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Collection

INTER,
MED.

IMMUNO OGIE
COURS
QROCS - QCM - DOSSIERS - COMMENTAIRES

T. DERVAUX E. KHAYAT - E. ANDRES


C. HEROLD
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Une copie ou reproduction par quelque procédé que ce soit, photographie, microfilm,
bande magnetique, 1isque ou autre, constitue une contrefacon passible des pernes
prevues par la loi du 11 mars 1957 sur la protection des droits dauteurs.

EDITIONS VERNAZOBRES-GREGO
74, BD DE L'HOPITAL
75013 PARIS
Tel : 01 43 36' 40 78
ISBN 2-84136-2671
REPONSE IMMUNITAIRE - INTRODUCTION

REPONSE IMMUNITAIRE - INFLAMMATION


INTRODUCTION

• Notre environnement est peuplé d'une myriade de micro organismes - virus, bactéries, levures.
protozoaires et parasites multicellulaires.
• Ces micro organismes peuvent provoquer des maladies qui conduiraient a la mort s'ils se
multipliaient de façon incontrôlée.
• Cependant, la plupart des infections guérissent rapidement et laissent peu de sequelles.
• Ceci est dQ au système immunitaire qui combat les agents infectieux.
• Toute réponse immunitaire implique d'abord Ia reconnaissance du pathoene ou de tout autre
substance pathogène, puis le developpementd'uneréaction destinéc àleséliminer.
• Cette réponse immunitaire peut gilobalement être divisée en deux parties (Fig.1 et 2):
- l'inzmunité acquise
* elle est spécifique-del' agent qui Fa induite_
* on observe une augmentation de la réponse a chaque nouvelle stimulation par cet agent (Q).
- l'inununité naturelle
* les effecteurs ne sont pas spécifiques de l'agent inducteur.
* ii n'y a pas de gain d'efficacité après plusieurs contacts avec le même agent.

unmunité naturelle immuniti spécifujue

pas meilleure après amelioration après


re-stimulation nouvelle stimulation
- lysozyme, Anticorps
Facteurs s - complement,
- protéines de la
phase aigud de
l'inflammation
Cellu - Phagocytes lymphocytes T
- Cellules NK

1
REPONSE IMMUNITAIRE - INTRODUCTION

système immunitaire

ANTIGENE réponse réponse non


adaptative adaptative

6 NTF + +

++++ +

mémoire pas de spécificité,.

spécificité pas de mémoire

Figure 1 : les composantS du système immunitaire

cellules autres
•ceI1ues 'ymphocytes ph9O#tGS
acces5oires ______ ceIUies
•.
p

_________________ _______________
ceIuIs
ga •
Vssvaires
ymphoc4es mnoytes
cue a ra}e niacophgeS .
REPONSE INIMUNITAIRE - INTRODUCTION

Figure 2 : Schema general de 1'immunite

rr isatlon
~ it~ ta ~ tfstii ~ •'

= presentation de I'Ag

------- = interaction immunite specifique-immunite non specifique

= cellules

= mecanisme effecteur

= molecule soluble
active

i
3
REPONSE IMMUNITAIRE - INTRODUCTION

QCM
B 323 - INFLAMMATION - REPONSE IMMUNITAIRE
1-(M91)-Un ou plusieurs des médiateurs suivants 2-(M85)-L'histamine est présente dans:
est(sont) d'origine plasinatigue, leguel on lesguels?
A. Prostaglandines A. Las mastocytes
B. Kinines B. Les lymphocytes
C. Lymphokines C. Les polynuclCaires basophiles
D. Facteur XII D. Les polynucleaires neutrophiles
E. Histamine .........................
..
BD I ACE
3-(M91)-La perméabilité capillaire pent être majorée (S86)-Indiquez la proposition inexacte
par: concernant l'histamine:
A. L'histamine A. Médiateur mastocytaire préformé et stocké dans
les granules
B. La sérotonine B. Médiateur actif sur la contraction des fibres
musculaires lisses
C. Le système des Kinines C. Médiateur augmentant la perméabilité
vasculaire
D. La système de complement D. Métabolite de l'acidité arachidonique
E. La leucotriène B4 E. Médiateur a activité bronchoconstrictrice
........
....

ACD I 11
5-(M85)-Parmi les substances suivantes, certaines 6-(M87)-Indiquez le ou les fragment(s) du
exercent un effet chimiotactique positif sur les complement capable(s) d'induire une liberation
potlmucléaires. Laquelle ou lesquelles- - istamine (anaphylatoxine):
A. Bradykinine A. Cis
B. Facteur XII B. C3a
C. Fractions 5 et 6 du complement C. C3b
D. Leucotriènes D. Clq
E. Histamine E. C5b
CD I
7-(S86)-Toutes les substances ou categories de I 8-(M88)-L'histamine est sécrétée:
substances suivantes peuvent déclencher un congestion
active, sauf une; indiquez laquelle:
A. Kinines A. Par les mastocytes
B. Histamine B. Par les lymphocytes
C. Sérotonine C. Par les fibroblastes
D. Opsonines D. Par les éosinophiles
E. Prostalandines E. Par les nolvnucléain
IE AE
9-(M88)-QueIle(s) est(ou sont) la(ou les) consequence(s) 10-(M88)-La phagocytose de bactéries:
locale(s) possible(s) de la congestion active d'un tissu?
A. Cyanose A. Nécessite l'adhésion des germes a la surface des
cellules phagocytaires
B. Hyperhemie B. Est inliibée si les bactéries sont opsonisées
C. Anoxie C. Peut être effectuée par une certaine sous-
population de lymphocytes T
D. Erythème D. Est augmentée par la réponse irnmunitaire
E. Ralentissement des divisions cellulaires E. Concerne essentiellement les germes

AD

4
REPONSE IMMUNITAIRE - INTRODUCTION

-(M85)-L'histamine provoque le(s) phénomène(s) 12-(S89)-Toutes les propositions suivantes


u ivant(s): concernant Ia phagocytose sont exactes, sauf une;
L Elle est effecruée par des cellules d'origine
A. Bronchospasme A.
.rnédulla ire
B. Vasodilatation périphérique B. Elle nécessite une adherence entre Ia cellule
phagocytaire et la particule etrangère
C. Augmentation de la permeabilité vasculaire C. Elie imphique un englobement de la particule
étrangère
D. Déclenchement d'une sécrétion gastrique acide D. Elle est favorisée par l'opsonisation de Ia
particule etrangère
E. Dégranulation des mastocytes E. Elle aboutit nécessairement a ha destruction de
Ia ........................... .. ................................... -
E
[13-(M90)-Parmi les affirmations suivantes, indiquez 14-(M87)-Font partie du système des phagocytes
elle(s) qui est(sont) exacte(s): mononuclées:
A. L'histamine diminue la permëabilité capillaire des A. Les histiocytes du tissu conjonctif
vaisseaux
B. L'histamine est bronchodilatatrice B. Les cellules du Kupffcr du foie
C. L'histamine contracte les fibres musculaires lisses de C. Les lymphocytes B
l'intestin
D. L'histamine augmente la sécrétion chiorhydrique D. Les macrophages alvéolaires du poumon
gastrique
E. L'histamine diminue le retour veineux au cceur E. Les macrophaues des cavités séreuses
CDE ABDE
15-(M94)-La dégranulation des mastocytes est induites 16-(M95)-Le protéine C reactive (CRP)
par:

A. Le fragment C3a A. Est une protéine de la phase aiguë de


l'inflammation
B. LefragmentC5a B. Peut se her a certains micro-organismes et
activer la voie classique du complement
C. Des anticorps anti-IgE C. Favorise le chimiotactisme et la phagocytose
D. La sérotonine D. Est synthétisée par le foie
E. Le "Platelet Activating Factor" (PAF) I E. Voit sa synthèse inhibée sous Faction de
l'interleukine I
ABCD
17-(M91)-La phagocytose est une des propriétés 18-(S85)-Parmi les cellules des foyers
essentielles des cel1ues vivantes: inflammatoires, queue est celle qui mérite le
qualificatif de "macrophage"?
A. Mastocytes A. Polynucléaire neutrophile
B. Polynucléaires neutrophiles B. Polynucléaire éosinophile
C. Plasmocytes C. Lymphocyte
D. Macrophages D. Histiocytè
..........................................
BD
19-(M91)-CelluIe(s) ayant he pouvoir de phagocytose: 20-(M90)-Parmi les cellules suivantes certaines
appartiennent a ha lignée monocytaire
macrophagique:
A. Pohynucleaires neutrophiles A. Cehlules de Kttpffer
B. Lymphocytes B B. Histiocytes
C. Lymphocytes T C. Myocytes
D. Cellules de Langerhans cutanées D. Cellules endothéliales
E. Cellules de Kupffer Mastocytes....................................-............-..-
E. -..*.....--.........
AE AB
21-(M88)-Le MIF (pour facteur inhibant La migration 22-(S85)-QueIle est La structure de membrane des
des macrophages) est: macrophages qui est impliquée dans les
phénomènes d'opsonisation et de cytophilie?
I A. Une monokine A. Recepteurs pour le MW
B. Une lymphokine B. Antigènes Ia
C. Un anticorps anti-idiotype C. Récepteurs pour he Fc des IgG
D. Mis en evidence par he test d'inhibition de la D. Récepteurs pour les globules rouges de mouton
migration des macrophages
E. Récepteurs pour le virus EB
.......................................................
....... . .. .
BD
5
REPONSE IMMUNITAIRE - INTRODUCTION

I 23-(M89)-Concernant Jes macrophages, queue(s) I 24-(M85)-Les macrophages:


les propositions exacte(s)?
est(sont) la on
A. us dérivent des monocytes . A. Possèdent a leur surface des antigènes
d'histocompatibilité
B. Leur durée de vie est courte B. Ont des propirétés d'adhérence
C. Us sécrètent de l'interleukine II C. Possèdent un recepteur pour le fragment Fc de
l'IgG I
D. us possèdent des réc&pteurs pour Ic fragment Fc des D. Possèdent un récepteur pour le C3b
immunoglobulines
_______ E. ..c ? cellules de Kupffer du foie
ADE I ABCDE
25-(M89)-Les macrophages: 26-(M86)-Parmi les récepteurs ou antigènes
suivants on pent retrouver a la surface des
macrophages:
A. Sont des cellules adhérentes A. Antigènes HLA classe I
B. Sont des cellules phagocytaires B. Antigènes la (ou D ou Dr)
C. Peuvent étre impliquées dans la réponse anticorps aux C. Récepteurs pour le Fc des IgG
antigènes thymo-dépendants
D. Sécrètent de l'interleukine 1 D. Récepteurs pour Ic complement
E. ... 9n E . .......

ABCD I ABCDE
27-(M89)-Le macrophage: 28-(S86)-L'un des médiateurs sécrétés par les
macrophages et directement impliqué dans
certains phénomènes de suppression est:
A. ReconnaIt I' antigène a l'aide d'un récepteur A. Interleukine 2 (11-2)
spécifique
B. Est capable de tuer des cellules cancéreuses B. Facteur d'inhibition de la migraine (MIF)
C. Est capable de tuer des bactéries C. Prostaglandine E2
D. Synthétise des immunoglobulines D. Interleukinel(IL1)
E Denvedumondfe san - E Facteur suppresseur antigene specifiue
BCE
29-(M93)-Les macrophages: [30(M87)-Le macrophage:
A. Appartiennent au système des phagocytes . A. Est riche en enzymes lysosomiales
mononucléés
B. Sécrètent des Lymphokines B. Est active par l'interféron gamma
C. Soot indispensables au déroulement de la reaction C. Produit de l'ILl
immunitaire
D. Présentent des récepteurs pour les immunoglobulines D. Est susceptible de presenter un antigène aux
lymphocytes T
E. Sont d'origine médullaire E A un role essentiel dans la presentation de
-...- ...... ......... -.....-....
l'antigène aux cellules-.,.-B.... -- .........................................
--

ACDE I . ABCD
31-(M87)-Indiquez la(les) proposition(s) exacte(s) 32-(S87)-Quel constituant du serum déclenche a lui
concernant la cooperation entre macrophages et seul la dégranulation des mastocytes?
lymphocytes T:
A. Les macrophages sécrètent l'interleukine 1 i A La fraction Clq du complement
B. Les macrophages captent l'antigene et le rCexpriment B Le facteur B
sous forme immunogène
C. Les macrophages "présentant" l'antigène portent des C L'inhibiteur de la Cl estérase
molecules de classe I du complexe majeur
d'histocompatibilité
D. Les macrophages "présentant" l'antigène portent des D Le C3a
molecules de classe II du complexe majeur
d'histocompatibilité
E. Les macro phacessécrètentl'interleukine2 i•E L'JE...... ......
IABCDI D

6
REPONSE IMMUN1TAIRE - INTRODUCTION

33-(M86)-L'activation des mastocytes peut être induite r34-(M88)-La dégranulation de mastocvtes ayant
par: fixé de l'IgE sur leurs récepteurs Fe peut être
induite par:
T Un antigène monovalent chez un sujet sensibilisé A. Aiiticorps anti-IgE
B. Un antigene bivalent chez un sujet sensibilisé B. Fragments Fab d'anticorps anti-IgE
C. Des anticorps anti-IgE C. C3a
D. Des dimères d'IgE obtenus par une reaction chimique I D. C3b
E. C3a et C5a E. C5a
BCDEj ACE
35-(S89)-Le composant du complement active capable 36-(M89)-La dégranulation des mastocytes peut
d'induire la dégranulation des mastocytes est: être induite par:
A. Cis A. Interaction d'une IgE de membrane avec un
antigène monovalent
B. C8 :
B. Action directe de certains médicaments
C. C3b C. Le fragment F(ab) de globulines anti-IgE
D. C5a D. Le cromoglycate de sodium
E. C5b E..AnaphlatoxinesC3aetC5a .. ................ .. _______
D BE
37-(M95)-L'inflammation: 38-(M95)-Quelles sont parmi les propositions
suivantes, celles qui sont exactes? Dans une lesion
inflamrnatoire, les cellules géantes:
A. Est toujours secondaire a l'action d'un agent A. Sont d'origine histiomonocytaire
infectieux
B. Est un phénomène dynamique •-. B. Peuvent provenir de la fusion de plusieurs
cellules
C. Peut aboutir a une destruction tissulaire C. excretent des substances actives
D. Se déroule dans le tissu conjonctif D. S'observent dans la phase vasculo-exsudativc
de la tuberculose
E. Peut neompoièque des phénomènes vasculo E. Strttidcules multinuclées --i.
exsudatifs
--..-.-........................---.-......................-
............
.-
- .BCDEI • lABCDE
39-(M95)-La protéine C réative (CRP) 40-(M96)-Quelles sont parmi les propositions
suivantes, celles gui sont exactes? L'inflammation:
A. Est une protéine de Ia phase aiguë de l'inflammation A. Fait intervenir des médiateurs chimiques locaux
et généraux
B. Peut se her a certains micro organismes et activer ha B. Est toujours de cause infectieuse
voie classique du complement
C. Favorise le chimiotactisme et la phagocytose C. Aboutit habituehlement a une reparation
tissulaire
D. Est synthétisé par le foie D. Peut être un phénomène de courte durée
E. Voit.sa synthèse inhibée sous Faction de E. Peut favoriser le développement d'une sclérose
l'interleukine 1
ABCD JAME
41-(M98)-Les propositions ci-dessous concernent des
médiateurs chimiques impliqués dans la reaction
inflammatoire. Indiquez celui (ceux) intervenant plus
particulièrement dans la phase vasculo-sanguine:

A. Sérotonine
B. Histamine
C. Prostaglandines
D. Kinines
E. m .hid .... ._______
BCD

7
IMMUNITE HUMORALE

Figure 1: selection donate des lymphocytes B


selection par lt antigêne

cellules B (,_\ sétecton 7T


SY
I don1e
prohferatron 'N
maturation

7'

. I, I..

'2
/ -. / i•_• _ -1
P r
pasmocytes i t2\ ( (25\ ( 2 I c2 2
(Q) '--.• i.
''
V ceflueà
Menlolre (Q)
(• ••f_
production dkantcorps
IMMUNITE HUMORALE

IMMUNTTE HUMORALE
B 318 : Immunité humorale:
I
lymphocytes B ; immunoglobulines (structure, diversité, fonction) ; complement ; lymphocytes NK;
exploration en pratique clinique ; concept de deficit inné de l'immunité humorale.

LYMPHOCYTES B
I
Les lymphocytes (Lc) B constituent environ 10 a 20% des Lc. (Q) du sang circulant.
• us sont facilement identifiables grace a la presence a leur surface de molecules
d'immunoglobulines (Ig) qu'ils synthétisent etexpriment a leur membrane des le debut de leur
différenciation. Celle-ci est associée a I'expression dedifférents récepteurs de surface.

4.
La différenciatiôifds Lc B se déroule en deux andes étapes (Fig. 1) :
la premiere, dans la moelle oseuse, en dehors de tout contact anrigénique, concerne le
passage de la cellule souche au Lc B immature (Q).
- la seconde, dans les organes lymphoIdes périphériques, voit les Lc arriver a maturation en
devenant des plasmocytes (Q) ou des Lc mémoire (Q), aprês activation par les antigènes.

• A noter que durant toute cette différenciation, en cas de rearrangement génique non fonctionnel
ou de production d'Ig reconnaissant des auto- anti gènes, le Lc B en cause est élirniné.

I- DE LA CELLULE SOUCHE AU LC B IMMATURE (Fig. 2:

• La ceillule souche des LcB est commune a toutes les cellules lymphocytaires.
• Elle derive de la cellule souche CD 34+.
• Dans son ADN, un rearrangement des genes codant pour les chaInes lourdes puis pour les
chaInes légères d'Ig aboutit a la production d'une 1gM puis a son expression menzbranaire a
la surface de la cellule souche qui devient ainsi Lc B immature (Q).
• Ce processus de rearrangement génique est connu sous le nom de recombinaison somatique
de 1'ADN.
• II est caractéristique de la lignée lymphoYde B et ii représente un préalable indispensable pour
que les genes des Ig puissent s'exprimer convenablement.

9
IMMUNITE HUMORALE

Figure 2:
maturation des lymphocytes B

I recombirialson
.Vthe

p)-
4e
YO .
I somatique
v tluuip F (Q)
knmture

a
VAIM Ty
o~
commutation
z
O*

OU SWITCH (Q)

fiM
(öf-
S) .-
P-.3Mnv-T'q 6
3t3 (.9

10
IMMUNITE HTJMORALE

Figure 3 Etapes deactivation et de différenciation des eel ules B

PA
B lymphocyte B
Th lymphocyte auxthawe
P plasmocyte /'-- it -
,

( () ('B' \

I ILA
IL-5
IL
IL-6
(\ \ \
/ /
I (
........)

11 -
IMMUNITE HUMORALE

• II est rendu possible par le fait que les genes des Ig sont organisés de façon différente dans les
lymphocytes et les cellules non lymphoIdes.
• Dans les cellules non lymphoIdes, les segments d'ADN codant pour les regions variables et
constantes des Ig sont séparés par de grandes distances physiques alors que, dans les
lymphocytes B différenciés, us sont réarrangés et ainsi rapprochés.
• A noter qu'une fois terminé (sur la chalne lourde et sur la chalne legere), ce rearrangement de
gene est définitif et caractéristique du clone lymphocytaire qui l'a produit.

II- DU LC B IMMATURE AU LC B MATURE (Fig. 3)

• Le Lc B devient mature quand ii produit et exprime a sa surface, en plus d'une Ig M et


toujours par rearrangements géniques, une IgD (Ig de membrane) (Q). II migre alors vers les
organes lymphoIdes périphériques.
• Les Lc B se regroupent alors en des structures appeleesfollicules oü As sont en contact avec les
cellules dendritiques, cellules professionnelles de la presentation d'antigène.
• Une fois active par un antigène présenté par une cellule dendritique et par des signaux de Lc T
auxiliaires, le Lc B prolifère et migre dans le centre gerniinatif de l'organe lympholde (Q),
lieu de la demière phase de différenciation. II faut noter que les cellules B se trouvent au niveau
cortical dans la region des follicules lymphoIdes, les cellules T se trouvent au niveau
paracortical(Q).
• Ii devient alors un plasmocyte (Q) et les chaInes lourdes des 1g. (Q) exprimées a sa surface
(1gM et IgD a ce stade), peuvent alors commuter (commutation isotypique ou "switch") (Q).
Ii produira alors soit une Ig M, soit une IgG, soit une Ig E, spécifique de l'antigène présenté
initialement (Fig. 2). II y a conservation lors du switch de I'idiotypie avec changement de
l'isotypie.
• Les regions variables des Ig ainsi produites connaissent ensuite des mutations somatiques
permettant d'augmenter l'affinité pour l'antigène (hypermutation somatique).
• Les lymphocytes B matures possèdent des récepteurs pour:
- Fragment Fe des Ig (Q).
Pour le complement: C q, C3. (Q)
- Pour les interleukines : II 2, 4, 6. L'112 participe a l'activation des lymphocytes B (Q), l'114 est
un facteur de croissance des lymphocytes B et 116 est un facteur de différenciation des
lymphocytes B (Q).
- Pour la transferrine.

III- REPONSE IMMUMITAIRE DE TYPE HUMORAL

• La réponse humorale est de deux types:


- Antigéne T indépendant
- Antigène T dépendant

12
1M'1UN1TE HUMORALE

• Lors de la reaction antigène T indépendant (surtout polysaccharides, etc...), ii n'y a pas


d'interventiOfl ni des macrophages, ni des lymphocytes T. La réponse est essentiellement de
type pnmaire 1gM, sans ceflules a mémoire, et sans réponse secondaire. (Q)
• Lors de la reaction antigène T dépendant ii y a une Cooperation entre les lymphocytes B, les
macrophages (Q), et les lymphocytes T auxiliaires (CD4+) (Q) en presence de
l'histocompatibilité de classe II (restriction allogénique) (Q).
- La réponse immunitaire de type humoral se fait en deux temps:
• réponse primaire avec essentielilement sécrétion d'IgM. (Q)
• réponse secondaire plus sensible, plus rapide et plus intense que la réponse primaire (Q)
elle nécessite la cooperation des lymphocytes T4, des macrophages et des lymphocytes B.

Figure 4: 13 : Réporise humorale Drimaire et secondaire


aDrès deux injections d'un même antigène

If
13
IMMUNITE HUMORALE

Caractéristiques des réponses humorales primaires et secondaires

réponse primaire réponse secondaire

délai de répónse 5 a 10 jours proliferation


: 1 a 3 jours
clonale et différenciation
amplitude de faible, variable selon PAg de 100 a 1000 fois plus
réponse forte que la réponse
primaire
isotype des Ac 1gM> IgG (Q) predominance des IgG,
produits et dans certaines
conditions des IgA et IgE
affinité des Ac faible (Q) forte (Q)
produits
induction par tous les immunogènes seulement les Ag
protéiques
T-dépendants)_(Q)
type haute dose d'Ag, faible doses d'Ag, sans
d'immunisation de facon optimale avec des besoin dadjuvants
necessaire adjuvants
LB répondeurs naIfs mémoire (Q)
activés

14
IMMUNITE HUMORALE

Figure 5 : § auence dactivation des LB au cours de la réuonse immunitaire a mediation humorale

Th1A5E DE PHASE DACTIVATION PHASE EFFECTRICE


RECONNAISSANCE proliferation différenciation
plasniocytes I\

LTauxiiaires
1gM
contact
membranaire ,v s

Ig membranaire (1-M et IgD)

- lgG

Q( + maturation d affinité
et
1.. commutation de classe

lymphocyte antigene lymphocyte lgG

LB mémoire

15
IMMUNITE HUMORALE

Figure 6: Structure des immunogobulines

Fabjjj? NH2 4
V\
N2

Fc
chalnes Iégères

re-gCN
Ionrla H2

16
IMMUNITE HUMORALE

LES IMMUNOGLOBULINES
1
I-INTRODUCTION
• Les immunoglobullines, comme le système du complement, constituent les deux composantes
plasmatiques de l'immunité humorale (Q).
• Les immunogilobulines (Ig) sont des glycoprotéines (Q) présentes dans le plasma, les liquides
extra-vasculaires, les sécrétions, douées d' activité anticorps.
• Le chromosome 14 synthétise les regions variables et constantes des chaInes lourdes (Q).
• Le chromosome 2 synthétise les chaInes légères de type Kappa. (Q)
• Le chromosome 22 synthétise les chaInes légères de type Lambda. (Q)
• C'est cette reaction Ig sécrétée-anticorps qui caractérise le réponse iinmunitaire spécifique
huinorale.
• Les Ig sont produites et sécrétées par les plasmocytes, étape terminale de la différenciation des
lymphocytes B.
• N.B. : Les piasmocyres sécrètent aussi la pike J (pour les 1gM et IgA) (Q), et la
J32 inicroglobuline (chaIne legère du système HLA de type I)(Q).

• Elles se composent de deux parties (Fig. 6):


- une partie variable porteuse du site récepteur de l'antigène (partie Fab) (Q) : elle comporte
une partie constante et une partie variable aussi bien dans la chaIne lourde que dans la chalne
légère avec deux sites antigéniques (2 Fab).
- une partie constante, responsable de diverses activités biologiques (partie Fc): fixation du
complement (IgG, 1gM), cytophilie, catabolisme... La partie Fc est antigénique (Q). Elle permet
A certains IgG de traverser Ic placenta (Q) ; permet la fixation des IgE aux mastocytes (Q) ; site
de fixation aux chalnes J (IgA, 1gM) (Q); site de fixation pour les lymphocytes B,
lymphocytes T, polynucléaires basophiles, macrophages, ceflules K.

• On les classe en cinq classes principales, par ordre de frequence décroissante : IgG, IgA, 1gM,
IgD et IgE.
Les IgG sont divisés en sous-classes d'Ig appelées IgGi, IgG2, IgG3, IgG4.

17
IMMUN1TE HUMORALE

Figure 7: 1 :Structure générae des Ig

nva Ac cfii:: site de


reconnaissance
de FAg

chaIne légère (L)


-K

Pont -x
disulfure
interchaIn chalne lourde (H)
-a
Y
-

-E

-o
C C

Figure 8: 2: Organisation endomaine des chaines dig


exemple type de rigGi

axe de symétrie de l'Ig


site de liaison a l'antigène

regio
variable 1 /<CL

régio
region charnière flexible
cOnstante
Ite region charnière n'existe pas pour les
CH2 : 3,IgAl,2,IgM,IgE (Q)
I
ponts disulfures interchaIne
(Q)

CH3 L pont disulfure intrachalne

- I

18
IMMUNITE HUMORALE

jI-STRUCTURE DES IMMUNOGLOBULINES (Fig. 6.7.8):


Toutes lies Ig sont bâties sur un modèle de base commun:
- Deux chaInes lourdes (H).
* Elles sont propres a chaque classe d'immunoglobulirie:
* Les chaInes gamma, alpha, mu, delta et epsilon correspondent respectivement aux IgG,
I-A, 1gM, IgD et IgE.
* Ii y a 4 domaines constants et 1 domaine variable pour les chalnes lourdes d'IgM et dIgE
(Q) ; donc au total, 5 domaines.
* Ill y a 3 domaines constants et 1 domaine variable pour les chaInes lourdes d'IgA, IgD,
IgG (Q) ; donc au total 4 domaines.
- Deux chalnes légères (L).
• Elles sont communes a l'ensemble des classes d'immunoglobulines mais on en distingue
deux types antigéniquement différents : lie type Kappa et lie type Lambda.
• A noter que pour une Ig donnée, les deux chaInes légères sont toujours du mime type.
(Q).
• Au niveau des IgG, le rapport chaIne llégere Kappa sur Lambda est égali a 2. Q)
* Les protéines de Bence-Jones ont des domaines de type VL et CL (chaIne légere) (Q)

Figure 9: Clivacie protéolvtipue des Ici par lapepsine et la naaIne


-
exemple dei'IgGl
site daction
de la papalne
/ digestion pa I
la papa In

digest..
par [a pepsine
(Q)
site d'action
de la pepsine + petits
fragments
pFc'

Bivalent avec 2 chaines 1gè3


portant l'activité antigenique
(Q)

• Chaque domaine (Q) des Ig est constitué dacide amine (110) (Q) avec pont disulfuré inter et
intracaténaire (Q) avec des exons distincts.
• L'extrémité des chaInes lourdes et légères situées au niveau de la partie Fab de l'Ig
(reconnaissance de l'Ag) est une partie variable permettant l'adaptation propre de chaque Ig
en fonction de l'antigène spécifique.
19
IMMUNITE HUMORALE

• Dans cette region variable se trouvent six regions hypervariables (Q) (trois sur la chaIne
lourde et trois sur la chaIne légere) qui augmentent encore l'affinité de l'Ig pour Fantigène.
Elles sont nommées CDR region determinant la complémentarité. Elles proviennent de
mutations des genes des immunoglobulines (hypermutation somatique(cfchapiti -e stir Lc B)).
• L'extrémité des chalnes lourdes et llégères situées au niveau de la partie Fe de l'Ig (activité
biologique) est dite constante (activité identique pour les lg de même classe, quelque soit
1' antigène reconnu).

III- DIVERSITE DES IMMUNOGLOBULES : NOTIONS DISOTYPIE ALLOTYPIE.


IDIOTYPIE
II existe plusieurs niveaux d'hétérogénéité parmi les 1g. Certaines concernent les regions
constantes, d'autres les regions variables.

Figure 10: Localisation des determinants anticiéniaues des Ici

uomarnes variaies aes cnaines iourcies


Domaines constants des chaInes lourdes et légères et légères

1) Hétérogénéité au niveau des regions constantes notions disotypie, allotypie


:

- Isotypie: les classes et sous-classes d'Ig définies par les regions constantes constituent un
premier niveau d'hétérogénéité (isotypie). L'isotypie se retrouve chez tous les individus d'une
espèce donnée (Q). Elle définit les chaInes lourdes (G, A, M, D, E) et le type de chaIne legere
Lambda ou Kappa.
- Allotypie: les allotypes sont des determinants antigéniques portés par les regions constantes
des chaInes lourdes et des chalnes légères des Ig (Q), différents d'un sujet a l'autre,
indépendants de Pactivité anticorps et génétiquement déterminés. On peut ainsi définir des
groupes d'individus porteurs ou non de ces variations allotypiques. Elle traduit un
polymorphisme génétique de la population (Q).

20
IMMUNITE HUMORALE

Figure 11 schema récapltutatf de Ia production des Ig


chaInesiégères chalnes lourdes
recombinaIson Vi [ recom..irmison VDJ I
-VDJ fonctionne
I
.1
VJ fonctionnel I ccrnnutin

trcrt et tadut

V-DJ.im+/- V4DJ6m
IV
ii
J
OU - [!E19G
0 en rabsence de toute stimulation anbgnque
'1 aprés une prenire stimulation. antignque
2) apr une seconde st•muation antgénique

2) Hétérogénéité au niveau des regions variables: notion didiotypie (Fig. 11)


- Cette variabilité est assurée par la recombinaison somatique de l'ADN somatique (cfchapitre
Yur Lc B)).
- Dans le Lc B différencié.
* la region variable de la chaIne lourde est constituée a partir de 3 genes distincts
disponibles en plusieurs exemplaires (VH/D/JH). Un gene D est d'abord associé a Un gene
JH ; l'ensemble DJH est ensuite associé a un gene VH.
- Finalement, le gene réarrangé DJHVH est associé a un domaine constant de chaIne lourde.
* Les regions variables des chaInes legeres lambda ou kappa sont issues de l'assemblage de
deux genes V/J également disponibles en plusieurs exemplaires.
* Elles vont ensuite s'associer au domaine constant pour former la chalne legère.
* Ce rearrangement de gene de regions variables d'Tg s'opérant au hasard, il est susceptible de
créer, par lui-même, un nombre très important de regions variables différentes.

21
IMMUNITE HUMORALE

3) Fonction des immunoglobulines


Ii faut séparer la fonction des anticorps liée a la Fab (fonction essentiellement antigénique) et liée a
la fonction Fc (fonction effectrice avec activation du complement ou liaison avec dautres celluies)

a) Propriétés portées par lefragnient Fab des Ig: le site anticorps.


- Cette partie de L'Ig sert a fixer l'anticorps qui lui est spécifique (c'est-à-dire qui a provoqué
la proliferation du clone de Lc B et sa transformation en plasmocyte producteur et excréteur de
cette Ig).
- us reconnaissent l'antigène par 11gM de surface situé sur la membrane des lymphocytes B. La
cooperation des lymphocytes B se fait avec les lymphocytes T4 (CD4+) en presence du CMH
de type 11(Q).

b) Propriétés portées par le fragment Fc des Ig:


Elles sont variables selon les isotypes.
-1gM
* L'IgM est le premier anticorps produit lors de la réponse immunitaire (Q).
* Sa forme pentamérique (Q) autorise peu la diffusion extravasculaire. La chaIne lourde
possède 5 domaines dont 4 constants.
Le poids moléculaire est de 900.000 daltons (Q)
* Elle permet de fixer des protéines du complement (Q) et ainsi son activation. L'IgM. possède
une pièce dejonction dite <J>> (Q) (comme les IgA).
* Le taux sérique de l'IgM chez I'enfnt est proche de celui de l'adulte. (Q)
* Les 1gM possèdent les isotypes des anticorps naturels du groupe A, B, 0. (Q)

- IgA (Fig. 12)


* Elles existent sous deux formes une forme sérique (monomère) (Q) et une forme sécrétoire
(Q) (dimère) de localisation essentiellement muqueuse, formée après transport
transépithélial (Q).
* Efles représentent par la forme locale un important moyen de defense anti -i nfectieu se
(salive, larmes, sécrétions bronchiques, muqueuse nasale, liquide prostatique, sécrétions
vaginales et suc intestinal, colostrum. Pas de IgA au niveau du LCR et l'humeur aqueuse)
(Q).
- Elles n'activent que très peu le complement. (Q)
- L'IgA sécrétoire est un dimère ayant une pièce sécrétoire (S) (Q) produite par les cel1iil
épithéliales (Q) et une chaIne J produite panes plasmocytes (Q).
- L'IgA ne passe pas la barrière placentaire.
- Le taux d'IgA de l'enfant atteint celui de l'adulte vers I'âge de 13 ans. (Q)
IMMUNITE HUMORALE

Figure 12 : L'IgA secrétoire


sous-muqueuse ceflule épithéliale lumière
i
secrétantla ièce
recepteur
poly-Ig IgA sécrétoire
clivage
I'ZI\ enzymafique ..... W' >C=P~
IgA dimerique

vésicule d'endocytose

-IgD
* C'est un monomère (Q)
* Elles ne sont peu ou pas sécrétées. -

* Elles ont un role essentiel de récepteurs B sur la'surfaçe des lymphocytes pour les antigènes (Q)

-IgE
* Sous forme demonomère (Q)
* II n'y a pas de region charnière (Q)
* Grande affinité pour des récepteurs presents a la surface des mastocytes (Q) et des
polynucléaires basophiles.
* Une fois fixes sur les cellules, les IgE entraInent, après combinaison avec les antigènes qui
leur correspondent (allergenes), [a liberation par les mastocytes (Q) et les basophiles des
médiateurs responsables de la reaction anaphylactique, OU si le phénomène reste localisé,
d'une reaction d'atopie telle qu'un asthme ou une rhinite.
* L'IgE joue aussi un role dans la lyse des parasites grace aux plaquettes, ou aux
polynucléaires éosinophiles.
- IgG
*.Poids moléculaire a 150.000 daltons.
* Les IgG (sauf IgG4) (Q) fixent le complement (Q) et permettent ainsi son activation.
* De nombreuses cellules ont un rdcepteur de surface capable de her le fragment Fc des IgGi
et IgG3. La fixation des IgG a ces récepteurs (cytophilie) explique leur rOle dans la
• promotion de la phagocytose par les polynucléaires et les macrophages (opsonisation), dans
le phénomène de cytotoxicité dépendante des anticorps(ADCC) et dans l'agrégation
plaquettaire par les complexes immuns.
- Les IgG sont les seules Ig qui traversent le placenta (Q) après la 20 SA (Q). Ce transfert assure
la protection du nouveau-n6 durant les premiers mois de la vie.
- Les concentrations d'IgG sont les plus importantes du serum de Itadulte (Q) et du nouveau-n6
(Q). us présentent la durée de vie la plus longue (de I'ordre de trois semaines) (Q)).
- Le taux des IgG du nouveau-n6 est égal a celui de la mere (100%) (Q). II est de 10 g/l (Q).

23
CID

0
z
-- -

0
Cl)

CID

Cl)

-
0

=
IMMUNITE HUMORALE

LE COMPLEMENT
I
INTRODUCTION

• Le serum d'animaux convalescents d'une infection bactérienne est capable de lyser les
bactéries responsables de l'infection grace a deux substances:
- L'une therrnostable specifique et immune: ii s'agit de l'anticorps qui se fixe sur les bactéries
et les sensibilise (cf questions sur les immunoglobulines).
- L'autre substance thermolabile, non spécifique, présente dans le serum en dehors de toute
immunisation.
• Cette substance, qui complete l'action des anticorps, a été désignée par le terme complement.

II- COMPOSITION
I
Le gene codant pour le C2-C4 est situé sur le chromosome 6 (Q) (même chromosome codant
pour le CMH (Q)).
Le-complément est formé d'une-vingtaine de composants.
• Leur synthèse est essentiellement hépatique (Q), mais peut aussi Se faire au niveau des cellules
épithéliales, monocytes et macrophages.

III- ACTIVATION
• Les différents composants s'activent en chaIne. Cette activation peut se faire classiquement
selon deux voies en fonction du facteur initiateur de l'activation.
- La voie classique: est activée par les anticorps combines a l'antigène : 1gM, IgG (Q). Elle ne
se met donc a I'uvre gu'en presence d'anticos et d'antigenes.
- La voie alterne : est activée directement par certains polysaccharides bactériens en l'absence
d' anticorps. Elle constitue un moyen de defense anti-infectieux immédiat, en place avant même
le développement d'une immunité spécifique.

• Le complexe terminal (ou complexe lytique), issue finale des deux voies, est l'agent effecteur
de la cascade du complement qui permet la lyse de l'agent a l'origine de l'activation du
complement.

1) Vole classique (Fig. 15)


- Reconnaissance:
* le composant Cl (Clq au debut (Q) puis Cir et Cis) est active par le contact avec Un
complexe antigène-anticorps (IgGi, 2, 3 ou 1gM) (Q) ; le Clq est active au debut (Q) puis le
Cir est dive et active le Cis. (Fig. 14)

25
IMMUNITE HUMORALE

* Les IgG sont moms puissants que les 1gM pour activer le comp16ment car ii faut 2 IgG pour
fixer une molecule de Clq contre 1 pour l'IgM. (Q)

Figure 14: - S tructure du comDosant Cl du comDlément

pole de fixation
sur les Ig

I
uJ
1 sous-unité Clq 1 unite Clq formé
de 3 sous-unités
Bouquet de 6 tulipes (
CIS

Cl composant Cl

compIexé-€1r -€1s2

Figure 15: : Déroulement

Ag-Ac
Clq

C1r-!CiT
chvage
L2
u toca taiytiq )roteoise

C1s—C1s
C47o inactif
intab1e

fTh
C4b

C4a membrane ayant fixé des Ig

26
IMMUNITE HUMORALE

- Formation: (Fig. 15 et 17)


• L'activation du Cl permet d'activer les composants C4 et dive C2 (formant le complexe
CO2a (Q)) qui, assembles, forment 1a[3 convertase classique.
• cette C3 convertase (Q) classique permet de diver le composant C3 en deux fractions:
la fraction C3a a une activité d'anaphylatoxine. (0).
> la fraction C3b (formation du complexe C4b2a3b C5 convertase) Ipermet de ciliver le
composant CS.
NB : Pactivation du Cl et C4 n'existe que par la vole classique (Q).

2) Vole alterne (Fig. 16 et 17)


- Reconnaissance
* les activateurs sont constitués en absence d'anticorps (Q) par des endotoxines bactériennes,
des cellules infectées par un virus, des levures, des parasites, des agrégats
d'immunogllobulines ne pouvant pas fixer Cl (IgA ou IgE (Q)).
- Formation:
* la reaction débute par la formation d'un complexe entre Ic composant C3b produit par la
voie classique et un facteur B (donnant Ic C3bB). Ce complexe, active par un composant D
I(C3 convertase permet de clivefle ciiosant C3 en C3a et C3b (C5 convertase). CttT
voie alteme sert donc ainsi de voie d'amplification de la voie classique.
NB le facteur B et D n 'existe que dans la voie alterne (Q).

Figure 16: ): Déroulement de la vole alterne

boucle d'amplification

I stabilisation
Facteur D I par properdine

CD
hydrolyse
spontanée
I
voie
c1ass ique
-

Ba
~
(
D C3b

QouQ C3 convertase C3a C5 convertase

t I I/
= C3bBb =
C3(H20) C3b °' C3(H 20)B
ouC3(H20)Bb

surface d'un micro-organisme

27
IMMUNITE HUM ORALE

Figure 17:

voles dactivation du complement

3) Complexe lytique (Fig. 18)


- Celui-ci est constitué de cinq protéines (C5, C6, C7, C8, C9). Sa formation est initiée par Ic
clivage du composant C5 par [a fraction C3b
- Ce complexe s'insère dans la membrane de I'agent a I'origine de I'activation du complement et
provoque sa lyse progressive (complexe d'attaque membranaire).
- La lyse induite par le complement est entièrement due a I'action du complexe lytique.

28
IMMUNITE HUMORALE

Figure 18 :
rmatlon du comolexe d'attapue membranpire

A noter qu'il existe de nombreux facteurs regulant l'activation du complement.


Ainsi, l'activation du facteur C est contrôlée par une protéine plasmatique le C inhibiteur, dont
le deficit génétique provoque l'cedème angioneurotique héréditaire (Q).
De méme, l'activité des composants du complexe lytique estcontrôlée par deux molecules
(CD59 et DAF[decayaccelerating factor] ou CD 55), dont le deficit est un des élément intervenant
daiTa pathogénie de 1'h6thog1obiurie paroxytique noctur

17: Les deux voles d'activation du complement


Figure 19 :

activati ivation
C:
s etas _
Etapes:

• I C??? C I C P 1 P__C/_C,?,? activation ,',',' activation /


complexes .. .'
1 tivation des •. .. .' C3 convertase C5 convertase
vole dassique Ag-Ac lien
,
composants ci "dassique "classique

t
, EC4b2a
, C?? C4b,2a,3b

C3
'

.
•4
C3b

C3b
C5
'.

:
LE____
/
=
~
41' attaque

C6, C7, C8,C9

C3b Bb C3b Bb 3b
C I?
•' paroisbacteriennes .'/e'e'e
activation
voie alterne tivation
C 3 convertase itase
idisentclivageC3 a terne
.. ... alterne
4 ali1candr l o l l

29
IMMUNITE HUMORALE

IV- PROPRIETES BIOLOGIQUES DU COMPLEMENT (Fig. 20)


• L'activation du système du complement joue un role essentiell dans I'initiation et dans
l'amplification des reactions inflammatoires.
•. Les propriétés peuvent être dues soit a l'ensemble des fractions du complement, soit a certains
éléments intermédiaires de cette sequence d'activation.

1) Action cytotoxique (Q) : lyse cellulaire.


- fait appel a toutes les fractions
- l'activation du complement aboutit a la formation du complexe lytique. Celui-ci crée des trous
dans la membrane cellulaire qui entraInent des mouvements hydro-électrolytiques conduisant a
la mort cellulaire.
- II est actif sur les microorganismes, globules rouges et plaquettes.

2) Activité anaphylactique (Q)


- Liée aux fragments de clivage C3a et C5a (Q+++)
- us stimulent le chimiotactisme et I'activation des neutrophiles, ainsi que la dégranulation des
mastocytes (Q) et des basophiles (Q).
- Its entraInent la liberation par les mastocytes et les polynucléaires basophiles d'histamine.

3) Activlté chimiotactique (Q)


- Due au fragment C3a, C5a et au complexe active C5C6C7.

4) Immunoadhérence
- La fixation de complexes antig6ne-anticorps-C1C2C3C4 sur les macrophages, les
polynucléaires, les globules rouges ou plaquettes par des récepteurs membranaires pour le C3b
favorise la phagocytose, notamment des bactéries et des virus (opsonisation).
- Ceci explique que les patients présentant un deficit en C3 présente une grande sensibilité aux
infections.

5) Activation lymphocytaire
- Les lymphocytes B possèdent des récepteurs pour la fraction C3 qui joue un role dans leur
activation.

6) Neutralisation des virus (Q)


- Les facteurs C et C4 surtout, mais aussi C2 et C3, facilitent la neutralisation de certains virus
par leurs propriétés specifiques.

7) Relations entre complement et autres systèmes de protéines plasmatiques.


- II existe des liens avec le système de la coagulation, le système des kinines, du plasminogéne...
- certains fragments et certains inhibiteurs peuvent agir sur plusieurs systèmes.

- 30
1MMUNITE 1-JUMORALE

8) Lopsonisation:
- Elle constitue une defense anti-infectieuse en particulier pour les bactéries encapsulées (Q).
- Elle se fait de facon non spécifique par le C3b (Q±++) qui se fixe aux monocytes et aux
macrophages grace a des récepteurs permettant Fadhérence et la phagocytose des bactéries en
l'absence d'anticorps de façon non spécifique ; elle peut se faire aussi de facon spécifique grace
aux récepteurs cellulaires du fragment Fcdes Ig (Q).

Figure 20:
le's fonctions du complement
complement

.
.

0 .

bactérie . phagocyte bactérlo

lyse otactisme opsonisation

•. 4 ** .s

31
IMMUNITE HUM ORALE

LYMPHOCYTES NK
I
_ INTRODUCTION
I- —

• les cellules NK sont des lymphocytes non T non B de grande taille qui présentent des granules
intracytoplasmiques: -rands lymphocytes granuleux (Q).
• us représentent 5 a 15% de la population lymphocytaire du sang périphérique.
• us dérivent d'un précurseur médullaire CD34+ conimun avec les lymphocytes T.

II- DIFFERENCES AVEC LES LYMPHOCYTES T ET B

Absence d'étapes de maturation thymique


• Absence d'expression membranaire de récepteurs pour l'antigène (complexe TCR/CD3 pour le
lymphocyte T et l'immunoglobuline pour le lympi)ocyte B).
• Les cellules NK expriment par contre a leur surface:
- Des récepteurs debasse affinité pour le fragment Fe des Ig (Q)
- La molecule CD 16
- La molecule CD56 (NCAM) : isoforrne d'une molecule neuronale,
Ce sont done des lymphocytes CD3, sIg, CD16, CD56.

III- FONXTIONS DES LYMPHOCYTES NK

Tout comn-ie les lymphocytes T cytotoxiques CD8+, les lymphocytes NK possèdent des propriétés
cytotoxiques caractéristiques.
us sont capables de deux types de cytotoxicité:
• une cytotoxicité de type ADCC (antibody-dependent cell cytotocicity), réponse anticorps
dependante(Q). Elle permet aux cellules NK de lyser les cellules cibles recouvertes d'anticorps.
Le récepteur-activateur de cette cytotoxicité est le CD 16
• une cytotoxicité dite naturelle : us peuvent ainsi lyser sans immunisation préalable des
cellules tumorales, des cellules infectées par des virus ou des cellules allogéniques. Le
récepteur-activateur de cette cytotoxicité West pas connu.

IV- REGULATION DE LA CYTOXICITE DES CELLULES NK

• Les cellules NK expriment a leur surface des récepteurs pour les molecules de classe I, mais
Wont pas de cytotoxicité restreintpar le CMH (Q). L'activation de ces récepteurS par les
mollécules du CMH de classe I des cellules cibles inhibe le signal d'activation du programme
cytolytique et de production de cytokines.
33
IMMUNITE HUMORALE

• Ainsi, la reconnaissance par les cellules NK des molecules CMH de classe I exprimnées par
les cellules cibles confère a ces dernières une protection contre la lyse NK.
• En l'absence de cette interaction, et en presence d'un signal activateur, le programme de
cytotoxicité naturelle des cellules NK sera enclenché et les cellules cibles seront lysées.
• La cytotoxicité naturelle des cellules NK apparaIt donc coin me comnpléinentaire de la
cytotoxicité des lymphocytes T.
Les ceflules NK sont stimulées par l'IFN y (Q).

V- IMPLICATION DES LYMPHOCYTES NK EN PATHOLOGIE


1) Implication des cellules NK dans les defenses anti-infectieuses
-Infection a listeria mnonocytogènes (Q):
• le role des cellules NK est prépondérant dans le contrôle de cette infection bactérienne par la
production précoce d'IFNy en réponse a IL-12 produite par les macrophages infectés.
- Infection virale (notamnnient virus du groupe Herpes (Q):
• les lymphocytes T cytotoxiques et les cellules NK agissent de façon complémentaire.
• Lors d'infection a certains virus du groupe Herpes, II existe une inhibition de l'expression
des molecules du CMII de classe I a la surface des cellules infectées.
Cette stratégie virale empêche Faction cytotoxique T qui nécessite la presentation du peptide
antigénique par la molecule du CMII de classe I. -
Cependant, l'absence demolécules du CMII de classe I ala surface des cellules infectées rend ces
demières sensibles a la lyse par les cellules NK.

2) Implication des cellules NK dans les défénse anti-tumorales (Q)


- Les cellules NK peuvent exercer une cytotoxicité vis-à-vis de cellules tumorales n'exprimant
plus les molecules du CMH de classe I a leur surface.
Les cellules NK sont également impliquées dans l'effet lymphokine-activated-killer (LAK) qui
se définit par l'acquisition de propriétés cytotoxiques en presence d'I1-2 vis-à-vis de cellules
cibles tumorales initiallement résistantes.
C'est cet effet qui a été la base de protocoles thérapeutiques par l'IL-2 en oncologie.

3) Implication des cellules NK dans la greffe allogénique


- Chez l'homme, la greffe allogénique de moëlle osseuse est de plus en plus utilisée dans le
traitement de leucémies et de lymphomes.
- Deux obstacles limitent l'efficacité de ces transplantations:
• la reaction du greffon contre l'hôte (GVHD)
• rechute de la pathologie tumorale

Les possibilités thérapeutiques limitantla gravité des GVHD entraInent une augmentation du risque
de rechute. En effet, la déplétion en cellules T du greffon permet une diminution du risque de
GVHD mais diminue l'effet GVL (Graft-Versus-Leukemia) qui correspond a l'élimination par les
lymphocytes T du donneur des cellules tumorales résiduelles du receveur.
Certaines etudes in-vitro montrent que les cellules NK pourraient être impliquées dans l'effet GVL
et pourraient également diminuer le risque de GVHD par leur sécrétion de TGF3.

34
1MMUNITE HUMORALE

EXPLORATIONS DE L'IMMUNITE HUMORALE ET


CELLULAIRE EN PRATIQUE CLINIQUE

1-INTERROGATOIRE

1) Histoire personnelle
- Maladies infantiles
- Reactions anorrnales aux vaccins
- Date de debut et type des complications infectieuses (ORL, pulmonaires ; digestives...)

2) Histoire familiale
- Recherche consanguinité
- Symptômes évoquant un deficit immunitaire a typ d'infections itératives...
- Antécédents de pathologie auto-immune ou néoplasique.

II- CLINIOUE

• Recherche:
- Syndrome malformatif
- Signes cutanés (verrues, eczema, télangiectasies...)
- Evaluation de la taille des organes lymphoIdes accessibles (rate, ganglions, amygdales).

III- EXAMENS PARACLINIOUES

1) Hémogramme complet avec étude du frottis et des plaquettes (dosage des globules blancs
avec lymphocytes)

2) Exploration de l'immunité humorale


a. Eléctrophorèse des protéines sériques (EPS), iininunoélectrophorèse (IEPS), ou
l'irnmunofixation et l'iinmunotransfert:
- Pen-net de:
* L'EPS met en evidence un excès ou un deficit de production d'immunoglobuline comme
dans le deficit commun immun variable, comme dans les deficits complets en IgG ou
partiells en IgA (maladie de Bruton)
* L'IEPS precise le type de chaIne légère kappa ou lambda (Q) et l'isotype de la chaIne (Q)
lourde lors d'une proliferation monoclonale d'immunoglobuline.
* L'immunoélectrophorèse permet d'identifier le caractère monoclonal. de la sécrétion des Ig
(Q).
35
1MMUNITE HUMORALE

b. Dosage pondéral des inzinunoglobulines et des sous-classes d'IgG (si le taux d'IgG esr peu
di,nin ue)
- Technique de dosage par Elisa ou immunodiffusion radiale ou néphélornétrie (Q).
- Par ordre décroissant d'abondance chez Fadulte on retrouve: les IgG, IgA, 1gM, IgD (Q).
-. permetde:
• détecter un deficit d'une classe ou sous-classe d'immunoglobuline.
• suivre le taux d'une production monoclonale par une proliferation d'un clone
lymphocytaire B.
c. Dosage des anticorps résiduels post-vaccinaux (tétanos, diphtérie, poliomyélite,
pneumocoque et héinophilus)

d. Complement
- L'étude du complement relève soit de tests fonctionnels, soit de dosages pondéraux des
protéines.
* mesure de CHSO mesure l'activité hémolytique de la voie classique.
* mesure du taux de C3, C4, Clq et du facteur B.
- Le but est de rechercher un deficit qui peut être soit en rapport avec un défaut génétique, soit
avec une consommation excessive (Q) liée le plus souvent a une pathologie a immuns
complexes.
- C'est le C3 et C4 qui baissent le plus rapidement lors de l'activation de la voie classique (Q).
e. Recherche de facteur rhuniatolde (Latex, Waaler-Rose et ELISA) et antic orps anti-
nucléaires et/ou spéczfique d'orgaite.

3) Exploration de l'immunité cellulaire


a. In vivo
- Etude des sous-populations lymphocytaires:
• CD3 : numeration des lymphocytes T,
• CD4 : numeration des lymphocytes T CD4+
• CD8 : numeration des lymphocytes T CD8+
• CD19 ou CD20 : numeration des lymphocytes B
• CD16 et CD56 : numeration des cellules NK
- IDR a la tuberculine et a la candidine (Q)
- Radiographie et/ou tomodensitométrie pulmonaire (evaluation taille et constitution du thymus,
presence d' adénopathies médiastinales)
Remarque:
- des etudes plus précises de la prolfération lyinphocytaire peuvent également être réalisées
avec divers antigénes et avec divers cytokines (IL 2...).
- actuellemnent le dosage des interleukines et des récepteurs solubles (IL 2, IL 2-R...), du TNF a,
defacteur de croissance ('G-GSF... ) peut étreproposé e;-i deuxièine intention.
- la biologie moléculaire est également intéressante: étude du rearrangement des genes des
immunoglobulines. -
b. In vitro
- Concanaviline A, Phytohemaglutinines : activateurs des lymphocytes T (Q)
- Test de transformation lymphoblastique (Q)
- Marquage au Chr51 des lymphocytes T (Q)
- Test d'inhibition de la migration des macrophages (MIF secrétée par lymphocytes T) (Q)
- Technique de Rosette Mouton (Q).
36
IMMUNITE HUMOR-ALE

CONCEPT DE DEFICIT INNE


DE L'IMMUNITE HUMORALE

Chez l'adulte, le diagnostic de deficit immunitaire primitif est le plus souvent évoqué devant la
répétitiOfl d'infections banales ou la survenue d'infections opportunistes, après avoir éliminé les
principales causes de deficits immunitaires acquis (hémopathies lymphoIdes, corticothérapie.
traitements immunosuppresseurs, infection VIH).
Plus d'une cinquantaine de deficits immunitaires ont été répertoriés, nous ne citerons que les plus
frequents.

I- DEFICIT IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE


• Porte habituellement sur deux ou trois classes parmi les IgG, IgA et 1gM. II est variable dans
le temps chez un même individu.
• Se révèle le plus souvent dans la 3e décennie.
• Clinique :
- Infections des voies aériennes supérieures:
* sinusites, bronchites
* pneumopathies a Streptocoque, Pneumocoque et Hmophilus-
- Diarrhées chroniques parfois associées a une lambliase.
- Proliférations lymphoIdes ganglionnaires, spléniques et viscérales qui posent des problèmes de
diagnostic différentiel avec les lymphomes maims non hodgkiniens.
- Cytopénie auto-immune, en particulier les thrombopénies.
- Manifestations auto-immunes
• En l'absence de marqueur biologique oumoléculaire, il se pose un problème de diagnostic
différentiel avec certaines pathologies a 1' origine d ' une hypogammaglobulinémie (syndrome
néphrotique, entéropathie ex sudative, leucémie lymphoIde chronique, myelome et
cryoglobulinémie...)
Traitement:
- Les IV Ig sont indiqués chez les patients symptomatiques ayant un deficit profond en IgG.
E1i.es permettent de réduire l'incidence des infections bactériennes mais sembie avoir peu
d'impact sur les complications prolifératives lymphoIdes.
U- DEFICITS EN IgA
• Les plus frequents dans la population (1/700)
• Cliizique :
- le plus souvent asymptomatique.
- Parfois infections ORL et bronchiques répétées ou lambliase chronique.
• Traiteinent
- Limité car les perfusions d'IV Ig présentent un risque de choc anaphylactique par immunisation
anti-IgA.
37
1MMUNITE HUMORALE

III- DEFICITS EN SOUS-CLASSES D'IgG


Soit isolés, soit associés a un deficit en IgA.
• Clinique:
- Soit asymptomatiques ou associés a des infections a pyogènes.
- Sensibilité particulière aux infections a Pneumocoque et Hmophilus pour les deficits en lgG 2
+1- IgG 4
• Traite,nent: IV Ig alors même que le taux d'IgG est normal ; ceci est justiflé par les infections
repetées et le risque de dilatation des bronches.

IV- AGAMMAGLOBULINEMIE LIEE A L'X (maladie de Bruton)


• Hypogammaglobulinémie profonde associée a une alymphocytose B.
• Physiopathologie:
- La differentiation des cellules B est bloquée au stade pré-B.
- II n'y a pas de cellules B dans le sang ni dans les cellules IymphoIdes.
• Clinique : les signes infectieux se développent a partie de 6 mois.
• Traitement: traitement substitutif par des gamma globulines, greffe de moelle.

V- SYNDROME D'HYPER-IgM LIE A L'X.


• Physiopathologie.
- Deficit de la molecule CD40, responsable de la commutation isotypique.
II s'ensuit un défici IgG et IgA alors que la réponse 1gM est conservée voire augmentée.
• Clinique:
- Provoque des infections récurrentes àpyogènes.
- Association fréquente d'infections a gerniès opportunistes (parasitaires ou virales) évoquant un
deficit associé des fonctions T et macrophagiques.
• Traiternent: traitement substitutif par gammaglobulines.

VI- DEFICITS PORTANT SUR LES RECEPTEURS DE L'INFy ET DE L'IL12


• Clinique : BCGites et/ou infections a mycobactéries.
• Remarque : ces anomalies constitutionnelles illustrent parfaitement le role de certaines
cytokines dans les mécanisines de defense contre ces infections intracellulaires.

VII- LYMPHOPENIES T-CD4 IDIOPATHIQUES


• Groupe de pathologies hétérogènes incluant des deficits sélectifs en lymphocytes T-CD4+ et
des lymphopénies T sévères et globales.
• Physiopathologie : étude en cours. Elle se focalise sur la recherche d'anomalies de la
transduction du signal d'activation du lymphocyte T.
• Clinfrjue : manifestations infectieuses assez proches de celles observées au cours du SIDA.

VIII- DEFICIT EN COMPLEMENT


• Deficit en inhibiteur de la Cl estérase (Q) entraInant un cedème angioneurotonique.
• Deficit en C5-C6-C7 entraInant des méningites récidivantes a méningocoques (Q).
• Deficit en C2-C4 pouvant conduire au développement d'un syndrome lupique (Q).

38

.4,'-
1MMUNITE HUMORALE

FICHE FLASH
1-LES LYMPHOCYTES B
• us constituent 10% des lymphocytes circulants dans le sang.
• La différenciation des lymphocytes B se fait au niveau de la moelle osseuse, en dehors de tout contact
antigénique, a partir de cellules souches.
• Après activation par les antigenes, maturation de ces lymphocytes en lymphocytes mdmoire et
plasmocytes.
• Ces derniers permettant la sécrétion d'immunoglobulines et participant a la reaction immunitaire a
mediation humorale.
Il-LES IMMUNOGLOBULINES
A/ STRUCTURE
• Les immunoglobulines sont formées de deux parties:
- Une partie variable porteuse du site du recepteur (partie Fab)
- Une partie constante responsable de différentes activités biologiques (partie Fc)
• Les immunoglobulines comprennent un modèle de base avec:
- Deux chalnes lourdes permettant de distinguer 5 classes d'immunoglobulines : IgG, IgA, 1-M, IgD, IgE
- Deux chaInes légères de type K(kappa) ou X (lambda)
Pour une méme immuno globuline, les 2 chaInes legeres sont toujours du même type.
B/ DIVERSITE DES IMMUNOGLOBULINES -
1) Notion d'isotypie
- Les classes et les sous-classes d'Ig définies par les regions constantes constituent un premier niveau
d heterogeneite appele isotypie
2 Notion d'allotypie
- Elle est liée a la presence de determinants antigéniques portes par les regions constantes des chaines
lourdes et légères permettant de diffdrencier un individu d'un autre.
3) Notion d'idiotypie
- Elle est liée a une heterogdnéité au niveau des regions variables permettant de différencier chaque type
d' anticorps
Cl FONCTION
1) We a la fraction Fab de l'immunoglobuline
- La reconnaissance de l'antigène permettant en collaboration avec les lymphocytes CD4 et la presence
des molecules du groupe CMH de réaliser une réponse humórale.
2) Liée au fragment Fc
- Cette fraction permet le passage transpiacentaire (seulement pour les lgG).
- L'activation du système du complement (seulement pour les IgG et 1gM) et permet la liaison aux
recepteurs cellulaires, monocytes macrophages
- L'IgM est le premier anticorps produit lors de la réponse immunitaire et presente une forme
pentamérique.
- L'IgA presente une forme sérique et une forme secrétoire. L'IgA secrétoire est un dimère lie a une
chaIne J et une pièce secrétoire. (S)
- L'IgD presente un role essentiel pour la reception des antigènes; elle se trouve sur la surface des
lymphocytes.
- L'IgE jour un role dans l'hypersensibilité immediate, permettant la liberation de mddiateurs par les
mastocytes et les polynucléaires basophiles.
- L'IgG a la concentration la plus importante dans le serum chez l'adulte. Elle permet de fixer le
complement et joue un role dans la destruction des antigènes grace a la fixation au cellulaire
(polynucleaire macrophage). Elle traverse le placenta permettant la protection du nouveau né.

39
IMMUNITE HUMORALE

III- LE COMPLEMENT
A! ACTIVATION DU SYSTÈME COMPLEMENT
- voie classique
* Grace a la reconnaissance par le composant Cl des TgG ou 1gM lies a l'antigene, ii y a activation du
C4, C2 puis C3
- voie alterne
* En l'absence d'anticorps, reconnaissance par le système du complement d'endotoxines ou des
cellules infectées avec activation du C3.
B! COMPLEXE LYTIQUE
- Grace a la C5 convertase formée soit par la voie classique soit par la voie alterne, ii y a activation de
5 protéInes (C5, C6, C7, C8) formant le complexe d'attaque membranaire jouant un role lytique
Cl PROPRIETES DU COMPLEMENT
- action cytotoxique
* Actif sur les microorganismes au niveau des cellules
- activité anaphylactique
* Surtout par le C3a et le C5a permettant la dégranulation des mastocytes et des basophiles.
- action chimiotactique
- immuno-adhérence
* le complexe antigene anti-corps complement permet l'immuno-adhérence grace a des récepteurs de
complement sur les macrophages et polynucléaires.
- action lymphocytaire
* Activation du lymphocyte B par des récepteurs de C3
- neutralisation des virus
propriétes_d'opsonisation
* Notamment grace aux récepteurs aux macrophages du C3b
IV- EXPLORATION DE L'IMMUNITE HUMORALE
Al ELECTROPHORESE DES PROTEINES St. RIQUES
- Permettant d'apprécier les différents types d'Ig et de détecter les anomalies de production a type
polyclonale ou monoclonale ; I'IEPS (immunoelectrophorèse) permet d'identifier le type d'Ig absent ou
hyperproduit
B! DOSAGE PONDERAL DES IMMUNOGLOBULINES
- Par décroissance d'abondance : IgG, IgA, 1gM, IgD et IgE
C/ DOSAGE DU COMPLEMENT
- Mesure du CHSO (diminué dans certaines maladies auto-immunes)
- Mesure du taux de C3, C4, C5, Clq
Cl RECHERCHE D'ANTICORPS SPECIFIQUES D'ORGANES, D'ANTICORPS NUCLEAIRES
DE FACTEIJRS RHUMATOIDES, TEST DE COOMBS.
V. CONCEPT DE DEFICIT INNE DE L'IMMUNITE HUMORALE
A! DEFICIT IMMUNITAIRE COMMUN INVARIABLE
- Portant sur 2 ou 3 classes parmi les IgG, 1gM ayes risque d'infection.
B! DEFICIT EN IgA
- Entralnant des infections ORL et bronchiques.
Cl AGAMMAGLOBULINEMIE
- Liée a i'X (maladie de Bruton) entralnant des infections
- Traitement substitutif a réaliser par des ôglobulines
D/ SYNDROME D'HYPERIgA
El DEFICIT EN COMPLEMENT
- Deficit en inhibiteur de Clestérase: cedème angioneurotonique
- Deficit en C5, C6, C7, C8 pouvant entraIner des infections récidivantes (méningite)

40
IMMUNITE HUMOR-ALE

ENONCES QROCS

1) Quels sont les deux parties d'une immunoglobuline et leur role respectif?

2) Quel type d'immunoglobuline possède une pike secrétoire (S) et une chaIne (J)?
3) Citez les deux voies d'activation du complement?
4) Quels sont les fonctions du complement?

5) Citer les trois caractérisations de l'immunoglobuline ?

1 41
IMMUNITE HUMORALE

REPONSES QROCS
0.

1) Quels sont les deux parties d'une immunoglobuline et leur role respectif?
• Partie Fab:
- Role antigénique
• PartieFc:
- Pen-net le passage transpiacentaire de l'immunoglobuline
- Activation du complement
- Liaison au recepteur cellulaire

2) Quel type d'immunoglobuline possède une pièce secrétoire (S) et une chamne (J)?
• Immunoglobuline Ig A

3) Citez les deux voies d'activation du complement?


• Voie classique
• Voie alterne

4) Quels sOnt les fonctions du_complément?


• Action cytotoxique
• Anaphylactique
• Chimiotactique
• Antivirale

5) Citer les trois caractérisations de l'immunoglobuline ?


• Isotypie
• Allotypie
• Idiotypie.

42 -
IMMUNITE HUMORALE

LES LEITMOTIVS DES QCM

les IgG passent Ia barrière placentaire (a partir de 20 S.A.).


Seules les IgG et 1gM fixent le complement;
Donc, seules les lgG passent la barrière placentaire et fixent le complement.

les les IgE et les 1gM possèdent 5 domaines au niveau des chaInes lourdes dont 4 constantes. I
La pièce secrétoire (S) est synthétisée au niveau des cellules épithéliales alors que la pièce (J) est
synthétisée par les plasmocytes.

TLa pièce J se trouve seulement au niveau 1gM et IgA. ,

Seule IgA possède une pièce sécrétoire (S) et une chaIne J : c'est la seule immunoglobuline qui
possède S et J.

Digestion par la papaIne donne: 2 Fab + Fc


Digestion par la pepsine -donne : F(ab') 1 + petits -fragments Fc
-

IgE West pas thermostable!! (Inactivation par chauffage), c'est un anticorps homocytotrope.

Le poids moléculaire des IgG est de 150.000 daitons et 1gM : 900 000 daltons.

Fab: spécificité fixation antigène.


Fc: spécificité effectrice (complement, fixation cellullaire, passage placentaire).

La region idiotypie est portée, dans la region Fab par les domaines variables des chaInes lourdes et
legères.

Le taux serique lgG est de 10 g/l/

Les cellules NK sont stimulés par interferon Gamma et ont une activité antitumorale, elles Wont pas
une cytotoxicité restreinte par HLA.

C3a et C5a ont une activité anaphylatoxique.

C3b jouent un role dans l'opsonisation de façon non specifique !!!.

C4b2a = C3 convertase
C4b2a3b = CS convertase

Réponse I est essentiellement de type 1gM,


43
1MMUNITE HUMORALE

Réponse II est essentiellement de type IgG. -

Lors de Ia réponse humorale Ag peut être T dépendant ou T indépendant.

Les cellules réceptrices du fragment Fc des Ig sont lymphocytes B, T, PNe, PNb, macrophages,
mastocytes, cellules K.

Les lymphocytes T se trouvent dans la zone paracorticalle de ganglions, le lymphocyte B, au niveau


du follicule lymphoIde.

Les 2 Ig polymériques sont 1gM (pentamère), IgA (dimère).

LetauxlgG>IgA>IgM>IgD>IgE

Les regions charnières sont présentes au niveau IgGi.

44
IMMUNITE HUMORALE

QCM

B 318 - IMMUNITE HUMORALE

E M86 -Les immunoglobulines synthétisées par un 2-(M90)-Concentrations moyennes normales des


,,(j)j
e individuel:
A. Ont touteS Ia même spécificité anticorps
B. Ont toutes la même chalne lourde .
immunoglobulines dans le serum adulte:
A.---- 1gM: 1 g/l
B. IgA: 6 g/l
C. Ont toutes la même chaine legere C.--- IgG: 10 gIl
D. Component, chez les sujets hétérozygotes, les D. IgD: 05 g/l
determinants allotypiques conespondant aux 2
chromosomes alleles
E.Partaentlesmèmes déterminantsidiot>piues
tABCEI AC
3-(M87)-Les plasmocytes synthétisant des IgG peuvent 4-(S90)-Indiquer, parmi les énoncés suivants
produire le ou les polypeptides suivants: concernant le fragment Fc des immunoglobulines,
lequel est. faux:
A. ChaInes lourdes d'immunoglobuline A. Est antigénique
B. Chaines Idgères d'immunoglobuline B. Permet aux IgG de traverser le placenta
C. Pièce sécrétoire C. Permet la fixation des IgE aux mastocytes
P. Pièce J D. Fixe le composant Cl du complement dans les
IgA
E. Beta 2 micro1obuline E. Est le site de fixation de la chaine i, dans le 1c
ABDE
54M89/92)-La_chaIne lourde Mu des 1gM: 6-(M90)-Le fragment Fc des immunoglobulines est
-. impliquC daiis La liaison a l'une ou plusieur-s--des
celLules, structures ou molecules suivantes:
A. Comporte 5 domaines i A. Constituants du complement
B. Porte des rdsidus glucidiques I B. Macrophages
C. S'associe exclusivement aux chatnes legères lambda C. Placenta
P. Porte les allotypes Gm D. Antigènes
E re une seu1eré9nhypervanab1e E. Mastocvtes
AB ABCE
7-(M86)-Parmi les immunoglobulines suivantes, 8-(M90)-Particularit6(s) des 1gM:
queue(s) est(sont) celle(s) qui comporte(nt) 4 domaines
constants?
A. IgG A. Masse moléculaire d'environ 900 000 daltons
B. IgA B. Dans le serum, se prCsente habituellement sous
forme d'un pentamère
C. 1gM C. Traversent le placenta
D. IgD D. Principal rdcepteur de l'antigène sur la
membrane des lymphocytes B
E. IgE E. Isotype des anticorps "naturels" des groupes
"ABO"
ABDE
9-(M88/94)-Les IgA sécrétoires se trouvent normalement 10-(M91)-Fonction(s) de la cellule épithéliale
dans: digestive dans l'excrétion luminale de l'IgA
sécrétoire:
A. Les larmes A. Production de pièce J
B. Le liquide céphalo-rachidien B. Production de pièce sécrétoire
C. Lasalive C. Production de rCcepteurs des immunoglobulines
polymériques
U. Le colostrum D. Internalisation et transport
E. L'humeur aqueuse E. Assemblage a partir des chaines lourdes et
légères
ACD BCD

45
1MMUNITE HUMORALE

11-(M85)-La pike sécrétoire des IgA est synthétisée: I I 12-(S91)-Propriété du site anticorps des

A. Par les monocytes A. Porte par la region chamière


B. Par les plasmocytes B. Constirué par les regions hypervariables des
chalnes legeres seulement
C. Par les macrophages C. Constitué par les regions hypervariables des
chalnes lourdes seulement
D. Par les cellules épithéliales D. Habituellement constitué de 6 regions
hypervariables
E. Par lepolynucleaires neutrophiles exacte
D I D
13-(M93)-M6thode(s) utilisée(s) pour le dosage des 14-(S91)-Quelle est la propriété du Fe des 1gM:
immunoglobulines sériques (classes et sous-classes):
A. immunodiffusion radiale A. Reconnaissance de l'antigène
B. Double diffusion en gel (methode d'Ouchterlony) B. Fixation de Clq
C. Immuno-Clectrophorèse . C. Region pennettant le passage transpiacentaire
D. Technique immuno-enzimatique (ELISA) D. Activation des mastocytes
•16mie
E. _................_ E ......... ............-
ADE I B
15-(M89)-Les immunoglobulines E: 16-(S89)-La réactivité idiotypique des
immunoglobulines est:
A. Sont synthétisées par les lymphocytes T A. Associée ala panic Fe des molecules
B. Possèdent des chalnes lourdes comportant 4 domaines B. Associée aux parties Fab des molecules
constants
C. Sont présentes dans le granulations des mastocytes C. Perdue après fragmentation des
immunoglobulines par la papaInc
D. Circulent principalement dans le sang sous forme de D. Recouvrée totalement dans les chalnes légères
dimères isolées
E. Ont uwtaux-sérique moye d'environ I g/l chezles E. Masquéejar Ia fixation des immunoglobulines
sulets normaux
[B I _
17-(M89)-Quelle(s) est(sont) l'(les) affirmation(s) . I f 18-(S89)-Pour les immunoglobulines A sécrétoires
vraie(s)? j.. Lhumaines:
A. Les IgG passent la barrière placentaire pendant toute A. La chaIne alpha est particulierement distincte de
la durée de la gestation celles des IgA sériques
B. Les IgG ne passent la barrière placentaire qu'après la B. La pièce sécrétoire est synthétisée par Ic
206me semaine plasmocyte
C. Les IgA ne passent pratiquement pas la barrière C. La chaIne J est synthétisée par les cellules
placentaire épithéliales
D. Les IgA passent la barrière placentaire a partir de la D. La pièce sécrétoire facilite le passage
306me semaine de gestation transpiacentaire des IgA
E. Les 1gM présentes dans Ic sang du cordon sont E. II existe deux isotypes
d'origine ___......._ ................ ____ _...._. ........ ........-
BCE I
19-(M90)-La demi-vie plasmatique des IgG (ou de leur 20-(S89)-Un antigène complexe (DNP-BSA) injecté
sous classe principale) chez l'homme est de: a un animal induit des Ac de classe IgG. Les Ac
traités par des enzymes (papalne, pepsine) sont
découpés en plusieurs fragments. Quel est celui qui
précipite avec DNP-BSA?
A. Douze heures A. Fab
B. Vingt-quatre heures B. F(ab')2
C. Troisjours C. Fe
D. Trois semaines D. Fd
E. Six semaines .D . E. Fv -........-..-....-.-
I

46
IMMUNITE HUMORALE

22-(M89)-Chez t'homme, les immunoglobulines C:

I I
-Propriétés) de I'IgM sérique:

A. Contient de la pièce sécrétoire i. A. Sont les immunoglobulines les plus abondantes


ddns le serum normal de l'adulte
B. Contient de Ia pièce J B. Sont les immunoglobulines les plus abondantes
dans le serum normal du nouveau-ne
C. Formée de 4 sous-unités C. Sont les immunoglobulines dont la durée de vie
dans le serum est Ia plus longuc
D. Dépourvue de résidus sucrds D. Sam les immunoglobulines les plus abondantes
dans les sécrétions digestives
- E. Chaine lourde plus longue que celle de l'IgG E. Sont capables pour la majoritC d'entre cues de
---.-.-.... -..-........-..---..--.--... traverser ]a barri6re p
BE I ABCE
1 2JM9O
lourdes:
- Le rearrangement des genes des chaInes 24-(M89)-La presence d'une 1gM monoclonale:

A. Précède celui des chaInes lCgères i A. Est suffisante pour porter Ic diagnostic de
maladie de Waldenstrdm
B. Doit étre fonctionnel pour la maturation ultérieure B. Peut être observe dans certaines
dans la lignCe B cryoglobulinémies
C. Est induit par la stimulation antigCnique C. Est souvent observCe dans les amyloses de type
AA
D. Implique un mécanisme plus simple que pour tine D. Est fréquente dans la maladie de Kahier
chalne légère
E. Aucune de ces réponses n'est exacte IE. Est souvent observée dans Ia maladie des
-
- alt1utlnlnes froides
AB BE
25-(S90)-Ledeuxième domaine constant de la chaIne 26-(M89)-Un récepteur pour le fragment Fc de
- d'une IgG appartient au fragment: IgG (Fc gamma R):

A. Fab . A. Est present sur les macrophages


B. F(ab')2 B. Estprésent surles cellules K
• C. Fc C. Est present sur certains lymphocytes T
D. Fd D. Est present sur les B lymphocytes
E. Fv E. Intervient dans la formation des "rosettes
- mouton "
ABCD
27-(M90)-Propriété(s) des domaines des 28.(M87188)-Le dosage des IgE sériques est réalisé
immunoglobulines: par:

A. Constitués d'eriviron 110 acides arriinés A. Immunodiffusion radiale (Mancini)


B. . Possibilité d'un Pont disulfuré inter caténaire B. Radio-immunologic
C. Presence d'un Pont disulfuré intracaténaire C. Immunonéphélométrie
D. Domaines d'une même chaine constituent des D Immuno-enzymologie
structures globulaires
.................. ....... ........... E ...
lmmuno-électrophorèse....................................
ABCDE

29-(M88)-Les 1gM:

A. Peuvent comporter des regions variables identiques a


celles de certaines IgG
B. Ne sont produites qu'au cours de la réponse primaire
C. Sontcodées par des genes portés par des
chromosomes différents de ceux des IgG
D. Ne fixent pratiquement pas le Clq
E. Ont 12 domaines
-- ......................................... ........................... . .... .. ..........
••A

47
IMMUNITE IIUMORALE

30-(M86)-fl existe des genes D au sein des genes codant 31-(M87)-Les genes d'immunoglobuline chez
pour: l'homme sont localisés au niveau des:
A. Les chaInes legères kappa A. Regions constantes des chalnes lourdes:
chromosome 14
B. Les chaines lCgères lambda B. Regions variables des chaInes lourdes:
chromosomes 14
C. Les chalnes lourdes d'inimunoglobuline C. ChaInes légères kappa: chromosome 2
D. Les récepteurs d'antigènes des-cellules T D. Chalnes légères kappa: chromosome 12
E. Les chalnes lourdes des antigènes HLA de classel E. Chaines légères lambda: chromosome 22
CD ABCE
32-(M86).L'IgG3 Se distingue des autres sous-classes 33-(S87)-Indiquez la proposition inexacte
d'IgG par la ou les propriété(s) suivante(s): concernant le fragment Fc des IgG:
A. Demi-vie sérique courte A. Peut permettre la fixation sur le récepteur dcs
macrophages
B. Demi-vie serique longue B. Peut porter le site de fixation duClq
C. Grande sensibilitC a l'action des protéases C. Est dive par Faction de la pepsine
D. Forte aggregabilite D. Porte le site de combinaison avec I'antigène
E. Absence de récepteur pour le Clq E. Conditions le catabolisme de
l'i.mmunoclobuline entière
ACD
34-(M86)-QueIIe(s) est(sont) La on Les 35-(S87)-Le rearrangement (recombinaison) de
immunoglobuilne(s) humaine(s) qui possède(nt) un ou classe des genes des chaInes lourdes
des ponts disuLfurés intra-chaIne lourde supplémentaires d'immunoglobuline:
(en plus de ceux formant La boucle de 60 résidus
constitutives des domaines)?
A. IgGI A. Se fait par des sequences recombinantes
analogues a celle impliquées dans les
recombinaisoris VDJ _______
B. IgA B. Précède la recombinaison VDJ
C. 1gM C. Survient dans les lymphocytes B produisant des
1gM Iorsque l'IgD apparalt egalement a Ia
membrane des cellules
D. IgD D. S'applique également aux chaines lCgères
E. IgE E. Se fait par des regions spécialisées appelées
rérions switch
BE E
36-(M86)-Les IgE et 1gM humaines possèdent la ou les 37-(S87)-L'IgA sécrétoire est:
propriété(s) commune(s) suivante(s):
A. Domaines C-terminaux thermolabiles A. Un dimère formé de 2 sous-unités comprenant
chacune 2 chaines alpha et 2 chaInes L
B. Pas de region charnière B. Un dimère formé de 2 sous-unités comprenant
chacune 2 chaInes alpha et 2 chaInes L, associée
A une pièce sécrétoire
C. Quatre domaines constants sur chaque chalne lourde C. Un dimCre formé de 2 sous-unités comprenant
chacune 2 chaInes alpha et 2 chaInes L, associée
A une pièce sécrétoire et a une chalne J
D. Forme circulante pentamerique D. Un dimère formé de 2 sous-unités comprenant
chacune 2 chaInes alpha et 2 chaInes L, associée
a une chalne J
E. Existence de récepteurs spécifiques sur certaines E. Un monomère formé de 2 chaines alpha et 2
cellules chatnes L. associées a une pièce sécrétoire
BCE C

48
IMMUNITE HUMORALE

E
38(M87)-Le principal fragment obtenu par protéolyse 39-(M87)-Indiquez la ou les assertions correcte(s)
d'IgG par Ia pepsine est caractérisé par: parmi les suivantes:
A. Pas d'activité anticorps A. Les lgG et les 1gM peuvent traverser la barrière
placentaire dans l'espèce humaine
B. Monovalent B. Les macrophage sont des récepteurs
membranaires leur perrnettant de fixer les IgE
c. Bivalent I C. a
Les lgD et les IgE peuvent être l'origine des
reactions d'hypersensibilité de type immCdiat
D. Pas de fonctions effectrices D. Les 1gM et certaines sous classes dlgG peuvent
fixer le complement par Ia voie classiquc
B. Pas de chalne légère E. Ii existe plusieurs sous classes d'lgA chez
l'homme
CD
40-(S86)-Les immunoglobulines dont la concentration 41-(M87)-Les reactions croisées que donnent des
sérique se rapproche le plus tot chez l'enfant de celle de anticorps avec différentes molecules:
l'adulte appartient a la classe:
A. lgA A. S'observent avec des anticorps polyclonaux
B. IgD B. S'observent avec des anticorps monoclonaux
C. IgE C. S'observent après immunisation avec un
antigène parfaitement pur
D. lgG D. Ne s'observent qu'entre des molecules dc
structure très proche
E. 1gM E. Peuvent toujours être éliminés par absorption
convenable
B ABC
42-(S86)-A la naissance, le taux sérique des IgG est - 43-(M89)-On immunise un lapin avec des IgG
normalement d'environ (par rapport aux taux hurnaines polyclonales purifiées:
physiologiques de l'adulte):
A. 0%. A ..L' antiserum reconnaItra les immunodobulines
des autres classes
B. 10% -. 9.- ---L'antis6rum reconnaItra les chaines lourdes
gamma
C. 30% C. L'antisérum ne reconnaitra que les chaines
lourdes gamma
D. 60% D. L'antisérum reagira avec des proteines de
Bence-Jones
E. Pres de 100% B. L'antisérum sera spécifique du fragment Fc des 1g
E ABD
44-(S88)-Pour queue classe d'immunoglobuline la 45-(M87)-Indiquez lequel (ou les quels) des
concentration plasmatique atteint-elle le plus anticorps ou fragments suivants est(sont)
rapidement, au cours du développement de l'individu, la divalent(s) pour la fixation d4'antigène:
valeur normale de l'adulte?
IA. 1gM. A. IgM=19S
B. lgG B. Fc
C. IgA C. IgD
D. IgE D. Fab
E. L'évolution de la concentration plasmatique est E. F(ab')2
P9J1 99
A CE
46-(M88)-Les chaInes lourdes et légères 47-(S87)-Quels sont les fragments qui peuvent We
d'immunoglobulines sont synthétisées: obtenus par la degradation enzymatique d'une
molecule d'12G oar la oapamne?
A. Au niveau de polysomes différents A. Deux fragments monovalents pourvus dune
activités anticorps
B. Au niveau de polysomes lies au reticulum B. Deux fragments depourvus d'activités
endoplasmique anticorps
C. Sous forme de précurseurs différents des chaInes C. Des fragments contenant toute la partie
mures variable des chaines lourdes seulement
D. Au niveau de plasmocytes différents D. Des fragments contenant tome la partie
variable des chalnes légères seulement
E. Aucun des fragments énumérées ci-dessus
ABC

49
IMMUNITE HUMORALE

48-(M88)-A propos de l'IgE, ii est exact que: 49-(M87)-Parmi les immunoglobulines humaines
suivantes, queue(s) est(sont) celle(s) qui ne
possèdent pas de region charnière an niveau de
leurs chaInes iégères?
A. Sa synthèse s'effectue Sons le contrôle des . A. lgG3
lymphocytes T
B. Elle pent se fixer par son fragment Fab a des B. IgAl
récepteurs des mastocytes
C. Elle est synthétisée par les polynucléaires basophiles C. IgA2
D. Elle est impliquée dans les reactions D. 1gM
d'hypersensibilité immediate
E. Elle est thermostable E. - ....--.-....-.-.* .......... ............................................
AD J ABCDE
50-(M88)-Le fragment Fe d'une immunoglobuline est 51-(S87)-A l'âge de 3 jours, les anticorps d'un
responsable: nouveau-n6 sont constitnés en grande partie par:
A. De la spécificité anticorps z, A. Les IgA sériques rnaternelles
B. De son aptitude éventuelle a fixer le complement B. Les 1gM maternell.es
C. contrôle de son catabolisme C. Les IgG maternelles
D. De la fixation sur les mastocytes s'il s'agit d'une IgE D. Les IgE qu'il a synthétisé
_______ ...........................................
BCD I C
52-(M86)-Avec lequel(lesquels) des fragments -(M87)-Indiquez la ou les caractéristique(s) qui
d'immunoglobulines suivants un antiserum anti-idiotype s'applique(nt) aux protéines de Bence-Jones:
peut-il réagir?
A. Fab A. Presence de domaines VH
B. F(ab')2 I B. Presence de domaines VL
C. Fc C. Presence de domaines CH
D. Pc 1 D. Présencede-domainesCL
E. Fv (constitué des regions variables de la chaine lourde E. Presence de chatne J
et de la chaine léère)
....-...-.-..-*-..*.- - ............................................................
-........................................................................-..........................BD
.ABE I
54-(M85)-On dispose d'anticorps anti-idiotypes 55-(M87)-Le composant sécrétoire:
spécifiques vis-à-vis d'une IgG monoclonale. Ces
anticorps réagissent contre le(s) fragment(s) suivant(s)
de cette molecule d'IgG:
A. Fab A. Est associé par une liaison covalente aux IgA
sécrétoires
B. Fc B. Est dépourvu des résidus osidiques
C. PFC' C. Est synthétisé par les plasmocytes a IgA
D. Fv D. Forme des complexes avec (IgA)2-piece 3
E. F(ab')2 E. Forme des complexes par une liaison non

ADE I AD
56-(M87)-La pike J: 57-(M85)-Un idiotype pent être:

A. Représente la partie soluble du récepteur des A. Un déterniinant antigénique porte par une
iminunoglobulines polymériques : molecule anticorps
B. Est associée aux antigènes HLA de classe I B. Un groupe de genes du complexe majeur
d'histocompatibilité
C. Est synthétisée exciusivement par les plasmocytes C. Un determinant antigénique individuel d'une
produisant des immunoglobulines polymériques I. protéine myélomateuse
D. Joue probablement un role dans la formation de l'IgM D. Un antigène de groupe sanguin
pentamérique et de l'IgA sécrétoire
E. West pas excrétée par les cellules qui la synthétisent 1 1 E. Un determinant antigénique porte par le
fragment Fc des immunoclobulines - ......................................................................AC
-..._ ............-....--.._..-...-..-..--._-- ID I ................................

50
IMMUNITE HUMORALE

5s(M88)- Parmi les propriétés des IgA sécrétoires vous 59-(S86)-QueIle est la classe principale des
reteflez anticorps prod uits en réponse un antigène
thymo-indépendant?
A. Monomères formées de deux ha 'es H et deux A. IgG
chalnes L
B. Presence d ' une chaIne J B. 1gM
C. Absence de glycosylation C. IgA
D. Presence d ' un composant sécrétoire D IgD
_______ ...........-.- .....___- -

BIDE B
60-Parmi Les propositions suivantes, indiquez 61-(M86)-Le fragment Fab obtenu après
I ia(les) queue(s) se rapporte(nt) aux IgG: protéolyse d' IgG par la papamne est caractérisé
par:
A. Ont Un poids moléculaire de 150 000 daltons A. Pas d'activité anticorps
B. Peuvent Se fixer surles macrophages par le fragment B. Monovalent
Fc
C. Sont les immunoglobulines de surface prCdominantes C. Bivalent
des lymphocytes B
D. Sont majoritaires parmi les Ig sériques D. Pas de fonctions effectrices
E. Peuvent fixer le compl6ment .--...-.... ........ .
E. Pas de -

ABDE I J2.
62-(S85)-Parmi les classes et sous-classes 63-(S86)-La premiere classe d'immunogtobuline
d'immunoglobulines suivantes indiquer celle qui passe produite au cours de l'ontogénie chez les
dans la circulation fetale par transfert placentaire: mammifères (ou dans la phylogénie des dilTérentes
espèces animales) est:
A. 1gM . K. IgG
B. IgGI B. IgA
C. IgE C. 1gM
D. IgA polymérique I D. lgD
E. IA monoméiiUe -
E. IE ------.-....----- .--.-................

B
64-(S86)-Quel est l'ordre de grandeur du taux normal 65-(M86)-La region charnière ("hinge") joue un
d'IgE dans le serum humain? role important dans:
A. 1 grammefl A. Les differences de proprietés effectrices entre
les sous-classes d'IgG
B. 0,1 gram.rne/l B. La flexibilité des Ig
C. 0,01 gramme/1 C. La spécificité anticorps des Ig
D. 0,1 milli gramme/1 D. L'affinité des anticorps
L:. .... ................ --------........ _______ -........ ..2P2 -

AB
66-(S85)-Chez l'enfant, le taux sérique d'IgA atteint 167-(M86)-A propos de l'IgE:
nornialement le taux de l'adulte vers L'âge de:
A. 6 mois A. Elle est thermostable
B. 18mois B. C'est un anticorps homocytotrope
'C. 3 ans C. Elle se fixe sur les basophiles
D. 6 ans I D. Son taux serique est d'environ 800 unites
internationales/mi chez l'adulte sam
... E..... 13 ans _____ E. -

I
68-(S85)-QueHe est l' immunoglobuline humaine qui ne 69-(S86)-La region charnière des IgG humaines est
passe pas le placenta et qui est capable d 'activer la voje comprise entre les domaines suivants:
L classique du complement?
A. IgGI A. VHetCHI
B. IgG3 . B. CHI et CH2
C. IgG4 C. CH2 et CH3
D. 1gM D. CH3etCH4
E IA
....- ............-.--....--....-...-.....-
E. VKetCK
......................................................... --

- ...................... ... ID ] ........ ... ............... ................. ----

51
IMMUNITE HUMORALE

70-(M85)-Les IgE ont la(les) propriété(s) suivante(s): 71-(S86)-Le poids moléculaire des IgG humaines
est environ (en daltons) de:
A. Forte affinité pour certains recepteurs mastocytaires - A 25 000
B. Taux sérique normal inférieur a i B. 70 000
microgramme/millilitre
C. Inactivation par chauffage a 56 degrés pendant 1 C. 150 000
heure
D. Homocytotropie D. 300 000
E. Activation du corn men!Jr1a voie classigue_ E.900 000 .. -

ABCpJ
72-(M86)-Les genes de structure codant pour Jes chaInes 73-(S86)-Dans les IgG polyclonales sériques, le
lourdes comprennent en plus des genes variables et des rapport des chaInes légères kappa/lambda est
genes constants certaine(s) famille(s) de genes. II s'agit: -d'environ:
A. Des genes Kappa A. 0,33
B. Des genes Dr B. 0,5
C. Des genes lr C. 1
D. Des genesD D. 2
E. ...........................................................
Des g nes J
~ ..._.... ......................... .... ....... ........................ . -
74 (S85) Le fragment Fab:
- - 75-(S87)-Au cours de la réponse inimunitaire
secondaire, les immunogiobulines synthétisées sont
essentiellement:

A. Permet la fixation du complement par la voie classique I A. Des IgG


B. Possède deux sites anticorps i B. Des IgA
C. Pen-net la fixation de lanticorps sur les parois cellulaires C. Des 1gM
D. Permet la fixation de l'antigène D. Des IgD
E. Permet la fixation sur les inastocytes E, Des IgE

D i IA
76-(M85)-Parmi les propositions suivantes, indiquez 77 (M87) Les idiotypes:
- -

Ia(Ies)quelle(s) se rapporte(nt) aux 1gM sériques:

A. Se fixent aux macrophages par les fragments Pc A. Sont portés par la partie Fab des immunoglobulines
B. Fixent le complement B. Sont portes par la region constante de Ia chaine
C. Possèdent une pièce de jonction dite J lourde
D. Ont un poids molCculaire de 150 000 daltons C. Comportent différents determinants antigCniques
E. Pentameriques appelés idiotypes
D. Peuvent être définis par des antisCrums obtenus par
auto, allo ou xéno--immunisation
E. Sentient impliqués dans la regulation de la réponse
humorale

1BCE I ACDE
78-(S85)-Le taux sérique normal d'IgG de l'adulte est
Wen viron: I I 79-(M88)-Le rearrangement des genes des chaInes
légères Lambda:

A. 0,1 g/l i A. Précède chronologiquement celui des chaInes


B.lgfl Kappa
C. 10 gIl . B. Précède celui des genes des chaines lourdes
D. 50 g/l C. S'observe dans des cellules synthétisant des chaines
E. 100 g/l I. Kappa
D. Est nécessairement fonctionnel
E. Aucune de ces réponses nest exact
-.-.-.-..-..-....-.. . . . . . . . . . . . . .............. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
ft
..... ............

52
IMMUNITE HUMORALE

S85)-La pike sécrétoire des IgA du tube digestif est 814S89)-Comment appellet-on un determinant
élaborée antigène qui est retrouvé sur les immunoglobutines
de seulement certains individus dune espèce?

T.—par les macrophages de la muqueuse digestive A. Paratope


B. Par les cellules épithéliales de la muqueuse digestive B. ldiotype
C. Par les plasmocytes des plaques de Peyer C. Epitope
D. Par les lymphocytes B infiltrant toute la muqueuse D. Allotype
digestive E. Isotype
E. Par les lymphocytes T intra-éphitéliaux
B I 2
[(M85)L'immunogIobu1ine A existe: 83-(M95)-Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s)
concernant les immunoglobulines:

A. Sous forme de monomère A. Ce sont des glycoprotéines


B. Sous forme de dimère B. Elles sont susceptibles dêtre scindées en fragments
C. Liée a ).lne pièce j fonctionnels par protéolyses limitCs
I D. Liée a une pike sécrétoire C. Elles sont immunogènes
E.Avecquatre sous--classes IgAl,A2,A3 et A4 D. Elles comportent des regions variables et constantes
B. Elles Se trouvent en position de préalbumine en

ABCD I ABCD
84-(M90)-L'idiotypie: -
85-(M90)-Les anticorps spécifiques d'un allergène
puvent être d'isotype:

A. Est portée par les regions constantes A. 1gM


B. Est un système antigdnique B. IgGi
--- -e--Est me simple vue de lesprit IgG4
D. Sobserve exciusivement chez le lapin . D. igA -

E. Est en rapport avec la spécificité danticorps E. IgA


........ . ... ................................ ....... ........ .............. ....
BE I ABCDE
86-(M88)-Les cellules cytotoxiques naturelles (NK) sont: 87-(S89)-Un deficit congenital partiel ou dissocié de
l'immunité humorale peut We formell&nent
éliminé chez un enfant de 14 ans distance de toute (a
thérapeutigue substitutive) par:
A. Des lymphocytes T reconnaissant, par l'intermédiaire A. Une étude des populations lymphocytaires
de leur récepteur spdcifique de l'antigène, in
determinant de la cellule cible
B. Des lymphocytes qui peuvent tuer leur cible B. Une numeration formule sanguine
seulement lorsque celle-ci est recouverte d'anticorps
• C. Des cellules stimulCes par l'interféron gamma C. Un dosage des IgG, IgA, 1gM, IgE
D. Des cellules productrices d'immunoglobuuines D. Une électrophorèse du serum
E. Des lymphocytes capables de détruire certairies E. Un test de stimulation lymphocytaire par le PHA
cellules tumorales
-...........----.....-.-...

CE
88-(S87)-Les cellules tueuses naturelles (NK) sont 89-(S90)-Les tests suivants permettent d'explorer
caractérisées par les propriétés suivantes sauf une, l'immunité humorale sauf un, lequel?
Iaquelle?
A. sont stimulées par l'interféron 1 A. Immuno-électrophorèse
B. Peuvent être cytotoxiques en presence d'anticorps 1 B. Dosage des sous-classes des immunoglobulines
lgG
C. Sont soumises a la restriction syngénique (par le C. Dosage des allo-hemagglutinines des groupes
complexe majeur d'histocompatibiité) sanguins ABO
D. Interviennent dans l'immunité anti-tumorale D. Induction d'une dermite de contact par
application de DNCB (dinitrochlorobenzène)
E. Sont généralement des grands lymphocytes granuleux E. Dosage des anticorps antitétaniques après
...............................................................................-...... vaccination
-
....... ......................... ..............--........

IC I ID

53
1MMUNITE HUMORALE

90-(S86)-Parmi les médiateurs suivants, II en est un qui 91-(M87)-Le ou les test(s) suivants peuvent être
augmente considérablement l'activité des cellules utilisés dans l'exploration de l'immunité humorale
tueuses naturelles NX. Lequel? d'un malade suspect de deficit immunitaire:
A. Facteur d'inhibition de la migration (MIF) A. Test de transformation lymphoblastique a Ia
phytohémagglutinine
B. Interleukine I (ILl) B. Test de transformation lymphoblastique aux
antigènes bactériens
C. lnterleukine 2(1L2) C. lnterdermoréact ion de Schick
D. Interferon gamma . D. Dosage des anticorps antipoliomyélitiques après
simulation par vaccin atténué
... ......

D CE
92-(M90)-Un haptène: 93-(S89)-In vitro, une réponse anticorps vis-à-vis
d'un antigène T dépendant peut We obtenue:
A. Est généralement une petite molecule A. En presence d'un mélange de lymphocytes T et
de lymphocytes B
B. Est immunogénique B. En presence d'un mélange de lymphocytes T et
de macrophages
C. Entramne une réponse anticorps après couplage a un C. En presence d'un mélange de lymphocytes T, de
porteur lymphocytes B et de macrophages
D. Possède une spécificité antigénique . D. En presence d'un mélange de lymphocytes B et
de macrophages
E. Peut entraIner une hypersensibilité (allergic) E. Dans toutes les situations précédentes
ACDEI . IC
94-(M87)-La reaction lymphocytaire mixte unilatérale 95-(S87)-Chez l'homme adulte, les cellules souches
avec les lymphocytes X irradiés et les lymphocytes Y: précurseurs de toutes les cellules lympholdes sont
situées principalement:
A. Teste la capacité de réponse de X et de Y : A. Danslethymus
B. Teste lacapacité de réponse deX - B. Dans Ia moelle osseuse
C. Teste la capacitC de réponse de Y C. Dans la rate
D. Teste la capacité de stimulation de X D. Dans les organes lympholdes satellites du tube
digestif
E. Teste Ia capacité de stimulation de Y E. Dans les canclions Ivmphaticjues
CD I B
96-(S87)-L'activit6 du peptide C3a est essentiellement de 97-(M87)-De la moelle osseuse d'une souris Fl (H2d
type: x H2k) est injectée a un receveur thymectomisé
syngénique irradié auquel on greffe ensuite un
thymus irradié H2d ou H2k. Après immunisation
par la vaccine, on étudie la lyse de cellules H2d ou
H2k infectées par le virus. Cette experience:
A. Chimiotactique . A. Montre le caractère inné de la reconnaissance du
soi
B. Opsonisant B. Montre que cc sont les cellules B qui lysent les
cellules infectées par la vaccine
C. Anaphylatoxique i C. Montre l'éducation de la reconnaissance du soi
dans le thymus
D. Kinine I D. Démontre l'existence d'une restriction allogénique
E. Cytolytique E. Démontre une immunisation contre les antigènes
. -
c j
98-(S87)-La technique de Mancini d"immunodiffusion 99-(M87)-La réponse anticorps contre un antigène
radiale tend a être avantageusement remplacée pour le donné est déprimée par une injection préalable
dosage des immunoglobulines sériques en routine par: d'anticorps:
A. lmmuno-Clectrophorèse A. A condition que les anticorps injectés soient
.spécifiques du même antigène
B. Dosage radio-immunologique B. Si cette injection préalable est faire plus de 2
mois avant l'immunisation
C. Dosage immuno-enzimatique (ELISA) C. Tout particulièrement si les anticorps injectés
• soot de faible affinitC
D. Dosage immunofluorométrique D. Surtout si les anticorps injectés sont des lgG
E. Néphélémétrie laser E. De façon analogue si on injecte des fragments
........................................... ................ ......................_.....................
........... . _______ I.Fab ... de Fanticorps
IE AD
54 -
IN", UNITE HUM ORALE

10-(M87)-Des souris sont immunisées par l'haptène 101-(M87)-Le réseau décrit par Jerne pour
NIP couple a l'ovalbumine, puis 2 semaines plus tard expliquer le contrOle de la production des anticorps
5oit de nouveau par NIP-OA, soit par NIP couple a est défini comme:
palburnine bovine. On étudie les anticorps sériques anti-
NIP. Cette experience:
en evidence l'effet porteur ("Carrier") de A. Allotypique
l'ovalbumine
B. Trouve une bonne explication dans la notion de T- B. Isotypique
indépendance de la réponse secondaire
C. Montre que les anticorps produits sont spécifiques du C. Isoallotypique
premier porteur
D. Donne les mênies résultats avec des animaux D. Idiotypique
athymiques
E. Aucune des réponses n'est exacte E.
A
I 102-(M87).Après immunisation par un complexe 103-(M87)-Les anticorps spécifiques d'un haptène
haptène-porteur, la mise en evidence par une reaction de H, purifiées a partir du serum d'un cobaye
precipitation d'anticorps spécifiques de l'haptène immunisé avec un complexe haptène porteur:
n6cessite l'emploi de:
A. Haptène seul A. Sont tous de classe lgG
B. Haptène couple au porteur utilisé pour l'immunisation B. Ont pour l'haptène iine affinité différente
C. Haptène couple a porteur different du precedent C. Ont tous le même idiotype
D. Haptène couple a des billes de latex D. Sont produits par unseul clone de cellule B
........................................................................................... - -

CD j B
104-(M87)-La réponse anticorps de type secondaire: I05(M85)-L'appIication d'un haptène (tel que le
dinitroclilorobenzène) par vole percutanée induit
préfdrentiellement:
A. Conceme principalement les antigènes thymo- A. •La production d'anticorps 1gM
indépendants
B. A un -temps de latence plus long qu'en.-réponse B. Uneilermite de contact
primaire
C. Ne comporte pas de synthèse d'anticorps de classe C. Une hyperplasie du cortex profnd (paracortical)
1gM du ganglion lymphatique drainant le site
d'application
D. Peut comporter des anticorps de plus forte affinité que D. Une reaction d'Arthus
la réponse primaire
E. Peut comporter des anticorps d'une spécialité fine E. Une tolerance vis-à-vis de l'antigène
...
JDE I BC
106-(M87)-Les techniques de recherche des complexes 107-(S86)-Quelles sont les cellules qui répon dent en
Jmuns circulants (CIC): culture mixte lymphocitaire?
A. Utilisent des serums décompldmentés par chauffage a
J A. Lymphocytes B
56°
B. Nécessitent que le prélèvement soit immédiatement B. Lymphocytes
place et transporté a 4°C
C. Sont multiples C. Macrophages
D. Pour un serum donné, les différentes techniques D. Cellules K
donnent toujours les résultats convergents
E. Leur positivité perrnet d'affirmer le role pathogène B. Cellules NK
I. des CIC 1 L.._ ..... ......... ..................................................................... .

IC

55
IMMUNITE HUMORALE

108-(S86)-Les cellules cytotoxiques qui jouent un role 109-(M87)-Une souris est immunisée a 2 jours
dans la defense anti-tumorale et dont l'activité est d'inter'alle par deux antigènes distincts. On étudie
augmentée par l'interféron sont: les anticorps produits contre chaque antigène:
A. Cellules B A. Sa réponse au premier antigène est analogue a
celle d'un contrôle immunisd par ce premier
antigène seulement
B. Cellules T B. Sa réponse au premier antigène est plus faible
que celle d'un contrôle immunise par ce premier
antigène seulement
C. Polynucléaires neutrophiles C. Sa réponse au second antigène est analogue a
celle d'un contrôle immunisé par ce second
antigène seulement
D. Cellules K D. Sa réponse au second antigéne est plus faible que
celle d'un contrOle immunisé par cc second
antigène seulement
E. Cellules NK E. Sa réponse au second antigène est plus forte que
celle d'un contrôle immunisé par cc second
antigène seulement
E AD
110-(S86)-En réponse primaire a un antigène thymo- 111-(S86)-La nature de l'antigène a un rOle
dépendant, les anticorps sériques sont: important dans l'éventuelle induction d'un
tolerance. Dans des experiences classiques
d'induction de tolerance par la gammaglobuline
humaine, chez la souris, sous queue forme cet
antigène s'est-il avéré étre tolérogène?
A. Seulement des 1gM A. Forme soluble. dCsagrCgée
B. Seulement des IgG B. Forme agrCgée
C. Des 1gM puis des IgG C. Forme dCsagrégee en adjuvant de Freund
complet
D. Des lgG puis des 1gM D. Forme agrégCe en adjuvant de Freund incomplet
E. Simultanément des kM et des kG E. Forme agréeée en adjuvant de Freund complet
C A
112-(M86)-Les cellules NK (tueuses naturelles): 113-(S85)-Dans I'expérience d'inhibition de
migration de macrophages, on realise, en presence
de l'antigène immunisant, diverses combinaisons de
lymphocytes et de macrophages provenant de
cobayes soit immunisés par cet antigène (dites
cellules immunes), soit non immunisés (dites cellules
normales). Quelle est la combinaison oil s'obser'e
une inhibition de la migration?
A. Ont souvent une morphologic de grand lymphocyte A. Macrophages immuns + lymphocytes B immuns
granuleux
B. Ont une cytotoxicité restreinte par le complexe majeur B. Macrophages immuns + lymphocytes T normaux
d'histocompatibilité
C. Synthetisent des immunoglobulines de surface C. Macrophages normaux + lymphocytes T
normaux
D. Peuvent exprimer des récepteurs Fc D. Macrophages normaux + lymphocytes B immuns
.......................................................................... E. Macrophaces normaux + lymphocytes T immuns
ADE E
114-(M85)-La vole classique dactivation du complement 115-(S86)-Un des constituants du complement
est stimulée par: intervient de façon primordiale dans les phénomènes
d'opsonisation; il sagit du suivant:
A. Les IgA agrégées A. CI q
B. Certains polysaccharides comme linsuline, le zymozan B. Cir
I. C. Les complexes inmiuns formés par les 1gM C.Cls
1. D. Les complexes immuns formés par les IgA D.C3b
I. E. Les complexes immuns formés par les leG E. C5
CE i,J

56
1MMUNITE HUMORALE

S86)-Lors de l'actis'ation du complement par Ia vole


D
117-(M87)-Lopsonisation est un mécanisme majeur
1qUe, la C3 convertase: dhémolvse au cours:
A. Est foxmée de C4b2a A. De Ia plupart des anémies hémolytiques auto-
B. Clue Ic C2 en C2 a et C2b immunes
C. dive le C4 en C4 a et C4 b B. De Ihémoglobinurie paroxystique a frigore
D. Clive le C5 en C5 a et C5 b C. De lanémie due a Ihémolyse par des anticorps anti-P
E. Se fixe sur le fragment Fc des immunoglobulines de classe 1gG
D. De lauto-immunisation contre des antigènes du
système rhesus oti les anticorps sont habituellement
de classe 1gM
E. Des hémolyses par anticorps anti-Li, qui sont
habituellement de classe IgG

118-(M86)-L'activation de la vole classique du 119-(M89)-L'opsonisation:


complement par des complexes immuns peut entralner
une baisse de certains constituants. Quels sont les deux
constituants dont la baisse éventuelle du taux sérique est
la plus précoce?
A.C2 A. Non spécifique fait intervenir les récepteurs du
B.CIq complement
C. C3 B. SpCcifique fait intervenir les récepteurs du Fc des
D. C4 anticorps
E. C9 C. Augmente ladhérence on lingestion du germe
opsonise
D. Augmente la degradation (Cytocidie) du gerrne
ingéré
E. Joe in role essentiel en cas de bactéries encapsu
CD IABCE
120.(M88)-Lors de la lyse de bactéries par anticorps et la 121 -(M90)-Quel(s) est (sont) le(s) récepteur(s)
vole classique d'activati uromplément, les anticorps membranaire(s) duinaerephage permettant in vivo
en cause peuvent être: lopsonisation?

A Des 1gM A. Récepteur pour C3b du complement


B. Des IgGI B. Récepteur dinterleukine 1
C. Des lgD C. Récepteur pour le fragment Fc dune
D. Des IgA immunoglobuline
E. Des IgE I D. Récepteur de la transferrine
...... ............. -..--.--.-..-....- ....-....-..-.--...-..-....-.....--.-...---.-....-...----. _____ ...................
AB AC

I
I classique
122-(S87)-L'activation du complement par la vole
débute:
__________________________________________________
A Par le clivage du C2
B. Par le clivage du C4
123-(M85)-La C3-convertase de la vole alterne
dactivation du complement est formée par les
fragments de:
A. C3
I B. C4
C. Par lactjvation de ljnhibiteur de la Cl estérase C. B (Facteur B)
D. Pane clivage du Clq D. D (Facteur D)
E. Par la fixation du C I ..... ...... ....- ....-.... ____ I E. C2 -...._...... ......_............ -
I AC
124-(S88)-L'activation de la vole classique du 125-(M85)-Parmi les structures de membrane
complement débute par: suivantes, quelle est ou quelles sont celle(s) qui est
(sont) exprimée(s) exclusivement par les lymphocytes
B?

A. La production de la C estérase A. Rdcepteurs pour le Fe des IgG


B. Lactivation du Cir I B. Récepteurs pour le Fc des 1gM
C. La fixation du Clq . C. Récepteurs pour certains composants du complement
• I D. Le clivage de C3 D. Récepteurs pour le virus dEpstein-Barr
E. La fixation du facteur B .E. Immunoglobulines de membrane

-........-....-...-....---...-....-...-......-...---.-.-..- -...-....-................-............-..- ....-.--......-.............-....


C

57
IMMUNITE HUM ORALE

126-(M88)-Les cellules synthétisant des 127-(M86)-Les lymphocytes B


immunoglobulines de surface sont:

A. Des lymphocytes T A. Ont des immunoglobulines de membrane


B. Des lymphocytes B B. Ont des récepteurs pour le fragment Fab des
C. Des lymphocytes K immunoglobulines
D Des lymphocytes NK C. Ont des récepteurs pour les globules rouges de
E. Aucune de ces cellules mouton
D. Représentent entre 10 et 20 % des lymphocytes du
sang peripherique
E. Occupent en majorité la zone para-corricale des
ganglions lymphatiques

B AD
128-(M89)-Parmi les propositions suivantes concernant 129-(M86)-La ou les propriétés suivantes
les lymphocytes B, laquelle (lesquelles) est. (sont) s'applique(nt) a la synthèse des immunoglobulines de
exacte(s)? membrane des lymphocytes B:
A. Us possèdent a leur surface les antigènes A. Restriction de specificitC anticorps
dhistocompatibilité de classe I et II B. Restriction de type de chamne lCgère
B. us forment des rosettes avec les globules rouges revétus C. Restriction de classe de chamne lourde
de complement (rosette EAC) D. Exclusion allélique
C. us ne forment pas de rosettes avec les globules rouges E. Absence de carbohydrates
revêtus d'IgG (rosettes EA)
D. us sont activés par des substances produites par certains
lymphocytes T
E. us se différencient en cellules productrices danticorps

ABDE I ABD
130-(M89)-Dans lequel (ou lesquels) des tissus suivants, 131-(M87)-Dans lequel (ou lesquels) des tissus
les Iyphocytes B représentent-iis la majorité des sui'ants, les lymphocytes B représentent-ils Ia
lymphocyte? majoritédélymphocytes?

A. Sang j, A. Sang
B. Lymphe du canal thoracique B. Lymphe du canal thoracique
C. Plaques de Peyer intestinales . C. Plaques de Peyer intestinales
D. Follicules lymphoides ganglionnaires - D. Follicules lymphoYdes ganglionnaires
E. Thymus E. Thymus

CD I -. . -
CD
132-(S90)-Le pourcentage moyen de lymphocytes B a 133-(S87)-L'equivalent de la bourse de Fabricius
1gM de membrane dans le sang adulte normal au sein de chez les mammifères est:
l'ensemble des lymphocytes est de l'ordre de

A. 1 % I A. La moelle osseuse
B. 11% B. Le thymus
C. 31% I C. Les amygdales
D.51 % D. Les plaques de Peyer
E.41 % E. L'appendice

B A
134-(M87/88)-La bursectomie entraIne chez le poulet: 135-(M87)-La bursectomie in ovo chez le poulet
entraIne
A. Une diminution de la production d'anticorps A. Une agammaglobulinCmie
B. Une hyperplasie du thymus B. Une absence de reponse anticorps aux antigènes
C. Une absence de plasmocytes thymo-inddpendants
D. Une aplasie de la zone paracorticale des ganglions C. Unebsence de réponse anticorps aux antigènes
E. Labsence de cellules dentritiques dans les ganglions thymodépendants
D. Un dépeuplenient des regions paracorticales des
ganglions lymphatiques
E. Aucune anomalie de limmunité a mediation
cellulaire
AC
1MMUNITE HUMORALE

j6-(M88)-Concernant les propriétés membranaires des 137-(S90)-Les immunoglobulines de membrane de la


lymphocytes B, II est exact que: majorité des lymphocytes B murs du sang sont
constituées de molecules 1gM. Ces cellules ont aussi,
pour la plupart, des molecules de membrane de
type
A. Les lymphocytes B possèdent des immunoglobulines de A. IgA
membrane B.IgD
B. La plupart des lymphocytes B possèdent des récepteurs C.lgG
pour les globules rouges de mouton D. igE
C. Les lymphocytes B possèdent des antigènes E. Aucune des propositions ci-dessus nest exacte
membranaires caractéristiques de cette lignee et
détectables par des anticorps monoclonaux

.- _
D. Les lymphocytes B possèdent des récepteurs pour la
fraction C8 du complement
E. Les lymphocytes B possèdent des sites de fixation
membranaire pour certaines lectines

ACE B
138-(S87)-Les immunoglobulines de membrane de la 139-(S86)-Le Cl q du complement possède une
majorité des lymphocytes T mürs circulants sont structure évoquant:
constituées de:

A. 1gM seulement A. Un bouquet de 12 tulipes


B. 1gM et IgD B. Un bouquet de 6 tulipes

ii
C. IgG seulement C. Une tulipe
D. 1gM et IgG ,D.-Un palmier a 12 palmes
E. Aucune des propositions ci-dessus It,Une étoile a 5 branches
..............-....-.--..-..-....-........................ 1L._...._.__....-....-........-.. ..B
140-(M87)-Quelle(s) est (sont) la (les) molecule(s) dont 141-(M86)-La ou les classes d'immunoglobulines
l'expression est induite par l'activation. suivantes active(nt) le complement par-Ia voie du
lymphocytes T? Cl q, après liaison avec un antigène multivalent:

A. Récepteurs pour les globules rouges de mouton (CD2) A. 1gM


B. Récepteurs pour linterleukine 2 a forte affinité B. IgA
C. Antigènes d'histocompatibilité de dasse I C. lgG
D. Antigènes dhistocompatibilité de classe II D. IgE
E. Antigènes T8 (CD8) I E. IgD

.
...--...-....---...-...-...-............-

---..- BD AC
142-(S87)-Quelle substance citée ci-dessous constitue un 143-(M90)-Indiquez la ou les activités biologiques du
traitement immunosuppresseur actif sur le C3a et du C5a:
compartiment des lymphocytes T mémoires?
A. Cyclophosphamide A. Sécrétion dinterféron
B. Azathioprine B. Liberation dhistamine
C. Anticorps anti-lymphocytaires polyclonaux I C. Sécrétion dinterleukine 2
D Anticorps monoclonaux anti Tac (anti récepteur de D. Sécrétion de facteur chimiotactique des
linterleukine 2) polynucléaires neutrophiles
B. Prednisone E. Opsonisation des bactéries

-- . -
... ............ ..- ... ........................... ...-....---.... -.......................................................BD
c
[14-(M94).Parmi les molecules suivantes, quelle(s) est 145-(M86)-L'activation du complement a pour
(sont) celle(s) qui a (ont) un pouvoir chimiotactique pour effet(s) possible(s)
le polynucléaire?

A. Endotoxine A. Opsonisation
B. Fragment C5a du complement B. Cytolyse
C. Lymphokines C. Cytotoxicité cellulaire dépendante des anticorps
D. Fragment Fab des IgG (ADCC)
B. Albumine D. Inflammation
..... .......... ........ ....................... ........................ ................ --
E. Activité NK
- :............1ABC 1 ABD

59
IMMUNITE HUMORALE

146-(S90)-L'dème angioneurotique est dü a un deficit 147-(M86)-Le taux du complement hémolytique total


en: (CH 50):

A. CI A. Est souvent abaissé dans les maladies a complexes


I, B. C2 immuns
C. Inhibiteur de la Cl estérase B. Doit être interprété en fonction de la vitesse de
D. C4 sedimentation
E. C5 C. Son augmentation est évocatrice dune endocardite
infectieuse
D. Son dosage a Un intérét pronostique dans Ic lupus
érythémateux disséminé
E. Est dose par technique de precipitation au

C AD
148-(M90)-En cas de deficit génétique complet en C2: 149-(S87)-Les genes codants pour les composants C2,
C4 et B du complement sont portés par le
chromosome:
A. Lactivité hémolytique du complement total est diminude A. 2
B. La fixation du Clq aux complexes antigène-anticorps est B.6
profondément perturbée C-9
C. La C3 convertase classique est normale D. 14
D. La manifestation clinique principale est Icedème E. 22
angioneurotique
E. II peut exister un syndrome lupique

AE W
.

150-(S91)-Dans quel type d'infection est-il légitime de 151-(S87)-Les fragments CO et C2a sassocient, en
rhercher un défkftfonctionnel du complexe dattaque-- presence de Mg++-pour former:
du complement?
A. Bronchite chronique a haemophilus influenzae I I. A. La properdine
B. Meningite récidivante a neisseria meningitidis ., B. La C3-convertase
C. Méningite récidivante a streptococcus pneumoniae - C. La C5-convertase
D. Meningite a listeria monocytogénes I D. Le complexe lytique
E. Otite a pseudomonas aeruginosa E. Une anaphylatoxine

B B
152-(S86)-Les IgG sont moms puissantes que les 1gM 153-(M89)-L'activation du complement par des
pour activer le complement par la voie classique ; ceci complexes immuns entraIne une diminution
sexplique essentiellement par la raison suivante: importante des concentrations sériaues de:
A. La sequence correspondant au récepteur pour Ic Clq est A. CI
present sur la chalne gamma mais moms exposée que sur B. C3
mu C. C4
B. Le récepteur pour le Clq nexiste quen association avec D. Facteur B
certains allotypes Gm E. Facteur D
C. Seules certaines sous-classes dIgG possèdent la sequence
correspondant au récepteur pour le Clq
D. II faut deux IgG adjacentes liées a lantigene pour fixer
une mo16cule de Clq (au lieu dune molecule pour 11gM)
E. Les 1gM sont, avec les IgD, les principales
immunoglobulines de membrane
co ABC
154-(M85)-Certaine(s) des molecules suivantes peuvent 155-(M90)-Les deficits en complement:
favoriser lopsonisation grace aux récepteurs ceUulaires

A.C3a A. Sónt tous dorigine génétique


B. 1gM B. Peuvent être lies a certains haplotypes HLA
C. C3b C. Peuvent saccompagner dun syndrome lupique
D.C5a D. Peuvent entrainer des infections a germes Gram +
E.lgA E. Peuvent entralner des pneumonies a pneumocystis
carinii
C BCD

60
IMMUNITE HUMORALE

156-(M85)-Quel(s) est (sont) le(s) récepteur(s) 157-(M90)-Un prélèvement de sang pour dosage du
membranaire(s) du macrophage permettant in vivo complement total reste 2 jours a temperature
lopsonisation: ambiante avant darriver au laboratoire. Conduite a
tenir?
A. Récepteur pour le C3b du complement A. Faire lexamen
B. Récepteur dinterleukine 1 B. Demander un nouveau prélèvement sur anticoagulant
C. Récepteur pour le fragment Fc dune immunoglobuline C. Demander quun nouveau prélèvement soil acheminé
D. Récepteur de la Iran sferrine rapidement dans la glace
E. RCcepteur pour le C3a du complement D. Verifier que le serum nest pas devenu
anticomplémentaire
E. Chauffer le serum 30 minutes a 370
AC Le
158-(M89)-Composant(s) impliqué(s) dans la vole 159-(S96)-Lors de la synthèse des immunoglobulines,
classique et pas dans la voie alterne dactivation du le phénomène de commutation ("switch")
complement: correspond:

A. B A. A un arrét de la synthèse
B. H B. A une augmentation de la synthèse
C. C1 C. A un changement d'idiotype avec conservation de
D. C3 1 'isotype
E. C4 D. A un changement d'isolype avec conservation de
1' idiotype
E. A aucune des definitions précédentes
CE AnnulC
160-(S97)-Les variantes isotypiques d'une 161-(S97)-Le caractère polyclonal d'une réponse
immunoglobuline: antiçorps ii l'introduction d'un antigène est-il?

A. Sont présentes chez quelques individus dune même A. Normal et habituel


espèce -- B. Exceptionnel et visible seulement dans certaines
B. Sont présentes chez tous les individus dune même circonstances
espèce C. Toujours l'expression dun phénomène pathologique
C. Sont spécifiques d'un clone plasmocytaire D. Le résultat attendu seulement lorsqu'on utilise
D. Sont liées a des hypermutations somatiques comme antigène un polysaccharide
E. Sont portés par les domaines variables E. Un artefact de laboratoire
B A
162-(M97)-Quelles sont les cellules conservant la 163-(M97)-Chez l'homme, les immunoglobulines G:
mémoire immunologique spécifique?

A. Macrophages A. Sont les immunoglobulines les plus abondantes dans


B. Mastocytes le serum normal de l'adulte
C. Polunucléaires B. Sont les immunoglobulines les plus abondantes dans
D. lymphocytes B le serum normal du nouveau-n6
E. Lymphocytes T C. Sont les irnmunoglobulines dont la durée de vie dans
le serum est la plus longue
D. Sont les immunoglobulines les plus abondantes clans
les sécrétions digestives
E. Sont capables, pour certaines dentre elles, de
traverser la bathère placentaire
DE ABCE
164-(M98)-L'(es) examen(s) le(s) plus adapté(s) a 165-(M98)-Test(s) d'exploration de l'irnmunité
l'identification d'une immunoglobuline monoclonale est humorale:
(sont) :

A. L'électrophorèse A. Numeration des lymphocytes CD4


B. L'immunoélectrophorèse B. Etude de la réponse anticorps vaccin
C. Le dosage des immunoglobulines antipoliomyelitique tue
D. L'inimunofixatjon C. Culture mixte lymphocytaire
F. Le dosage des protides D. Determination du phenotype HLA
E. Etude de la réponse proliferative a la
concanavaline A
AD Lii

61
IMMUNITE HUMORALE

166-(MOO)-La cellule inflammatoire responsable de la 167-(MOO)-Devant tine diminution profonde dutaux


sécrétion des anticorps circulants est: de C4 sérique, quelle(s) hypothèse(s)
physiopathologique(s) peut-on évoquer?

A. Le lymphocyte T i A. Consommation
B.L'histiocyte I B. Activation de la VOie classique du complCrncnt
C. Le plasmocyte C. Activation de la voie alterne du complement
D. Le mastocyte D. Deficit en C6
E.Enucléaireneutrophile E. Ddf
CI ABE
168-(MOO)-L'idiotypie: -

A. Est portée par les regions constantes


B. Est un système antigénique
C. Joue un role dans le rejet d'allogreffe
D. S'observe exciusivement chez le lapin
I E. Est en rapport avec la spCcificité anticorps

COMMENTAIRES QCM
1-
Pour une immunoglobuline donnée, les deux chalnes légeres sont toujours de même type.
Idiotypie correspond a une h&érogénéité au niveau des regions variables;
llotypie depend des regions constantes des chaInes lourdes (chromosome 14) et des chaInes légères
(chromosome 2 et 22)
2-
IgA = 3,5 g/l (different de 6 gIl).
IgD et ICE a dose plus faible que 0,1 g/l.
ICE = 0,1 mg/i (ou 0,1 g/ml).
3-
La pièce sécrétoire (S) est produite par les cellules épitheliales.
La pièce J est produite par les plasmocytes. Cette pièce J est utile pour les 1gM et IgA.
Les plasmocytes synthétisent aussi la 132 microglobuline (chamne légère de l'HLA de type I)
4-
La fixation du Cl par le fragment Fe se fait seulement par les 1gM et IgG (certains) et non les IgA.
IgA possède une pièce sécrétoire, et pièce 1, fixée au niveau du fragment Fe.
5-
Comme ICE, 1gM comporte au niveau de la chamne lourde 5 domaines avec 4 domaines constants.
La chaIne lourde peut s'associer a une chaIne légère Kappa ou Lambda.
Ii y a plusieurs regions hypervariables (au nombre de 6) dans les domaines variables.
6-
Le fragment Fab qui fixe l'antigène.
Essentiellement, le fragment Fe des IgE qui fixe les mastocytes.
IgG et 1gM fixent le complement.
IgG passe le placenta.
7-
Seules les 1gM et ICE ont quatre domaines constants au niveau des chaInes lourdes (déjà tombé)
8-
Seules les lgG passent le placenta (déjà tombé).
Poids molecules des 1gM : 900.000 daltons 150.000 pour les lgG).
(Ri

62
1MMUNITE HUMORALE

10 -
La chaIne J est produite par les plasmocytes.
L'assemblage se fait a partir des chaInes lourdes.
Les cellules épithéliales permettent le transport des IgA de la sous-muqueuse vers la luniière digestive.
11-
Voir QCM 3. La pièce sécrétoire (S) est produite par les cellules épithéliales
12—
Site anticorps correspondant au fragment Fab constitué de chaIne lourde et légère.
Les regions variables se trouvent aussi bien dans les chaInes lourdes que légères. (Elles contiennent des
regions hypervariables au nombre de 6).
14—
Activation des mastocytes pour Fc des IgE.
Reconnaissance de l'antigène par les Fab des 1gM.
Seules les IgG passent le placenta (déjà tombé).
lgG et 1gm activent le complement (déjà tombé).
15—
Les Ig sont synthétisées par la lignee B (déjà tombé) seul les IgE et 1gM possèdent 5 domaines au niveau
des chaInes lourdes dont quatre constants.
IgG se fixe aux MASTOCYTES qui vont libérer leurs substances.
IgE est un monomère.
16-
IDIOTYPIE est portée par les domaines variables des chaInes lourdes et légères au niveau de la region Fab
La paparne separe 1 Ig en 2 Fab et Fc
17—
Déjà tombé!!
SEULE IgG passe le placenta.
18—
Ii existe deux isotypes : IgAl et IgA2.
21—
Déjà commenté. Formé de 5 unites, c'est une glycoprotéine (pièce sécrétoire uniquement IgA).
22-
Ce sont les IgA qui sont présentes dans les sécrétions digestives.
23—
Le rearrangement des chalnes légères et lourdes se fait en même temps.
Le MECANISME est aussi complexe pour les chaInes lourdes et legères.
24—
La maladie de Kahier est une maladie eessentiellement a IgG cryoglobulindmie, c'est-à-dire maladie des
agglutinines froides.
25-
CH1 se trouve au niveau Fab.
CH2 se trouve au niveau Fc(deuxième domaine constant). [Fig. 8]
27 et 29—
Les 1gM sont produites surtout au niveau de la réponse primaire mais aussi secondaire [Fig. 4].
Toutes les Ig sont synthétisées par les mêmes chromosomes.

• IgE taux très faible : 0,0001 g/l.


63
IMMUNITE HUM ORALE

31-
Voir le cours:
Chromosome 14: regions variables et constantes des chalnes lourdes.
Chromosome 2 : chaInes légeres de type Kappa.
Chromosome 22: chaInes légeres de type Lambda.
33—
Le site de combinaison avec l'antigène est le Fab. (Fig. 9).
35-
Recombinaison : switch, changement d'isotypie sans changement de l'allotypie.
37—
Déjà comrnenté, seul IgA possède pièce sécrétoire (S) et une chaIne J.
38—
Le principal fragment protéolysé par la pepsie est F(ab'), donc bivalent et pas de fonctions effectives (Fig. 9)
39—
Déjà commenté (Cf. leitmotiv).
II y a 2 classes IgAl et IgA2.
Ce sont uniquement les IgE qui sont reponsables de HS immediate.
44-
Voir QCM n°40
46—
La production des 1g--se fait au niveau de polysomes_différents pour des chalnes légères et lourdes, sous.
forme de précurseurs.
Les cellules pre-B sont des cellules précurseurs et les plasmocytes sécrétent les immunoglobulines.
47-
Voir cours (Fig.9) pour comprendre que la seule réponse est A: la papalne donne 2 Fab et Fc.
48—
Les IgE sont sécrétés par les plasmocytes.
us se fixent par le fragment Fc au niveau des récepteurs des mastocytes.
us jouent un role de l'HS immediate.
Cooperation avec les lymphocytes CD4+ auxiliaires.
50—
La specificite Ac depend de Fab.
51-
Seule IgG maternelle passe le placenta.
52-
Cf. Fig. 10 (determinants idiotypiques) pour comprendre la réponse.
54-
Cf. Fig. 10
55 -
LA LIAISON de la pièce S avec complexe (I-A) 2 - 3 est covalente.
56-
Cf. Leitmotiv.
57 -
Cf. Fig. 10 : determinants idiotypiques pour comprendre la réponse, le determinant antigenique est porte par
le Fab.
64
IMMUN1TE HUMORALE

58-
IgA sécrétoire est un dimère (Cf. Leitmotiv).
59-
Discutable car 1gM dans la réponse primaire et IgG dans la réponse'secondaire.
60—
Les immunoglobulines de surface predominant sont IgM+++, [gD.
62-
Cf. Leitmotiv.
64—
Plus exactement : 0,1 millligramme/l 0,1 ig/mI
65-
Cf. Fig. 8
68-
Cf. Leitmotiv.
69-
Cf. Fig. 10
7O-
IgE thermolabile.
71-
IgG: 150 000 daltons
1gM : 900 000 daltons. - -
73—
Kappa = 2/3 (K)
Lambda = 1/3 (L)
D'oü:K/L=2
75—
La réponse immunitaire primaire, les Ig synthétisés sont les 1gM et lors de la réponse immunitaire
secondaire, ce sont les IgG.
77-
Cf. Fig. 10
82—
Déjà commenté : IgA sécrétoire est un dimère, avec 2 isotypes IgAl et 2. IgA sérique est un monomère.
93-
Réponse immunitaire se fait par la cooperation lymphocytes T auxiliaires macrophages et lymphocytes B.
96-
C3a et C5a ont une activité anaphylatoxique, c'est le C3b qui a un role opsonisant.
104-
Cf Cours (Tableau: réponse primaire et secondaire)
110—
La réponse primaire produit en premier les 1gM.
114—
Déjà commenté : 1gM et IgG !!!
65
IMMUNITE HUMORALE

115-
Le C3b se fixe aux monocytes et macrophages!
118-
C9 fait partie du complexe d'attaque membranaire
122 -
La voie classique du complement est activée par 1gM ou IgG. Ii y a fixation au niveau du Clq.
C'est le Clq qui est active, qui entramne un clivage du C1 R Pis une activation du Cl
123 -
C3 convertase est formé de C3 et un facteur B
Cette C3 convertase permet de diver C3 en C3a et C3b.
128-
Les lymphocytes B se différencient en plasmocytes sécrétant les anticorps.
Contrairement aux lymphocytes T non activés, leslymphocytes B ont des molecules de classe I et II.
130 -
Les lymphocytes B se trouvent localisés au niveau de certains territoires des organes lympholdes secondaires
(plaque de Peyer et follicules lymphoIdes).
133 -
C'est au niveau de la moelle osseuse, que se fait la maturation des lymphocytes B.
134 -
La BOURSE de Fabricius chez le mammifère est l'équivalent de la moelle osseuse chez l'&re humain pour
la maturation des lymphocytes B, donc plasmocytes et anticorps.
Les lymphocytes B ne se trouvent pas au niveau de la region paracorticale.
136 -
Les lymphocytes B possèdent des récepteurs pour Clq, C3 (different de C8).
Les lymphocytes B possèdent des récepteurs pour des globules rouges revêtus de complement en IgG, mais
Wont pas de récepteurs directs pour les globules rouges (pas de Rosette Mouton) contrairement aux
lymphocytes T.
139 -
Cf. Fig. 13
143 -
C3a et C5a ont une activité anaphylactique et chimiotactique.
147 -
La baisse du complement dans le lupus est un signe de reactivation de la maladie.
149 -
Cf. Cours.
151 -
Cf. Fig. 14
136 -
Cf. Fig. 10
154-
Tombé plusieurs fois (0b).

66
IMMUNITE CELLULAIRE

IMMUNITE CELLULAIRE
B 320. Cellules T et immunité cellulaire. Récepteur T (structure, diversité, repertoire).
1
Antigènes de differentiation (CD4, CD8). Activation. Cellules T auxiliaires et immunorégulation.
Lymphokines (interférons, TNF, ILl; 1L2; 1L4) et. cytotoxicité.
Concept de deficit de l'immunité cellulaire.

CELLULES T: INTRODUCTION
I
• Les lymphocytes T dont la maturation est contrôlée par le thymus sont dits thymo-dépendants
et désignés pour cela par la lettre T.
• us constituent une population très hétérogène par leurs fonctions.
• Certains lymphocytes sont surtout impliqués dans la regulation de la réponse immunitaire:
- lymphocytes T auxiliaires (CD4+) en rapportavec le CMH II
- lymphocytes T suppresseurs (CD8+) en rapport avec le CMH I

• D'au ssott les lymphocytes effecteurs-de l'immunité a mediation cellulaire


- lymphocytes T cytotoxiques
- lymphocytes sécréteurs de cytokines.

L'importance des lymphocytes T dans les réponses immunitaires specifiques cellulaires et


humorales provient de l'existence, a leur surface, de récepteurs (TCR) capables de reconnaitre
les antigènes étrangers au soi.
C'est une immunité spécifique.
• Ces réce.pteurs des lymphocytes T interagissent avec des sequences peptidiques de l'antigène
(sequences natives ou apprêtées), associés a des molecules codées par les genes du complexe
majeur d'histocompatibilité (CMH) (Q) sur la membrane des cellules présentatrices
d'antigene (CPA) (cf molecules du CMH).
• Les CPA sont essentiellement des macrophages qui sont des dérivés des monocytes sanguins
(Q) d'origine médullaire.

• L'immunité cellulaire (hypersensibilité de type retardée) concerne plus spécialement


l'immunité vis-à-vis des:
- cellules infectées par les virus
- cellules infectées par les micro-organismes a multiplication intracellulaire
- parasites intracellulaires (Q)
- allogreffes (principal role dans le rej et de greffe) (Q)
- cellules tumorales

67
IMMUNITE CELLULAIRE

Figure 1. :
maturation et selection des ceHules I dans le thymus

68
IMMUNITE CELLULAIRE

MATURATION DES LYMPHOCYTES T

Efle se déroule dans le thymus.

I- RAPPEL SUR LE THYMUS


1) Généralités
- C'est le premier organe a apparaItre au cours de l'embryogenèse.
- Ii est uniquement constitué d'un épithéliurn d'origine endodermique, qui est rapidement
colonisé par des cellules souches basophiles d'origine mésenchyrnateuses venues du sang, qui
deviendront les lymphocytes.

2) Anatomie -
Le thymus est organisé en lobes contenant deux parties
-. Partie exteme : cortex
* premiere région-à-être--colonisée par les ceflule-s-souches.
* siege d'une intense proliferation cellulaire.
- Centre: medulla
* proliferation cellulaire beaucoup moms intense.
* siege de la maturation terminale des thymocytes.

II- MATURATION DES LYMPHOCYTES T (Fig. 1 et 2)


1) Généralités
- Les différentes étapes de la maturation thymique sont marquees par l'apparition ou la
disparition de certains récepteurs ou antigènes de membrane, ainsi que par le rearrangement
des genes codant pour les chaInes des récepteurs T (TCR).
- On peut schématiquement distinguer trois grandes étapes de maturation.

2) Stade 1 : les thymocytes triple négatifs


- issus des cellules souches de la moelle osseuse.
- us n'expriment nile CD3, nile CD4, nile CD8 (d'oü le nom de thymocytes triple-négatifs).
- le contact avec le stroma thymique va engager la différenciation avec apparition des premiers
marqueurs de différenciation (CD44+, CD25+, TCR germinal...).
- ensuite, us arrivent au stade de thymocytes pré-T (CD44-, CD25+), stade oü débutent les
rearrangements des genes codant pour les chaInes a, 13 et y des TCR.

69
IMMUNITE CELLULAIRE

Quand un gene 13 est réarrangé de façon productive, la chaIne 13 est exprimée a la surface cellulaire.
Ii n'y a pas, a ce stade, de rearrangement efficace de la chalne a ; c'est une variante de cette chalne,
appelée chaIne pré-Ta, qui est. produite.
Associée a la chaIne 13 et a CD 3, ii forme un pré-TCR.

-nétifs en
perdant l'expression CD25 alors qu'ils acquièrent celle de CD4 et CD8 et que s'amorce une
importante proliferation cellulaire.

3) Stade 2: les thymocytes double-positifs


- caractérisé par l'apparition du CD1 et la coexpression de CD4 et CD8 (d'oü l'appellation
'double-positif').
- c'est a ce stade que survient le rearrangement des genes codant pour la chaIne (x du TCR.
Ainsi un TCR conventionnel associé au CD3 va s'exprimer sur ces cellules.
- plus de 95% de ces thymocytes double-positifs vont mourir par apoptose a la suite du
processus dit de selection positive et negative (cf ci-dessous).
- les survivants maturent vers le stade final de thymocytes simple-positifs.

4) Stade 3 : les thymocytes simples-positifs


ette étape e-sttharquée par:
- l'augmentation d'expression du complexe récepteur T/CD3
- la perte du CD4 ou du CD8.
- la disparition du CD1
A ce stade, les thymocytes sont quasiment indistinguables des lymphocytes T matures de la
périphérie.

Stade de maturation Classe de différenciation exprimées


Stade 1: triple négatif CD44+, CD25+, CD3-, CD4-, CD8
Stade 2 double positif
: CD25-, CD44- CD1+, CD3+, CD4+, CD8+
Stade 3 simple positif
: CD3+ CD4+(-) et CD8- (+)
;

HI- SELECTION POSITIVE ET NEGATIVE


1) Selection positive
- intervient dans la corticale thymique (Q), au stade de thymocyte double-positif.
- elle implique l'interaction entre le récepteur I exprimé par le thymocyte et les molecules du
complexe majeur d'histocompatibilité (CMH) exprimées par les cellules de l'épithélium
thymique situées dans la corticale.
Seuls vont survivre les thymocytes dont le récepteur T peut reconnaItre les peptides présentés par
les molecules du CMH du soi.

70
IMMUNITE CELLULAIRE

2) Selection negative
- intervient également dans Ia corticale thymique, au stade de thymocyte double-positif.
- ii s'agit de l'élimination par apoptose des thymocytes immatures, dont les récepteurs T
reconnaissent avec une forte affinité les peptides du soi (cellules T autoréactives).
- sont également éliminés les thymocytes produisant un récepteur T non fonctionnels.

Figure 2:

Etopes de to maturation infrathymique


des lymphocytes T

©- (D
O
/ C044-CD25..
C0CD4..CO&

CD44b2
C044-, CO25
CD3+pTh1CD4+CD8+

t.
C044b25+

E OPTOSE

COD
ced/ule moe/fe
ce//u/es Txatüràc
.(c)
,—'-

exportées d la
périi,hérfe - CD3+4+CD+

71
IMMUNITE CELLULAIRE

RECEPTEUR AUX ANTIGENES DES LYMPHOCYTES T


(structure, diversité, repertoire)

I- PRESENTATION GENERALE

Le récepteur des lymphocytes T pour l'antigène (TCR) est une molecule polypeptidique composée
de deux chaIne de taille inégale (hétérodimère).
Les genes qui codent pour chacune des chaInes des récepteurs T présentent une organisation
similaire entre eux et comparable a celle des genes des immunoglobulines.
Comme eux, us subissent un rearrangement somatique avant de devenir fonctionnels. Ce qui est
caractéristique des genes des récepteurs pour l'antigène des cellules lymphoIdes (cf inununité
huinorale) (Q).

II- STRUCTURE DES RECEPTEURS T (TCR) AUX ANTIGENES

Le récepteur T pour l'antigène se decompose en deux structures fonctionnelles


- Un hétérodimèrea(3 ou y6 dont la fonction est de reconnaItre l'antigène présenté a la surface
de Ia cellule presentatnce d'antigene en association avec une molecule d'histocompatibilite
- Associé a un complexe multiprotéique dénommé CD3 (Q) dont la fonction est de transmettrè
un signal intracellulaire d'activation au lymphocyte T.
1) Hétérodimères
- Hétérodinière af3 (Q) 2 chaInes liées par des ponts disulfures
• dimère compose d'une chaIne a et d'une chalne (3 (structure en domaines) (Q).
• situé a la surface des lymphocytes CD3+CD4-i- (lymphocytes auxiliaires) et
CD3+CD8+(lymphocytes cytotoxiques) soit 90% des lymphocytes circulants.

- Hétérodinzère. yô (Q)
• dimère compose d'une chaIne y et d'une chaIne ö (structure en domaines) (Q).
• situé a la surface des lymphocytes CD3+CD4-CD8- (lymphocytes yö qui correspondent a 1
10% des lymphocytes périphériques).

- Chaque chaIne a, 0, y et 6 comporte:


* une region variable responsable de la reconnaissance de l'antigène (Q).
* une region constante permettant l'ancrage du récepteur dans la membrane (Q).

2) Le complexe CD3 (Q)


- C'est un complexe moléculaire compose de plusieurs chaInes polyp eptidiques Y, 8, F , et .
- Ii assure la transduction des signaux provoqués par l'interaction des récepteurs T des
lymphocytes avec un antigène.
- Present dans tous les lymphocytes T (Q).
73
r

IMMUNITE CELLULA1RE

rn- DIVERSITE DES RECEPTEURS T


1) Synthèse des chaInes desTCR
- Chaque chaIne a et 13, y et ö comporte une region variable et une region constante.
- La region constante est codée par un gene C.
- La region variable résulte de Ia jonction de segments d'ADN
• chaIneaet13:gèneVetJ
• chaIne? et ö : gene v, D et J.
2) Diversité des chaInes des récepteurs T (Q).
Elle depend essentiellement de deux mécanismes : la diversité combinatoire et la N-diversité.
- La diversité combinatoire:
• C'est une consequence du nombre de genes v et de segments D et J.
• Elle est importante pour les chaIne a et 13 (respectivement 1500 et 5000 combinaisons).
• Elle l'est un peu moms pour les chaInes ' et ô (respectivement 40 et 54 combinaisons).
- La N-diversité:
• Elle correspond a l'existence d'une region N au niveau des jonctions
• V-J, V-D, D-D et D-J.
• Elle résulte de délétions de nucléotides aux extrémités des regions codantes V. D et J par
action d'une exonucléaseetde I'addition de nuc1éo1i&sau hasard par la désoxynucléotidyl-
transférase (dTT).
N.B : En plus des récepteurs specifiqües d'antigènes les lymphocytes T possèdenr d'autres
récepteurs (03 :
- Aux hématies de mouton (Rosette Mouton) (03.
- Récepteur aux fragments Fc des IgG (Q).
- Sites defixation pour la phytohémaglutinine (Q).

IV- COMPARAISON RECEPTEURS D'ANTIGENE DES LYMPHOCYTES T (TCR ) ET


RECEPTEURS D'ANTIGENE DES LYMPHOCYTES B (IMMUNOGLOBULINES)

structure localisation Reconnaissance Ag


Immunoglobuline • 4 chaInes (Q) elles existent sous reconnaissent 1'Ag sous
(2 lourdes, 2 légeres) forme membranaire forme soluble et native
ou sécrétée
• 2 sites de
reconnaissance pour
1' antigène
Récepteur T • 2 chaInes us n'existent que reconnaissent l'Ag (Q)
• 1 site de sous forme présenté par les cellules
reconnaissance pour membranaire présentatrices d'Ag
l'antigene après que celles-ci l'ai
remanié et converti a
l'état de peptide

74
IMMUNITE CELLULAIRE

ANTIGENE DE DIFFERENCIATION CD4 ET CD8

I- CD4. CD8
1) Introduction
- us ont été identifiées depuis longtemps comme des marqueurs fonctionnels de sous-
'populations lymphocytaires T dans les organes lymphoIdes périphériques et dans le sang
circulant.
- La très grande majorité des lymphocytes T périphériques CD3Ia[3 expriment en effet l'une ou
l'autre de ces deux molecules, CD4 ou CD8.
- Elles sont en fait des marqueurs de la reconnaissance de l'antigène en association avec des
molecules du CMH de classe I pour CD8± et classe II pour CD4+ (Q).

2) Structure
a. CD4+
- -Mcnomére dont la partie_ extracellulaire estconstituée de quatredomaines
immunoglobuliniques.
- II se trouve au niveau des lymphocytes T auxiliaires ou helper.

b. CD8+
- Hétérodimère constitué de deux chaInes homologues a et (3, constituée chacune d'un seul
domaine immunoglobulinique.
- II se trouve au niveau des lymphocytes T suppresseurs

3) Fonction
- La presence de la molecule CD4+ ou CD8+ augmente la sensibilité du lymphocyte T a
Pantigene présenté par les molecules de classe II (CD4) (Q) ou I (CD8) (Q) d'environ 100
fois (c'est-à-dire qu'elle diminuent de 100 fois la dose d'antigène nécessaire a l'activation de la
cellule T.).

II- AUTRES CLASSES CD (Classe de Différenciation)


1) CD1 : exprimé sur les lymphocytes immatures du cortex thymique.
2) CD2 : impliqué dans les processus d'activation des lymphocytes '(surtout lymphocytes T (Q).
3) CD3 : joue un role dans la transmission du signal créé par l'antigène sur tons les
lymphocytes T (Q). Le CD3 est present dans tous les lymphocytes T et au niveau des thymocytes
matures (Q).
4) Autres CD25, CD28, CD5
75
IMMUNITE CELLULAIRE

DEROULEMENT DE L'ACTIVATION DES


LYMPHOCYTES T
(HYPERSENSIBILITE DE TYPE RETARDE)

I- INTRODUCTION

Figure 3:
orcianisation fonctionnelle d'un panglion

vaisseau lymphatique
zone cellules majoritaires étape d'activation

zone riche en
macrophages et stimulation initiale
paracortex 0 cellules dendritiques des LT et LB
interdigitées '

cortex -
prolifération
- follicules riches en LB
selection
follicule primaire • follicule - zones parafolliculaires
différenciation
secondaire -—
riches en LT des LB activés
centre germinatif
sécrétion des Ac
• medulla 0 plasmocytes de haute affinite

vaisseau lymphatique
efférent

• A la difference de la plupart des autres cellules de l'organisme, les lymphocytes n'atteignent le


stade terminal de leur différenciation qu'après avoir été stimulés par un antigène ou un
activateur non spécifique. -
• Cette activation lymphocytaire est induite par la stimulation de certains récepteurs presents a
la surface des lymphocytes T. Efle résuhe de l'interaction de ces récepteurs membranaires et
avec des ligands specifiques ou non. L'activation se fait toujours en deux temps:
- Premier temps : l'induction immunitaire : elle se fait en presence de macrophages, de
lymphocytes, elle peut entraIner une hyperpilasie lymphoIde avec presence de lymphocytes T
mémoires. En général, ii n'y a pas d'expression clinique.
- Deuxième temps : reintroduction de l'antigene : reactivation des lymphocytes T mémoires
avec en general expression clinique.
77
IMMUNITE CELLULA11E

Le cas des LT est totalement different de celui des LB

LT LB

e: ide I'Ag proteines proteines


reconnu acides nucleiques
polysaccharides (= polyosides)
lipides
Structure recomiue court peptide hneaire issu de la proteolyse de Ag natif
lAg_dongine
Forme de FAg presente ( fixe) par des molecules specialisees soluble ou membranaire
reconnu expnmees a la surface des cellules les
molecules codees par le CMH du soi
= restriction par le CMH
Alfinitede faible Ka=1,5a25 10 4 Lmo1 forte Ka=lO 7 alO Lmo1
linteraction
stabilisation de linteraction par des molecules
d adherence intercellulaire en parucuher les
molecules CD4 et CD8 qui interagissent
directement avec les molecules du CMH

II- ACTIVATION LYMPHOCYTAIRE M2.4 et 5)

• Efle met en jeu deux types de signaux infracellulaires:


- le premier transmis par le complexe 'récepteur T - molecule CD3'
(cf questions récepteurs T)
- le second est un signal de co-stimulation
Ces deux signaux sont nécessaires pour que l'activation des lymphocytes T soit complete.

1) Premier signal
- Signaux d'activation des lymphocytes T

Antigènes spécifiques Antigène présentés par les cellules présentatrices d'antigène.


Alloantigènes (reaction lymphocytaire mixte)
Activateurs polyclonaux Lectines
Anticorps anti-cellules T (anti-CD2, CD3)
Virus HTLV-1
Autres
Cette premiere phase d'activation West pas suffisante pour enclencher la reaction immunitaire.
Ii faut un signal de co-stimulation

78
IMMUNITE CELLULAIRE

Figure 4: Activation des lymphocytes T


Lc7 CPA'
ICAM-1/3 CD-58
•-

I I UJI.

\( L I
I

)
\
/ '-
(•\
n 41
I LFA.1
cS HII !
I I CD28 Hi N-i
L_-L 14 IL-IR ....D25 1

IT
AcIflsien Activation spécfiqtieCostirnulatibn Signaux par
de lantigène las cytokmnes

2) Signaux de co-stimulation
- Dans le cas des lymphocytes T, ii met en jeu les molecules B7
a a
la surface des cellules
présentatrices d'antigène dont le ligand specifique, la surface des cellules T, est la molecule
CD28.
- Reniarque: la molecule CTLA-4, de structure analogue a CD28, est un autre ligand des
molecules B 7, exprimés a la surface des lymphocytes T activés.
Figure 5:
Interaction molecule du CMH-nentide-Récepteur de la cellule T

membrane
plasmique

cellule presentatrice hocyteT CD4 +


dellAg iiphocyte T CD8
ou ceflule cible

79
IMMUN1TE CELLULAIRE

III- CONSEQUENCE DE CETTE ACTIVATION

• Entrée du lymphocyte (alors au repos : phase Go) dans les différentes phases du cycle
celilulaire, précédent la division cellulaire.
• Ceci se traduit par I'expression de récepteurs de membrane qui sont des marqueurs
d'activation.
• Le complexe récepteur T-CD3 ainsi active va lui-même activer des protéines kinases qui
agissent dans la cellule selon trois voies.
• Action des protéines kinases activées par le complexe récepteur T-CD3
- La voie de la phospholipase C
* implique:
> l'augmentation de la concentration calcique intracellulaire
> I'activtion de la calcineurine
> l'activation du NF-AT (nuclear factor of activated T cells)
* permet l'activation de facteurs de transcriptions, et notamment lies sequences promotrices
des genes.
* lies cibles géniques privilégiées sont les genes codant pour les cytokines et leurs récepteurs.
-----Remarque L'inhibition:de l'activation de la -calcineurine est lie site d-actionde la
ciclosporine et du FK 506, agents utilisés en transplantation.
- La voie des protéines Ras
> permet également d'activer deslacteurs de transcription.
- La voie d'activation de la phosphatidyl-inositol-3 kinase
> malconnue

Remarque:
- Les lymphocytes sensibilisés ou lymphocytes mémoires possèdent un seuil d'activation plus
faible qu celui des lymphocytes naifs.
- Ainsi, la reaction enclenchée est plus rapide etplus efficace.

- 80
IMMUNITE CELLULAIRE

FONCTIONS AUXILIAIRES DES LYMPHOCYTES T


(Role des lymphocytes T [CD4I au niveau de l'immunité
cellulaire et humorale)

• La réponse immunitaire repose a la fois sur les lymphocytes T (lymphocytes T cytotoxiques),


les lymphocytes B (production d'anticorps) et sur des effecteurs non spécifiques de l'antigène.
• Par contre, la regulation de cette réponse repose en grande partie sur des lymphocytes T -
auxiliaires.
• Les lymphocytes T auxiliaires (LT CD4) interviennent dans la regulation de l'immunité de
deux façons:
- Sécrétion de cytokines activant d'autres cellules
- Action directe sur d'autres cellules (formation complexe récepteurs membranaires - ligants)

Reinarque:
- l'intervention des lymphocytes Tauxiliaires est indispensable dans l'immunité humorale
elle ëfffloins indispensable en_ce gui concrne l'imniunité cellulaire.

On peut distinguer deux types de lymphocytes T auxiliaires (THI et TH2), tous deux issus de
la même cellule THp.

I- DISTINCTION LYMPHOCYTES TH1 ET TH2 (DE TYPE CD4)


1) Lymphocyte TH1
- us sont activés par 1'interleukine, interferon et Vinterleukine 12.
- us sont impliqués dans I'activation des macrophages et les reactions d'hypersensibilité retardée:
action sur l'immunité cellulaire (Q).
- us produisent essentiellement l'interleukine 2 (IL-2) (Q) et Pinterféron ' (IFN ') (Q).

81
£

IMMUNITE CELLULAIRE

Figure 6: : regulation réciproaue des LTh1 et LTh2

2) Lymphocyte TH2
- activés par Vinterleukine 4 et 10.
- us sont impliqués dans la proliferation et la différenciation des lymphocytes B : action sur
l'immunité humorale (Q).
- us agissent aussi sur la croissance et la différenciation des polynucléaires éosinophiles (role
dans 1' hypersensibilité immediate).
- us produisent essentiellement I'IL-4, l'IL-6, l'IL-lO et l'IL-13 ainsi que I'IL-5.
Remarques:
- les cellules THJ et TH2 exercent une con tre-régulation réciproque. (Fig. 6)
- Les lymphocytes T auxiliaires pleinement dzfférenciés THJ et TH2 n 'existent pas chez I 'hóte
non sensibilisés a i 'antigène.
- la polarisation de la dfférenciation du lymphocyte THO vers 1 'Un QU 1 'autre depend de
nombreux facteurs, mais surtout des cytokines présentes dans 1 'environnement proche des
cellules de l'i,nmunité qui interviennent dans la reconnaissance spécifique de 1 'antigéne.
- 82
IMMUNITE CELLULAIRE

LTh1

réponse majeure:
presentation par molecules
Ag viral
1 du CMH de classe I
stimulation des LT CD8+
cytotoxiques

Ag bactérien Jprésentation par molecules reponse majeure:


extracellulaire I du CMH de classe II A stimulation des LB

LTh2

II- INTERACTION LYMPHOCYTE T AUXILIAIRE (CD4)— LYMPHOCYTE B (Fig. 7)


1) On distingue deux types d'antigènes:
- Ag thynzoinde'pendants:
• us sont capables4iactiver les lymphocytesB en l'absence des lympbcyes T auxiliaires.
• us ne provoquent que la production d'IgM.
* Ii n'y a pas de commutation isotypique (cf lymphocyte B)
- Ag thynzo-dipendants:
• us ne peuvent a eux seuls activer les lymphocytes B possédant un site récepteur spécifique.
• Un second signal, dépendant des lymphocytes T auxiliaires doit être délivré au lymphocyte
B spécifique pour que son activation soit observée.
• Phénomène de cooperation cellulaire entre les macrophages, les lymphocytes T et les
lymphocytes B.

Nous étudierons essentieltiement la réponse induite par les Ag thymodépendants

2) Place de l'interaction LB/LT dans la réponse immunitaire


- Restriction de l'interaction LT/LB par le CMH de classe 11(Q).
* L'action auxiliaire des lymphocytes T sur la production d'anticorps par les lymphocytes B
est restreinte par le CMH de classe II.
* En effet, le recepteur antigénique du lymphocyte T ne peut reconnaltre l'antigène que
présenté par les molecules de classe II exprimées au sein du thymus dans lequel ii s'est
différencié.

83
IMMUNITE CELLULA1RE

- Consequence de l'activation initiale des lymphocytes T


• interaction lymphocyte T CD4 avec la cellule présentatrice d'antigène (CPA)
' production de CD40
..- augmentation de l'expression du CD2 t LFA-1
"- sécrétion de cytokines
• le lymphocyte B est ensuite amené près du couple lymphocyte CD4 - CPA
interaction CD40 (lymphocyte T CD4) - ligand (récepteur membranaire du
lymphocyte B) qui permet une premiere activation du lymphocyte B.
ii devient plus sensible aux cytokines produites par le lymphocyte T auxiliaire
=> ii exprime la cytokine B7 qui se fixe sur son liganci (CD28) situé sur la membrane du
lymphocyte T
ilexprime de façon plus importante les molecules du CMH de classe II.
Cette activation conduit a Ia production prédominante d'IgM et d'IgGl.
> Cette étape est également caractérisée par la production de lymphocyte B mémoire.

- Presentation de l'antigene par le lymphocyte B


* Une fois cette premiere activation faite, le lymphocyte B fonctionne comme une cellule
présentatrice d'antigène dont ii porte les récepteurs antigéniques spécifiques.
C'est dans ces conditions que Faction des lymphocytes T auxiliaires est la plus efficace.

III- INTERACTION LYMPHOCYTE T AUXILIAIRE (CD4)— LYMPHOCYTE T (Fig. 7)

Linteraction lymphocyte T auxiliaire et lymphocyte T est identique a linteraction lymphocyte T


auxilaire et lymphocyte B.
Voir figure 7 (ci-après).

84
7
p


0
E

E
E
rd

tG

+
L)

N
V

Ica
IMMIIJNITE CELLULAIRE

CYTOTOXICITE

• Le but de la cytotoxicité est de détruire les cellules infectées ou transformées sans toutefois
nuire aux cellules saines de l'organisme, ce qui implique des mécanismes moléculaires bien
précis de reconnaissance de la cible.
• On distingue deux grandes catégo*ies de cytotoxicité:

- La cytotoxicité a mediation cellulaire indépendante des anticorps


* cellules T cytotoxiques restreintes par le CMII:
) CD8+
) CD4+
* cellules cytotoxiques non spécifiques et non restreintes par le CMII
> cellules NK
) cellules LAK

- La cytotoxicité a mediation cellulaire dépendante des anticorps (ADCC)

I- LA CYTOTOXICITE A MEDIATION CELLULAIRE INDEPENDANTE DE


ANTICORPS (Fig. 8 et 9)
1) Lymphocytes T cytotoxiques
- lymphocytes cytotoxiques cD8+
*' étapes nécessaires a l'activation
> action de l'antigène présenté par les molecules du CMH de classe I
> presence d'éléments de costimulation: molecules de la famille B7
> presence de cytokines dont I'IL-2.
* production des éléments de costimulation
> parfois fournis par les cellules présentatrices d'antigene seules (induction de la
production d'IL-2 par les CD8+ par les CPA)
> parfois fournis par des lymphocytes CD4+ auxiliaires
* étapes de la cytotoxicité
ère
> phase : reconnaissance de la cible
Interaction entre le récepteur pour l'antigène a la surface du lymphocyte et du
peptide antigénique présenté par la molecule CMII de classe I. (Q).
phase : provocation d'une lesion irreversible par le lymphocyte au niveau de la
cellule cible
87
it

IMM1JNITE CELLULAIRE

> 3eme
phase: la lesion létale
liberation de granUles lysosomiaux (perforines...)
expression de ligand spécifiques capables de déclencher l'apoptose de la cellule
cible.

Figure 8:
étanes de la Ivse d'une ceflule cible Dar un LT cvtotoxipue différencié

étape 1:
reconnaissance spécifique d'un Ag
formation dun conjugué

étape3:
délivrance du coup létal:
- exocytose des granules
- pores formés par perforinE
- activation nucléases

étape 4:
detacheinent du LT cytotoxique
recyclage possible

,f ..
étape 5: I :
mort de la cellule cible par choc
osmotique et apoptose.

88
IMMIJNITE CELLULAIRE

— lymphocytes T cytotoxiques CD4+


* étapes nécessaires a l'attivation
elles sont les mêmes que pour les lymphocytes cytotoxiques CD8+ mais fait intervenir
les molecules du CMH de classe II.
* étapes de la cytotoxicité
> I ère phase : reconnaissance de la cible
Interaction entre récepteur pour l'antigène a la surface du lymphocyte et du peptide
antigénique présenté par la molecule CMH de classe II
> phase: la lesion létale
Elle se fait par l'expression de cytokines : ligand de Fas et TNFa et (3.
le ligant Fas et/ou TNF, exprimés a la surface ou libérés par les lymphocytesCD4+
cytotoxiques activés, vont induire la mort par apoptose exclusivement des cellules
qui expriment elles-mêmes des récepteurs specifiques, a savoir la molecule Fas ou
les récepteurs du TNF, capables de transcrire des signaux d'apoptose.

2) CelluIes cytotoxiques non spécifiques et non restreintes par le CMH


a. Lymphocytes NK cytotoxiques (cf question iminanité humorale) (Q)
- Ces cellules tuent les cibles qui n'expriment pas le CMH de classe I ou qui portent des
molecules du CMH aflogenique.
C'est done la premiere ligne de defense contreles virus qui tentent diechapper au systeme
irnmunitaire en régulant négativement l'expression du CMH.
- Mécanisnies : liberation de perforines et granzymes.

b. Les cellules LAK (Lymphocytes K Activés)


- Elles ne constituent vraisemblablement pas une lignée particulière.
- Elles correspondent, in vitro, probablement a des cellules NK activées par l'IL-2.

Figure 9:
Lymphocytes I et cytotoxicité
celhi!e T CD8+ cellWe T CD4+

(/ •\\ •\\\
(/
q TNF mernbranaim ( ) L-
\\

CMH
ICR II
-
00
g ratzyms
perforines
9 IC

P85

f ThFR1 j

ceue ce

.1
lyse de Ia cellue apoptose
89
IMMtJNITE CELLULAIRE

II- LA CYTOTOXICITE DEPENDANTE DES ANTICORPS (ADDC)


• Les cellules cytotoxiques ayant des. récepteurs de Fcy (cf question immunité humorale
immunoglobulines), peuvent se fixer aux cellules-cibles recouvertes d'anticorps IgG (Q) et les
lyser.
• Ces cellules sont souvent appelées cellules K (cellules Killer ou tueuses) (Q) , mais ii s'agit là
d'unè fonction mais pas d'une population particulière.
• Ii peut s'agir des lymphocytes T, des grands lymphocytes granuleux, des macrophages ou des
granulocytes, via leur récepteur Fcy (récepteur Ig).
• Le mécanisme de la cytotoxicité depend de la cellule ayant Pu se fixer sur la cellule-cible
(perforine, granulozymes, apoptose ... ).

90
IMMTJNITE CELLULAIRE

CYTOKINES

Les réponses immunitaires résultent de la cooperation (Q) entre sous-populations cellulaires


distinctes (lymphocytes T, B, macrophages...) qui communiquent entre elles par l'intermédiaire de
récepteurs membranaires et d'un réseau intriqué de facteurs solubles appelés cytokines.

I- CELLULES PRODUCTRICES DE CYTOKINES AU COURS DE LA REPONSE


IMMUNITAIRE

S'il est clairement établi que les lymphocytes T, et surtout les CD4+, représentent la source
principale de cytokines, les sous-populations T impliquées dans ce phénomène sont diverses et
semblent varier en fonction du stimulus.

1) Lymphocytes CD4+ (Fig. 10)


- Introduction
* Ii existe deux types de lymphocytes T auxiliaires Thi qui joue un role dans l'immunité a
mediation cellulaire et Th2 dans Fimmunité humorale.
* La majorité des cytokines d'origine lymphocytaire sont produites par les cellules T
auxiliaires CD4+ (ou helper) dont le role est de moduler ou de réguler l'immunité
humorale et cellulaire et qui reconnaissent l'antigène en association avec les molecules du
CMII de classe 11(Q).
* Cette population de lymphocytes auxiliaires CD4+ se compose de deux sous-populations
majeures (cellules TH1 et TH2) que I'on peut distinguer grace a leur profil de sécrétion de
cytokines.
- CellulesTHi
* produisent préférentiellement l'IL-2 et de l'INFy (Lymphokines) (Q)
* sont impliqués dans l'activation des macrophages et les reactions d'hypersensibilité
retardée: role dans l'immunité cellulaire (Q)
- Cellules TH2
* produi sent préférentiellement l'IL-4, 1'IL-6, I'IL-lO et l' IL- 13
* activent surtout les lymphocytes B : role dans l'immunité humorale (Q)
* remarque produisent également l'IL-5 qui active les polynucléaires éosinophiles : role
important dans l'hypersensibilité immediate.

91
IMMUNITE CELLULAIRE

Figure 10

Production lymphokines par LcT auxillaires

NK yflpOOy'te NK T

61 (Th
yrnpboyte TM
cee immunité
tFNy
TNF
'L _2 cellu/aire

1ynpe Thp 'ymphocyte ThD>

H1
L jFrfr
IL-2
... .
TNF -
lymphocyte Th2
Iff*i
AL-10
immunité
IL-6
\\...........iL4.
hurnorale
• . ... L-40- . _/
\

cc-
mhQcyteNk be
aoiie..

2) Lymphocytes CD8+
- us produisent egalement des cytokines mais en quantité moms importante que les CD4+.
- Ces cytokines agissent souvent de manière autocrine.

3) Lymphocytes B
- us sont également producteurs de cytokines.

4) CelIules présentatrices d'antigène


— Elles sont la principale source d'IL-12 et IL-1.

Ii y a deux types de cytokines : les interleukines et les interférons.


Ii faut distinguer au niveau des médiateurs de type cytokines, les lymphokines qui sont sécrétés
par les lymphocytes T (Q) : ce sont des glycoprotéines synthétisées par les cellules T activées
(Q)

92
IMMITNITE CELLULAIIRE

Les principales lymphokines sont: linterféron gamma et l'interleukine 2 (Q); a noter que les
lymphocytes T activés peuvent sécréter d'autres facteurs tels que les facteurs d'inhibition de
migration des macrophages (Q) (MIF) et le Bcell growth factor (BCGF) (Q).

II- FONCTIONS DES CYTOKINES


1) Cytokines inflammatoires
-TNFa
* produit par: monocytes/macrophages
* facteur dec/enchant: introduction de bactéries ou de lipopolysaccharides.
* activité:
> anti-virale, anti -bactérienne (ce sont les macrophages qui ont la meilleure action contre
1 'activitd bactérienne a multiplication intra-cellulaire) et anti -parasi tai re
> stimule la lipolyse, glycolyse musculaire, resorption osseuse et peut entraIner au long
cours un état de cachexie.
induit la formation d'autres médiateurs de l'inflammation.
-TNFI3
* produit par: lymphocytes T active et les NK'(Q).
* activité: identique au TNFa.
-- Interleukines : IL-i
* produites par : cellules présentatrices d'antigene, cellules endothéliales, kératinocytes,
macrophages (Q) qui sont des cellules dérivées des monocytes cellulaires.
* activité de i'lL-i
> augmentation des molecules d'adhésion
) induction de l'expression des récepteurs de l'interleukine 2 au niveau des lymphocytes T
(Q)
> activation des lymphocytes T et B avec production dinterleukine 2 par les lymphocytes T
(Q).
> synthèse hépatique des protéines de Ia phase aiguë de l'inflammation (Q).
> augmentation du catabolisme des cellules musculaires et des ostéoclastes.
> action sur le système nerveux central avec fièvre, anorexie et insomnie.

Remarque: ii existe un antagoniste de i'lL-i (IL-IRA), produit par les inênes cellules que t"IL-1,
qui rend l'effet de ce dernier temporaire (quelques heures). -

- Interleukines : IL-6
* produites par: macrophages, cell ules Th2
* activité de i'1L6 . - semblable a celle de l'IL-1
> maturation des lymphocytes B en plasmocytes (Q).
> différenciation des lymphocytes T cytotoxiques.
> action sur la synthese de la CRP (protéine de l'inflammtion)

93
1:
IMMUNITE CELLULAIRE

2) Cytokines a action antivirale et antiproliférative


Interférons a et /3
produites par:
* - IFNct: monocytes et cellules hématopoIétiques
* - IFN : fibroblastes et cellules endothéliales
- activité antivirale et antiproliferative:
* sti mule les lymphocytes NK (Q).
* augmente l'expression des molecules du CMH de classe I
* active la production de l'IL-2 par les monocytes/macrophages et par les cellules
présentatrices d'antigène.
* provoque la sécrétion d'IFN' qui a egalement une action antivirale et anti proliférative.
* I'interféron B stimule la formation de colonies sanguines a partir de précurseurs
3) Cytokines activant la réponse immunitaire cellulaire
IL-2 : lyinphokine "71011 spécijique " de l'antigène
- produites par: lymphocytes CD4+ (Q) de type ThO et Thl activés (Q).
- activité:
* sur lymphocyte T: pr-olifération et activation-vers Thi et Th2. (Q)
* lymphocyte NK: transformation en LAK (Q).
* lymphocyte B : proliferation et sécrétjon d'immunoglobuline (Q).
IFNy -
- produites par: lymphocytes CD4+ activés, Thi, CD8+ et cellules NK.
- activité:
* augmente l'expression du CMH de classe II.
* augmente l'expression des récepteurs Fc des macrophages (Q)
* activer les macrophages pour détruire les microorganismes intracellulaires (en particulier
propriété antivirale).
* action anti-Th2: diminution de la réponse immune humorale.
* augmente la cytotoxicité naturelle des cellules NK.
N.B. : l'interferon est utilisé en thérapeutique en particulier lors des leucémies a tricoleucoevies
(Q), lymphoines maims (Q), mnyélomes, mnélanomnes mnétastatiques (Q), tumeur de Grawitz mnais
aussi lors de I 'hépatite C.

4) Cytokines activant la réponse immunitaire humorale (Fig. 11)


- produites par: lymphocytes Th2 surtout et par certains mastocytes
- activité
* IL-4:
> inhibe la différenciation des cellules Thi productives d'interférons gamma. (Q).
> amplifie la différenciation des cellules Th2.

94
IMMTTNITE CELLULAIRE

> permet le passage du lymphocyte B du stade Go au stade GI


> indispensable Ala commutation 1gM en IgE.
> facteurs de croissance pour les basophiles et les mastocytes.

Figure 11
We des cvtokines dans la proliferation et la différenciation des LB

cytokines de proliferation cytokines de différenciation

JU IgI
IL4n IIA::

.,

•—. IgG

lymphocyte B antigène
au repos IgA

- IgE
' JI,

* IL-5:
> agit avec 1'IL-2 secondairement: multiplication lymphocytes B
> facteur de croissance des éosinophiles
* IL-6:
> cf cytokines inflammatoires
> permet la maturation du lymphocyte B en plasmocyte
* IL-b:
) induit la différenciation initiale du lymphocyte B. (Q).
> inhibe les cytokines pro inflammatoires et la synthèse IFNy
*TGFf:
> inhibiteur général de l'immunité
> favorise Ia formation des lymphocytes mémoires.

II existe d'autres cytokines sur lesquelles nous n'insisterons pas.


Ce sont les chémokines qui sont des molecules d'adhésion avec une action chimiotactique ainsi que
les hématopolétines qui participent a la regulation de l'hématopoIèse.

95
IMMUNITE CELLUL4IRE

cytokine source cible effets principaux


Macrophages lymphocytes costimulation des lymphocytes
a macrophages activation des phagocytes
cellul es épithéliales endothélium augmentation des molecules d adhési on
IL-l1
IL-lP astrocytes endothéliales
induction de la fièvre et du sommeil
augmentation synthèse des prostagl andines
augmentation de la production de l'interleukine
2 par _les_lymphocytes _T4
cellules T cellules T croissance et activation des cellules T. (Q)
1L2 cellules NK activation des cellules NK
cellulesB Division
cellules T cellules souches facteur hematopolétique multi-lignées. (Q)
1L3 épithélium thymigue
cellules Th2 cellules B activation et division
1L4 stroma de la moelle favorise commutation vers IgGi et IgE
osseuse
cellules Th2 éosinophiles développement et différenciation
1L5 cellules B
macrophages cellules T croissance des lymphocytes
1L6 endothélium cellules R différerrciation des cellules B
cellules Th2 hépatocytes synthèse des protéines inflammatoire de phase
aigue
IL-7 stroma moelle cellulespr-67T division
osseuse cellules pi-6-13
fibroblastes monocytes activation / chimiotactisme
1L8 monocytes cellules T
endothélium neutrophiles
cellules T CD4+ cellules T division
IL-9 mastocytes induit le développement
IL-10 cellules Th2 cellules Thi inhibe la synthèse des cytokines
stroma de la moelle cellules souches division
IL-11 osseuse plasmocytes proliferation
cellules B cellules ThO développement des cellules Thi
1L12 macrophages cellules NK activation
cellules Th2 cellules B division et différenciation
1U43 macrophages diminution production des cytokines
cellules T cellules B proliferation
1L14 diminution synthèse des Ig
monocytes cellules T division
1L45 cellulesB
IL-16 lymphocyte T CD8+ cellules CD4+ chimiotactisme
IL-17 lymphocyte T nombreuses pro-inflammatoire
cellules
96
IMMTJNITE CELLULA IRE

CONCEPT DE DEFICIT DE L'IMMUNITE CELLULAIRE

I- DEFICIT IMMUNITAIRE COMBINE SEVERE (DEFICIT CONGENITAL)


C'est Un groupe de pathologies dans lesquelles on observe une leucopénie, une immunité a
mediation cellulaire défectueuse, des taux d'anticorps faibles, voire nuls et des tissus lymphoIdes
embryonnaires.
• Atteint surtout les enfants et surtout les garçons (3/1)
• Physiopathoiogie:
- 50% correspondent a un deficit génétique en adénosine dé-aminase ou en phosphorylase des
nucléosides puriniques (enzymes de degradation des purines)
- Ceci entramne une accumulation de métaboliques toxiques pour les cellules souches lymphoIdes
(inhibition de la multiplication cellulaire)
• Clinique :
- diarrhées dues au rotavirus et aux bactéries intestinales
- pneumopathies a Pneumocystis Cannii
- infections a Candida Albicans.
• Evolution:
- les nourrissons meurent dans les deux premiere années de vie s'ils ne sont pas traités.
• Traitement: greffe de moelle osseuse HLA identique ou semi-identique.

II- SYNDROME DE DI GEORGE (DEFICIT CONGENITAL)

• Physiopathologie: Défaut dans le développement des 3' et 4 arcs branchiaux, conduisant a une
hypoplasie thymique associée a une diminution du nombre de cellules T fonctionnelles.
• Evolution : le deficit en cellules T est variable en fonction du niveau d'atteinte du thymus.

III- L'ATAXIE-TELANGIECTASIE HIEREDITAIRE

Clinique
- ataxie cérébefleuse vers l'age de 8 mois
- télangiectasies sur les yeux a partir de 6 ans.
• Physiopathologie:
- 'cette affection serait liée a une déficience dans lies mécanismes de reparation de 1'ADN. Des
cassures se produisent ainsi au niveau des genes des chaInes des récepteurs T (TCR) et des
genes des chalnes lourdes d'immunoglobulines.

97
-t

IMMUN1TE CELLULAIRE

IV- LE SYNDROME DE WISCKOT-ALDRICH (O.

• Transmission : lie a l'X


• Physiopathologie:
- immunodéficience sévère dans laquelle les cellules T sont incapables de répondre efficacement
aux antigènes.
- les cellules T sont en nombre suffisants mais elles présentent des anomalies fonctionnelles qui
s'accentuent avec le temps.
- le taux des différentes sous-classes d'lg est variable
- les anticorps sont rapidement catabolisés.
• Clinique
- eczema sévère
- infections opportunistes

V- LE TI]IYMOME

• tumeur du thymus
• souvent associé a une myasthénie. (Q) ou a une anémie hemolytique
• ii provoque une immunodéficience 'F acquise.

VI- LE DEFICIT EN MOLECULES DE CLASSE II DU CMH (SYNDROME DU


LEUCOCYTE NU)

• Physiopathologie:
- absence de promoteurs qui se lient normalement aux regions en 5' contrôlant les genes du
CMH de classe II.
- l'absence de molecules de classe II est a l'origine d'une mauvaise education des cellules T
danslethymus
• Clinique : infections récurrentes, en particulier au. niveau du tractus digestif.

VII- LE SIDA (SYNDROME D'IMMUNODEFICIENCE ACOUISE)

• Physiopathologie:
- consequence de l'infection par les rétrovirus VIH-1 ou VIH-2
- ceux-ci infectent les cellules exprimant le marqueur CD4 (essentiellement les LcT CD4+ et
certaines cellules présentatrices d' antigène)
- une fois rentré dans le cytoplasme de la cellule, le virus perd son enveloppe et une copie de
1'ADN monobrin de l'ARN viral est produite grace a la transcriptase inverse du VIH.

- 98
IMMUNITE CELLULAIRE

• Finalement, une copie complémentaire de cet ADN est produite pour donner un ADN double-
brin, replique du génome viral. Celui-ci est incorporé dans le génome de la cellule-hôte sous
forme de pro-virus.
- Une copie d'ADN de l'ARN viral peut rester latente pendant des mois ou des aniiées au seiri de
la cellule-hôte.
• Clinique :
- Suite a l'infection, certains patients peuvent presenter une fièvre
- Par la suite, on peut observer une lymphadénopathie généralisée.
- Enfin, les infections opportunistes apparaissent quand l'irnrnunodéficience se majore.
- A long terme, développement de cancers

VIII- AUTRES MALADIES ENTRAINANT DES DEFICITS DE LtIMMUNITE


CELLULAIRE:

• Maladie de Hodgkin
• Certains cancers
• Etat de malnutrition
•Traitement par immunosupresseurs

10 SECflOr
Uj
MEDEC 14E

99
IMMUNITE CELLULAIRE

FICHE FLASH
I- INTRODUCTION
• Les lymphocytes T sont produits par le Thymus (T).
• Deux groupes de lymphocytes:
- lymphocytes CD4, CD8 jouent un role dans la regulation de l'immunité (humorale et cellulaire)
- lymphocytes de Pimmunité cellulaire : lymphocytes T cyto-toxiques et lymphocytes sécréteurs de
cytokine
II- MATURATION DES LYMPHOCYTES T
• Elle se realise au niveau du thymus.
- une selection negative en éliminant les lymphocytes T auto-réactifs
- une selection positive (maturation des lymphocytes T reconnaissant le non soi)
• Cette maturation depend de Ia chaIne des récepteurs T (TCR) et de son rearrangement ; cette sélection
est aussi étroitement dépendante du système CMH
III- RECEPTEURS AUX ANTIGENES DES LYMPHOCYTES T
• Le récepteur T pour l 'anti gene se decompose en deux structures fonctionnelles:
- Un hétérodimère permettant la reconnaissance de l'antigène (TCR) surtout de type a et 13
- Un complexe multiproteIque nommé CD3 permettant de transmettre le signal au niveau intra-cellulaire
IV- LES DIFFERENTES CLASSES DE LYMPHOCYTES T (CD)
- CD1 Exprimés essentiellement dans les lymphocytes immatures du cortex thymique
- CD2 : Impliqués dans le processus d'activation des lymphocytes
- CD3 : Spécifiques du TCR, transmettant les signaux de l'antigène
- CD4 : lymphocytes auxiliaires permettant la presentation des antigènes grace aux molecules de classe 11
- CD8 :Les cellules T cytotoxiques : permettant la presentation de Vantige'ne grace aux niolëcules de
classe I
- Divers: CD25, CD28, CD5.
V- DEROULEMENT DE L'ACTIVATION DES LYMPHOCYTES T
• Hypersensibilité de type retardée
• Elle se realise en deux temps:
- Induction des lymphocytes T grace a la presentation d'un antigène avec la collaboration des
macrophages et des lymphocytes CD4 ; creation de lymphocytes T mémoires.
- Lors de la reintroduction du même antigène, activation du lymphocyte T mémoire réalisant une reaction
d'hypersensibilité de type retardé (48 a 72 h après l'injection de l'antigene)
VI- ROLE DES LYMPHOCYTES T
Les lymphocytes T grace a une immunité spécifique dirigée contre l'antigène jouent un rOle dans la defense
anti-infectieuse (bactérie, virus, champignon, parasite), contre l'inflammation de façon globale et les rejets
de greffe.
Cette action peut se réaliser de 4 façons:
- par cooperation avec les lymphocytes B
- par cooperation pour la réponse de type immunité cellulaire
- par la sécrétion de lymphokine
- action cyto-toxique
1) Cooperation avec les lymphocytes B
- Elle se realise avec des antigènes dits thymodependants (a différencier des antigènes
thymoindépendants ne nécessitant pas la collaboration des lymphocytes T)
- Ce sont les lymphocytes T auxiliaires (CD4 +) en collaboration avec les macrophages qui participent a
la reaction de type humorale grace au CMH de classe II.
- Les CD4 (lymphocytes T auxiliaires) sont de deux types: TH1 et TH2
- Ce sont les TH2 qui sont impliqués dans la proliferation et la différenciation des lymphocytes B.
- Les TH1 sont plutOt impliqués dans l'hypersensibilite a imunité cellulaire

101
IMMUNITE CELLULAfflE

2) Role des lymphocytes T dans l'iminunité de type cellulaire


- Comme les lymphocytes B, les lymphocytes T dans leur réponse a immunité cellulaire ont besoin de la
cooperation des lymphocytes helpers et macrophages.
- Ce sont les lymphocytes de type CD4 TH1 qui jouent un role dans l'hypersensibilité cellulaire, ii
produisent de l'interleukine 2 et de l'interféron a
3) Production de cytokine
- Les cytokines produites essentiellement par les lymphocytes T sont des facteurs solubles jouant un role
fondamental dans la cooperation cellulaire des réponses immunitaires.
a. Production de cytokine
- Elles sont produites essentiellement par les lymphocytes T et en particulier TH1 et TH2 appelées
lymphokines mais aussi par d'autres cellules telles que les fibroblastes et macrophages, les cellules
épitheliales, les monocytes.
- On distingue les interleukines (interleukine 1,2,3, 4,... 15, 16, 17) et les interférons (interferon (x, (3, ö)
- L'interleukine 2 produite par les cellules T joue un role dans la croissance et I'activation des
lymphocytes T (Q)
- Linterleukine 3 joue un role dans l'hématopoIèse
- L'interleukine 6joue un role dans la croissance des lymphocytes et la différenciation des cellules B.
b. Fonction des cytokines
- Fonction inflammatoire
* Ce sont surtout les interférons a, (3 et les interleukines 1 et 6 qui jouent un role dans l'inflammation.
- Action anti-virale et anti-proliferative (Q)
* Liée essentiellement a la production d'interférons (x, 13 en stimulant les lymphocytes NK activant la production
d'interleukine 2, provoquant la sécrétion d'interférons ô
c. Role dans La réponse iinnzunitaire cellulaire
- Grace esséifiè1lement aux lymphocytes de typre TH1 en sécrétant l'int{eiikine 2, l'interféron a, O --
d. Role darts la réponse humorale
- Grace essentiellement aux. lymphocytes. TH2 en produisant l'interleukine 4, l'interleukine 5,
l'interleukine 6, l'interleukine 10.
4) Action cyto-toxique
- le but de ces lymphocytes cyto-toxiques est de détruire les cellules infectées ou transformées
a. Cytotoxicité indépendante des anticorps
- On distingue:
• les cellules T cytotoxiques restreintes par le CMH appelées cellules CD8. L'action du lymphocyte T8 ne peut
se faire que lorsqu'on a un antigene presente par les molecules CMH de classe 1(Q)
• les cellules T cytotoxiques non specifiques et non restreintes par le système CMH, essentiellement les
lymphocytes de type NK qui peuvent agir contre l'anti gene sans expression du CMH de classe 1(Q)
b. cytotoxicité dépendante des anticorps
- Ce sont des cellules qui ont des récepteurs pour le fragment FC des anticorps recouverts d'anti genes.
- Ces cellules sont appelées cellules K, (killer)
5) Concept de deficit de l'inununité cellulaire
a. Deficit congenital
- Deficit immunité combine sévère
- Syndrome de DiGeorges
- Ataxie - telangectasie héréditaire
- Syndrome de Wisckot-Aldrich
b. Deficit acquis
- SIDA(Q)
- Maladie de Hodgkin (Q)
- Certains cancers
- Etats de malnutrition
- Traitement par immunosuppresseurs.

102
IMMUNITE CELLULAIRE

ENONCES QROCS

1) Citer les deux types de CD4.

2) Quel est le role des lymphocytes CD4?

3) Quel est le rOle des lymphocytes CD 8?

103
IMMUNITE CELLULAIRE

REPONSES QROCS

1) Citer les deux types de CD4.


• TI-Il Ale dans l'immunite cellulaire.
• TH2 :rôle dans l'immunite humorale.

2) Quel est le role des lymphocytes CD4?


• Role dans la cooperation cellulaire et humorale.

3) Quel est Ic role des lymphocytes CD 8?


• Role cytotoxique.

104
IMM1TNITE CELLULAIRE

LES LEITMOTIVS DES QCM

Les explorations de l'immunité cellulaire sont:


-IDR a la tuberculine
-test au DNCB
-test de proliferation a Ia phytohémagglutinine
-numeration CD4
-étude de la réponse proliferative a la concanaviline A

[iiénomène de cooperation cellulaire entre macrophages, lymphocytes T, système HLA. 7


Rejet degreffe depend beaucoup de l'immunité cellulaire.

Haptène est une petite molecule antigénique capable de réagir avec un anticorps ou un lymphocyte
Si elle est associée a une cellule présentatrice.

Interferon gamma et 112 sont produits par les lymphoytes activés.

L'interleukine 1 est produit essentiellement par les macrophages-monocytes. 11 stimule la


production d'112 produit par Ies -lymphocytes T helper (ou CD4±) ; ii active les lymphocytes T et B.

Les lymphokines correspondent a des cytokines synthétises par les cellules T activées ; par exemple
1'Ill & une cytokine et non une lymphokine, 1'112 est une lymphokine.

Ce sont les cellules K qui sont activées dans le phénomène de cytotoxicité dépendant des anticorps.

Les cellules épithéloIdes font partie du système des phagocytes mononucléés. I


L'IgE comme les interférons jouent un role dans la defense antiparasitaire.

Les cellules T cytotoxiques dependent des antigènes d'histocompatibilité de classe I. 1


Les cellules T ont des récepteurs pour les hématies de mouton et des sites de fixation pour la
phytohémagglutinine.

Seules certaines cellules ont des molecules de CMH de classe II.


Parmi celles-ci, les cellules de Langerhans de l'épiderme, cellules de Kupffer du foie, cellules
dendritiques du ganglion, cellule macrophage.

Le phénomène de recirculation lymphatique concerne principalement les lymphocytes T ; ii se fait


en partie par le canal thoracique.

La cooperation cellulaire des réponses immunitaires specifiques nécessite : des macrophages, Un


système HLA, et des lymphocytes ; cette notion est aussi bien valable pour la reaction de
l'immunité cellulaire Qu'humorale.
105
I

1MMUNITE CELLULAIRE

Tous les lymphocytes T sont porteurs du CD3 faisant partie de la structure TCR des récepteurs a
l'antigène.

Les cellules souches des lymphocytes T et B se trouvent au niveau de la moelle osseuse. I


La tuberculose (mycobactérie), reaction cutanée a la tuberculine, le phénomène - de Koch,
concernent 1' immunité a mediations cellulaires.

Les protéines mélangées a l'adjuvant de Freund stimulent l'hypersensibilité de type retardé.


Hypersensibilité de type retardé = immunité cellulaire.
Hypersensibilité de type immediate : immunité a IgE.

Les lymphocytes T ayant leur maturation au niveau du thymus vont se localiser essentiellement
après leur maturation sur les zones paracorticales des ganglions lymphatiques (equivalent de la
pulpe blanche de la rate).

Le récepteur pour l'antigène des lymphocytes T est un hétérodimère associé au complexe CD3.

Les lymphocytes CD4+ dependent du CMH II (alors que les lymphocytes CD8+ dependent du
CMH I). us se divisent en 2 : TH1 contrôlant l'immunité cellulaire, et TH2 contrôlant l'immunité
humorale.

106
IMMTINITE CELLULAIRE

QCM
B 320 - IMMUNITE CELLULAIRE
1.(M87)-Le phénomène de cytotoxicité cellulaire 2.(M87)-Les antigènes thymo-indépendants:
anticorps-dépendante est exercé par le (ou les) type(s)
I cellufaire(s) suivants:
A: Lymphocytes B • A. Sont généralement polymeriques
I B. Polynucléaires basophiles B. Sont souvent des activateurs polyclonaux du
lymphocyte B
C. Polynucléaires éosinophiles C. Entralne de fortes réponses humorales
secondaires
I D. Cellules tueuses ("Killer" ou K) D. Doivent impérativement être presentes par un
macrophage ou une autre cellule spécialisée pour
qu'iI y ait une réponse anticorps
E. _ declasse .........................-
CDE I AB
3-(M89)-Le mécanisme de cytotoxicité cellulaire 4-(M85)-La réponse humorale anamnestique a un
dépendant d'anticorps (ADCC) peut faire intervenir: antigène donné se distingue de la réponse primaire
ce même antigène par une ou plusieurs
caractéristiques suivantes. Indiquez laquelle ou

A. Des cellulesK A. - Latence plus breve


B. Des macrophages B. Ascension du taux d'anticorps plus lente
C. Des anticorps de classe lgG C. Maximum de ce taux plus élevé
D. Des anticorps de classe IgD D. Dcroissance plus étalée dans le temps
E Production exclusive cl'anticorps de ci asse

5-(M87) -Des cellules spléniques d'une souris 112K 6-(S87)-Parmi les examens ci-dessous, quel est celui
immuniée par un virus sont mises en contact avec des qui est le plus adapté pour dépister un deficit partiel
fibroblastes 112K ou H2U porteurs d'antigènes viraux. ou dissocié de l'immunité humorale:
Cette experience de cytotoxicité:
A. Montre la reconnaissance conjointe de l'antigene viral A. Numeration des lymphocytes
et des antigènes d'histocompatibilité de classe I
B. Montre la reconnaissance conjointe de l'antigene viral B. ttude des populations lymphocytaires
et des antigènes d'histocompatibilité de classe II
C. A des conclusions qui ne s'appliquent qu'à l'homme C. Analyse immuno-electrophorétique du serum
D. Chez I'homme, les cellules effectrices seraient des D. Electrophorèse du serum
cellules T4 (CD4)
E. Chez l'homme, des cellules effectnces seraient des E. Dosage des différentes classes
cellules T8 (CD8 d'immunoglobulines
-.---.--.-.......-.-.-...
AkE I E
7-(M87)-La cellule de Langerhans cutanée: 8-(M86)-Les cellules de Langerhans cutanées:

A. Est une cellule présentant l'antigene A. Sont dépourvues de fonction immunologique


B. Exprime des antigènes HL.A de classe I B. Expriment des antigenes d'histocornpatibilitC de
classe I
C. Exprime des antigénes HLA de classe II C. Expriment des antigenes d'histocompatibilité de
classe II
D. Peut transporter les antigènes dans Ic ganglion D. Jouent un role de presentation de l'antigène ax
adjacent lymphocytes T
E. Migre dans le thymus oü elle devient la cellule E Sont capables de migrer dans les ganglions
- réticulaire interdiitée _____ acents ...................................................- ____
ABCD I 1BCDE

107
IMMUNITE CELLULAIRE

9-(S90)-L'une des affectations suivantes est caractérisée 10.(M87).).La réponse immunitaire cellulaire
par un deficit acquis de l'immunitéceflulaire: spécifique a une agression bactérienne peut We le
fait d 'un ou de plusleurs des processus suiv ants:
A. Myélorne A. Action des lymphocytes T
B. LeucCmie lymphoIde chronique B. Sécrétion de lymphokines
C. Maladie de Hodgkin C. Processus d'opsonisation
D. Lymphome malin non hodgkinien D. Action du complement
E. Leucémie aiguë ivmphoblastique E. Action des lvmohocvtes B
C I AB
11-(M90)-Test(s) d'exploration de l'immunité cellulaire: 12-(S87)-Lequel de ces processus immuno-
pathologiques fait intervenir de façon prédominante
un mécanisme d 'immunité cellulaire (T -

A. lntradermoréaction 6L la tuberculine A Gloménilonéphrite post-streptococcique


B. Prick test B Syndrome de Goodpasture
C. Test au DNCB i. C Lupus érvthémateux disséminé
D. Dosage des immunoglobulines sénques I D Rejet de greffe de premiere intention
E. Test de proliferation a la phvtohCmagglutinine lE. Aranulocvtosemédicarnenteuse
ACE ii:
13.(M90)-Test(s) d 'exploration de I 'immunité cellulaire: I 14-(M90)-L'antigene CD4 est exprimé par

A. Numeration des lymphocytes CD4 i. l. A. Lymphocytes Natural Killer


B. Etude de la réponse anticorps après vaccin I B. Lymphocytes B
antipolioniyélitique tue
C. Culture mixte IN mphocytaire C. Lymphocvtcs T auxiliaires (Helper)
D. Determination du phenotype HLA D. Mastocytes
E Etude de Ia repons..prohferatI\e ala concanaahneA E - Polk nucleaircs neutrophiles
ACE
I cellulai?è
15-(S85)-Dans1ajéponse immunitaire àmédiatinn___
deux types de cellules jouent un role
16-(M88)-Le-CD4(T4) :

[éterminant. Ces types de cellules sont:


A. Des monocytes et lymphocytes A. Est exprime par le lymphocytes T restreints par
les antigènes HLA de classe I
B. Des lymphocytes T ci B - B. Est exprimé par les lymphocytes T restreints par
les anti genes HLA de la classe H
C. Des lymphocytes T et le polynucieaire neutrophiles C. Est le récepteur du virus de I'immunodéficience
humaine
D. Les polynucléaires éosinophiles D. .Joue un role dans I'interaction des lymphocytes
T auxiliaires et des cellules présentant l'antigCne
E. ............. E. Est ierécepteurdel'interleukine
IE I I.
17-(M85)-L 'immunité a mediation cellulaire: 18-(M91)-Une molecule susceptible de réagir avec
un anticorps, mais incapable d 'lnduire sa
production est:
A. Est transmise par les cellules lymphoides i A. Un antigene
B. Est transmise par le serum B. Un immunogene
C. Est responsable du phenomene d'hypersensibilité de C. Un adjuvant
type retardé
D. Intervient dans Ic rejet des greffes D. Un haptene
E. Est-res onsable de l'ana ............ ..

ACD US
19-(S86) ,Indiquez la proposition inexacte en cas de 20-(S86)-Dans queue affection intervient de façon
deficit de l'immunité a mediation cellulaire: prédominante un mécanisme d'immunité cellulaire
(T-dépendante)?
A. La vaccination anti -vari oli que peut induire une I A. Glomerulonephrite post-streptococcique
vaccine genéralisée
B. Une transfusion de sang totale peut induire une B. Syndrome de Goodpasture
reaction greffon contre hôte
C. Les infections fungiques et virales sont fréquentes C. Lupus érvthëmateux disséminé
D. Les staphylococcies sont souvent un signe d'appel D. Rejet de greffe de premiere intention
E. Les tests cutanés aux antigènes ubiquitaires sont E. Agranulocytose mCdicamenteuse
.... ............... .
........................................ . ............................................................................................................
jD IDA
108 -
IMMUNITE CELLULA IRE

21.M87-Un haptène: 22-(S87)-Le phénomène d'immuno-adhérence est lie


A la fixation sur des récepteurs cellulaires du
fragment du complement:
A. Est susceptible de se fixer a une cellule B spécifique A. Ma
B. Est susceptible de se fixer a un cellule T spécifique B. C5a
C. Esi susceptible de réagir avec un macrophage C. C3b
specifique
D. Estimmunogène D. C5b67
E. Est genéralement une molecule de haut poids E C2b
molécul aire

1M90)-Propriet6(s) des haptènes:


Combinaison spécifique a des anticorps
I I_24-(S88)-Un
A.
alloantigene:
Est present chez tous les individus normaux
A.
B. Combinaison spécifique a des anticorps seulernent s'il B. Définit des groupes a l'intérieur de la population
est couple a une protéine porteuse
C. Reconnaissance par IN T specifiques C. West impliqué dans aucune manifestation
seulement si associé a une cellule présentatrice pathologique
d'antigène
D. Activation de Ia voie classique du complement . D. Est nécessairement une molecule soluble
circulant clans le plasma
E. Activation de la voie alterne du complement I E. West jamais une molecule soluble circulant dans
................................................................. --.-.--..---. ____ le plasma
AC I B
25-(M90)-Chez les sujets âgés, ii existe une diminution 26-(M90)-Les cellules impliquées dans la destruction
de : des celiules tumorales sont représentées par:
A. La reponse in vitro aux mitogenes A. 1.-es cellules NK
B. La cytotoxicité T B. Las polynucléaires eosinophiles
C. La réponse anticorps envers les anti genes C. Les macrophages activés
• thymodépendants
D. La frequence des cancers D. Les polynucléaires basophiles -
E. La frCquence des immunoglobulines monoclonales B. Les polynuclëaires neutrophiles

ABC I AC
27-(M88)-Les reactions immunitaires suivantes peuvent 28-(M90)-La reponse anticorps anti-globules rouges
être transmises a un receveur allogénique par le serum de mouton:
ou par les lymphocytes T d'un donneur sensibilisé:
A Anaphylaxie cutanée passive A. Peut être évaluée par une technique de plages
d'hémolyse (PFC)
B. Hypersensibilité de contact au dinitrochlorobcnzène 1 B. Est independante des macrophages
(DNCB)
C. Hvpersensibilité tuberculinique i C. Est T-indépendante
D. Reaction d'Arthus D. Ne nCcessite pas la presence de cellules B
spécifiques
E. Résistance cellulaire acquise vis-à-vis d'infection a B. Ne nécessite pas la presence de cellules T
eciliqes

29-(S88)-Les lymphokines sont des substances sécrétées 30-(S85).Dans l'expérience d'inhibition de


par: migration de macrophages, on realise, en presence
de l'antigene immunisant, diverses combinaisons de
lymphocytes et de macrophages provenant de
cobayes soit immunisés par cet antigène (dites
cellules immunes), soit non immunisés (dites cellules
normales). Queue est la combinaison oü s'observe
une inhibition de la migration?
A. Les macrophages A. Macrophages immuns + lymphocytes B immuns
B. I_es polvnucleaires I B. Macrophages immuns + lymphocytes T normaux
C. Les B lymphocytes C. Macrophages normaux + lymphocytes T
normaux
D. Les mastocytes 1. D. Macrophages normaux + lymphocytes B immuns
..... ........ .._..._.................. ............................ -. I_______ E Macropha g es normaux+ lymphocytes .!...
lB I B

109
- rp.

IMMUNITE CELLULAIRE

31-(S86)-L'interféron gamma est produit par: 32-(S85)-Lhistiocyte a toutes les propiiétés


suivantes sauf une:
A. Lymphocytes T stimulés i A. Sécrétion de mCdiateurs
B. Fibroblastes B. Mobilités
C. Polynuclëaires C. Inhibition des activités du fibroblaste
D. Macrophages D. Phagocytose
E. Cellules dendntiques E. C000ération avec les lvmohocvtes
A I IC
I 33-(M89)-L'INTERFERON permet d'obtenlr des 34-(M90).Lors du phénomène de cooperation les
réponses objectives dans le traitement des: interactions cellulaires spécifiques de l'antigène
peuvent faire intervenir les structures
membranaires suivantes:
A. Leucémies lymphoIdes chroniques A. Le recepteur lymphocytaire T (TCR ou TI)
B. Cancers du col de l'utérus B. Les immunoglobulines de membrane du
lymphocyte B
C. Mélanornes maims mét.astatiques C. Les récepteurs de la transferrine
D. Leucémies a tricholeucvtes D. Le recepteur a l'1L2 (Interleukine 2)
E. Cancers du testicule mCtastatiQues E. L'anti gene CD8
CD I AB
35.(S89)-L'interf6ron alpha présente une activité anti- I 36-(M87)-L'interf6ron:
tumorale potentielie démontrée dans toutes les affections
malignes suivantes, sauf un Laquelle?
A. Leucose a tricholeucocytes A. De type II (gamma) est une lvmphokinc
B. Leucose myClolde chronique B. Dc type I (alpha) est dit cornmun car ii survient
après infection par un virus
C. Lymphorne maims de basse malignite C. Stimule Ies macrophages
D. Mélanome D. Inhibe l'activitC des celiules NK
E. Cancer du sein E._ Augmente ]'expression desanugènes H -LA de
classe II
E I ACE
I A.37-(S87)-L'interleukine 2 est médiateur secrété par
Les cell ules présentant l'antigène
38-(M88)-L'interféron gamma est produit par:
A. N'importe queue cellute infectée par un virus
B. Les lymphocytes T activés - B. Fibroblastes infectés par un virus
C. Les plaquettes agrégées C. Lymphocytes T activés
D. Les mastocytes D. Polvnucléaires
I E. Les cellules Droductrices d'anticoros F- Macroph ............ ....... ........... ..................... .....
............... -

B I C
39-(M90)-L'interleukine 2 (1L2): 40-(S88)-Comment explique-t-on lactivité antivirale
des interférons?
A. Est une lymphokine "non specifique" de l'antigène A. Séroneutralisation
B. Est produite par les macrophages B. Effet virulicide direct
C. Est produite par les lymphocytes T auxiliaires (ou C. Creation d'un état celiulaire antiviral
Helper. TH)
D. Est un facteur de croissance des cellules T D. Inhibition selective de l'ADN-poiymerase
E. Inhibe la proliferation lymphocitaire T E. Synthèse de prostaglandines

ACD I IC
41-(M90)-Mode d'action antivirale des interférons: 42-(S85).L'interf6ron a une activité antivirale car:

A. Action virucide sur les particules virales A. ii stimule l'immunité a mediation ceilulaire
extracellulaires
B. Destruction des récepteurs viraux a la surface de B. 11 stimule I'immunité a mediation humorale
cellule
C. Fixation de l'interféron sur des récepteurs C. II empêche la pénétration des virus dans les
membranaires de Ia cellule et induction d'un etat cellules
antiviral intraceiiulai re
D. Inhibition de la replication du génome viral D. II est directement virulicide
E. Inhibition de la traduction des ARN messagers \'iraux E. II induit Ia synthèse de protéines cellulaires
inhibant la multiolication virale
CE I IE

110
IMM1JNITE CELLULAIRE

43-(S86)-L'interféron gamma est produit par:


A. Lymphocytes T stimulés
I A.44-(M89)-L'interf6ron gamma:
Augmente la cvtotoxicité naturelle (NK)
B. Fibroblastes B. Est chimiotactique pour les neutrophiles
C. Polynucléaires : C. A des propriétés antivirales
D. Macrophages D. Est produil par le T lymphocytes CD4+
B. Cellules dendritiques E. A été utilisé chez l'homme dans le traitement de I.
-..-.... ....................--............- certains cancers
-.-..----..*- ....-..-

A 1ACDE
45-(M0).L'interleukine 1 (ILl) 46-(M90)-Indiquez la ou les propositions exactes
concernant les interférons:
A. Est une lymphokine spécifique d'antigène A. us se fixent sur des recepteurs cytoplasniques
(membranaires)
B. Est produite par les macrophages B. us s'associent aux particules virales pour les
neutraliser
C. Est produite par les lymphocytes T (LT) C. Certains interférons renforcent les réponses
immunitaires
D. Participe a I'induction de l'expression de récepteurs D. II existe des types d'interféron propres a chaque
d'inierleukine 2 (11-2) au niveau des lymphocytes T virus ou a chaque famille virale
E. Participe a l'induction de la production d'1L2 par des E. Certaines tumeurs a papovavirus réagissent par
lvmohocvtes T auxiliaires (T heloer: TH) administration d 'interferon
BDE I CE
47-(S91)-Interleukine 1 (ILl) jouant un role majeur 48-(S93)-Cette interleulkine (IL) est produite
dans Ia croissance des plasmocytes: notamment par les monocytes-macrophages; elle est
capable d'activer les lymphocytes T; elle est un
acteur
A. 1L2 A. ILl
B. 11-3 B. 1L2
C. 1L4 C. 11-3
D. 11-5 1 D. 1L4 -
E. 1L6 ______ E. 1L5
E I ..
49-(M87)-Les lymphokines sont:
A. Des glvcoproteines i A.
I
5O-(M94)-L'interleukine 1
Est une lymphokine specifique des cellules T
B. Des fragments d'anticorps B. Est produite par les macrophages
C. Des molecules preformees contenues dans les cellules : C. Est produite par les lymphocytes T
T
D. Des molecules synthétisées par les cellules T activdes l l. D. Induit l'expression de récépteurs d'interleukine 2
(11-2) au niveau des lymphocytes T
E. Des substances produites par les hépatocytes lors de la E. Induit secondairement la production 1L2 en
reaction inflammatoire I i. stimulant des lymphocytes T auxiliaires (T

AD I IBDE
51-(M88)-Les lymphokines sont: 52-(S85)-Parmi les propr iétés suivantes concernant
- l'interleukine 2 (ou facteur de croissance des
lymphocytes T), laquelle estinexacte?
A. Des anticorps A. Bile peut être assimilCe aux lymphokynes
B. Des fragments d'anticorps I B. Bile nest active que sur des lymphocytes T avant
acquis un rCcepteur spécifique pour cette
molecule
C. Des molecules préformees contenues dans les cellules C. Elle est secrdtée par les macrophages activés
• T
D. Des molecules qui peuvent être synthétisées par les D. Elie permet de cultiver in vitro les clones de
cellules T activées lymphocytes T avant des fonctions variées
E. Des substances produites par les hepatocytes lors de la E. Elle est responsable de l'amplification clonale
reaction inflammatoire des lvmohocvtes T dans la réponse immune
FBI C

111
IMMUNITE CELLULAIRE

53-(S89)-QuelIe lymphokine par ml les suivantes peut 54-(M8S)-Parmi les propositions suivantes, laquelle
stimuler la formation de colonies de nombreuses (lesquelles) se rapporte(nt) a l'interleukine 2?
lignées sanguines a partir de précurseurs
hématopolétiques?

A. ILl A. Est produite par les macrophages


B. 1L2 B. Est produite par les lymphocytesT activCs par la
phytothémaglutine
C. 1L3 C. Est produite par les lymphocytes B
D. TNF - Bêta ID. Agit sur les macrophages
E. Interferon gamma IE.
ED I BE
55-(M95).Propriété(s) de l'interleukine 2 56-(S86)-Les cellules actives dans le phénomène de
cytotoxicité dépendante des anticorps sont les
ceflules:
A. Produite par les lymphocytes T activés A. B
B. Inducteur de la synthèse d'IgA B. T
C. Inducteur de cellule NK C. K
D. Cofacteur de I 'activation des lymphocytes B D. NK
E. Activateur des eosinophiles E. Z
A C
57-(S89)-Les anticorps interviennent dans la defense 58-(M92)-Joue(nt) un role dans la defense contre les
anti-virale par ltun des mécanismes suivants: bactéries intracellulaires telles que Listéria
monocytogènes:

I A. Lyse du virus par activation du complement A. Anticorps de classe IgG


B. Dégranulation des mastocvtes B. Anticorps de classe 1gM
C. inhibition de la pénétration dans les cellules cibles C. Anticorps de classe IgE
D.-Opposition isà-'isdes polynucléaires -- -- D. Cellules F --
E. Neutralisation dexotoxines E. Lymphokines
•_.__•_•.•_•_•__••_•*•.*.••••.__.•._.________c . -.. ........- ...................

I DE
59-(M87/93)-Dès le debut d'une primo-infection virale, 60-(S85)-La capacité de resister a une infection par
c'est-à-dire avant l'apparition de la réponse immunitaire le bacille de Calmette et Guérin (BCG) peut être
spécifique, la réponse anti -infectieuse que I'organisme transférée a une souris normale syngénique par
peut mettre en ceuvre repose sur

A. La neutralisation par des anticorps A. Le serum des souris immunes au BCG


B. La cytotoxicité médiée par les lymphocytes T B. Des macrophages de souns immunes
i C. La production dinterféron C. Des cellules splCniques de souris immunes au BCG
D. La cytotoxicité a mediation cellulaire dependante des préalablement incubëes avec un serum anti-T et du
anticorps complement
E. La cytotoxicitC médiée par les cellules NK D. Des lymphocytes B de souris immunes au BCG
E. Des cellules spléniques de souris immunes au BCG

CE I IE
61-(M94)-El6ment(s) pouvant intervenir dans la réponse 62-(M91)-La cellule épithélioIde est une cellule
immunitaire contre les parasites provenant:

A. IgG A. Des fibroblastes


B. 1gM B. Des phagocytes mononuclées
C. IgE C. Des mastocvtes
D. Lymphocytes T D. Des lymphocytes
E. Cellules phagocytaires E. Des cellules épitheliales

ABCDEI . lB

112
IMMUNITE CELLULAIRE

(M87)-Dans la defense contre les schistosomes: 64-(M9)-Les cellules

ies anticorps de classe IgG jouent un role capital dans la A. Sont des cellules ëpithéliales modifiées
l'se des parasites B. Sont caracterisCes par une intense phagocytose
13 . Les anticorps de classe IgA lysent les parasites après C. Libèrent des monokines
fixation du complement par la voie classique D. Sont le terrain dune inflammation chronique
C. Les anticorps de classe IgE permettent la lyse des E. Appartiennent au système des phagocytes
parasites par les plaquettes mononucléés
D. Les anticorps de classe IgE permettent la lyse des
parasites par les polynucléaires éosinophiles
E. Les anticorps ne jouent aucun rOle significatif dans les
mécanismes de defense

CD CDE
65-(M90)-Propri6t6s de la vole alterne dactivation du 66-(M85)-Parmi les substances libérées par les
t'omDlémeflt lymphocytes T activés, on relève:
A. Stimulée par une reconnaissance specifique dun antlgene A Interferon gamma
B. Son initiation requiert la presence de petites quantités de B. Facteur dinhibition de la migration des macrophages
C3b C. Interleukine 2
C. A des propnétés dauto-amplification faisant intervenir le D. B Cell Growth Factor (BCGF)
C3b et la C3 conertase
v E. Interleukine 1
D. Les convertases peuvent être dissociées par la C4BP
I. E. Les convertases peuvent être dissociées par la protéine H
BCE ABCD
67-(S85)-Parmi les enoncés suivants concernant les 68-(M85)-Les lymphocytes T humains sont
lymphocytes T, lequel est faux? susceptibles dexprimer a leur surface la ou les
structure(s) suivante(s) _
A.us exercent des effets suppressifs sur les phénomènes ARcepteur pour les hématiesdeniuutoir -
d'hypersensibilité retardée B. Récepteur spCcifique d'antigene
B.us aident a la production danticorps contre les antigenes C. Immunoglobulines de membrane
thymo-indépendants D. Recepteur pour Ic Fc des IgG
C. llsjouent un rOle dans la maturation des cellules E. Site de fixation pour la phytohemaggluti nine
productrices digE
D.us aident a la différenciation de cellules tueuses anti-
virales
E.us ont une influence sur la différenciation des cellules
B ABIDE
69-(S85)-La cytolyse spécitique it mediation cellulaire 70-(S86)-Le mécanisme principal par lequel les
(par les lymphocytes T) nécessite cellules T jouent un role essentiel dans la defense
contre les bactéries a multiplication intra-cellulaire
est:
A. La presence de complement A. Cooperation avec les cellules B pour la production
B. La fixation préalable danticorps spécifiques sur la cellule d'anticorps contre les antigènes thymo-dépendants
cible B. Production d'interféron alpha
C. Un contact direct entre la cellule effectrice et la cellule C. Activation des macrophages
cible D. CvtotoxicitC T directe
D. La production de lvmphokines par le lymphocyte E. Cytotoxicité cellulaire médiée par les anticorps
sensibilisé
B. La oroduction danticoros cvtotoxiaues
NO
71-(M85)-Les cellules suivantes ont des antigènes 72-(S86)-La principale Lymphokine secrétée par les
d'histocompatibilité de classe II et induisent une réponse lymphocytes T et active sur les lymphocytes T dont
immunitaire par la presentation de lantigène aux elle entraIne la multiplication est:
cellules T:
A Fibroblastes A. Interleukine 1
B. Cellules de Langerhans de lépiderme B. Interleukine 2
C. Cellules de Kupffer du foie C. Facteur dinhibition de migration des macrophages
D. Cellules dendritiques des ganglions D. Lymphotoxine
E Macrophages E. Interferon

BCDE B

113
IMMUNITE CELLULAIRE

73-(M85)-Les T lymphocytes: 74-(S86)-Les cellules T cytotoxiques reconnaissent


lassociation de

A. Naissent de la moelle osseuse A. Antigenes de classe I et de classe II


B. Ont une activité de phagocytose B. Antigénes de classe I et de virus
C. Libèrent des lymphokines C. Antigenes érythrocytaires et de bactCries
D. Peuvent se transformer en plasmocytes D. B8ta-2-microglobuline et classe I
E. Aucune des rCponses prCcédentes nest exacte
ACE B
75-(S87/92)-Une des maladies suivantes comporte en 76-(S86)-La molecule de membrane des lymphocytes
règle générale une hyperlymphocytose sanguine: T humains qui participe au récepteur reconnaissant
les antigènes dhistocompatibilité de classe I en
conjonction avec lantigène est
i A. Leucémie aiguë myeloblastique A. Ti (classe de diffCrenciation 5 ou CD5)
B. Leucémie lympholde chronique B. T4 (classe de différenciation 4 ou CD4)
C. Leucémie myéloIde chronique C. T6 (classe de diffCrenciation 1 ou CD1)
D. Maladie de Kahler D. T8 (classe de différenciation 8 ou CD8)
I E. Aplasie médullaire toxique E. Ti 1 (classe de différenciation 2 ou CD2)

B
77.(S87)-Le processus de recirculation des lymphocytes 78-(S86)-La molecule de membrane des lymphocytes
concerne principalement: T humains qui participe au récepteur reconnaissant
les antigènes d'histocompatibilité de classe I en
conjonction avec lantigène est
A. Les cellules B A. Ti (CD5) (classe de diffCrenciation 5 ou CD5)
I. B. Les cellules pré-B B. T4 (CD4) (classe de diffCrenciation 4 ou CD4)
I. C. Les ceI1ues T C. T6 (CD 1)
I. D. Les cellules K D. T8 (CD8)
E. Les cellules NK (tueuses naturelles) E.T11(CD2)

C
79-(M88)-Le phénomène de recirculation des 80-(M86)-Les récepteurs dantigènes des cellules T
lymphocytes:

A. Concerne principalement les lymphocytes T A. Ont une structure en domaine


B. Est lie a labsence de lymphatiques afférents dans la. rate B. Comportent des regions constantes et des regions
C. Implique le canal thoracique variables
D. Est lid a la presence de rCcepteurs au niveau des artères C. Résultent de rearrangements geniques complexes
precapillaires D. Sont en connexion étroites avec les molecules T3
E. Ne concerne pas la circulation artCnelle systémique E. Sont formés de 2 chaInes liCes par des ponts
disulfures
ABCDE
81-(S86/90)-Chez ladulte, une hyperlymphocytose 82-(S95)-Parmi les constituants suivants, quel est
sanguine est définie par une lymphocytose supérieure a: celui qui West impliqué que dans la vole alterne
d'activation du complement:
A. 30% des leucocytes A. Cl
B. 60% des leucocytes B. C2
C. lxlO exp9/1 C. C3
D. 4x10 exp9JI D. C4
E. 1 OxlOexp9/I E. B
[,J E

114
IMMIJNITE CELLULAIRE

83-(S89)-La metamorphose du T Lymphocyte au cours 84-(S90)-In vitro une réponse anticorps vis-à-vis
de Ia reaction immunitaire le transforme en: d'un antigène T dépendant peut être obtenue:

A. Monocyte A. En presence dun mélange de lymphocytes T et de


B. Histiocyte lymphocytes B
C. Immunoblaste B. En presence d'un mélange de lymphocytes Y et de
D. Cellule épithélicde Macrophages
E. Plasmocyte C. En presence dun mélange de lymphocytes T, de
lymphocytes B et de Macrophages
D. En presence dun mélange de lymphocytes B et de
Macrophages
E. Dans toutes les situations précédentes

Fee
85-(M89)-A propos des lymphocytes T cytotoxiques: 86-(M90)-Parmi les organes lymphoIdes suivants,
quel est celul (ou quels sont ceux) dont le
développement est indépendant des stimulations
antigéniques exogènes?

A. us reconnaissent un épitope en association avec les A. Ganglion lymphatique


antigènes HLA de classe I B. Tissu lymphcde associé au tube digestif
B. Ils sont porteurs de lantigène CD4 C. Thymus
C. us sont porteurs de lantigene CD3 D. Pulpe blanche de la rate
D. us peuvent être porteurs dantigènes HLA de classe II E. Amygdale
lorsquils sont activés
I. E. us sont plus nombreux que les lymphocytes T auxiliaires
dans le sang du sujet sam

.—fACD
87.(M89)-Les reactions immunitaires suivantes peuvent 88-(M90)-Les réponses immunitaires'secondaires vis-
être transmises a un receeur par les lymphocytes T d'un a is d'un antigene thymo dependant se
donneur syngénique immunisé mais pas par son serum: caractérisent, par rapport a la réponse primaire,
par

A. Reaction dArthus A. Une plus forte proportion dIgM


B. Résistance cellulaire acquise vis-a-vis d'infections a B .Une augmentation globale de laffinité des anticorps
bactéries intra-cellulaires C. Une production des anticorps plus tardive
C. Anaphylaxie cutanée passive D. De plus fortes concentrations danticorps circulants
D. Hypersensibilité de contact au dinitrochlorobenzène E. Une augmentation plus rapide du taux des anticorps
(DNCB)
E. HypersensibilitC tuberculinique

BIDE BIDE
89-(M89)-Le lymphocyte T cytotoxique anti-virus: 90.(S91)-A propos du récepteur pour Uantigène des
lymphocytes T humains:

A. Possède un recepteur pour lantigene (Ag) A. Cest une immunoglobuline de membrane


B. Est restreint le plus souvent par les antigènes B. Sa diversité de reconnaissance résulte de
I dhistocompatibilité de classe II rearrangements de plusieurs genes
C. N'agit quen presence d'anticorps de classe IgG C. Les fluctuations jonctionnelles ne jouent pas un role
1 .D. Nagitquen présence.danticorps de classe 1gM dans la gCnération du repertoire
j E. Est un composant de limmunitC nanirelle D. Ses genes sont lobjet de frequentes mutations
somatiques
E. Son expression nécessite lexpression conjointe du
complexe CD4

A B

115
IMMUNITE CELLULAIRE

91-(M89)-Les T lymphocytes appartenant a la classe de 92-(S86)-La molecule de membrane des lymphocytes


différenciation CD4: T humains qui est associée aux récepteurs
d'antigènes des lymphocytes T humains appartenant
a différentes sous-populations fonctionnelles est:
A. Sont restreints par les Ag d'histocompatibilité de classe I A. T3 (classe de différenciation 3 ou CD3)
B. Sont restreints par les Ag d'histocompatibilité de classe B. T4 (classe de différenciation 4 ou CD4)
II - C. T6 (classe de différenciation 1 ou CID I)
C. Interviennent dans les reactions d'immunité a mediation D. T8 (classe de différenciation 8 ou CD8)
cellulaire en produisant des lymphokines E. Ti 1 (classe de différenciation 2 ou CD2)
D. Sont les cellules cibles preférentielles du virus HIV
E. Portent Ic marqueur CD3

BCDE I A
93-(M89)-Le récepteur d'antigène des ceHules T 94-(M88)-Indiquez Ia (les) zone(s) T dites thymo-
dépendantes des organes lymphoIdes:

A. Est limmunoglobuline de membrane A. Aire paracorticale des ganglions lymphatiques


B. Comporte des determinants clonotypiques (idiotvpiques) B. Corticale externe des ganglions lymphatiques
C. Est constituë de deux chalnes identiques liées par un pont C. Manchdn lympholde periartthiel de la pulpe blanche
disulfure de la rate
D. Comporte deux domaines constants et deux domaines D. Follicules et zone marginale de la pulpe blanche de
variables Ia rate
E. Reconnait les antigenes natifs en solution E. Medulla du thvmus

SD I AC
95-(M87)-Parmi les éléments suivants, quel est ou quels I 96-(M88)-Le récepteur d'antigènes des cellules T:
sontceux qui est ou sont utilisé(s) pour mettre en
évidnce l'activité des lymphocytes T-cytotoxiques
spécitiques de cellules cibles données?

A. Solution titrée de complement A. Contient de la b8ta-2-microglobuline


B. Cellules cibles marquees au chrome 51 I B. Est associé au CD3 (T3)
C. Lymphocytes cytotoxiques marques au chrome 51 C. Comporte des regions variables
D. Macrophages D. Jouent un role dans lactivation des cellules T
E. Microscope a fluorescence E. Reconnait a la fois lantigéne et un determinant HLA

B I BCDE
97-(S89)-L'acquisition de la restriction allogénique des 98-(S95)-Chez Ihomme adulte, les cellules souches
lymphocytes T a lieu dans précurseurs de toutes les cellules lymphoIdes sont
situées principalement

A. Lamoelle A. Dans le thymus


B. Le foie (chezie fctus) B. Dans la moelle osseuse
C. Le thymus C. Dans la. rate
D. Le tissu lymphcide digestif D. Dans les organes lympholdes satellites du tube
E. La rate digestif
E. Dans les ganglions lymphatiques

C I B
99-(S9S)-Lorsqu'une cellule humaine est infectée par un 100-(M87)-Quelle est ou quelles sont les populations
virus, un lymphocyte T cytotoxique pourra la détruire en cellulaires qui jouent un role au cours de la reaction
reconnaissant a sa surface les structures suivantes. I d'hypersensibilité a mediation cellulaire?
A. Un antigène dhistocompatibilité de classe II A. Les macrophages
B. Une protéine virale B. Les lymphocytes B
C. Un antigène mineur d'histocompatibilité C. Les lymphocytes T
D. Un antigene dhistocompatibilitC de classe I D. Les plasmocytes
E. Aucune des structures précédentes E. Les mastocytes

SD I IAC

116
IMM1JNITE CELLULAIRE

101 -(S87)-L'hypersensibilité de contact nécessite 102-(M87)-Dans une reaction dhypersensibilité


retardée

A. Des anticorps IgE A. Les lymphokines sont specifiques de 1antigène


B. Des anticorps fixant Ic complement B. Le transfert nest pas possible par les anhicorps
C. Des complexes immuns fixani Ic complement sériques
D. Des T lymphocytes sensibilisds C. Les facteurs C3a et C5a ont un role important
E. Les antiorps précipitants - D. Les tests cutanés avec lecture a la 20èrne minute sont
positifs
E. Linfiltrat de la reaction cutanée est fait de cellules
mononuclées

D I I BE
103-(M87)-La reaction de Jones-Mote est caractérisée 104-(M88)-Le phénomène dhypersensibilité
par: retardée:

A. Induction par injection intraveineuse dantigenes solubles A. Ne peut We induit que par des virus
B. Induction par injections iniradermiques répétées B. Implique dans sa phase effectrice lintervention de
dantigenes protéiques macrophages activés
C. Afflux de basophiles dans Ia peau C. Est responsable de la reaction cutanée tuberculiniquc
D. Intensité maximale a 24 heures D. Correspond a une reaction inhiammatoire par
E. Intervention de T lymphocytes spCcifiques degranulation des mastocvtes
E. Implique l'activation du système du complement par
des complexes immuns
- .............. .- ................ ......... ..............---.-......-.---...-..-........
I BCDE ---..-.---...----- I BC
105-(M85)-Chez un malade suspect de deficit 106-(M88)-Parmi les S genres bactériens suivants
immunitaire primitif, letude de I'immunite humorale lequel (lesquels) indui(sen)t en chnique un etat
comporte la ou les explorations suivantes: d'hypersensibilité retardée?

A. lntradermoréaction a la tuberculine i A Serratia


B. Dosage d'anticorps après vaccination par lanatoxine B. Leptospira
tetanique C. Brucella
C. Dosage d'anticorps apres vaccination par vaccin anti- i D. Neisseria
poliomyélitique per os E. Mvcobactérium
I D. Dosage des isohemagglutinines naturelles dans le
système ABO
I E. Reaction lymphocytaire mixte
- ........................
........--................................--.- ............-
- ........................
BD
. I
107-(M88)-L 1immunod6press1on favorise I'implantation 108-(M86)-Histologiquement, les lesions
ou majore le pouvoir pathogène du (des) parasite(s) cI'hypersensibilité retardée sont caractérisées a 48
suivant(s): heures par Un infiltrat a:

A. Strongyloides stercoralis (anguillule) A. Cellules mononucléées


B. Toxoplasma gondii 1 B. Macrophages
C. Cryptosporidies (sp.) C. Lymphocytes
D. Pneumocystis carinii D. Polvnucléaires eosinophiles
E. Sarcoptes scabiei (Gale) E. Polynucléaires neutrophiles
- ........- ....- ................-. _-_-.-...-....- .- ............- ............

ABCD -ABC
j19-(M89)-Un malade immuno-déprimé sera mis en 110-(S88)-Laquelle des situations suivantes
isolement. Quel(s) critère(s) définit (définissent) cet correspond a une reaction inflammatoire
isolement? d'hypersensibilité a mediation cellulaire ?

A. Isolement protecteur i A. Asthme


B. Isolement septique I B. Urticaire
C. Chambre en depression I: C. Rhume des foins
D. Chambre en surpression 1 D. Reaction tuberculinique
E. Tout cc qui rentre est sterile et sous double emballage i E. Accident de transfusion sanguine

- ........................................ADE
-............
-.............................

I .....-

117
IMMUNITE CELLULAIRE

111-(M90)-Un sujet atteint de dflcit jmmunitajre 1 12-(M89)-Conceinant Ihypersensibilité retardée


combine grave soufl're dune hémorragie aiguë. Que dolt- (type IV), ii est exact que
on faire en ce qui concerne d'éventuelles transfusions?

A. Ne pas transfuser (contre indication) A Elle nécessite une reaction anticorps


B. Transfuser sans precaution particulière B. Elle peut être induite par injection de protéines
C. Transfuser des culots globulaires mélangées a ladjuvant complet de Freund
D. Transfuser du sang de même groupe HLA classe I C. Elle peut être la consequence dune sensibilisation par
E. Irradier le sang avant transfusion voje cutanée
D. Elle nécessite lintervention de médiateurs formés
dans les rnastocytes
E Elle comporte la synthèse de médiateurs par les
lymphocytes T activés (Lymphokines)

E BCE
113-(M90)-Le phénornène de Koch est une I 14-(M86)-A leur sortie du thymus, les lymphocytes
manifestation T migrent préférentiellement vers

A. Dhvpersensibilité immediate A. Les zones paracorticales des ganglions lvmphatiques


B. Auto-immune B. La moelle osseuse
C. Dhypersensibilite a complexes immuns C. La pulpe blanche de la rate
D. D'hvpersensibilité retardée D. La pulpe rouge de la rate
E. Dimmumté a mediation ccllulaire E. Les centres gerrninatifs de l'amygdale palatine

DE AC
115-(S88)-Quel facteur produit par les phagocytes 116-(S87)-Les hormones actives sur la maturation
mononucléés est-il part1ulièrement apte a favoriser - des lymphocytes T siit synthétisées essentiellement
lentrée en proliferation de certaines sous-populations de par:
lymphocytes T?

I. A. Interleukine 1 .. A. Surrénale
B. Tumor necrosis factor (TNF) - B. Rate
I C. Prostaglandine 12 C. Parathyrcnde
I D. Lysozyme i D. Thymus
E. Anion superoxyde E. Hypophyse
..- ... - .............. . ..................... ....... ... ......... - .... - ........-..-..-.... - .... - ........ -
- I•_•_••••_•_•_
117.(M88)-La réponse humorale de type secondaire aux 118-(S87)-L'aire thymodépendante du ganglion
antigènes thymo-dépendants: lymphatique est:

A. Nest pas specifique de lantigene A. Cortex exteme


B. Cornporte un temps de latence plus long que la réponse B. Paracortex
primaire C. Cordons médullaires
C. Se traduit par une production prCpondérante d'lgM i D. Follicule Lymphcide
D. Est due a un phénomène de 'mémoire' E. Sinus médullaire
E. Ne nécessite pas la presence de lymphocytes B
............. - .... - .................................... -........................-....-....-

I E.
119-(S89)-Le récepteur pour Pantigène des lymphocytes 120-(M87).La thymectomie néonatale chez la souris
Test entraIne:

A. Une immunoglobuline de surface A. Une lymphopénie sanguine


B. Un hétérodimère associé au complexe CD3 B. Un depeuplement du cortex superficiel des ganglions
C. Une molecule HLA lymphatiques
D. Un phospholipide membranaire C. Des anomalies majeures du rejet des greffes
E. De nature inconnue allogeniques
D. Aucune anomalie de la fonction anticorps
E. Des anomalies majeures de la réponse en culture
mixte lymphocytaire

B - jACE
118
IMMTJNITE CELLULAIRE

121-(M85)-Parmi les fragments de clivage de 122-(M96)-Les lymphocytes T auxilaires ou helper


constituants du complement suivant une activité
anaphylatoxine est présente dans:

A. C2b A. Contribuent a la différenciation des lymphocytes B


B. C3a en cellules productrices d'anticorps
C. C3b B. Contribuent a l'activation de certains lymphocytes T
D. C4b en effecteurs cytotoxiques
E. C5a C. Portent Ic plus souvent des anti genes de
membranes T3 (CD3) et 18 (CD8)
D. Sont indispensables a l'induction des réponses
hormonales thvmo-dépendantes
E. Sécrètent I'ILI

BE ABD
123-(S97)-Lors d'un test de transformation 124-(M97)-Quelles sont les cellules conservant la
lymphoblastique a la tuberculine chez un sujet mémoire immunologique spécifique?
sensibilisé, la prolifératoin reflète essentiellement
l'activation

A. Des lymphocytes B A. Macrophages


B. De la majorité des lymphocytes T B. Mastocytes
C. D'une petite sous-population de lymphocytes T C. Polynucléaires
D. De macrophages activCs par les lymphok-ines D. Lymphocytes B
E. Dimmunoblastes producteurs d'anticorps anti- E. Lymphocytes I
tuberculine

C DE
125-(M98)-Les lymphocytes qui portent le marqueur 126-(M98)-Parmi les examens suivants, le(s)quel(s)
CD4: permet(tent) d'exphrrTes lymphocytes T?

A. Peuvent être infectés par Ic virus VIH A. Numeration des lymphocytes possédant des Ig
B. Ont en gCnéral une fonction suppressive sur Ia réponse membranaires par immunofluorescence
immunologique B. Etude du chimiotactisme
I C. Peuvent être infectés par le virus d'Epstein-Barr C. Numeration des lymphocytes possédant I'antigène
D. Ont une fonction auxilaire sur la réponse immune CD3 (ou T3) par immunofluorescence
E. Terminent leur maturation dans la moelle osseuse D. IntradermorCactions a la tuberculine et a la candidine
E. Test de cytotoxicité A.D.C.C. (dependante des
anticorps)

FAD BCD
I 127-(MOO)-On peut identifier les lymphocytes T dans le
sang humain par:
128-(MOO)-Concernant le cornplexe majeur
d'histocompatibilité de l'homme, ii est exact que:

A. Morphologic particulière apres coloration de Giemsa A. Les antigènes DR sont presents a la membrane du
B. Presence d'antigènes HLA de classe I a leur surface lymphocyte B
C. Réactivité avec un anticorps anti-CD2 B. Les genes HLA sont codominants
D Réactivité avec un anticorps anti-CD3 C. Les différents genes du système HLA sont transmis
E. Presence de récepteurs de membrane pour le Fc des IgG independamment les uns des autres
D. La chaIne légere des antigènes de classe H est la
beta 2 microglobuline
E. Les antigènes de classe 11 sont essentiels a la
cooperation entremacrophage et lymphocyte T auxilaire
(ou T helper).

rCD I ABE

119
IMMUNITE CELLULAIRE

COMMENTAIRES QCM
1- 69-
Ces cellules permettent de lyser Ag fixé a l'Ac grace Cf. Fig.8
au récepteur Fc.
73 -
7et8- Les lymphocytes T, comme les B, naissent de la
Les cellules de Langerhans migrent dans les ganglions moelle osseuse, la maturation des lymphocytes T se
et permettent de jouer Sun role dans la cooperation fait en neonatal, au niveau du THYMUS.
cellulaire (possèdent des Ag de CMH I et II).
75 -
10 - Comme l'indique son nom, leucémie LYMPHOIDE
Le processus d'opsonisation, l'action du complement, chronique.
et l'action des lymphocytes B concement l'immunité
humorale. 83-
Ce sont les lymphocytes B qui se transforment en
22 - plasmocytes.
C'est le phénomène d'opsonisation. Monocytes, histiocytes, cellule épithélioIde sont des
cellules non spécifiques.
25—
Les cancers et les pathologies immunoclonales 85-
augmentent avec l'âge. Les lymphocytes T cytotoxiques sont en association
avec HLA de classe I et les CD4 avec HLA de classe II.
32- Tous-l-es--lymphocytes T sont porteurs de CD3.
L'histiocyte fait partie des macrophages, ayant un rOle
inflammatoire, et participant a la cooperation 86-
cellulaire. 5
Le thymus constitue un organe lymphoIde central.

33 - 88-
Lors du phénomène de cooperation cellulaire, il y a Cf. Chapitre "Immunité humorale".
une interaction entre les macrophages, le système
FILA, et les lymphocytes (recepteurs lymphocytaires 89-
TCR) et les immunoglobulines de membrane. Restreint pour les antigenes de classe I.

36— 91-
Interferon ? est aussi une cytokine (lymphokine) C'est le complexe CD3 et non CD4.
sécrétée par CD4+, CD8+ et cellules NK.
Interferon a et P stimulent les lymphocytes NK 104 -
(différents de inhiber). La degranulation des mastocytes concerne HS
immediate a IgE.
37- L'activité du complement concerne l'immunité
L'interleukine 2 est une LYMPHOKINE produite par humorale.
les lymphocytes T CD4 activés. L'action HS de type retardée est diverse : bactérie,
parasite, antitumorale,...
39-
1L2 est une lymphokine produite par lymphocytes 106 -
CD4+. Elle permet la proliferation des lymphocytes T HS de' type retardée agit essentiellement pour les
et B. bactéries intracellulaires.

66- 110 -
ILl est produit essentiellement par les macrophages. Asthme, rhume des foins, concernent HS de type
immediate.

120
HYPERSENSIBILITE LIEE AiX IgE

HYPERSENSIBILITE LIEE
AUX IMMUNOGLOBULINES E (Hypersensibilité de type I
immediate)
B 322 : Immunoglobulines E : role dans I'allergie et l'atopie.

Certains anticorps, essentiellement de classe IgE, peuvent être a l'origine de phénomènes


d'hypersensibilité dite immediate car us se développent dans les minutes qui suivent
I'administration de l'antigène chez un hôte sensibilisé contre cet antigène.
Dans l'hypersensibilité immediate, le système immunitaire intervient par des anticorps, mais l'effet
final revient aux polynucléaires basophiles et aux mastocytes.

Remarque : les IgE sont impliquées aussi dans la defense anti-parasitaire (Q)

Les différents types dhypersensibi1it6

• Mode de IgE IgG et 1gM IgG et 1gM lymphocytes T


reconnaissance
Forme de l'antigene soluble membranaire soluble 1- soluble
(= allergène) 2- membranaire
• - - _n..-----.. serum serum serum cellules
ueiai aapparinon quelques minutes qques heures a i qques heures a 2 a 3jours
jour 1 jour
Mé4iateurs solublesproduits par les
mastocytes basophales /
complement complement I cytokines
(histamines,
1:: •
m&liateurs lipidiques,

•. : cytokines)
Réponse cellulaire neutrophiles
- -neutrophiles - neutrophiles 1- lymphocytes
Cosinophiles
- -NK - eosinophiles 2- macrophages
ceflules musculaires
- - macrophages
lisses
atopie -LED -LED - maladies
urticaire -anémie - arhñte granulomateuses
MM-asthme hemolytique rhumatoIde - tuberculose
- lèpre
anaphylaxie I reaction dArthus I maladie test tuberculinique

121
HYPERSENSIBILITE LIEE AUX IgE

I- REACTION D'HYPERSENSIBILITE IMMEDIATE (REACTION ALERGIOUE DE


TYPE I)
1) Les allergènes
- Les allergènes sont les mêmes que pour les autres types d'antigène induisant la sécrétion
d'autreslg.
- us peuvent être:
* de grande taille ; us sont alors immunogènes par eux-mêmes
* de petite taille ; us jouent alors le role d'haptène stimulant le système immunitaire après
s'être couple a des protéines de l'organisme.

2) Mécanisme de dégranulation cellulaire (mastocytes)


Ii y a 2 façons d'activer les cellules (mastocytes essentiellement) soit directement par les anticorps
IgE, soit de façon indépendante des IgE avec les anaphylatoxines C3a et C5a.
a) Les anticorps IgE
- us sont surtout de la classe des IgE (anticorps thermolabiles). Les IgE sont synthétisés par les
plasmocytes, stimulés par Ii 4 et 1113 et atténués par Vinterféron.
- Après s'être fixé sur les allergenes, us vont stimuler les cellules effectrices de l'hypersensibilité
immediate (mastocytes et polynucléaires basophiles) (Q) dont le cytoplasme est rempli de
granules. La fixation des IgE sur la surface des mastocytes se fait par le fragment Fc.
- Cette stimul atioliconsiste essentiellement en le relargage de ces granules et de leur contenu.

b) Les anaphylatoxines C3a, CSa


- La dégranulation et la liberation des médiateurs se fait grace a une liaison d'antigene IgE mais
peut aussi être induite par des anaphylotoxines, C3a, C5a (independants des IgE) (Q).

Figure 1:
Exemple de pontage des RFce

122
HYPERSENSIBILITE LIEE AUX IgE

3) Les médiateurs libérés


- us sont soit préformés ou néoformés
* Type
> histamine (Q) constituant un médiateur préformé (Q) (permet une bronchoconstriction
(.Q), une vasodilatation (Q), augmente la -perméabilité• vasculaire (Q) et la contractilité
des muscles lisses (Q)).
> Sérotonine (augmente la vasoperméabilité et le chimiotactisme des polynucléaires).
> SRS-A (slow reactive substance of anaphylaxis)
> ECFA (eosinophil chemotactic factor of anaphylaxis)
> Dérivés de l'acide arachidonique (après reaction de la phospholipase A2):
PAF-acéther (Platelet Activating Factor = facteur d'activation plaquettaire
leucotriènes
* Action
> augmentation de la vasoperméabilité (histamine, PAF-acether)
> contraction des muscles lisses (histamine, sérotonine, SRS-A)
> •chimi otactisme des polynucléaires éosinohiI es (ECFA)
> agrégation des plaquettes (PAF-acéther)

II- MECANISMIES DE LA REACTION D'HYPERSENSIBILITE IMMEDIATE


• La production des anticorps de type IgE est variable.
• Ainsi, des antigènes inhales vont induire des reactions locales alors que des antigènes injectés
par voie systémique peuvent provoquer une reaction généralisée.
• Dc plus, l'intensité de la réponse depend de certains systèmes régulateurs parmi lesquels se
trouvent surtout les lymphocytes T auxiliaires (Q) et suppressifs.
• Des anticorps peuvent egalement contribuer a la regulation de l'hypersensibilité immediate:
des anticorps de même spécificité mais de classe différente (IgG) peuvent bloquer Faction des
IgE en captant les allergènes fixes aux récepteurs des cellules productrices d'IgE.
• Toutes ces regulations sont bien sür dépendantes de cytokines. I'll-4 et ML-5 jouent une role
preponderant dans l'hypersensibilité immediate.
• L'IL-4 est le principal agent responsable de la production d'IgE (Q). D'autre part, elle permet
la différenciation des cellules Thp T helper précurseur) en Th2 producteurs d'IL-4 et d'IL-S.
• L'IL-5 est un facteur de maturation et de différenciation terminale des éosinophiles. 11 permet
egalement l'activation de ces derniers.
• L'interféron gamma inhibe la synthèse d'IgE.

123
•1

HYPERSENSIBILITE LIEE AUX IgE

Figure 2:

Induction et mécanismes effecteurs de I'hypersensibilité immediate

C)
I. ill I I I
efféts
degradation et pharmacologiques
presentation de
+ __ ViSStJX sanguins
rantigene
CPA voles aériennes
Infiltration cellulaire

effets cliruques
0 Imédiateurs

y/88Q jrmés. :

t)_1 IL-4, IL-5, IL-6

presentation de rantigéne I prociuion digE . activation des mastocytés liberation de médiateurs effels cliniques

HE MANIFESTATIONS CLINIOUES
1) Anaphylaxie
- Clinique:
* simple sensation de malaise, érythème prurigineux, urticaire.
* Constriction bronchiolaire et cedème laryngé avec dyspnée, avec risque d'cedème de
Quincke (Q).
* Collapsus cardio-vasculaire par vasodilatation généralisee : choc anaphylactique (Q).
- Physiopathologie:
* elle se fait en deux temps:
> injection d'Ag induit la production d'IgE quise fixent sur les mastocytes etles
polynucléaires basophiles.
> La 2ème induit la liberation de l'histamine et des autres médiateurs de l'hypersensibilité
immediate (ci plus haut).
- Causes
* piqüres d'insectes (abeilles)
* certains médicaments (pénicilline, anesthesiques locaux, produits de contraste)
* serum xénogénique (anti -tetanique, anti-lymphocyte).

124
HYPERSENSIBILITE LIEE AUX IgE

- Traitement
* Le traitement du choc anaphylactique est base sur 1'ADRENALINE (Q) en injection
lente (Q) diluée dans du serum physiologique en urgence.
* II faut arrêter Uallergène responsable du choc.
* Autres traitements adjuvants possibles a réaliser : antihistarninique, corticoIdes,
théophylline, si bronchoconstriction.
2) Atopie (anaphylaxie locale)
Forme anormale de réactivité immunologique dans laquelle les IgE sont formées après une
exposition ordinaire a des allergènes communs de l'environnement.
- allergènes:
* allergenes inhales:
> pollens
> poussières de maison
> poils d'animaux, acariens (constituent le pneumoallergène le plus fréquemment
responsable d' allergies respiratoires) (Q).
* allergenes ingérés:
> laitdevache
> Mufs
> fruits de mer
> poissons
- cliriique:
.* rhinites, conjonclmtes (Q):
* secondaires a l'hyperhémie et a l'dème nasal.
* pollens, poussières de maison, poils d'animaux, moisissures.
> asthme bronchique:
> urticaire
> dermatite atopique
> allergie alimentaire

IV- EXPLORATION EN PRATIOUE CLINIOUE : RECHERCHE DE L'ALLERGENE


1) Interrogatoire:
- extrêmerne,,t important. (Q), recherche d'un terrain d'atopie (antécédents familiaux) analyse
de l'environnement (habitat, tabac, animaux, crèche, école, chambre) (Q).
2) Biologie:
- dosage des IgE sériques total par technique radiomyologique ou immunoenzymatique: le taux
normal d' IgE chez 1' enfant et 1' adulte est faible
- recherche hyperéosinophilie (Q).
- recherche d'IgE spécifiques dans le serum : test RAST .(Q) (radio allergo sorbent test
radioimmunologie)
- recherche d'IgE specifiques sur les basophiles sanguins (dénombrement des basophiles avant et
après addition de 1' allergène les ai fait dégranuler).
- Test de Phadiatop permettant de détecter la presence ou l'absence d'IgE specifiques dirigés
contre les allergènes communs de l'environnement
3) Tests cutanés
- utilisent une série d'allergènes 'communs (formellement contre-indiqués après nfl choc
anaphylactique du fait du risque de récidive) (Q)
125
HYPERSENSIBILITE LIEE AUX IgE

FICHE FLASH

II s'agit d'une reaction d'hypersensibilité dite immediate dont les anticorps sont essentiellement les IgE.

I- REACTION D'HYPERSENSIBILITE IMMEDIATE


1) Anticorps
• 11 s'agit essentiellement des IgE stimulées par les allergènes.
• Les IgE vont se fixer a la surface des mastocytes mais aussi des polynucléaires basophiles.
• Ces cellules peuvent être aussi stimulées par des anaphylatoxines de type C3a ou C5a.

2) Médiateurs libérés
• 11 s'agit essentiellement de l'histamine mais aussi leucotriène, SRS-A, PAS-acether.
• Ce sont ces substances libérées qui vont expliquer les manifestations clinique

II- MANIFESTATIONS CLINIOUES


Elles sont de deux types : Vanaphylaxie et l'atopie

1) Anaphylaxie
- Risque d'cedème laryngé (edème de Quincke), choc anaphylactique
- Causes: piqüres d'insectes, certains médicaInTents, produit de contraste

2) Atopie
- Anaphylaxie locale. Les allergenes sont soit inhales soit ingérés.
- Manifestations cliniques : rhinites, asthme, urticaire dermatite atopique

III- EXPLORATIONS
1) Biologie
- Dosage des IgE sériques totales ou specifiques (test de rast),
- recherche d'hyperéosinophilie.

2) Tests cutanés
- A la recherche de l'allergène

126
HYPERSENSIBILITE LIEE AUX IgE

ENONCES QROCS

1) Quels sont les deux voies d'activations d'hypersenbilité immediate?

2) Quel est le principal mediateur sécrété par les mastocytes?

3) Quels sont les deux types cI'effets d'hypersensibilité IgE?

4) Citer les bases du traitement du choc anaphylactique.

127
HYPERSENSIBILITE LIEE AUX IgE

REPONSES QROCS

1) Quels sont les deux voies d'activations d'hypersenbilité immediate?


• Immunoglobuline IgE
• Complement: C3a, C5a

2) Quel est le principal mediateur sécrété par les mastocytes?


Histamine

3) Quels sont les deux types d'effets d'hypersensibilité IgE?


• Signes
ID
locaux a type d'atopie
• Signes généraux a type d'anaphylaxie

4) Citer les bases du traitement du choc anaphylactique.


• Arrêt de l'allergene incriminé
• Urgence
• Adrenaline en IVL

128
HYPERSENSIBILITE LIEE AUX IgE

LES LEITMOTIVS DES QCM

[iui de type immediate: HS a 1gB = HS de type I

Acariens: cest le plus frequent des pneumallergènes, entraInant une reaction HS a 1g.

Les PN basophiles pourront être stimulés par les 1gB, mais les cellules inflammatoire évocatrices
d'une allergie sont les PN éosinophiles.

129
HYPERSENSIBILITE LIEE AUX IgE

QCM
B 322 - IMMUNOGLOBULINES E: ROLE PANS L'ALLERGIE ET L'ATOPIE.
1.(S90)-L'hypersensibilit6 du type 1 fait intervenir, 2-(M85)-La (ou les) molecule(s) hibérée(s) lors d'une
essentiellement, dans son mécanisme reaction anaphylactigue est (sont);
A.Le complement A.Histamine
B.Les lymphocytes T cytotoxiques IB.IgE
C.les anticorps facilitarits C.C3
D.Les cellules NK I D.Leucotnènes
E.Les 1gB fixCes surles mastocvtes ou les basophiles E.Fceto protéine
AD
3-(S91)-Une perfusion intraveineuse de 20 millions 4-(S88).Parmi les composes suivants, quel est celui
d'unités de Pénidilhine déclenche un collapsus, un qui est réputé ne pas provoquer d'allergie cutanée?
bronchospasme et urticaire. Quel mécanisme
immunologigue faut-il envisager en premier?
A.Maladie serique A.Nickel
B.Phenomène d'Arthus B .Caoutchouc synthetique
C.HypersensibilitC immediate C.Paraquat
D.HypersensibilitC retardée D.Chrome
E.Formation de complexes immuns fixant Ic complén E.RCsines Cpoxvdioues
Fe C
5-(M91)-Effet(s) induit(s) par les médiateurs de 6-(S88)-La pneumahlergène le plus fréquemment
h'hypersensibiiité immediate: responsable des allergies respiratoires humaines est:
A.Bronchoconstnction A.Acarien
B.Bronchodilatation B.AspergilIus fumigatus
C.Diminution de la permeabihitC vasculaire C.Candida albicans
D.Augmentation de la permCabilité vasculaire D.PoIIen de graminées
E.Agrégation des piaquettes E.Sauanie d'animaux
A
7-(M87)-Quel(s) est(sont) k(s) m6diateur(s) préformé(s) 8-(S89)-Devant une toux spasmodique ahlergique
par les mastocytes et libérés hors de la reaction nocturne per annuehle de h'enfant, quel ahlergène
d'hypersensibiiité immediate: doit-on rechercher en priorité?
A.Histamine A.Acanens
B.Anaphylatoxines B.Pollens de graminées
C.Facteur d'activation des plaquettes (PAF) C.Polynucléaire Cosinophile
D.Héparine D.Moisissures
E.Thromboxane
ACD A
9-(S86)-Les manifestations dliniques suivantes sont dites 10-(S88)-Une des cehlules intlammatoires suivantes
ahlergiques; une seule West pas hiée a un mécanisme est évocatrice d'une inflammation allergique,
hvnersensibiiité immediate. Laquehie?
A.Asthme A. Lymphocytes
B.Rhinite pollinique B.Polynucléaire neutrophile
C.L'oedème de Quincke C.Polynucleaire éosinophile
D.L'eczéma de contact D.Plasmocyte
E.Le choc anaphvlactiqt E.Polvnucléaire basophile
FOE C
11-(M94).Parmi les substances suivantes, quel est ou 12-(S91)-Ehément ayant potentiethement la plus
quels sont he ou les principaux médiateurs de grande valeur diagnostic devant un accident
I'hypersensibilité immediate? présumé allergigue:
A.Noradrénaline A.Interrogatoire
B.Prostaglandine PGE2 B.Test de dégranulation des basophiles
C.Histamine C.Immuno electrophorèse
D.Sérotonine D.Dosage des IgE totales
E.1L4 E.Test de transformation lvmphoblastique en presence
de l'allercène presume
CD A

130
HYPERSENSIBILITE LIEE AUX IgE

13-(M86)-Au cours du phénomène danaphylaxie


cutanée passive (PCA)
,.Les IgE sont injectëes par vole intraveineuse
B. Les IgE sam injectées par vole intradermique
C.L'antigène est injeclé par vole intraveineuse
D. L'anligène est injecté par voie intradermique
E.Le bleu Evans est injecté par voie intradermique
IBC

COMMENTAIRES QCM

1—
HS a IgE IC, sur les mastocytes ou les basophiles grace a un récepteur RFCE vont entraIner leur
degranulation

2-
Mais aussi d autres mediateurs tels que serotonine ECFA PAF acether

5-
BRONCHOSTRICTION entraIne une crise d'asthme.

6—
Les anaphylatoxines, C3a, C5b, sont des substances qui stimulent HS immediate.

9-
Un eczema de contact est dQ a HS de type retardé.

131
HYPE RSENSIBILITE LIEE AUX IgE

I CHOC ANAPHYLACTIQUE
I
Madame C. âgée de 55 ans est hospitalisée pour un episode de pyélonéphrite aigu.
Un traitement par Clamoxyl est present par voie veineuse.
15 mn après le debut des perfusions, elle se plaint de sensations de malaise intense avec
oppression thoracique et angoisse.
A votre arrivée, vous constatez:
• une cyanose des extrémités,
• un faciès cireux,
• des marbrures diffuses au niveau des membres inférieurs,
• un érythème urticarien au niveau des membres supérieurs,
• une polypnée superficielle a 35/mn,
• une TA imprenable avec un pouts filant. -.

1. Quel diagnostic evoquez-vous ? Justifiez

2. Queue est la prescription médicamenteuse nécessaire ? (nom, DCI, dose, mode


d'administration)

3. Justifiez votre prescription par son action pharmacologique.

4. Quelle est la conduite a tenir devant cette patiente?

5. Quelles sont les modalités de surveillance de cete patiente?

6. Queue mesure ultérieure devez-vous prévoir visi a *, is de cette patiente?

133
HYPERSENSIBILITE LIEE AUX igE

REPONSES

1. Quel diagnostic évoquez-vous ? JustijIez

11 s'agit d'un choc anaphylactique, d'origine médicamenteuse, probablement lie a la prise de


(3lactamines (Clamoxyl) devant:
un état de choc hémodynamique avec collapsus majeur (TA imprenable, pouls filant, marbrures
diffuses, faciès cireux).
Survenant rapidernent après une injection médicamenteuse avec érythèrne urticarien (origine
allergique)

2. Queue est la prescription inédicainenteuse nécessaire ? (noiiz, DCI, dose, mode


d'adm inistration)

Nom : Adrenaline -
Dose: 1 ampoule de 0,5 a I mg
Mode d'administration : par IV 015 a 1 mg.dilue dans 10cc de serum physiologique a injecté en IV
lente, 2 cc I 2 cc. Sinon par voie IM

3. Justiflez votre prescription par son action pharinacologique.

Uadrénaline par son action pharmacologique spécifique soppose point par point aux effets du choc
anaphylactique:
effet alpha + : vasoconstriction artériolaire avec remontée de la TA et diminution de
I 'hyperperméabilité capillaire
effet bétal+ : augmentation de la contractibilité cardiaque
Effet béta+ : inhibition de la dégranulation des mastocytes et donc diminution de la sécrétion
d'histamine et levee de la broncho-construction.

4. Queue est la conduite a tenir devant cette patiente?

Arrêt formel de la perfusion contenant le Clamoxyl. (ZERO a la question si oubli)


Possibilité de continuer lAdrénaline suivant l'état clinique a la seringue électrique a la posologie de
0,1 a 0,5 pig/kg/mn par voie veineuse périphérique sous surveillance minutée de la TA
(DYNAMAP)

134
HYPERSENSIBILITE LIEE AUX IgE

Liberté de contrainte vestimeritaire des voies aériennes, oxygénothérapie voire intubation selon
l'état clinique.
Mise en place dune perfusion rnacrornoléçules
Possibilité d'utilisation dThydrocortisone 100 a 250 mg en perfusion courte tous les 4 a 6 h
Transfert dans un service de reanimation.

5. Queues sont les inodalités de surveillance de cete patiente?

Surveillance en reanimation du pouls, de la TA, du scope,


Etat respiratoire avec saturomètre et éventuellement gaz du sang.
Si mise en place dune voie veineuse centrale, surveillance de la PVC, contrôle de la sonde par une
radiographie du thorax.
Surveillance de la temperature.
Prevention de lTulcère de stress
Traitement de Uinfection initiale
marquee sur pancarte ALLERGIE a tel médicament.
Surveillance cardio-pulmonaire.
Surveillance biologique : NFS, plaquettes, fonction rénale, glycémie, recherche CIVD. thorax,
ECG.

6. Queue mesure ulérieure devez-vous prévoir visi a vis de cette patiente?

Eviction totale et definitive des bétalactamines.


Education des patients remettre une liste des toxiques a ne JAMAIS reprendre.
Remettre une carte notifiant l'allergie a tel médicament a porter constamment sur lui.
Conseiller le port permanent de kit de traitement a type Anakit ou Anaheip.

135
MOLECULE DU CMH

MOLECULES DU CMII DE CLASSE I ET II


(SYSTEME HLA)
Presentation de l'antigène et cellules impliquées
dans cette presentation
B 319 : Molecules du complexe majeur d'histocompatibilité de classe I et II (système HLA).
Presentation de l'antigène et celhules impliquées dans cette presentation.

MOLECULES DU COMPLEXE MAJEUR


D'HISTOCOMPATIBILITE (CMH)

I- INTRODUCTION

• A la difference des lymphocytes B qui reconnaissent des protéines solubles par l'intermédiaire
de leurs récepteurs immunoglobuliniques (cf inununité huinorale), les lymphocytes T ne
reconnaissent que de courts peptides antigéniques présentés par des molecules spécialisées a la
surface cellulaire.
• Ces molecules sont les produits de genes du complexe majeur d'histocompatibilité.
• Chez l'homme, elles sont appelées les molecules IILA (human leukocyte antigen).
• Leur étude a un grand intérêt en raison du role central du complexe majeur d'histocompatibilité
dans la regulation des réponses immunitaires. En effet, la presence d'antigenes
d'histocompatibilité sur la membrane de la cellule présentatce d'un antigène est nécessaire
pour gue les lymphocytes T reconnaissent l'antigène.
• Autrement dit, la reconnaissance de l'antigene par le lymphocyte T ne peut se faire que dans la
mesure oü ce dernier reconnaIt simultanément le peptide et la molecule HLA qui le contient.
• Ceci n'est possible que dans la mesure oü la cellule qui présente l'antigène et le lymphocyte
ont des molecules lILA identiques, ce qui est la situation physiologique.
• Ii existe une as entre certainsgroupages HLA et certaines maladies auto-immunes
(exemple HLA B5: maladie de Behçet (Q), HLA B27: Spondylarthrite ankylosante (Q)).

137
MOLECULE DU CMH

II- PRESENTATION GENERALE DES MOLECULES DU CMH

1) Localisation et composition
Le complexe majeur d'histocompatibilité (CMH) est localisé sur le bras court du
chromosome 6 (Q).
Ii est divisé en deux regions comprenant des genes codant pour des produits qui different par leur
localisation, leur structure et leur fonction.
- la region de classe I produisant les molecules de classe I ; avec trois sous-régions principales
HLA-A, HLA-B et HLA-C (Q)
- la region de classe II (appelée HLA-D) produisant les molecules de classe II avec trois sous-
regions HLA-DP, HLA-DQ, HLA-DR (Q).

2) Caractéristiques principales
Les molecules HLA présentent trois caractéristiques fondamentales:
- leur transmission en haplótype. Ainsi un enfant hérite en bloc d'un haplotype paternel et d'un
haplotype matemel.
- leur polymorphisme correspond a l'existence d'un très grand nombre de formes alléliques a
• chaque locus qui different par leur composition en acides aminés.
- la codominance (Q) signifie que les molecules codées par chaque haplotype sont coexpriinées
A la surface cellulaire. La .plupart des individus sont donchétérozygotes pour cbaque locus,
sauflorsque les parents expriment, par hasard les mCrnes alleles.

III- COMPLEXE D'HISTOCOMPATIBILITE DE TYPE I


Ces molecules sont exprimées a Ia surface de l'ensemble des cellules nucléés de l'organisme.

1) Structure
C'est une glycoprotéine (Q) composée en plusieurs domaines (Q) avec deux chaInes de poids
moléculaire différents. (Q).
- Association d'une chalne légère non polymorphique, la 132 microglobuline (Q) sécr&tée par les
plasmocytes et d'une chaIne lourde a polymorphique (3 domaines alpha 1, 2 et 3) (Q). Ces
3 domaines portent la spécificité antigénique: c'est le support de la spécificité allotypique (Q).
- Production dans le reticulum endoplasmique des cellules.

2) Génétique et polymorphisme
- Trois genes de classe I (locus HLA-A, HLA-B (Q), HLA-C) codent chacun pour une chalne cx
appartenant respectivement a une molecule HLA-A, B ou C.
- Les genes de classe I sont très polyinorphes.

138
MOLECULE DU CMH

3) Regulation de I'expression des molecules de classe I


- Elle est dite constitutive dans presque toutes les cellules nucléées (Q) car les genes des
molecules de classe I sont en pernmnence transcrits.
- Certains facteurs tels que les interférons (a, P et y) et des protéines virales ou tumorales
peuvent moduler l'expression des genes de classe I en l'augrnentant ou en l'inhibant.

Les molecules de classe I reconnaissent les lymphocytes de type cytotoxique CD8+ (Q). I

IV- COMPLEXE D'HIISTOCOMPATIBILITE DE TYPE II

Les molecules de classe II ont une expression restreinte a certaines cellules de l'organisme:
- surtout les cellules spécialisées. dans la presentation de l'antigene aux lymphocytes T
CD4+: lymphocytes B, cellules dendritiques, mono cytes\macroph ages (Q), cellules de
Kuppfer, entérocytes des villosités, progéniteurs hématopolétiques et,
- après activation par I'interféron : cellules endothéliales vasculaires (Q) et lymphocytes T
actifs (Q) (cf cellules présentatrices antigene).

1) Structure en domaines
Association d'une chaIne lourde a et d'une chalne légère 13 toutes deux polymorphes (Q)

2) Génétique
- ii existe a chaque locus (DR, DQ, DP), deux genes Al et BI codant pour les chaInes a et 13
correspondantes.
- tous les genes de classe II sont très polymorphes, dexpression codominante (Q).
- outre le très grand nombre d'allèles a différents locus, le polymorphisme est encore accru par la
possibilité de formation de molecules dites hybrides, resultant de l'association dune chalne a
codée par un haplotype et d'unechaIne 13 codée par l'autre haplotype.

3) Regulation de l'expression des molecules de classe II


- elle est constitutive dans certaines cellules présentatrices d'antigène
- elle est inductible chez les lymphocytes -
- elle est stimulée par certains facteurs (interferon y, IL-4, IL- 13, TNF a et (3)

139
MOLECULE DU CMLI

Figure 1 : Structure des molecules du CMH

Classe I Classe II
HLA-A, -13, -C HLA-DP, DQ, DR

drriaine .cxI 1

de liaison a I t I cl
I
du peptide Pont N N
• disulfure

- N
don-tame de type
imn-tunoglobuline 0 a2 ( 1I 1I 32
02-micro
globuline
- - ------ ------
domaine
transmernbranaire -

domaine
cvtoplasiriique
C C C
ch&Ine a .chaIrte
N

la plupart des cellules sauf


* *
les CPA :
- lS érythrocytes, - les. cllu1esdéndrffiq4es
expression
1 les cellules du système nerveux centralA - les monocytes/macrophages,.
les épithéliums acinaires du pancreas - les lymphocytes B,
et des glandes salivaires, - I-es entérocytes des villosités.
I - le trophoblastes I - les cellules de I'épithélium
- les cellules embryonnaires
i
respiratoire,
au debut du cléveloppement, - les cellules endothélia.les
I - certairtes cellules tumorales. activées,
— ----- --- — -- — — — I_-

IIyjejivs_
regulation I *1' par les IFN, surtout de type I. I * I par IFN
I
uIL4, 1TL13,
I le GM-CSF,
I I 1eTNFczet1eTNF,
I .J par Ia prostaglandine PGE2.

140
MOLECULE DU CMII

I CELLULES PRESENTATRICES DE L'ANTIGENE (r


A)
I- LES CELLULES DENDRITIOUES FOLLICULAIRES
1) Localisation: dans les ganglions et la rate.
2) Role : fixent l'antigène sans l'internaliser sur leurs récepteurs membranaires et'Kgsqi
façon très prolongée aux lymphocytes B dans les centres germinatifs. -

II- LES CELLULES DENDRITIOUES TISSULAIRES


1)Role: internalisent l'antigène, l'apprêtent, le transportent vers le cortex profond des ganglions et
le présentent sous forme de peptides associés aux molecules de classe I et II du CMH,
permettant I'interaction avec des lymphocytes T 'naffs' et I'induction d'une réponse immunitaire
T specifique.
2) Localisation:
- tissu conjonctif des différents organes (ct:eur, foie (cellules de .Kuppfer), rein, muscle...)
= cellules den dritiques
- l'épiderme = cellules de Langerhans (Q)
:-. derme=dentroc.ytes>
3) Activation:
- par des antigènes, des peptides bactériens, différentes cytokines (TNF, IL-I...), la fraction C5a
du complement.
- elles migrent alors vers le ganglion lymphatique regional oii elles se localisent dans le cortex
pro fond.
- l'expression des molecules du CMII est très fortement augmentée a la membrane et leur taux
de renouvellernent très faible, de sorte que ces cellules, après avoir capté et apprêté l'antigène
en périphérie et l'avoir transporté jusqu'au ganglion, vont presenter pendant plusieurs jours les
mêmes peptides d'origine exogène a un grand nombre de lymphocytes T passant au contact de
leurs prolongements dendritiques.
- Remarque : une population particulière de cellules dendritiques se localise dans les centres
germ mat ifs et interagit avec les lymphocytes CD4+ qui vont a leur tour participer a
1 'activation des lymphocytes B.

III- LES LYMPHOCYTES B


- Présentent l'antigene aux lymphocytes T CD4+ pour le développement d'une réponse anticorps

- us
dépendant des cellules T (ADCC)
reconnaissent l'antigène par leur Ig membranaires ;
peptides.
us
l'intemaiisent et le degradenten

- Ces peptides, associés aux molecules de classe II du CMH, sont exprimés a la membrane
cellulaire.

141
MOLECULE DU C.il1

- Cela permet l'activation des lymphocytes T qui contrôlent a leur tour l'activation des
lymphocytes B (lymphocytes T auxiliaires).
- Ce mode de presentation de l'antigene intervient surtout lors de la réponse Ac a une injection
de rappel d'un antigene T-dépendant.

IV- LES MONOCYTES ET MACROPHAGES


1) Localisation : localisation hors des organes lympholdes périphériques. Ainsi, ces cellules
interviennent peu dansl'induction d'une réponse immunitaire.
2) Activation: par des lymphocytes CD4+ et CD8+

3) Role:
- Présentent des peptides d'antigene aux lymphocytes CD4+.
- us ont une durée de vie de 20 a 100 jours. us sécrètent I'lL-i (Q) pennettant l'activation des
lymphocytes T et la PGE2 ayant un effet suppresseur sur les cellules NK (Q)
- us présentent une cytotoxicité anti-tumorale.
- L'action se fait en 4 étapes : chirniotactisme, adhesion, opsonisation (soit non specifique par les
C3b, soft spécifique par les Rfc des lgG et 1gB), ingestion, et digestion.

V- LES CELLULES ENDOTHELIALES ET EPITHELIALES


1) ROle: presentation de l'antigène aux lymphocytes CD4+
2) ActivatiOn: par l'inte?féron y 6udes mastdcytës:

Figure 2:
Vole deprésentation de J*antigène
par les molecules HLA de classe I

rcepttur T

CD8
molkuk I-LA dome X

• —
pjtsorn
0

synthIse cfe
molu1e I-LA PM*i*s 4V 0 OM
A

r6ficulun7 endoplasrnigue

142
MOLECULE DU CMH

PRESENTATION DE L'ANTIGENE PAR LES


MOLECULES DU CMII

I- PRESENTATION DE L'ANTIGENE PAR LES MOLECULES DE CLASSE I


1) Généralités
Les molecules HLA de classe I présentent aux lymphocytes T CD8 (Q) cytotoxiques des
peptides antigéniques dérivés de protéines endogènes (Q) cytosoliques synthétisées par la
cellule (Fig. 2).
Ces protéines sont essentiellement des protéines du soi (renouvellement des cellules normales) ou
des protéines tumorales, ou des protéines provenant de virus ou de bactéries a developpement
intracellulaire.
L'expression ubiquitaire des molecules de classe I permet que, quel que soit le type cellulaire ou
l'organe considéré, les complexes [molecules HLA de classe I - peptide antigénique] puissent être
reconnus par les lymphocytes T cytotoxiques.
Les cellules T CD8 vont ainsi exercer un contrôle permanent sur le contenu protéique
intracellulaire, et vozt lyser les cellules cibles qui expriment a leur surface des peptides
anorinauc en quaiztité(ex .jeptidestuthoraux) ou en qualite (ex : peptides viraux. :

2) Etapesde la presentation (Fig. 2)


- l'antigene, de structure protéique, est dégradé en peptides par un système enzymatique
protéolytique appelé protéasome
- ces peptides sont transportés dans la lLumière du reticulum endoplasmique par des transporteurs.
- une chalne lourde (x et la f32microglobuline synthétisées dans le reticulum endoplasmique et les
peptides transportés s'associent et forment uncomplexe.
- le complexe chalne lourde a - 2microglobuIine - peptide migreà travers l'appareil de Golgi.
- ii atteint ensuite la membrane cellulaire oü ii est exposé aux lymphocytes T.

3) Fonctjon:
- Réponse allogenique les CD8 lysent les cellules avec les antigènes declasse I, mécanisme- de
rejet.
- Les CD8 lysent les cellules ayant des antigènes viraux avec les classes de type I correspondant
A la restriction allogénique.

143
MOLECULE DU CMII

Figure 3:

Vote de presentation de I ontigène


par les molecules HLA de classe 11

.. t;. \ E!) >N.


- r> .

• r4tkwlum
e7cfoi'srnkue
mocu1e 1L4. dGsefl - Hgnd

II- PRESENTATION DE L'ANTIGENE PAR LES MOLECULES DE CLASSE II (Fig. 3


1) Généralités
Les molecules lILA de classe II présentent aux lymphocytes T CD4 (Q) des peptides
antigéniques provenant soit de protélnes exogènes (Q), telles les protéines de bactéries a
développement extracellulaire, soit de protéines membranaires on sécrétées.

2) Etapes de présentatión
- l'antigène, de structure protéique, est intemalisé par endocytose.
- il est ensuite dégradé en peptides par des protéases du compartiment endolysosomal acide.
- les molecules de classe II sont formées dans le reticulum endoplasmique (association chalne
lourde a et f3).
- elles migrent alors a travers l'appareil de Golgi ; puis sont ensuite dirigées vers le
compartiment endosomal oii elles s'associent aux peptides antigéniques formés.
- les complexes chalne a - 13 - peptide migrent ensuite a la surface cellulaire oil us sont presentes
au récepteur des lymphocytes T CD4.

144
MOLECULE DU CMH

Le système HLA joue un role par rapport au déclenchement de certaines maladies (ex: HLA B27:
SPA) et clans les mécanismes de rejet de greffe.

4
Cette bae móIcu1ir e lijüè
I'hetrogerieite fOncionnéi1eth eH de's 'LT

145
MOLECULE DU CMII

III- AUTRES FONCTIONS DU SYSTEME HLA


1) Système HLA et maladie
- Ii y aurait une relation entre certains alleles HLA et l'apparition de maladies (Cf. tableau ci-
dessous).

MADIES
... I1èle HLA risque relatif
Arthrite rhumatoIde DR4 6
Diabète insulino-dépendant DR3 5
DR4 6
DR3/DR4 20
DR3,DQw8/DQw2 30
DR2 0,25
Pemphigus vulgaire DR4 24
Hépatite chronique active DR3 14
Syndrome de Sjogren DR3 10
Maladie ccliaque DR3 12
Spondylarthrite ankylosante B27 90

2) Système lILA et greffe


- Le système HLA de type I et II joue un role dans le rejet d'allogreffes (Cf. rejet de greffe).

146
C-?

AL

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cc
MOYENS D'ETUDE DU SYSTEME HLA

Les molecules les plus couramment testées sont: HLA A, B, DR.

I- GROUPAGE PAR METHODES SEROLOGIQUES

Reactions de microlymphotoxicité (Q) lymphocytes du sujet étudié et panel d'anticorps anti-


HLA de différentes spécificités (Q).
• Permet d'étudier les spécificités de classe I (Q) (HLA-A, HLA-B et HLA-C)

II- METHODES CELLULAIRES (Fig. 5)

• Coculture des lymphocytes du donneur et du receveur: reaction lymphocytaire mixte (Q).


• Les lymphocytes T alloréactifs prolifèrent en 1' absence d'identité.
• Permet d'identifier l'identité HLA-D (classe II) (Q) - - -- -

III- OLIGOTYPAGE

• Techniques PCR:
- les segments génétiques sont amplifies par PCR (reaction en chaIne de la polymérase).
- le polymorphisme est détecté par detection a l'aide de sondes oligonucléotidiques spécifiques
d'un allele ou d'un groupe d'allèles.
• Permet d'ëtudier les spécificités de classe II mais aussi de classe I

• De façon schématique, le système HLA de type I est explore sérologiquement,Ie système HLA de:
type ii explore de façon cellulaire. La technique PCR tend àremplacer les deuxautres techniques,
tant pour la HLA de type I et II.

149
MOLECULE DU CMH

Figure 5 : reaction IymDhocytaire mixte et test de cytotoxicité

co-culture

cellules mononucléées du
sang periphérique (CMSP)

Sujet A

cellules
stimulantes
irradiées
01
SujetB ID
cellules
répondeuses

1 2- test d'activation
test de proliferation
16h
+ thymidine tritiée _____ I mesure de la radioactivité incorPoréel
dans le milieu de culture darts l'ADN

test de ctotoxicité

cellules issues cellules A marquee mesure de la radioactivité libérée


de la culture au 1 Cr dans le surnageant
A7p +B

150
MOLECULE DU CMH

FICHE FLASH
I- DESCRIPTION MOLECULAIRE DU CMH
• Le CMH est localisé sur le bras cours du chromosome 6.
• Les molecules de classe I comprennent 3 sous-régions principales : HLA-A, HLA-B, HLA-C.
• Les molecules de classe II comprennent des sous-régions de type: HLA-DP, HLA-DQ, FILA-DR
• Les caractéristiques principales : transmission en haplotype, polymorphisme genétique a codominance.
• Ii existe donc deux classes de CMH se différenciant par leurs genes, les structures de la molecule et leur
distribution tissulaire.
II- CMH DE TYPE I
• En plusieurs domaines avec deux chalnes de poids moléculaire différentes
• Distribution cellulaire : se trouve dans presque toutes les cellules nucléées (ubiquitaires). L'interféron,
protéines virales ou tumorales modifient l'expression.
• Ces molecules sont reconnues par les lymphocytes T cyto-toxiques de typeT8
III- CMH DE TYPE II
1) Structure
- Structure en domaine associé a une chalne lourde et une chaIne légere.
2) Distribution cellulaire
- Expression restreinte a certaines cellules de l'organisme surtout les cellules spécialisées dans la
presentation d.'antigènesaux lymphocytes C-T4± : lymphocytes B cellules dendritiques, monocytes,
macrophages, cellules de Kuppfer.
- Après activation: cellules endothéliales vasculaires, lymphocytes T
IV- ROLE DU SYSTEME HLA
1) Distinction du soi et du non soi
- Grace au système HLA par mécanisme de selection positif et négatif et par délétion, l'organisrne peut
distinguer le soi du non soi
2) Presentation de l'antigène
a. Presentation de l'antigène par les molecules de classe I
- Les molecules HLA de classe I présentent aux lymphocytes CD8 cytotoxiques des peptiques
antigéniques, dérivés de protéines endogenes.
b. Presentation de l'antigene parles molecules de classe II
- Les molecules HLA de classe II présentent aux lymphocytes T CD4 des peptides anti-géniques
provenant soit de protéines exogénes, soit de protéines membranaires
YMOYENS D'ETUDE DU SYSTEME HLA
• Les méthodes sérologiques explorent essentiellement le HLA de type I.
• Les analyses cellulaires explorent les HLA de type II
• La technique PCR tant a remplacer les autres moyens pour explorer le HLA I et K.
YLSYSTEME HLA et MALADIES
1) Association entre certains groupes HLA et certaines maladies
- HLAB27:SPA
- HLA B5 pour la maladie de Behcet
2) Role du système lILA dans le rejet de greffe (cf question rejet de greffe)
151
MOLECULE DU CMII

ENONCES QROCS

• 1) Par quoi est représenté le système CMH de classe I?

2) Par quoi est représenté le système CMII de classe II?

3) Queue est la distribution cellulaire du CMH I?


4) Queue est la distribution cellulaire du CMH II?

5) Par quel type de lymphocyte T est reconnu CMII I?

6) Par quel type de lymphocyte T est reconnnu CMH II?


7) Quels sont les peptides antigéniques présentés au CMII I et CMII II ?

153
MOLECULE DU CMII

REPONSES QROCS

1) Par quol est représenté le système CMH de classe I?


HLA A, B, C

2) Par quoi est représenté le système CMII de classe II?


HLADp,Dq,Dr

3) Queue est la distribution cellulaire du CMH I?


Elle est ubiquitaire. Presque toutes les cellules nuclées.

4) Queue est la distribution cellulaire du CMH II?


Elle n'est représentée que dans certaines cellules
Lymphocyte B, macrophages, cellules de Kupffer, cellules dendritiques, lymphocytes T activés

5) Par quel type de lymphocyte T est reconnu CMH I?


Par les lymphocytes T8

6) Par quel type de lymphocyte T est reconnnu CMH II?


• Par les lymphocytes T4

7) Quels sont les peptides antigéniques présentés au CAM I et CMII II ?


• Pour le CMH I: essentiellement peptides endogènes
• Pour le CMII II :peptides exogènes

154
MOLECULE DU CMII

LES LEITMOTIVS DES QCM

MH de type I se trouve au niveau de toutes les cellules nucléées. - I


CMH de type II present dans certaines cellules:
-Lymphocytes B
-Cellules dendritiques
-Monocytes - macrophages
- Cellules de Kuppfer
et après activation:
-Cellules endothéliales vasculaires
-Lymphocytes T.

Les cellules impliquées dans l'interaction avec la peptide antigénique porte par un Ag HLA de
classe I sur une cellule présentatrice est lymphocyte T auxiliaire (CD4).

HTAde type l:A,B,C


HLA de type II: Dp, Dq, Dr.

Reaction lymphocytaire mixte : explore la classe II.

Relation entre le système HLA, le rejet de greffe,les maladies autoimmunes I


HLA de classe II comprend une chaIne légère, 132 microglobuline et une chaIne lourde.
C'est la chaIne lourde qui a la spécificité allo-antigénique.

[HLA de classe I n'a pas de 132 microglobuline.

LLe One de CMH I et II est porte par le chromosome 6. I


HLA I et II sont composées de 2 chaInes:
-HLA I: chalne legere: 132 microglobuline / chalne lourde
-HLA II: chaIne a et B.

éron augmente expression HLA II des lymphocytes T. I


est Ia cible des CD8+ en réactoin de rejet de greffe. I

155
MOLECULE DU CMH

QCM
B 319 - SYSTEME HLA
1-(M91)-Cellules n'exprimant des antigène HLA de 2-(S91)-CeIIuIe principalement impliquCe dans une
classe II qu'après activation par interferon gamma: interaction avec un peptide antigénique porte par un
antigène-HLA de classe 11 sur une cellule
présentatrice:

A. Lymphocytes B A. Lymphocyte T auxiliaire


B. Kératinocytes B. Lymphocyte T cytotoxique
C. Macrophages C. Lymphocyte B
D. Cellule endothéliales vasculaires D. Cellule NK (natural kille)
E. Cellules de Kupffer E. Macrophage

BD I
3-(M87)-Les antigènes HLA sont: 4-(M91)-Les anticorps anti-HLA:

A. Des isoantigènes A. Sont des anticorps naturels chez des sujets non-
B. Des alloantigènes imniunisCs
C. Ddpourvus de role dans les rejets de greffe
D. Reconnus par les lymphocytes autologues
B. Chez une multipare,réagissent avec les lymphocytes I
du père des enfants
E. Codes par des genes portds par des chromosomes C. Peuvent résulter des transfusions
différents selon leur classe I ou II D. Peuvent se développer après greffe de rein
allogénique
E. Peuvent Cventuellement Ctre utilisCs comme rCactifs
pour le typage HLA

__- BD BCDE I
5-(M87)-La classe respective des antigènes HLA est: 6-(M91)-Propri6t6(s) associée(s) aux antigènes HLA
de classe II:

A. I pour HLA-A A. Liaison HLA maladies auto-immunes


B. II pour HLA-B B. Education thymique de' lymphocytes T
C. ifi pour HLAC C. Stimulation principale en reaction lymphocytaire
i D.I your DQ mixte
E.II pour DR D. Cibles des effecteurs dans le rejet de greffe
E. Reaction du greffon contre lhôte

AEJ ABCE I
7-(S87)-Indiquez la proposition inexacte concernant le 8-(M91)-Cellules exprimant constitutivement des
complexe lILA: antigènes HLA de classe II:

A. Transmission autosomique dominante A. Lymphocytes B


B. Chaque gene HLA-A possède de nombreux alleles B. Lymphocytes T
C. Les genes HLA-A ont une ségrCgation inddpendante des C. Macrophages
genes HLA-B lors de la mélose normale D. Cellules de Kupffer
D. Certains alleles HLA sont associCs ala susceptibilitC de E. KCratinocytes
certaines maladies
E. La rCaction lymphøcytaire mixte est due anne difference
des antigènes de classe II entre les 2 populations
cellulaires

IC I IACD

156
MOLECULE DU CMH

-(M90)-Parmi les deficits suivants, le(s)quel(s) est (sont) 10-(M90)-A propos du système HLA:
transmis avec les groupes HLA?

A. Deficit en C2 A. Les molecules de classell napparaissent sur les


B. Deficit en C4 lymphocytes B quaprès activation
C. Deficit en Properdine B. Les genes 1-ILA sont a expression codominante
D. Deficit en 2 1 -hydroxylase C. Les molecules de classe I comportcnt une seule
E. Deficit en beta 2-micro_lobuline chamne
D. La chalne legere des molecules de classe II est la
b8ta-2-xnicroglobuline
E. II existe une association entre certains groupes HLA
et certaines maladies

ABD I IBE
11-(M88)-Les antigènes de classe II du complexe majeur . 12-(S91)-Pour induire tine réponse T, la cellule
d'histocompatibilité: présentatrice doit presenter Uantigène en association
avec tine molecule du complexe majeur
d'histocompatibilité, du même groupe que le
donneur du lymphocyte T. Ce phénomène est:

A. Sont exprimds par les lymphocytes B non-activés A. Tolerance


B. Sont exprimés par les lymphocytes T non-activés B. Modulation immunologique
C. Sont des antigènes de transplantation sans autre fonction C. DésCquilibre de liaison
immunologique D. Restriction HLA
D. Comprennent une chaine légère qui est la b8ta-2- E. Auto-immunité
microglobuline
E. Leurs genes sont dexpression codominante I
D.j
13 (M91) Propriete(s) assoctee(s) aux antigenes HLA de 14 (M93) De quefl e(s) miere(s)
an parmi les crnq ci
classe 1: dessous, un malade petit-il s'immuniser vis-à-visdes
antigènes du système HLA?

A.Contrôle gdnétique A. Après tine infection a cytomegalovirus


B.Education thymique de lymphocytes T B. Après une grossesse
C. Stimulation principale en reaction lymphocytaire mixte C. Après tine transplantation dorgane
D. Role principal dans tin rejet de greffe vigoureux D. Après la transfusion dun culot globulaire ordinaire
E. Reaction du greffon contre lhOte E. Après une longue corticothérapie

BDE I - -
BCD I
15-(S90)-Parmf lea propositions suivantes concernant lea 16-(S86)-Au niveau des antigènes
produits des genes de classe I du complexe majeur d'histocompatibilité de classe I, les spécificités allo-
d'histocompatibilité de l'homme, une seule eat exacte, antigéniques sont portées par:
laquelle?

A.ils sont psents unicjuement stir les lymphocytes A. La chaIne légère 1


B. Ils sont mis en evidence par des reactions dagglutination B. La chaine lourde
C. us jouent tin role important dans l'activation du C. La beta 2 microglobuline
Complement D. La chalne invariante
D. fls sont constitués de deux cha Ines, de poids molCculaires E. Aucune de ces réponses nest. axacte
différents
E. us n'induisent pas la formation d'alloanticorps
I I
1D I -

157
MOLECULE DU CMII

17(S86)-Chez l'homme, le chromosome qui porte les 18-(M88)-Les antigènes HLA de classe I:
genes du complexe majeur d'histocompatibilité est le
chromosome:

A.2 A. Sont des glycoprotéines


B.6 B. Ont une structure en domaines
C.12 C. Sont des lipoprotéines
D. 14 D. Component deux chaines réunies par les liaisons
E.22 non-covalentes
E. Comportent de la beta 2-microglobuline qui est le
support de Ia spécificitC allotypique

B --.-.-.---.-.----.---. ABD
19-(S90)-Quelle est la probabilité de "trouver" une 20-(S88)-La mise en evidence des antigènes HLA de
identité des antigènes de classe I et de classe II du classe I se fait par une reaction de:
complexe majeur d'histocompatibilité de I'homme chez
deux individus non apparentés?

A. lOexp-1 i A. Coombs direct


B. lOexp-2 B. LymphocytotoxicitC
C. lOexp-3 C. Par culture mixte lymphocytaire
D. lOexp-4 D. Hémagglutination
E.< a 10exp-4 E. Coombs indirect

B
21-(M85)-Parmi les propositions suivantes, laquelle ou 22-(S88)-Les antigènes HLA de classe I sont des
lesquelles s'applique(nt) aux antigènes molecules impliquées dans les interactions cellulaires
d'histocompatibiiité de classe II? au cours de la réponse immune. Elles interviennent
plus particulièrement dans la cooperation entre:

A. Exprimés par toutes les cellules nuclées A. Le lymphocyte T helper et le lymphocyte T


B. Formés de 2 chaines deiwiron 28 et 33 kD suppresseur
respectivement B. Le lymphocyte T et le lymphocyte B
C. Ont une structure en domaines C. Monocyte (ou macrophage) et lymphocyte T
D. Jouent un role dans les phénomènes allogéniques de la D. Lymphocyte T cytotoxique et sa cible
reconnaissance des antigènes non-HLA par les cellules E. Cellule NK et sa cible
cytotoxiques
E. Jouent un rOle dans les phénoménes de cooperation
cellulaire B-T-macrophages

D
23-(M86)-Les antigènes dthistocompatibilité de classe II 24-(M89)-Les produits des genes de classe I du
chez Ithomme sont: complexe majeur d'histocompatibilité:

A. Les antigènes HLA A et B A. Sont presents sur toutes les cellules nuclées de
B. Lthomologue des antigènes de la souris l'organisme
C. FormCs de deux chaines d'alpha et beta B. Peuvent étre mis en evidence par la reaction de
D. Formés d'une chaIne lourde et de b6ta-2-microglobuline I culfure mixte de lymphocytes
E. Presents sur toutes les cellules nuclées C. Comportent une chaIne légère connstituCe par la
beta-2-microglobuline
D. Peuvent être détectCs a laide danticorps anti-DR
E. Soot reconnus par les lymphocytes T cytotoxiques

BC I ACE

158
MOLECULE DU CMII

25-(M87)-Les antigènes de classe II du complexe majeur 26-(M89)-Les antigènes de classe I du système HLA
dhistocompatibilité: sont:

A. Sont exprimés par les lymphocytes B non-activés A. Sérologiquement définis


B. Sont exprims par les lymphocytes T non-activés I B. Presents sur toutes les cellules nuclées
C. Sont exprimés par certains macrophages C. Codes par le locus HLA-A, -B ou -C
D. Soat-présents dans certains facteurs de cooperation D. La cible des T lymphocytes CD8+ en cas de reaction
produits par les cellules T derejet
E. Voient leur expression augmentée par linterfCron E. La cible des lymphocytes B en cas de reaction de
rejet

ACE I ABCDE
27-(S99)-Les genes du locus HLA-DR humain codent 28-(M99)-A propos des antigènes de classe I du
pour des antigènes décelables sur: complexe majeur d'histocompatibilité, désignez la
(les) réponse(s) exacte(s)

A.Toutes les cellules de lorganisme, a l'exception des A. Sont codes par des genes situés sur le bras court du
hCmaties chromosome 6
B. Les lymphocytes B j B. Sont formés d'une chaine lourde associée de façon
C. Les hématies non covalente a une molecule de bêta-2-
D. Les plaquettes microglobuline
E. Les cellules endothéliales activées C.Ne sont pas exprimes sur les lymphocytes T au repos
D. Sont types AV aide de reaction du culture mixte
lymphocytaire-
E.Possèdent une sequence intracytoplasmique
particulièrement longue.

B ABD
29-(MOO)-Fait (ou font) l'objet d'unerestriction par les.
antigenes HLA de type II

A. Cytotoxicité de lymphocytes T gamma-delta


B. Cooperation liCe B-T
C. Interaction cellule T cellule prCsentant l'antigène
- -

D. Reconnaissance de l'antigène par les lymphocytes T


CD8
E.CytotoxicitC par les cellules NK (natural killer)

159
MOLECULE DU CMH

COMMENTAIRES QCM

3-
CMH I et II sont codes par le chromosome 6. us jouent un role fondamental dans le rejet de greffe.

4—
Transmission en haplotype.

3-
HLAI:A,B,C
HLAII:Dp,Dq,Dr.

6-
HLAjoue un role einrela distinction du soi et du non soi, et done de la maturation des lymphocytes T.
Lors du GVH ce sont les cellules du donneur qui agissent contre le greffon.

7-
Chaque locus peut avoir plusieurs alleles.
Certains alleles augmentent le risque relatif de certaines maladies.

10-
Ce sont les lymphocytes T qui présentent le système HLA de classe 11.
HLA de type I est fortnéd'uriëchainèlégèrè (B2micr6robUline)et d'unethàmnelourde.

11-
Classe II portée par les lymphocytes B et lymphocytes T activés.

14—
Le risque est pendant tine grossesse, tine transplantation, une transfusion globulaire, expliquant les risques de
rejet sanguin détecté par Ic cross-match.

15-
lILA de classe I constitue 132 microglobuline et d'une chalne lourde.

160
TOLERANCE ET AUTO-IMMUNITE

NOTIONS SUR LA TOLERANCE ET L'AUTO-


IMMUNITE
TOLERANCE CENTRALE
B 321 : Notions sur la tolerance et l'auto-immunité : distinction du soi et du non-soi.
Selection thymique positive et negative ; tolerance périphérique ; consequencesy po
comprehension de I'anergie et des maladies auto-immunes.
J0
Iz
I- TOLERANCE AU SOI '4

• Elle constitue une non réactivité des lymphocytes T et B (lymphocytes autoj


propres antigènes.
• La tolerance est due essentiellement a deux mécanismes:
- délétion clonale des cellules auto-réactives pendant la période néo-natale
- anergie correspondant a l'incapacité des lymphocytes auto-réactives (LT et LB) a agir contre
ses propres auto-antigènes.

1) Tolerance centrale

Elle se réfère a l'induction de la tolerance réalisée lors du développement des lymphocytes


provenant de la moelle osseuse.
Les lymphocytes T auto-réactifs sont éliminés dans le thymus et les lymphocytes B auto-réactifs
dans la moelle osseuse (période néo-natale).

a. Délétion clonale des lymphocytes T auto-réactifs (Fig. 1):


Selection negative des lymphocytes T auto-réactifs:
- ler
mécanisme : les cellules qui ne réussissent pas a fabriquer un TCR (récepteur pour
l'antigene) fónctionnel ou qui ne peuvent interagir avec le complexe majeur d'histocompatibilité du
soi sont détruites
- 26me mécanisme : aü niveau du cortex thymique, les cellules dendritiques thymiques forment un
réseau présentant les antigènes de classe II du CMH. A la jonction cortico-médullaire du thymus,
les thymocytes a TCR réagissent avec les molecules du CMH de classe I et II présentées par les
cellules dendritiques et les macrophages. Si ces cellules reconnaissent les anti.gènes du soi,
représentées par les cellules du CMH ii la surface des cellules dendritiques, élles sontdétruites.

La selection negative correspond a la destruction des lymphocytes qui ne présentent pas Un TCR
fonctionnel ou qui ne peuvent interagir avec le CMH du soi ou qui reconnaissent les antigènes du
soi. Elk constitue une deletion clonale par apoptose correspondant a la mort cellulaire.

161
TOLERANCE ET AUTO-IMMUNITE

Figure 1
:ontogénèse des cellules T dans le thymus
I - ------------------------------------------------ - -

I II
prothymocytes thymocytes corticaux thymocytes lymphocytes
:
medullaires ,I T matures.
I
CD4- I I CD4+ CD4+ J CD4+
CD8- CD8 ~ I CD8- CD8-
ii
I OU OU
TcR fort CD4-
CD8111CD8
J CD4-
Efaible
------------ [ --------

THYMUS f PERIPHERIE
Selection I positive I negative I
Stade Double Négatif Double Positif Simple Positif

Principales cellules cellules épithéliales dérivées de


présentatrices de l'Ag thymiques Ia moelle

Remargue:
Le pré-TcR est compose dune chalne p et d'une pré-chaine a.
II est nécessaire
- an passage du stade Double Negatif (CD4-CD8-) au stade Double Positif (CD4+CD8+);
- a l'exclusion allèlique;
- a I'expansion clonale.

Selection positive:
Les LT ayant fabrique un TCR, pouvant interagir avec Ic CMII du soi, et ne reconnaissant pas les
antigènes du soi vont être slectionnés (selection positive) et persistés dans le thymus. Lasélection
positive se fait essentiellement au niveau de la zone médullaire thymique o1 ii va y avoir une
maturation de .ces LT non auto-réactifs. us vont alors quitter le thymus et donner des lymphocytes
matures de type CD4 ou CD8.
Séauence de différenciation des thvmocvtes
Jj.i ..........
pro-thymocyte + : CD34, HLA-DR
CD 1, 2, 3, 4, 8, 5, TcR
thymocyte cortex au debut: +: CD2, CD10, rearrangements TcR
cortical -: CD34, CD 1, 3, 4, 8, 5

selection +: CD2, CD1, CD3, CD4 et 8, CD5, 6,7


positive TcR faiblement

selection +: CD2, CD3, 4, 8, TcR fortement


negative

thymocyte medulla +: CD2, CD3, CD4 au CD8, TcR, CD5, 6,7


médullaire CD28,
-:CD1
Légende: + signifie : exprimé en surface
- signifie : non exprimé en surface.
162
TOLERANCE ET AUTO-IMMUNITE

* Les molecules CD4 et CD8 sont habituellement utilisées pour suivre la, différenciation des
thymocytes. L'expression de ces molecules est importante dans les mécanismes de
selection.

b. Délétion clonale des lyinphoctes B auto-réactfs:


Elle est réalisée au niveau de la moelle osseuse.

2) Tolerance périphérique (anergie) (Fig. 2)

Malgré la selection (positive et negative) centrale des lymphocytes, ii persiste des clones de
lymphocytes T et B auto-réactifs au niveau des organes lympholdes secondaires.
La tolerance pCriphérique a ces cellules est liée a une paralysie (anergie), c'est a dire a une
incapacité a ces cellules d'être activées.
La rupture de cette anergie de ces lymphocytes auto-réactifs constitue la genèse des maladies auto-
immune S.
Figure 2: -
ACTIVATION
CPA Cellute T
récepteur a 111-2

10 -
Signal I IL

Signal 2

ANERGIE
CPA Cellule T

[
c:: TSignal bo

14
PASD'EFFET
CPA

0 Signal

-------------------------------------------------------
0
TcR molecule co-stimulatrice

:.•. molCcule du CMH ligand

- peptide antigCnique

163
TOLERANCE ET AUTO-IMMUNITE

a. Tolerance des lymphocytes T auto-réactifs:


Les lymphocytes T sont le plus souvent paralyss (anergie) surtout par action des lymphocytes T
suppresseurs.

b. Tolerance des lymphocytes B auto-réactifs aux autoantigènes:


Les lymphocytes B peuvent produire des anticorps anti-soi. L'anergie est essentiellement assurée
par les lymphocytes T qui contrôlent leur activation (LB).

- We des lymphocytes T:
* Absence de co-stimulation:
> les lymphocytes T contrôlent l'activation des lymphocytes B. Ceci constitue la théorie
des deux signaux. L'incapacité des lymphocytes T a reconnaitre des autoantigènes
(premier signal) entraIne une non activation du deuxième signal (anergie des
lymphocytes B).
* Role des lymphocytes T suppresseurs:
> une grande partie de l'inactivation des lymphocytes B auto-réactifs est liée a l'action des
lymphocytes T suppresseurs.
* Role des cytokines suppressives:
> Les cellules auxiliaires CD4 peuvent être différenciées en population TH1 et TH2 (cf.
chapitre lymphocyte). Leur différenciation reside dans Ia nature des cytokines qu'elles
sécrètent (TH1 : essentiellement 1L2, interferon gamma et TH2 : 11-4, 11,5 2 6 et 10).
> La baisse de l'1L2 entraIne une diminution de Ia cooperation LT-LB avec absence de co-
sign aux.

- ROle des lymphocytes B exprimant la molecule CD5:


* Ces lymphocytes produisent des anticorps naturels 'bloquants' diriges contre les antigènes
du soi.

- Le réseau idiotypigue:
* II est également possible que des anticorps anti-idiotypiques (autoanticorps diriges contre
d'autres anticorps spécifiques de certains autoantigènes) exercent des effets suppresseurs sur
les réponses immunitaires induites par les autoantigènes.

164
TOLERANCE ET AUTO-1MMUNITE

Comparaison de la tolerance des LB et des LT

165
TOLERANCE ET AUTO-IMMUNITE

c. Tolerance périphérique liée a l'indifférence:


Certains auto-antigènes sont 'séquestrés' a l'abri du système immunitaire créant un état de
tolerance. La rupture de cette sequestration telle qu'on peut le voir au niveau oculaire peut créer des
reactions d'intolérance de type auto-immun.

II- DISTINCTION DU SOT ET DU NON SOT


La distinction du soi et du non soi est essentiellement dictée par une action indirecte a la tolerance
au soi.
1) La tolerance au soi
Elle est liée a l'élimination des cellules auto-réactives et des mécanismes anergiques.
Le complexe majeur d'histocompatibilité du soi joue un role majeur dans cette distinction.
Le non soi est compose des molecules extérieures a l'individu (protéines, bactérienne, virale,
parasitaire, médicaments ... ). Ces peptides du non soi vont constituer les répertoires TCR d'un
individu. C'est ce reservoir qui va être a l'origine des réponses immunitaires spécifiques.

Presentation de la tolerance aux Act du sol

prócurscur lympholde

Orpnes
prithaires
E

•• expreion d'un récepteur expresion d'un récepteur
non spécifique d'un Ag du sol spécifigue dun Ag du sol
II I I

(hganes
• lyinphoIdes

2) La tolerance au non soi


Elle peut avoir une action positive (lors des greffes) mais surtout une action negative.
Elle depend de différents facteurs:
- nature de l'antigene
- des conditions d'administration de l'antigene
- du degré d'immunocompétence du receveur
- de Ia concentration de l'antigene
166
TOLERANCE ET AUTO-IMMUN1TE

Ecjuilibre entre immunité et tolerance.

Presentation de I'Ag
- quantité
- affinité
- - -. stade de développement
- co-stimulation
- micro-environnement

IMMUNITE TOLERANCE

- survie des clones spécifiques - inhibition des clones spécifiques


- activation - elimination
• expansion

L'auto immunité est la consequence d'un déséquilibre entre tolerance et immunité:


l'imniunité s'installe là oil la tolerance devrait avoir lieu. Elle résulte d'une
combinaison de facteurs locaux et systémiques, et semble étre fortement associé a la
g6n6tique des individus. Tous les mécanismes sont loin d'être connus.

III- RUPTURE DE LA TOLERANCE AU SOl : les maladies auto-immunes


1) Généralité
- II faut noter qu'il existe toujours une auto-immunité naturelle. Suivant les degres d'expression
de cette auto-immunité, celle-ci est asymptomatique ou peut créer une maladie dite
autoimmune.

2) Etiologies
- Elles sont souvent multifactorielles.
a. Facteurs exogènes:
- Influence des germes
* De nombreux virus (CMV...) ou bactéries (mycoplasmes ...) ont été incriminés dans le
déclenchement des maladies auto-immunes. Le mécanisme en cause est peut-être lie a des
reactions d' antigénicité croisée ('mimétisme moléculaire').
- Médicaments
* Certains médicaments sont incriminés responsables de maladies aut-immunes tels que la
D-pénicillinamine, l'alpha-méthyldopa, IEC...
- Facteurs environnementaux
* us sont fortement suspectés (relation selon les zones géographiques)

167
TOLERANCE ET AUTO-1MMUNITE

b. Facteurs endogènes:
- S'exe
* Certaines maladies auto-immunes sont parfois plus fréquentes chez la fernn
érythémateux thsséminé, polyarthrite ... ). Le role des hormones féminines (cestr0
est éalement envisaer (influence de la grossesse, de Ia menopause, desaitre
ements
hormonaux substitutifs, de Ia pilule...).
—Age
* Les maladies auto-immunes pour certaines se développent plus frequeu1m% avec
l'augmentation de l'age.
- Facteurs génétiques
- deficit congenital en complement predispose aux maladies auto-immunes
- association des maladies auto-immunes et des molecules HLA HLA DR3, DR4, B8...

3) Mécanismes immunologiques
Deux hypotheses sont evoquées dans le déclenchement des maladies auto-immunes:
- dysfonctionnement du système immunitaire avec rupture de Ia tolerance du soi
- modifications des antigènes du soi
a. Role pathogène direct des auto-anticorps.:
- Les auto-anticorps peuvent étre un facteur dans la maladie auto-immune soit p
cytotoxique soit parce qU'ils sont dotées de propriétés stimulantes (anticorps anti-réc action
la TSH pour la maladie de Basedow) ou des activités bloquantes (anticorps antir tU1•S a
pour I'acétylcholine dans la myasthénie). cepteurs
- Différentes techniques biologiques permettent de détecter ces autoanticorps:
* immunofluorescence indirecte,
• reaction d'agglutination
• méthode ELISA...
- L'analyse des résultats doit être basée sur le caractère quantitatif et qualitatif.
- Différents anticorps pathogènes ont été mis en evidence : us sont soit spécifiques d'01,
%anes oU
non speficiques
• AC anti-récepteurs : de la TSH (maladie de Basedow) de I'acétylcholine (mYasth érje)
• AC anti-facteur intrinsèque (maladie de Biermer)
• AC anti-érythrocytes (anémie hemolytique), AC anti-plaquettes (PT!)
• AC dirigés contre les protéines de la membrane basale de la peau, AC contre les MIN
es
basales du rein et du poumon (syndrome de Goodpasture)
• AC dirigés contre les antigènes nucléaires (AC anti-nucléaires, anti-DNA natifs, fli
antiSSA(Ro), SSB (La), RNP-U1, SCL70, JOl, PM!, anticentromère...): COfl - SM
ectivites
(lupus, scierodermie)
• AC anti-phospholipides et anti-prothrombinase (SAPI= syndrome des antiphoSP h0ljide)

168
TOLERANCE ET AUTO-IMMUNITE

b. Role des iininuns complexes circulants:


La combinaison d'autoanticorps et d'antigene crée un complexe immun circulant susceptible
de se déposer dans les microcirculations purpura vasculaire, multinévrite, glomérulonéphrite,
vascularite...

c. Action cytotoxique sur les cellules:


- Elle peut être créé par un blocage des récepteurs par des auto-anticorps (myasthénie), par une
activation de la cellule en permanence (maladie de B asedow) ou par une destruction. (anémie
hémolytique auto-immune)

d. Role pathogène des lymphocytes T:


- Ces maladies auto-imnlunes sont dues a une réponse immunitaire a mediation cellulaire contre
ses propres auto-antigènes.
- Les cytokines sécrétés par les lymphocytes T jouent un role dans les lesions créées par les
maladies áuto-immunes (role de l'interféron gamma, de l'ILlO ou 1L4).

4) Classification des maladies auto-immunes humaines


On distingue:
Les maladies auto-immunes.spécifiques d'organes ............ -..,
- Les maladies auto-immunes systémiques

- Maladies auto-immunes spécifiques d'organes


Ce sont des pathologies oà l'activité est dirigéecontre lestissus particuliersavec: .
- Atteintes des glandes endocrines : thyroIdites, maladie de Basedow, maladie d'Addison,
diabète...
- maladies du tube digestif : maladie de Biermer, hépatite autoimmune, cirrhose biliaire
primitive...
- maladies du système nerveux : sclérose en plaques, myasthénie... . .
- atteintes dermatologiques : pemphigus, pemphigoIde bulleux...
- atteintes rénales glomérulonéphntes, syndrome de Goodpasture
- atteintes hématologiques: anémie hémolytique auto-immune, PTI... ..
- atteintes pulmonaires: syndrome de Goodpasture, fibrose pulmonaire interstitielle...

- Maladies auto-immunes systémiques (connectivites)


- Lupus érythémateux disséminé
- sclérodermie
- dermato-myosites
- syndrome de Gougerot-Sjogren
- polyarthrite rhumatdfde.

169
TOLERANCE ET AUTO-1MMUNITE

FICHE FLASH
I- TOLERANCE AU SO!
Par deux mécanismes : Délétion clonale pendant la période néo-natale ou par anergie péripherique
Al TOLERANCE CENTRALE
1) Délétion clonale des lymphocytes T auto-réactifs
- Elle constitue la selection negative correspondant a une destruction des lymphocytes n'ayant par un
TCR fonctionnel ou qu'ils peuvent intervenir avec le CMH du soi.
- Les autres lymphocytes n'ayant pas ces propriétés Constituent les lymphocytes T non auto-réactifs.
(Selection positive)
2) Délétion clonale des lymphocytes B auto-réactifs au niveau de la moelle osseuse
B/ TOLERANCE PERIPHERIQUE
1) Tolerance aux lymphocytes T auto-réactifs
- Essentiellement par l'intervention des lymphocytes T suppresseurs
2) Tolerance aux lymphocytes B auto-réactifs
- Grace au role des lymphocytes T (absence de co-stimulation ou lymphocytes T suppresseurs)
- Grace aux cytokines suppressives
- Grace au réseau idiotypique
Cl TOLERANCE PERIPHERIQUE liée a l'indifférence: sequestration d'auto-antigènes
C'est par ces mécanismes de tolerance au soi, qu'il y a action immunitaire uniquement au non soi.
II- RUPTURE DE LA TOLERANCE: maladie auto-immune -
Al ETIOLOGIES
1) Facteurs exogènes
- Germes, médicaments, facteurs environnementaux
2) Facteurs endogènes
- Sexe, age, facteurs génétiques, atteinte congenitale
B! MECANISMES IMMUNOLOGIQUES
1) Role des anticorps
- Role pathogène direct des anticorps dotes de propriCtes stimulantes (exemple : maladie de Basedow), ou
d'activités bloquantes (ex. : myasthCnie)
2 Role du complexe immun circulant (Ag-Ac)
- Agissant surtout au niveau de la microcirculation purpura vasculaire, glomérulonéphrite, etc
3) Action cytotoxique sur les cellules
4) ROle pathogène des lymphocytes T
- Jouent essentiellement un role dans les lesions créées par les sécrétions de cytokine
C! CLASSIFICATION DES MALADIES AUTO-IMMUNES
On distingue:
- les maladies auto-immunes spécifiques d'organes
(ex.: sclérose en plaques, maladie de Biermer, pemphigus, maladie de Basedow)
- les maladies auto-irnnlunes systémiques
(ex. lupus érythémateux disséminé, sclérodermie, etc).

170
TOLERANCE ET AUTO-IMMUNITE

:QCM
B 321 - NOTIONS SUR LA TOLERANCE ET L'AUTO-IMMUNITE
[1(M89)-L'induction de la tolerance s'observe: 2-(M88)-L 1étude de la tolerance en fonctionde la
dose de tolérogène et du temps montre que:
• AI A de fortes doses de tolérogène A. La tolerance a forte dose est mediee par les
cellules T exclusivement
• B. A de faibles doses de tolérogène I B. La tolerance a faible dose est médiCe par les
cellules T et par les cellules B
C. Avec des antigènes agrCgés C. La tolerance des cellules B est plus durable que
celles des cellules T
D. Plus facilement chez l'animal nouveau-ne D. La tolerance des cellules B est plus prCcoce que
celles des cellules I
E. Avec des antigènes en emulsion dans de l'adjuvant de E. Aucune de ces reponses West exactes
un
ABD E
3-(M89)-La tolerance immunitaire est un phénomène: 4.(M89).L'6tat de tolerance a une substance X peut
We induit:
A. Actif A. Plus facilement chez Ic jeune animal que chez
I'adulte
B. Dont l'acquisition est definitive B. Par administration de X en aCrosol plutôt que par
voie digestive
I C. Nécessitant Un contact préalable avec l'antigène C. Par administration prealable a x de substances
immunosuppressives
D. Transferable par le serum D. Par l'administration de x a dose massive
E. Spdcifique E. Chez un animal et transmis a un autre de méme
_prJes T lymps____
LACEI ACDE • i
[5-(M87)-Des auto-anticorps sériques anti-peau sont
souvent retrouvés au cours:
T 6-(M88)-Le facteur auto immun intervient dans la
physiopathologie de:
I
ADu zona A.La maladie de Basedow
B.De la pemphigoIde bulleuse B.L'adCnome thyroidien toxique
C.De l'Crythème polymorphe bulleux . C.La thyroIdite subaiguë type de De Quervain
-. DDu pemphigus vulgaire 1D.La thyroIdite chronique de Hashimoto
EDelh ....- ve . .

.. BD 1AD I
I 7-(M93)-Le test de Coombs direct: 8-(M89)-L'incidence de positivité pour les anticorps
antinucléaires anti-thyroglobuline et anti-estomac
dans les serums normaux en fonction de l'âge:
i A.Utilise un réactif anti-immunoglobuline humaine I A.Est sensiblement diffCrente suivant le sexe
B .Se pratique sur le serum du sang a tester B .Montre que l'âge est une notion capitale dans
C.Est essentiel pour le diagnostic des anCmies hemolytiques 1' interpretation d'une recherche d'auto-anticorps
I, auto-immunès C.Montre que la presence d'auto-anticorps peut être
• D.Est essentiel pour Ic diagnostic des maladies dépourvue de signification pathologique
hémolytiques néo-natales D.S 'explique chez les sujets jeunes par un deficit
E.Détecte des anticorps fonctionnel (retard de maturation) en cellules T
suppressives
E.Souligne l'importance de la connaissance du titre de
ces auto-anticorns
ACDE IABCE I

171
TOLERANCE ET AUTO-1MMUNITE

9-(M94)-Le test de Coombs direct est une méthode: 10-(1\185)-Parmi les propositions suivantes
concernant le test de Coombs direct, laquelle (ou
lesquelles) est (sont) exacte(s)?
j A.D'hemagglutination A.Peut dCtecter la presence de complement fixC sur les
B.Le dosage danticorps anti-érythrocytaires present dans Ic hCmaties
serum B .DCtecte Ia presence d'anticorps anti-hématies dans Ic
C.Radio-immunologie plasma
D.D'immunoprécipitation C .NCcessite l'utilisation d'antiglobulines fluorescentes
I E.De mise en evidence d'auto-anticorps fixes sur les D.Permet la detection du facteur rhumatholde
érythrocytes E.DCpiste le revétement in-vitro d'hCmathies par un
anticorps non agglutinant
AE AE
11-(M85)-Indiquez, parmi les exemples pathologiques 12-(M86)-Le test de Coombs direc.t est utilisé pour
suivants, quel(s) est (sont) celui (ceux) qul est (sont) du(s) détecter:
ala presence de complexes immuns?
A.Maladie du serum ALes anticorps anti-ADN par precipitation en milieu
B.EczCma atopique du nourrisson liquide
C.Maladie du poumon de fermier B .Les facteurs rhumatoldes par hCmagglutination
D.Pneumonie a pneumocoques passive
E.Diabète insulinoprive C .Les facteurs rhumatoIdes par agglutination de
particules de latex sensibilisCes
D.Dcs autoanticorps fixes sur les hdmaties du sujet
E.Des autoanticorps anti-hCmaties presents dans le
serum du sujet
[AC
13-(M88)-L'efTet pathogène des complexes immuns: 14-(S88)Le test de Coombs direct permet de mettre

A.Est toujours dQ a des complexes formCs dans la


J en evidence:
A.Des anticorps anti-érythrocytaires libres dans Ic
circulation serum
B.Explique l'interét majeur du dosage des complexes B .Un ant igène érythrocytaire libre dans le serum
immuns circtlants en immunopathologie C.Des anticorps fixes in vivo sur les hCmaties du malade
C.Est un mécanisme important dans les glomdrulonéphrites D.Des anticorps fixes in vitro sur les hCmaties du
lupiques malade
D.Est un mCcanisme important des anéniies hCmolytiques du 11 E.Des anticorps anti-immunoglobulines
lupus
E.Ne s'observe pas avec des immunoglobulines
monoclonales
C
1S-(M92)-Huit jours apes une injection de de serum anti- 164M91).116actif(s) commun(s) an test de Coombs
tétanique d 'origine animale,un blessé, présente une indirect eta la recherche autoanticorps anti-tissus
fievre,arthralgies et urticaire. A quoi sont dues ces par immunofluorescence indirecte:
manifestations:
A.HypersensibilitC a mediation céllulaire A.Fluorochrome
B .Maladie sCrique B .Gélose ou agarose
C.PhénomCne d'Arthus C.SCrum du malade
D.HypersensibilitC a IgE D.Coupes a congelation
EFormationde complexes immuns EAntisenimanti-immunqglobulines humaineL__...
BE CE
17-(S88)-Quel est le délai d 'apparition d ' une maladie 18-(M89)-La découverte d 'un test de Coombs direct
sérique aiguë après une injection de proteines étrangères positif West pas une coincidence au cours de:
chez un sujet non sensibilisé a celle-ci?
A.Moins d'une heure A.Microsphdrocytose hCrCditaire
B.Environ 24 heures B.Drdpanocytose
C.48 a 72 heures I C.Traitement a l'alpha methyl dopa
D.Une dizaine de jours D.LeucCmie lymphoIde chronique
E.Un a deux mois E.Thalassémie
CD

172
TOLERANCE ET AUTO-IMMUNITE

20-(M88)-Les anticorps responsables de la maladie


1 19-(M88)-La maladie sérique expérimentale:
sérique aiguë expérimentale:
A.Guérit habituellement spontanément A.Peuvent être de Ia classe IgE
B.Protége d'une récidive lors de la réinjection du méme B.Sont actifslorsqu'ils sont en grand excès par rapport a
antigène l'antigène
C.S 'accompagne d une hypocomplémentémie de C.Fixent le complement
consommation D.Agissent en se fixant sur les polynucléaires
D.A des lesions aigues qui sont en fait médiées par des dosinophiles
lymphocytes T activés E.Agissent en se fixant sur les polynuclCaires basophiles

AC I C
21-(M98)-La tolerance:
A.Ne concerne que l'immunité humorale
B .Est spécifique dun antigène
C.Est induite par un contact avec l'antigene
D .Est plus difficilement induite chez le nouveau-n6 que chez
•l'adulte

IBC I

173
TOLERANCE ET AUTO-IMM UNITE

COMMENTAIRES QCM

3-
La tolerance immunitaire se créé par un contact avec Ag du soi et du non soi. Elle est done specifique.

4-
Tolerance de greffe par immunosuppresseur.

Ac anti-membrane basale.

Maladie de Basedow TRAK


Thyroldie chronique d'HASCHIMOTO: Ac antithyroglobuline, Ac antiperoxydase..

1-
Test de Coombs direct permet de détecter les anticorps fixes sur des GR, grice a des réactifs anti-
imrnunoglobulie humaine. II permet de faire Ic diagnostic positif d'anémie hemolytique autoimmune.

16-
Test de Coombs indirect permet de dëtecter les anticorps pathologiques dirigés contz Its GR, presents dans
le serum du rnaladie in vitro.

H ........

a methyl dopa, et LLC peuvent donner des AN autoimmunes.


. .,.

174
REJET DEGREFFE ET GVH

MECANISMES ET EXPRESSION DU REJET DE GREFFE


ET DE LA MALADIE DU GREFFON CONTRE L'HOTE
• B 326 : Mécanismesetexpression clinique du rejet de lagreffe
et de la maladie du greffon contre I'hôte.

I- DEFINITION
1) Difference entre greffe et transplantation
- GREFFE : transfert d'un tissu ou fragment d'organe, de même ou autre organisme
- TRANSPLANTATION: greffe d'un organe nécessitant le rétablissementde la continuité des
gros vaisseaux.

2) Selon les relations entre le donneur et le receveur


- Autogreffe ou greffe autologue : le même individu est a la fois donneur et receveur. Ii n'y a pas
de problème immunologique : autogreffe de peau ou autogreffe de moelle osseuse.
- Greffe syngénique: greffe d'organe ou de tissu d'un donneur a un receveur génétiquement
identiques (jumeaux homozygotes) . ... . .. .
- Allogreffe : greffe d'organe ou de tissu d'un. donneur a un receveurgénétiquement different
mais appartenant a la même espèce. Elle est toujours spontanément rejetée.
- Xénogreffe (hétérogreffe) : greffe d'organe ou de tissu d'un donneur a un receveur appartenant
A deux especes ammales differentes Ces greffes sont spontanement rejetees Les porcs
pourraient.représenter une espèce de donneur d'organe pour l'homme (possibilité de creation
de porcs transgeniques).

3) Suivant La topographie de la greffe


- orthotopique : le greffon est réinséré en situation anatomique.
- Greffe heterotopique le greffon est implante dans un site different du siege nature! (greffe
rénale)

4) Selon La nature du greffon


- greffe homovitale : constituée de tissus vivanth'
- greffe homostatique constituee de materiel inerte sans action anti-genique

5) Greffe de premiere ou de deuxième intention .

175
tEJET DE GREFFE ET GVH

11- MECANISMES IMMUNOLOGIOUES ET REJETS DES ALLOGREFFES


1) Lois de la greffe (Lois de Snell) (Fig. 1)
- Une allogreffe sera acceptée si le receveur partage des genes d'histocompatibilité avec le
donneur.
- La loi de Snell a été réalisée a partir des modèles de transplantation animale.
- Si Pon considère deux souches de souris A & B.
- Une souris desouche Acepte un greffon A et non un greffon d'origine B.
- La souris hybride Fl (A x B) accepte le greffon B puisqu'il exprime des genes B.
- La souris B rejette le greffon A x B puisqu'elle n'exprime pas les genes A.
Figure 1:

1-les greffes entre individus de même lignée consanguine (lignée pure homozygote)
sont acceptées.
FA-1 A

ACCEPTE

2-les greffes entre individus de deux lignées consanguines différentes sont rejetées.
FAJ FBI
REJETE

3-les hybrides de premiere generation (Fl) entre 2 lignees consanguines acceptent


une greffe de leur parent; les greffes en sens inverse sontrejetées.

ACCEPTE

REJETE

4-les hybrides de premiere generation (Fl) entre 2 lignées consanguines acceptent


une greffe de tous leurs descendants.

(AxB) x(AxB) I (AxB) I


ou (AxB)x I Lit (CD) I
ACCEPTE

5- les individus (F2) provenant du croisement de 2 hybrides (Fl) acceptent dans de


rares cas une greffe d'origine parentale.

176
REJET DE GREFFE ET GVH

2) Les antigènes
- us sont exprimés par les cellules du greffon.
- Ii existe 3 groupes d'antigenes impliqués dans les mécanismes immunologiques de rejets
d'allogreffes:

a. Antigène du complexe inajeurd'histocompatibilité (CMH)


- Antigènes d'histocompatibilité de classe I (Q)
* On distingue schématiquement:
> les antigènes majeurs (ITILA-A et HLA-B) responsables essentiellement de rejets aigus.
> Les antigènes mineurs (HLA-C) qui donnent a des rejets chroniques.
> Ce sont eux principalement qui sont reconnus par les anticorps et les lymphocytes-T
cytotoxiques, effecteurs du rejet de greffe.
- Antigènes d'histocompatibilité de classe 11(Q)
* 3 loci : DR, DP et DQ, composent la classe H.
* Ces genes existent sur les lymphocytes B, les macrophages, les lymphocytes T activés.
* Les antigènes HLA de classe II jouent essentiellement un role déclencheur.
- La pré-existence d'anticorps anti-HLA, mis en evidence par un test de Crossmatch, contre-
indique la greffe.

b. anhigènes du systèniè érytlzrocytáire . . . . . . ..


- système ABO
* La compatibilité du système ABO doit être rigoureusement respectée pour toute
transplantation d' organe.
* Les anticorps naturels peuvent être a l'origine d'un rejet.
- autres systèmes antigéniques des groupes sanguins
* Contrairement aux antigènes A et B, ii n'y a pas d'anticorps naturels contre les autres
systèmes antigéniques érythrocytaires. Sont incriminés dans les mécanismes de rejets, les
antigenes rhesus, antigènes des groupes Kell-Lewis-Duffy & Kidd. .
* La compatibilité pour ces différents antigènes West pas obligatoire;

C. antigènes mineurs
- II s'agit principalement d'antigènes exprimés par les monocytes et les cellules. endothéliales
vasculaires du donneur.
- La nature de ces antigènes est encore mal connue et expliquerait vraisemblablement le
mécanisme de certains rejets d'allogreffe histocompatibles. .
- En pratique, la greffe doit toujours être compatible dans le système ABO et le plus compatible
possible dans le système HLA.
- La compatibilité est surtout a rechercher au niveau DR, B et A, le système HLA-C est plus
faiblement immunogène.

177
RFJET DE GREFFE ET GVH

3) Mécanismes de la tolerance d'allogreffe


a. les anticorps bloquants
- Anticorps bloquants ou encore appelés anticorps facilitants pourraient bloquer Ia reaction de
rejet en masquant les sites d'antigènes.

b. suppression idiotjpique (OJ


- Bien qu'aucune, preuve expérimentale formelle Wait été apportée, une regulation des rejets
pourrait étre réalisée par la presence d'anticorps anti -idiotypiques (Q) dirigés contre les
idiotypes des récepteurs a l'antigene

c. les lymphocytes T
-. Les lymphocytes T suppresseurs pourraient intervenir dans Ia regulation des mécanismes
effectuant les rejets.

41) Mécanismes effecteurs de la reaction du rejet


Figure 2:

sensibilisation

greffon cellule dendritique du grcffon


-. =leucocyte passager - LT CD4

LT CD4+ activC-j

ceflules effectrices I LT CD8


(
LI CDSt active ganglion
peripherique

a. role primordial des lymphocytes T


- les cellules T cyto-toxiques:
* Les ceflüles T CD 8 + en collaboration avec les CD 4 + qui secrètent l'interleukine 2
détruisent les cellules de greffon par reconnaissance essentiellement des antigenes HLA de
classe I (parfois de classe II)
- les lymphocytes CD 4+ . .. .
* us reconnaissent les antigènes de classe II du greffon.
• Participent a la transformation des lymphocytes B en cellules productrices d'anticorps et a Ia
différenciation des cellules T cyto-toxiques.
• On distingue les
> CD 4 + TH1 secrétant de l'interleukine 2, l'interféron gamma
> CD 4 + TH2 secrétant l'interleukine 4, l'interleukine 5 et l'interleukine 10
178
REJET DE GREFFE ET GVH

- Cytokines
• L'1L2 est la principale cytokine responsable de la reaction de rejet. Elle stimule la
différenciation des lymphocytes cytotoxiques.
> L'1L2 permettant la proliferation des lymphocytes T activés par l'antigène.
• Les autres cytokines secrétées participent aussi a Ia reaction de rejet avec:
> L'1L4 permettant la proliferation des lymphocytes B et l'augrnentation de l'expression du
système HLA de classè 2 äla surface des lymphocytes B -
> L'interféron Gamma (Q) permettant l'augmentation de l'expression du système HLA de
classe II a la surface des macrophages et des lymphocytes B essentiellement par Faction
conjointe spécifique des cellules T cyto-toxiques et non spCcifiques par les macrophages
qui va entralner la lyse des cellules cibles du greffon.

b. role des lymphocytes B


- anticorps anti-HLA pré-existant responsables de rejets suraigüs. us sont cyto-toxiques par
activation du complement entraInant des lesions endothéliales et vasculaires
- cytotoxicité dépendant des anticorps : ADCC
- les cellules NK (natural killer) jouent un role important dans les reactions de rejet. Ces cellules
• se fixent par l'intermédiaire de leurs récepteurs du fragment FC sur les cellules du greffon
recouvertes d'anticorps. Ceci entraIne la lyse par des lesions de vascularite responsables de
rejets chroniques et sans intervention du complement.
- Les lymphocytes B en collaboration avec les lymphocytes T auxiliairespeuvent se transformer
en plasmocytes secretant des anticorps pouvant avoir un role cytotoxique

C. les autres éléments


- En plus des reactions spécifiques, des cellules tueuses non spécifiques (NK, polynucléaires
neutrophiles, macrophages) stimulées par des cytokines pourraient participer a la lyse du
greffon

5) Les différents types de rejet d'allogreffe


- Suivant le mode chronologique par rapport a la mise de la greffe, on distingue trois types de
rejet:
* le rejet suraigu,
* lerejetaigu
* et le rejet chronique.
- Le mécanisme immunologique est different

Cinétique du rejet et mécanismes mis en jeu

type de rejet délai mécanisme


hyperaigu qques minutes a qques Ac préforhiés dirigés
heures contre le donneur et lyse
dépendante du complement
aigu qques jours a qques immunité a mediation
semaines cellulaire (LT)
chronique plusieurs mois ou années mal connu
179
EJET DE GREFFE ET GVH

a. le rejet suraigu
- II est dfl a une pré-immunisation contre les antigènes HLA du donneur. (due a une greffe
antérieure, une grossesse ou une transfusion entraInant la production d'anticorps anti-HLA
cytotoxiques. (Q).
- Un rejet suraigu se manifeste dans les heures qui suivent le rétablissement de Ia continuité
vasculaire par un infarctus du transplant.
- Les anticorps pré-formés (notamment contre le système HLA de classe I et des groupes
sanguins A, B et 0) sont détectés par la posititivé du test de Crossmatch avant la
transplantation.
- Si celui-ci est positif, ii contre-indique formellement l'allogreffe.
- Le test de Crossmatch se fait entre le serum du receveur et les lymphocytes du donneur (Q)

b. le rejet aigu
- Le rejet aigu survient en général a partir du 4 jour après la greffe.
- II est du essentiellement aux antigènes de classe II (DR) déclenchant le mécanisme de rejet et
les antigènes de classe I A et B (responsables de la phase effectrice cyto-toxique).
- Le mécanisme essentiel est une infiltration du greffon par les cellules T du receveur avec
reaction a mediation cellulaire, cedème interstitiel. Ii s'agit d'une urgence médicale avec la
réversibilité dépendant de la précocité du traitement.

c. le rejet chronique
- Son déterminisme exact est mal connu, pouvant êtte lie aux antigènes mineurs.
- II se traduit par une détérioration progressive et irreversible des fonctions du transplant. II
entraIne des lesions histologiques a type de fibrose péri-vasculaire et interstitielle.
- De facon séquentielle, au cours du rejet, ii va y avoir:
• Reconnaissance des antigènes de la transplantation avec role prépondérant des
lymphocytes CD 4 reconnaissant spécifiquement les antigènes HLA de classe II du greffon
grace aux cellules présentatrices de l'antigène (cellule dendritique). Des cellules CD 4
prolifèrent, activent les cellules cyto-toxiques CD 8 reconnaissant specifiquement les
antigènes HLA de classe I
• Proliferation et différenciation des lymphocytes.
- Elle a lieu généralement dans le territoire lymphatique de drainage. Les lymphocytes T se
différencient en lymphocytes T cyto-toxiques et auxiliaires secrétant des cytokines.
- Les lymphocytes B se différencient en plasmocytes secrétant des anticorps.
* Destruction de la greffe par un mécanisme effecteur: les lymphocytes cyto-toxiques, les
macrophages, et les cellules killer.

180
REJET DE GREFFEET GVH

Figure 3 : mécanismes effecteurs de la reaction de rejet

cellule dendritique

•LB

III- BILAN AVANT UNE ALLOGREFFE


1) Selection du meilleur donneur
- De facon globale, les principaux examens complémentaires réalisés pour sélectionner un
donneur sont:
• groupage ABO et rhesus .(obligatoires) (Q)
• typage lILA : pour rechercher entre le receveur et le donneur essentiellement une histo-
compatibilité A, B et DR.
> La recherche du type d'histocompatibilité se fait essentieliement par reaction sérologique
avec les anticorps spécifiques anti-HLA.
> Le typage HLA de type D peut We réalisé par des méthodes ce1lulaires a type de culture •
mixte lymphocytaire (le HLA DR peut être détecté par des méthodes sérollogiques)
> Intérêt actuel de la biologie moléculaire

181
EJET DE GREFFE ET GVH

> Crossmatch lymphocytaire obligatoire : recherche d'anticorps anti-HLA chez Ic receveur


(serum) dirigés contre les antigènes du greffon (détectés au niveau des lymphocytes du
donneur). Le crossmatch positif contre-indique 1' allogreffe.
* Sérologie avec au minimum hépatite B, SIDA, CMV
* Recherche d'une maladie transmissible par le greffon

2 Selection du receveur
a. Les greffes d'organes sont toujou.rsfaites en compatibilité ABO

b. Effet favorable des transfusions sanguines pré-transplantation, permettant de dégager deux


populations, les sujets devenant hyperimmunisés et les sujets non-hyperimmunisés (pour ces
derniers, l'importance de Ia compatibilité FILA paraIt moms importante pour la survie du
transplant).

c. Typage HLA
- Le typage HLA du receveur mis dans une banque gérés par des organismes comme France-
Transplant, ce demier permet de gérer la selection du receveur par rapport aux données
d'histocompatibilité du donneur d'organe.
- Bien que Ia survie des greffons a long terme augmente en fonction du nombre d'identités A, B
et DR entre donneur et receveur, les incompatibilités au niveau du produit de ces locus ne
constituent pas en soi-même obligatoirement une contre-indication a la transplantation
d'organes.

IV- TRAITEMENT D'UN PATIENT AYANT BENEFICIE D'UNE ALLOGREFFE (hormis


allogreffe de moelle)
1) Traitement préventif immuno-suppresseur
- Ii permet d'accroItre les chances de succès de l'allogreffe.
- Au long cours, et souvent en association, on va utiliser:
• corticothérapie : per-os
• Azathioprime : Imurel per os
* Ciclosporine A (Néoral®). Administrée en general par voie orale en deux prises
quotidiennes a 12 h d'intervalle. Posologie aux environs de 8 mg/kg/jour ajustée selon les
taux sanguins.
- La ciclosporine agit specifiquement sur les lymphocytes T en inhibant la production d'IL2.
- Le traitement immuno-suppresseur risque d'entraIner des complications:
* A type de cancer: lymphome, cancer cutané (carcinome spino-cellulaire), cancer du col de
• l'utérus,sein,etc
* Risques accrus d'infections opportunistes:
> virales (CMV, HSV, EBV, zona) ; dosage du CMV au niveau du sang sur tube hépariné
et au niveau urinaire (Q)
> parasitaires (pneumocystoses, toxoplasmose),
> bactériennes (tuberculose),
> mycoses (candidose, aspergillose)

182
REJET DE GREFFE ET GVH

2) Traitement curatif
- Possibilité du rejet aigu par de fortes doses de corticoldes (méthylprednisolone(
&(:N1
- En cas d'échec, possibilité de perfusion de globulines anti -lymphocytaireanticors rn
monoclonaux a type OK-T3

V- APPLICATION PRATIOUE EN FONCTION DU TYPE D'ALLOGREFF


Les rejets de greffe peuvent être de cause immunologique (rejet sur-aigu, aigu, chronique) ou non-
immunologique (problème vasculaire, d'infection ou de reactivation de Ia maladie sur Ic greffon).

1) Transplantation cardiaque
- Les deux principales indications de la transplantation cardiaque chez l'adulte sont les
cardiopathies ischémiques et cardioinyopathies dilatées.
- Les rejets de transplantation cardiaque peuvent être hyper-aiguës, aigues ou chroniques.
- Ces rejets sont suspectés par la clinique et les données electriques et echographiques.
- Seule la biopsie endo-myocardique permet d'affirmer le diagnostic de rejet et de classer sa
gravité histologique.

2) Transplantation pulmonaire
- Ellepeut être bi-pulmonaire ou mono-pulmonaire.
- Chez l'adulte, les principales indications sont I 'hypertension artérielle pulmonaire primitive ou
seconda ire, la fibrose pulmonaire, les bronch o-pn euniopathies pulmonaires obstructives
• einphyséniateuses.
- Chez l'enfant, Ia principale indication est constituée par la n2ucoviscidose
- Le rejet est souvent diagnostique par la surveillance systematique clinique, spirometnque et
radiologique
- Les biopsies transbronchiques avec lavage broncho-alvéolaire permettent de différencier
• l'infection du rejet.
- Le rejet peut être aigu, confirmé par la biopsie nécessitant une prise en charge en urgence.
- Le rejet chronique pulmonaire ou bronchiolite oblitérante est une complication relativement
frequente se traduisant par un trouble ventilatoire obstructif. Le diagnostic étiologique repose
sur la biopsie pulmonaire chirurgicale.

3) Transplantation hépatique
- Les complications de la transplantation peuvent être soit de type immunologique surtout a type
de rejet chronique, ou non-immunologique (obstacle excrétoire, hépatotoxicité de la
ciclosporine, infection des voies biliaires).
- Elle vase manifester biologiquement par des signes de cholestase ou de cytolyse. Dans ce cas
ii y a souvent indication de biopsie hepatique.

4) Transplantation pancréatique
- Possibilité de transplantation pancréatique isolée ou reins-pancreas.
- Difficulté lors de la transplantation pancréatique d'avoir des marqueurs précoces de rejet du
pancreas.
- La biopsie a l'aiguille delicate techniquement et non dénuée de risques reste d'interprétation
difficile.
183
REJET DE GREFFE ET GVH

5) Transplantation rénale
- La transplantation est Ic traitement de choix des insuffisances rénales terminales.
- Les critères de réussite sont compatibilité ABO (Q) (l'incompatibilité A, B, 0 entramne le plus
rapidement le rejet de greffe), Crossmatch négatif, identité HLA B et DR, transfusions
sanguines préalables, donneurs âgés de 5 a 50 ans.
* Le rejet peut être hyper-aigu lie a une pré-immunisation contre les antigènes HLA.
> Les lesions sont principalement vasculaires avec thrombose ischémique précoce
aboutissant a Ia nécrose corticale.
• Rejet aigu survenant en 2 a 5 jours secondaire a la sensibilisation préalable du receveur aux
antigènes du donneur.
• Rejet accéléré:
> Rejet arrivant entre le 7' et le 20 jour avec signes généraux (fièvre, tachycardie,
hypertension, chute de la diurèse), signes locaux (greffon douloureux et augmenté de
volume) mettant en evidence des cellules lymphoplasmocytaires, macrophages associées
A des lesions vasculaires.
* Rejet chronique : constituant la cause principale de perte de greffon et surtout lie a
l'immunité de type cellulaire
- II peut exister une destruction chronique du transplant par la maladie initiale.
6) L'allogreffe de moelle
La maladie du greffon contre VGH
a. Indication :a pout but d'rradiquer une éventuelle'hémpathie maligneàtype de leucémie•om-
de remplacer les systèmes hématopoIétiques et lymphoIdes du receveur par ceux du donneur.
b. Choix du donneur: la meilleure compatibilité estrecherchée surtout au niveau de la fratrie:
donneur vivant.
- Recherche d'une meilleure compatibilité HLA: A, B, DR, DQ.
- Serologie virale : CMV, HIV, hépatite B, toxoplasmose.
- Le donneur doit subir un prélèvement par ponction des crêtes iliaques etlou du sternum.
c. Complications lors d'une allogreffe de moelle osseuse
- Aplasie post-greffe (infection, hemorragie)
- Etat d'immuno-dépression au long cours avec risque de déploiement d'infection et de néoplasie
- Risque de rejet
- Récidive de la maladie
- Reaction du greffon contre I'hôte (GVH)
d. la GVH
- Definition : dü a la reaction immunitaire du système IymphoIde du donneur contre les
antigenes du receveur.
- Elle nécessite 3 conditions:
• Immuno-dépression du receveur
• Cellules immuno-compétentes dans le greffon
• Difference d'histocompatibilité entre le donneur et le receveur
184
REJET DEGREFFE ET GVH

- Mécanismes:
• Essentiellement de type cellulaire : les lymphocytes T du donneur reconnaissent les allo-
antigènes majeurs du système HLA du receveur d'oü activation des lymphocytes CD 8 et
recrutement de cellules cyto-toxiques va entraIner une destruction du tissu de l'hôte
notamment de Ia peau, de l'intestin et du foie. (Q)
- GVH aigu:
* Survient en general dans lès prëmirës semaines qui suivent la greffe et dfl a l'activation des
lymphocytes T et des lymphocytes cyto-toxiques.
• Signes genéraux: alteration de l'état général, fièvre
• Signes cutanés a type de rashs, érythrodermie voire un syndrome de LydH
• Signes digestifs
> Atteinte hepatique ; ictère cholestatique
> Douleurs abdominales, vomissements
> Diarrhées, hémorragie digestive
- Le diagnostic se fait par une biopsie cutanée par examen anatornopathologique
- Indication d'un traitement par immuno-suppresseurs
- GVH chronique:
• Lie a une proliferation lymphocytaire et un. déséquilibre du système immunitaire
(augmentation des lymphocytes T suppresseurs, troubles de la cooperation cellulaire)
• Signes généraux: alteration de l'état général
* Signes hépatiques avec surtout une importante cytoly se hepatique (Q)
* Signes cutanés (Q):
> Peau sclérodermique, syndrome sec buccal et oculaire, hypo ou hyperpigmentation
cutanée.
> Infection bactérienne..

185
REJET DE GREFFE ET GVH

/ FICHE FLASH
I- DEFINITION
On distingue:
- Les greffes autologues (ex. : greffe de peau)
- Les greffes syngéniques
- Les allogreffes
- Les hétérogreffes
Elles peuvent être en position orthotopique ou hétérotopique (ex. : greffe de rein)
II- MECANISME IMrsIIJNOLOGIOUE DES REJETS DE GREFFE
A/ LES ANTIGENES RESPONSABLES
1) Les antigènes majeurs: CMH
- CMH de classe I ou de classe II
2) Les antigènes du système érythrocytaire
3) Les antigènes mineurs
B/ MECANISME DE LA TOLERANCE D'ALLOGREFFE
1) Les anticorps bloquants
2) La suppression idiotypique
3) Les lymphocytes T
Cl MECANISME EFFECTEUR DE LA REACTION DU REJET D'ALLOGREFFE
1) role, primordial des lymphocytes..T , •,
- lymphocytes T cyto-toxiques et lymphocytes CD4 de type TH1 ou TH2 secrétant des interleukines, en
particulier l'interleukine2
2) Role des lymphocytes B
- par sécrétion d'anticorps anti-liLA permettant le rejet suraigu ou en collaboration avec des lymphocytes
T auxiliaires
D/ DIFFERENTS TYPES DE REJET D'ALLOGREFFE
1) Rejet suraigu
- Dans les heures qui suivent la greffe lie a des anticorps préformes, intérêt du test du crossmatch: s'il est
positif ii contre-indique !'allogreffe.
2) Rejet aigu
- A partir du 4C jour aprés la greffe, essentiellement dü a Faction' des lymphocytes T
3) Rejet chronique
- Mécanisme mal connu, peut-être lie aux antigènes mineurs, lie a l'action des lymphocytes T
(cytotoxiques et auxiliaires) et des lymphocytes B en collaboration avec des macrophages
Ill- BILAN AVANT UNE ALLOGREFFE =
A/ SELECTION DU MEILLEUR DONNEUR
• Groupage ABO Rhesus, typage HLA
• Le but est de trouver une histocompatibilité maximale entre le donneur et le receveur. -
B/ SELECTION DU RECEVEUR
• Les greffes d'organes sont toujours faites en compatibilité ABO.
• Pratique du typage liLA pour trouver le meilleur receveur.
• La positivité d'un crossmatch (a la recherche d'anticorps anti-HLA dirigés contre les antigenes du
greffon) conte indique la greffe
C/ TRAJTEMENT D'UN PATIENT AYANT UNE ALLOGREFFE (hormis la moefle)
Les traitements les plus utilisés sont la corticothérapie, I'aziathioprime, la ciclosporine
187
EJET DE GREFFE ET GVH

DI LES PRINCIPALES ALLOGREFFES


1) La transplantation cardiaque
2) La transplantation pulmonaire
3) La transplantation hépatique
4) La transplantation pancréatique
5) La transplantation rénale
6) L'allogreffe de moelle

- Possibilité de reaction du greffon contre l'hôte due a une reaction du système lymphoide du donneur
contre les antigénes du receveur par mécanisme essentiellement ceihilaire.
- Les lymphocytes T du donneur vont reconnaltre les antigénes majeurs du système HLA du receveur
entralnant la destruction du tissu de l'hôte notamment au niveau de Ia pean, de l'intestin et du foie.
- Ily a deux types de GVH : la GVH aiguë et la GVH chronique

188
REJET DE GREFFE ET GVH

ENONCES QROCS

1) Quel est le principal lymphocyte responsable du rejet de l'allogreffe?

2) Quel test en urgence doit-on pratiquer avant une allogreffe?

3) Si le cross match est positif, quelle est l'attitude a tenir?


4) Citer les trois types de rejet d'une allogreffe?

5) Queue est la particularité clinique d'une allogreffe de moelle?

189
REJET DE GREFFE ET GVH

REPONSES QROCS

1) Quel est le principal lymphocyte responsable du rejet de l'allogreffe?


C'est essentiellement le lymphocyte T responsable du rejet ehrothcpie.

2) Quel test en urgence doit-on pratiquer avant une allogreffe?


Cross match permettant de détecter les anticorps contre le greffon.

3) Si le cross match est positif, queue est l'attitude a tenir?


• Un cross match positif contre indique formellement une allogreffe.

4) Citer les trois types de rejet d'une allogreffe?


• Rejet suraigu
• Rejet aigu.
• Rejet chronique

5) Queue est la particularité clinique d'une allogreffe de moeHe?


• Risque de reaction de greffon contre l'hôte
• GVH aigu ou chronique

190
REJET DE GREFFE ET GVH

QCM
B 326 - MECANISMES ET EXPRESSION CLINIQUE DU REJET DE LA GREFFE
ET DE LA MALADIE DU GREFFON CONTRE L'HOTE.

1-(S86)-Dans quel système antigénique la comptabilité 2-(S85)-La capacité de rejeter une greffe de peau de
est-elle constamment requise entre Ic donñeur et le façon accélérée peut être transmise d'un animlal
receveur d'une greffe de rein? sensibilisé a tin animal syngénique non sensibilisé a
I'aide
A.ABO I A.De lymphocytes T
BRhésus B.-De lymphocytes B
C.HLA-A C.De polynucléaires
D.HLA-B D.De macrophages
E.Aucune des cellulesprécédentes _
A A I
3-(S87)-QueI signe permet de prévoir un signe de rejet 4-(M90)-Qyels sont les prélévements qu'il faut
• chez un transpianté renal 48 a 72 heures avant une régulièrement adresser au Jaboratoire de virologie
diminution de la clairance de la créatine pour la surveillance des infections a cytomégalovirus
humains(CMV)chez un greffé?
A Diminution de la concentration des IgG circulantes A.Selles
B Diminution de la concentration en 1gM circulantes B .Urines
C.Augmentation de Ia concentration du constituant C3 du C.Frottis de gorge
complement dans le serum D.Sang sur un tube héparinC
DDiminution du rapport T4/T8 dans le compartiment des E.Sang prClevC sur un tube sec
lymphocytes sanguins
-

E BD I
5-(M87)-Lar6ussite (prise) d'une greffe de peau d'une 6-(M88)-Le rejet suraigu d'une greffe rénaler ................
souris noire sur une souris blanche est due a ce que la
souris blanche a reçu:
A .Des cellules splCniques de la souris noire a la naissance A.Est due a des anticorps
B .Des cellules spléniques de la souris noire a l'âge adulte 8 B .Peut étre dü a des anticorps contre des antigCnes du
jours avant la greffe système Rhesus
C.De la cyclophosphamide 8 jours avant la greffe C.Peut être dü a des anticorps contre des antigènes HLA
D.Une premiere greffe de peau de souris noire 8 jours avant declassel
celle-ci D.Est essentiellement mediC par les lymphocytes T
E.Rien si die est hybride Fl albinos de 2 iignées pures dont E.Explique qu'un << cross-match opositifentre Ic serum
l'une est la souris noire du donneur et les lymphocytes du receveur soit une
_.2 ni2!fjreffe
AE AC I
7-(S94)-Une greffe de peau d'une souris male 1* une 8-(S89)-Quelle incompatibilité entraInera le plus
souris femelle de la, mime lignée pure aboutit a un rejet rapidement le rejet d'une greffe rénale?
en 30 jours. Ce phénomène est dü a:
A. Une immunodepression du receveur A.HLA-D
BLinterventjon d'antigCnes nuneurs d'organes 2 B .HLA-A ou HLA-B
CLintervention d'antigCnes mineurs lies au sexe c.HLA-C
D.Lintervention d'antigènes H2k D.RhCsus
E.L'interventjon d'anènes H2d
ic I I

191
REJET DE GREFFE ET GVH

9-(S91)-Le << cross-match >>que Pon realise avant toute 10-(S89)-Chez le sujet vivant, le don d'organe est
transplantation consiste a incuber: possible après accord:
A.Le sang du donneur avec le sérun du receveur A.D'une commission d'experts sil s'agit d'un donneur
B Les lymphocytes du donneur avec le serum du receveur majeur
C.Le sang du receveur avec le serum du donneur B.Du Président du Tribunal de Grande Instance s'iI
DLes lymphocytes du receveur avec le serum du donneur s'agit d'un organe régénérable chez un donneur
ELes globules rouges du donneur avec le serum du receveur majeur
C.D'une commission d'experts s'il sagit dun donneur
mineur
D.Du représentant legal d'un mineur non consentant et
d'une commission d'experts
EAucune réponse n'est exacte
B I C

11-(S93)-Avant une greffe de rein, la recherche 12.(M94)Pour obtenir une reaction du grefTon contre
d'anticorps presents dans le serum du receveur et dirigés l'hOte après greffe de tissu lympholde, ii faut:
contre les antigènes HLA du donneur éventuel est
positive. Ce résultat:
A.Est une erreur technique car il n 'y a pas de raison pour A.Que Ic receveur soit capable de rejeter la greffe
cette immunisation avant la greffe B .Qu'il existe une incompatibilité entre donneur et
B Oblige a commencer tot (2érne jour apres la greffe la receveur
ciclosporine C.Que la greffe soit effectuée par voie intraveineuse
CEst sans incidence sur les suites de la ereffe D.Que le donneur ait etC correctement conditionnd
DContre-indique formellement cette greffe E.Qu'il y ait prise de greffe de cellules
E.Contre-indique définitivement toute greffe de rein pour le immunocompétentes
receveur
D J BE
13-(S89)-L'un des immunosuppresseurs suivants West 14-(S94)-En transplantation expérimentale, le rejet
pas utilisé dans le cadre des transplantations d'organe, hyperaigu(greffe blanche) est médié par des:
leguel?
A.Aziathropine(MUREL*) A.Lyrnphocytes T auxiliaires
B.Globulines anti-lymphocytaires B Lymphocytes T cytoxiques
C.Ciclosporine A(SANDIMMUM*) C.Monocytes et macrophages
D.Melphalan(ALKERAN*) D.Lymphocytes tueurs
E.CorticostCroIdes
D I E
15-(M91)-La survenue d'un syndrome mononucléosique 16-(S87)-L 1activit6 immunosuppressive de la
quelques semaines après une transplatation rénale fait ciclosporine A est attribuée a son effet préférentiel
évoguer une infection a: sur:
A.Cytomégalovirus A.Les lymphocytes B
BBIV B.Les lymphocytes T
C.Staphylocoquç C.Les lymphocytes nuls >>, dCpourvus de marqueurs
DVirus Herpes type 2 T ET B
E.Plasmodium falciparum D.Les lymphocytes K
E.Les macrovhaces
A I B
17-(M87)-Parmi les virus suivant.s, le(s)quel(s),peut (ou 18-(S87)-Parmi les facteurs suivants, quel est celui
peuvent) entraIner des manifestations pathologiques qui contre-indique une transplantation rénale?
après transplantation d'organe?
A.Virus de la choriomCningite lymphocytaire A.AntCcCdent de transfusion du receveur
B.Herpês Simplex virus B.lncompatibilitC HLA partielle
CRubCole C.RCaction lymphocytaire mixte negative
D.Cytomegalovirus D.Cross match positif(lymphocytes du donneur et
E.Virus varicelle-zona serum du receveur)
E.Existence d'un diabète
BDE I Li]

192
REJET DE GREFF'E ET GVH

19-(M94)-Une grelTe d'organe d'un hybride F1(AxB) a 20-(M90)-La ciclosporine A peut entraIner deux des
un parent AA ou BB est: effets secondaires suivants?
A .Toujours acceptée A.Une hypertension artérielle
B .Toujours rejetée B.Une lymphopénie
C.Accepte dans un pourcentage imprévisibles de cas C.Une neutropénie
D.Rejetée dans un pourcentage de cas prvisible et facile a D.Une thrombopénie
calculer E.Un hirsutisme
..Aucunedecesponsesn'estexact -
B
21-(S86)-Parmi les groupes de sujets suivants, indiquez 22-(M87).Un transplanté renal est traité par
celui chez qui on a le plus de chance de trouver un Azathioprine(IMUREL*)3mg/kglj, 6-
donneur compatible en vue d'une grelTe de moelle: M6thylprednisolone I mg/kg/j et anticorps
monoclonal OKT3 5mg/j. La ou les complication(s)
infectieuse(s) suivante(s) est (sont) la consequence
directe du traitement:
A.Parents du malade A.Hépatite virale B fulminante
I B.Ses frères et surs I B .lnfection a virus cytomégalique
C.Sujets apparentés(grands parents, cousins, oncles et C.Endocardite infectieuse a staphylocoque
I tantes) D.Hépatite virale A aigue
D.Population d'un million de personnes prises au hasard E.Zona intercostal
E.4000 donneurs volontaires potentiels dont les antigèncs
HLA ont été caractérisés et figurant sur un fichier

B BE I
23-(M90)-Une greffe de moelle d'un parent AA ou BB a 24-(M99)-Le test de compatibilité croisée entre les
un hybride Fl (AxB): lymphocytes du donneur et le serum du receveur
- pratiqué avant une grelTe d'organe permet d'éviter:
A.Est rejetée 1 A.Un rejet suraigu
.B.Peut entraIner la mort du receveur B-.Un rejet aigu
C Induit une reaction du greffon contre 1 hote C Un rejet chronique
D.Induit une reaction de l'hôte contre Ic greffon I D.Une hémolyse
E.Est sans consequence pour le receveur . E.Une reaction du greffon contre l'hôte

25-(MOO)-Parmi les tissus ou organes suivants, quels sont


ceux qul sont les cibles de la reaction aigue du greffon
contre l'hôte apres greffe allogénique de cellules souches
hémato-polétiques?
A.Le rein
B.Le foie
CLe poumon
D.Lepancréas
IELa
1.--BE I

193
REJET DE GREFFE ET GVH

COMMENTALRES QCM

1-
La compatibilité ABO receveur-donneur dans la greffe de rein est obligatoire.
Une compatibilité HLA est fortement conseillée A, B, Dr.

21 -

Rejet accéléré sans marquage immunologique spécifique.

6—
Cc sent des anticorps préalabies du receveur dirigés contre le donneur.
Le cross-match permet de détecter ces anticorps du receveur an nivean du sàum di.rigés centre le donneur.
Ces an&orps sent diñgés essenflellement contre le système HLA 1 suite a une grossesse une transfusion.

14-
Ciclospotine agit stir les lymphocytes T et inhibe 1L2.

18—
Test cross-match positif contre-indique la greffe.

19-
Cf. Fig- 1 (item 3)...

194
TABLEAU FLASH

VACCINATION

I- DIFFERENTS TYPES DE VACCINS


AIVACCINS INACTIFS:
1) Anatoxines correspondant a des exotoxines bactériennes
2) Extraits microbiens (exemple : méningocoques)
3) Microorganisms (antigènes de type protéIques ou polysaccharides)

B! VACCINS ATTENUES
vaccins vivants : exemples : BCG, rougeole, oreillons, rubéole.

II- CONTRE-INDICATIONS
Al VACCINS VIVANTS : contexte d'immunodépression, SIDA, encéphalopathie et hépatopathie
sévère, cardiopathie décompensée,

BI ALLERGIE VRAIE AUX CEUFS (grippe, oreillons, rougeole)

• III- INDICATIONS
A/ INDICATION HABITUELLE
1) Obligatoires
- BCG : vaccin vivant atténué, obligatoire avant 6 ans ou lors de la rentrée en collectivité, par
• injection intra-dermique avec 3 essais. Protege dans 50 % contrela tuberculose pulmonaire.
- Diphtérie-Tétanos correspondant a des anatoxines,. Obligatoire et conseillé a partir de 2 mois,
injection en sous-cutané, 3 doses a 1 mois d'intervalle, rappel a I an et tous les 5 ,ans chez
• l'enfant. Très bonne efficacité
- Poliomyélite: conseillé a partir de 2 mois en sous-cutané pour le virus inactive avec 3 doses a
1 mois, rappel a 1 an puis tous les 5 ans. 100 % de séroconversion

• 2) Conseifles
- Rougeole : virus vivant atténué, conseillé a partir de 12 mois, 1 dose puis rappel a 5ans en
sous-cutané- 95 % de séroconversion. Possibilité de reaction fébrile entre le 6e et lOe jour
après l'injection
• - Rubéole virus vivant atténué
Oreillons : virus vivant atténué. Contre-indication si allergie a 1'uf. En sous-cutané. Très
bonne efficacité.

195
TABLEAU FLASH

- Coqueluche conseillé a partir de 2 mois. Virus bactérien inactive. Injection en sous-cutané-


• 3 doses a i mois d'intervalle. Bonne efficacité.
- ilémophilus : conseillé a partir de 2 mois. Correspondant a un antigène de Ia paroi
bactériiiiie, bonne efficacité. 3 doses a 1 mois, rappel a 1 an.

B/INDICATIONS PARTICULIERES
1) Vaccination anti-grippale
- Conseillée a partir de 60 ans et chez les patients ayant une cardiopathie d'insuffisance
respiratoire.
- Une injection a renouveler chaque année, du fait de la mutation du virus.

2) Vaccination anti-pnetnnoccoque
- Conseillée chez les splénectomisés, insuffisance respiratoire.

3) Vaccination anti-hepatique B
- Conseillée chez les hémodialysés, personnel medical et paramedical, séjur en endémie,
vagabondage sexuel.

196
= TABLEAU FLASH

PURPURA RHUMATOIDE

• I- PHYSIOPATHOLOGIE
Le purpura rhumatolde est une vascularite avec dépôt de complexe immuns circu an
les IgA sur différents viscères avec en particullier le rein, 1'abdomen, la peau.

H- SIGNES CLINIQUES
Souvent suite a une infection virale précédant le purpura
• • En general, enfant de 4 a 7 ans plutôt chez le -argon avec une triade:
- Purpura vasculaire, le plus souvent déclive, palpable et aggravé par Porthostatisme.
- Douleurs abdominales pseudo-chirurgicales.
- Arthralgies, en general a l'endroit du purpura.

HI- PARACLINIOUE
Devant tout purpura, demander un taux de plaquettes et un bilandhérnostase (normaux lors du
purpura rhumatolde).
• VS et CRP pouvant être augmentés.
• Possibilité cl'élévation des IgA.
• Bilan renal : urée, créatinine, protéinurie des 24 h, malassez (a partir de gouttes d'urines ou
compte d'Addis)
• Biopsie cutanée montrant une vascularite avec dépôt d'IgA
• PBR : proliferation mésangiale avec dépôt d'IgA

IV- COMPLICATIONS DU PURPURA RHUMATOIDE


• En gén&al, dans 50 a 80 % des cas :evolution favorable sans séquelle.
• Possibilité de complication avec:
• COMPLICATIONS RENALES +++ a type d'hématurie et protéinurie mais aussi possibilité dtun
syndrome néphrotique impur avec dépôt d'IgA et evolution vers une insuffisance rénale.
• COMPLICATIONS DIGESTIVES : hématome pariétal +++,invagination intestinale, entéropathie
exsudative, perforation digestive, hemorragie digestive
AUTRES COMPLICATIONS: orchite, atteinte neurologique centrale, pneumopathie interstitielle,
atteinte oculaire, pancréatite, péricardite, troubles du rythme cardiaque.

197
TABLEAU FLASH

W TRA1TEMENT
* Pas de traitement sp&ifique. Repos préconisé; intérêt éventuei de Ia vitamine C et des
prntecteurs veineux.
Intérét +1. discuté des corticoides dans les fomies sévères notarnrnent digestives. -

198
DOSSIER

NOUEUSE

• Une femme âgée de 48 ans est hospitalisée pour une sciatique gauche dolit le trajet
douloureux se situe sur le côté externe de la jambe. Cette douleur l'empêche de monter les
2 étages cónduisant a son domicile.
Elle se plaint, par ailleurs, dune alteration importante de l'état général avec asthénie, perte
de poids, douleurs articulaires touchant les chevilles et les genoux.
La patiente a comme antécédents une néphrectomie droite suite a un traumatisme renal ayant
nécessité plusieurs culots globulaires.
A L'EXAMEN CLINIQUE, la patiente présente une parésie du pied gauche avec deficit du releveur
du pied et impossibilité de marcher sur les talons. La force musculaire des muscles psoas et
fessiers est conservée. Les reflexes ostéo-tendineux sont presents et symétriques. Pas de
signe de Lasègue ni de Babinski.
TA: 15/9 mmHg
Discret cedème de la jambe gauche ainsi que 3 éléments purpuriques infiltrés des deux
mollets.
Du POINT DE VUE PARACLINIQUE:
Augmentation de la VS. Anemic normochrome normocytaire. Hyperleucytose a • 20000
(70% neutrophiles, 5% éosinophiles, 1% basophiles , 5% monocytes, 19% lymphocytes).
Plaquettes a 500000/mmm3. Glycémie et créatinémie, gammaGT, hémostase normaux.
ALAT et ASAT modérément augmentées - protéinurie negative.
Electrophorèse des protélnes montrant une hyperalpha2 et une hypergammaglobulinémie
sans plc monoclonal. Le Latex - Waaler-Rose est positif (1/80 et 1/32)
Pas d'anticorps anti-nucléaires

1. Quelle atteinte neurologique est due a la paralysie du pied?


2. Quel diagnostic évoquez - vous?
3. Quels examens seraient-ils susceptibles d'apporter la preuve anatomique ? Quen
attendriez-vous?
a
4. Si ces examens ne sont pas contributifs, quel examen non biologique visée diagnostique
pratiquez-vous?
5. Quels autres examens biologiques estimez-vous souhaitables avant de decider du traitement
de cette patiente?
6. Queue classes de médicaments préconisez-vous en fonction des résultats attendus des
exaniens biologiques?
199
DOSSIER

REPONSES

L Quelle atteinte neurologique est due a la paralysie du pied?

Atteinte de type mononévrite du sciatique poplité exteme gauche.

2 Quel diagnostic évoquez - vous?

Périartérite noueuse car:


ATCD : Possibilité d'infection post-transfusionnelle liée au virus de Fhépatile (B ou C)
- Argument clinique:
Signes généraux : perte de poids, asthénie
Signes articulaires : polyarthralgies bilatérales des grosses articulations (chevilles, genoux)
Signes neurologiques avec atteinte neurogène péripherique de type mononévrite, ici du sciatique
poplité externe
Signe de atologiques : purpira vasculaire infiltth''
Arguments biologiques : syndrome inflammatoire (VS, anémie, a2globuline augmenté,
hyperleucocytose, éosinophilie.

3. Quels examens seraient-ils susceptibles d'apporter la preuve anatonuque ? Qu'em auendriez-


vous?

Réalisation dune biopsie Soit au mveau neuromusculaire soit an niveau cutané (purpura).
Recherche d'une vascularite nécrosante:
Lesions touchant les artères de petit et moyen calibre
Lesions segmentaires du même age
Nécrose fibrinoide de la paroi sans cellules épithéloIdes ni cellules gigantocellulaires
Panartérite : inflammation aspecifique de l'ensemble de la paroi et en périvasculaiire
Thrombose artério-veineuse

200
DOSSIER -

Si ces examens tie sont pas contributifs, quel examen non biologique aisée
I

v diagnostique
pratiquez-vous?

Artériographie des artères cceliaques, mésentériques et rénales a la recherche de: -


microanévrismes artériels des artères intra-parenchymateuse.s de petit et moyen calibre. -
sténose segmentaire, hématome ou occlusion artérielle pouvant entraIner des infarctus ou
hématomes rénaux ou péri-rénaux ou hépatique.

5. Quels autres examens biologiques estimez-vous souhaitables avant de decider du traitement de


cette patiente?

Sérologie de Fhépatite B et C:
Dosage de la cryogloblulinémie, recherche de complexe immun circulant, CHSO- C3-C4
Anticorps anti-cytoplasme polynucléaire : ANCA. La fluorescence est périnucléaire, contrairement
a la granulomatose Wegener oü Ia fluorescence est cytoplasmique
En ELISA mise en evidence d'anticorps PR3 ou myélopéroxydase.

6. Queue classes de médicainents préconisez-vous en fonction des résultats attendus des examens
bwlogiques

Du fait de la forte suspicion d'une PAN, séropositive, contre-indication. +1- formelle d'utiliser la
• corticothérapie au long cours.
Possibilité d'utilisation de corticothérapie courte de facon aigue et transitoire (utilisation de la
• corticothérapie au long cours pourrait faire flamber l'hépatite virale+++)
Association d'échanges plasmatiques et d'une chimiothérapie antivirale de type. Vidarabine (ou
Ribavirine) on Interferon.

201
DOSSIER

HORTON

Madame H. âgée de 75 ans est hospitalisée pour alteration de I'étatgénéral.


Depuis 3 mois, on note une asthénie plus prononcée, une anorexie ainsi qu'un fébricule.
Depuis 1 mois, ii existe des douleurs des deux épaules et de la hanche droite intermittentes.
Elle signale également des douleurs dans les mâchoires survenant a la fin des repas et des
difficultés a la déglutition.
Dans ses antécédents, on retrouve:
- antecedent de tuberculose pulmonaire en 1937
- hypothyroldie périphérique traitée par Lévothyrox.
A l'examen clinique on note:
- taille 1,60 pour 53 kgs
- TA a 14/8 aux deux bras . .
- deformation des interphalangiennes distales des 2e, 3e et 4e doigts des deux mains avec
nodules
- nombreuses tâches rubis sur la paroi antérieure du thorax.
Examens complémentaires:
- HB:: 10,2, Hématocrite 27, GR 3,4 M, GB 8900, PN 70 %, réticulocytes 1%,
Plaquettes.800000.. . ..• - ..•;
- VS 98/105
- Fibrinogène 7,2g/l, Haptoglobuline 4g/l, Gammaglobulines 14g/l
- Phosphatases alcalines: 4 x N
- Protéinurie: 0 mg/j
- Latex et Waaler-Rose negatifs, facteurs anti-nucléaires positifs au 1/50e, CH 50 augmenté
modérément, C4 a deux fois la normale
- TSH normale
- Radio du thorax, images séquellaires au sommet droit
- tubage gastrique : absence de BK au direct

1. Quel est votre diagnostic et sur quels arguments?


2. Un examen paraclinique fondamental manque pour être certain du diagnostic. Quel est-il
et que montrerait-il?
3. Commentez les résultats des examens biologiques. -
4. Dans cette maladie, queue est la complication sensorielle qu'il faut craindre en priorité?
Qüelles en sont les consequences pratiques?
5. D'autres manifestations vasculaires sont-elles possibles au cours de cette maladie? Si oui,
lesquelles?
6. Vous décidez dtune corticothérapie : décrivez-en les modalités. Quel est Pélément
biologique principal de surveillance?
7. Queues autres mesures thérapeutiques vous semblent utiles?

203
BOSSIER

REPONSES

1. Quel est votre diagnostic et sur quels arguments?

11 s'agit d'une maladie de Horton associ& a une symptomatologie d'une pseudopolyarthrite


ñiizomélique.
Arguments cliniques: alteration de l'&at général (plus frequent chez Ia femme, rapport 2 femmes
pour 1 homme), douleurs articulaires au niveau des racines (épaules, hanches), claudicatiori
intermittente des machoIres faisant suspecter une atteinte vasculaire.
Syndrome biologique inflammatoire : augmentation des fibrines, de la VS, du complement,
anémie infiammatoire, hyperplaquettose.

2. Un examen paracliniquefondamental man que pour être certain du diagnostic. Quel est-il et
que montrerait-il?

Biopsie de I'artère temporale (BAT) (a re'peter


' de facon contro-latérale si negative)
- Panartérite, gigantocellulaire, segmentaire, diffuse, .multifocale....
- Les lesions prédominent au niveau de la partie interne de la media et de la limitante elastique
interne des artères de gros et moyen calibre avec:
- au niveau de lintima : épaisse, fibreuse avec possibilité de thombus
- au niveau de la media : infiltration granulomateuse, lymphoplasmocytaire avec presence de
macrophages et de cellules géantes, aspect de fragmentation au niveau de la limitante élastique
interne et de fibrose au niveau de l'adventice. L'immunofluorescence directe peut mettre la presence
de depot d'IgG, de C3 sur la limitante élastique interne.

3. Commentez les résultats des examens biologiques.

Syndrome inflammatoire avec : anémie, thrombocytose, augmentation de Fhaptoglobuline, la


fibrine, la VS. Augmentation du CH 50
L'augmentation de la phosphatase alcaline peut être liée àune choléstase anicterique.
Normalité des hormones thyroidiennes.
Pas de réactivité du BK puisqu'absence d'anomalie au tubage gastrique.

204
DOSSIER

4. Dans cette maladie, queue est la complication sensorielle qu 'ilfaut craindre en priorité'?
Risque de cécité mono-oculaire ou bilatérale par atteinte de Yartère ophtalmique et de ses branches
termin ales.
Le plus souvent ii s'agit de latteinte de lartère ciliaire postérieure entraInant une neuropathie
optique ischemique , locciusion de Partere centrale de la rétine est moms frequente
Consequence : devant une baisse de l'acuité brutale chez une personne Ag6e, ii faut craindre une
cécité. Ii faut doser la VS, la maladie de Horton doit être traitée comme une urgence sans attendre
les résultats de la biopsie temporale.

5. D'autres manifestations vasculaires sont-elles possibles au cours de cette maladie ? Si oui,


lesquelles?

Oui. De nombreuses artères peuvent être atteintes par Ia vascularite avec:


• syndrome de la crosse de Paorte : syndrome de Raynaud, claudication intermittente du membre
supérieure, AVC
• atteinte de l'aorte ascendante : de dissection aortique
• atteinte des artères coronariennes avec insuffisance coronarienne (1DM)
• atteintecarotide exteme avec possibilité de nécrose du scalp
• atteinte de l'artère maxillaire mnférmeure avec claudication de Ia machoire, artérite faciale,
• plus rarement attemnte des arteres digestives avec possibmitmé d'mnfarctus mésentérique
• Atteinte d'un membre : artériopathie
• ostéonécrose aseptique au niveau de la hanche, (aggravee par le traitement par corticoIdes)
• Multivrite ou polynévrite

6. Vous décidez.d'une corticothérapie : décrivez-en les modalités. Quel est l'élément biologique
principal de surveillance?

Corticothérapie en urgence, a débuter sans attendre les résultats de Ia biopsie de l'artère temporale
avec ajustement de la posologie en fonction dela clinique et de la biologieavec:
Prednisolone : Cortancyl® :0.5 a 1 mg/kg pdt1 mois (jusqu'à normalisation de laVS)
Au bout d'l mois, diminution progressive des doses sous surveillance clinique et de la VS
Tout signe de poussee doit faire revenir a la posologie antérieure.
Dose d'entretien : 5 a 10 mg/jour pendant 2 ãns avec sevrage progressif.
Element biologique de surveillance: la VS.
Si troubles visuels corticothérapie, en urgence, a forte dose avec bolus de méthyiprednisolone
(Solumédrol®) a 500 mg a 1 g /jour pendant 3 jours.

205
DOSSIER

7.. Queues autres inesures thérapeutiques vans semblent utlle-s?

Les n-iesures liées a Ia corticothérapie avec:


apport K± (banane, fruits secs, plus cm moms DiffuK)
regime pauvre en sel.
Restriction des sucres rapides et riche en protéines et calcium.
Protection gastrique.
Vitamine D: stérogyl 3 gouttes/jour
Diphosphanates en cas de facteur de risque dostéoporose
Renouveler l'ordonnance de Lévoth.yrox.
Discuter la prevention d'une reactivation tie la tuberculose chez cette patiente aux ant&&lents
d'auernte pulmonaire a cause de Ia corticothérapie.

206
DOSSIER

LUPUS ERYTHEMATEUX DISSEMINE

Une femme ãgée de 30 ans, sans enfant, est hospitalisée pour des arthralgies d'horaire
inflammatoire chroniques, Iocalisées an niveau des genoux et des che'villes ; perte de poids de
5 kgs en 6 mois.
Face a des violentes douleurs, apparues 3 jours après ihospitalisation, augmentées it
l'inspiration et associées a une dyspnée, on suspecte une péricardite.
A l'examen clinique, cedème an niveau des genoux et des chevilles, splénomégalie.
D'un point de vue paraclinique : VS augmentée, leucopénie, anémie, anticorps anti-nucléaires
113000 de type homogène et moucheté.

1. Quel diagnostic évoqüëz-vàus? Jüstifiez.

2. Queues sont, dans le cadre de cette maladie, les mécanismes possibles de it an émie ?

3. Queues sont les manifestations rénales possibles?

4. Quelles sont les manifestations dermatologiques rencontrées au cours de cette pathologique


9

S. La patiente n'arrive pas a avoir des enfants. Quels examens demandez-vous?

6. Quels examens demandez-vous devant la péricardite?

7. Quel autre examen biologique pratiquez-vous dans le cadre du lupus?

207
DOSSIER

REPONSES

1. Quel diagnostic évoquez-vous ? Justzjiez.

11 s'agit d'un lupus érythémateux aigu dissminé devant:


le terrain : femme jeune
clinique:
.polyarthrite.chronique symétrique plus ou moms bilatérale (genoux, chevilles)
alteration de l'état général fièvre, perte de poids
:

Splénomégalie
Péricardite
• paraclinique: augmentation de la VS, anémie, leucopénie, presence dtanticorps anli-nuciéaires
• homogenes et mouchetés a un taux significatil

2. Queues sont, dans Ic cadre de cette maladie, les mécanismes possibles de I'anérnie?

Anémie de type: inflammatoire (plus souvent) •


Anémie hémolytique auto-immune avec test de Coombs positif a l'IgG et C3
Anémie par insuffisance rénale chromque

3. Quelles sont les rnanfestaIions rénales possibles?

On distingue schématiquement 6 classes:


• glomérule normal en microscopic optique et en immunofluorescence classe I
:

• glomerulonéphrite mésangiale pure: classe 2


glomerulonéphrite proliferative segmentaire et focale : classe 3
glomérulonéphzite proliferative (forme la plus frequente): classe 4
• glomerulonéphrite extra-membraneuse : classe 5
• glomerulonéphrite avec sclérose avancée : classe 6

.1

208
DOSSIER

4. Queues soizt les inan?festations derinatologiques rencozttrées att cours de cette pathologique?

Lesions specifiques a type d'érythème: érythème lupique du visage ou masque de loup, aspect de
lupus discoIde
Photosensibilité
Possibilité de lesions érythémateuses infiltrées pouvant se localiser au niveau des paumes,des
plantes ou Ia pulpe des doigts.
Autres manifestations alopécie cicatricielle, troubles de Ia pigmentation localisée ou diffuse,
nodule sous-cutané, syndrome de Raynaud, acrocyanose, ulcère de jambe, livédo, ulceration de la
muqueuse buccale.

S. Lapatiente !z'arrivepas a avoir des enfants. Quels examens deinandez-vous?

Le mécanisme possible est la thrombose.


Ii faut rechercher au niveau du sang les anticorps anti -cardi oli pi des (essentiellement par technique
Elisa).
Anticoagulants circulants de type anti -prothrombinase

6 Quels exarnens demandez-vous devant la pércardzte 2

Radiographie du thorax Fp: recherche d'une cardiomégalie


ECG: recherche d'un microvoltage, des troubles de Ia repolarisation au niveau du segment ST
(signe précoce: sous-décalage de PQ)
I'échographie cardiaque confirme le diagnostic et évalue le rétentissement cardiaque, en particulier
du côté droit.

7. Quel autre examen biologique pratiquez-vous dans le cadre du lupus?

Devant la positivité des anticorps anti -nucléáires, recherche : anticorps anti-DNA Natif, anticorps
spécifique d'antigènes nucléaires solubles avec en particulier anticorps anti-Sm ou anticorps anti-
SS-A ou SS-B
Facteur rhurnatoIde, test de Coombs
complexe immun circulant, cryoglobulinémie, hypocomplémentémie avec laisse du CH 50, C3,
C4, Clq, (complement diminué surtout lors des poussées de lupus).
Bilan renal : urée, créatinine, protéinurie, électrophorèse des protéInes sanguines.

209
QCM

:QCM
VASCULARITE - COMPLEXES IMMUNS CIRCULANTS

[ji9)-Les manifestations ciiniques de la maladie 2-(S89)-Le complement (1), les polynucléaires (2) et
sérique sont Hées a: les complexes antigènes-anticorps (3) interviennent
dans le phénomène d'Arthus. Dans quel ordre
concourent-ils a l'apparition des lesions?
A. Une liberation massive d'histamine par les mastocytes de A.123
la muqueuse bronchique B. 13 2
B. Une destruction importante des globules rouges par les C.213
macrophages hépatiques et splenique ID.231
C. Une activation du complement E.312
D. Des destructions tissulaires par des Lymphocytes T
cytotoxiques
E. Des depots de complexes immuns dans certains tissus.

CE I
.(S91)-La manifestation clinique de la maladie sérique
3-(S91)-La 4-(M89)-Les éléments suivants participent
directement a la constitution des lesions de la
reaction d'Arthus:

A. Asthme chronique A. Les lymphocytes T


B. Urticaire genéralise r B. Le complement
C. Collapsus vasculaire C. I_cs plaquettes
D. Arthrites D. L'interleukine 3
E. Toux avec rates crCpitants a l'auscultation E. Les potynucléaires neutrophiles
-
B I :. BCE. -1
4S91).Lors d'une maladie sérique expérimentale 6-(M91)-Caractéristique(s) de la reaction d'Arthus
Induite par une injection intraveineuse d'atbumine
bovine, on observe:
A. Une augmentation du taux sérique du complement A. Délai d'apparition 24 a 72 heures
B. Une diminution du taux de complexes immuns circulants B. Presence exclusive d'anticorps au niveau du tissu
C. Une hCmolyse atteint
D. Une forte diminution de Lymphocytes T CD8+ C. Presence danticorps, d'antigène et de fractions du
B. Une disparition accélCrCe de l'antigene circulant complement
D. Los mastocytes sont les principales cellules
effectrices

L 7-(M85).Le phénomène dtArthus fait intervenir:


E I
E. Los polynuclCaires sont les principales cellules
effectrices

8-(S89)-Dans latopie, on peut retrouver ces


CE I
manifestations sauf une:

A. Polynucléaires neutrophiles A. Eczema


B. Macrophages B.Asthme
1 C. n. corps circulants C. Rhinite
D. Mastocytes D. Stomatite
B. Complement Con ctivite
ACE I
(9.(S87.Dans les lesions du phénomène d'Arthus a la .10-(S85)-L'jnfiltrat cellulaire térnoin d'une
phase précoce prédominent: intraderrno-réaction positive comprend
principalement a 48 heures:
A Les Lymphocytes T A. Des lymphocytes
B. Los macrophages B. Des mastocytes
C. Los basophiles C. Des lymphocytes T suppresseurs
F
D. Los polynucléaires neutrophiles D. Des lymphocytes T et des macrophages
B. Los mastocvtes E. Des polynucléaires

211
QCM

11-(S87)-Quelle substance joue le role effecteur le plus 12-(S85)-Parmi les énoncés suiyants concernant les
important dans le phénomène d'Arthus? lymphokines sécrétées par des lymphocytes T
etTecteurs de Ihyper sensibilité retardée, lequel est
exact?

A. SRSA (slow reactive substance of anaphylaxis, composée A Sont spécifiques de lantigène avant induit
de plusieurs Ieucotriènes) IhypersensibilitC retardée
B. ECFA (facteur chimiotactique pour les éosinophiles) B. Ne sont cytotoxiques que pour des cellules portant
C. MIF (facteur d'inhibition de Ia migration des l'antigene
macrophages) C. Induisent une activation des macrophages
D. Interfron gamma D. Ont une structure chimique primaire proche de la
E. Constituant C3 du complment structure dune immunoglobuline
B. Scat facilement mises en evidence a partir
d'Cchantillons du sang circulant

E C
13-(M88)-Les anticorps responsables de la reaction 14-(M85)-Lors de Ihypersensibilité de type retardé,
d'Arthus: il se produit

A. Peuvent être de classe leE A. DCgranulation mastocytaire


B. Sont précipitants B. Transformation lvmphoblastique
C. Fixent Ic complement C. SCcrCtion d'interfdron
D. Agissent essentiellement en se fixant sur les D. Production danticorps
polynucldaires éosinophiles E. Proliferation lymphocytaire
E. Agissent essentiellenent en se fixant sur les
polynucldaires basophiles

BCE
15-(S88)-Les anticorps responsables de la reaction 16-(S87)-Une hypersensibilité de type retardée
d'Arthus:

A. Sont précipitants A Apparalt dans les minutes qui suivent la deuxième


B. Activent Ic complement essentiellement par la vole administration de Vantigène
alterne B. Est transmissible par Ic serum
C. Sont surtout de classe IgE C. Peut se voir après contact cutanC avec de I'acide
D. Sont surtout de classe IgA dans les reactions de type picrique ou des chromates
Arthus pulmonaires D. Saccompagne d'une hyperplasie folliculaire des
E. Ont la particularitC de comporter des chaines ICgres de ganglions rCgionaux
tpe kappa exclusivement E. .Justifie un traitement antithistaminiaue
A C
17-(M98)-Parmi les éléments sulvants, lequel (lesqi 18-(M96)-La périartérite noueuse:
peut (peuvent) être utile(s) pour Ic diagnostic de Ia
périartérite noueuse?

A. Anticorps anticytoplasme des neutrophiles (ANCA) A. Est une angeite nécrosante


B. Examen clinique B. Est une maladie systCmique multiviscérale
C. ArtCriographie cceliomCsentérique et rénale C. Est souvent associCe au virus de 1' hépatite B
D. Biopsie d' un nodule sous-cutariC D. Peut étre responsable de micro-anCvrismes
E. Biopsie musculaire B. Peut être rCvélée par un Crytheme noueux

ABCD-
Dans le lupus érythémateux

A. L'Crvthème en aite de papillon s'observe dans 100% des


cas
B. On observe uneaugmentation du risque de cardiopathie
ischémique
C. La biopsie cutanée n' a pas d' intérêt diagnosiique
D. L'ostCoporose peut être cortico-induite
1!
B. L'alopécie peut être en plaques

BIDE

212
INDEX

INDEX

Commutation isotypique ............................................... 12


A ComplexeCD3.............................................................. 73
Action cytotoxique ........................................... .... . ................30 Complexelytique... .............. . ........................................ 28
Activation des lymphocytes T...................................... 77 Complexe majeur d'histocompatibilitd (CMH) ........... 67
Activité anaphylactique................................................ 30 ComposantCl ............................................................... 25
Activité chimiotactique................................................. 30 ComposantD................................................................. 27
Activité d'anaphylatoxine............................................. 27 Co-stimulation............................................................... 78
Adrenaline............... .................................................... 125
.
Cytokines................................................................ ....67,91
Ailogreffe.............................................................175,181 Cytokines inflammatoires............................................. 93
Allogreffedemoelle ................................................... 184 Cytotoxicité................................................................... 87
Allotypie........................................................................20 Cytotoxicité de type ADCC.......................................... 33
Anaphylaxie................................................................. 124 Cytotoxicité dépendante des anticorps(ADCC) ........... 23
Anticorps.........................................................................1 Cytotoxiques........................................................... ....... 67
Anticorps (ADCC) ........................................................ 87 D
Antigene du complexe majeur d'histocompatibilité
(CMH) .................................................................... 177 Deficit de l'immunité cellulaire .................................... 97
• Anti genes majeurs (HLA-A et HLA-B)..................... 177 Deficitsen IgA ..............................................................37
Antigenes mineurs (HLA-C) ...................................... 177 Di George (syndrome de): deficit conge nital .............. 97
• Anti-tumorales............................................................... 34 Distinction du soi et du non soi ..................................166
Ataxie-telangiectasie hérdditaire .................................. 97
E
Atopie (anaphylaxie locale)........................................ 125
...Auto-aflti corps............ ................................................. 168 Eléctrophorèse ............................................................... 35
Autogreffe 175 .
F
Fab.................................................................................22
.1. Basedow (maladie de) .................................................169 FacteurB .......................................................................27
........................................... 138
2 microglobuline............ FacteurB. ...................................................................... 36.
Bruton (maladie de) ........................................................ 38 Fc 22
Fonctions auxiliaires des lymphocytes T......................81
C
G
• Clq............................................................................ 12,36
C3a, C5a (indépendants des IgE) ...............................122 Gougerot-Sjogren (syndrome de)...............................169
• C312,36............................................................................. Greffe allogCnique ......................................................... 34
c3convertase................................................................27 Greffe syngénique ....................................................... 175
c3a............................................................................... 122 GVH.............................................................................184
c3b................................................................................. 28 GVHaigu..................................................................... 185.
C436 GVH chronique ........................................................... 185
C5a............................................................................... 122 H
• CD4 ........................................................................... 36,75
CD8............................................................................ 36,75 Haptène........................................................................ 122
rCellules dendritiques foil iculaires.............................. 141 Heterotopique.... ........................................................... 175
ellu1esNK................................................................ .... 34 Histamine..................................................................... .123
Cellules T (ADCC) .....................................................141 Histocompatibilite de type I........................................ 138
CH5O.............................................................................. 36 HLAde classe I........................................................... 143
Chamnei......................................................................... 22 HLA-A ......................................................................... 138
Chaines lCgCres (L)....................................................... 19 HLA-B ........................ . ................................................ 138
Chaines lourdes (H)....................................................... 19 HLA-C .......................................................................... 138
Choc anaphylactique ................................................... 133. HLA-DP ........................................................................ 138
Chromosome 6............................................................ 138 HLA-DQ...................................................................... 138
Cirrhose biliaire primitive........................................... 169 HLA-DR...................................................................... 138
• CMH............................................................................ 138 Hodgkin (maladie de)....................................................99
CMI-! de classe I et II .................................................. 137 Horton (maladie de) ....................................................203
CMHde classe II ........................................................... 91 Hyper-IgM lie a l'X ......................................................38
213
INDEX

Lymphocytes T CD4+ ................................................. 141


Lymphocytes T CD8 ................................................... 143
diotypie.................................................................... 2O2l
Lymphocytes T mémoires ............................................. 77
IgA .......................................................................... ..17,22 Lymphocytes T suppresseurs........................................67
igA sécrétoire ................................................................ 22
Ig!) ....................................... -....... 17,23 M
....................................................... 17,23,121
Macrophages ...............................................................142
IgG ....................................................................... 17,23,38 Maladie de Basedow .................................................... 169
7gM .................................................................... 9,13,17,22 Maladie de Bruton.........................................................38
11-113 ............................................................................. 96 Maladie de Hodgkin......................................................99
11-10 .................................................................... 82,95,96 Maladie de Horton ........................................................ 203
IL-il ..............................................................................96 Mastocytes et polynucléaires basophiles.................... 122
IL-12 ......................................................................... 38,96 Maturation des lymphocytes T . .....................................69
11-13 ....................................................................22,91,96 Mécanismes...... ........................................................... 185
11-14 .............................................................................. 96 Mécanismes et expression 'du rejet de greffe ............. 175
11-15 .............................................................................. 96 Medulla.......................................................................... 69
11-16 .............................................................................. 96 Meilleur donneur......................................................... 181
11-17 ..................................................................... ......... 96. MoleculesHLA........................................................... 137
11-2 ........................................................................... 94,96 Myasthénie.................................................................. 169
312,4,6 .......................................................................... 12
11-3 ................................................................................ 96 CE
11-4 .......................................................... 22,91,94,96,123 Edème angioneurotonique...........................................38
IL-5...................................................................... 91,95,96
..................................................... 123 0
11-6 ................................................................. 82,91,95,96 Opsonisation..................................................................31
.................................................................... 96 Orthotopique................................................................ 175
11-8 ................................................................................ 96
11-9 .............................. ................................................. 96 P
linmunité cellulaire . ...................................... .................. 67. PAF-ac6ther........................................' 123
ImmunitC humorale ...................................... ................... 9 Partie externe cortex ...................................................69
Immunoelectrophorèse .................................................. 35 Pemphi gcide bulleux ................................................... 169
Inimunoglobulines ........................................................17.. PCriartérite noueuse.....................................................199
Infection virale .............................................................. 34 Placenta.................................................. ........................ 23
Inflammation................................................................... 1 Plasmocytes................................................................ 9,17
Interferon y (IFN y)............................................. 38,81,94 Purpura rhumatoide ...................................................... 197
Interférons a et 13 .......................................................... 94
interférons (ci, f3 et y)................................................... 139 R
Interleukine 2 (JL-2) ...................................................... 81 RCcepteur aux antigenes des lymphocytes T...............73
Isotypes................................................................. ......... 22 RécepteurT-CD3 . .......................................................... 80
Lsotypie..........................................................................20 Récepteurs T (TCR)...................................................... 73
Isotypies......................................................................... 20 Rejetaigu .............................................................. 179,180
Rejet chronique ...................................... . ............. 179,180
K
Rejet suraigu......................................................... 179,180
Kappa........................................................................17,19 Réponse immunitaire ...................................................... 1
L Role des immuns complexes äirculants ...................... 169
Role des lymphocytes B..............................................179
Lambda........................... . ......................................... 17,19 Role primordial des lymphocytes I .................178
Lc mémoire .................. 9
S
Leucotriènes ..................................................... .. .........123
Lois de Snell.... ......... 176 Sclérodermie................................................................ 1ö9
Lupus érythémateux disséminé ........................... 169,207 Sclérose en plaques ...........................................169
LymphocyteTHi ...........................................................81 Sécrétoire(S) ................................................................. 22
Lymphocyte TH2 ............ 82 Selection du receveur..................................................182
Lymphocytes B ........................................................ 9,141 Selection negative des lymphocytes T auto-réactifs.. 161
Lymphocytes CD4+ ...................................................... 91 Selection positive........................................................162
Lymphocytes CD8....................................................... 92 Selection positive et negative .......................................70
LymphocytesNK.......................................................... 33 Sérotonine............................................................ . ....... 123
LymphocytesT................................................................ 1 SIDA (Syndrome d'Immunodéficience Acquise) ........98
Lymphocytes T auxiliaires ........................................... 67 SRS-A .......................................................................... 123

214
DEX

Syndrome de Di George (Deficit congenital) .............. 97 Transplantation rénale ................................................. 184


Syndrome de Gougerot-Sjogren ................................. 169 Typage HLA................................................................ 182
Syndrome du leucocyte flu ............................................ 98
SystèmeABO ............. . .............................. .................. 177
SystemeHLA ............................................................... 137 Vaccination .................................................................. 195
Systèmes anti géniques des groupes sanguins ............ 177 \1 GH ............................................................................. 184
Voiealterne ................................................................... 27
T
Voie classique ......................................... ....................... 25
Thymome....................................................................... 98
................ 93
TNFa........................................ ......................
Tolerance périphérique (anergie) ............................... 163 \Visckot-Aldrich ............................................................ 98
Tran splantation ............................................................ 175
Transplantation cardiaque........................................... 183
Transplantation hépatique ........................................... 183 Xenogreffe .................................................................... 175
Transplantation pancréatique ...................................... 183
Transplantation pulmonaire........................................ 183

215

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