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Chimie Analytique
Chimie Analytique
Année 2009/2010
Faculté de médecine Oran
CHIMIE ANALYTIQUE
Partie I :
I) Oxydoréduction :
Définition
Degré d’oxydation
Comment équilibrer une réaction
Normalité d’une solution redox
Oxydation :
𝑆 + 𝑂2 → 𝑆𝑂2
Gaz oxygéné
1
𝑀𝑔 + 𝑂2 → 𝑀𝑔𝑂
2
𝑆 + 2𝐻2 𝑆𝑂4 → 3𝑆𝑂2 + 2𝐻2 𝑂
Corps capable de fournir de l’oxygène
𝐶𝑢𝑂 + 𝐶𝑂 → 𝐶𝑂2 + 𝐶𝑢
Réduction :
𝐶𝑢𝑂 + 𝐻2 → 𝐶𝑢 + 𝐻2 𝑂
Oxydation :
Ex : 𝑁𝑎 → 𝑁𝑎+ + 1𝑒 −
𝐹𝑒 2+ → 𝐹𝑒 3+ + 1𝑒 −
Réduction :
Ex : 𝐹2 + 2𝑒 − → 2𝐹 −
𝐹𝑒 3+ + 1𝑒 − → 𝐹𝑒 2+
𝑎 𝑟𝑒𝑑 ⇌
1
2
𝑏 𝑜𝑥 + 𝑛𝑒 − 1 : oxydation
2 : réduction
𝐹𝑒 2+ ⇌ 𝐹𝑒 3+ + 1𝑒 −
1
2
On parle alors de couple redox (𝑜𝑥/𝑟𝑒𝑑 = 𝐹𝑒 3+ /𝐹𝑒 2+) et de demi équation redox.
d) intérêt du no :
Il permet de reconnaitre une réaction redox
𝐶𝑢𝑂 + 𝐻2 𝑆𝑂4 → 𝐶𝑢𝑆𝑂4 + 𝐻2 𝑂 ⇒ Pas une réaction redox le no ne change pas
Il permet d’équilibrer une réaction redox
+ VII 5𝑒 − +II
+ IV +VI
𝐶𝑟2 𝑂7 → 2𝐶𝑟 3+
+(2 × 3𝑒 − )
+VI +III
𝑀 𝐾2 𝐶𝑟2 𝑂7
1𝑒𝑞 𝑔 𝐾2 𝐶𝑟2 𝑂7 =
3
Une solution de K 2 Cr2 O7 1𝑚𝑜𝑙/𝑙 → 3𝑁
1
Une solution de K 2 Cr2 O7 1𝑁 → 𝑑𝑒 𝑚𝑜𝑙 𝑑𝑒 K 2 Cr2 O7 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑖𝑡𝑟𝑒
3
Chimiquement
Cette réaction peut avoir lieux : Pile
Electrolyse
𝑎 𝑜𝑥 + 𝑛𝑒 − → 𝑏 𝑟𝑒𝑑
E° : Potentiel standard
𝑅𝑇 𝑜𝑥 𝑎 R : cst des gazes parfait = 8,3144j/mol K
𝐸° + ln 𝑏
𝑛𝐹 𝑟𝑒𝑑 T : température K
N : nombre d’électrons mis en jeu
𝑅𝑇
= 0,059: 𝑙𝑜𝑔10 F: est faraday = 9, 6484 C equiv -1
𝐹
A 𝑡 = 25° 𝑅𝑇
= 0,02569: 𝑙𝑛
𝐹
Cette équilibre sera déplacé soit dans le sens 1 ou 2 selon le pouvoir oxydant ou réducteur des
(𝑜𝑥1 /𝑟𝑒𝑑1 ) et (𝑜𝑥2 /𝑟𝑒𝑑2 )
Il est possible de prévoir les sens (1 ou 2) en comparent 𝐸°(𝑜𝑥1 /𝑟𝑒𝑑1 ) et 𝐸°(𝑜𝑥2 /𝑟𝑒𝑑2 )
4) Piles électrochimique :
Une pile est donc un système qui est le siège d’une réaction redox spontanée. Donc il doit être
possible de réaliser un transfert d’électrons
Ex : la pile Danielle
2- 𝑍𝑛 → 𝑍𝑛 2+ + 2𝑒 − Oxydation
𝑍𝑛 𝐶𝑢
𝑍𝑛 ,2+ 𝐶𝑢 2+
2−
𝑍𝑛 2+, 𝑆𝑂
Jonction
4 saline
2+ 2−
𝐶𝑢 , 𝑆𝑂4 𝑍𝑛 + 𝐶𝑢 2+ → 𝑍𝑛 2+ + 𝐶𝑢
𝜟𝑬 = 𝑬𝟏 − 𝑬𝟐 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝑬𝟏 > 𝑬𝟐
𝑅𝑇 𝑂𝑥1 𝑅𝑇 𝑂𝑥2
Δ𝐸 = 𝐸° 𝑜𝑥1 /𝑟𝑒𝑑1 + ln − 𝐸° 𝑜𝑥2 /𝑟𝑒𝑑2 + ln
𝑛𝐹 𝑅𝑒𝑑1 𝑛𝐹 𝑅𝑒𝑑2
Remarque :
Ex :
←𝑖
𝑒− 𝐻2
𝑍𝑛 𝑍𝑛 2+ →← 𝑆𝑂42− 𝐶𝑢 𝑃𝑡 ← 𝐴𝑔 𝑍𝑛 →
𝑒− 𝑒− ←𝐴𝑔
← 𝐴𝑔𝐶𝑙 ←
𝐴𝑔𝐶𝑙
𝑍𝑛 𝐶𝑢 𝐶𝑙 − En excès 𝐶𝑙 −
2+ 2+
2+ 𝑍𝑛 2−, 2+ 𝐶𝑢 2−
𝐻++ 2+ − 𝑍𝑛
2+
𝑍𝑛/𝑍𝑛 , 𝑆𝑂4 //𝐶𝑢 2+, 𝑆𝑂4 2−/𝐶𝑢 𝑃𝑡/𝐻2 /𝐻 , 𝐶𝑙/𝐴𝑔𝐶𝑙/𝐴𝑔 𝑍𝑛/𝑍𝑛 , 𝐶𝑙 /𝐴𝑔𝐶𝑙/𝐴𝑔
𝑍𝑛 2+, 𝑆𝑂42− 𝐶𝑢 , 𝑆𝑂4
0,059 𝑂𝑥 𝑎 0,059
𝐸 = 𝐸° + log + log 𝐻3 𝑂 +
𝑛 𝑅𝑒𝑑 𝑏 𝑛
0,059 𝑂𝑥 𝑎 𝑦 − 0,059
𝐸 = 𝐸° + log 𝑏
− 𝑃𝐻
𝑛 𝑅𝑒𝑑 𝑛
𝑦
NB : 𝐸° − 0,059 𝑃𝐻 → potentiel normale → 𝐸° apparent
𝑛
0,059 𝑀𝑛𝑂4− 𝐻+ 8
𝐸 = 𝐸°𝑀𝑛 𝑂4−/𝑀𝑛 2+ + log
5 𝑀𝑛 2+
8 0,059 𝑀𝑛𝑂4−
𝐸 = 𝐸°𝑀𝑛 𝑂4−/𝑀𝑛 2+ − 0,059 × 𝑃𝐻 + log
5 5 𝑀𝑛 2+
8
𝐸°′ = 𝐸°𝑀𝑛 𝑂4−/𝑀𝑛 +2 − 0,059 × 𝑃𝐻
5
Remarque :
Une application importante de la relation 𝐸 = 𝑓(𝑃𝐻) est la détermination du 𝑃𝐻 d’une
solution par simple mesure du potentiel => c’est le principe du PH-mètre.
0 0,059
𝐸 = 𝐸𝑀 𝑦 + /𝑀 + log 𝑀 𝑦+
𝑦
Si l’on ajoute à la solution des ions 𝐵 𝑥− de manière à faire précipiter le sel 𝑀𝑥 𝐵𝑦 on aura :
𝑥𝑀 𝑦+ + 𝑦𝐵 𝑥− ⇌ 𝑀𝑥 𝐵𝑦
𝐾𝑆 = 𝑀 𝑦+ 𝑥
𝐵 𝑥− 𝑦
D’où :
1
0 0,059 𝐾𝑆 𝑥
𝐸 = 𝐸𝑀 𝑦 + /𝑀 + log
𝑦 𝐵 𝑥− 𝑦
0 0,059 𝐾𝑆
𝐸 = 𝐸𝑀 𝑦 + /𝑀 + log 𝑥− 𝑦
𝑥∙𝑦 𝐵
0 0,059 0,059
𝐸 = 𝐸𝑀 𝑦 + /𝑀 − 𝑃𝐾𝑆 − log 𝐵 𝑥−
𝑥∙𝑦 𝑥
𝐹𝑒 3+ + 6𝐶𝑁 − ⇌ 𝐹𝑒 𝐶𝑁 6
3−
𝐹𝑒 3+ 𝐶𝑁 − 6
𝐾𝑖 1 =
𝐹𝑒 𝐶𝑁 6 3−
𝐹𝑒 2+ + 6𝐶𝑁 − ⇌ 𝐹𝑒 𝐶𝑁 6
4−
𝐹𝑒 2+ 𝐶𝑁 − 6
𝐾𝑖 2 =
𝐹𝑒 𝐶𝑁 6 4−
𝐹𝑒 3+ + 𝑒 − ⇌ 𝐹𝑒 2+
0 [𝐹𝑒 3+ ]
𝐸 = 𝐸𝐹𝑒 3+ /𝐹𝑒 2+ + 0,059 log
[𝐹𝑒 2+ ]
𝐹𝑒 3+ 𝐾𝑖 𝐹𝑒 𝐶𝑁 6
3−
2+
= 1 ∙ 4−
𝐹𝑒 𝐾𝑖 2 𝐹𝑒 𝐶𝑁 6
𝐾𝑖 1 3−
0 𝐹𝑒 𝐶𝑁 6
𝐸= 𝐸𝐹𝑒 3+ /𝐹𝑒 2+ + 0,059 log + log 4−
𝐾𝑖 2 𝐹𝑒 𝐶𝑁 6
𝐻2 →
𝐻2 ← → Jonction saline
← 𝑇° = 25°𝐶
← 𝑃 = 1𝑎𝑡𝑚
↑
𝐻+ = 1 𝑚𝑜𝑙/𝑙
On envoi de l’hydrogène moléculaire à 1 𝑎𝑡𝑚 sur une plaque de 𝑃𝑡 plongeant dans une
solution normale d’acide à 𝑇 = 25°𝐶
𝐻2 ⇌ 2𝐻 + + 2𝑒 −
0,059 𝐻+ 2
𝐸 = 𝐸𝐻0 +/𝐻2 + log
2 𝑃𝐻2
𝐸𝐻0 +/𝐻2 = 0
Jonction
𝐻𝑔
2 𝐻𝑔 ⇌ 𝐻𝑔22+ + 2𝑒 −
0 0,059
𝐸 = 𝐸𝐻𝑔 2+
/𝐻𝑔 + log 𝐻𝑔22+
2 2
0
𝐸𝐻𝑔 2+
/𝐻𝑔 (ECs) = 0,242V/ENH
2
𝐸°(𝐸𝑁𝐻) 0 −0,242
𝐸° 𝐸𝐶𝑆 0,242 0
𝐸/𝐸𝑁𝐻(𝑉𝑜𝑙𝑡𝑠) 𝐸/𝐸𝐶𝑆(𝑉𝑜𝑙𝑡𝑠)
Pour éviter l’ion chlorure, on peut utiliser l’électrode de référence au sulfate mercureux
En milieu non aqueux, pour éviter la diffusion d’eau qui se produirait avec l’électrode de
référence aqueuse, on préférera un système tel que
𝑂𝑥1 + 𝑛1 𝑒 − ⇌ 𝑅𝑒𝑑1
𝑅𝑒𝑑2 ⇌ 𝑂𝑥2 + 𝑛𝑒 −
𝑛1 𝑅𝑒𝑑2 ⇌ 𝑛1 𝑂𝑥 − 2 + 𝑛1 𝑛2 𝑒 − → 𝐸2
𝑅𝑒𝑑1 𝑛 2 ∙ 𝑂𝑥2 𝑛1
𝐾=
𝑂𝑥1 𝑛 2 ∙ 𝑅𝑒𝑑2 𝑛1
A l’équilibre 𝐸1 = 𝐸2 = 𝐸
𝑛1 𝑛2 × 𝐸10 − 𝐸20
log 𝐾 =
0.059
Exemple : oxydation de 𝑺𝒏(II) par 𝑭𝒆(III)
𝐹𝑒 3+ + 𝑒 − ⇌ 𝐹𝑒 2+ 𝐸10 = +0.77𝑉
𝑆𝑛 2+ ⇌ 𝑆𝑛 4+ + 2𝑒 − 𝐸20 + 0.14 𝑉
V Solution de 𝑜𝑥1ex : 𝐹𝑒 3+
Solution de 𝑅𝑒𝑑2 ex : 𝑆𝑛 2+
[𝑂𝑥1 ]
𝑛1 𝐸𝑒𝑞𝑢𝑖𝑣 = 𝑛1 𝐸10 + 0.059 log
𝑅𝑒𝑑1
[𝑂𝑥2 ]
𝑛2 𝐸𝑒𝑞𝑢𝑖𝑣 = 𝑛2 𝐸20 + 0.059 log
𝑅𝑒𝑑2
𝑂𝑥1 𝑂𝑥2
𝑛1 + 𝑛2 𝐸𝑒𝑞𝑢𝑖𝑣 = 𝑛1 𝐸10 + 𝑛2 𝐸20 + 0.059 log
𝑅𝑒𝑑1 𝑅𝑒𝑑2
Au point d’équivalence :
𝑛1 𝑅𝑒𝑑2 𝑛1 𝑂𝑥2
𝑂𝑥1 = ; 𝑅𝑒𝑑1 =
𝑛2 𝑛2
𝑛1
𝑅𝑒𝑑2 𝑂𝑥2
0 0 𝑛2
𝐸𝑒𝑞𝑢𝑖𝑣 𝑛1 + 𝑛2 = 𝑛1 𝐸1 + 𝑛2 𝐸2 + 0.059 log 𝑛
1 𝑂𝑥
𝑛2 2 𝑅𝑒𝑑2
𝑛1 𝐸10 + 𝑛2 𝐸20
𝐸𝑒𝑞𝑢𝑖𝑣 =
𝑛1 + 𝑛2
Exemple :
Dosage 𝑆𝑛(II) par 𝐹𝑒(III) ; 𝑛1 = 1, 𝑛2 = 2, 𝐸10 = +0.77𝑉, 𝐸20 + 0.14 𝑉
1 0.77 + 2 0.14
𝐸𝑒𝑞𝑢𝑖𝑣 = = 0.35𝑉
1+2
a) Méthode colorimétrique :
Elle est basée sur l’utilisation d’indicateurs colorés acido-basique, c’est à dire des composés
organiques appartenant a des complexes acide base de 𝑃𝑘𝑎 bien définit et pour lesquels la
couleur de la forme acide est différente de celle de la forme basique.
b) Méthode potentiométrique :
On mesure la différence de potentiel entre deux électrodes :
𝑃𝐻
Electrodes
𝑅𝑇 𝐻+ 𝑖
𝐸 𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 = ln +
𝐹 𝐻 𝑒
𝐸 = 𝐴 − 0.059 log 𝐻+ 𝑒
𝐻+ 𝑖 𝐻+ 𝑒
𝐸 = 𝐴 + 0.059𝑃𝐻
𝐴 : Constante varie d’une électrode à une autre ⇒ alors un étalonnage est nécessaire à
l’aide d’une solution tampon domaine de l’utilisation : 𝑃𝐻 compris entre 1 et 12
Lorsqu’on introduit cette électrode dans une solution dont on veut déterminer le 𝑃𝐻 il
s’établit l’équilibre suivant : 2𝑆𝑏𝑠𝑜𝑙𝑖𝑑𝑒 + 3𝐻2 𝑂 ⇌ 𝑆𝑏2 𝑂3 𝑠𝑜𝑙𝑖𝑑𝑒 + 6𝐻 + + 6𝑒 −
Cette électrode ne donne pas de résultats tré précis sr son potentiel peut dépendre de la nature
de la solution. En revanche elle est robuste : 𝑃𝐻 comprise entre 2 et 12.
Lorsqu’on dissous un peut de cette poudre (peu soluble) dans une solution à 𝑃𝐻 inconnue, il
s’établit l’équilibre suivant :
+2𝐻+ + 2𝑒 −
Le potentiel d’une électrode inerte, telle que platine, or … Introduite dans la solution sera
donc :
0,059 𝑄 𝐻+ 2
𝐸 = 𝐸° + log
2 𝐻2 𝑄
Cette électrode est très facile à manipuler mais elle ne donne pas de bons résultats pour des
𝑃𝐻 > 8
Tête
Electrode au calomel
Solution de 𝐾𝐶𝑙
Diaphragme
𝐻𝑔/𝐻𝑔2 /𝐶𝑙2
poreux
Electrode de verre
Membrane de verre
Solution 𝐻𝐶𝑙
𝐴𝑔/𝐴𝑔𝐶𝑙
𝑃𝐻
𝑉𝑒𝑞 𝑉𝑓 𝑉𝑒𝑞 𝑉𝑓
b) Méthode de la dérivé première :
On calcule au voisinage du point d’équivalence les valeurs de ∆𝑃𝐻/∆𝑉. Au point
d’équivalence cette dérivé passe par un maximum.
∆ ∆𝑃𝐻
∆𝑉 ∆𝑉
𝑉𝑒𝑞 𝑉𝑓
Manganimétrie
I) Introduction :
Les dosages manganimétrique mettent en jeu le pouvoir oxydant de l’ion permanganique
𝑀𝑛𝑂4− :
II) Rôle du PH :
a) Milieu Acide :
En milieu acide la réaction est bien définit : ion 𝑀𝑛𝑂4− se réduit en 𝑀𝑛 2+
𝑀𝑛𝑂4− + 5𝑒 − → 𝑀𝑛 2+
𝑀𝑛𝑂4− + 8𝐻 + + 5𝑒 − ⇌ 𝑀𝑛 2+ + 4𝐻2 𝑂
0 0,059 𝑀𝑛𝑂4− 𝐻+ 8
𝐸= 𝐸𝑀𝑛 𝑂4− /𝑀𝑛 2+ + log
5 𝑀𝑛 2+
𝐸 augmente quand 𝐸°′ augmente ⟹ 𝑃𝐻 diminue, cela vaut dire : 𝑀𝑛𝑂4− est plus oxydant
quand 𝑃𝐻 diminue.
En milieu neutre ou alcalin la réaction est moins régulière, elle s’arrête à des stades variables ;
il est nécessaire d’utiliser une technique de dosage.
𝑀 158
𝑒𝑞 𝑔 = = = 31,60
5 5
b) Préparation :
On prépare une solution (3,25 𝑔) de 𝐾𝑀𝑛𝑂4 dans un litre d’eau distillé. On conserve la
solution dans des flacons soigneusement lavés et on laisse reposée pendant quelque jour.
c) Etalonnage :
Il existe deux sortes d’étalons réducteurs :
𝑀𝑛 2+ + 5𝐹𝑒 2+ → 5𝐹𝑒 3+ + 𝑀𝑛 2+
𝑀 392,13
𝑒𝑞 𝑔 = = , Une solution 0,1 𝑁 ⇒ 39,21 𝑔/𝑙
1 1
2°) Sel arsénieux :
Anhydride arsénieux 𝐴𝑠2 𝑂3 est utilisé comme étalon car sa pureté est de l’ordre de 99,90% à
98%.
𝐴𝑠 3+ ⇌ 𝐴𝑠 5+ + 2𝑒 −
𝐴𝑠2 𝑂3 + 𝑂2 ⇌ 𝐴𝑆2 𝑂5
𝑀 197,8
𝑒𝑞 𝑔 = = = 49,45
4 4
On prépare une solution de 0,1 𝑁 par pesée exact de 4,948𝑔 de 𝐴𝑠2 𝑂3 préalablement
desséché dans un litre d’eau.
1
+ 𝑂2 → 2𝐶𝑂2 + 𝐻2 𝑂
2
𝐶2 𝑂42− → 2𝐶𝑂2 + 2𝑒 −
𝑀 126
𝑒𝑞 𝑔 = , 𝐻2 𝐶𝑂4 = = 63
2 2
170
𝑒𝑞 𝑔 𝑁𝑎2 𝐶2 𝑂4 = = 85
2
4°) Iodométrie :
En milieu acide le 𝐾𝑀𝑛𝑂4 oxyde 𝐾𝐼 𝐼 − en 𝐼2 , l’iode libéré peut être doser par 𝑁𝑎2 𝑆2 𝑂3
(dosage en retour)
5
𝑀𝑛 7+ + 5𝐼 − → 𝑀𝑛 2+ + 𝐼2
2
2𝐾𝑀𝑛𝑂4 + 10𝐾𝐼 + 2𝐻2 𝑆𝑂4 → 5𝐼2 + 2𝑀𝑛𝑆𝑂4 + 6𝐾2 𝑆𝑂4 + 8𝐻2 𝑂
10 𝑚𝑙 𝑑𝑒 𝐾𝐼 𝑓𝑜𝑟𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
10 𝑚𝑙 𝑑𝑒 𝐾𝑀𝑛𝑂4 + 𝐻2 𝑆𝑂4
Ex :
Dosage des sels ferreux, oxydation de 𝐹𝑒 2+ en 𝐹𝑒 3+
Dosage des sels ferriques, Il est nécessaire de réduire 𝐹𝑒 +3 au 𝐹𝑒 2+ en utilisant 𝑀𝑛 2+
Dosage des peroxydes
2𝑀𝑛𝑂4− + 5𝐻2 𝑂2 → 2𝑀𝑛 2+ + 5𝑂2 + 𝐻2 𝑂
𝐻2 𝑂2 → 𝑂2 + 2𝐻+ + 2𝑒 −
Dosage des nitrites :
2𝑀𝑛𝑂4− + 5𝑁𝑂2− + 6𝐻+ → 2𝑀𝑛 2+ + 5𝑁𝑂3 + 𝐻2 𝑂
Ex :
Dosage des ions oxalates
Dosage des suros
Halogenométrie
I) Introduction :
L’halogenométrie repose sur les propriétés oxydoréduction du système constitué par
l’halogène et l l’halogénure correspondant chlore, brome et iode.
Le chlore oxyde les 𝐵𝑟 −et les 𝐼 − en excès dans une solution avec libération quantitative de
𝐵𝑟2 et 𝐼2
b) Milieu alcalin :
Les halogènes donnent en milieu alcalin une réaction de dismutation avec formation
d’halogénure et d’hypohalogènites.
𝑋2 + 2𝑂𝐻− ⇌ 𝑋𝑂− + 𝑋 − + 𝐻2 𝑂
Celle-ci agit comme du chlore gazeux. Il est impossible d’obtenir des solutions suffisamment
concentré et le titre des solutions est instable.
Dans certains cas il est possible d’utiliser des solutions d’hypochlorite de sodium 𝑁𝑎𝐶𝑙𝑂 ou
(𝐾𝐶𝑙𝑂) en milieu alcalin. Les hypochlorites sont alors des oxydants puissants :
Dans l’industrie, on utilise largement le pouvoir oxydant des hypochlorites alcalins (chlorure
+ hypochlorites)
Ex : Eau de javel
a) Degré français :
Le degré chlorométrique français correspond au volume du chlore exprimé en litre dans les
conditions normale de température et de pression capable d’être libéré par 1000g de
substance.
Ex : Un chlorure décolorant 𝐶𝑙− + 𝐶𝑙𝑂− titrant 10° chlorométrique sera capable de libérer
10𝑙 de 𝐶𝑙2 /1000𝑔
b) Degré anglais :
Le degré chlorométrique anglais est définit comme la masse de chlore gazeux exprimé en
grammes capable d’être libérer par 100𝑔 de substance.
Comme 1𝑙 de 𝐶𝑙2 dans les conditions normales (𝑇, 𝑃) correspondra à 3,225𝑔 → 1 degré 𝐹𝑟
correspond à 0,3225 degré anglais.
B) Bromométrie:
Cette méthode utilise soit :
Le pouvoir oxydant du brome ou sa propriété de se fixé sur les doubles liaisons des
composés organiques en milieu acide
Le pouvoir oxydant de l’ion hypobromite sur certaines composées organiques en
milieu alcalin.
Réactifs utilisés :
L’eau de brome n’est pas utilisée en raison de la faible solubilité de l’halogène
Application :
La bromométrie a peut d’application en analyse minérale mais peut être utile en analyse
organique :
Milieu acide :
- Dosage des composés aromatiques.
Ex : Phénols, Amines aromatique ….
- Fixation de brome sur les doubles liaisons
Ex : dosage du sécobarbital sodique.
Milieu alcalin :
Ex : l’urée est oxydée par l’hypobromite de sodium en excès avec libération d’azote gazeux
dont le volume est mesuré.
𝐼2 𝑠𝑜𝑙𝑖𝑑𝑒 + 2𝑒 − ⇌ 2𝐼 −
En raison de la très faibles solubilité de l’iode dans l’eau et sa grande solubilité en présence de
𝐼 − on utilise des solutions iodo-iodurées
𝐼2 + 𝐼 − ⇌ 𝐼3 −
−
L’agent oxydant est donc l’anion complexe 𝐼3
𝐸° 𝐼3 − /3𝐼− = +0,5355𝑉
𝐼3 −+ 2𝑒 − → 3𝐼 −
2) Influence du 𝑷𝑯 :
Le 𝑃𝐻 prend une grande importance dans les réactions redox de 𝐼2 /𝐼 −
En milieu acide : 𝐸°𝐼2 /𝐼− = 0,534 𝑉 donc le système 𝐼2 /𝐼 − est peut oxydant.
En milieu alcalin : apparait une réaction de dismutation
𝐼2 + 2𝑂𝐻 − ⇌ 𝐼𝑂 − + 𝐼 − + 𝐻2 𝑂
3) Indicateurs :
Le point d’équivalence peut alors être mis en évidence en utilisant l’une des propriétés
suivantes :
4) Solutions titrés :
a) Solutions d’iode :
L’iode est très peu soluble dans l’eau, il est nécessaire d’ajouter un excés d’iodure
L’équivalent correspond à l’atome gramme d’iode
Bien que 𝐼2 est libéré très pur par l’industrie ce métalloïde n’est pas utilisé comme
étalons
𝑀
𝑒𝑞𝑔 = = 248,2
1
𝐼2 + 2𝑆2 𝑂3−2 → 𝑆4 𝑂6−2 + 2𝐼 −
On prépare en générale des solutions de titre approximatif de 0,1𝑁 par pesée, puis on titre par
une solution de normalité connus.
1) Etalons réducteurs :
Anhydride arsénieux 𝐴𝑆2 𝑂3 (voir manganimétrie)
Sulfate d’hydrazine : 𝑁𝐻2 − 𝑁𝐻2 , 𝑆𝑂4 𝐻2
𝑀 = 130,13 ; 𝑁𝐻2 − 𝑁𝐻2 ⇌ 𝑁2 + 4𝐻 + + 4𝑒 −
𝑀
𝑁𝐻2 − 𝑁𝐻2 + 2𝐼2 ⇌ 𝑁2 + 4𝐻 + + 4𝐼 −, 𝐸𝑞𝑔 =
4
2) Etalons oxydants :
En présence d’un excès de 𝐾𝐼 et de protons 𝐻 + l’ion 𝐼𝑂3− libère 3 molécule d’iode et
mettant en jeu 6𝑒 −
𝐼𝑂3− + 5𝐼 − + 6𝐻+ → 3𝐼2 + 3𝐻2 𝑂
𝑀 214,02
𝐸𝑞𝑔 𝐾𝐼𝑂3 = = = 35,67
6 6
3,567𝑔 𝑑𝑒 𝐾𝐼𝑂3
Pour 1 litre de solution 0,1 𝑁
15𝑔 𝑑𝑒 𝐾𝐼
Bromate de potassium 𝐾𝐵𝑟𝑂3 𝑀 = 167,01
Il est possible d’utiliser le 𝐾𝐵𝑟𝑂3 préalablement desséché à 120 − 150°𝐶
𝐵𝑟𝑂3− + 6𝐼 − + 6𝐻+ → 3𝐼2 + 𝐵𝑟 − + 3𝐻2 𝑂
𝑀 167,01
𝐸𝑞 𝑔 𝐾𝐵𝑟𝑂3 = = = 27,835
6 6
6) Application :
Dosage des composés réducteurs :
Tous les composé dont 𝐸° < 𝐸°𝐼2 /𝐼− peuvent être dosés par 𝐼2
Ex : dosage des sulfures :
𝐻2 𝑆 + 𝐼2 → 𝑆 + 2𝐻+ + 2𝐼 −
Dosage des composés oxydants : 𝐸° > 𝐸°𝐼2 /𝐼−
Ex : Dosage de 𝐾𝑀𝑛𝑂4 (dosage en retour) => manganimétrie
Milieu alcalin : 𝐼𝑂− /𝐼 −
Ex : Dosage des cyanures :
𝐶𝑁 − + 𝐼𝑂− → 𝐶𝑁𝑂− + 𝐼 −
Analyse organique : oxydation des substances organique par l’iode
Ex : la fonction aldéhyde est oxydée en fonction acide en mettant en jeu 2𝑒 −
I Introduction :
Il est possible d’utiliser de l’énergie électrique pour produire une réaction chimique : c’est
l’électrolyse.
Schématiquement, une électrolyse nécessite le montage suivant :
Potentiomètre
Générateur
Resistance variable
V
G
Cathode Anode galvanomètre
Solution à étudier
Remarque :
Pour que le courant passe dans le circuit, l’intensité traversant la cathode est identique
à l’intensité traversant l’anode
A chaque échange d’un 𝑒 − à la cathode => Un échange d’un 𝑒 − à l’anode donc
l’intensité est proportionnelle à vitesse d’échange d’𝑒 − c'est-à-dire proportionnelle à
l’intensité de la réaction électrochimique.
II Phénomène d’électrolyse :
Le phénomène d’électrolyse peut envisagés sous deux aspect :
𝜀 𝑡
Lors de l’électrolyse d’une solution diluée d’électrolytes en appliquant une tension
croissante ; l’expérience montre que le courant reste faible, jusqu'à 𝐸 = 𝜀
Dés ce moment, 𝐼 commence à s’élever conformément à la loi d’ohm
𝐸−𝜀
𝑖=
𝑅
𝐸𝑐
𝐸
𝐸𝐴
𝑅𝑒𝑑 𝑂𝑥
𝐸𝑐 < 𝐸𝐴
Il n’y a aucune valeur de potentiel pour laquelle puisse se produire simultanément l’oxydation
de la forme réduite et réduction de la forme oxydée
b) Système rapides :
𝑖
𝑅𝑒𝑑 𝑂𝑥 𝐸𝐴 < 𝐸𝑐
𝐸𝑒𝑞 : Potentiel d’équilibre
𝐸𝐴 𝐸𝑐 À 𝐸𝑒𝑞 → 𝑖 = 0
𝐸
𝑅𝑒𝑑 𝑂𝑥
Il n’y a tout une série de valeurs de E pour lesquelles peuvent s’effectuer simultanément
l’oxydation de la forme réduite et la réduction de la forme oxydée.
a) Convention :
Il apparait dans la solution des mouvements de liquide due à la convention (transport
hydrodynamique). On peut éliminer ce mode de transport par des moyens mécaniques
(agitation)
b) Migration :
Les ions de la solution sont du fait du passage du courant, soumis à un champ électrique, ils se
déplacent vers l’électrode de signe opposé.
c) Diffusion :
Mouvement des espaces sous l’influence du gradient de concentration.
N.B : Electrolyte indifférent : est un composé dont les ions ne sont ni oxydable ni réductrice
dans les conditions de l’électrolyse de l’ion à étudier.
𝐶𝑠
𝐶𝑠𝑒𝑙
∆𝑥
𝑋
VI Couches intensité potentiel :
Intensité limite de la diffusion en régime stationnaire lorsque le potentiel est suffisamment
élevé le facteur limitant est la vitesse de la diffusion : la concentration à l’électrode est nulle
(𝐶𝑠𝑒𝑙 = 0) et l’intensité est directement proportionnelle à 𝐶𝑠 . L’intensité est maximale, c’est
l’intensité limite de diffusion 𝐼𝑑𝑙
𝐼𝑑𝑙 = ±𝑛𝑑𝐶𝑠
𝐼𝑑 𝐼𝑑
𝐸𝐶
𝑅𝑒𝑑 𝑂𝑥 𝐼𝑑𝑙 𝑅𝑒𝑑 𝑂𝑥
𝐸𝐶 < 𝐸𝐴 𝐸𝐴 < 𝐸𝐶
Système lent Système rapide
- Dans le 1èr cas : le réactif titrant est ajouté à la burette : c’est la volumétrie
potentiomètrique
- Dans le 2ème cas : on peut préparer le réactif au sein de la solution par une réaction
électrochimique c’est la coulomètrie potentiomètrique.
Application :
a) Manipulation :
On verse à 25°𝐶 à l’aide d’une burette, un volume 𝑉0 de la solution oxydante d’ions 𝐶𝑒 4+ de
molarité 𝐶0 dans un bécher contenant 𝑉 𝑐𝑚 3 d’une solution réductrice d’ions 𝐹𝑒 +2 de
molarité 𝐶 connu
b) Courbe de titrage :
Soit 𝑥 le degré d’avancement du dosage
𝑉0
𝑥=
𝑉𝑒𝑞𝑢𝑖
Il y’a 3 cas :
1) Avant l’équivalence : pour 𝑥 < 1
𝐶𝑒 4+ + 𝐹𝑒 +2 → 𝐶𝑒 3+ + 𝐹𝑒 3+
0 𝐶 1 − 𝑥 𝐶𝑥 𝐶𝑥
Remarque :
Pour 𝑥 = 0, la relation de nerts ne permet pas de doner une valeur de potentiel 𝐹𝑒 3+ = 𝐶
2) L’équivalence : 𝑥 = 1
𝐸10 + 𝐸20 077 + 1,71
𝐸𝑖𝑛𝑑 = = = +1,24𝑉
𝑛1 + 𝑛2 2
3) Après l’équivalence : 𝑥 > 1
𝐶𝑒 4+ + 𝐹𝑒 +2 → 𝐶𝑒 3+ + 𝐹𝑒 3+
𝑥−1 0 𝐶 𝐶
𝐶 𝑥−1
𝐸𝑖𝑛𝑑 = 𝐸20 𝐶𝑒 4+/𝐶𝑒 3+ + 0,059 log
𝐶
𝐶𝑒 4+
𝐸𝑖𝑛𝑑 = 𝐸20 𝐶𝑒 4+/𝐶𝑒 3+ + 0,059 log = 1,71 + 0,059 log 𝑥 − 1
𝐶𝑒 3+
𝐸 𝑉
𝐶𝑒 4+ /𝐶𝑒 3+
B
𝐹𝑒 3+/𝐹𝑒 +2
50% 100% 150% 200% 𝑥% 𝐶𝑒 4+
2) Electrode attaquable :
Définition : électrode attaquable est une électrode métallique qui prend un potentiel
d’équilibre en fonction de la concentration dans la solution en ions métallique correspondants.
Ex : Une électrode d’un métal M en présence d’ions 𝑀 𝑛+
0,059
𝐸 = 𝐸0 + + log[𝑀𝑛+] , 𝑀 ⇌ 𝑀𝑛+ + 𝑛𝑒 −
𝑛
𝑛𝐹𝑆𝐷
𝑖 = 𝑛𝑑𝐶𝑠 = × 𝐶𝑠
∆𝑥
Réactif ← 𝐻𝑔 Réservoir
titrant C↑
Electrode de référence
Cathode (EGM), 𝑃𝑡
𝐻𝑔 (Nape) Anode
𝜇𝐴
𝑖 𝑖
𝑖 −
𝑉𝑒𝑞 𝑉 𝑚𝑙 𝑟é𝑎𝑐𝑡𝑖𝑓
Cathodique Anodique
𝑉 𝑚𝑙
Remarque :
Les courbes obtenues sont linéaires que si les réactions utilisées ont des constantes d’équilibre
élevées et si l’on corrige l’effet de la dilution essentielle, les intensités sont proportionnelles
aux concentrations :
𝑉𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑙 + 𝑉𝑎𝑗𝑜𝑢𝑡 é
𝐼𝐶 𝑐𝑜𝑟𝑟𝑖𝑔 é = 𝐼𝑚𝑒𝑠𝑢𝑟 é
𝑉𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑙
Il permet de doser des substances même si elles ne sont pas électro actives
Il est plus précis que le dosage polarographique
Les 2 types de réactions de dosage peut être très variés = oxydoréduction,
précipitation, complexassions ….