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I. Equations fondamentales
L'écoulement dans des médias poreux est un phénomène très complexe et ne peuvent pas être
décrits aussi explicitement que traversent des pipes ou des conduites. Il est plutôt facile de mesu-
rer la longueur et le diamètre d'une pipe et de calculer sa capacité d'écoulement en fonction de
pression ; cependant, dans des médias poreux il n'y a aucun chemin défini d'écoulement qui se
prête à la mesure.
L'analyse du flux de fluide dans des médias poreux a évolué tout au long des années le long de
deux avants : l'expérimental et l'analytique. Les physiciens, ingénieurs, hydrologistes, et sem-
blable ont examiné expérimentalement le comportement de divers fluides comme s'ils traversent
des médias poreux. S’étendant du sable au verre de Pyrex fondu. Sur la base de leurs analyses, ils
ont essayé de formuler les lois et les corrélations qui peuvent alors être employées pour faire des
prévisions analytiques pour les systèmes assimilés.
L'objectif principal de ce paragraphe est de présenter les rapports mathématiques qui sont conçus
pour décrire l'écoulement des fluides dans le réservoir. Les formes mathématiques de ces rap-
ports varieront selon les caractéristiques du réservoir.
● Régimes d'écoulement
● La géométrie de réservoir de
1 S.ROBEI
Le coefficient isotherme c de compressibilité est décrit mathématiquement par les deux expres-
sions équivalentes suivantes :
1
En termes de masse volumique : = ……………………………………(2.2)
Avec
V: volume du fluide.
P : pression
: masse volumique
C : compressibilité du fluide
a.Fluides incompressibles
Un fluide incompressible est défini comme fluide dont le volume ou la densité ne change pas
avec de la pression. C'est :
=0 Et =0 ………………………………(2.3)
Les fluides incompressibles n'existent pas ; cependant, on peut assumer que dans certains cas ce
comportement simplifie la dérivation et la forme finale de beaucoup d'équations d'écoulement.
− =
…………………(2.4)
exp − =
= exp −
2 S.ROBEI
c. Fluides compressibles
Ce sont des fluides qui éprouvent de grands changements de volume en fonction de la pression.
Tous les gaz sont considérés comme des fluides compressibles. La compressibilité isotherme de
n'importe quel fluide compressible est décrite par l'expression suivante :
1 1
= − …………………………(2.5)
………………………………………(2.6)
=0
Cette équation déclare que le taux de changement de la pression p avec le temps à n'importe quel
emplacement i est nul. Dans les réservoirs, l'état d'écoulement équilibré peut seulement se pro-
duire quand le réservoir est complètement rechargé et soutenu par des fonctionnements forts de
couche aquifère ou d'entretien de pression.
3 = ( , ) S.ROBEI
c. Écoulement semi permanent (Pseudosteady-state)
Quand la pression à différents emplacements dans le réservoir diminue linéairement en fonction
du temps, c.-à-d., à une constante le taux en baisse, l'état d'écoulement est caractérisé comme
écoulement semi permanent (pseudosteady-state). Mathématiquement, cette définition déclarer
que le taux de changement de pression par rapport au temps à chaque position est constant, ou :
b. Écoulement linéaire
L'écoulement linéaire se produit quand les lignes de courant sont parallèles et le fluide coule
dans une direction simple. En outre, la section à couler doit être constante. La fig.2.2 montre un
système d'écoulement linéaire idéalisé. Une application commune d'écoulement linéaire est le
flux de fluide dans des fractures hydrauliques verticales,
5 S.ROBEI
La description du flux de fluide et analyse suivante de pression les données deviennent plus dif-
ficiles comme nombre de fluides mobile augmente.
= =− ………………(2.9)
Avec :
P= pression atm
∇⃗ : nabla représente l’opérateur gradient et selon le système de coordonnée, il peut prendre plu-
sieurs forme.
Pour l'écoulement turbulent, qui se produit à des vitesses plus élevées, une modification spéciale
de l'équation de Darcy est nécessaire. Quand l'écoulement turbulent existe, l'application de
l'équation de Darcy peut avoir comme conséquence les graves erreurs. Des modifications pour
l'écoulement turbulent seront discutées plus tard en ce chapitre
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V.6) Equation de continuité :
Cette équation explique le principe de Lavoisier (conservation de la masse), et peut être formulé
mathématiquement avec :
( )
( ⃗) + = 0 ………………(2.11)
La combinaison de ces deux dernières équations nous donne l’équation différentielle du mouve-
ment.
∇⃗p = ………………………(2.12)
= ……………………(2.13)
Δ = …………………………(2.14)
1
+ = ………………………………(2.17)
² 0.0002637
et = …………………………(2.19)
( ) 1 ( ) ( ) …………………(2.20)
+ =
²
Puisque l’équation de diffusivité est une fois dérivable par rapport au temps et deux fois par rap-
port à l’espace on aura besoin d’une condition limite pour le temps-ce qu’on appelle condition
8 S.ROBEI
initiale- et deux pour l’espace. Généralement on a deux types de conditions aux limites soit de
Dirichlet ( = 0), ou bien de Newman ( ( )= ).
Condition initiale : on suppose que le réservoir à l’instant zéro était à une pression initiale
pi uniforme sur tout le réservoir.
Conditions aux limites : pour les conditions aux limites de l’espace, on distingue deux
types selon la position :
1) Condition à la limite interne : cela veut dire aux parois du puits, et dans la plupart
des cas elle est de type de Dirichlet parce que souvent on impose un débit de pro-
duction constant, sauf pour les formations unconsolidées là on est obligé de poser
une pression de fond constante alors une condition de type Newman
2) Conditions à la limite externe : cela veut dire aux frontières du réservoir, on peut
avoir une condition de type de Dirichlet : limite de drainage du puits, et même
pour une faille étanche ; ou bien de type Newman : une pression constante au con-
tact d’un aquifère actif, prés d’un puits injecteur ; ou bien une pression qui égale à
la pression initiale à l’infinie
Δ ; ………………(2.21)
= = =
Δ 24∆ 24∆
Cet effet est dominant dans la première période de l’essai et peut masquer une partie importante
de la réponse normale du puits, pour cela un traitement supplémentaire est indispensable pour
déterminer la fin de la capacité du puits et pouvoir appliquer les propres formules.
Hawkins (1956) a proposé que la perméabilité dans la zone altérée, c.-à-d. ks , soit uniforme et la
chute de pression à travers la zone peut être rapprochée par l'équation de Darcy. Hawkins a pro-
posé l'équation suivante :
∆ ∆
∆ = −
é é é é
(∆ ) = ln − ln ………(2.22)
0.00708ℎ 0.00708ℎ
Alors : (∆ ) =
0.00708ℎ
− 1 ln …(2.23)
Or : (∆ ) =
0.00708ℎ
= 141.2
ℎ ……….…(2.24)
Donc = : − 1 ln ……..……(2.25)
: rayon apparent.
: rayon de puits.
Remarque :
Aujourd'hui on définit le Skin comme étant la somme des pseudos skin dont le skin mécanique
ou d’endommagement fait partie tel que :
= + + + + …………………………(2.27)
S : skin total
: skin d’endommagement ;
: skin dû au perfores ;
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0.8936
= ………………………………(2.29)
− ( , )
=
Pour dans la géométrie radial : 141.2 /………………………(2.30)
ℎ
= Et = ………………(2.31)
= …………………………….(2.34)
√
= ………………………………(2.35)
1) Ecoulement radial circulaire de fluide peu compressible dans un réservoir infini et débit
constant, la fonction de la ligne source :
La solution est exprimée à l’aide de la fonction exponentiel intégral, souvent appelée la
fonction de la ligne source comme suit :
12 S.ROBEI
1 …………………………(2.36)
=−
2 4
Avec : (− ) = − ……………………………(2.38)
pour des petites valeurs de x : (x < 0.01),la fonction exponentiel intégral peut être rap-
prochée à la fonction logarithmique tel que :
(− ) = ln ( ) ………………….…………(2.39)
162.6
( , )= − log − 3.23 ………………(2.41)
ℎ ²
et comme on enregistre souvent la pression dans les essais de puits au fond de puits la so-
lution deviendra en remplaçant « r et p » par « rw et pwf » :
162.6 …………………………(2.42)
= − log − 3.23
ℎ
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en tenant compte de facteur de Skin :
162.6 …………………………(2.43)
= − log − 3.23 + 0.87
ℎ
2) Ecoulement linéaire :
La solution est donnée dans l’espace de Laplace ; l’inversion de cette solution donne :
−
( , )=2 − …………………………(2.44)
4 2√
2
Avec ( )= exp (− ²) ………………………………(2.45)
√
(0, ) = 2 ……………………………(2.46)
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