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INTER,
MED.
IMMUNO OGIE
COURS
QROCS - QCM - DOSSIERS - COMMENTAIRES
EDITIONS VERNAZOBRES-GREGO
74, BD DE L'HOPITAL
75013 PARIS
Tel : 01 43 36' 40 78
ISBN 2-84136-2671
REPONSE IMMUNITAIRE - INTRODUCTION
• Notre environnement est peuplé d'une myriade de micro organismes - virus, bactéries, levures.
protozoaires et parasites multicellulaires.
• Ces micro organismes peuvent provoquer des maladies qui conduiraient a la mort s'ils se
multipliaient de façon incontrôlée.
• Cependant, la plupart des infections guérissent rapidement et laissent peu de sequelles.
• Ceci est dQ au système immunitaire qui combat les agents infectieux.
• Toute réponse immunitaire implique d'abord Ia reconnaissance du pathoene ou de tout autre
substance pathogène, puis le developpementd'uneréaction destinéc àleséliminer.
• Cette réponse immunitaire peut gilobalement être divisée en deux parties (Fig.1 et 2):
- l'inzmunité acquise
* elle est spécifique-del' agent qui Fa induite_
* on observe une augmentation de la réponse a chaque nouvelle stimulation par cet agent (Q).
- l'inununité naturelle
* les effecteurs ne sont pas spécifiques de l'agent inducteur.
* ii n'y a pas de gain d'efficacité après plusieurs contacts avec le même agent.
1
REPONSE IMMUNITAIRE - INTRODUCTION
système immunitaire
6 NTF + +
++++ +
cellules autres
•ceI1ues 'ymphocytes ph9O#tGS
acces5oires ______ ceIUies
•.
p
_________________ _______________
ceIuIs
ga •
Vssvaires
ymphoc4es mnoytes
cue a ra}e niacophgeS .
REPONSE INIMUNITAIRE - INTRODUCTION
rr isatlon
~ it~ ta ~ tfstii ~ •'
= presentation de I'Ag
= cellules
= mecanisme effecteur
= molecule soluble
active
i
3
REPONSE IMMUNITAIRE - INTRODUCTION
QCM
B 323 - INFLAMMATION - REPONSE IMMUNITAIRE
1-(M91)-Un ou plusieurs des médiateurs suivants 2-(M85)-L'histamine est présente dans:
est(sont) d'origine plasinatigue, leguel on lesguels?
A. Prostaglandines A. Las mastocytes
B. Kinines B. Les lymphocytes
C. Lymphokines C. Les polynuclCaires basophiles
D. Facteur XII D. Les polynucleaires neutrophiles
E. Histamine .........................
..
BD I ACE
3-(M91)-La perméabilité capillaire pent être majorée (S86)-Indiquez la proposition inexacte
par: concernant l'histamine:
A. L'histamine A. Médiateur mastocytaire préformé et stocké dans
les granules
B. La sérotonine B. Médiateur actif sur la contraction des fibres
musculaires lisses
C. Le système des Kinines C. Médiateur augmentant la perméabilité
vasculaire
D. La système de complement D. Métabolite de l'acidité arachidonique
E. La leucotriène B4 E. Médiateur a activité bronchoconstrictrice
........
....
ACD I 11
5-(M85)-Parmi les substances suivantes, certaines 6-(M87)-Indiquez le ou les fragment(s) du
exercent un effet chimiotactique positif sur les complement capable(s) d'induire une liberation
potlmucléaires. Laquelle ou lesquelles- - istamine (anaphylatoxine):
A. Bradykinine A. Cis
B. Facteur XII B. C3a
C. Fractions 5 et 6 du complement C. C3b
D. Leucotriènes D. Clq
E. Histamine E. C5b
CD I
7-(S86)-Toutes les substances ou categories de I 8-(M88)-L'histamine est sécrétée:
substances suivantes peuvent déclencher un congestion
active, sauf une; indiquez laquelle:
A. Kinines A. Par les mastocytes
B. Histamine B. Par les lymphocytes
C. Sérotonine C. Par les fibroblastes
D. Opsonines D. Par les éosinophiles
E. Prostalandines E. Par les nolvnucléain
IE AE
9-(M88)-QueIle(s) est(ou sont) la(ou les) consequence(s) 10-(M88)-La phagocytose de bactéries:
locale(s) possible(s) de la congestion active d'un tissu?
A. Cyanose A. Nécessite l'adhésion des germes a la surface des
cellules phagocytaires
B. Hyperhemie B. Est inliibée si les bactéries sont opsonisées
C. Anoxie C. Peut être effectuée par une certaine sous-
population de lymphocytes T
D. Erythème D. Est augmentée par la réponse irnmunitaire
E. Ralentissement des divisions cellulaires E. Concerne essentiellement les germes
AD
4
REPONSE IMMUNITAIRE - INTRODUCTION
ABCD I ABCDE
27-(M89)-Le macrophage: 28-(S86)-L'un des médiateurs sécrétés par les
macrophages et directement impliqué dans
certains phénomènes de suppression est:
A. ReconnaIt I' antigène a l'aide d'un récepteur A. Interleukine 2 (11-2)
spécifique
B. Est capable de tuer des cellules cancéreuses B. Facteur d'inhibition de la migraine (MIF)
C. Est capable de tuer des bactéries C. Prostaglandine E2
D. Synthétise des immunoglobulines D. Interleukinel(IL1)
E Denvedumondfe san - E Facteur suppresseur antigene specifiue
BCE
29-(M93)-Les macrophages: [30(M87)-Le macrophage:
A. Appartiennent au système des phagocytes . A. Est riche en enzymes lysosomiales
mononucléés
B. Sécrètent des Lymphokines B. Est active par l'interféron gamma
C. Soot indispensables au déroulement de la reaction C. Produit de l'ILl
immunitaire
D. Présentent des récepteurs pour les immunoglobulines D. Est susceptible de presenter un antigène aux
lymphocytes T
E. Sont d'origine médullaire E A un role essentiel dans la presentation de
-...- ...... ......... -.....-....
l'antigène aux cellules-.,.-B.... -- .........................................
--
ACDE I . ABCD
31-(M87)-Indiquez la(les) proposition(s) exacte(s) 32-(S87)-Quel constituant du serum déclenche a lui
concernant la cooperation entre macrophages et seul la dégranulation des mastocytes?
lymphocytes T:
A. Les macrophages sécrètent l'interleukine 1 i A La fraction Clq du complement
B. Les macrophages captent l'antigene et le rCexpriment B Le facteur B
sous forme immunogène
C. Les macrophages "présentant" l'antigène portent des C L'inhibiteur de la Cl estérase
molecules de classe I du complexe majeur
d'histocompatibilité
D. Les macrophages "présentant" l'antigène portent des D Le C3a
molecules de classe II du complexe majeur
d'histocompatibilité
E. Les macro phacessécrètentl'interleukine2 i•E L'JE...... ......
IABCDI D
6
REPONSE IMMUN1TAIRE - INTRODUCTION
33-(M86)-L'activation des mastocytes peut être induite r34-(M88)-La dégranulation de mastocvtes ayant
par: fixé de l'IgE sur leurs récepteurs Fe peut être
induite par:
T Un antigène monovalent chez un sujet sensibilisé A. Aiiticorps anti-IgE
B. Un antigene bivalent chez un sujet sensibilisé B. Fragments Fab d'anticorps anti-IgE
C. Des anticorps anti-IgE C. C3a
D. Des dimères d'IgE obtenus par une reaction chimique I D. C3b
E. C3a et C5a E. C5a
BCDEj ACE
35-(S89)-Le composant du complement active capable 36-(M89)-La dégranulation des mastocytes peut
d'induire la dégranulation des mastocytes est: être induite par:
A. Cis A. Interaction d'une IgE de membrane avec un
antigène monovalent
B. C8 :
B. Action directe de certains médicaments
C. C3b C. Le fragment F(ab) de globulines anti-IgE
D. C5a D. Le cromoglycate de sodium
E. C5b E..AnaphlatoxinesC3aetC5a .. ................ .. _______
D BE
37-(M95)-L'inflammation: 38-(M95)-Quelles sont parmi les propositions
suivantes, celles qui sont exactes? Dans une lesion
inflamrnatoire, les cellules géantes:
A. Est toujours secondaire a l'action d'un agent A. Sont d'origine histiomonocytaire
infectieux
B. Est un phénomène dynamique •-. B. Peuvent provenir de la fusion de plusieurs
cellules
C. Peut aboutir a une destruction tissulaire C. excretent des substances actives
D. Se déroule dans le tissu conjonctif D. S'observent dans la phase vasculo-exsudativc
de la tuberculose
E. Peut neompoièque des phénomènes vasculo E. Strttidcules multinuclées --i.
exsudatifs
--..-.-........................---.-......................-
............
.-
- .BCDEI • lABCDE
39-(M95)-La protéine C réative (CRP) 40-(M96)-Quelles sont parmi les propositions
suivantes, celles gui sont exactes? L'inflammation:
A. Est une protéine de Ia phase aiguë de l'inflammation A. Fait intervenir des médiateurs chimiques locaux
et généraux
B. Peut se her a certains micro organismes et activer ha B. Est toujours de cause infectieuse
voie classique du complement
C. Favorise le chimiotactisme et la phagocytose C. Aboutit habituehlement a une reparation
tissulaire
D. Est synthétisé par le foie D. Peut être un phénomène de courte durée
E. Voit.sa synthèse inhibée sous Faction de E. Peut favoriser le développement d'une sclérose
l'interleukine 1
ABCD JAME
41-(M98)-Les propositions ci-dessous concernent des
médiateurs chimiques impliqués dans la reaction
inflammatoire. Indiquez celui (ceux) intervenant plus
particulièrement dans la phase vasculo-sanguine:
A. Sérotonine
B. Histamine
C. Prostaglandines
D. Kinines
E. m .hid .... ._______
BCD
7
IMMUNITE HUMORALE
7'
•
. I, I..
'2
/ -. / i•_• _ -1
P r
pasmocytes i t2\ ( (25\ ( 2 I c2 2
(Q) '--.• i.
''
V ceflueà
Menlolre (Q)
(• ••f_
production dkantcorps
IMMUNITE HUMORALE
IMMUNTTE HUMORALE
B 318 : Immunité humorale:
I
lymphocytes B ; immunoglobulines (structure, diversité, fonction) ; complement ; lymphocytes NK;
exploration en pratique clinique ; concept de deficit inné de l'immunité humorale.
LYMPHOCYTES B
I
Les lymphocytes (Lc) B constituent environ 10 a 20% des Lc. (Q) du sang circulant.
• us sont facilement identifiables grace a la presence a leur surface de molecules
d'immunoglobulines (Ig) qu'ils synthétisent etexpriment a leur membrane des le debut de leur
différenciation. Celle-ci est associée a I'expression dedifférents récepteurs de surface.
4.
La différenciatiôifds Lc B se déroule en deux andes étapes (Fig. 1) :
la premiere, dans la moelle oseuse, en dehors de tout contact anrigénique, concerne le
passage de la cellule souche au Lc B immature (Q).
- la seconde, dans les organes lymphoIdes périphériques, voit les Lc arriver a maturation en
devenant des plasmocytes (Q) ou des Lc mémoire (Q), aprês activation par les antigènes.
• A noter que durant toute cette différenciation, en cas de rearrangement génique non fonctionnel
ou de production d'Ig reconnaissant des auto- anti gènes, le Lc B en cause est élirniné.
• La ceillule souche des LcB est commune a toutes les cellules lymphocytaires.
• Elle derive de la cellule souche CD 34+.
• Dans son ADN, un rearrangement des genes codant pour les chaInes lourdes puis pour les
chaInes légères d'Ig aboutit a la production d'une 1gM puis a son expression menzbranaire a
la surface de la cellule souche qui devient ainsi Lc B immature (Q).
• Ce processus de rearrangement génique est connu sous le nom de recombinaison somatique
de 1'ADN.
• II est caractéristique de la lignée lymphoYde B et ii représente un préalable indispensable pour
que les genes des Ig puissent s'exprimer convenablement.
9
IMMUNITE HUMORALE
Figure 2:
maturation des lymphocytes B
I recombirialson
.Vthe
p)-
4e
YO .
I somatique
v tluuip F (Q)
knmture
a
VAIM Ty
o~
commutation
z
O*
OU SWITCH (Q)
fiM
(öf-
S) .-
P-.3Mnv-T'q 6
3t3 (.9
10
IMMUNITE HTJMORALE
PA
B lymphocyte B
Th lymphocyte auxthawe
P plasmocyte /'-- it -
,
( () ('B' \
I ILA
IL-5
IL
IL-6
(\ \ \
/ /
I (
........)
11 -
IMMUNITE HUMORALE
• II est rendu possible par le fait que les genes des Ig sont organisés de façon différente dans les
lymphocytes et les cellules non lymphoIdes.
• Dans les cellules non lymphoIdes, les segments d'ADN codant pour les regions variables et
constantes des Ig sont séparés par de grandes distances physiques alors que, dans les
lymphocytes B différenciés, us sont réarrangés et ainsi rapprochés.
• A noter qu'une fois terminé (sur la chalne lourde et sur la chalne legere), ce rearrangement de
gene est définitif et caractéristique du clone lymphocytaire qui l'a produit.
12
1M'1UN1TE HUMORALE
If
13
IMMUNITE HUMORALE
14
IMMUNITE HUMORALE
LTauxiiaires
1gM
contact
membranaire ,v s
- lgG
Q( + maturation d affinité
et
1.. commutation de classe
LB mémoire
15
IMMUNITE HUMORALE
Fabjjj? NH2 4
V\
N2
Fc
chalnes Iégères
re-gCN
Ionrla H2
16
IMMUNITE HUMORALE
LES IMMUNOGLOBULINES
1
I-INTRODUCTION
• Les immunoglobullines, comme le système du complement, constituent les deux composantes
plasmatiques de l'immunité humorale (Q).
• Les immunogilobulines (Ig) sont des glycoprotéines (Q) présentes dans le plasma, les liquides
extra-vasculaires, les sécrétions, douées d' activité anticorps.
• Le chromosome 14 synthétise les regions variables et constantes des chaInes lourdes (Q).
• Le chromosome 2 synthétise les chaInes légères de type Kappa. (Q)
• Le chromosome 22 synthétise les chaInes légères de type Lambda. (Q)
• C'est cette reaction Ig sécrétée-anticorps qui caractérise le réponse iinmunitaire spécifique
huinorale.
• Les Ig sont produites et sécrétées par les plasmocytes, étape terminale de la différenciation des
lymphocytes B.
• N.B. : Les piasmocyres sécrètent aussi la pike J (pour les 1gM et IgA) (Q), et la
J32 inicroglobuline (chaIne legère du système HLA de type I)(Q).
• On les classe en cinq classes principales, par ordre de frequence décroissante : IgG, IgA, 1gM,
IgD et IgE.
Les IgG sont divisés en sous-classes d'Ig appelées IgGi, IgG2, IgG3, IgG4.
17
IMMUN1TE HUMORALE
Pont -x
disulfure
interchaIn chalne lourde (H)
-a
Y
-
-E
-o
C C
regio
variable 1 /<CL
régio
region charnière flexible
cOnstante
Ite region charnière n'existe pas pour les
CH2 : 3,IgAl,2,IgM,IgE (Q)
I
ponts disulfures interchaIne
(Q)
- I
18
IMMUNITE HUMORALE
digest..
par [a pepsine
(Q)
site d'action
de la pepsine + petits
fragments
pFc'
• Chaque domaine (Q) des Ig est constitué dacide amine (110) (Q) avec pont disulfuré inter et
intracaténaire (Q) avec des exons distincts.
• L'extrémité des chaInes lourdes et légères situées au niveau de la partie Fab de l'Ig
(reconnaissance de l'Ag) est une partie variable permettant l'adaptation propre de chaque Ig
en fonction de l'antigène spécifique.
19
IMMUNITE HUMORALE
• Dans cette region variable se trouvent six regions hypervariables (Q) (trois sur la chaIne
lourde et trois sur la chaIne légere) qui augmentent encore l'affinité de l'Ig pour Fantigène.
Elles sont nommées CDR region determinant la complémentarité. Elles proviennent de
mutations des genes des immunoglobulines (hypermutation somatique(cfchapiti -e stir Lc B)).
• L'extrémité des chalnes lourdes et llégères situées au niveau de la partie Fe de l'Ig (activité
biologique) est dite constante (activité identique pour les lg de même classe, quelque soit
1' antigène reconnu).
- Isotypie: les classes et sous-classes d'Ig définies par les regions constantes constituent un
premier niveau d'hétérogénéité (isotypie). L'isotypie se retrouve chez tous les individus d'une
espèce donnée (Q). Elle définit les chaInes lourdes (G, A, M, D, E) et le type de chaIne legere
Lambda ou Kappa.
- Allotypie: les allotypes sont des determinants antigéniques portés par les regions constantes
des chaInes lourdes et des chalnes légères des Ig (Q), différents d'un sujet a l'autre,
indépendants de Pactivité anticorps et génétiquement déterminés. On peut ainsi définir des
groupes d'individus porteurs ou non de ces variations allotypiques. Elle traduit un
polymorphisme génétique de la population (Q).
20
IMMUNITE HUMORALE
trcrt et tadut
V-DJ.im+/- V4DJ6m
IV
ii
J
OU - [!E19G
0 en rabsence de toute stimulation anbgnque
'1 aprés une prenire stimulation. antignque
2) apr une seconde st•muation antgénique
21
IMMUNITE HUMORALE
vésicule d'endocytose
-IgD
* C'est un monomère (Q)
* Elles ne sont peu ou pas sécrétées. -
* Elles ont un role essentiel de récepteurs B sur la'surfaçe des lymphocytes pour les antigènes (Q)
-IgE
* Sous forme demonomère (Q)
* II n'y a pas de region charnière (Q)
* Grande affinité pour des récepteurs presents a la surface des mastocytes (Q) et des
polynucléaires basophiles.
* Une fois fixes sur les cellules, les IgE entraInent, après combinaison avec les antigènes qui
leur correspondent (allergenes), [a liberation par les mastocytes (Q) et les basophiles des
médiateurs responsables de la reaction anaphylactique, OU si le phénomène reste localisé,
d'une reaction d'atopie telle qu'un asthme ou une rhinite.
* L'IgE joue aussi un role dans la lyse des parasites grace aux plaquettes, ou aux
polynucléaires éosinophiles.
- IgG
*.Poids moléculaire a 150.000 daltons.
* Les IgG (sauf IgG4) (Q) fixent le complement (Q) et permettent ainsi son activation.
* De nombreuses cellules ont un rdcepteur de surface capable de her le fragment Fc des IgGi
et IgG3. La fixation des IgG a ces récepteurs (cytophilie) explique leur rOle dans la
• promotion de la phagocytose par les polynucléaires et les macrophages (opsonisation), dans
le phénomène de cytotoxicité dépendante des anticorps(ADCC) et dans l'agrégation
plaquettaire par les complexes immuns.
- Les IgG sont les seules Ig qui traversent le placenta (Q) après la 20 SA (Q). Ce transfert assure
la protection du nouveau-n6 durant les premiers mois de la vie.
- Les concentrations d'IgG sont les plus importantes du serum de Itadulte (Q) et du nouveau-n6
(Q). us présentent la durée de vie la plus longue (de I'ordre de trois semaines) (Q)).
- Le taux des IgG du nouveau-n6 est égal a celui de la mere (100%) (Q). II est de 10 g/l (Q).
23
CID
0
z
-- -
0
Cl)
CID
Cl)
-
0
=
IMMUNITE HUMORALE
LE COMPLEMENT
I
INTRODUCTION
• Le serum d'animaux convalescents d'une infection bactérienne est capable de lyser les
bactéries responsables de l'infection grace a deux substances:
- L'une therrnostable specifique et immune: ii s'agit de l'anticorps qui se fixe sur les bactéries
et les sensibilise (cf questions sur les immunoglobulines).
- L'autre substance thermolabile, non spécifique, présente dans le serum en dehors de toute
immunisation.
• Cette substance, qui complete l'action des anticorps, a été désignée par le terme complement.
II- COMPOSITION
I
Le gene codant pour le C2-C4 est situé sur le chromosome 6 (Q) (même chromosome codant
pour le CMH (Q)).
Le-complément est formé d'une-vingtaine de composants.
• Leur synthèse est essentiellement hépatique (Q), mais peut aussi Se faire au niveau des cellules
épithéliales, monocytes et macrophages.
III- ACTIVATION
• Les différents composants s'activent en chaIne. Cette activation peut se faire classiquement
selon deux voies en fonction du facteur initiateur de l'activation.
- La voie classique: est activée par les anticorps combines a l'antigène : 1gM, IgG (Q). Elle ne
se met donc a I'uvre gu'en presence d'anticos et d'antigenes.
- La voie alterne : est activée directement par certains polysaccharides bactériens en l'absence
d' anticorps. Elle constitue un moyen de defense anti-infectieux immédiat, en place avant même
le développement d'une immunité spécifique.
• Le complexe terminal (ou complexe lytique), issue finale des deux voies, est l'agent effecteur
de la cascade du complement qui permet la lyse de l'agent a l'origine de l'activation du
complement.
25
IMMUNITE HUMORALE
* Les IgG sont moms puissants que les 1gM pour activer le comp16ment car ii faut 2 IgG pour
fixer une molecule de Clq contre 1 pour l'IgM. (Q)
pole de fixation
sur les Ig
I
uJ
1 sous-unité Clq 1 unite Clq formé
de 3 sous-unités
Bouquet de 6 tulipes (
CIS
Cl composant Cl
compIexé-€1r -€1s2
Ag-Ac
Clq
C1r-!CiT
chvage
L2
u toca taiytiq )roteoise
C1s—C1s
C47o inactif
intab1e
fTh
C4b
26
IMMUNITE HUMORALE
boucle d'amplification
I stabilisation
Facteur D I par properdine
CD
hydrolyse
spontanée
I
voie
c1ass ique
-
Ba
~
(
D C3b
t I I/
= C3bBb =
C3(H20) C3b °' C3(H 20)B
ouC3(H20)Bb
27
IMMUNITE HUM ORALE
Figure 17:
28
IMMUNITE HUMORALE
Figure 18 :
rmatlon du comolexe d'attapue membranpire
activati ivation
C:
s etas _
Etapes:
t
, EC4b2a
, C?? C4b,2a,3b
C3
'
.
•4
C3b
C3b
C5
'.
:
LE____
/
=
~
41' attaque
C3b Bb C3b Bb 3b
C I?
•' paroisbacteriennes .'/e'e'e
activation
voie alterne tivation
C 3 convertase itase
idisentclivageC3 a terne
.. ... alterne
4 ali1candr l o l l
29
IMMUNITE HUMORALE
4) Immunoadhérence
- La fixation de complexes antig6ne-anticorps-C1C2C3C4 sur les macrophages, les
polynucléaires, les globules rouges ou plaquettes par des récepteurs membranaires pour le C3b
favorise la phagocytose, notamment des bactéries et des virus (opsonisation).
- Ceci explique que les patients présentant un deficit en C3 présente une grande sensibilité aux
infections.
5) Activation lymphocytaire
- Les lymphocytes B possèdent des récepteurs pour la fraction C3 qui joue un role dans leur
activation.
- 30
1MMUNITE 1-JUMORALE
8) Lopsonisation:
- Elle constitue une defense anti-infectieuse en particulier pour les bactéries encapsulées (Q).
- Elle se fait de facon non spécifique par le C3b (Q±++) qui se fixe aux monocytes et aux
macrophages grace a des récepteurs permettant Fadhérence et la phagocytose des bactéries en
l'absence d'anticorps de façon non spécifique ; elle peut se faire aussi de facon spécifique grace
aux récepteurs cellulaires du fragment Fcdes Ig (Q).
Figure 20:
le's fonctions du complement
complement
.
.
0 .
•. 4 ** .s
31
IMMUNITE HUM ORALE
LYMPHOCYTES NK
I
_ INTRODUCTION
I- —
• les cellules NK sont des lymphocytes non T non B de grande taille qui présentent des granules
intracytoplasmiques: -rands lymphocytes granuleux (Q).
• us représentent 5 a 15% de la population lymphocytaire du sang périphérique.
• us dérivent d'un précurseur médullaire CD34+ conimun avec les lymphocytes T.
Tout comn-ie les lymphocytes T cytotoxiques CD8+, les lymphocytes NK possèdent des propriétés
cytotoxiques caractéristiques.
us sont capables de deux types de cytotoxicité:
• une cytotoxicité de type ADCC (antibody-dependent cell cytotocicity), réponse anticorps
dependante(Q). Elle permet aux cellules NK de lyser les cellules cibles recouvertes d'anticorps.
Le récepteur-activateur de cette cytotoxicité est le CD 16
• une cytotoxicité dite naturelle : us peuvent ainsi lyser sans immunisation préalable des
cellules tumorales, des cellules infectées par des virus ou des cellules allogéniques. Le
récepteur-activateur de cette cytotoxicité West pas connu.
• Les cellules NK expriment a leur surface des récepteurs pour les molecules de classe I, mais
Wont pas de cytotoxicité restreintpar le CMH (Q). L'activation de ces récepteurS par les
mollécules du CMH de classe I des cellules cibles inhibe le signal d'activation du programme
cytolytique et de production de cytokines.
33
IMMUNITE HUMORALE
• Ainsi, la reconnaissance par les cellules NK des molecules CMH de classe I exprimnées par
les cellules cibles confère a ces dernières une protection contre la lyse NK.
• En l'absence de cette interaction, et en presence d'un signal activateur, le programme de
cytotoxicité naturelle des cellules NK sera enclenché et les cellules cibles seront lysées.
• La cytotoxicité naturelle des cellules NK apparaIt donc coin me comnpléinentaire de la
cytotoxicité des lymphocytes T.
Les ceflules NK sont stimulées par l'IFN y (Q).
Les possibilités thérapeutiques limitantla gravité des GVHD entraInent une augmentation du risque
de rechute. En effet, la déplétion en cellules T du greffon permet une diminution du risque de
GVHD mais diminue l'effet GVL (Graft-Versus-Leukemia) qui correspond a l'élimination par les
lymphocytes T du donneur des cellules tumorales résiduelles du receveur.
Certaines etudes in-vitro montrent que les cellules NK pourraient être impliquées dans l'effet GVL
et pourraient également diminuer le risque de GVHD par leur sécrétion de TGF3.
34
1MMUNITE HUMORALE
1-INTERROGATOIRE
1) Histoire personnelle
- Maladies infantiles
- Reactions anorrnales aux vaccins
- Date de debut et type des complications infectieuses (ORL, pulmonaires ; digestives...)
2) Histoire familiale
- Recherche consanguinité
- Symptômes évoquant un deficit immunitaire a typ d'infections itératives...
- Antécédents de pathologie auto-immune ou néoplasique.
II- CLINIOUE
• Recherche:
- Syndrome malformatif
- Signes cutanés (verrues, eczema, télangiectasies...)
- Evaluation de la taille des organes lymphoIdes accessibles (rate, ganglions, amygdales).
1) Hémogramme complet avec étude du frottis et des plaquettes (dosage des globules blancs
avec lymphocytes)
b. Dosage pondéral des inzinunoglobulines et des sous-classes d'IgG (si le taux d'IgG esr peu
di,nin ue)
- Technique de dosage par Elisa ou immunodiffusion radiale ou néphélornétrie (Q).
- Par ordre décroissant d'abondance chez Fadulte on retrouve: les IgG, IgA, 1gM, IgD (Q).
-. permetde:
• détecter un deficit d'une classe ou sous-classe d'immunoglobuline.
• suivre le taux d'une production monoclonale par une proliferation d'un clone
lymphocytaire B.
c. Dosage des anticorps résiduels post-vaccinaux (tétanos, diphtérie, poliomyélite,
pneumocoque et héinophilus)
d. Complement
- L'étude du complement relève soit de tests fonctionnels, soit de dosages pondéraux des
protéines.
* mesure de CHSO mesure l'activité hémolytique de la voie classique.
* mesure du taux de C3, C4, Clq et du facteur B.
- Le but est de rechercher un deficit qui peut être soit en rapport avec un défaut génétique, soit
avec une consommation excessive (Q) liée le plus souvent a une pathologie a immuns
complexes.
- C'est le C3 et C4 qui baissent le plus rapidement lors de l'activation de la voie classique (Q).
e. Recherche de facteur rhuniatolde (Latex, Waaler-Rose et ELISA) et antic orps anti-
nucléaires et/ou spéczfique d'orgaite.
Chez l'adulte, le diagnostic de deficit immunitaire primitif est le plus souvent évoqué devant la
répétitiOfl d'infections banales ou la survenue d'infections opportunistes, après avoir éliminé les
principales causes de deficits immunitaires acquis (hémopathies lymphoIdes, corticothérapie.
traitements immunosuppresseurs, infection VIH).
Plus d'une cinquantaine de deficits immunitaires ont été répertoriés, nous ne citerons que les plus
frequents.
38
.4,'-
1MMUNITE HUMORALE
FICHE FLASH
1-LES LYMPHOCYTES B
• us constituent 10% des lymphocytes circulants dans le sang.
• La différenciation des lymphocytes B se fait au niveau de la moelle osseuse, en dehors de tout contact
antigénique, a partir de cellules souches.
• Après activation par les antigenes, maturation de ces lymphocytes en lymphocytes mdmoire et
plasmocytes.
• Ces derniers permettant la sécrétion d'immunoglobulines et participant a la reaction immunitaire a
mediation humorale.
Il-LES IMMUNOGLOBULINES
A/ STRUCTURE
• Les immunoglobulines sont formées de deux parties:
- Une partie variable porteuse du site du recepteur (partie Fab)
- Une partie constante responsable de différentes activités biologiques (partie Fc)
• Les immunoglobulines comprennent un modèle de base avec:
- Deux chalnes lourdes permettant de distinguer 5 classes d'immunoglobulines : IgG, IgA, 1-M, IgD, IgE
- Deux chaInes légères de type K(kappa) ou X (lambda)
Pour une méme immuno globuline, les 2 chaInes legeres sont toujours du même type.
B/ DIVERSITE DES IMMUNOGLOBULINES -
1) Notion d'isotypie
- Les classes et les sous-classes d'Ig définies par les regions constantes constituent un premier niveau
d heterogeneite appele isotypie
2 Notion d'allotypie
- Elle est liée a la presence de determinants antigéniques portes par les regions constantes des chaines
lourdes et légères permettant de diffdrencier un individu d'un autre.
3) Notion d'idiotypie
- Elle est liée a une heterogdnéité au niveau des regions variables permettant de différencier chaque type
d' anticorps
Cl FONCTION
1) We a la fraction Fab de l'immunoglobuline
- La reconnaissance de l'antigène permettant en collaboration avec les lymphocytes CD4 et la presence
des molecules du groupe CMH de réaliser une réponse humórale.
2) Liée au fragment Fc
- Cette fraction permet le passage transpiacentaire (seulement pour les lgG).
- L'activation du système du complement (seulement pour les IgG et 1gM) et permet la liaison aux
recepteurs cellulaires, monocytes macrophages
- L'IgM est le premier anticorps produit lors de la réponse immunitaire et presente une forme
pentamérique.
- L'IgA presente une forme sérique et une forme secrétoire. L'IgA secrétoire est un dimère lie a une
chaIne J et une pièce secrétoire. (S)
- L'IgD presente un role essentiel pour la reception des antigènes; elle se trouve sur la surface des
lymphocytes.
- L'IgE jour un role dans l'hypersensibilité immediate, permettant la liberation de mddiateurs par les
mastocytes et les polynucléaires basophiles.
- L'IgG a la concentration la plus importante dans le serum chez l'adulte. Elle permet de fixer le
complement et joue un role dans la destruction des antigènes grace a la fixation au cellulaire
(polynucleaire macrophage). Elle traverse le placenta permettant la protection du nouveau né.
39
IMMUNITE HUMORALE
III- LE COMPLEMENT
A! ACTIVATION DU SYSTÈME COMPLEMENT
- voie classique
* Grace a la reconnaissance par le composant Cl des TgG ou 1gM lies a l'antigene, ii y a activation du
C4, C2 puis C3
- voie alterne
* En l'absence d'anticorps, reconnaissance par le système du complement d'endotoxines ou des
cellules infectées avec activation du C3.
B! COMPLEXE LYTIQUE
- Grace a la C5 convertase formée soit par la voie classique soit par la voie alterne, ii y a activation de
5 protéInes (C5, C6, C7, C8) formant le complexe d'attaque membranaire jouant un role lytique
Cl PROPRIETES DU COMPLEMENT
- action cytotoxique
* Actif sur les microorganismes au niveau des cellules
- activité anaphylactique
* Surtout par le C3a et le C5a permettant la dégranulation des mastocytes et des basophiles.
- action chimiotactique
- immuno-adhérence
* le complexe antigene anti-corps complement permet l'immuno-adhérence grace a des récepteurs de
complement sur les macrophages et polynucléaires.
- action lymphocytaire
* Activation du lymphocyte B par des récepteurs de C3
- neutralisation des virus
propriétes_d'opsonisation
* Notamment grace aux récepteurs aux macrophages du C3b
IV- EXPLORATION DE L'IMMUNITE HUMORALE
Al ELECTROPHORESE DES PROTEINES St. RIQUES
- Permettant d'apprécier les différents types d'Ig et de détecter les anomalies de production a type
polyclonale ou monoclonale ; I'IEPS (immunoelectrophorèse) permet d'identifier le type d'Ig absent ou
hyperproduit
B! DOSAGE PONDERAL DES IMMUNOGLOBULINES
- Par décroissance d'abondance : IgG, IgA, 1gM, IgD et IgE
C/ DOSAGE DU COMPLEMENT
- Mesure du CHSO (diminué dans certaines maladies auto-immunes)
- Mesure du taux de C3, C4, C5, Clq
Cl RECHERCHE D'ANTICORPS SPECIFIQUES D'ORGANES, D'ANTICORPS NUCLEAIRES
DE FACTEIJRS RHUMATOIDES, TEST DE COOMBS.
V. CONCEPT DE DEFICIT INNE DE L'IMMUNITE HUMORALE
A! DEFICIT IMMUNITAIRE COMMUN INVARIABLE
- Portant sur 2 ou 3 classes parmi les IgG, 1gM ayes risque d'infection.
B! DEFICIT EN IgA
- Entralnant des infections ORL et bronchiques.
Cl AGAMMAGLOBULINEMIE
- Liée a i'X (maladie de Bruton) entralnant des infections
- Traitement substitutif a réaliser par des ôglobulines
D/ SYNDROME D'HYPERIgA
El DEFICIT EN COMPLEMENT
- Deficit en inhibiteur de Clestérase: cedème angioneurotonique
- Deficit en C5, C6, C7, C8 pouvant entraIner des infections récidivantes (méningite)
40
IMMUNITE HUMOR-ALE
ENONCES QROCS
1) Quels sont les deux parties d'une immunoglobuline et leur role respectif?
2) Quel type d'immunoglobuline possède une pike secrétoire (S) et une chaIne (J)?
3) Citez les deux voies d'activation du complement?
4) Quels sont les fonctions du complement?
1 41
IMMUNITE HUMORALE
REPONSES QROCS
0.
1) Quels sont les deux parties d'une immunoglobuline et leur role respectif?
• Partie Fab:
- Role antigénique
• PartieFc:
- Pen-net le passage transpiacentaire de l'immunoglobuline
- Activation du complement
- Liaison au recepteur cellulaire
2) Quel type d'immunoglobuline possède une pièce secrétoire (S) et une chamne (J)?
• Immunoglobuline Ig A
42 -
IMMUNITE HUMORALE
les les IgE et les 1gM possèdent 5 domaines au niveau des chaInes lourdes dont 4 constantes. I
La pièce secrétoire (S) est synthétisée au niveau des cellules épithéliales alors que la pièce (J) est
synthétisée par les plasmocytes.
Seule IgA possède une pièce sécrétoire (S) et une chaIne J : c'est la seule immunoglobuline qui
possède S et J.
IgE West pas thermostable!! (Inactivation par chauffage), c'est un anticorps homocytotrope.
Le poids moléculaire des IgG est de 150.000 daitons et 1gM : 900 000 daltons.
La region idiotypie est portée, dans la region Fab par les domaines variables des chaInes lourdes et
legères.
Les cellules NK sont stimulés par interferon Gamma et ont une activité antitumorale, elles Wont pas
une cytotoxicité restreinte par HLA.
C4b2a = C3 convertase
C4b2a3b = CS convertase
Les cellules réceptrices du fragment Fc des Ig sont lymphocytes B, T, PNe, PNb, macrophages,
mastocytes, cellules K.
LetauxlgG>IgA>IgM>IgD>IgE
44
IMMUNITE HUMORALE
QCM
45
1MMUNITE HUMORALE
11-(M85)-La pike sécrétoire des IgA est synthétisée: I I 12-(S91)-Propriété du site anticorps des
46
IMMUNITE HUMORALE
I I
-Propriétés) de I'IgM sérique:
A. Précède celui des chaInes lCgères i A. Est suffisante pour porter Ic diagnostic de
maladie de Waldenstrdm
B. Doit étre fonctionnel pour la maturation ultérieure B. Peut être observe dans certaines
dans la lignCe B cryoglobulinémies
C. Est induit par la stimulation antigCnique C. Est souvent observCe dans les amyloses de type
AA
D. Implique un mécanisme plus simple que pour tine D. Est fréquente dans la maladie de Kahier
chalne légère
E. Aucune de ces réponses n'est exacte IE. Est souvent observée dans Ia maladie des
-
- alt1utlnlnes froides
AB BE
25-(S90)-Ledeuxième domaine constant de la chaIne 26-(M89)-Un récepteur pour le fragment Fc de
- d'une IgG appartient au fragment: IgG (Fc gamma R):
29-(M88)-Les 1gM:
47
IMMUNITE IIUMORALE
30-(M86)-fl existe des genes D au sein des genes codant 31-(M87)-Les genes d'immunoglobuline chez
pour: l'homme sont localisés au niveau des:
A. Les chaInes legères kappa A. Regions constantes des chalnes lourdes:
chromosome 14
B. Les chaines lCgères lambda B. Regions variables des chaInes lourdes:
chromosomes 14
C. Les chalnes lourdes d'inimunoglobuline C. ChaInes légères kappa: chromosome 2
D. Les récepteurs d'antigènes des-cellules T D. Chalnes légères kappa: chromosome 12
E. Les chalnes lourdes des antigènes HLA de classel E. Chaines légères lambda: chromosome 22
CD ABCE
32-(M86).L'IgG3 Se distingue des autres sous-classes 33-(S87)-Indiquez la proposition inexacte
d'IgG par la ou les propriété(s) suivante(s): concernant le fragment Fc des IgG:
A. Demi-vie sérique courte A. Peut permettre la fixation sur le récepteur dcs
macrophages
B. Demi-vie serique longue B. Peut porter le site de fixation duClq
C. Grande sensibilitC a l'action des protéases C. Est dive par Faction de la pepsine
D. Forte aggregabilite D. Porte le site de combinaison avec I'antigène
E. Absence de récepteur pour le Clq E. Conditions le catabolisme de
l'i.mmunoclobuline entière
ACD
34-(M86)-QueIIe(s) est(sont) La on Les 35-(S87)-Le rearrangement (recombinaison) de
immunoglobuilne(s) humaine(s) qui possède(nt) un ou classe des genes des chaInes lourdes
des ponts disuLfurés intra-chaIne lourde supplémentaires d'immunoglobuline:
(en plus de ceux formant La boucle de 60 résidus
constitutives des domaines)?
A. IgGI A. Se fait par des sequences recombinantes
analogues a celle impliquées dans les
recombinaisoris VDJ _______
B. IgA B. Précède la recombinaison VDJ
C. 1gM C. Survient dans les lymphocytes B produisant des
1gM Iorsque l'IgD apparalt egalement a Ia
membrane des cellules
D. IgD D. S'applique également aux chaines lCgères
E. IgE E. Se fait par des regions spécialisées appelées
rérions switch
BE E
36-(M86)-Les IgE et 1gM humaines possèdent la ou les 37-(S87)-L'IgA sécrétoire est:
propriété(s) commune(s) suivante(s):
A. Domaines C-terminaux thermolabiles A. Un dimère formé de 2 sous-unités comprenant
chacune 2 chaines alpha et 2 chaInes L
B. Pas de region charnière B. Un dimère formé de 2 sous-unités comprenant
chacune 2 chaInes alpha et 2 chaInes L, associée
A une pièce sécrétoire
C. Quatre domaines constants sur chaque chalne lourde C. Un dimCre formé de 2 sous-unités comprenant
chacune 2 chaInes alpha et 2 chaInes L, associée
A une pièce sécrétoire et a une chalne J
D. Forme circulante pentamerique D. Un dimère formé de 2 sous-unités comprenant
chacune 2 chaInes alpha et 2 chaInes L, associée
a une chalne J
E. Existence de récepteurs spécifiques sur certaines E. Un monomère formé de 2 chaines alpha et 2
cellules chatnes L. associées a une pièce sécrétoire
BCE C
48
IMMUNITE HUMORALE
E
38(M87)-Le principal fragment obtenu par protéolyse 39-(M87)-Indiquez la ou les assertions correcte(s)
d'IgG par Ia pepsine est caractérisé par: parmi les suivantes:
A. Pas d'activité anticorps A. Les lgG et les 1gM peuvent traverser la barrière
placentaire dans l'espèce humaine
B. Monovalent B. Les macrophage sont des récepteurs
membranaires leur perrnettant de fixer les IgE
c. Bivalent I C. a
Les lgD et les IgE peuvent être l'origine des
reactions d'hypersensibilité de type immCdiat
D. Pas de fonctions effectrices D. Les 1gM et certaines sous classes dlgG peuvent
fixer le complement par Ia voie classiquc
B. Pas de chalne légère E. Ii existe plusieurs sous classes d'lgA chez
l'homme
CD
40-(S86)-Les immunoglobulines dont la concentration 41-(M87)-Les reactions croisées que donnent des
sérique se rapproche le plus tot chez l'enfant de celle de anticorps avec différentes molecules:
l'adulte appartient a la classe:
A. lgA A. S'observent avec des anticorps polyclonaux
B. IgD B. S'observent avec des anticorps monoclonaux
C. IgE C. S'observent après immunisation avec un
antigène parfaitement pur
D. lgG D. Ne s'observent qu'entre des molecules dc
structure très proche
E. 1gM E. Peuvent toujours être éliminés par absorption
convenable
B ABC
42-(S86)-A la naissance, le taux sérique des IgG est - 43-(M89)-On immunise un lapin avec des IgG
normalement d'environ (par rapport aux taux hurnaines polyclonales purifiées:
physiologiques de l'adulte):
A. 0%. A ..L' antiserum reconnaItra les immunodobulines
des autres classes
B. 10% -. 9.- ---L'antis6rum reconnaItra les chaines lourdes
gamma
C. 30% C. L'antisérum ne reconnaitra que les chaines
lourdes gamma
D. 60% D. L'antisérum reagira avec des proteines de
Bence-Jones
E. Pres de 100% B. L'antisérum sera spécifique du fragment Fc des 1g
E ABD
44-(S88)-Pour queue classe d'immunoglobuline la 45-(M87)-Indiquez lequel (ou les quels) des
concentration plasmatique atteint-elle le plus anticorps ou fragments suivants est(sont)
rapidement, au cours du développement de l'individu, la divalent(s) pour la fixation d4'antigène:
valeur normale de l'adulte?
IA. 1gM. A. IgM=19S
B. lgG B. Fc
C. IgA C. IgD
D. IgE D. Fab
E. L'évolution de la concentration plasmatique est E. F(ab')2
P9J1 99
A CE
46-(M88)-Les chaInes lourdes et légères 47-(S87)-Quels sont les fragments qui peuvent We
d'immunoglobulines sont synthétisées: obtenus par la degradation enzymatique d'une
molecule d'12G oar la oapamne?
A. Au niveau de polysomes différents A. Deux fragments monovalents pourvus dune
activités anticorps
B. Au niveau de polysomes lies au reticulum B. Deux fragments depourvus d'activités
endoplasmique anticorps
C. Sous forme de précurseurs différents des chaInes C. Des fragments contenant toute la partie
mures variable des chaines lourdes seulement
D. Au niveau de plasmocytes différents D. Des fragments contenant tome la partie
variable des chalnes légères seulement
E. Aucun des fragments énumérées ci-dessus
ABC
49
IMMUNITE HUMORALE
48-(M88)-A propos de l'IgE, ii est exact que: 49-(M87)-Parmi les immunoglobulines humaines
suivantes, queue(s) est(sont) celle(s) qui ne
possèdent pas de region charnière an niveau de
leurs chaInes iégères?
A. Sa synthèse s'effectue Sons le contrôle des . A. lgG3
lymphocytes T
B. Elle pent se fixer par son fragment Fab a des B. IgAl
récepteurs des mastocytes
C. Elle est synthétisée par les polynucléaires basophiles C. IgA2
D. Elle est impliquée dans les reactions D. 1gM
d'hypersensibilité immediate
E. Elle est thermostable E. - ....--.-....-.-.* .......... ............................................
AD J ABCDE
50-(M88)-Le fragment Fe d'une immunoglobuline est 51-(S87)-A l'âge de 3 jours, les anticorps d'un
responsable: nouveau-n6 sont constitnés en grande partie par:
A. De la spécificité anticorps z, A. Les IgA sériques rnaternelles
B. De son aptitude éventuelle a fixer le complement B. Les 1gM maternell.es
C. contrôle de son catabolisme C. Les IgG maternelles
D. De la fixation sur les mastocytes s'il s'agit d'une IgE D. Les IgE qu'il a synthétisé
_______ ...........................................
BCD I C
52-(M86)-Avec lequel(lesquels) des fragments -(M87)-Indiquez la ou les caractéristique(s) qui
d'immunoglobulines suivants un antiserum anti-idiotype s'applique(nt) aux protéines de Bence-Jones:
peut-il réagir?
A. Fab A. Presence de domaines VH
B. F(ab')2 I B. Presence de domaines VL
C. Fc C. Presence de domaines CH
D. Pc 1 D. Présencede-domainesCL
E. Fv (constitué des regions variables de la chaine lourde E. Presence de chatne J
et de la chaine léère)
....-...-.-..-*-..*.- - ............................................................
-........................................................................-..........................BD
.ABE I
54-(M85)-On dispose d'anticorps anti-idiotypes 55-(M87)-Le composant sécrétoire:
spécifiques vis-à-vis d'une IgG monoclonale. Ces
anticorps réagissent contre le(s) fragment(s) suivant(s)
de cette molecule d'IgG:
A. Fab A. Est associé par une liaison covalente aux IgA
sécrétoires
B. Fc B. Est dépourvu des résidus osidiques
C. PFC' C. Est synthétisé par les plasmocytes a IgA
D. Fv D. Forme des complexes avec (IgA)2-piece 3
E. F(ab')2 E. Forme des complexes par une liaison non
ADE I AD
56-(M87)-La pike J: 57-(M85)-Un idiotype pent être:
A. Représente la partie soluble du récepteur des A. Un déterniinant antigénique porte par une
iminunoglobulines polymériques : molecule anticorps
B. Est associée aux antigènes HLA de classe I B. Un groupe de genes du complexe majeur
d'histocompatibilité
C. Est synthétisée exciusivement par les plasmocytes C. Un determinant antigénique individuel d'une
produisant des immunoglobulines polymériques I. protéine myélomateuse
D. Joue probablement un role dans la formation de l'IgM D. Un antigène de groupe sanguin
pentamérique et de l'IgA sécrétoire
E. West pas excrétée par les cellules qui la synthétisent 1 1 E. Un determinant antigénique porte par le
fragment Fc des immunoclobulines - ......................................................................AC
-..._ ............-....--.._..-...-..-..--._-- ID I ................................
50
IMMUNITE HUMORALE
5s(M88)- Parmi les propriétés des IgA sécrétoires vous 59-(S86)-QueIle est la classe principale des
reteflez anticorps prod uits en réponse un antigène
thymo-indépendant?
A. Monomères formées de deux ha 'es H et deux A. IgG
chalnes L
B. Presence d ' une chaIne J B. 1gM
C. Absence de glycosylation C. IgA
D. Presence d ' un composant sécrétoire D IgD
_______ ...........-.- .....___- -
BIDE B
60-Parmi Les propositions suivantes, indiquez 61-(M86)-Le fragment Fab obtenu après
I ia(les) queue(s) se rapporte(nt) aux IgG: protéolyse d' IgG par la papamne est caractérisé
par:
A. Ont Un poids moléculaire de 150 000 daltons A. Pas d'activité anticorps
B. Peuvent Se fixer surles macrophages par le fragment B. Monovalent
Fc
C. Sont les immunoglobulines de surface prCdominantes C. Bivalent
des lymphocytes B
D. Sont majoritaires parmi les Ig sériques D. Pas de fonctions effectrices
E. Peuvent fixer le compl6ment .--...-.... ........ .
E. Pas de -
ABDE I J2.
62-(S85)-Parmi les classes et sous-classes 63-(S86)-La premiere classe d'immunogtobuline
d'immunoglobulines suivantes indiquer celle qui passe produite au cours de l'ontogénie chez les
dans la circulation fetale par transfert placentaire: mammifères (ou dans la phylogénie des dilTérentes
espèces animales) est:
A. 1gM . K. IgG
B. IgGI B. IgA
C. IgE C. 1gM
D. IgA polymérique I D. lgD
E. IA monoméiiUe -
E. IE ------.-....----- .--.-................
B
64-(S86)-Quel est l'ordre de grandeur du taux normal 65-(M86)-La region charnière ("hinge") joue un
d'IgE dans le serum humain? role important dans:
A. 1 grammefl A. Les differences de proprietés effectrices entre
les sous-classes d'IgG
B. 0,1 gram.rne/l B. La flexibilité des Ig
C. 0,01 gramme/1 C. La spécificité anticorps des Ig
D. 0,1 milli gramme/1 D. L'affinité des anticorps
L:. .... ................ --------........ _______ -........ ..2P2 -
AB
66-(S85)-Chez l'enfant, le taux sérique d'IgA atteint 167-(M86)-A propos de l'IgE:
nornialement le taux de l'adulte vers L'âge de:
A. 6 mois A. Elle est thermostable
B. 18mois B. C'est un anticorps homocytotrope
'C. 3 ans C. Elle se fixe sur les basophiles
D. 6 ans I D. Son taux serique est d'environ 800 unites
internationales/mi chez l'adulte sam
... E..... 13 ans _____ E. -
I
68-(S85)-QueHe est l' immunoglobuline humaine qui ne 69-(S86)-La region charnière des IgG humaines est
passe pas le placenta et qui est capable d 'activer la voje comprise entre les domaines suivants:
L classique du complement?
A. IgGI A. VHetCHI
B. IgG3 . B. CHI et CH2
C. IgG4 C. CH2 et CH3
D. 1gM D. CH3etCH4
E IA
....- ............-.--....--....-...-.....-
E. VKetCK
......................................................... --
51
IMMUNITE HUMORALE
70-(M85)-Les IgE ont la(les) propriété(s) suivante(s): 71-(S86)-Le poids moléculaire des IgG humaines
est environ (en daltons) de:
A. Forte affinité pour certains recepteurs mastocytaires - A 25 000
B. Taux sérique normal inférieur a i B. 70 000
microgramme/millilitre
C. Inactivation par chauffage a 56 degrés pendant 1 C. 150 000
heure
D. Homocytotropie D. 300 000
E. Activation du corn men!Jr1a voie classigue_ E.900 000 .. -
ABCpJ
72-(M86)-Les genes de structure codant pour Jes chaInes 73-(S86)-Dans les IgG polyclonales sériques, le
lourdes comprennent en plus des genes variables et des rapport des chaInes légères kappa/lambda est
genes constants certaine(s) famille(s) de genes. II s'agit: -d'environ:
A. Des genes Kappa A. 0,33
B. Des genes Dr B. 0,5
C. Des genes lr C. 1
D. Des genesD D. 2
E. ...........................................................
Des g nes J
~ ..._.... ......................... .... ....... ........................ . -
74 (S85) Le fragment Fab:
- - 75-(S87)-Au cours de la réponse inimunitaire
secondaire, les immunogiobulines synthétisées sont
essentiellement:
D i IA
76-(M85)-Parmi les propositions suivantes, indiquez 77 (M87) Les idiotypes:
- -
A. Se fixent aux macrophages par les fragments Pc A. Sont portés par la partie Fab des immunoglobulines
B. Fixent le complement B. Sont portes par la region constante de Ia chaine
C. Possèdent une pièce de jonction dite J lourde
D. Ont un poids molCculaire de 150 000 daltons C. Comportent différents determinants antigCniques
E. Pentameriques appelés idiotypes
D. Peuvent être définis par des antisCrums obtenus par
auto, allo ou xéno--immunisation
E. Sentient impliqués dans la regulation de la réponse
humorale
1BCE I ACDE
78-(S85)-Le taux sérique normal d'IgG de l'adulte est
Wen viron: I I 79-(M88)-Le rearrangement des genes des chaInes
légères Lambda:
52
IMMUNITE HUMORALE
S85)-La pike sécrétoire des IgA du tube digestif est 814S89)-Comment appellet-on un determinant
élaborée antigène qui est retrouvé sur les immunoglobutines
de seulement certains individus dune espèce?
ABCD I ABCD
84-(M90)-L'idiotypie: -
85-(M90)-Les anticorps spécifiques d'un allergène
puvent être d'isotype:
CE
88-(S87)-Les cellules tueuses naturelles (NK) sont 89-(S90)-Les tests suivants permettent d'explorer
caractérisées par les propriétés suivantes sauf une, l'immunité humorale sauf un, lequel?
Iaquelle?
A. sont stimulées par l'interféron 1 A. Immuno-électrophorèse
B. Peuvent être cytotoxiques en presence d'anticorps 1 B. Dosage des sous-classes des immunoglobulines
lgG
C. Sont soumises a la restriction syngénique (par le C. Dosage des allo-hemagglutinines des groupes
complexe majeur d'histocompatibiité) sanguins ABO
D. Interviennent dans l'immunité anti-tumorale D. Induction d'une dermite de contact par
application de DNCB (dinitrochlorobenzène)
E. Sont généralement des grands lymphocytes granuleux E. Dosage des anticorps antitétaniques après
...............................................................................-...... vaccination
-
....... ......................... ..............--........
IC I ID
53
1MMUNITE HUMORALE
90-(S86)-Parmi les médiateurs suivants, II en est un qui 91-(M87)-Le ou les test(s) suivants peuvent être
augmente considérablement l'activité des cellules utilisés dans l'exploration de l'immunité humorale
tueuses naturelles NX. Lequel? d'un malade suspect de deficit immunitaire:
A. Facteur d'inhibition de la migration (MIF) A. Test de transformation lymphoblastique a Ia
phytohémagglutinine
B. Interleukine I (ILl) B. Test de transformation lymphoblastique aux
antigènes bactériens
C. lnterleukine 2(1L2) C. lnterdermoréact ion de Schick
D. Interferon gamma . D. Dosage des anticorps antipoliomyélitiques après
simulation par vaccin atténué
... ......
D CE
92-(M90)-Un haptène: 93-(S89)-In vitro, une réponse anticorps vis-à-vis
d'un antigène T dépendant peut We obtenue:
A. Est généralement une petite molecule A. En presence d'un mélange de lymphocytes T et
de lymphocytes B
B. Est immunogénique B. En presence d'un mélange de lymphocytes T et
de macrophages
C. Entramne une réponse anticorps après couplage a un C. En presence d'un mélange de lymphocytes T, de
porteur lymphocytes B et de macrophages
D. Possède une spécificité antigénique . D. En presence d'un mélange de lymphocytes B et
de macrophages
E. Peut entraIner une hypersensibilité (allergic) E. Dans toutes les situations précédentes
ACDEI . IC
94-(M87)-La reaction lymphocytaire mixte unilatérale 95-(S87)-Chez l'homme adulte, les cellules souches
avec les lymphocytes X irradiés et les lymphocytes Y: précurseurs de toutes les cellules lympholdes sont
situées principalement:
A. Teste la capacité de réponse de X et de Y : A. Danslethymus
B. Teste lacapacité de réponse deX - B. Dans Ia moelle osseuse
C. Teste la capacitC de réponse de Y C. Dans la rate
D. Teste la capacité de stimulation de X D. Dans les organes lympholdes satellites du tube
digestif
E. Teste Ia capacité de stimulation de Y E. Dans les canclions Ivmphaticjues
CD I B
96-(S87)-L'activit6 du peptide C3a est essentiellement de 97-(M87)-De la moelle osseuse d'une souris Fl (H2d
type: x H2k) est injectée a un receveur thymectomisé
syngénique irradié auquel on greffe ensuite un
thymus irradié H2d ou H2k. Après immunisation
par la vaccine, on étudie la lyse de cellules H2d ou
H2k infectées par le virus. Cette experience:
A. Chimiotactique . A. Montre le caractère inné de la reconnaissance du
soi
B. Opsonisant B. Montre que cc sont les cellules B qui lysent les
cellules infectées par la vaccine
C. Anaphylatoxique i C. Montre l'éducation de la reconnaissance du soi
dans le thymus
D. Kinine I D. Démontre l'existence d'une restriction allogénique
E. Cytolytique E. Démontre une immunisation contre les antigènes
. -
c j
98-(S87)-La technique de Mancini d"immunodiffusion 99-(M87)-La réponse anticorps contre un antigène
radiale tend a être avantageusement remplacée pour le donné est déprimée par une injection préalable
dosage des immunoglobulines sériques en routine par: d'anticorps:
A. lmmuno-Clectrophorèse A. A condition que les anticorps injectés soient
.spécifiques du même antigène
B. Dosage radio-immunologique B. Si cette injection préalable est faire plus de 2
mois avant l'immunisation
C. Dosage immuno-enzimatique (ELISA) C. Tout particulièrement si les anticorps injectés
• soot de faible affinitC
D. Dosage immunofluorométrique D. Surtout si les anticorps injectés sont des lgG
E. Néphélémétrie laser E. De façon analogue si on injecte des fragments
........................................... ................ ......................_.....................
........... . _______ I.Fab ... de Fanticorps
IE AD
54 -
IN", UNITE HUM ORALE
10-(M87)-Des souris sont immunisées par l'haptène 101-(M87)-Le réseau décrit par Jerne pour
NIP couple a l'ovalbumine, puis 2 semaines plus tard expliquer le contrOle de la production des anticorps
5oit de nouveau par NIP-OA, soit par NIP couple a est défini comme:
palburnine bovine. On étudie les anticorps sériques anti-
NIP. Cette experience:
en evidence l'effet porteur ("Carrier") de A. Allotypique
l'ovalbumine
B. Trouve une bonne explication dans la notion de T- B. Isotypique
indépendance de la réponse secondaire
C. Montre que les anticorps produits sont spécifiques du C. Isoallotypique
premier porteur
D. Donne les mênies résultats avec des animaux D. Idiotypique
athymiques
E. Aucune des réponses n'est exacte E.
A
I 102-(M87).Après immunisation par un complexe 103-(M87)-Les anticorps spécifiques d'un haptène
haptène-porteur, la mise en evidence par une reaction de H, purifiées a partir du serum d'un cobaye
precipitation d'anticorps spécifiques de l'haptène immunisé avec un complexe haptène porteur:
n6cessite l'emploi de:
A. Haptène seul A. Sont tous de classe lgG
B. Haptène couple au porteur utilisé pour l'immunisation B. Ont pour l'haptène iine affinité différente
C. Haptène couple a porteur different du precedent C. Ont tous le même idiotype
D. Haptène couple a des billes de latex D. Sont produits par unseul clone de cellule B
........................................................................................... - -
CD j B
104-(M87)-La réponse anticorps de type secondaire: I05(M85)-L'appIication d'un haptène (tel que le
dinitroclilorobenzène) par vole percutanée induit
préfdrentiellement:
A. Conceme principalement les antigènes thymo- A. •La production d'anticorps 1gM
indépendants
B. A un -temps de latence plus long qu'en.-réponse B. Uneilermite de contact
primaire
C. Ne comporte pas de synthèse d'anticorps de classe C. Une hyperplasie du cortex profnd (paracortical)
1gM du ganglion lymphatique drainant le site
d'application
D. Peut comporter des anticorps de plus forte affinité que D. Une reaction d'Arthus
la réponse primaire
E. Peut comporter des anticorps d'une spécialité fine E. Une tolerance vis-à-vis de l'antigène
...
JDE I BC
106-(M87)-Les techniques de recherche des complexes 107-(S86)-Quelles sont les cellules qui répon dent en
Jmuns circulants (CIC): culture mixte lymphocitaire?
A. Utilisent des serums décompldmentés par chauffage a
J A. Lymphocytes B
56°
B. Nécessitent que le prélèvement soit immédiatement B. Lymphocytes
place et transporté a 4°C
C. Sont multiples C. Macrophages
D. Pour un serum donné, les différentes techniques D. Cellules K
donnent toujours les résultats convergents
E. Leur positivité perrnet d'affirmer le role pathogène B. Cellules NK
I. des CIC 1 L.._ ..... ......... ..................................................................... .
IC
55
IMMUNITE HUMORALE
108-(S86)-Les cellules cytotoxiques qui jouent un role 109-(M87)-Une souris est immunisée a 2 jours
dans la defense anti-tumorale et dont l'activité est d'inter'alle par deux antigènes distincts. On étudie
augmentée par l'interféron sont: les anticorps produits contre chaque antigène:
A. Cellules B A. Sa réponse au premier antigène est analogue a
celle d'un contrôle immunisd par ce premier
antigène seulement
B. Cellules T B. Sa réponse au premier antigène est plus faible
que celle d'un contrôle immunise par ce premier
antigène seulement
C. Polynucléaires neutrophiles C. Sa réponse au second antigène est analogue a
celle d'un contrôle immunisé par ce second
antigène seulement
D. Cellules K D. Sa réponse au second antigéne est plus faible que
celle d'un contrOle immunisé par cc second
antigène seulement
E. Cellules NK E. Sa réponse au second antigène est plus forte que
celle d'un contrôle immunisé par cc second
antigène seulement
E AD
110-(S86)-En réponse primaire a un antigène thymo- 111-(S86)-La nature de l'antigène a un rOle
dépendant, les anticorps sériques sont: important dans l'éventuelle induction d'un
tolerance. Dans des experiences classiques
d'induction de tolerance par la gammaglobuline
humaine, chez la souris, sous queue forme cet
antigène s'est-il avéré étre tolérogène?
A. Seulement des 1gM A. Forme soluble. dCsagrCgée
B. Seulement des IgG B. Forme agrCgée
C. Des 1gM puis des IgG C. Forme dCsagrégee en adjuvant de Freund
complet
D. Des lgG puis des 1gM D. Forme agrégCe en adjuvant de Freund incomplet
E. Simultanément des kM et des kG E. Forme agréeée en adjuvant de Freund complet
C A
112-(M86)-Les cellules NK (tueuses naturelles): 113-(S85)-Dans I'expérience d'inhibition de
migration de macrophages, on realise, en presence
de l'antigène immunisant, diverses combinaisons de
lymphocytes et de macrophages provenant de
cobayes soit immunisés par cet antigène (dites
cellules immunes), soit non immunisés (dites cellules
normales). Quelle est la combinaison oil s'obser'e
une inhibition de la migration?
A. Ont souvent une morphologic de grand lymphocyte A. Macrophages immuns + lymphocytes B immuns
granuleux
B. Ont une cytotoxicité restreinte par le complexe majeur B. Macrophages immuns + lymphocytes T normaux
d'histocompatibilité
C. Synthetisent des immunoglobulines de surface C. Macrophages normaux + lymphocytes T
normaux
D. Peuvent exprimer des récepteurs Fc D. Macrophages normaux + lymphocytes B immuns
.......................................................................... E. Macrophaces normaux + lymphocytes T immuns
ADE E
114-(M85)-La vole classique dactivation du complement 115-(S86)-Un des constituants du complement
est stimulée par: intervient de façon primordiale dans les phénomènes
d'opsonisation; il sagit du suivant:
A. Les IgA agrégées A. CI q
B. Certains polysaccharides comme linsuline, le zymozan B. Cir
I. C. Les complexes inmiuns formés par les 1gM C.Cls
1. D. Les complexes immuns formés par les IgA D.C3b
I. E. Les complexes immuns formés par les leG E. C5
CE i,J
56
1MMUNITE HUMORALE
I
I classique
122-(S87)-L'activation du complement par la vole
débute:
__________________________________________________
A Par le clivage du C2
B. Par le clivage du C4
123-(M85)-La C3-convertase de la vole alterne
dactivation du complement est formée par les
fragments de:
A. C3
I B. C4
C. Par lactjvation de ljnhibiteur de la Cl estérase C. B (Facteur B)
D. Pane clivage du Clq D. D (Facteur D)
E. Par la fixation du C I ..... ...... ....- ....-.... ____ I E. C2 -...._...... ......_............ -
I AC
124-(S88)-L'activation de la vole classique du 125-(M85)-Parmi les structures de membrane
complement débute par: suivantes, quelle est ou quelles sont celle(s) qui est
(sont) exprimée(s) exclusivement par les lymphocytes
B?
57
IMMUNITE HUM ORALE
B AD
128-(M89)-Parmi les propositions suivantes concernant 129-(M86)-La ou les propriétés suivantes
les lymphocytes B, laquelle (lesquelles) est. (sont) s'applique(nt) a la synthèse des immunoglobulines de
exacte(s)? membrane des lymphocytes B:
A. Us possèdent a leur surface les antigènes A. Restriction de specificitC anticorps
dhistocompatibilité de classe I et II B. Restriction de type de chamne lCgère
B. us forment des rosettes avec les globules rouges revétus C. Restriction de classe de chamne lourde
de complement (rosette EAC) D. Exclusion allélique
C. us ne forment pas de rosettes avec les globules rouges E. Absence de carbohydrates
revêtus d'IgG (rosettes EA)
D. us sont activés par des substances produites par certains
lymphocytes T
E. us se différencient en cellules productrices danticorps
ABDE I ABD
130-(M89)-Dans lequel (ou lesquels) des tissus suivants, 131-(M87)-Dans lequel (ou lesquels) des tissus
les Iyphocytes B représentent-iis la majorité des sui'ants, les lymphocytes B représentent-ils Ia
lymphocyte? majoritédélymphocytes?
A. Sang j, A. Sang
B. Lymphe du canal thoracique B. Lymphe du canal thoracique
C. Plaques de Peyer intestinales . C. Plaques de Peyer intestinales
D. Follicules lymphoides ganglionnaires - D. Follicules lymphoYdes ganglionnaires
E. Thymus E. Thymus
CD I -. . -
CD
132-(S90)-Le pourcentage moyen de lymphocytes B a 133-(S87)-L'equivalent de la bourse de Fabricius
1gM de membrane dans le sang adulte normal au sein de chez les mammifères est:
l'ensemble des lymphocytes est de l'ordre de
A. 1 % I A. La moelle osseuse
B. 11% B. Le thymus
C. 31% I C. Les amygdales
D.51 % D. Les plaques de Peyer
E.41 % E. L'appendice
B A
134-(M87/88)-La bursectomie entraIne chez le poulet: 135-(M87)-La bursectomie in ovo chez le poulet
entraIne
A. Une diminution de la production d'anticorps A. Une agammaglobulinCmie
B. Une hyperplasie du thymus B. Une absence de reponse anticorps aux antigènes
C. Une absence de plasmocytes thymo-inddpendants
D. Une aplasie de la zone paracorticale des ganglions C. Unebsence de réponse anticorps aux antigènes
E. Labsence de cellules dentritiques dans les ganglions thymodépendants
D. Un dépeuplenient des regions paracorticales des
ganglions lymphatiques
E. Aucune anomalie de limmunité a mediation
cellulaire
AC
1MMUNITE HUMORALE
.- _
D. Les lymphocytes B possèdent des récepteurs pour la
fraction C8 du complement
E. Les lymphocytes B possèdent des sites de fixation
membranaire pour certaines lectines
ACE B
138-(S87)-Les immunoglobulines de membrane de la 139-(S86)-Le Cl q du complement possède une
majorité des lymphocytes T mürs circulants sont structure évoquant:
constituées de:
ii
C. IgG seulement C. Une tulipe
D. 1gM et IgG ,D.-Un palmier a 12 palmes
E. Aucune des propositions ci-dessus It,Une étoile a 5 branches
..............-....-.--..-..-....-........................ 1L._...._.__....-....-........-.. ..B
140-(M87)-Quelle(s) est (sont) la (les) molecule(s) dont 141-(M86)-La ou les classes d'immunoglobulines
l'expression est induite par l'activation. suivantes active(nt) le complement par-Ia voie du
lymphocytes T? Cl q, après liaison avec un antigène multivalent:
.
...--...-....---...-...-...-............-
---..- BD AC
142-(S87)-Quelle substance citée ci-dessous constitue un 143-(M90)-Indiquez la ou les activités biologiques du
traitement immunosuppresseur actif sur le C3a et du C5a:
compartiment des lymphocytes T mémoires?
A. Cyclophosphamide A. Sécrétion dinterféron
B. Azathioprine B. Liberation dhistamine
C. Anticorps anti-lymphocytaires polyclonaux I C. Sécrétion dinterleukine 2
D Anticorps monoclonaux anti Tac (anti récepteur de D. Sécrétion de facteur chimiotactique des
linterleukine 2) polynucléaires neutrophiles
B. Prednisone E. Opsonisation des bactéries
-- . -
... ............ ..- ... ........................... ...-....---.... -.......................................................BD
c
[14-(M94).Parmi les molecules suivantes, quelle(s) est 145-(M86)-L'activation du complement a pour
(sont) celle(s) qui a (ont) un pouvoir chimiotactique pour effet(s) possible(s)
le polynucléaire?
A. Endotoxine A. Opsonisation
B. Fragment C5a du complement B. Cytolyse
C. Lymphokines C. Cytotoxicité cellulaire dépendante des anticorps
D. Fragment Fab des IgG (ADCC)
B. Albumine D. Inflammation
..... .......... ........ ....................... ........................ ................ --
E. Activité NK
- :............1ABC 1 ABD
59
IMMUNITE HUMORALE
C AD
148-(M90)-En cas de deficit génétique complet en C2: 149-(S87)-Les genes codants pour les composants C2,
C4 et B du complement sont portés par le
chromosome:
A. Lactivité hémolytique du complement total est diminude A. 2
B. La fixation du Clq aux complexes antigène-anticorps est B.6
profondément perturbée C-9
C. La C3 convertase classique est normale D. 14
D. La manifestation clinique principale est Icedème E. 22
angioneurotique
E. II peut exister un syndrome lupique
AE W
.
150-(S91)-Dans quel type d'infection est-il légitime de 151-(S87)-Les fragments CO et C2a sassocient, en
rhercher un défkftfonctionnel du complexe dattaque-- presence de Mg++-pour former:
du complement?
A. Bronchite chronique a haemophilus influenzae I I. A. La properdine
B. Meningite récidivante a neisseria meningitidis ., B. La C3-convertase
C. Méningite récidivante a streptococcus pneumoniae - C. La C5-convertase
D. Meningite a listeria monocytogénes I D. Le complexe lytique
E. Otite a pseudomonas aeruginosa E. Une anaphylatoxine
B B
152-(S86)-Les IgG sont moms puissantes que les 1gM 153-(M89)-L'activation du complement par des
pour activer le complement par la voie classique ; ceci complexes immuns entraIne une diminution
sexplique essentiellement par la raison suivante: importante des concentrations sériaues de:
A. La sequence correspondant au récepteur pour Ic Clq est A. CI
present sur la chalne gamma mais moms exposée que sur B. C3
mu C. C4
B. Le récepteur pour le Clq nexiste quen association avec D. Facteur B
certains allotypes Gm E. Facteur D
C. Seules certaines sous-classes dIgG possèdent la sequence
correspondant au récepteur pour le Clq
D. II faut deux IgG adjacentes liées a lantigene pour fixer
une mo16cule de Clq (au lieu dune molecule pour 11gM)
E. Les 1gM sont, avec les IgD, les principales
immunoglobulines de membrane
co ABC
154-(M85)-Certaine(s) des molecules suivantes peuvent 155-(M90)-Les deficits en complement:
favoriser lopsonisation grace aux récepteurs ceUulaires
60
IMMUNITE HUMORALE
156-(M85)-Quel(s) est (sont) le(s) récepteur(s) 157-(M90)-Un prélèvement de sang pour dosage du
membranaire(s) du macrophage permettant in vivo complement total reste 2 jours a temperature
lopsonisation: ambiante avant darriver au laboratoire. Conduite a
tenir?
A. Récepteur pour le C3b du complement A. Faire lexamen
B. Récepteur dinterleukine 1 B. Demander un nouveau prélèvement sur anticoagulant
C. Récepteur pour le fragment Fc dune immunoglobuline C. Demander quun nouveau prélèvement soil acheminé
D. Récepteur de la Iran sferrine rapidement dans la glace
E. RCcepteur pour le C3a du complement D. Verifier que le serum nest pas devenu
anticomplémentaire
E. Chauffer le serum 30 minutes a 370
AC Le
158-(M89)-Composant(s) impliqué(s) dans la vole 159-(S96)-Lors de la synthèse des immunoglobulines,
classique et pas dans la voie alterne dactivation du le phénomène de commutation ("switch")
complement: correspond:
A. B A. A un arrét de la synthèse
B. H B. A une augmentation de la synthèse
C. C1 C. A un changement d'idiotype avec conservation de
D. C3 1 'isotype
E. C4 D. A un changement d'isolype avec conservation de
1' idiotype
E. A aucune des definitions précédentes
CE AnnulC
160-(S97)-Les variantes isotypiques d'une 161-(S97)-Le caractère polyclonal d'une réponse
immunoglobuline: antiçorps ii l'introduction d'un antigène est-il?
61
IMMUNITE HUMORALE
A. Le lymphocyte T i A. Consommation
B.L'histiocyte I B. Activation de la VOie classique du complCrncnt
C. Le plasmocyte C. Activation de la voie alterne du complement
D. Le mastocyte D. Deficit en C6
E.Enucléaireneutrophile E. Ddf
CI ABE
168-(MOO)-L'idiotypie: -
COMMENTAIRES QCM
1-
Pour une immunoglobuline donnée, les deux chalnes légeres sont toujours de même type.
Idiotypie correspond a une h&érogénéité au niveau des regions variables;
llotypie depend des regions constantes des chaInes lourdes (chromosome 14) et des chaInes légères
(chromosome 2 et 22)
2-
IgA = 3,5 g/l (different de 6 gIl).
IgD et ICE a dose plus faible que 0,1 g/l.
ICE = 0,1 mg/i (ou 0,1 g/ml).
3-
La pièce sécrétoire (S) est produite par les cellules épitheliales.
La pièce J est produite par les plasmocytes. Cette pièce J est utile pour les 1gM et IgA.
Les plasmocytes synthétisent aussi la 132 microglobuline (chamne légère de l'HLA de type I)
4-
La fixation du Cl par le fragment Fe se fait seulement par les 1gM et IgG (certains) et non les IgA.
IgA possède une pièce sécrétoire, et pièce 1, fixée au niveau du fragment Fe.
5-
Comme ICE, 1gM comporte au niveau de la chamne lourde 5 domaines avec 4 domaines constants.
La chaIne lourde peut s'associer a une chaIne légère Kappa ou Lambda.
Ii y a plusieurs regions hypervariables (au nombre de 6) dans les domaines variables.
6-
Le fragment Fab qui fixe l'antigène.
Essentiellement, le fragment Fe des IgE qui fixe les mastocytes.
IgG et 1gM fixent le complement.
IgG passe le placenta.
7-
Seules les 1gM et ICE ont quatre domaines constants au niveau des chaInes lourdes (déjà tombé)
8-
Seules les lgG passent le placenta (déjà tombé).
Poids molecules des 1gM : 900.000 daltons 150.000 pour les lgG).
(Ri
62
1MMUNITE HUMORALE
10 -
La chaIne J est produite par les plasmocytes.
L'assemblage se fait a partir des chaInes lourdes.
Les cellules épithéliales permettent le transport des IgA de la sous-muqueuse vers la luniière digestive.
11-
Voir QCM 3. La pièce sécrétoire (S) est produite par les cellules épithéliales
12—
Site anticorps correspondant au fragment Fab constitué de chaIne lourde et légère.
Les regions variables se trouvent aussi bien dans les chaInes lourdes que légères. (Elles contiennent des
regions hypervariables au nombre de 6).
14—
Activation des mastocytes pour Fc des IgE.
Reconnaissance de l'antigène par les Fab des 1gM.
Seules les IgG passent le placenta (déjà tombé).
lgG et 1gm activent le complement (déjà tombé).
15—
Les Ig sont synthétisées par la lignee B (déjà tombé) seul les IgE et 1gM possèdent 5 domaines au niveau
des chaInes lourdes dont quatre constants.
IgG se fixe aux MASTOCYTES qui vont libérer leurs substances.
IgE est un monomère.
16-
IDIOTYPIE est portée par les domaines variables des chaInes lourdes et légères au niveau de la region Fab
La paparne separe 1 Ig en 2 Fab et Fc
17—
Déjà tombé!!
SEULE IgG passe le placenta.
18—
Ii existe deux isotypes : IgAl et IgA2.
21—
Déjà commenté. Formé de 5 unites, c'est une glycoprotéine (pièce sécrétoire uniquement IgA).
22-
Ce sont les IgA qui sont présentes dans les sécrétions digestives.
23—
Le rearrangement des chalnes légères et lourdes se fait en même temps.
Le MECANISME est aussi complexe pour les chaInes lourdes et legères.
24—
La maladie de Kahier est une maladie eessentiellement a IgG cryoglobulindmie, c'est-à-dire maladie des
agglutinines froides.
25-
CH1 se trouve au niveau Fab.
CH2 se trouve au niveau Fc(deuxième domaine constant). [Fig. 8]
27 et 29—
Les 1gM sont produites surtout au niveau de la réponse primaire mais aussi secondaire [Fig. 4].
Toutes les Ig sont synthétisées par les mêmes chromosomes.
31-
Voir le cours:
Chromosome 14: regions variables et constantes des chalnes lourdes.
Chromosome 2 : chaInes légeres de type Kappa.
Chromosome 22: chaInes légeres de type Lambda.
33—
Le site de combinaison avec l'antigène est le Fab. (Fig. 9).
35-
Recombinaison : switch, changement d'isotypie sans changement de l'allotypie.
37—
Déjà comrnenté, seul IgA possède pièce sécrétoire (S) et une chaIne J.
38—
Le principal fragment protéolysé par la pepsie est F(ab'), donc bivalent et pas de fonctions effectives (Fig. 9)
39—
Déjà commenté (Cf. leitmotiv).
II y a 2 classes IgAl et IgA2.
Ce sont uniquement les IgE qui sont reponsables de HS immediate.
44-
Voir QCM n°40
46—
La production des 1g--se fait au niveau de polysomes_différents pour des chalnes légères et lourdes, sous.
forme de précurseurs.
Les cellules pre-B sont des cellules précurseurs et les plasmocytes sécrétent les immunoglobulines.
47-
Voir cours (Fig.9) pour comprendre que la seule réponse est A: la papalne donne 2 Fab et Fc.
48—
Les IgE sont sécrétés par les plasmocytes.
us se fixent par le fragment Fc au niveau des récepteurs des mastocytes.
us jouent un role de l'HS immediate.
Cooperation avec les lymphocytes CD4+ auxiliaires.
50—
La specificite Ac depend de Fab.
51-
Seule IgG maternelle passe le placenta.
52-
Cf. Fig. 10 (determinants idiotypiques) pour comprendre la réponse.
54-
Cf. Fig. 10
55 -
LA LIAISON de la pièce S avec complexe (I-A) 2 - 3 est covalente.
56-
Cf. Leitmotiv.
57 -
Cf. Fig. 10 : determinants idiotypiques pour comprendre la réponse, le determinant antigenique est porte par
le Fab.
64
IMMUN1TE HUMORALE
58-
IgA sécrétoire est un dimère (Cf. Leitmotiv).
59-
Discutable car 1gM dans la réponse primaire et IgG dans la réponse'secondaire.
60—
Les immunoglobulines de surface predominant sont IgM+++, [gD.
62-
Cf. Leitmotiv.
64—
Plus exactement : 0,1 millligramme/l 0,1 ig/mI
65-
Cf. Fig. 8
68-
Cf. Leitmotiv.
69-
Cf. Fig. 10
7O-
IgE thermolabile.
71-
IgG: 150 000 daltons
1gM : 900 000 daltons. - -
73—
Kappa = 2/3 (K)
Lambda = 1/3 (L)
D'oü:K/L=2
75—
La réponse immunitaire primaire, les Ig synthétisés sont les 1gM et lors de la réponse immunitaire
secondaire, ce sont les IgG.
77-
Cf. Fig. 10
82—
Déjà commenté : IgA sécrétoire est un dimère, avec 2 isotypes IgAl et 2. IgA sérique est un monomère.
93-
Réponse immunitaire se fait par la cooperation lymphocytes T auxiliaires macrophages et lymphocytes B.
96-
C3a et C5a ont une activité anaphylatoxique, c'est le C3b qui a un role opsonisant.
104-
Cf Cours (Tableau: réponse primaire et secondaire)
110—
La réponse primaire produit en premier les 1gM.
114—
Déjà commenté : 1gM et IgG !!!
65
IMMUNITE HUMORALE
115-
Le C3b se fixe aux monocytes et macrophages!
118-
C9 fait partie du complexe d'attaque membranaire
122 -
La voie classique du complement est activée par 1gM ou IgG. Ii y a fixation au niveau du Clq.
C'est le Clq qui est active, qui entramne un clivage du C1 R Pis une activation du Cl
123 -
C3 convertase est formé de C3 et un facteur B
Cette C3 convertase permet de diver C3 en C3a et C3b.
128-
Les lymphocytes B se différencient en plasmocytes sécrétant les anticorps.
Contrairement aux lymphocytes T non activés, leslymphocytes B ont des molecules de classe I et II.
130 -
Les lymphocytes B se trouvent localisés au niveau de certains territoires des organes lympholdes secondaires
(plaque de Peyer et follicules lymphoIdes).
133 -
C'est au niveau de la moelle osseuse, que se fait la maturation des lymphocytes B.
134 -
La BOURSE de Fabricius chez le mammifère est l'équivalent de la moelle osseuse chez l'&re humain pour
la maturation des lymphocytes B, donc plasmocytes et anticorps.
Les lymphocytes B ne se trouvent pas au niveau de la region paracorticale.
136 -
Les lymphocytes B possèdent des récepteurs pour Clq, C3 (different de C8).
Les lymphocytes B possèdent des récepteurs pour des globules rouges revêtus de complement en IgG, mais
Wont pas de récepteurs directs pour les globules rouges (pas de Rosette Mouton) contrairement aux
lymphocytes T.
139 -
Cf. Fig. 13
143 -
C3a et C5a ont une activité anaphylactique et chimiotactique.
147 -
La baisse du complement dans le lupus est un signe de reactivation de la maladie.
149 -
Cf. Cours.
151 -
Cf. Fig. 14
136 -
Cf. Fig. 10
154-
Tombé plusieurs fois (0b).
66
IMMUNITE CELLULAIRE
IMMUNITE CELLULAIRE
B 320. Cellules T et immunité cellulaire. Récepteur T (structure, diversité, repertoire).
1
Antigènes de differentiation (CD4, CD8). Activation. Cellules T auxiliaires et immunorégulation.
Lymphokines (interférons, TNF, ILl; 1L2; 1L4) et. cytotoxicité.
Concept de deficit de l'immunité cellulaire.
CELLULES T: INTRODUCTION
I
• Les lymphocytes T dont la maturation est contrôlée par le thymus sont dits thymo-dépendants
et désignés pour cela par la lettre T.
• us constituent une population très hétérogène par leurs fonctions.
• Certains lymphocytes sont surtout impliqués dans la regulation de la réponse immunitaire:
- lymphocytes T auxiliaires (CD4+) en rapportavec le CMH II
- lymphocytes T suppresseurs (CD8+) en rapport avec le CMH I
67
IMMUNITE CELLULAIRE
Figure 1. :
maturation et selection des ceHules I dans le thymus
68
IMMUNITE CELLULAIRE
2) Anatomie -
Le thymus est organisé en lobes contenant deux parties
-. Partie exteme : cortex
* premiere région-à-être--colonisée par les ceflule-s-souches.
* siege d'une intense proliferation cellulaire.
- Centre: medulla
* proliferation cellulaire beaucoup moms intense.
* siege de la maturation terminale des thymocytes.
69
IMMUNITE CELLULAIRE
Quand un gene 13 est réarrangé de façon productive, la chaIne 13 est exprimée a la surface cellulaire.
Ii n'y a pas, a ce stade, de rearrangement efficace de la chalne a ; c'est une variante de cette chalne,
appelée chaIne pré-Ta, qui est. produite.
Associée a la chaIne 13 et a CD 3, ii forme un pré-TCR.
-nétifs en
perdant l'expression CD25 alors qu'ils acquièrent celle de CD4 et CD8 et que s'amorce une
importante proliferation cellulaire.
70
IMMUNITE CELLULAIRE
2) Selection negative
- intervient également dans Ia corticale thymique, au stade de thymocyte double-positif.
- ii s'agit de l'élimination par apoptose des thymocytes immatures, dont les récepteurs T
reconnaissent avec une forte affinité les peptides du soi (cellules T autoréactives).
- sont également éliminés les thymocytes produisant un récepteur T non fonctionnels.
Figure 2:
©- (D
O
/ C044-CD25..
C0CD4..CO&
CD44b2
C044-, CO25
CD3+pTh1CD4+CD8+
t.
C044b25+
E OPTOSE
COD
ced/ule moe/fe
ce//u/es Txatüràc
.(c)
,—'-
exportées d la
périi,hérfe - CD3+4+CD+
71
IMMUNITE CELLULAIRE
I- PRESENTATION GENERALE
Le récepteur des lymphocytes T pour l'antigène (TCR) est une molecule polypeptidique composée
de deux chaIne de taille inégale (hétérodimère).
Les genes qui codent pour chacune des chaInes des récepteurs T présentent une organisation
similaire entre eux et comparable a celle des genes des immunoglobulines.
Comme eux, us subissent un rearrangement somatique avant de devenir fonctionnels. Ce qui est
caractéristique des genes des récepteurs pour l'antigène des cellules lymphoIdes (cf inununité
huinorale) (Q).
- Hétérodinzère. yô (Q)
• dimère compose d'une chaIne y et d'une chaIne ö (structure en domaines) (Q).
• situé a la surface des lymphocytes CD3+CD4-CD8- (lymphocytes yö qui correspondent a 1
10% des lymphocytes périphériques).
IMMUNITE CELLULA1RE
74
IMMUNITE CELLULAIRE
I- CD4. CD8
1) Introduction
- us ont été identifiées depuis longtemps comme des marqueurs fonctionnels de sous-
'populations lymphocytaires T dans les organes lymphoIdes périphériques et dans le sang
circulant.
- La très grande majorité des lymphocytes T périphériques CD3Ia[3 expriment en effet l'une ou
l'autre de ces deux molecules, CD4 ou CD8.
- Elles sont en fait des marqueurs de la reconnaissance de l'antigène en association avec des
molecules du CMH de classe I pour CD8± et classe II pour CD4+ (Q).
2) Structure
a. CD4+
- -Mcnomére dont la partie_ extracellulaire estconstituée de quatredomaines
immunoglobuliniques.
- II se trouve au niveau des lymphocytes T auxiliaires ou helper.
b. CD8+
- Hétérodimère constitué de deux chaInes homologues a et (3, constituée chacune d'un seul
domaine immunoglobulinique.
- II se trouve au niveau des lymphocytes T suppresseurs
3) Fonction
- La presence de la molecule CD4+ ou CD8+ augmente la sensibilité du lymphocyte T a
Pantigene présenté par les molecules de classe II (CD4) (Q) ou I (CD8) (Q) d'environ 100
fois (c'est-à-dire qu'elle diminuent de 100 fois la dose d'antigène nécessaire a l'activation de la
cellule T.).
I- INTRODUCTION
Figure 3:
orcianisation fonctionnelle d'un panglion
vaisseau lymphatique
zone cellules majoritaires étape d'activation
zone riche en
macrophages et stimulation initiale
paracortex 0 cellules dendritiques des LT et LB
interdigitées '
cortex -
prolifération
- follicules riches en LB
selection
follicule primaire • follicule - zones parafolliculaires
différenciation
secondaire -—
riches en LT des LB activés
centre germinatif
sécrétion des Ac
• medulla 0 plasmocytes de haute affinite
vaisseau lymphatique
efférent
LT LB
1) Premier signal
- Signaux d'activation des lymphocytes T
78
IMMUNITE CELLULAIRE
I I UJI.
\( L I
I
)
\
/ '-
(•\
n 41
I LFA.1
cS HII !
I I CD28 Hi N-i
L_-L 14 IL-IR ....D25 1
IT
AcIflsien Activation spécfiqtieCostirnulatibn Signaux par
de lantigène las cytokmnes
2) Signaux de co-stimulation
- Dans le cas des lymphocytes T, ii met en jeu les molecules B7
a a
la surface des cellules
présentatrices d'antigène dont le ligand specifique, la surface des cellules T, est la molecule
CD28.
- Reniarque: la molecule CTLA-4, de structure analogue a CD28, est un autre ligand des
molecules B 7, exprimés a la surface des lymphocytes T activés.
Figure 5:
Interaction molecule du CMH-nentide-Récepteur de la cellule T
membrane
plasmique
79
IMMUN1TE CELLULAIRE
• Entrée du lymphocyte (alors au repos : phase Go) dans les différentes phases du cycle
celilulaire, précédent la division cellulaire.
• Ceci se traduit par I'expression de récepteurs de membrane qui sont des marqueurs
d'activation.
• Le complexe récepteur T-CD3 ainsi active va lui-même activer des protéines kinases qui
agissent dans la cellule selon trois voies.
• Action des protéines kinases activées par le complexe récepteur T-CD3
- La voie de la phospholipase C
* implique:
> l'augmentation de la concentration calcique intracellulaire
> I'activtion de la calcineurine
> l'activation du NF-AT (nuclear factor of activated T cells)
* permet l'activation de facteurs de transcriptions, et notamment lies sequences promotrices
des genes.
* lies cibles géniques privilégiées sont les genes codant pour les cytokines et leurs récepteurs.
-----Remarque L'inhibition:de l'activation de la -calcineurine est lie site d-actionde la
ciclosporine et du FK 506, agents utilisés en transplantation.
- La voie des protéines Ras
> permet également d'activer deslacteurs de transcription.
- La voie d'activation de la phosphatidyl-inositol-3 kinase
> malconnue
Remarque:
- Les lymphocytes sensibilisés ou lymphocytes mémoires possèdent un seuil d'activation plus
faible qu celui des lymphocytes naifs.
- Ainsi, la reaction enclenchée est plus rapide etplus efficace.
- 80
IMMUNITE CELLULAIRE
Reinarque:
- l'intervention des lymphocytes Tauxiliaires est indispensable dans l'immunité humorale
elle ëfffloins indispensable en_ce gui concrne l'imniunité cellulaire.
On peut distinguer deux types de lymphocytes T auxiliaires (THI et TH2), tous deux issus de
la même cellule THp.
81
£
IMMUNITE CELLULAIRE
2) Lymphocyte TH2
- activés par Vinterleukine 4 et 10.
- us sont impliqués dans la proliferation et la différenciation des lymphocytes B : action sur
l'immunité humorale (Q).
- us agissent aussi sur la croissance et la différenciation des polynucléaires éosinophiles (role
dans 1' hypersensibilité immediate).
- us produisent essentiellement I'IL-4, l'IL-6, l'IL-lO et l'IL-13 ainsi que I'IL-5.
Remarques:
- les cellules THJ et TH2 exercent une con tre-régulation réciproque. (Fig. 6)
- Les lymphocytes T auxiliaires pleinement dzfférenciés THJ et TH2 n 'existent pas chez I 'hóte
non sensibilisés a i 'antigène.
- la polarisation de la dfférenciation du lymphocyte THO vers 1 'Un QU 1 'autre depend de
nombreux facteurs, mais surtout des cytokines présentes dans 1 'environnement proche des
cellules de l'i,nmunité qui interviennent dans la reconnaissance spécifique de 1 'antigéne.
- 82
IMMUNITE CELLULAIRE
LTh1
réponse majeure:
presentation par molecules
Ag viral
1 du CMH de classe I
stimulation des LT CD8+
cytotoxiques
LTh2
83
IMMUNITE CELLULA1RE
84
7
p
—
—
0
E
E
E
rd
tG
+
L)
N
V
Ica
IMMIIJNITE CELLULAIRE
CYTOTOXICITE
• Le but de la cytotoxicité est de détruire les cellules infectées ou transformées sans toutefois
nuire aux cellules saines de l'organisme, ce qui implique des mécanismes moléculaires bien
précis de reconnaissance de la cible.
• On distingue deux grandes catégo*ies de cytotoxicité:
IMM1JNITE CELLULAIRE
> 3eme
phase: la lesion létale
liberation de granUles lysosomiaux (perforines...)
expression de ligand spécifiques capables de déclencher l'apoptose de la cellule
cible.
Figure 8:
étanes de la Ivse d'une ceflule cible Dar un LT cvtotoxipue différencié
étape 1:
reconnaissance spécifique d'un Ag
formation dun conjugué
étape3:
délivrance du coup létal:
- exocytose des granules
- pores formés par perforinE
- activation nucléases
étape 4:
detacheinent du LT cytotoxique
recyclage possible
,f ..
étape 5: I :
mort de la cellule cible par choc
osmotique et apoptose.
88
IMMIJNITE CELLULAIRE
Figure 9:
Lymphocytes I et cytotoxicité
celhi!e T CD8+ cellWe T CD4+
(/ •\\ •\\\
(/
q TNF mernbranaim ( ) L-
\\
CMH
ICR II
-
00
g ratzyms
perforines
9 IC
P85
f ThFR1 j
ceue ce
.1
lyse de Ia cellue apoptose
89
IMMtJNITE CELLULAIRE
90
IMMTJNITE CELLULAIRE
CYTOKINES
S'il est clairement établi que les lymphocytes T, et surtout les CD4+, représentent la source
principale de cytokines, les sous-populations T impliquées dans ce phénomène sont diverses et
semblent varier en fonction du stimulus.
91
IMMUNITE CELLULAIRE
Figure 10
NK yflpOOy'te NK T
61 (Th
yrnpboyte TM
cee immunité
tFNy
TNF
'L _2 cellu/aire
H1
L jFrfr
IL-2
... .
TNF -
lymphocyte Th2
Iff*i
AL-10
immunité
IL-6
\\...........iL4.
hurnorale
• . ... L-40- . _/
\
cc-
mhQcyteNk be
aoiie..
2) Lymphocytes CD8+
- us produisent egalement des cytokines mais en quantité moms importante que les CD4+.
- Ces cytokines agissent souvent de manière autocrine.
3) Lymphocytes B
- us sont également producteurs de cytokines.
92
IMMITNITE CELLULAIIRE
Les principales lymphokines sont: linterféron gamma et l'interleukine 2 (Q); a noter que les
lymphocytes T activés peuvent sécréter d'autres facteurs tels que les facteurs d'inhibition de
migration des macrophages (Q) (MIF) et le Bcell growth factor (BCGF) (Q).
Remarque: ii existe un antagoniste de i'lL-i (IL-IRA), produit par les inênes cellules que t"IL-1,
qui rend l'effet de ce dernier temporaire (quelques heures). -
- Interleukines : IL-6
* produites par: macrophages, cell ules Th2
* activité de i'1L6 . - semblable a celle de l'IL-1
> maturation des lymphocytes B en plasmocytes (Q).
> différenciation des lymphocytes T cytotoxiques.
> action sur la synthese de la CRP (protéine de l'inflammtion)
93
1:
IMMUNITE CELLULAIRE
94
IMMTTNITE CELLULAIRE
Figure 11
We des cvtokines dans la proliferation et la différenciation des LB
JU IgI
IL4n IIA::
.,
•—. IgG
lymphocyte B antigène
au repos IgA
- IgE
' JI,
* IL-5:
> agit avec 1'IL-2 secondairement: multiplication lymphocytes B
> facteur de croissance des éosinophiles
* IL-6:
> cf cytokines inflammatoires
> permet la maturation du lymphocyte B en plasmocyte
* IL-b:
) induit la différenciation initiale du lymphocyte B. (Q).
> inhibe les cytokines pro inflammatoires et la synthèse IFNy
*TGFf:
> inhibiteur général de l'immunité
> favorise Ia formation des lymphocytes mémoires.
95
IMMUNITE CELLUL4IRE
• Physiopathologie: Défaut dans le développement des 3' et 4 arcs branchiaux, conduisant a une
hypoplasie thymique associée a une diminution du nombre de cellules T fonctionnelles.
• Evolution : le deficit en cellules T est variable en fonction du niveau d'atteinte du thymus.
Clinique
- ataxie cérébefleuse vers l'age de 8 mois
- télangiectasies sur les yeux a partir de 6 ans.
• Physiopathologie:
- 'cette affection serait liée a une déficience dans lies mécanismes de reparation de 1'ADN. Des
cassures se produisent ainsi au niveau des genes des chaInes des récepteurs T (TCR) et des
genes des chalnes lourdes d'immunoglobulines.
97
-t
IMMUN1TE CELLULAIRE
V- LE TI]IYMOME
• tumeur du thymus
• souvent associé a une myasthénie. (Q) ou a une anémie hemolytique
• ii provoque une immunodéficience 'F acquise.
• Physiopathologie:
- absence de promoteurs qui se lient normalement aux regions en 5' contrôlant les genes du
CMH de classe II.
- l'absence de molecules de classe II est a l'origine d'une mauvaise education des cellules T
danslethymus
• Clinique : infections récurrentes, en particulier au. niveau du tractus digestif.
• Physiopathologie:
- consequence de l'infection par les rétrovirus VIH-1 ou VIH-2
- ceux-ci infectent les cellules exprimant le marqueur CD4 (essentiellement les LcT CD4+ et
certaines cellules présentatrices d' antigène)
- une fois rentré dans le cytoplasme de la cellule, le virus perd son enveloppe et une copie de
1'ADN monobrin de l'ARN viral est produite grace a la transcriptase inverse du VIH.
- 98
IMMUNITE CELLULAIRE
• Finalement, une copie complémentaire de cet ADN est produite pour donner un ADN double-
brin, replique du génome viral. Celui-ci est incorporé dans le génome de la cellule-hôte sous
forme de pro-virus.
- Une copie d'ADN de l'ARN viral peut rester latente pendant des mois ou des aniiées au seiri de
la cellule-hôte.
• Clinique :
- Suite a l'infection, certains patients peuvent presenter une fièvre
- Par la suite, on peut observer une lymphadénopathie généralisée.
- Enfin, les infections opportunistes apparaissent quand l'irnrnunodéficience se majore.
- A long terme, développement de cancers
• Maladie de Hodgkin
• Certains cancers
• Etat de malnutrition
•Traitement par immunosupresseurs
10 SECflOr
Uj
MEDEC 14E
99
IMMUNITE CELLULAIRE
FICHE FLASH
I- INTRODUCTION
• Les lymphocytes T sont produits par le Thymus (T).
• Deux groupes de lymphocytes:
- lymphocytes CD4, CD8 jouent un role dans la regulation de l'immunité (humorale et cellulaire)
- lymphocytes de Pimmunité cellulaire : lymphocytes T cyto-toxiques et lymphocytes sécréteurs de
cytokine
II- MATURATION DES LYMPHOCYTES T
• Elle se realise au niveau du thymus.
- une selection negative en éliminant les lymphocytes T auto-réactifs
- une selection positive (maturation des lymphocytes T reconnaissant le non soi)
• Cette maturation depend de Ia chaIne des récepteurs T (TCR) et de son rearrangement ; cette sélection
est aussi étroitement dépendante du système CMH
III- RECEPTEURS AUX ANTIGENES DES LYMPHOCYTES T
• Le récepteur T pour l 'anti gene se decompose en deux structures fonctionnelles:
- Un hétérodimère permettant la reconnaissance de l'antigène (TCR) surtout de type a et 13
- Un complexe multiproteIque nommé CD3 permettant de transmettre le signal au niveau intra-cellulaire
IV- LES DIFFERENTES CLASSES DE LYMPHOCYTES T (CD)
- CD1 Exprimés essentiellement dans les lymphocytes immatures du cortex thymique
- CD2 : Impliqués dans le processus d'activation des lymphocytes
- CD3 : Spécifiques du TCR, transmettant les signaux de l'antigène
- CD4 : lymphocytes auxiliaires permettant la presentation des antigènes grace aux molecules de classe 11
- CD8 :Les cellules T cytotoxiques : permettant la presentation de Vantige'ne grace aux niolëcules de
classe I
- Divers: CD25, CD28, CD5.
V- DEROULEMENT DE L'ACTIVATION DES LYMPHOCYTES T
• Hypersensibilité de type retardée
• Elle se realise en deux temps:
- Induction des lymphocytes T grace a la presentation d'un antigène avec la collaboration des
macrophages et des lymphocytes CD4 ; creation de lymphocytes T mémoires.
- Lors de la reintroduction du même antigène, activation du lymphocyte T mémoire réalisant une reaction
d'hypersensibilité de type retardé (48 a 72 h après l'injection de l'antigene)
VI- ROLE DES LYMPHOCYTES T
Les lymphocytes T grace a une immunité spécifique dirigée contre l'antigène jouent un rOle dans la defense
anti-infectieuse (bactérie, virus, champignon, parasite), contre l'inflammation de façon globale et les rejets
de greffe.
Cette action peut se réaliser de 4 façons:
- par cooperation avec les lymphocytes B
- par cooperation pour la réponse de type immunité cellulaire
- par la sécrétion de lymphokine
- action cyto-toxique
1) Cooperation avec les lymphocytes B
- Elle se realise avec des antigènes dits thymodependants (a différencier des antigènes
thymoindépendants ne nécessitant pas la collaboration des lymphocytes T)
- Ce sont les lymphocytes T auxiliaires (CD4 +) en collaboration avec les macrophages qui participent a
la reaction de type humorale grace au CMH de classe II.
- Les CD4 (lymphocytes T auxiliaires) sont de deux types: TH1 et TH2
- Ce sont les TH2 qui sont impliqués dans la proliferation et la différenciation des lymphocytes B.
- Les TH1 sont plutOt impliqués dans l'hypersensibilite a imunité cellulaire
101
IMMUNITE CELLULAfflE
102
IMMUNITE CELLULAIRE
ENONCES QROCS
103
IMMUNITE CELLULAIRE
REPONSES QROCS
104
IMM1TNITE CELLULAIRE
Haptène est une petite molecule antigénique capable de réagir avec un anticorps ou un lymphocyte
Si elle est associée a une cellule présentatrice.
Les lymphokines correspondent a des cytokines synthétises par les cellules T activées ; par exemple
1'Ill & une cytokine et non une lymphokine, 1'112 est une lymphokine.
Ce sont les cellules K qui sont activées dans le phénomène de cytotoxicité dépendant des anticorps.
1MMUNITE CELLULAIRE
Tous les lymphocytes T sont porteurs du CD3 faisant partie de la structure TCR des récepteurs a
l'antigène.
Les lymphocytes T ayant leur maturation au niveau du thymus vont se localiser essentiellement
après leur maturation sur les zones paracorticales des ganglions lymphatiques (equivalent de la
pulpe blanche de la rate).
Le récepteur pour l'antigène des lymphocytes T est un hétérodimère associé au complexe CD3.
Les lymphocytes CD4+ dependent du CMH II (alors que les lymphocytes CD8+ dependent du
CMH I). us se divisent en 2 : TH1 contrôlant l'immunité cellulaire, et TH2 contrôlant l'immunité
humorale.
106
IMMTINITE CELLULAIRE
QCM
B 320 - IMMUNITE CELLULAIRE
1.(M87)-Le phénomène de cytotoxicité cellulaire 2.(M87)-Les antigènes thymo-indépendants:
anticorps-dépendante est exercé par le (ou les) type(s)
I cellufaire(s) suivants:
A: Lymphocytes B • A. Sont généralement polymeriques
I B. Polynucléaires basophiles B. Sont souvent des activateurs polyclonaux du
lymphocyte B
C. Polynucléaires éosinophiles C. Entralne de fortes réponses humorales
secondaires
I D. Cellules tueuses ("Killer" ou K) D. Doivent impérativement être presentes par un
macrophage ou une autre cellule spécialisée pour
qu'iI y ait une réponse anticorps
E. _ declasse .........................-
CDE I AB
3-(M89)-Le mécanisme de cytotoxicité cellulaire 4-(M85)-La réponse humorale anamnestique a un
dépendant d'anticorps (ADCC) peut faire intervenir: antigène donné se distingue de la réponse primaire
ce même antigène par une ou plusieurs
caractéristiques suivantes. Indiquez laquelle ou
5-(M87) -Des cellules spléniques d'une souris 112K 6-(S87)-Parmi les examens ci-dessous, quel est celui
immuniée par un virus sont mises en contact avec des qui est le plus adapté pour dépister un deficit partiel
fibroblastes 112K ou H2U porteurs d'antigènes viraux. ou dissocié de l'immunité humorale:
Cette experience de cytotoxicité:
A. Montre la reconnaissance conjointe de l'antigene viral A. Numeration des lymphocytes
et des antigènes d'histocompatibilité de classe I
B. Montre la reconnaissance conjointe de l'antigene viral B. ttude des populations lymphocytaires
et des antigènes d'histocompatibilité de classe II
C. A des conclusions qui ne s'appliquent qu'à l'homme C. Analyse immuno-electrophorétique du serum
D. Chez I'homme, les cellules effectrices seraient des D. Electrophorèse du serum
cellules T4 (CD4)
E. Chez l'homme, des cellules effectnces seraient des E. Dosage des différentes classes
cellules T8 (CD8 d'immunoglobulines
-.---.--.-.......-.-.-...
AkE I E
7-(M87)-La cellule de Langerhans cutanée: 8-(M86)-Les cellules de Langerhans cutanées:
107
IMMUNITE CELLULAIRE
9-(S90)-L'une des affectations suivantes est caractérisée 10.(M87).).La réponse immunitaire cellulaire
par un deficit acquis de l'immunitéceflulaire: spécifique a une agression bactérienne peut We le
fait d 'un ou de plusleurs des processus suiv ants:
A. Myélorne A. Action des lymphocytes T
B. LeucCmie lymphoIde chronique B. Sécrétion de lymphokines
C. Maladie de Hodgkin C. Processus d'opsonisation
D. Lymphome malin non hodgkinien D. Action du complement
E. Leucémie aiguë ivmphoblastique E. Action des lvmohocvtes B
C I AB
11-(M90)-Test(s) d'exploration de l'immunité cellulaire: 12-(S87)-Lequel de ces processus immuno-
pathologiques fait intervenir de façon prédominante
un mécanisme d 'immunité cellulaire (T -
ACD US
19-(S86) ,Indiquez la proposition inexacte en cas de 20-(S86)-Dans queue affection intervient de façon
deficit de l'immunité a mediation cellulaire: prédominante un mécanisme d'immunité cellulaire
(T-dépendante)?
A. La vaccination anti -vari oli que peut induire une I A. Glomerulonephrite post-streptococcique
vaccine genéralisée
B. Une transfusion de sang totale peut induire une B. Syndrome de Goodpasture
reaction greffon contre hôte
C. Les infections fungiques et virales sont fréquentes C. Lupus érvthëmateux disséminé
D. Les staphylococcies sont souvent un signe d'appel D. Rejet de greffe de premiere intention
E. Les tests cutanés aux antigènes ubiquitaires sont E. Agranulocytose mCdicamenteuse
.... ............... .
........................................ . ............................................................................................................
jD IDA
108 -
IMMUNITE CELLULA IRE
ABC I AC
27-(M88)-Les reactions immunitaires suivantes peuvent 28-(M90)-La reponse anticorps anti-globules rouges
être transmises a un receveur allogénique par le serum de mouton:
ou par les lymphocytes T d'un donneur sensibilisé:
A Anaphylaxie cutanée passive A. Peut être évaluée par une technique de plages
d'hémolyse (PFC)
B. Hypersensibilité de contact au dinitrochlorobcnzène 1 B. Est independante des macrophages
(DNCB)
C. Hvpersensibilité tuberculinique i C. Est T-indépendante
D. Reaction d'Arthus D. Ne nCcessite pas la presence de cellules B
spécifiques
E. Résistance cellulaire acquise vis-à-vis d'infection a B. Ne nécessite pas la presence de cellules T
eciliqes
109
- rp.
IMMUNITE CELLULAIRE
B I C
39-(M90)-L'interleukine 2 (1L2): 40-(S88)-Comment explique-t-on lactivité antivirale
des interférons?
A. Est une lymphokine "non specifique" de l'antigène A. Séroneutralisation
B. Est produite par les macrophages B. Effet virulicide direct
C. Est produite par les lymphocytes T auxiliaires (ou C. Creation d'un état celiulaire antiviral
Helper. TH)
D. Est un facteur de croissance des cellules T D. Inhibition selective de l'ADN-poiymerase
E. Inhibe la proliferation lymphocitaire T E. Synthèse de prostaglandines
ACD I IC
41-(M90)-Mode d'action antivirale des interférons: 42-(S85).L'interf6ron a une activité antivirale car:
A. Action virucide sur les particules virales A. ii stimule l'immunité a mediation ceilulaire
extracellulaires
B. Destruction des récepteurs viraux a la surface de B. 11 stimule I'immunité a mediation humorale
cellule
C. Fixation de l'interféron sur des récepteurs C. II empêche la pénétration des virus dans les
membranaires de Ia cellule et induction d'un etat cellules
antiviral intraceiiulai re
D. Inhibition de la replication du génome viral D. II est directement virulicide
E. Inhibition de la traduction des ARN messagers \'iraux E. II induit Ia synthèse de protéines cellulaires
inhibant la multiolication virale
CE I IE
110
IMM1JNITE CELLULAIRE
A 1ACDE
45-(M0).L'interleukine 1 (ILl) 46-(M90)-Indiquez la ou les propositions exactes
concernant les interférons:
A. Est une lymphokine spécifique d'antigène A. us se fixent sur des recepteurs cytoplasniques
(membranaires)
B. Est produite par les macrophages B. us s'associent aux particules virales pour les
neutraliser
C. Est produite par les lymphocytes T (LT) C. Certains interférons renforcent les réponses
immunitaires
D. Participe a I'induction de l'expression de récepteurs D. II existe des types d'interféron propres a chaque
d'inierleukine 2 (11-2) au niveau des lymphocytes T virus ou a chaque famille virale
E. Participe a l'induction de la production d'1L2 par des E. Certaines tumeurs a papovavirus réagissent par
lvmohocvtes T auxiliaires (T heloer: TH) administration d 'interferon
BDE I CE
47-(S91)-Interleukine 1 (ILl) jouant un role majeur 48-(S93)-Cette interleulkine (IL) est produite
dans Ia croissance des plasmocytes: notamment par les monocytes-macrophages; elle est
capable d'activer les lymphocytes T; elle est un
acteur
A. 1L2 A. ILl
B. 11-3 B. 1L2
C. 1L4 C. 11-3
D. 11-5 1 D. 1L4 -
E. 1L6 ______ E. 1L5
E I ..
49-(M87)-Les lymphokines sont:
A. Des glvcoproteines i A.
I
5O-(M94)-L'interleukine 1
Est une lymphokine specifique des cellules T
B. Des fragments d'anticorps B. Est produite par les macrophages
C. Des molecules preformees contenues dans les cellules : C. Est produite par les lymphocytes T
T
D. Des molecules synthétisées par les cellules T activdes l l. D. Induit l'expression de récépteurs d'interleukine 2
(11-2) au niveau des lymphocytes T
E. Des substances produites par les hépatocytes lors de la E. Induit secondairement la production 1L2 en
reaction inflammatoire I i. stimulant des lymphocytes T auxiliaires (T
AD I IBDE
51-(M88)-Les lymphokines sont: 52-(S85)-Parmi les propr iétés suivantes concernant
- l'interleukine 2 (ou facteur de croissance des
lymphocytes T), laquelle estinexacte?
A. Des anticorps A. Bile peut être assimilCe aux lymphokynes
B. Des fragments d'anticorps I B. Bile nest active que sur des lymphocytes T avant
acquis un rCcepteur spécifique pour cette
molecule
C. Des molecules préformees contenues dans les cellules C. Elle est secrdtée par les macrophages activés
• T
D. Des molecules qui peuvent être synthétisées par les D. Elie permet de cultiver in vitro les clones de
cellules T activées lymphocytes T avant des fonctions variées
E. Des substances produites par les hepatocytes lors de la E. Elle est responsable de l'amplification clonale
reaction inflammatoire des lvmohocvtes T dans la réponse immune
FBI C
111
IMMUNITE CELLULAIRE
53-(S89)-QuelIe lymphokine par ml les suivantes peut 54-(M8S)-Parmi les propositions suivantes, laquelle
stimuler la formation de colonies de nombreuses (lesquelles) se rapporte(nt) a l'interleukine 2?
lignées sanguines a partir de précurseurs
hématopolétiques?
I DE
59-(M87/93)-Dès le debut d'une primo-infection virale, 60-(S85)-La capacité de resister a une infection par
c'est-à-dire avant l'apparition de la réponse immunitaire le bacille de Calmette et Guérin (BCG) peut être
spécifique, la réponse anti -infectieuse que I'organisme transférée a une souris normale syngénique par
peut mettre en ceuvre repose sur
CE I IE
61-(M94)-El6ment(s) pouvant intervenir dans la réponse 62-(M91)-La cellule épithélioIde est une cellule
immunitaire contre les parasites provenant:
ABCDEI . lB
112
IMMUNITE CELLULAIRE
ies anticorps de classe IgG jouent un role capital dans la A. Sont des cellules ëpithéliales modifiées
l'se des parasites B. Sont caracterisCes par une intense phagocytose
13 . Les anticorps de classe IgA lysent les parasites après C. Libèrent des monokines
fixation du complement par la voie classique D. Sont le terrain dune inflammation chronique
C. Les anticorps de classe IgE permettent la lyse des E. Appartiennent au système des phagocytes
parasites par les plaquettes mononucléés
D. Les anticorps de classe IgE permettent la lyse des
parasites par les polynucléaires éosinophiles
E. Les anticorps ne jouent aucun rOle significatif dans les
mécanismes de defense
CD CDE
65-(M90)-Propri6t6s de la vole alterne dactivation du 66-(M85)-Parmi les substances libérées par les
t'omDlémeflt lymphocytes T activés, on relève:
A. Stimulée par une reconnaissance specifique dun antlgene A Interferon gamma
B. Son initiation requiert la presence de petites quantités de B. Facteur dinhibition de la migration des macrophages
C3b C. Interleukine 2
C. A des propnétés dauto-amplification faisant intervenir le D. B Cell Growth Factor (BCGF)
C3b et la C3 conertase
v E. Interleukine 1
D. Les convertases peuvent être dissociées par la C4BP
I. E. Les convertases peuvent être dissociées par la protéine H
BCE ABCD
67-(S85)-Parmi les enoncés suivants concernant les 68-(M85)-Les lymphocytes T humains sont
lymphocytes T, lequel est faux? susceptibles dexprimer a leur surface la ou les
structure(s) suivante(s) _
A.us exercent des effets suppressifs sur les phénomènes ARcepteur pour les hématiesdeniuutoir -
d'hypersensibilité retardée B. Récepteur spCcifique d'antigene
B.us aident a la production danticorps contre les antigenes C. Immunoglobulines de membrane
thymo-indépendants D. Recepteur pour Ic Fc des IgG
C. llsjouent un rOle dans la maturation des cellules E. Site de fixation pour la phytohemaggluti nine
productrices digE
D.us aident a la différenciation de cellules tueuses anti-
virales
E.us ont une influence sur la différenciation des cellules
B ABIDE
69-(S85)-La cytolyse spécitique it mediation cellulaire 70-(S86)-Le mécanisme principal par lequel les
(par les lymphocytes T) nécessite cellules T jouent un role essentiel dans la defense
contre les bactéries a multiplication intra-cellulaire
est:
A. La presence de complement A. Cooperation avec les cellules B pour la production
B. La fixation préalable danticorps spécifiques sur la cellule d'anticorps contre les antigènes thymo-dépendants
cible B. Production d'interféron alpha
C. Un contact direct entre la cellule effectrice et la cellule C. Activation des macrophages
cible D. CvtotoxicitC T directe
D. La production de lvmphokines par le lymphocyte E. Cytotoxicité cellulaire médiée par les anticorps
sensibilisé
B. La oroduction danticoros cvtotoxiaues
NO
71-(M85)-Les cellules suivantes ont des antigènes 72-(S86)-La principale Lymphokine secrétée par les
d'histocompatibilité de classe II et induisent une réponse lymphocytes T et active sur les lymphocytes T dont
immunitaire par la presentation de lantigène aux elle entraIne la multiplication est:
cellules T:
A Fibroblastes A. Interleukine 1
B. Cellules de Langerhans de lépiderme B. Interleukine 2
C. Cellules de Kupffer du foie C. Facteur dinhibition de migration des macrophages
D. Cellules dendritiques des ganglions D. Lymphotoxine
E Macrophages E. Interferon
BCDE B
113
IMMUNITE CELLULAIRE
B
77.(S87)-Le processus de recirculation des lymphocytes 78-(S86)-La molecule de membrane des lymphocytes
concerne principalement: T humains qui participe au récepteur reconnaissant
les antigènes d'histocompatibilité de classe I en
conjonction avec lantigène est
A. Les cellules B A. Ti (CD5) (classe de diffCrenciation 5 ou CD5)
I. B. Les cellules pré-B B. T4 (CD4) (classe de diffCrenciation 4 ou CD4)
I. C. Les ceI1ues T C. T6 (CD 1)
I. D. Les cellules K D. T8 (CD8)
E. Les cellules NK (tueuses naturelles) E.T11(CD2)
C
79-(M88)-Le phénomène de recirculation des 80-(M86)-Les récepteurs dantigènes des cellules T
lymphocytes:
114
IMMIJNITE CELLULAIRE
83-(S89)-La metamorphose du T Lymphocyte au cours 84-(S90)-In vitro une réponse anticorps vis-à-vis
de Ia reaction immunitaire le transforme en: d'un antigène T dépendant peut être obtenue:
Fee
85-(M89)-A propos des lymphocytes T cytotoxiques: 86-(M90)-Parmi les organes lymphoIdes suivants,
quel est celul (ou quels sont ceux) dont le
développement est indépendant des stimulations
antigéniques exogènes?
.—fACD
87.(M89)-Les reactions immunitaires suivantes peuvent 88-(M90)-Les réponses immunitaires'secondaires vis-
être transmises a un receeur par les lymphocytes T d'un a is d'un antigene thymo dependant se
donneur syngénique immunisé mais pas par son serum: caractérisent, par rapport a la réponse primaire,
par
BIDE BIDE
89-(M89)-Le lymphocyte T cytotoxique anti-virus: 90.(S91)-A propos du récepteur pour Uantigène des
lymphocytes T humains:
A B
115
IMMUNITE CELLULAIRE
BCDE I A
93-(M89)-Le récepteur d'antigène des ceHules T 94-(M88)-Indiquez Ia (les) zone(s) T dites thymo-
dépendantes des organes lymphoIdes:
SD I AC
95-(M87)-Parmi les éléments suivants, quel est ou quels I 96-(M88)-Le récepteur d'antigènes des cellules T:
sontceux qui est ou sont utilisé(s) pour mettre en
évidnce l'activité des lymphocytes T-cytotoxiques
spécitiques de cellules cibles données?
B I BCDE
97-(S89)-L'acquisition de la restriction allogénique des 98-(S95)-Chez Ihomme adulte, les cellules souches
lymphocytes T a lieu dans précurseurs de toutes les cellules lymphoIdes sont
situées principalement
C I B
99-(S9S)-Lorsqu'une cellule humaine est infectée par un 100-(M87)-Quelle est ou quelles sont les populations
virus, un lymphocyte T cytotoxique pourra la détruire en cellulaires qui jouent un role au cours de la reaction
reconnaissant a sa surface les structures suivantes. I d'hypersensibilité a mediation cellulaire?
A. Un antigène dhistocompatibilité de classe II A. Les macrophages
B. Une protéine virale B. Les lymphocytes B
C. Un antigène mineur d'histocompatibilité C. Les lymphocytes T
D. Un antigene dhistocompatibilitC de classe I D. Les plasmocytes
E. Aucune des structures précédentes E. Les mastocytes
SD I IAC
116
IMM1JNITE CELLULAIRE
D I I BE
103-(M87)-La reaction de Jones-Mote est caractérisée 104-(M88)-Le phénomène dhypersensibilité
par: retardée:
A. Induction par injection intraveineuse dantigenes solubles A. Ne peut We induit que par des virus
B. Induction par injections iniradermiques répétées B. Implique dans sa phase effectrice lintervention de
dantigenes protéiques macrophages activés
C. Afflux de basophiles dans Ia peau C. Est responsable de la reaction cutanée tuberculiniquc
D. Intensité maximale a 24 heures D. Correspond a une reaction inhiammatoire par
E. Intervention de T lymphocytes spCcifiques degranulation des mastocvtes
E. Implique l'activation du système du complement par
des complexes immuns
- .............. .- ................ ......... ..............---.-......-.---...-..-........
I BCDE ---..-.---...----- I BC
105-(M85)-Chez un malade suspect de deficit 106-(M88)-Parmi les S genres bactériens suivants
immunitaire primitif, letude de I'immunite humorale lequel (lesquels) indui(sen)t en chnique un etat
comporte la ou les explorations suivantes: d'hypersensibilité retardée?
ABCD -ABC
j19-(M89)-Un malade immuno-déprimé sera mis en 110-(S88)-Laquelle des situations suivantes
isolement. Quel(s) critère(s) définit (définissent) cet correspond a une reaction inflammatoire
isolement? d'hypersensibilité a mediation cellulaire ?
- ........................................ADE
-............
-.............................
I .....-
117
IMMUNITE CELLULAIRE
E BCE
113-(M90)-Le phénornène de Koch est une I 14-(M86)-A leur sortie du thymus, les lymphocytes
manifestation T migrent préférentiellement vers
DE AC
115-(S88)-Quel facteur produit par les phagocytes 116-(S87)-Les hormones actives sur la maturation
mononucléés est-il part1ulièrement apte a favoriser - des lymphocytes T siit synthétisées essentiellement
lentrée en proliferation de certaines sous-populations de par:
lymphocytes T?
I. A. Interleukine 1 .. A. Surrénale
B. Tumor necrosis factor (TNF) - B. Rate
I C. Prostaglandine 12 C. Parathyrcnde
I D. Lysozyme i D. Thymus
E. Anion superoxyde E. Hypophyse
..- ... - .............. . ..................... ....... ... ......... - .... - ........-..-..-.... - .... - ........ -
- I•_•_••••_•_•_
117.(M88)-La réponse humorale de type secondaire aux 118-(S87)-L'aire thymodépendante du ganglion
antigènes thymo-dépendants: lymphatique est:
I E.
119-(S89)-Le récepteur pour Pantigène des lymphocytes 120-(M87).La thymectomie néonatale chez la souris
Test entraIne:
B - jACE
118
IMMTJNITE CELLULAIRE
BE ABD
123-(S97)-Lors d'un test de transformation 124-(M97)-Quelles sont les cellules conservant la
lymphoblastique a la tuberculine chez un sujet mémoire immunologique spécifique?
sensibilisé, la prolifératoin reflète essentiellement
l'activation
C DE
125-(M98)-Les lymphocytes qui portent le marqueur 126-(M98)-Parmi les examens suivants, le(s)quel(s)
CD4: permet(tent) d'exphrrTes lymphocytes T?
A. Peuvent être infectés par Ic virus VIH A. Numeration des lymphocytes possédant des Ig
B. Ont en gCnéral une fonction suppressive sur Ia réponse membranaires par immunofluorescence
immunologique B. Etude du chimiotactisme
I C. Peuvent être infectés par le virus d'Epstein-Barr C. Numeration des lymphocytes possédant I'antigène
D. Ont une fonction auxilaire sur la réponse immune CD3 (ou T3) par immunofluorescence
E. Terminent leur maturation dans la moelle osseuse D. IntradermorCactions a la tuberculine et a la candidine
E. Test de cytotoxicité A.D.C.C. (dependante des
anticorps)
FAD BCD
I 127-(MOO)-On peut identifier les lymphocytes T dans le
sang humain par:
128-(MOO)-Concernant le cornplexe majeur
d'histocompatibilité de l'homme, ii est exact que:
A. Morphologic particulière apres coloration de Giemsa A. Les antigènes DR sont presents a la membrane du
B. Presence d'antigènes HLA de classe I a leur surface lymphocyte B
C. Réactivité avec un anticorps anti-CD2 B. Les genes HLA sont codominants
D Réactivité avec un anticorps anti-CD3 C. Les différents genes du système HLA sont transmis
E. Presence de récepteurs de membrane pour le Fc des IgG independamment les uns des autres
D. La chaIne légere des antigènes de classe H est la
beta 2 microglobuline
E. Les antigènes de classe 11 sont essentiels a la
cooperation entremacrophage et lymphocyte T auxilaire
(ou T helper).
rCD I ABE
119
IMMUNITE CELLULAIRE
COMMENTAIRES QCM
1- 69-
Ces cellules permettent de lyser Ag fixé a l'Ac grace Cf. Fig.8
au récepteur Fc.
73 -
7et8- Les lymphocytes T, comme les B, naissent de la
Les cellules de Langerhans migrent dans les ganglions moelle osseuse, la maturation des lymphocytes T se
et permettent de jouer Sun role dans la cooperation fait en neonatal, au niveau du THYMUS.
cellulaire (possèdent des Ag de CMH I et II).
75 -
10 - Comme l'indique son nom, leucémie LYMPHOIDE
Le processus d'opsonisation, l'action du complement, chronique.
et l'action des lymphocytes B concement l'immunité
humorale. 83-
Ce sont les lymphocytes B qui se transforment en
22 - plasmocytes.
C'est le phénomène d'opsonisation. Monocytes, histiocytes, cellule épithélioIde sont des
cellules non spécifiques.
25—
Les cancers et les pathologies immunoclonales 85-
augmentent avec l'âge. Les lymphocytes T cytotoxiques sont en association
avec HLA de classe I et les CD4 avec HLA de classe II.
32- Tous-l-es--lymphocytes T sont porteurs de CD3.
L'histiocyte fait partie des macrophages, ayant un rOle
inflammatoire, et participant a la cooperation 86-
cellulaire. 5
Le thymus constitue un organe lymphoIde central.
33 - 88-
Lors du phénomène de cooperation cellulaire, il y a Cf. Chapitre "Immunité humorale".
une interaction entre les macrophages, le système
FILA, et les lymphocytes (recepteurs lymphocytaires 89-
TCR) et les immunoglobulines de membrane. Restreint pour les antigenes de classe I.
36— 91-
Interferon ? est aussi une cytokine (lymphokine) C'est le complexe CD3 et non CD4.
sécrétée par CD4+, CD8+ et cellules NK.
Interferon a et P stimulent les lymphocytes NK 104 -
(différents de inhiber). La degranulation des mastocytes concerne HS
immediate a IgE.
37- L'activité du complement concerne l'immunité
L'interleukine 2 est une LYMPHOKINE produite par humorale.
les lymphocytes T CD4 activés. L'action HS de type retardée est diverse : bactérie,
parasite, antitumorale,...
39-
1L2 est une lymphokine produite par lymphocytes 106 -
CD4+. Elle permet la proliferation des lymphocytes T HS de' type retardée agit essentiellement pour les
et B. bactéries intracellulaires.
66- 110 -
ILl est produit essentiellement par les macrophages. Asthme, rhume des foins, concernent HS de type
immediate.
120
HYPERSENSIBILITE LIEE AiX IgE
HYPERSENSIBILITE LIEE
AUX IMMUNOGLOBULINES E (Hypersensibilité de type I
immediate)
B 322 : Immunoglobulines E : role dans I'allergie et l'atopie.
Remarque : les IgE sont impliquées aussi dans la defense anti-parasitaire (Q)
121
HYPERSENSIBILITE LIEE AUX IgE
Figure 1:
Exemple de pontage des RFce
122
HYPERSENSIBILITE LIEE AUX IgE
123
•1
Figure 2:
C)
I. ill I I I
efféts
degradation et pharmacologiques
presentation de
+ __ ViSStJX sanguins
rantigene
CPA voles aériennes
Infiltration cellulaire
effets cliruques
0 Imédiateurs
y/88Q jrmés. :
presentation de rantigéne I prociuion digE . activation des mastocytés liberation de médiateurs effels cliniques
HE MANIFESTATIONS CLINIOUES
1) Anaphylaxie
- Clinique:
* simple sensation de malaise, érythème prurigineux, urticaire.
* Constriction bronchiolaire et cedème laryngé avec dyspnée, avec risque d'cedème de
Quincke (Q).
* Collapsus cardio-vasculaire par vasodilatation généralisee : choc anaphylactique (Q).
- Physiopathologie:
* elle se fait en deux temps:
> injection d'Ag induit la production d'IgE quise fixent sur les mastocytes etles
polynucléaires basophiles.
> La 2ème induit la liberation de l'histamine et des autres médiateurs de l'hypersensibilité
immediate (ci plus haut).
- Causes
* piqüres d'insectes (abeilles)
* certains médicaments (pénicilline, anesthesiques locaux, produits de contraste)
* serum xénogénique (anti -tetanique, anti-lymphocyte).
124
HYPERSENSIBILITE LIEE AUX IgE
- Traitement
* Le traitement du choc anaphylactique est base sur 1'ADRENALINE (Q) en injection
lente (Q) diluée dans du serum physiologique en urgence.
* II faut arrêter Uallergène responsable du choc.
* Autres traitements adjuvants possibles a réaliser : antihistarninique, corticoIdes,
théophylline, si bronchoconstriction.
2) Atopie (anaphylaxie locale)
Forme anormale de réactivité immunologique dans laquelle les IgE sont formées après une
exposition ordinaire a des allergènes communs de l'environnement.
- allergènes:
* allergenes inhales:
> pollens
> poussières de maison
> poils d'animaux, acariens (constituent le pneumoallergène le plus fréquemment
responsable d' allergies respiratoires) (Q).
* allergenes ingérés:
> laitdevache
> Mufs
> fruits de mer
> poissons
- cliriique:
.* rhinites, conjonclmtes (Q):
* secondaires a l'hyperhémie et a l'dème nasal.
* pollens, poussières de maison, poils d'animaux, moisissures.
> asthme bronchique:
> urticaire
> dermatite atopique
> allergie alimentaire
FICHE FLASH
II s'agit d'une reaction d'hypersensibilité dite immediate dont les anticorps sont essentiellement les IgE.
2) Médiateurs libérés
• 11 s'agit essentiellement de l'histamine mais aussi leucotriène, SRS-A, PAS-acether.
• Ce sont ces substances libérées qui vont expliquer les manifestations clinique
1) Anaphylaxie
- Risque d'cedème laryngé (edème de Quincke), choc anaphylactique
- Causes: piqüres d'insectes, certains médicaInTents, produit de contraste
2) Atopie
- Anaphylaxie locale. Les allergenes sont soit inhales soit ingérés.
- Manifestations cliniques : rhinites, asthme, urticaire dermatite atopique
III- EXPLORATIONS
1) Biologie
- Dosage des IgE sériques totales ou specifiques (test de rast),
- recherche d'hyperéosinophilie.
2) Tests cutanés
- A la recherche de l'allergène
126
HYPERSENSIBILITE LIEE AUX IgE
ENONCES QROCS
127
HYPERSENSIBILITE LIEE AUX IgE
REPONSES QROCS
128
HYPERSENSIBILITE LIEE AUX IgE
Acariens: cest le plus frequent des pneumallergènes, entraInant une reaction HS a 1g.
Les PN basophiles pourront être stimulés par les 1gB, mais les cellules inflammatoire évocatrices
d'une allergie sont les PN éosinophiles.
129
HYPERSENSIBILITE LIEE AUX IgE
QCM
B 322 - IMMUNOGLOBULINES E: ROLE PANS L'ALLERGIE ET L'ATOPIE.
1.(S90)-L'hypersensibilit6 du type 1 fait intervenir, 2-(M85)-La (ou les) molecule(s) hibérée(s) lors d'une
essentiellement, dans son mécanisme reaction anaphylactigue est (sont);
A.Le complement A.Histamine
B.Les lymphocytes T cytotoxiques IB.IgE
C.les anticorps facilitarits C.C3
D.Les cellules NK I D.Leucotnènes
E.Les 1gB fixCes surles mastocvtes ou les basophiles E.Fceto protéine
AD
3-(S91)-Une perfusion intraveineuse de 20 millions 4-(S88).Parmi les composes suivants, quel est celui
d'unités de Pénidilhine déclenche un collapsus, un qui est réputé ne pas provoquer d'allergie cutanée?
bronchospasme et urticaire. Quel mécanisme
immunologigue faut-il envisager en premier?
A.Maladie serique A.Nickel
B.Phenomène d'Arthus B .Caoutchouc synthetique
C.HypersensibilitC immediate C.Paraquat
D.HypersensibilitC retardée D.Chrome
E.Formation de complexes immuns fixant Ic complén E.RCsines Cpoxvdioues
Fe C
5-(M91)-Effet(s) induit(s) par les médiateurs de 6-(S88)-La pneumahlergène le plus fréquemment
h'hypersensibiiité immediate: responsable des allergies respiratoires humaines est:
A.Bronchoconstnction A.Acarien
B.Bronchodilatation B.AspergilIus fumigatus
C.Diminution de la permeabihitC vasculaire C.Candida albicans
D.Augmentation de la permCabilité vasculaire D.PoIIen de graminées
E.Agrégation des piaquettes E.Sauanie d'animaux
A
7-(M87)-Quel(s) est(sont) k(s) m6diateur(s) préformé(s) 8-(S89)-Devant une toux spasmodique ahlergique
par les mastocytes et libérés hors de la reaction nocturne per annuehle de h'enfant, quel ahlergène
d'hypersensibiiité immediate: doit-on rechercher en priorité?
A.Histamine A.Acanens
B.Anaphylatoxines B.Pollens de graminées
C.Facteur d'activation des plaquettes (PAF) C.Polynucléaire Cosinophile
D.Héparine D.Moisissures
E.Thromboxane
ACD A
9-(S86)-Les manifestations dliniques suivantes sont dites 10-(S88)-Une des cehlules intlammatoires suivantes
ahlergiques; une seule West pas hiée a un mécanisme est évocatrice d'une inflammation allergique,
hvnersensibiiité immediate. Laquehie?
A.Asthme A. Lymphocytes
B.Rhinite pollinique B.Polynucléaire neutrophile
C.L'oedème de Quincke C.Polynucleaire éosinophile
D.L'eczéma de contact D.Plasmocyte
E.Le choc anaphvlactiqt E.Polvnucléaire basophile
FOE C
11-(M94).Parmi les substances suivantes, quel est ou 12-(S91)-Ehément ayant potentiethement la plus
quels sont he ou les principaux médiateurs de grande valeur diagnostic devant un accident
I'hypersensibilité immediate? présumé allergigue:
A.Noradrénaline A.Interrogatoire
B.Prostaglandine PGE2 B.Test de dégranulation des basophiles
C.Histamine C.Immuno electrophorèse
D.Sérotonine D.Dosage des IgE totales
E.1L4 E.Test de transformation lvmphoblastique en presence
de l'allercène presume
CD A
130
HYPERSENSIBILITE LIEE AUX IgE
COMMENTAIRES QCM
1—
HS a IgE IC, sur les mastocytes ou les basophiles grace a un récepteur RFCE vont entraIner leur
degranulation
2-
Mais aussi d autres mediateurs tels que serotonine ECFA PAF acether
5-
BRONCHOSTRICTION entraIne une crise d'asthme.
6—
Les anaphylatoxines, C3a, C5b, sont des substances qui stimulent HS immediate.
9-
Un eczema de contact est dQ a HS de type retardé.
131
HYPE RSENSIBILITE LIEE AUX IgE
I CHOC ANAPHYLACTIQUE
I
Madame C. âgée de 55 ans est hospitalisée pour un episode de pyélonéphrite aigu.
Un traitement par Clamoxyl est present par voie veineuse.
15 mn après le debut des perfusions, elle se plaint de sensations de malaise intense avec
oppression thoracique et angoisse.
A votre arrivée, vous constatez:
• une cyanose des extrémités,
• un faciès cireux,
• des marbrures diffuses au niveau des membres inférieurs,
• un érythème urticarien au niveau des membres supérieurs,
• une polypnée superficielle a 35/mn,
• une TA imprenable avec un pouts filant. -.
133
HYPERSENSIBILITE LIEE AUX igE
REPONSES
Nom : Adrenaline -
Dose: 1 ampoule de 0,5 a I mg
Mode d'administration : par IV 015 a 1 mg.dilue dans 10cc de serum physiologique a injecté en IV
lente, 2 cc I 2 cc. Sinon par voie IM
Uadrénaline par son action pharmacologique spécifique soppose point par point aux effets du choc
anaphylactique:
effet alpha + : vasoconstriction artériolaire avec remontée de la TA et diminution de
I 'hyperperméabilité capillaire
effet bétal+ : augmentation de la contractibilité cardiaque
Effet béta+ : inhibition de la dégranulation des mastocytes et donc diminution de la sécrétion
d'histamine et levee de la broncho-construction.
134
HYPERSENSIBILITE LIEE AUX IgE
Liberté de contrainte vestimeritaire des voies aériennes, oxygénothérapie voire intubation selon
l'état clinique.
Mise en place dune perfusion rnacrornoléçules
Possibilité d'utilisation dThydrocortisone 100 a 250 mg en perfusion courte tous les 4 a 6 h
Transfert dans un service de reanimation.
135
MOLECULE DU CMH
I- INTRODUCTION
• A la difference des lymphocytes B qui reconnaissent des protéines solubles par l'intermédiaire
de leurs récepteurs immunoglobuliniques (cf inununité huinorale), les lymphocytes T ne
reconnaissent que de courts peptides antigéniques présentés par des molecules spécialisées a la
surface cellulaire.
• Ces molecules sont les produits de genes du complexe majeur d'histocompatibilité.
• Chez l'homme, elles sont appelées les molecules IILA (human leukocyte antigen).
• Leur étude a un grand intérêt en raison du role central du complexe majeur d'histocompatibilité
dans la regulation des réponses immunitaires. En effet, la presence d'antigenes
d'histocompatibilité sur la membrane de la cellule présentatce d'un antigène est nécessaire
pour gue les lymphocytes T reconnaissent l'antigène.
• Autrement dit, la reconnaissance de l'antigene par le lymphocyte T ne peut se faire que dans la
mesure oü ce dernier reconnaIt simultanément le peptide et la molecule HLA qui le contient.
• Ceci n'est possible que dans la mesure oü la cellule qui présente l'antigène et le lymphocyte
ont des molecules lILA identiques, ce qui est la situation physiologique.
• Ii existe une as entre certainsgroupages HLA et certaines maladies auto-immunes
(exemple HLA B5: maladie de Behçet (Q), HLA B27: Spondylarthrite ankylosante (Q)).
137
MOLECULE DU CMH
1) Localisation et composition
Le complexe majeur d'histocompatibilité (CMH) est localisé sur le bras court du
chromosome 6 (Q).
Ii est divisé en deux regions comprenant des genes codant pour des produits qui different par leur
localisation, leur structure et leur fonction.
- la region de classe I produisant les molecules de classe I ; avec trois sous-régions principales
HLA-A, HLA-B et HLA-C (Q)
- la region de classe II (appelée HLA-D) produisant les molecules de classe II avec trois sous-
regions HLA-DP, HLA-DQ, HLA-DR (Q).
2) Caractéristiques principales
Les molecules HLA présentent trois caractéristiques fondamentales:
- leur transmission en haplótype. Ainsi un enfant hérite en bloc d'un haplotype paternel et d'un
haplotype matemel.
- leur polymorphisme correspond a l'existence d'un très grand nombre de formes alléliques a
• chaque locus qui different par leur composition en acides aminés.
- la codominance (Q) signifie que les molecules codées par chaque haplotype sont coexpriinées
A la surface cellulaire. La .plupart des individus sont donchétérozygotes pour cbaque locus,
sauflorsque les parents expriment, par hasard les mCrnes alleles.
1) Structure
C'est une glycoprotéine (Q) composée en plusieurs domaines (Q) avec deux chaInes de poids
moléculaire différents. (Q).
- Association d'une chalne légère non polymorphique, la 132 microglobuline (Q) sécr&tée par les
plasmocytes et d'une chaIne lourde a polymorphique (3 domaines alpha 1, 2 et 3) (Q). Ces
3 domaines portent la spécificité antigénique: c'est le support de la spécificité allotypique (Q).
- Production dans le reticulum endoplasmique des cellules.
2) Génétique et polymorphisme
- Trois genes de classe I (locus HLA-A, HLA-B (Q), HLA-C) codent chacun pour une chalne cx
appartenant respectivement a une molecule HLA-A, B ou C.
- Les genes de classe I sont très polyinorphes.
138
MOLECULE DU CMH
Les molecules de classe I reconnaissent les lymphocytes de type cytotoxique CD8+ (Q). I
Les molecules de classe II ont une expression restreinte a certaines cellules de l'organisme:
- surtout les cellules spécialisées. dans la presentation de l'antigene aux lymphocytes T
CD4+: lymphocytes B, cellules dendritiques, mono cytes\macroph ages (Q), cellules de
Kuppfer, entérocytes des villosités, progéniteurs hématopolétiques et,
- après activation par I'interféron : cellules endothéliales vasculaires (Q) et lymphocytes T
actifs (Q) (cf cellules présentatrices antigene).
1) Structure en domaines
Association d'une chaIne lourde a et d'une chalne légère 13 toutes deux polymorphes (Q)
2) Génétique
- ii existe a chaque locus (DR, DQ, DP), deux genes Al et BI codant pour les chaInes a et 13
correspondantes.
- tous les genes de classe II sont très polymorphes, dexpression codominante (Q).
- outre le très grand nombre d'allèles a différents locus, le polymorphisme est encore accru par la
possibilité de formation de molecules dites hybrides, resultant de l'association dune chalne a
codée par un haplotype et d'unechaIne 13 codée par l'autre haplotype.
139
MOLECULE DU CMLI
Classe I Classe II
HLA-A, -13, -C HLA-DP, DQ, DR
drriaine .cxI 1
•
de liaison a I t I cl
I
du peptide Pont N N
• disulfure
- N
don-tame de type
imn-tunoglobuline 0 a2 ( 1I 1I 32
02-micro
globuline
- - ------ ------
domaine
transmernbranaire -
domaine
cvtoplasiriique
C C C
ch&Ine a .chaIrte
N
140
MOLECULE DU CMII
- us
dépendant des cellules T (ADCC)
reconnaissent l'antigène par leur Ig membranaires ;
peptides.
us
l'intemaiisent et le degradenten
- Ces peptides, associés aux molecules de classe II du CMH, sont exprimés a la membrane
cellulaire.
141
MOLECULE DU C.il1
- Cela permet l'activation des lymphocytes T qui contrôlent a leur tour l'activation des
lymphocytes B (lymphocytes T auxiliaires).
- Ce mode de presentation de l'antigene intervient surtout lors de la réponse Ac a une injection
de rappel d'un antigene T-dépendant.
3) Role:
- Présentent des peptides d'antigene aux lymphocytes CD4+.
- us ont une durée de vie de 20 a 100 jours. us sécrètent I'lL-i (Q) pennettant l'activation des
lymphocytes T et la PGE2 ayant un effet suppresseur sur les cellules NK (Q)
- us présentent une cytotoxicité anti-tumorale.
- L'action se fait en 4 étapes : chirniotactisme, adhesion, opsonisation (soit non specifique par les
C3b, soft spécifique par les Rfc des lgG et 1gB), ingestion, et digestion.
Figure 2:
Vole deprésentation de J*antigène
par les molecules HLA de classe I
rcepttur T
CD8
molkuk I-LA dome X
• —
pjtsorn
0
synthIse cfe
molu1e I-LA PM*i*s 4V 0 OM
A
r6ficulun7 endoplasrnigue
142
MOLECULE DU CMH
3) Fonctjon:
- Réponse allogenique les CD8 lysent les cellules avec les antigènes declasse I, mécanisme- de
rejet.
- Les CD8 lysent les cellules ayant des antigènes viraux avec les classes de type I correspondant
A la restriction allogénique.
143
MOLECULE DU CMII
Figure 3:
• r4tkwlum
e7cfoi'srnkue
mocu1e 1L4. dGsefl - Hgnd
2) Etapes de présentatión
- l'antigène, de structure protéique, est intemalisé par endocytose.
- il est ensuite dégradé en peptides par des protéases du compartiment endolysosomal acide.
- les molecules de classe II sont formées dans le reticulum endoplasmique (association chalne
lourde a et f3).
- elles migrent alors a travers l'appareil de Golgi ; puis sont ensuite dirigées vers le
compartiment endosomal oii elles s'associent aux peptides antigéniques formés.
- les complexes chalne a - 13 - peptide migrent ensuite a la surface cellulaire oil us sont presentes
au récepteur des lymphocytes T CD4.
144
MOLECULE DU CMH
Le système HLA joue un role par rapport au déclenchement de certaines maladies (ex: HLA B27:
SPA) et clans les mécanismes de rejet de greffe.
4
Cette bae móIcu1ir e lijüè
I'hetrogerieite fOncionnéi1eth eH de's 'LT
145
MOLECULE DU CMII
MADIES
... I1èle HLA risque relatif
Arthrite rhumatoIde DR4 6
Diabète insulino-dépendant DR3 5
DR4 6
DR3/DR4 20
DR3,DQw8/DQw2 30
DR2 0,25
Pemphigus vulgaire DR4 24
Hépatite chronique active DR3 14
Syndrome de Sjogren DR3 10
Maladie ccliaque DR3 12
Spondylarthrite ankylosante B27 90
146
C-?
AL
-
-
0 U" to I /
.
I '
I! I II I cu
- v2
x I- J
C +
.4.
C w 2s U
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I-ui I -i- -,
bo
cc
MOYENS D'ETUDE DU SYSTEME HLA
III- OLIGOTYPAGE
• Techniques PCR:
- les segments génétiques sont amplifies par PCR (reaction en chaIne de la polymérase).
- le polymorphisme est détecté par detection a l'aide de sondes oligonucléotidiques spécifiques
d'un allele ou d'un groupe d'allèles.
• Permet d'ëtudier les spécificités de classe II mais aussi de classe I
• De façon schématique, le système HLA de type I est explore sérologiquement,Ie système HLA de:
type ii explore de façon cellulaire. La technique PCR tend àremplacer les deuxautres techniques,
tant pour la HLA de type I et II.
149
MOLECULE DU CMH
co-culture
cellules mononucléées du
sang periphérique (CMSP)
Sujet A
cellules
stimulantes
irradiées
01
SujetB ID
cellules
répondeuses
1 2- test d'activation
test de proliferation
16h
+ thymidine tritiée _____ I mesure de la radioactivité incorPoréel
dans le milieu de culture darts l'ADN
test de ctotoxicité
150
MOLECULE DU CMH
FICHE FLASH
I- DESCRIPTION MOLECULAIRE DU CMH
• Le CMH est localisé sur le bras cours du chromosome 6.
• Les molecules de classe I comprennent 3 sous-régions principales : HLA-A, HLA-B, HLA-C.
• Les molecules de classe II comprennent des sous-régions de type: HLA-DP, HLA-DQ, FILA-DR
• Les caractéristiques principales : transmission en haplotype, polymorphisme genétique a codominance.
• Ii existe donc deux classes de CMH se différenciant par leurs genes, les structures de la molecule et leur
distribution tissulaire.
II- CMH DE TYPE I
• En plusieurs domaines avec deux chalnes de poids moléculaire différentes
• Distribution cellulaire : se trouve dans presque toutes les cellules nucléées (ubiquitaires). L'interféron,
protéines virales ou tumorales modifient l'expression.
• Ces molecules sont reconnues par les lymphocytes T cyto-toxiques de typeT8
III- CMH DE TYPE II
1) Structure
- Structure en domaine associé a une chalne lourde et une chaIne légere.
2) Distribution cellulaire
- Expression restreinte a certaines cellules de l'organisme surtout les cellules spécialisées dans la
presentation d.'antigènesaux lymphocytes C-T4± : lymphocytes B cellules dendritiques, monocytes,
macrophages, cellules de Kuppfer.
- Après activation: cellules endothéliales vasculaires, lymphocytes T
IV- ROLE DU SYSTEME HLA
1) Distinction du soi et du non soi
- Grace au système HLA par mécanisme de selection positif et négatif et par délétion, l'organisrne peut
distinguer le soi du non soi
2) Presentation de l'antigène
a. Presentation de l'antigène par les molecules de classe I
- Les molecules HLA de classe I présentent aux lymphocytes CD8 cytotoxiques des peptiques
antigéniques, dérivés de protéines endogenes.
b. Presentation de l'antigene parles molecules de classe II
- Les molecules HLA de classe II présentent aux lymphocytes T CD4 des peptides anti-géniques
provenant soit de protéines exogénes, soit de protéines membranaires
YMOYENS D'ETUDE DU SYSTEME HLA
• Les méthodes sérologiques explorent essentiellement le HLA de type I.
• Les analyses cellulaires explorent les HLA de type II
• La technique PCR tant a remplacer les autres moyens pour explorer le HLA I et K.
YLSYSTEME HLA et MALADIES
1) Association entre certains groupes HLA et certaines maladies
- HLAB27:SPA
- HLA B5 pour la maladie de Behcet
2) Role du système lILA dans le rejet de greffe (cf question rejet de greffe)
151
MOLECULE DU CMII
ENONCES QROCS
153
MOLECULE DU CMII
REPONSES QROCS
154
MOLECULE DU CMII
Les cellules impliquées dans l'interaction avec la peptide antigénique porte par un Ag HLA de
classe I sur une cellule présentatrice est lymphocyte T auxiliaire (CD4).
155
MOLECULE DU CMH
QCM
B 319 - SYSTEME HLA
1-(M91)-Cellules n'exprimant des antigène HLA de 2-(S91)-CeIIuIe principalement impliquCe dans une
classe II qu'après activation par interferon gamma: interaction avec un peptide antigénique porte par un
antigène-HLA de classe 11 sur une cellule
présentatrice:
BD I
3-(M87)-Les antigènes HLA sont: 4-(M91)-Les anticorps anti-HLA:
A. Des isoantigènes A. Sont des anticorps naturels chez des sujets non-
B. Des alloantigènes imniunisCs
C. Ddpourvus de role dans les rejets de greffe
D. Reconnus par les lymphocytes autologues
B. Chez une multipare,réagissent avec les lymphocytes I
du père des enfants
E. Codes par des genes portds par des chromosomes C. Peuvent résulter des transfusions
différents selon leur classe I ou II D. Peuvent se développer après greffe de rein
allogénique
E. Peuvent Cventuellement Ctre utilisCs comme rCactifs
pour le typage HLA
__- BD BCDE I
5-(M87)-La classe respective des antigènes HLA est: 6-(M91)-Propri6t6(s) associée(s) aux antigènes HLA
de classe II:
AEJ ABCE I
7-(S87)-Indiquez la proposition inexacte concernant le 8-(M91)-Cellules exprimant constitutivement des
complexe lILA: antigènes HLA de classe II:
IC I IACD
156
MOLECULE DU CMH
-(M90)-Parmi les deficits suivants, le(s)quel(s) est (sont) 10-(M90)-A propos du système HLA:
transmis avec les groupes HLA?
ABD I IBE
11-(M88)-Les antigènes de classe II du complexe majeur . 12-(S91)-Pour induire tine réponse T, la cellule
d'histocompatibilité: présentatrice doit presenter Uantigène en association
avec tine molecule du complexe majeur
d'histocompatibilité, du même groupe que le
donneur du lymphocyte T. Ce phénomène est:
BDE I - -
BCD I
15-(S90)-Parmf lea propositions suivantes concernant lea 16-(S86)-Au niveau des antigènes
produits des genes de classe I du complexe majeur d'histocompatibilité de classe I, les spécificités allo-
d'histocompatibilité de l'homme, une seule eat exacte, antigéniques sont portées par:
laquelle?
157
MOLECULE DU CMII
17(S86)-Chez l'homme, le chromosome qui porte les 18-(M88)-Les antigènes HLA de classe I:
genes du complexe majeur d'histocompatibilité est le
chromosome:
B --.-.-.---.-.----.---. ABD
19-(S90)-Quelle est la probabilité de "trouver" une 20-(S88)-La mise en evidence des antigènes HLA de
identité des antigènes de classe I et de classe II du classe I se fait par une reaction de:
complexe majeur d'histocompatibilité de I'homme chez
deux individus non apparentés?
B
21-(M85)-Parmi les propositions suivantes, laquelle ou 22-(S88)-Les antigènes HLA de classe I sont des
lesquelles s'applique(nt) aux antigènes molecules impliquées dans les interactions cellulaires
d'histocompatibiiité de classe II? au cours de la réponse immune. Elles interviennent
plus particulièrement dans la cooperation entre:
D
23-(M86)-Les antigènes dthistocompatibilité de classe II 24-(M89)-Les produits des genes de classe I du
chez Ithomme sont: complexe majeur d'histocompatibilité:
A. Les antigènes HLA A et B A. Sont presents sur toutes les cellules nuclées de
B. Lthomologue des antigènes de la souris l'organisme
C. FormCs de deux chaines d'alpha et beta B. Peuvent étre mis en evidence par la reaction de
D. Formés d'une chaIne lourde et de b6ta-2-microglobuline I culfure mixte de lymphocytes
E. Presents sur toutes les cellules nuclées C. Comportent une chaIne légère connstituCe par la
beta-2-microglobuline
D. Peuvent être détectCs a laide danticorps anti-DR
E. Soot reconnus par les lymphocytes T cytotoxiques
BC I ACE
158
MOLECULE DU CMII
25-(M87)-Les antigènes de classe II du complexe majeur 26-(M89)-Les antigènes de classe I du système HLA
dhistocompatibilité: sont:
ACE I ABCDE
27-(S99)-Les genes du locus HLA-DR humain codent 28-(M99)-A propos des antigènes de classe I du
pour des antigènes décelables sur: complexe majeur d'histocompatibilité, désignez la
(les) réponse(s) exacte(s)
A.Toutes les cellules de lorganisme, a l'exception des A. Sont codes par des genes situés sur le bras court du
hCmaties chromosome 6
B. Les lymphocytes B j B. Sont formés d'une chaine lourde associée de façon
C. Les hématies non covalente a une molecule de bêta-2-
D. Les plaquettes microglobuline
E. Les cellules endothéliales activées C.Ne sont pas exprimes sur les lymphocytes T au repos
D. Sont types AV aide de reaction du culture mixte
lymphocytaire-
E.Possèdent une sequence intracytoplasmique
particulièrement longue.
B ABD
29-(MOO)-Fait (ou font) l'objet d'unerestriction par les.
antigenes HLA de type II
159
MOLECULE DU CMH
COMMENTAIRES QCM
3-
CMH I et II sont codes par le chromosome 6. us jouent un role fondamental dans le rejet de greffe.
4—
Transmission en haplotype.
3-
HLAI:A,B,C
HLAII:Dp,Dq,Dr.
6-
HLAjoue un role einrela distinction du soi et du non soi, et done de la maturation des lymphocytes T.
Lors du GVH ce sont les cellules du donneur qui agissent contre le greffon.
7-
Chaque locus peut avoir plusieurs alleles.
Certains alleles augmentent le risque relatif de certaines maladies.
10-
Ce sont les lymphocytes T qui présentent le système HLA de classe 11.
HLA de type I est fortnéd'uriëchainèlégèrè (B2micr6robUline)et d'unethàmnelourde.
11-
Classe II portée par les lymphocytes B et lymphocytes T activés.
14—
Le risque est pendant tine grossesse, tine transplantation, une transfusion globulaire, expliquant les risques de
rejet sanguin détecté par Ic cross-match.
15-
lILA de classe I constitue 132 microglobuline et d'une chalne lourde.
160
TOLERANCE ET AUTO-IMMUNITE
1) Tolerance centrale
La selection negative correspond a la destruction des lymphocytes qui ne présentent pas Un TCR
fonctionnel ou qui ne peuvent interagir avec le CMH du soi ou qui reconnaissent les antigènes du
soi. Elk constitue une deletion clonale par apoptose correspondant a la mort cellulaire.
161
TOLERANCE ET AUTO-IMMUNITE
Figure 1
:ontogénèse des cellules T dans le thymus
I - ------------------------------------------------ - -
I II
prothymocytes thymocytes corticaux thymocytes lymphocytes
:
medullaires ,I T matures.
I
CD4- I I CD4+ CD4+ J CD4+
CD8- CD8 ~ I CD8- CD8-
ii
I OU OU
TcR fort CD4-
CD8111CD8
J CD4-
Efaible
------------ [ --------
THYMUS f PERIPHERIE
Selection I positive I negative I
Stade Double Négatif Double Positif Simple Positif
Remargue:
Le pré-TcR est compose dune chalne p et d'une pré-chaine a.
II est nécessaire
- an passage du stade Double Negatif (CD4-CD8-) au stade Double Positif (CD4+CD8+);
- a l'exclusion allèlique;
- a I'expansion clonale.
Selection positive:
Les LT ayant fabrique un TCR, pouvant interagir avec Ic CMII du soi, et ne reconnaissant pas les
antigènes du soi vont être slectionnés (selection positive) et persistés dans le thymus. Lasélection
positive se fait essentiellement au niveau de la zone médullaire thymique o1 ii va y avoir une
maturation de .ces LT non auto-réactifs. us vont alors quitter le thymus et donner des lymphocytes
matures de type CD4 ou CD8.
Séauence de différenciation des thvmocvtes
Jj.i ..........
pro-thymocyte + : CD34, HLA-DR
CD 1, 2, 3, 4, 8, 5, TcR
thymocyte cortex au debut: +: CD2, CD10, rearrangements TcR
cortical -: CD34, CD 1, 3, 4, 8, 5
* Les molecules CD4 et CD8 sont habituellement utilisées pour suivre la, différenciation des
thymocytes. L'expression de ces molecules est importante dans les mécanismes de
selection.
Malgré la selection (positive et negative) centrale des lymphocytes, ii persiste des clones de
lymphocytes T et B auto-réactifs au niveau des organes lympholdes secondaires.
La tolerance pCriphérique a ces cellules est liée a une paralysie (anergie), c'est a dire a une
incapacité a ces cellules d'être activées.
La rupture de cette anergie de ces lymphocytes auto-réactifs constitue la genèse des maladies auto-
immune S.
Figure 2: -
ACTIVATION
CPA Cellute T
récepteur a 111-2
10 -
Signal I IL
Signal 2
ANERGIE
CPA Cellule T
[
c:: TSignal bo
14
PASD'EFFET
CPA
0 Signal
-------------------------------------------------------
0
TcR molecule co-stimulatrice
- peptide antigCnique
163
TOLERANCE ET AUTO-IMMUNITE
- We des lymphocytes T:
* Absence de co-stimulation:
> les lymphocytes T contrôlent l'activation des lymphocytes B. Ceci constitue la théorie
des deux signaux. L'incapacité des lymphocytes T a reconnaitre des autoantigènes
(premier signal) entraIne une non activation du deuxième signal (anergie des
lymphocytes B).
* Role des lymphocytes T suppresseurs:
> une grande partie de l'inactivation des lymphocytes B auto-réactifs est liée a l'action des
lymphocytes T suppresseurs.
* Role des cytokines suppressives:
> Les cellules auxiliaires CD4 peuvent être différenciées en population TH1 et TH2 (cf.
chapitre lymphocyte). Leur différenciation reside dans Ia nature des cytokines qu'elles
sécrètent (TH1 : essentiellement 1L2, interferon gamma et TH2 : 11-4, 11,5 2 6 et 10).
> La baisse de l'1L2 entraIne une diminution de Ia cooperation LT-LB avec absence de co-
sign aux.
- Le réseau idiotypigue:
* II est également possible que des anticorps anti-idiotypiques (autoanticorps diriges contre
d'autres anticorps spécifiques de certains autoantigènes) exercent des effets suppresseurs sur
les réponses immunitaires induites par les autoantigènes.
164
TOLERANCE ET AUTO-1MMUNITE
165
TOLERANCE ET AUTO-IMMUNITE
prócurscur lympholde
Orpnes
prithaires
E
•
•• expreion d'un récepteur expresion d'un récepteur
non spécifique d'un Ag du sol spécifigue dun Ag du sol
II I I
(hganes
• lyinphoIdes
Presentation de I'Ag
- quantité
- affinité
- - -. stade de développement
- co-stimulation
- micro-environnement
IMMUNITE TOLERANCE
2) Etiologies
- Elles sont souvent multifactorielles.
a. Facteurs exogènes:
- Influence des germes
* De nombreux virus (CMV...) ou bactéries (mycoplasmes ...) ont été incriminés dans le
déclenchement des maladies auto-immunes. Le mécanisme en cause est peut-être lie a des
reactions d' antigénicité croisée ('mimétisme moléculaire').
- Médicaments
* Certains médicaments sont incriminés responsables de maladies aut-immunes tels que la
D-pénicillinamine, l'alpha-méthyldopa, IEC...
- Facteurs environnementaux
* us sont fortement suspectés (relation selon les zones géographiques)
167
TOLERANCE ET AUTO-1MMUNITE
b. Facteurs endogènes:
- S'exe
* Certaines maladies auto-immunes sont parfois plus fréquentes chez la fernn
érythémateux thsséminé, polyarthrite ... ). Le role des hormones féminines (cestr0
est éalement envisaer (influence de la grossesse, de Ia menopause, desaitre
ements
hormonaux substitutifs, de Ia pilule...).
—Age
* Les maladies auto-immunes pour certaines se développent plus frequeu1m% avec
l'augmentation de l'age.
- Facteurs génétiques
- deficit congenital en complement predispose aux maladies auto-immunes
- association des maladies auto-immunes et des molecules HLA HLA DR3, DR4, B8...
3) Mécanismes immunologiques
Deux hypotheses sont evoquées dans le déclenchement des maladies auto-immunes:
- dysfonctionnement du système immunitaire avec rupture de Ia tolerance du soi
- modifications des antigènes du soi
a. Role pathogène direct des auto-anticorps.:
- Les auto-anticorps peuvent étre un facteur dans la maladie auto-immune soit p
cytotoxique soit parce qU'ils sont dotées de propriétés stimulantes (anticorps anti-réc action
la TSH pour la maladie de Basedow) ou des activités bloquantes (anticorps antir tU1•S a
pour I'acétylcholine dans la myasthénie). cepteurs
- Différentes techniques biologiques permettent de détecter ces autoanticorps:
* immunofluorescence indirecte,
• reaction d'agglutination
• méthode ELISA...
- L'analyse des résultats doit être basée sur le caractère quantitatif et qualitatif.
- Différents anticorps pathogènes ont été mis en evidence : us sont soit spécifiques d'01,
%anes oU
non speficiques
• AC anti-récepteurs : de la TSH (maladie de Basedow) de I'acétylcholine (mYasth érje)
• AC anti-facteur intrinsèque (maladie de Biermer)
• AC anti-érythrocytes (anémie hemolytique), AC anti-plaquettes (PT!)
• AC dirigés contre les protéines de la membrane basale de la peau, AC contre les MIN
es
basales du rein et du poumon (syndrome de Goodpasture)
• AC dirigés contre les antigènes nucléaires (AC anti-nucléaires, anti-DNA natifs, fli
antiSSA(Ro), SSB (La), RNP-U1, SCL70, JOl, PM!, anticentromère...): COfl - SM
ectivites
(lupus, scierodermie)
• AC anti-phospholipides et anti-prothrombinase (SAPI= syndrome des antiphoSP h0ljide)
168
TOLERANCE ET AUTO-IMMUNITE
169
TOLERANCE ET AUTO-1MMUNITE
FICHE FLASH
I- TOLERANCE AU SO!
Par deux mécanismes : Délétion clonale pendant la période néo-natale ou par anergie péripherique
Al TOLERANCE CENTRALE
1) Délétion clonale des lymphocytes T auto-réactifs
- Elle constitue la selection negative correspondant a une destruction des lymphocytes n'ayant par un
TCR fonctionnel ou qu'ils peuvent intervenir avec le CMH du soi.
- Les autres lymphocytes n'ayant pas ces propriétés Constituent les lymphocytes T non auto-réactifs.
(Selection positive)
2) Délétion clonale des lymphocytes B auto-réactifs au niveau de la moelle osseuse
B/ TOLERANCE PERIPHERIQUE
1) Tolerance aux lymphocytes T auto-réactifs
- Essentiellement par l'intervention des lymphocytes T suppresseurs
2) Tolerance aux lymphocytes B auto-réactifs
- Grace au role des lymphocytes T (absence de co-stimulation ou lymphocytes T suppresseurs)
- Grace aux cytokines suppressives
- Grace au réseau idiotypique
Cl TOLERANCE PERIPHERIQUE liée a l'indifférence: sequestration d'auto-antigènes
C'est par ces mécanismes de tolerance au soi, qu'il y a action immunitaire uniquement au non soi.
II- RUPTURE DE LA TOLERANCE: maladie auto-immune -
Al ETIOLOGIES
1) Facteurs exogènes
- Germes, médicaments, facteurs environnementaux
2) Facteurs endogènes
- Sexe, age, facteurs génétiques, atteinte congenitale
B! MECANISMES IMMUNOLOGIQUES
1) Role des anticorps
- Role pathogène direct des anticorps dotes de propriCtes stimulantes (exemple : maladie de Basedow), ou
d'activités bloquantes (ex. : myasthCnie)
2 Role du complexe immun circulant (Ag-Ac)
- Agissant surtout au niveau de la microcirculation purpura vasculaire, glomérulonéphrite, etc
3) Action cytotoxique sur les cellules
4) ROle pathogène des lymphocytes T
- Jouent essentiellement un role dans les lesions créées par les sécrétions de cytokine
C! CLASSIFICATION DES MALADIES AUTO-IMMUNES
On distingue:
- les maladies auto-immunes spécifiques d'organes
(ex.: sclérose en plaques, maladie de Biermer, pemphigus, maladie de Basedow)
- les maladies auto-irnnlunes systémiques
(ex. lupus érythémateux disséminé, sclérodermie, etc).
170
TOLERANCE ET AUTO-IMMUNITE
:QCM
B 321 - NOTIONS SUR LA TOLERANCE ET L'AUTO-IMMUNITE
[1(M89)-L'induction de la tolerance s'observe: 2-(M88)-L 1étude de la tolerance en fonctionde la
dose de tolérogène et du temps montre que:
• AI A de fortes doses de tolérogène A. La tolerance a forte dose est mediee par les
cellules T exclusivement
• B. A de faibles doses de tolérogène I B. La tolerance a faible dose est médiCe par les
cellules T et par les cellules B
C. Avec des antigènes agrCgés C. La tolerance des cellules B est plus durable que
celles des cellules T
D. Plus facilement chez l'animal nouveau-ne D. La tolerance des cellules B est plus prCcoce que
celles des cellules I
E. Avec des antigènes en emulsion dans de l'adjuvant de E. Aucune de ces reponses West exactes
un
ABD E
3-(M89)-La tolerance immunitaire est un phénomène: 4.(M89).L'6tat de tolerance a une substance X peut
We induit:
A. Actif A. Plus facilement chez Ic jeune animal que chez
I'adulte
B. Dont l'acquisition est definitive B. Par administration de X en aCrosol plutôt que par
voie digestive
I C. Nécessitant Un contact préalable avec l'antigène C. Par administration prealable a x de substances
immunosuppressives
D. Transferable par le serum D. Par l'administration de x a dose massive
E. Spdcifique E. Chez un animal et transmis a un autre de méme
_prJes T lymps____
LACEI ACDE • i
[5-(M87)-Des auto-anticorps sériques anti-peau sont
souvent retrouvés au cours:
T 6-(M88)-Le facteur auto immun intervient dans la
physiopathologie de:
I
ADu zona A.La maladie de Basedow
B.De la pemphigoIde bulleuse B.L'adCnome thyroidien toxique
C.De l'Crythème polymorphe bulleux . C.La thyroIdite subaiguë type de De Quervain
-. DDu pemphigus vulgaire 1D.La thyroIdite chronique de Hashimoto
EDelh ....- ve . .
.. BD 1AD I
I 7-(M93)-Le test de Coombs direct: 8-(M89)-L'incidence de positivité pour les anticorps
antinucléaires anti-thyroglobuline et anti-estomac
dans les serums normaux en fonction de l'âge:
i A.Utilise un réactif anti-immunoglobuline humaine I A.Est sensiblement diffCrente suivant le sexe
B .Se pratique sur le serum du sang a tester B .Montre que l'âge est une notion capitale dans
C.Est essentiel pour le diagnostic des anCmies hemolytiques 1' interpretation d'une recherche d'auto-anticorps
I, auto-immunès C.Montre que la presence d'auto-anticorps peut être
• D.Est essentiel pour Ic diagnostic des maladies dépourvue de signification pathologique
hémolytiques néo-natales D.S 'explique chez les sujets jeunes par un deficit
E.Détecte des anticorps fonctionnel (retard de maturation) en cellules T
suppressives
E.Souligne l'importance de la connaissance du titre de
ces auto-anticorns
ACDE IABCE I
171
TOLERANCE ET AUTO-1MMUNITE
9-(M94)-Le test de Coombs direct est une méthode: 10-(1\185)-Parmi les propositions suivantes
concernant le test de Coombs direct, laquelle (ou
lesquelles) est (sont) exacte(s)?
j A.D'hemagglutination A.Peut dCtecter la presence de complement fixC sur les
B.Le dosage danticorps anti-érythrocytaires present dans Ic hCmaties
serum B .DCtecte Ia presence d'anticorps anti-hématies dans Ic
C.Radio-immunologie plasma
D.D'immunoprécipitation C .NCcessite l'utilisation d'antiglobulines fluorescentes
I E.De mise en evidence d'auto-anticorps fixes sur les D.Permet la detection du facteur rhumatholde
érythrocytes E.DCpiste le revétement in-vitro d'hCmathies par un
anticorps non agglutinant
AE AE
11-(M85)-Indiquez, parmi les exemples pathologiques 12-(M86)-Le test de Coombs direc.t est utilisé pour
suivants, quel(s) est (sont) celui (ceux) qul est (sont) du(s) détecter:
ala presence de complexes immuns?
A.Maladie du serum ALes anticorps anti-ADN par precipitation en milieu
B.EczCma atopique du nourrisson liquide
C.Maladie du poumon de fermier B .Les facteurs rhumatoldes par hCmagglutination
D.Pneumonie a pneumocoques passive
E.Diabète insulinoprive C .Les facteurs rhumatoIdes par agglutination de
particules de latex sensibilisCes
D.Dcs autoanticorps fixes sur les hdmaties du sujet
E.Des autoanticorps anti-hCmaties presents dans le
serum du sujet
[AC
13-(M88)-L'efTet pathogène des complexes immuns: 14-(S88)Le test de Coombs direct permet de mettre
172
TOLERANCE ET AUTO-IMMUNITE
AC I C
21-(M98)-La tolerance:
A.Ne concerne que l'immunité humorale
B .Est spécifique dun antigène
C.Est induite par un contact avec l'antigene
D .Est plus difficilement induite chez le nouveau-n6 que chez
•l'adulte
IBC I
173
TOLERANCE ET AUTO-IMM UNITE
COMMENTAIRES QCM
3-
La tolerance immunitaire se créé par un contact avec Ag du soi et du non soi. Elle est done specifique.
4-
Tolerance de greffe par immunosuppresseur.
Ac anti-membrane basale.
1-
Test de Coombs direct permet de détecter les anticorps fixes sur des GR, grice a des réactifs anti-
imrnunoglobulie humaine. II permet de faire Ic diagnostic positif d'anémie hemolytique autoimmune.
16-
Test de Coombs indirect permet de dëtecter les anticorps pathologiques dirigés contz Its GR, presents dans
le serum du rnaladie in vitro.
H ........
174
REJET DEGREFFE ET GVH
I- DEFINITION
1) Difference entre greffe et transplantation
- GREFFE : transfert d'un tissu ou fragment d'organe, de même ou autre organisme
- TRANSPLANTATION: greffe d'un organe nécessitant le rétablissementde la continuité des
gros vaisseaux.
175
tEJET DE GREFFE ET GVH
1-les greffes entre individus de même lignée consanguine (lignée pure homozygote)
sont acceptées.
FA-1 A
ACCEPTE
2-les greffes entre individus de deux lignées consanguines différentes sont rejetées.
FAJ FBI
REJETE
ACCEPTE
REJETE
176
REJET DE GREFFE ET GVH
2) Les antigènes
- us sont exprimés par les cellules du greffon.
- Ii existe 3 groupes d'antigenes impliqués dans les mécanismes immunologiques de rejets
d'allogreffes:
C. antigènes mineurs
- II s'agit principalement d'antigènes exprimés par les monocytes et les cellules. endothéliales
vasculaires du donneur.
- La nature de ces antigènes est encore mal connue et expliquerait vraisemblablement le
mécanisme de certains rejets d'allogreffe histocompatibles. .
- En pratique, la greffe doit toujours être compatible dans le système ABO et le plus compatible
possible dans le système HLA.
- La compatibilité est surtout a rechercher au niveau DR, B et A, le système HLA-C est plus
faiblement immunogène.
177
RFJET DE GREFFE ET GVH
c. les lymphocytes T
-. Les lymphocytes T suppresseurs pourraient intervenir dans Ia regulation des mécanismes
effectuant les rejets.
sensibilisation
LT CD4+ activC-j
- Cytokines
• L'1L2 est la principale cytokine responsable de la reaction de rejet. Elle stimule la
différenciation des lymphocytes cytotoxiques.
> L'1L2 permettant la proliferation des lymphocytes T activés par l'antigène.
• Les autres cytokines secrétées participent aussi a Ia reaction de rejet avec:
> L'1L4 permettant la proliferation des lymphocytes B et l'augrnentation de l'expression du
système HLA de classè 2 äla surface des lymphocytes B -
> L'interféron Gamma (Q) permettant l'augmentation de l'expression du système HLA de
classe II a la surface des macrophages et des lymphocytes B essentiellement par Faction
conjointe spécifique des cellules T cyto-toxiques et non spCcifiques par les macrophages
qui va entralner la lyse des cellules cibles du greffon.
a. le rejet suraigu
- II est dfl a une pré-immunisation contre les antigènes HLA du donneur. (due a une greffe
antérieure, une grossesse ou une transfusion entraInant la production d'anticorps anti-HLA
cytotoxiques. (Q).
- Un rejet suraigu se manifeste dans les heures qui suivent le rétablissement de Ia continuité
vasculaire par un infarctus du transplant.
- Les anticorps pré-formés (notamment contre le système HLA de classe I et des groupes
sanguins A, B et 0) sont détectés par la posititivé du test de Crossmatch avant la
transplantation.
- Si celui-ci est positif, ii contre-indique formellement l'allogreffe.
- Le test de Crossmatch se fait entre le serum du receveur et les lymphocytes du donneur (Q)
b. le rejet aigu
- Le rejet aigu survient en général a partir du 4 jour après la greffe.
- II est du essentiellement aux antigènes de classe II (DR) déclenchant le mécanisme de rejet et
les antigènes de classe I A et B (responsables de la phase effectrice cyto-toxique).
- Le mécanisme essentiel est une infiltration du greffon par les cellules T du receveur avec
reaction a mediation cellulaire, cedème interstitiel. Ii s'agit d'une urgence médicale avec la
réversibilité dépendant de la précocité du traitement.
c. le rejet chronique
- Son déterminisme exact est mal connu, pouvant êtte lie aux antigènes mineurs.
- II se traduit par une détérioration progressive et irreversible des fonctions du transplant. II
entraIne des lesions histologiques a type de fibrose péri-vasculaire et interstitielle.
- De facon séquentielle, au cours du rejet, ii va y avoir:
• Reconnaissance des antigènes de la transplantation avec role prépondérant des
lymphocytes CD 4 reconnaissant spécifiquement les antigènes HLA de classe II du greffon
grace aux cellules présentatrices de l'antigène (cellule dendritique). Des cellules CD 4
prolifèrent, activent les cellules cyto-toxiques CD 8 reconnaissant specifiquement les
antigènes HLA de classe I
• Proliferation et différenciation des lymphocytes.
- Elle a lieu généralement dans le territoire lymphatique de drainage. Les lymphocytes T se
différencient en lymphocytes T cyto-toxiques et auxiliaires secrétant des cytokines.
- Les lymphocytes B se différencient en plasmocytes secrétant des anticorps.
* Destruction de la greffe par un mécanisme effecteur: les lymphocytes cyto-toxiques, les
macrophages, et les cellules killer.
180
REJET DE GREFFEET GVH
cellule dendritique
•LB
181
EJET DE GREFFE ET GVH
2 Selection du receveur
a. Les greffes d'organes sont toujou.rsfaites en compatibilité ABO
c. Typage HLA
- Le typage HLA du receveur mis dans une banque gérés par des organismes comme France-
Transplant, ce demier permet de gérer la selection du receveur par rapport aux données
d'histocompatibilité du donneur d'organe.
- Bien que Ia survie des greffons a long terme augmente en fonction du nombre d'identités A, B
et DR entre donneur et receveur, les incompatibilités au niveau du produit de ces locus ne
constituent pas en soi-même obligatoirement une contre-indication a la transplantation
d'organes.
182
REJET DE GREFFE ET GVH
2) Traitement curatif
- Possibilité du rejet aigu par de fortes doses de corticoldes (méthylprednisolone(
&(:N1
- En cas d'échec, possibilité de perfusion de globulines anti -lymphocytaireanticors rn
monoclonaux a type OK-T3
1) Transplantation cardiaque
- Les deux principales indications de la transplantation cardiaque chez l'adulte sont les
cardiopathies ischémiques et cardioinyopathies dilatées.
- Les rejets de transplantation cardiaque peuvent être hyper-aiguës, aigues ou chroniques.
- Ces rejets sont suspectés par la clinique et les données electriques et echographiques.
- Seule la biopsie endo-myocardique permet d'affirmer le diagnostic de rejet et de classer sa
gravité histologique.
2) Transplantation pulmonaire
- Ellepeut être bi-pulmonaire ou mono-pulmonaire.
- Chez l'adulte, les principales indications sont I 'hypertension artérielle pulmonaire primitive ou
seconda ire, la fibrose pulmonaire, les bronch o-pn euniopathies pulmonaires obstructives
• einphyséniateuses.
- Chez l'enfant, Ia principale indication est constituée par la n2ucoviscidose
- Le rejet est souvent diagnostique par la surveillance systematique clinique, spirometnque et
radiologique
- Les biopsies transbronchiques avec lavage broncho-alvéolaire permettent de différencier
• l'infection du rejet.
- Le rejet peut être aigu, confirmé par la biopsie nécessitant une prise en charge en urgence.
- Le rejet chronique pulmonaire ou bronchiolite oblitérante est une complication relativement
frequente se traduisant par un trouble ventilatoire obstructif. Le diagnostic étiologique repose
sur la biopsie pulmonaire chirurgicale.
3) Transplantation hépatique
- Les complications de la transplantation peuvent être soit de type immunologique surtout a type
de rejet chronique, ou non-immunologique (obstacle excrétoire, hépatotoxicité de la
ciclosporine, infection des voies biliaires).
- Elle vase manifester biologiquement par des signes de cholestase ou de cytolyse. Dans ce cas
ii y a souvent indication de biopsie hepatique.
4) Transplantation pancréatique
- Possibilité de transplantation pancréatique isolée ou reins-pancreas.
- Difficulté lors de la transplantation pancréatique d'avoir des marqueurs précoces de rejet du
pancreas.
- La biopsie a l'aiguille delicate techniquement et non dénuée de risques reste d'interprétation
difficile.
183
REJET DE GREFFE ET GVH
5) Transplantation rénale
- La transplantation est Ic traitement de choix des insuffisances rénales terminales.
- Les critères de réussite sont compatibilité ABO (Q) (l'incompatibilité A, B, 0 entramne le plus
rapidement le rejet de greffe), Crossmatch négatif, identité HLA B et DR, transfusions
sanguines préalables, donneurs âgés de 5 a 50 ans.
* Le rejet peut être hyper-aigu lie a une pré-immunisation contre les antigènes HLA.
> Les lesions sont principalement vasculaires avec thrombose ischémique précoce
aboutissant a Ia nécrose corticale.
• Rejet aigu survenant en 2 a 5 jours secondaire a la sensibilisation préalable du receveur aux
antigènes du donneur.
• Rejet accéléré:
> Rejet arrivant entre le 7' et le 20 jour avec signes généraux (fièvre, tachycardie,
hypertension, chute de la diurèse), signes locaux (greffon douloureux et augmenté de
volume) mettant en evidence des cellules lymphoplasmocytaires, macrophages associées
A des lesions vasculaires.
* Rejet chronique : constituant la cause principale de perte de greffon et surtout lie a
l'immunité de type cellulaire
- II peut exister une destruction chronique du transplant par la maladie initiale.
6) L'allogreffe de moelle
La maladie du greffon contre VGH
a. Indication :a pout but d'rradiquer une éventuelle'hémpathie maligneàtype de leucémie•om-
de remplacer les systèmes hématopoIétiques et lymphoIdes du receveur par ceux du donneur.
b. Choix du donneur: la meilleure compatibilité estrecherchée surtout au niveau de la fratrie:
donneur vivant.
- Recherche d'une meilleure compatibilité HLA: A, B, DR, DQ.
- Serologie virale : CMV, HIV, hépatite B, toxoplasmose.
- Le donneur doit subir un prélèvement par ponction des crêtes iliaques etlou du sternum.
c. Complications lors d'une allogreffe de moelle osseuse
- Aplasie post-greffe (infection, hemorragie)
- Etat d'immuno-dépression au long cours avec risque de déploiement d'infection et de néoplasie
- Risque de rejet
- Récidive de la maladie
- Reaction du greffon contre I'hôte (GVH)
d. la GVH
- Definition : dü a la reaction immunitaire du système IymphoIde du donneur contre les
antigenes du receveur.
- Elle nécessite 3 conditions:
• Immuno-dépression du receveur
• Cellules immuno-compétentes dans le greffon
• Difference d'histocompatibilité entre le donneur et le receveur
184
REJET DEGREFFE ET GVH
- Mécanismes:
• Essentiellement de type cellulaire : les lymphocytes T du donneur reconnaissent les allo-
antigènes majeurs du système HLA du receveur d'oü activation des lymphocytes CD 8 et
recrutement de cellules cyto-toxiques va entraIner une destruction du tissu de l'hôte
notamment de Ia peau, de l'intestin et du foie. (Q)
- GVH aigu:
* Survient en general dans lès prëmirës semaines qui suivent la greffe et dfl a l'activation des
lymphocytes T et des lymphocytes cyto-toxiques.
• Signes genéraux: alteration de l'état général, fièvre
• Signes cutanés a type de rashs, érythrodermie voire un syndrome de LydH
• Signes digestifs
> Atteinte hepatique ; ictère cholestatique
> Douleurs abdominales, vomissements
> Diarrhées, hémorragie digestive
- Le diagnostic se fait par une biopsie cutanée par examen anatornopathologique
- Indication d'un traitement par immuno-suppresseurs
- GVH chronique:
• Lie a une proliferation lymphocytaire et un. déséquilibre du système immunitaire
(augmentation des lymphocytes T suppresseurs, troubles de la cooperation cellulaire)
• Signes généraux: alteration de l'état général
* Signes hépatiques avec surtout une importante cytoly se hepatique (Q)
* Signes cutanés (Q):
> Peau sclérodermique, syndrome sec buccal et oculaire, hypo ou hyperpigmentation
cutanée.
> Infection bactérienne..
185
REJET DE GREFFE ET GVH
/ FICHE FLASH
I- DEFINITION
On distingue:
- Les greffes autologues (ex. : greffe de peau)
- Les greffes syngéniques
- Les allogreffes
- Les hétérogreffes
Elles peuvent être en position orthotopique ou hétérotopique (ex. : greffe de rein)
II- MECANISME IMrsIIJNOLOGIOUE DES REJETS DE GREFFE
A/ LES ANTIGENES RESPONSABLES
1) Les antigènes majeurs: CMH
- CMH de classe I ou de classe II
2) Les antigènes du système érythrocytaire
3) Les antigènes mineurs
B/ MECANISME DE LA TOLERANCE D'ALLOGREFFE
1) Les anticorps bloquants
2) La suppression idiotypique
3) Les lymphocytes T
Cl MECANISME EFFECTEUR DE LA REACTION DU REJET D'ALLOGREFFE
1) role, primordial des lymphocytes..T , •,
- lymphocytes T cyto-toxiques et lymphocytes CD4 de type TH1 ou TH2 secrétant des interleukines, en
particulier l'interleukine2
2) Role des lymphocytes B
- par sécrétion d'anticorps anti-liLA permettant le rejet suraigu ou en collaboration avec des lymphocytes
T auxiliaires
D/ DIFFERENTS TYPES DE REJET D'ALLOGREFFE
1) Rejet suraigu
- Dans les heures qui suivent la greffe lie a des anticorps préformes, intérêt du test du crossmatch: s'il est
positif ii contre-indique !'allogreffe.
2) Rejet aigu
- A partir du 4C jour aprés la greffe, essentiellement dü a Faction' des lymphocytes T
3) Rejet chronique
- Mécanisme mal connu, peut-être lie aux antigènes mineurs, lie a l'action des lymphocytes T
(cytotoxiques et auxiliaires) et des lymphocytes B en collaboration avec des macrophages
Ill- BILAN AVANT UNE ALLOGREFFE =
A/ SELECTION DU MEILLEUR DONNEUR
• Groupage ABO Rhesus, typage HLA
• Le but est de trouver une histocompatibilité maximale entre le donneur et le receveur. -
B/ SELECTION DU RECEVEUR
• Les greffes d'organes sont toujours faites en compatibilité ABO.
• Pratique du typage liLA pour trouver le meilleur receveur.
• La positivité d'un crossmatch (a la recherche d'anticorps anti-HLA dirigés contre les antigenes du
greffon) conte indique la greffe
C/ TRAJTEMENT D'UN PATIENT AYANT UNE ALLOGREFFE (hormis la moefle)
Les traitements les plus utilisés sont la corticothérapie, I'aziathioprime, la ciclosporine
187
EJET DE GREFFE ET GVH
188
REJET DE GREFFE ET GVH
ENONCES QROCS
189
REJET DE GREFFE ET GVH
REPONSES QROCS
190
REJET DE GREFFE ET GVH
QCM
B 326 - MECANISMES ET EXPRESSION CLINIQUE DU REJET DE LA GREFFE
ET DE LA MALADIE DU GREFFON CONTRE L'HOTE.
1-(S86)-Dans quel système antigénique la comptabilité 2-(S85)-La capacité de rejeter une greffe de peau de
est-elle constamment requise entre Ic donñeur et le façon accélérée peut être transmise d'un animlal
receveur d'une greffe de rein? sensibilisé a tin animal syngénique non sensibilisé a
I'aide
A.ABO I A.De lymphocytes T
BRhésus B.-De lymphocytes B
C.HLA-A C.De polynucléaires
D.HLA-B D.De macrophages
E.Aucune des cellulesprécédentes _
A A I
3-(S87)-QueI signe permet de prévoir un signe de rejet 4-(M90)-Qyels sont les prélévements qu'il faut
• chez un transpianté renal 48 a 72 heures avant une régulièrement adresser au Jaboratoire de virologie
diminution de la clairance de la créatine pour la surveillance des infections a cytomégalovirus
humains(CMV)chez un greffé?
A Diminution de la concentration des IgG circulantes A.Selles
B Diminution de la concentration en 1gM circulantes B .Urines
C.Augmentation de Ia concentration du constituant C3 du C.Frottis de gorge
complement dans le serum D.Sang sur un tube héparinC
DDiminution du rapport T4/T8 dans le compartiment des E.Sang prClevC sur un tube sec
lymphocytes sanguins
-
E BD I
5-(M87)-Lar6ussite (prise) d'une greffe de peau d'une 6-(M88)-Le rejet suraigu d'une greffe rénaler ................
souris noire sur une souris blanche est due a ce que la
souris blanche a reçu:
A .Des cellules splCniques de la souris noire a la naissance A.Est due a des anticorps
B .Des cellules spléniques de la souris noire a l'âge adulte 8 B .Peut étre dü a des anticorps contre des antigCnes du
jours avant la greffe système Rhesus
C.De la cyclophosphamide 8 jours avant la greffe C.Peut être dü a des anticorps contre des antigènes HLA
D.Une premiere greffe de peau de souris noire 8 jours avant declassel
celle-ci D.Est essentiellement mediC par les lymphocytes T
E.Rien si die est hybride Fl albinos de 2 iignées pures dont E.Explique qu'un << cross-match opositifentre Ic serum
l'une est la souris noire du donneur et les lymphocytes du receveur soit une
_.2 ni2!fjreffe
AE AC I
7-(S94)-Une greffe de peau d'une souris male 1* une 8-(S89)-Quelle incompatibilité entraInera le plus
souris femelle de la, mime lignée pure aboutit a un rejet rapidement le rejet d'une greffe rénale?
en 30 jours. Ce phénomène est dü a:
A. Une immunodepression du receveur A.HLA-D
BLinterventjon d'antigCnes nuneurs d'organes 2 B .HLA-A ou HLA-B
CLintervention d'antigCnes mineurs lies au sexe c.HLA-C
D.Lintervention d'antigènes H2k D.RhCsus
E.L'interventjon d'anènes H2d
ic I I
191
REJET DE GREFFE ET GVH
9-(S91)-Le << cross-match >>que Pon realise avant toute 10-(S89)-Chez le sujet vivant, le don d'organe est
transplantation consiste a incuber: possible après accord:
A.Le sang du donneur avec le sérun du receveur A.D'une commission d'experts sil s'agit d'un donneur
B Les lymphocytes du donneur avec le serum du receveur majeur
C.Le sang du receveur avec le serum du donneur B.Du Président du Tribunal de Grande Instance s'iI
DLes lymphocytes du receveur avec le serum du donneur s'agit d'un organe régénérable chez un donneur
ELes globules rouges du donneur avec le serum du receveur majeur
C.D'une commission d'experts s'il sagit dun donneur
mineur
D.Du représentant legal d'un mineur non consentant et
d'une commission d'experts
EAucune réponse n'est exacte
B I C
11-(S93)-Avant une greffe de rein, la recherche 12.(M94)Pour obtenir une reaction du grefTon contre
d'anticorps presents dans le serum du receveur et dirigés l'hOte après greffe de tissu lympholde, ii faut:
contre les antigènes HLA du donneur éventuel est
positive. Ce résultat:
A.Est une erreur technique car il n 'y a pas de raison pour A.Que Ic receveur soit capable de rejeter la greffe
cette immunisation avant la greffe B .Qu'il existe une incompatibilité entre donneur et
B Oblige a commencer tot (2érne jour apres la greffe la receveur
ciclosporine C.Que la greffe soit effectuée par voie intraveineuse
CEst sans incidence sur les suites de la ereffe D.Que le donneur ait etC correctement conditionnd
DContre-indique formellement cette greffe E.Qu'il y ait prise de greffe de cellules
E.Contre-indique définitivement toute greffe de rein pour le immunocompétentes
receveur
D J BE
13-(S89)-L'un des immunosuppresseurs suivants West 14-(S94)-En transplantation expérimentale, le rejet
pas utilisé dans le cadre des transplantations d'organe, hyperaigu(greffe blanche) est médié par des:
leguel?
A.Aziathropine(MUREL*) A.Lyrnphocytes T auxiliaires
B.Globulines anti-lymphocytaires B Lymphocytes T cytoxiques
C.Ciclosporine A(SANDIMMUM*) C.Monocytes et macrophages
D.Melphalan(ALKERAN*) D.Lymphocytes tueurs
E.CorticostCroIdes
D I E
15-(M91)-La survenue d'un syndrome mononucléosique 16-(S87)-L 1activit6 immunosuppressive de la
quelques semaines après une transplatation rénale fait ciclosporine A est attribuée a son effet préférentiel
évoguer une infection a: sur:
A.Cytomégalovirus A.Les lymphocytes B
BBIV B.Les lymphocytes T
C.Staphylocoquç C.Les lymphocytes nuls >>, dCpourvus de marqueurs
DVirus Herpes type 2 T ET B
E.Plasmodium falciparum D.Les lymphocytes K
E.Les macrovhaces
A I B
17-(M87)-Parmi les virus suivant.s, le(s)quel(s),peut (ou 18-(S87)-Parmi les facteurs suivants, quel est celui
peuvent) entraIner des manifestations pathologiques qui contre-indique une transplantation rénale?
après transplantation d'organe?
A.Virus de la choriomCningite lymphocytaire A.AntCcCdent de transfusion du receveur
B.Herpês Simplex virus B.lncompatibilitC HLA partielle
CRubCole C.RCaction lymphocytaire mixte negative
D.Cytomegalovirus D.Cross match positif(lymphocytes du donneur et
E.Virus varicelle-zona serum du receveur)
E.Existence d'un diabète
BDE I Li]
192
REJET DE GREFF'E ET GVH
19-(M94)-Une grelTe d'organe d'un hybride F1(AxB) a 20-(M90)-La ciclosporine A peut entraIner deux des
un parent AA ou BB est: effets secondaires suivants?
A .Toujours acceptée A.Une hypertension artérielle
B .Toujours rejetée B.Une lymphopénie
C.Accepte dans un pourcentage imprévisibles de cas C.Une neutropénie
D.Rejetée dans un pourcentage de cas prvisible et facile a D.Une thrombopénie
calculer E.Un hirsutisme
..Aucunedecesponsesn'estexact -
B
21-(S86)-Parmi les groupes de sujets suivants, indiquez 22-(M87).Un transplanté renal est traité par
celui chez qui on a le plus de chance de trouver un Azathioprine(IMUREL*)3mg/kglj, 6-
donneur compatible en vue d'une grelTe de moelle: M6thylprednisolone I mg/kg/j et anticorps
monoclonal OKT3 5mg/j. La ou les complication(s)
infectieuse(s) suivante(s) est (sont) la consequence
directe du traitement:
A.Parents du malade A.Hépatite virale B fulminante
I B.Ses frères et surs I B .lnfection a virus cytomégalique
C.Sujets apparentés(grands parents, cousins, oncles et C.Endocardite infectieuse a staphylocoque
I tantes) D.Hépatite virale A aigue
D.Population d'un million de personnes prises au hasard E.Zona intercostal
E.4000 donneurs volontaires potentiels dont les antigèncs
HLA ont été caractérisés et figurant sur un fichier
B BE I
23-(M90)-Une greffe de moelle d'un parent AA ou BB a 24-(M99)-Le test de compatibilité croisée entre les
un hybride Fl (AxB): lymphocytes du donneur et le serum du receveur
- pratiqué avant une grelTe d'organe permet d'éviter:
A.Est rejetée 1 A.Un rejet suraigu
.B.Peut entraIner la mort du receveur B-.Un rejet aigu
C Induit une reaction du greffon contre 1 hote C Un rejet chronique
D.Induit une reaction de l'hôte contre Ic greffon I D.Une hémolyse
E.Est sans consequence pour le receveur . E.Une reaction du greffon contre l'hôte
193
REJET DE GREFFE ET GVH
COMMENTALRES QCM
1-
La compatibilité ABO receveur-donneur dans la greffe de rein est obligatoire.
Une compatibilité HLA est fortement conseillée A, B, Dr.
21 -
6—
Cc sent des anticorps préalabies du receveur dirigés contre le donneur.
Le cross-match permet de détecter ces anticorps du receveur an nivean du sàum di.rigés centre le donneur.
Ces an&orps sent diñgés essenflellement contre le système HLA 1 suite a une grossesse une transfusion.
14-
Ciclospotine agit stir les lymphocytes T et inhibe 1L2.
18—
Test cross-match positif contre-indique la greffe.
19-
Cf. Fig- 1 (item 3)...
194
TABLEAU FLASH
VACCINATION
B! VACCINS ATTENUES
vaccins vivants : exemples : BCG, rougeole, oreillons, rubéole.
II- CONTRE-INDICATIONS
Al VACCINS VIVANTS : contexte d'immunodépression, SIDA, encéphalopathie et hépatopathie
sévère, cardiopathie décompensée,
• III- INDICATIONS
A/ INDICATION HABITUELLE
1) Obligatoires
- BCG : vaccin vivant atténué, obligatoire avant 6 ans ou lors de la rentrée en collectivité, par
• injection intra-dermique avec 3 essais. Protege dans 50 % contrela tuberculose pulmonaire.
- Diphtérie-Tétanos correspondant a des anatoxines,. Obligatoire et conseillé a partir de 2 mois,
injection en sous-cutané, 3 doses a 1 mois d'intervalle, rappel a I an et tous les 5 ,ans chez
• l'enfant. Très bonne efficacité
- Poliomyélite: conseillé a partir de 2 mois en sous-cutané pour le virus inactive avec 3 doses a
1 mois, rappel a 1 an puis tous les 5 ans. 100 % de séroconversion
• 2) Conseifles
- Rougeole : virus vivant atténué, conseillé a partir de 12 mois, 1 dose puis rappel a 5ans en
sous-cutané- 95 % de séroconversion. Possibilité de reaction fébrile entre le 6e et lOe jour
après l'injection
• - Rubéole virus vivant atténué
Oreillons : virus vivant atténué. Contre-indication si allergie a 1'uf. En sous-cutané. Très
bonne efficacité.
195
TABLEAU FLASH
B/INDICATIONS PARTICULIERES
1) Vaccination anti-grippale
- Conseillée a partir de 60 ans et chez les patients ayant une cardiopathie d'insuffisance
respiratoire.
- Une injection a renouveler chaque année, du fait de la mutation du virus.
2) Vaccination anti-pnetnnoccoque
- Conseillée chez les splénectomisés, insuffisance respiratoire.
3) Vaccination anti-hepatique B
- Conseillée chez les hémodialysés, personnel medical et paramedical, séjur en endémie,
vagabondage sexuel.
196
= TABLEAU FLASH
PURPURA RHUMATOIDE
• I- PHYSIOPATHOLOGIE
Le purpura rhumatolde est une vascularite avec dépôt de complexe immuns circu an
les IgA sur différents viscères avec en particullier le rein, 1'abdomen, la peau.
H- SIGNES CLINIQUES
Souvent suite a une infection virale précédant le purpura
• • En general, enfant de 4 a 7 ans plutôt chez le -argon avec une triade:
- Purpura vasculaire, le plus souvent déclive, palpable et aggravé par Porthostatisme.
- Douleurs abdominales pseudo-chirurgicales.
- Arthralgies, en general a l'endroit du purpura.
HI- PARACLINIOUE
Devant tout purpura, demander un taux de plaquettes et un bilandhérnostase (normaux lors du
purpura rhumatolde).
• VS et CRP pouvant être augmentés.
• Possibilité cl'élévation des IgA.
• Bilan renal : urée, créatinine, protéinurie des 24 h, malassez (a partir de gouttes d'urines ou
compte d'Addis)
• Biopsie cutanée montrant une vascularite avec dépôt d'IgA
• PBR : proliferation mésangiale avec dépôt d'IgA
197
TABLEAU FLASH
W TRA1TEMENT
* Pas de traitement sp&ifique. Repos préconisé; intérêt éventuei de Ia vitamine C et des
prntecteurs veineux.
Intérét +1. discuté des corticoides dans les fomies sévères notarnrnent digestives. -
198
DOSSIER
NOUEUSE
• Une femme âgée de 48 ans est hospitalisée pour une sciatique gauche dolit le trajet
douloureux se situe sur le côté externe de la jambe. Cette douleur l'empêche de monter les
2 étages cónduisant a son domicile.
Elle se plaint, par ailleurs, dune alteration importante de l'état général avec asthénie, perte
de poids, douleurs articulaires touchant les chevilles et les genoux.
La patiente a comme antécédents une néphrectomie droite suite a un traumatisme renal ayant
nécessité plusieurs culots globulaires.
A L'EXAMEN CLINIQUE, la patiente présente une parésie du pied gauche avec deficit du releveur
du pied et impossibilité de marcher sur les talons. La force musculaire des muscles psoas et
fessiers est conservée. Les reflexes ostéo-tendineux sont presents et symétriques. Pas de
signe de Lasègue ni de Babinski.
TA: 15/9 mmHg
Discret cedème de la jambe gauche ainsi que 3 éléments purpuriques infiltrés des deux
mollets.
Du POINT DE VUE PARACLINIQUE:
Augmentation de la VS. Anemic normochrome normocytaire. Hyperleucytose a • 20000
(70% neutrophiles, 5% éosinophiles, 1% basophiles , 5% monocytes, 19% lymphocytes).
Plaquettes a 500000/mmm3. Glycémie et créatinémie, gammaGT, hémostase normaux.
ALAT et ASAT modérément augmentées - protéinurie negative.
Electrophorèse des protélnes montrant une hyperalpha2 et une hypergammaglobulinémie
sans plc monoclonal. Le Latex - Waaler-Rose est positif (1/80 et 1/32)
Pas d'anticorps anti-nucléaires
REPONSES
Réalisation dune biopsie Soit au mveau neuromusculaire soit an niveau cutané (purpura).
Recherche d'une vascularite nécrosante:
Lesions touchant les artères de petit et moyen calibre
Lesions segmentaires du même age
Nécrose fibrinoide de la paroi sans cellules épithéloIdes ni cellules gigantocellulaires
Panartérite : inflammation aspecifique de l'ensemble de la paroi et en périvasculaiire
Thrombose artério-veineuse
200
DOSSIER -
Si ces examens tie sont pas contributifs, quel examen non biologique aisée
I
v diagnostique
pratiquez-vous?
Sérologie de Fhépatite B et C:
Dosage de la cryogloblulinémie, recherche de complexe immun circulant, CHSO- C3-C4
Anticorps anti-cytoplasme polynucléaire : ANCA. La fluorescence est périnucléaire, contrairement
a la granulomatose Wegener oü Ia fluorescence est cytoplasmique
En ELISA mise en evidence d'anticorps PR3 ou myélopéroxydase.
6. Queue classes de médicainents préconisez-vous en fonction des résultats attendus des examens
bwlogiques
Du fait de la forte suspicion d'une PAN, séropositive, contre-indication. +1- formelle d'utiliser la
• corticothérapie au long cours.
Possibilité d'utilisation de corticothérapie courte de facon aigue et transitoire (utilisation de la
• corticothérapie au long cours pourrait faire flamber l'hépatite virale+++)
Association d'échanges plasmatiques et d'une chimiothérapie antivirale de type. Vidarabine (ou
Ribavirine) on Interferon.
201
DOSSIER
HORTON
203
BOSSIER
REPONSES
2. Un examen paracliniquefondamental man que pour être certain du diagnostic. Quel est-il et
que montrerait-il?
204
DOSSIER
4. Dans cette maladie, queue est la complication sensorielle qu 'ilfaut craindre en priorité'?
Risque de cécité mono-oculaire ou bilatérale par atteinte de Yartère ophtalmique et de ses branches
termin ales.
Le plus souvent ii s'agit de latteinte de lartère ciliaire postérieure entraInant une neuropathie
optique ischemique , locciusion de Partere centrale de la rétine est moms frequente
Consequence : devant une baisse de l'acuité brutale chez une personne Ag6e, ii faut craindre une
cécité. Ii faut doser la VS, la maladie de Horton doit être traitée comme une urgence sans attendre
les résultats de la biopsie temporale.
6. Vous décidez.d'une corticothérapie : décrivez-en les modalités. Quel est l'élément biologique
principal de surveillance?
Corticothérapie en urgence, a débuter sans attendre les résultats de Ia biopsie de l'artère temporale
avec ajustement de la posologie en fonction dela clinique et de la biologieavec:
Prednisolone : Cortancyl® :0.5 a 1 mg/kg pdt1 mois (jusqu'à normalisation de laVS)
Au bout d'l mois, diminution progressive des doses sous surveillance clinique et de la VS
Tout signe de poussee doit faire revenir a la posologie antérieure.
Dose d'entretien : 5 a 10 mg/jour pendant 2 ãns avec sevrage progressif.
Element biologique de surveillance: la VS.
Si troubles visuels corticothérapie, en urgence, a forte dose avec bolus de méthyiprednisolone
(Solumédrol®) a 500 mg a 1 g /jour pendant 3 jours.
205
DOSSIER
206
DOSSIER
Une femme ãgée de 30 ans, sans enfant, est hospitalisée pour des arthralgies d'horaire
inflammatoire chroniques, Iocalisées an niveau des genoux et des che'villes ; perte de poids de
5 kgs en 6 mois.
Face a des violentes douleurs, apparues 3 jours après ihospitalisation, augmentées it
l'inspiration et associées a une dyspnée, on suspecte une péricardite.
A l'examen clinique, cedème an niveau des genoux et des chevilles, splénomégalie.
D'un point de vue paraclinique : VS augmentée, leucopénie, anémie, anticorps anti-nucléaires
113000 de type homogène et moucheté.
2. Queues sont, dans le cadre de cette maladie, les mécanismes possibles de it an émie ?
207
DOSSIER
REPONSES
Splénomégalie
Péricardite
• paraclinique: augmentation de la VS, anémie, leucopénie, presence dtanticorps anli-nuciéaires
• homogenes et mouchetés a un taux significatil
2. Queues sont, dans Ic cadre de cette maladie, les mécanismes possibles de I'anérnie?
.1
208
DOSSIER
4. Queues soizt les inan?festations derinatologiques rencozttrées att cours de cette pathologique?
Lesions specifiques a type d'érythème: érythème lupique du visage ou masque de loup, aspect de
lupus discoIde
Photosensibilité
Possibilité de lesions érythémateuses infiltrées pouvant se localiser au niveau des paumes,des
plantes ou Ia pulpe des doigts.
Autres manifestations alopécie cicatricielle, troubles de Ia pigmentation localisée ou diffuse,
nodule sous-cutané, syndrome de Raynaud, acrocyanose, ulcère de jambe, livédo, ulceration de la
muqueuse buccale.
Devant la positivité des anticorps anti -nucléáires, recherche : anticorps anti-DNA Natif, anticorps
spécifique d'antigènes nucléaires solubles avec en particulier anticorps anti-Sm ou anticorps anti-
SS-A ou SS-B
Facteur rhurnatoIde, test de Coombs
complexe immun circulant, cryoglobulinémie, hypocomplémentémie avec laisse du CH 50, C3,
C4, Clq, (complement diminué surtout lors des poussées de lupus).
Bilan renal : urée, créatinine, protéinurie, électrophorèse des protéInes sanguines.
209
QCM
:QCM
VASCULARITE - COMPLEXES IMMUNS CIRCULANTS
[ji9)-Les manifestations ciiniques de la maladie 2-(S89)-Le complement (1), les polynucléaires (2) et
sérique sont Hées a: les complexes antigènes-anticorps (3) interviennent
dans le phénomène d'Arthus. Dans quel ordre
concourent-ils a l'apparition des lesions?
A. Une liberation massive d'histamine par les mastocytes de A.123
la muqueuse bronchique B. 13 2
B. Une destruction importante des globules rouges par les C.213
macrophages hépatiques et splenique ID.231
C. Une activation du complement E.312
D. Des destructions tissulaires par des Lymphocytes T
cytotoxiques
E. Des depots de complexes immuns dans certains tissus.
CE I
.(S91)-La manifestation clinique de la maladie sérique
3-(S91)-La 4-(M89)-Les éléments suivants participent
directement a la constitution des lesions de la
reaction d'Arthus:
211
QCM
11-(S87)-Quelle substance joue le role effecteur le plus 12-(S85)-Parmi les énoncés suiyants concernant les
important dans le phénomène d'Arthus? lymphokines sécrétées par des lymphocytes T
etTecteurs de Ihyper sensibilité retardée, lequel est
exact?
A. SRSA (slow reactive substance of anaphylaxis, composée A Sont spécifiques de lantigène avant induit
de plusieurs Ieucotriènes) IhypersensibilitC retardée
B. ECFA (facteur chimiotactique pour les éosinophiles) B. Ne sont cytotoxiques que pour des cellules portant
C. MIF (facteur d'inhibition de Ia migration des l'antigene
macrophages) C. Induisent une activation des macrophages
D. Interfron gamma D. Ont une structure chimique primaire proche de la
E. Constituant C3 du complment structure dune immunoglobuline
B. Scat facilement mises en evidence a partir
d'Cchantillons du sang circulant
E C
13-(M88)-Les anticorps responsables de la reaction 14-(M85)-Lors de Ihypersensibilité de type retardé,
d'Arthus: il se produit
BCE
15-(S88)-Les anticorps responsables de la reaction 16-(S87)-Une hypersensibilité de type retardée
d'Arthus:
ABCD-
Dans le lupus érythémateux
BIDE
212
INDEX
INDEX
214
DEX
215