives de
recherche.
La gouvernance d’entreprise est une question aussi vieille que l’entreprise elle-
même (Gomez, 2001). Elle remonte à la naissance de l’activité économique (Wirtz,
2008). Cependant, c’est la séparation entre la propriété du capital et le pouvoir de
gestion dans la société par actions qui a suscité l’intérêt de la problématique de la
gouvernance d’entreprise. A partir de leurs travaux sur la grande entreprise
américaine, Adolf Berle et Gardiner Means (1932) ont montré que cette séparation
désavantageait les actionnaires (propriétaires capitalistes) au profit des managers
qui s’occupaient de la gestion quotidienne de l’entreprise. Ainsi pour réduire, voire
annihiler les risques que faisait peser le comportement des managers sur le
patrimoine des actionnaires, il fallait réguler l’espace discrétionnaire des managers.
La problématique de la gouvernance d’entreprise est abordée sous plusieurs
angles : philosophique (essentiellement de l’ordre de la philosophie politique et
morale), sociologique, économique, gestionnaire et juridique. C’est réellement au
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cours des années 1970-1980 qu’elle devient un objet de réflexion central aux
Etats-Unis d’Amérique et au Royaume-Uni et s’est élargie aux autres pays au
cours de la décennie 1990 avec les différents scandales financiers perpétrés dans
les grandes entreprises comme Enron, Parmalat, etc.
Les définitions de la gouvernance sont légion. Pour Gérard Charreaux (1997), la
gouvernance d’entreprise « recouvre l’ensemble des mécanismes qui ont pour
effet de délimiter les pouvoirs et d’influencer les décisions des dirigeants,
autrement dit, qui « gouvernent » leur conduite et définissent leur espace
discrétionnaire ». Dans son acception plus large, la gouvernance de l’entreprise est
« un ensemble de dispositions légales, règlementaires ou pratiques qui délimitent
l’étendue du pouvoir et des responsabilités de ceux qui sont chargés d’orienter
durablement l’entreprise. Orienter l’entreprise signifie prendre et contrôler les
décisions qui ont un effet déterminant sur sa pérennité et donc sa performance »
(Gomez, 2009, p.13).
A la lecture de ces définitions, l’on peut retenir que la gouvernance d’entreprise
porte sur les voies et moyens qui permettent aux actionnaires d’une entreprise de
s’assurer d’un rendement satisfaisant de leurs investissements (Jensen et
Meckling, 1976 ; Shleifer et Vishny, 1997). La gouvernance d’entreprise autorise
les actionnaires à légitimer et contrôler le pouvoir décisionnel que les managers
exercent sur les biens et personnes au sein de l’entreprise afin d’assurer sa
pérennité (Gomez, 2001 et 2009). Elle renvoie donc à des rapports de propriété et
de pouvoir au sein de l’entreprise et pose la façon dont les actionnaires légitiment,
orientent et contrôlent les dirigeants. Ce qui nous amène à nous poser la question
principale suivante : « au nom de quoi a-t-on le droit de diriger une entreprise ? »
En d’autres termes, qu’est-ce qui rend socialement acceptables les actions, les
comportements des dirigeants au sein de l’entreprise ? Selon la philosophie
politique libérale, qui part de la légitimité du pouvoir dans l’entreprise pour analyser
la gouvernance (Gomez et Korine, 2009), c’est au nom de la propriété de
l’entreprise que les propriétaires (actionnaires) légitiment le pouvoir des dirigeants
(Gomez, 1996).
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La gouvernance d’entreprise traite des dispositifs institutionnels qui contraignent les dirigeants en
abordant l’entreprise sous un angle institutionnel. Alors que le management de l’entreprise qui est
considéré comme l’exercice effectif du pouvoir décisionnel (ou de l’autorité) sur les personnes voit
l’entreprise comme une organisation.
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Nous avons montré que c’est au nom du droit de propriété qu’il revient aux
dirigeants d’orienter durablement l’entreprise, c’est-à-dire définir les stratégies et
les mettre en œuvre à travers des décisions opérationnelles permettant de
pérenniser l’entreprise. Est-il possible de distinguer des profils de dirigeants
d’entreprise en partant des représentations qu’ils ont de leurs pratiques d’une part
et de celles-ci elles-mêmes d’autre part ?
Les travaux sur l’entrepreneuriat, en particulier dans les PME, ont porté sur le
dirigeant, ses objectifs, ses représentations de l’entreprise et du système de
gestion de celle-ci. Ces travaux ont mis en évidence plusieurs profils de dirigeants.
Ces différents travaux se fondent sur les motivations des entrepreneurs (Laufer,
1975), les styles de management (Laufer, 1975 ; Miles et Snow, 1978 ; Julien et
Marchesnay, 1996 ; Marchesnay, 1998 ; Filion, 1999), les objectifs individuels ou
managériaux (Siu, 1995). Cependant, on notera que, dans le domaine de la
gouvernance d’entreprise, Charreaux (1997) a construit une typologie de
mécanismes de gouvernance d’entreprise en croisant leurs caractères
intentionnels (ou non intentionnels) et spécifiques (ou non spécifiques). Il en est de
même pour Gérard Hirigoyen (2008) qui a construit une typologie sur la
gouvernance des entreprises familiales. Le constat effectué est que toutes les
typologies jusqu’ici présentées sont construites selon l’objet d’étude des auteurs.
Nous proposons une typologie de dirigeants d’entreprise en la centrant sur les
représentations de ces derniers relativement à leurs pratiques de gouvernance.
Cette typologie permettra de comprendre l’évolution des systèmes nationaux de
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L’étude a porté sur les dirigeants des entreprises sénégalaises situées dans la
région de Dakar, vu la forte concentration des entreprises publiques et privées
nationales dans cette région. Nous avons combiné les méthodes quantitative
(utilisation d’un questionnaire) et qualitative (via un guide d’entretien). D’une part,
sachant que seuls trente-huit (38) des quarante-deux (42) questionnaires remplis
par les managers et récupérés par nos soins étaient traitables et effectivement
traités via le logiciel Sphinx Plus 2, nous utilisons les résultats à titre illustratif. En
effet, même si la loi des grands nombres recommande de partir d’un effectif
minimal de 30, les trente-huit (38) questionnaires nous paraissent insuffisants pour
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Avec l’analyse thématique, nous avons cherché à faire émerger les pratiques de
gouvernance d’entreprise opérées par les dirigeants des entreprises sénégalaises
à partir de leurs propres représentations de la propriété et de l’entreprise. Nous
avons procédé au découpage thématique de notre corpus textuel en nous fondant
sur des unités d’analyse et de contexte (Bardin, 2003 ; De Allard-Poesi et
Maréchal, 2007) que nous avons classées dans des catégories définies en
fonction de l’objet de la recherche.
Notre travail a consisté à repérer des thèmes et sous-thèmes qui ont composé le
discours des acteurs du gouvernement des entreprises au Sénégal que nous
avons interviewés en regroupant, question par question, au sein d’une même liste
de mots, les mots ou expressions du corpus textuel dont la signification est
commune. Un thème peut comporter plusieurs sous-thèmes. Les thèmes et sous-
thèmes sont définis à partir de leur signification et de leur unité d’analyse. Par
exemple pour le thème « Rôle de la confiance dans la pratique des affaires »
quatre sous-thèmes ont été dégagés à savoir : « Respect de la parole donnée » ;
« Préférence pour les promesses orales » ; « Partage des mêmes valeurs morales
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L’inconvénient de cette dernière méthode est que la reproductibilité de la méthode de collecte des
données et la généralisation des résultats obtenus sont limitées en ce que les informations recueillies
sont quasi spécifiques aux acteurs et à leur environnement (Allard-Poesi et Maréchal, 2007).
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Pour avoir plus de détails sur le traitement des données recueillies cf. MENDY (2010).
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81 % des dirigeants interrogés par le biais du questionnaire trouvent que
l’entreprise est un clan (10,8 %) ou une famille (70,3 %).
A présent, nous présentons les différentes facettes des pratiques tirées des
discours des chefs d’entreprises sénégalaises.
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Les 38 questionnaires retenus parmi les 42 qui nous ont été renvoyés par les managers des
entreprises sénégalaises ont fait l’objet d’un traitement statistique à l’aide du logiciel le Sphinx Plus2.
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Rappelons encore une fois qu’il a fallu à l’Occident plusieurs siècles de débats idéologiques avant de
voir la propriété privée, et partant l’entreprise telle qu’on la connaît actuellement, s’installer dans les
mœurs, cf. Mendy, 2010, chapitre 2.
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C’est le cas typique des dirigeants africains qui ont séjourné pendant une certaine
période relativement longue dans les pays occidentaux ou ont travaillé avec les
Occidentaux comme principaux partenaires. On peut aussi assimiler ce dirigeant à
ces jeunes dirigeants africains qui ont fréquenté les écoles de gestion occidentales
ou ont été formés sur la base de programmes similaires. Etant partagé entre d’une
part les défis que le climat international des affaires impose à toute entreprise
désirant être compétitive et d’autre part leur sentier historique, le transhumant a
tendance à équilibrer les deux logiques dans leur utilisation selon la situation de
gouvernance des entreprises.
La rigueur économique, inculquée par l’esprit cartésien occidental, est souvent
combinée à son émotion nègre comme le disait Senghor. Il observe les
mécanismes de gouvernance des entreprises en fonction des représentations
sociales collectives africaines et de ses trajectoires individuelles à mesure qu’il
rencontre d’autres civilisations que la sienne. Cela se détend sur son pouvoir
décisionnel. Ainsi par exemple, s’il reconnaît le poids important de la famille dans
ses décisions, le dirigeant Transhumant préfère recruter parmi les siens ceux qui
ont les compétences dont il a besoin. Il n’hésitera pas d’ailleurs à recourir aux
services d’un cabinet de conseil en ressources humaines pour échapper à la
pression communautaire qu’il n’ignore pas.
Le dirigeant Transhumant fait des compromis entre les pratiques traditionnelles
fondées sur des critères relationnels et les méthodes modernes guidées par
l’obtention du profit. Il procède donc à une adaptation casuelle de ces modèles. On
note chez lui l’existence « des tactiques de bricolages, conscients et volontaires,
entre des réalités locales et étrangères, mais aussi des pratiques souterraines
probablement involontaires, inconscientes qui, bien sûr, s’inscrivent dans la longue
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durée, et des pratiques de réappropriation et de métissage » (Elikia Mbokolo ,
2005, p.11). Ce que nous définissons par une hybridation des pratiques de
gouvernance des entreprises.
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M’bokolo E. in Kuyu, M.C. (dir.), (2005), « A la recherche du droit africain du XXIème siècle », Les
Editions Connaissances et Savoirs, Paris.
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DISCUSSION ET CONCLUSION
L’absence de modèle référentiel absolu permet d’expliquer la diversité des
pratiques selon les situations de gestion auxquelles les dirigeants des entreprises
sénégalaises font face. On est non pas en présence d’un nouveau modèle de
gouvernement d’entreprise, mais d’une matrice de pratiques de gouvernance
d’entreprise qui se voit assigner un double rôle. D’une part, cette matrice de
pratiques permet l’émergence d’un champ de pratiques inédites, d’autre part, elle
fait entrevoir le maintien de pratiques s’appliquant souvent de manière isolée selon
les situations de gestion.
L’analyse que nous avons menée à partir d’une approche qualitative n’est
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d’entreprise est cohérente avec le régime de propriété qui le légitime lorsque ses
mécanismes s’ajustent à un système socialement construit de normes qui
définissent les actions considérées comme désirables par les différentes parties
prenantes.
L’hybridation montre que les dirigeants sont certes enracinés dans leur
environnement institutionnel, mais sont ouverts à l’extérieur. L’approfondissement
de cette catégorie intermédiaire de dirigeants présente un intérêt indéniable et
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