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1 - Coefficients de résistance................................................................................................................ 12
2 - Longueurs droites équivalentes....................................................................................................... 12
3 - Pertes de charge dans les vannes automatiques............................................................................ 14
PLANCHES :
Planche n°1 : Pertes de charge des liquides dans les conduites
Planche n°2 : Tableau des longueurs droites équivalentes
Planche n°3 : Diagramme des longueurs droites équivalentes
Planche n°4 : Pertes de charges des gaz dans les conduites
Cette perte d’énergie doit être compensée par l’apport d’une quantité équivalente d’énergie par les machines
tournantes.
La perte d’énergie correspondante est dissipée sous forme de chaleur et est appelée perte de charge.
En pratique, et en première approximation, les pertes de charge se manifestent le plus souvent par une chute
de pression le long de l’écoulement mais il faut prendre garde au fait qu’une baisse de pression n’est pas
toujours une perte de charge.
Sur le plan de la conservation de l’énergie, l’existence des pertes de charge se manifeste de la façon
suivante
1 2
D T 389 A
- Fluide visqueux
02310_A_F
L’estimation ou le calcul des pertes de charge exige de définir préalablement le régime d’écoulement dans
lequel on se trouve.
- la perte de charge proportionnelle au débit : si le débit est multiplié par 1,2 la perte
de charge est multipliée par la même valeur
Fluide
visqueux
Vitesse
Faible
D T 390 A
vitesse
02310_A_F
Le schéma ci-dessous illustre l’évolution des pertes de charge dans le cas d’un écoulement
laminaire. A altitude constante (conduite horizontale) la perte de charge se traduit par une
chute de pression statique. Si le débit double (Q2 = 2 Q1 ) la perte de charge double
(∆Pf2 = 2 ∆Pf1).
Prise de pression
statique
Fermé
Alimentation
sous charge
constante
débit nul
Chute de pression
∆P1
Réglage
du débit
Indicateur coloré
Débit faible Q 1
Chute de pression
∆ P 2 = 2∆ P 1
D T 391 A
Écoulement
en filet
rectiligne
Débit faible Q 2 = 2 Q 1
Conditions habituelles
d'écoulement Vitesse
D T 392 A
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Traduite en chute de pression statique dans une conduite horizontale, la perte de charge
correspondante apparaît sur le schéma ci-dessous. Elle est multipliée par 4 si le débit est
multiplié par 2.
∆ P3
Indicateur
coloré
Débit important Q 3
∆P1 = 4 ∆ P3
D T 391 B
Indicateur
coloré
Débit important Q 4 = 2 Q 3
02310_A_F
On considère que pour Re < 2100, le régime est laminaire et que pour Re > 40 000, le régime est
complètement turbulent. Entre ces 2 valeurs on trouve un régime dit trouble, souvent instable et
pour lequel la valeur des pertes de charge est difficile à calculer. En général, on admet de considérer
l’écoulement comme turbulent à partir de la valeur 2100 du nombre de Reynolds.
En résumé :
2
KQ
Log ∆P
=
∆P
KQ 2
∆P
e
p olé
x tr a
nt e
ule
turb
i me
r ég
du
L oi
= ?
∆P
Points
expérimentaux
Q
=k
Complètement
∆P
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Application
Petit Ø Grand Ø
liquide visqueux liquide peu visqueux
section (m 2)
vitesse (m/s)
viscosité (cSt) 40 2
Re
Régime d'écoulement
Conclusion :
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Les pertes de charge constituent un facteur essentiel de résistance à l’écoulement qui dépend du fluide, des
caractéristiques des appareillages rencontrés et des conditions de l’écoulement.
1- NATURE DU FLUIDE
Celle-ci est caractérisé essentiellement par :
- la viscosité (ν) qui détermine prioritairement l’aptitude d’un liquide à l’écoulement. Il est clair
que les frottements internes au fluide augmentent avec la viscosité et qu’il en est de même
en conséquence pour les pertes de charge.
- la longueur L d’écoulement
- le diamètre intérieur D
- l’état de surface de la conduite qui influe sur les frottements entre fluide et paroi. Cet état de
surface est caractérisé par la rugosité absolue ε du tube qui correspond à la hauteur
moyenne des aspérités mesurée au palpeur. On donne ci-dessous quelques valeurs de
rugosité absolue
Fonte : 0,26 mm
Acier : 0,046 mm
Tubes réalisés par étirage
dans une filière (verre,
PVC, cuivre, aluminium) : 0,0015 mm
Béton centrifugé : 0,3 à 3 mm
On définit également la rugosité relative ε/D rapport de la rugosité absolue au diamètre intérieur du
tube.
Les pertes de charge sont évidemment également conditionnées par la présence d’accessoires de
tuyauterie tels que : vanne, robinet, filtre, clapet, orifice, … qui constituent des obstacles au bon
écoulement du liquide et génèrent des turbulences et des frottements importants.
Les pertes de charge introduites par les accessoires de tuyauterie sont appelées pertes de charge
singulières.
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3- CONDITIONS DE L’ÉCOULEMENT
Celles-ci concernent essentiellement le débit volume de fluide et donc la vitesse moyenne
d’écoulement qui détermine pour une grande part le régime d’écoulement.
Dans la grande majorité des cas industriels, l’écoulement est turbulent et les pertes de charge
varient comme le carré du débit.
Cela signifie que lorsqu’on double la vitesse, les pertes de charge sont multipliées par 4, lorsqu’on la
triple, elles sont multipliées par 9. Le choix de la vitesse d’écoulement est donc important et résulte du
meilleur compromis économique entre :
• une faible vitesse conduisant à des pertes de charge modérées mais à des tuyauteries
onéreuses, de grand diamètre
• une vitesse forte permettant des diamètres plus faibles mais conduisant à de plus grandes
pertes de charge, coûteuses en énergie
Ceci conduit pour les liquides à des vitesses économiques dans les installations industrielles de l’ordre
de 1 à 6 m/s (soit 3,5 à 20 km/h).
Dans le cas de distances importantes comme pour les pipelines, le choix de la vitesse est fait par les
opérateurs en fonction, par exemple, du coût énergétique et de l’urgence de la demande. Les vitesses
pratiquées actuellement vont de 0,8 à 2 m/s.
Les écoulement gazeux se font dans une plage de vitesse allant de 10 à 50 m/s.
L u2
perte de charge ∆Pf = f . . ρ .
D 2
Dans les formules de détermination des pertes de charge qui peuvent être écrites différemment, en
faisant apparaître par exemple le débit du fluide tous les paramètres sont facilement accessibles, le
seul problème restant étant la détermination de f.
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Il existe parallèlement de nombreuses formules pratiques permettant d’accéder aux pertes de charge.
Parmi celles-ci, les formules suivantes est souvent utilisées lorsque les pertes de charge sont
exprimées en pression
∆Pf en bar
2 Qv en m3/h
L d Qv
∆Pf = 6,254 f D en cm
D5 L en m
d= densité
hf en m
2 L en m
L x Qv
hf = 63,8 f Qv en m3 /h
D5 D en cm
Cette dernière formule montre qu'exprimées en mètre de liquide, les pertes de charge sont
indépendantes de la densité.
On peut, à partir des formules précédentes, constater que si f ne varie pas de façon sensible :
- le débit dans une tuyauterie pour laquelle les pressions amont et aval sont imposées (réseau
d’eau et pression atmosphérique par exemple) est proportionnel au rapport des diamètres à
la puissance 2,5 soit pour un diamètre 2 fois plus petit 5,6 fois moins de débit.
nombre de Reynolds
facteur de frottement en 64
f = Re :
régime laminaire Re (Re < 2100)
Il est à signaler que les écoulements qui se déroulent dans ces conditions répondent à la loi de
Poiseuille mise en application dans les viscosimètres à capillaire qui permettent de déterminer
la viscosité cinématique des liquides.
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• le premier permet le calcul des pertes de charge des liquides dans des conduites de 5 mm à
100” (2490 mm)
• le second est relatif aux pertes de charge des gaz et vapeur dans des conduites de 1/2”
(15,8 mm) à 40” (990 mm)
Ces abaques sont conçus pour les tubes normalisés en acier du commerce. En annexe, Planche 1,
l'abaque correspondant à un tube de 6" (DN 150) liquide.
• repérage du débit sur l’échelle horizontale inférieure (en m3/h). Il est à signaler que l’échelle
horizontale supérieure fournit la vitesse correspondante
Selon la lecture choisie (3 possibilités), le calcul de la perte de charge est approché différemment.
La valeur obtenue exprime la perte de charge en mètre de liquide pour 100 m de conduite.
C'est l'échelle de grandeur la plus pratique à utiliser car elle s'exprime directement en m de pertes de
charge et qu'elle est indépendante de la densité.
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Application
Calculer les pertes de charge en m de liquide et en bar dans le cas de l’écoulement liquide :
• Lecture à droite = %
hf = m/100 m de conduite
hf = m de liquide
∆Pf = bar
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La première méthode consiste à affecter à chaque accessoire un coefficient de résistance K qui, multiplié
par l’énergie cinétique du fluide, détermine la perte de charge.
La seconde fait appel à la notion de longueur de conduite droite équivalente qui consiste à traduire la
perte de charge induite par l’accessoire en longueur droite provoquant la même perte d’énergie.
1- COEFFICIENTS DE RÉSISTANCE
Les coefficients de résistance K ont été déterminés expérimentalement et la perte de charge est en
unité d’énergie définie par :
hf en m
u2 K coefficient de résistance de l’accessoire
Perte de charge accessoire h f = K u en m/s
2g
g = 9,81 m/s2
hf . d hf en m
∆Pf
= d densité liquide
accessoire 10,2 ∆Pf en bar
Les valeurs de K pour robinet, clapet, raccord, coude, élargissement, contraction, convergent peuvent
être obtenues par des tables de données.
Les planches 2 et 3 présentent deux possibilités d’accès aux longueurs droites équivalentes.
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Application
Sur 500 m de conduite 6", 100 m3/h, 2 cSt, d = 0,800, on trouve 4 robinets-vannes et 1 clapet anti-
retour.
02310_A_F
Celle-ci dépend des dimensions de la vanne et de son ouverture. Elle est donc variable sur le circuit
qui "régule".
Pression
Pamont
Perte
Chute de de charge
pression Paval
Récupération
de pression
Pmini
D IRA 100 A
Entrée Section Sortie
bride amont contractée bride aval
Pour faire la comparaison, il est indispensable de conserver la même disposition d’installation et la même
température.
Pasp DPf
P
D T 397 A
La différence entre l’indication à débit nul et celle à débit établi représente les pertes de charge à
l’aspiration.
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mais aussi à condition que la pression PBr et le niveau hr, dans le ballon soient établis.
PBr
hr
Pref.
D T 398 A
Dans ce cas la variation de Pref entre le moment où le débit est nul et le moment où le débit est établi,
représente les pertes de charge au refoulement.
∆ Pf
Pref.
à débit nul Pref.
Prefoulement
D T 399 A
On peut aussi calculer la pression qu’indiquerait le manomètre Pref à débit nul, (on néglige l’énergie
cinétique dans la conduite au droit du manomètre).
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hr . D
- l’effet de la hauteur de liquide Pr =
10,2
hr . d
Pref = PBr +
10,2
Avec P Br pression du ballon de refoulement et hr différence de hauteur entre le niveau du liquide dans
le ballon et le manomètre.
La baisse de pression conduit aussi à une baisse de température qui en dehors de vitesse élevée est
négligeable.
La vitesse dans une conduite de diamètre constant augmente donc avec la chute de pression.
Le calcul peut cependant être conduit comme pour les liquides à condition de choisir des tronçons de
conduite où :
- la variation de pression sur le tronçon reste faible ce qui permet de considérer qu'il n'y a pas
d'influence notable de la détente sur :
• la température
• la masse volumique
• la viscosité
La chute de pression dans les vannes, bien que se faisant généralement avec une baisse limitée de
température, modifie largement la masse volumique. La vitesse du gaz dans la conduite avale et donc
la perte de charge dépend de la chute de pression dans la vanne. Ce calcul est alors relativement
complexe et nécessite au moins une méthode itérative longue à appliquer.
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– la double échelle donne la vitesse du gaz pour une masse volumique de 1 kg/m3. Diviser la
valeur lue par la masse volumique du gaz pour obtenir la vitesse réelle dans la conduite
– lecture sur l'ordonnée, de la perte de charge exprimée en bar/km pour p= 1 kg/m3. Diviser
la valeur lue par la masse volumique du gaz véhiculé en kg/m3
Application
Calculer la perte de charge dans une tuyauterie (Ø : 6"; L = 1500 m) dans les conditions suivantes :
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500
70 70
60 60
Pertes de charge en (bar/km) pour d = 1
50 50
40 40
30 30
20 20
40 0
15 15
00
10
300
10 10
9 9
50
8 8
6 6
100 2 0 0
5 5
4 4
23 5
3 3
0 ,6 1
2 0 2
50
0
1,5 40 1,5
0
30
1 1
0,9 0,9
0
0,8 20 0,8
0,7 0,7
0,6 0,6
0,5 0,5
0
0,4 10 0,4
0,3 0,3
0,2 0,2
0,15 50 0,15
10 20
30
D TH 1014 A
3 5
Débit (m3/h)
0 ,6
1 2
0,1 0,1
10 15 20 30 40 50 60 70 80 90 100 150 200 300 400 500 600 700800900
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— Planche n°2 —
Coude à plis R/D = 2 1.7 2.8 4.2 5.5 6.5 8.5 10 12 13.5
4.5 7 9.5 14 19 25 31 38 43
Té
5 11.5 17.5 26 36 47 65 74 84
Té
4.5 9 14.5 20 26 34 41 47 54
Té
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1000
Robinet à soupape ouvert Vanne à coin
3/ fermée
4
1/ fermée 500
2
1/ fermée
4
ouverte 300
50
200 48
42
Robinet d'équerre ouvert Té ordinaire 100 36
30 30
02310_A_F
Débit (t/h)
Perte de charge (bar.10–3/km) (pour ρ. = 1)
Débit (t/h)
D TH 1222 A
02310_A_F