Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Banque Entreprises en Difficulte Pre Vention Et Traitement Des Difficulte S Des Entreprises Par La B
Banque Entreprises en Difficulte Pre Vention Et Traitement Des Difficulte S Des Entreprises Par La B
Banque/Entreprises en
difficulté
Prévention et traitement des difficultés des
entreprise par la Banque
cas de PME
1
PLAN PRELIMINAIRE
2
Introduction
Parmi les facteurs qui ont façonné l’image des Banques, le crédit joue le rôle le plus
déterminant. Sur lui converge toutes les critiques, qu’elles émanent des particuliers, des
pouvoirs publics ou des chefs d’entreprises, quelle que soit la catégorie socio-professionnelle.
Il est au choix rare ou trop abondant, responsable de l’inflation comme de la récession, cher,
pourvoyeur de défaillances d’un nombre important d’entreprises ou au contraire capable de
maintenir en survie ce qui aurait dû s’éteindre sans concours.
En effet les PME ont connu un développement très rapide à partir des années 1970, et
les Banques ont favorisé ce développement en prêtant leurs concours sans se soucier, parfois
d’un strict équilibre financier. Les conditions favorables et les encouragements des pouvoirs
publics, faisaient que l’octroi de crédit s’effectue normalement selon des critères d’octroi et de
suivi peu contraignantes vis-à-vis des entreprises sollicitant ces concours.
Mais aujourd’hui où l’on se trouve face à une croissance fortement ralentie et une
conjoncture particulièrement morose, se pose dans toutes ses dimensions la problématique de
la relation Banque/PME et de la dépendance accrue de ces entreprises pour le financement de
leurs investissements et leurs cycles d’exploitation.
La Banque a des difficultés à connaître la situation réelle de l’entreprise ainsi que ses
perspectives. La situation est encore plus compliquée lorsque l’entreprise traverse des
difficultés conjoncturelles ou structurelles ; d’autant plus que la marge de manœuvre des
Banques marocaines se trouve réduite par des contraintes réglementaires et professionnelles
(ratio COOKE, réserve monétaire, dotations aux provisions pour créances douteuses et
contentieuses…).
3
Il n’existe pas encore de dispositif cohérent ou des textes de lois permettant au
Banquier dispensateur de crédits de prendre conscience progressivement de la défaillance de
l’entreprise et de l’aider à faire face à temps aux difficultés.
Bien que préalablement à l’octroi d’un crédit, la Banque se couvre de toutes les
garanties possibles et imaginables pour assurer la récupération de sa créance en cas d’une
éventuelle défaillance de sa relation, elle ne peut garantir une mise hors de cause de sa
responsabilité aussi bien envers cette dernière qu’envers les tiers opérant avec celle-ci,
lorsque ce crédit a été accordé à une entreprise dont la situation financière est
irrémédiablement compromise.
Enfin, aujourd’hui plus que jamais les entreprises ont besoin des Banques, comme
d’ailleurs les Banques ont besoins d’entreprises saines et performantes. Encore faut-il que le
Banquier ne soit pas inhibé par une jurisprudence qui fasse peser sur lui, la menace de
responsabilités trop lourdes.
Dans un arrêt du 07 février 1983, la cour de cassation française précise : « Doit être
déclarée responsable envers la masse des créanciers d’un groupe de sociétés mises en
liquidation des biens de la totalité de l’insuffisance d’actif, une Banque, qui, bien que sachant
que le groupe avait, dés le commencement de son activité, un fonds de roulement négatif et
très rapidement une marge brute négative, que ses produits étaient vendus à perte, lui avait
sans interruption accordé un crédit ruineux et notamment fait des avances importantes pour
éviter l’arrêt de son service de caisse ».
Face à ce constat, il est important voir même nécessaire pour la Banque de disposer
d’un dispositif de prévention et de sécurité interne, technique et juridique, efficient lui
permettant d’évaluer la qualité des entreprises et de mesurer le risque encouru vis à vis de ses
relations et ce pour conjurer sinon prévenir, d’une part toute perte de récupération de sa
créance, et d’autre part toute action pouvant mettre en jeu sa responsabilité
Dès lors, et s’agissant du fait que dans le fondement même de toute activité humaine,
l’acte d’entreprendre est, par essence, un acte à risque, il est tout à fait naturel que ces risques
ne doivent pas être perçus comme un handicap dissuasif, en ce sens qu’ils sont inhérents à
l’activité économique. La question est de savoir comment ils sont gérés par l’entreprise,
comment ils sont ou non identifiés, anticipés par les acteurs impliqués dans la relation de
financement, notamment par la Banque.
4
Il va de soi qu’à cette fin, la Banque devra d’une part, prendre des mesures visant à
prévenir les difficultés de ses relations, PME/PMI et d’autre part traiter ces difficultés, dés lors
apparitions, sans risque pour elle, afin de permettre à ses entreprises de se redresser : La
Banque se porte d’autant mieux que la valeur des entreprises est préserver au maximum.
De même face à ces entreprises la Banque devra tracer une ligne directrice lui
permettant d’adopter la stratégie adéquate pour jouer convenablement son rôle d’auxiliaire de
l’entreprise, d’acteur essentiel au développement économique et de professionnel averti et ce
par le traitement des difficultés de ses entreprises
Notre sujet de recherche consiste à étudier, analyser et évaluer les moyens dont
disposent les Banques marocaines en matière de prévention et traitement des difficultés des
entreprises et essayer, autant que faire se peu, de proposer des axes d’amélioration de ces
moyens existants à travers les connaissances acquises durant les deux années du Cycle
Supérieur de Gestion de l’ISCAE et des orientations du professeur MAAZOUZ à qui nous
rendons hommage.
METHODOLGIE DE TRAVAIL
Recherche documentaire ;
Enquête sur le terrain et témoignage de quelques responsables de certaines Banques de la
place à travers un guide d’entretien ;
Exploitations et commentaires des décisions les plus marquantes des tribunaux de commerces
au Maroc;
Analyse de l’efficacité des moyens existants relatifs à la prévention et traitement du risque ;
Depuis novembre 2003,date du choix du sujet, nous avons commencé par une "analyse
5
documentaire" qui nous a permis de cerner la notion d’entreprise en difficulté ainsi que le
dispositif préventif apport fondamental d’une législation marocaine récente en la matière.
Nous relatons ci-après les principales idées de cette première étude documentaire
Le souci du législateur a été à l'évidence, d'agir alors qu'il est encore temps d'intervenir
avant que le redressement ne soit devenu une illusion.
A cette fin, on peut dire que le nouveau code de commerce se situe délibérément en
amont de la cessation des paiements et se place au cours de cette période, à deux étapes
importantes :
- la première est celle des difficultés qui se précisent. L'attitude du législateur est alors
celle de leur détection ponctuelle ; il s'agit d'alerte ;
- la seconde étape ne situe plus au stade de la prévention, au sens strict, les difficultés
se sont concrétisées, elles sont effectives. L'attitude du législateur est alors celle de leur
traitement amiable, avant toute procédure judiciaire plus contraignante. Ce règlement amiable
est tout de même une forme de prévention dans la mesure où, il a pour but d'éviter la mise en
œuvre d'une procédure collective.
La procédure d'alerte est une mesure de prévention interne dont l'objectif principal est
de susciter la délibération du conseil d'administration et de l'assemblée générale et de
provoquer des mesures de redressement qui devraient permettre d'éviter la cessation des
paiements de l'entreprise.
a- Clignotants internes :
b- Clignotants externes :
Par ailleurs, ne peuvent, à notre avis, considérer comme des faits de nature à
compromettre la continuité de l'exploitation, des faits de nature plus large ou à échéance plus
lointaine qui n'ont pas encore d'incidence sur la situation financière de l'entreprise tels que :
7
- Désaccords entre actionnaires ;
- Absence de relève de dirigeants âgés ;
- Niveau technique de l'encadrement jugé insuffisant ;
- Activité s'exerçant dans des marchés en déclin ;
- Absence ou insuffisance des frais de recherche ;
- Obsolescence des équipements.
Aux termes de l'article 546 précité, dans les huit jours de la découverte des faits de
nature à compromettre la continuité de l'exploitation, le commissaire aux comptes ou tout
associé dans l'entreprise, doit informer le chef d'entreprise par lettre recommandée avec accusé
de réception en l'invitant à redresser la situation.
Faute d'exécution par le chef d'entreprise dans les quinze jours de la réception, ou s'il
n'arrive pas personnellement ou après délibération du conseil d'administration ou de conseil de
surveillance, selon le cas, à un résultat négatif, il est tenu de faire délibérer la prochaine
assemblée générale pour statuer sur rapport du commissaire aux comptes, à ce sujet (article
546 du code de commerce).
Faute de délibération de l'assemblée générale ou s'il a été constaté que malgré les
décisions prises par cette assemblée, la continuité de l'exploitation demeure compromise, le
président du tribunal est informé par le commissaire aux comptes ou par le chef d'entreprise (2)
(article 547 du code de commerce).
Cette information est très précieuse pour le président du tribunal de commerce qui peut
dès lors s'il estime nécessaire engager la 2ème phase à savoir la prévention externe où il joue
un rôle central.
8
Les pouvoirs du juge commercial dans le cadre de la prévention externe connaissent
une extension de leurs champs d'application.
Par ailleurs, le président du tribunal peut se saisir d'office lorsqu'il est informé qu'une
entreprise connaît des difficultés de nature à compromettre la continuité de l'exploitation dans
les conditions précédemment évoquées ou que cette information lui parvienne de tout acte,
document ou procédure.
Le président est à cet effet, habilité à convoquer le chef d'entreprise pour envisager des
mesures propres à redresser la situation de l'entreprise.
Enfin, le président du tribunal peut désigner un mandataire spécial, lui assigne un délai
et une mission pour trouver une solution aux difficultés de l'entreprise, s'il lui apparaît que ces
difficultés sont de nature à être aplanie grâce, à l'intervention d'une tierce personne (article 549
du code de commerce).
1- Le règlement amiable
Le règlement amiable institué par l'article 548 du nouveau code de commerce, s'inscrit
parmi les dispositions relatives à la prévention externe. Il constitue, en fait, un maillon mixte de
la chaîne prévention / traitement.
"Le président du tribunal convoque le chef d'entreprise dans le cas prévu à l'article 547
ou lorsqu'il résulte de tout acte, document ou procédure, qu'une société commerciale, ou une
entreprise individuelle commerciale ou artisanale, connaît des difficultés de nature à
compromettre la continuité de l'exploitation, pour que soit envisagées les mesures propres à
redresser la situation.
9
Ainsi le président du tribunal du commerce reçoit-il de la loi le pouvoir de déclencher en
quelque sorte une alerte, en convoquant les dirigeants et en leur demandant les mesures qu'ils
envisagent de prendre pour redresser la situation. Cette procédure peut déboucher sur une
tentative de règlement amiable.
L'intervention du législateur est lourde, le traitement des difficultés était négligé par notre
droit. Certes, le principe de la liberté contractuelle conduit à reconnaître la validité des
concordats amiables, conclu entre le débiteur et ses créanciers en dehors de toute intervention
judiciaire. Mais l'acceptation de tous les créanciers est nécessaire, le veto d'un seul d'entre eux
peut faire échouer le concordat, et ce dissident peut provoquer l'ouverture d'une procédure
collective.
Pour toutes ces raisons et d'autres, notre droit positif supportait mal la comparaison face
aux législations étrangères connaissant les concordats préventifs : Belgique, Suisse, Italie et la
France depuis la loi n° 84-148 du 1er mars 1984.
Au Maroc la loi n° 15/95 du 1er Août 1996 formant code de commerce a comblé ce vide
en instituant le règlement amiable, procédure destinée aux entreprises qui ne sont pas en état
de cessation des paiements mais dont les possibilités de financement ne permettent pas le
redressement.
Le président du tribunal est saisi par une requête du chef de l'entreprise qui expose sa
situation financière, économique et sociale, les besoins de financement ainsi que les moyens
d'y faire face".
10
Il en découle donc que la procédure de règlement amiable, déclenchée par le dirigeant
de l'entreprise, est donc ouverte à toutes les personnes de droit privé et même aux entreprises
individuelles, commerciales ou artisanales.
Enfin, il faut signaler qu'aux termes de l'article 550 précité, la décision de demander un
règlement amiable appartient aux seuls dirigeants de l'entreprise. Elle ne peut donc pas être
provoquée par le tribunal, par le ministère public ou par les créanciers.
L'apport fondamental du nouveau code de commerce c'est la volonté de mettre sur pied
une procédure contractuelle non contentieuse et confidentielle. Or ce qui est remarquable dans
le déroulement de la procédure, c'est le rôle essentiel du président du tribunal, ainsi que
l'ampleur de ses moyens d'investigation.
C'est le prédisent du tribunal, saisi par la demande des dirigeants, qui va décider de
nommer un conciliateur ou au contraire, choisir de ne pas le faire, orientant d'ores et déjà la
11
procédure vers le prononcé d'un redressement judiciaire s'il constate l'état de cessation de
paiement où se trouve l'entreprise. Par la maîtrise de cette décision, le président du tribunal
devient donc d'emblée un personnage essentiel de la procédure.
Cette réponse doit être rapide pour préserver les chances de redressement de
l'entreprise.
Aux termes de l'article 553 du code de commerce, le conciliateur est nommé pour une
période n'excédant pas trois mois mais qui peut être prorogée d'un mois au plus à sa demande.
La mission du conciliateur est déterminée par le président du tribunal, son objet est "de
favoriser le fonctionnement de l'entreprise et de rechercher la conclusion d'un accord avec les
créanciers" (article 554 du code de commerce)
Pour accomplir efficacement cette mission, le conciliateur doit disposer de toutes les
informations utiles sur la situation de l'entreprise. Il ne bénéficie pas d'un accès direct aux
informations couvertes par le secret professionnel ou détenues par les administrateurs. Mais
ces informations et renseignements obtenus par le président du tribunal lui sont communiqués.
Elle arrête et interdit toute voie d'exécution de la part de ces créanciers tant sur les
meubles que sur les immeubles.
12
Les délais impartis à peine de déchéance ou de résolution des droits sont, en
conséquence, suspendus.
L'accord entre le débiteur et ceux de ses créanciers qui y ont consenti est constaté dans
un écrit signé par les parties et est soumis à l'homologation du président du tribunal. Cette
homologation judiciaire est automatique lorsque l'accord a été conclu avec tous les créanciers.
En revanche, elle n'est que facultative dans le cas où l'accord a été seulement conclu avec les
principaux créanciers. Le président du tribunal peut alors homologuer l'accord et accorder au
débiteur des délais de paiement prévus par les textes en vigueur pour les créances non
incluses dans l'accord (article 556 du code de commerce).
Enfin il faut signaler, que le règlement amiable est doté par la loi d'une certaine autorité
puisque l'article 558 du code de commerce précise qu'il "suspend, pendant la durée de son
exécution , toute action en justice, toute poursuite individuelle tant sur les meubles que sur les
immeubles du débiteur dans le but d'obtenir le paiement des créances qui en font l'objet. Il
suspend les délais impartis aux créanciers à peine de déchéance ou de résolution des droits
afférentes à ces créanciers".
Les difficultés des entreprises sont multiples et très diversifiées : certaines sont internes
13
à l'entreprise, d'autres lui sont externes.
La connaissance des phénomènes les plus générateurs d'échec pour les entreprises
permet d'éviter certains pièges et de prendre les dispositions nécessaires pour ne pas
s'exposer aux risques classiques.
Au Maroc, le champ d'investigation sur les difficultés des entreprises, leurs prédictions et
leurs préventions demeure relativement vierge, ceci peut trouver son explication dans le fait que
notre pays se trouve confronté à des exigences de développement économique et toute
l'attention des responsables est focalisée sur la création d'entreprises, quoi qu'il ne suffit pas de
créer une entreprise, encore faut-il qu'elle continue à vivre et à prospérer.
Avant de commencer notre enquête sur les causes de difficultés des entreprises, nous
estimons nécessaire de passer en revue les principales causes de défaillance recensées aussi
bien en France qu'au Maroc.
Les plus importantes recherches sur les causes de défaillance des entreprises sont :
14
Tableau n° 1 : Causes de difficulté des entreprises
Source : Jean François DAIGNE. "Management en prériode de crise". op.cit page 29.
Joël Conan et Michel Holder en 1979 ont retenu dans leur étude sur l'analyse des
causes de faillite des petites et moyennes industries, dix causes que nous présentons dans le
tableau ci-après :
Les travaux de J. Conan et de M. Holder ont été réalisés sur un échantillon de petites et
moyennes entreprises et de petites et moyennes industries (PME/PMI) des pays de Loire.
L'échantillon comprenait 135 entreprises ayant fait faillite comparées à 639 entreprises
saines.
Pourcentage du
Causes total des faillites
- Baisse conjoncturelle du chiffre d'affaires 21 %
15
- Mauvaise organisation de l'entreprise 11 %
- Mauvaise comptabilité 5%
Source : Rachid BELKAHIA et Hassan OUDAD. "Finance d''entreprise" op.cit page 403.
Entre 1980 et 1984, les tribunaux de commerce en France ont effectué des recherches
sur la base des entreprises déclarées et enregistrées.
Causes Fréquences
- Défaillance de la Direction 85 %
- Malversations 6%
- Sinistres 9%
Source : Jean François DAIGNE. "Management en période de crise "op.cit page 29.
Il est intéressant de noter que toutes ces observations regroupent presque les mêmes
causes mais avec d'autres pondérations. Cela met également en exergue l'importance des
problèmes de gestion et la surestimation donnée à la conjoncture, le fameux mythe
conjoncturel.
Cependant, une autre cause de défaillance des entreprises françaises a été constatée
par la Banque de Gallière, récemment, il s'agit de la sous-capitalisation. En effet trop de chefs
d'entreprise croient pouvoir créer et pérenniser une entreprise avec moins de 100.000 francs de
capital social .
Dans ces conditions, et si ces études empiriques devaient avoir une portée générale, on
peut dire que le rôle de l'expert comptable et/ou du consultant d'entreprise sera important dans
le diagnostic et la prévention des difficultés d'entreprises.
17
Quant est-il maintenant de la situation au Maroc ?
Le champ d'investigation sur les causes de défaillance des entreprises au Maroc est
presque inexistant et les statistiques en la matière sont très faibles.
En 1993 une étude a été menée à Casablanca sur les causes de défaillance des
entreprises, portant sur un échantillon de 56 entreprises.
L'auteur a recensé des causes internes et des causes externes que Rachid BELKAHIA
et Hassan OUDAD ont résumé dans leur ouvrage intitulé "Finance d'entreprise comme suit :
de l'échantillon.
19
LE GUIDE D’ENTRETIEN
Se rendre compte des moyens et des pratiques en vigueur dans banque pour prévenir
le risque et éventuellement de le traiter .
Connaître les principales causes de difficultés d’entreprises.
Apprécier l’importance qu’accorde la banque à son volet risque et l’impact de ce dernier
sur les résultats de l’entreprise.
Le guide d’entretien e présente sous forme de 17 questions .l’objectif est de nous permettre
à la fin d’avoir une idée claire sur toutes les interrogations qui se posent des lors qu’une
entreprise « passe au rouge »
2-Pensez-vous que les éléments d’information dont dispose votre banque, peuvent lui donner une
image fidèle de la situation de la PME ?
3-Lorsque vous appréhendez la situation financière d’une PME, quels sont les indicateurs les plus
importants que vous utilisez pour la définir ?
5- Pensez-vous que votre banque est en mesure de prévenir ces difficultés ? Par quels moyens ( ou
outils)?
20
6-Disposez-vous dans votre banque d’une entité structurée chargée de la prévention , du traitement et
du suivi des entreprises en difficulté ? Comment fonctionne t-elle ?
7- BANK AL MAGHRIB (BAM) joue t-elle aujourd’hui un rôle dans l’amélioration des procédures de
prévention et de traitement des difficultés d’entreprises ?
8-quel est l’impact des nouvelles règles de provisionnement imposées par BANK AL MAGHRIB sur la
relation banque –entreprise en difficulté ?
9-Avez-vous dans votre banque une procédure de traitement des affaires jugées en difficultés ?
10-Quels sont les critères qui conditionnent le soutien de votre banque aux PME en difficultés dans
le secteur de textile ?
11-Pouvez-vous citer les problèmes les plus importants que la banque supporte dans son soutien aux
PME en difficulté et dans la mise en œuvre des mesures de redressement ?
12- Qu’elles mesures accompagnatrices propose votre banque face aux différents types de
difficultés que peut connaître l’entreprise?
13-Pouvez-vous indiquer la proportion des PME en difficulté qui réussissent à se redresser parmi
celles que vous soutenez ?
15-Quelles sont les raisons qui vous conduisent à entamer la procédure judiciaire ?
21
16- au cours de ces 5 dernières années ,quel a été l’impact des défaillances d’ entreprises sur votre
banque ?
17-Que proposez-vous pour remédier à cette problématique dans vos relations avec les PME en
difficulté dans le textile ?
BIBLIOGRAPHIE PRELIMINAIRE
Nous avons ce jour, une première sélection d’ouvrage sur la base des quelles nous avons
entamé notre travail. La bibliographie suivante sera à fur et à mesure complétée par de
nouveaux ouvrageS que nous croiserons au cours de nos recherches et que nous
estimerons pertinent et riche d’enseignement par rapport au sujet traité.
N.B :Notre sujet sera enrichi et mis en valeur par des données statistiques sur les causes de
défaillance set sur le nombre des entreprises ayant connu des difficultés. Nous sommes dans
une phase de vérification de la véracité des données en notre possession.
22