Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
PFE Groupe 3 L Acceptabilite de La Finance Islamique Par Les Clients de La Banque Marocaine 2
PFE Groupe 3 L Acceptabilite de La Finance Islamique Par Les Clients de La Banque Marocaine 2
Sous le thème :
INTRODUCTION :
CONCLUSION :
BIBLIOGRAPHIE :
INTRODUCTION
Dans une ère où tous les systèmes bancaires de tous les pays développés ont été touchés
par la dernière crise Sur le plan financier, seules les banques islamiques ont été boycottées.
C'est un système financier basé sur des valeurs morales tirées du Coran, en particulier les
enseignements islamiques, Interdiction de la pratique basée sur les enjeux, spéculation Le
principe du partage des profits et pertes est La fondation principale. Banque centrale du
Maroc (BAM) Elle autorisera les banques islamiques après un certain temps d'hésitation et
de discussion, au nom des banques participantes, et des factures liées aux établissements de
crédit et organisations similaires.
À ce jour, les banques islamiques sont sorties de crises financières graves, à l'exception de
cas plus petits (comme la Dubai Islamic Bank en 1998 et la Turquie Ihlas Finans Bank en
2001).
Cependant, pour développer la finance islamique, il faut bâtir la confiance dans cette
nouvelle activité
Donc, les sujets de notre travail de recherche sont liés à la finance islamique Maroc. Nous
sommes incités à introduire l'islam dans la finance comme sujet brûlant. Cependant, le
Maroc, en retard sur les autres pays voisins, a finalement pu intégrer la finance islamique
dans son système bancaire.
1
Cette problématique nous permet de poser les questions suivantes :
• S'il existe des produits financiers islamiques sur le marché marocain,
comment se comporteront les clients des banques marocaines? Va-t-il
passer de la banque traditionnelle à la banque islamique?
• Les clients marocains sont-ils prêts à supporter l'évolution des coûts?
• Avez-vous mieux compris les produits et services financiers islamiques
des clients cibles?
2
PARTIE I : Présentation générale sur la finance islamique.
Chapitre1 : GENERALITES SUR LA FINANCE ISLAMIQUE :
Les partenariats souvent utilisés par les déposants et les commerçants à l'époque étaient les
mêmes que ceux de Moudaraba. Le mécanisme de financement et de partage des résultats
est le mécanisme du contrat de Moudaraba.
Après la révélation, l'Islam a établi un cadre juridique et éthique, établi le premier élément
du code des affaires et le début de la réglementation financière islamique. Lorsque le
prophète et ses compagnons sont arrivés dans la médina, cette révélation s'est davantage
intéressée à l'organisation de la ville et à la compilation des relations entre les gens aux
niveaux religieux, économique, social et politique. Riba est interdit.
3
Les opérateurs économiques ont épousé les théories économiques et financières
capitalistes grâce à la formation et surtout au système bancaire hérité du colonialisme. Il
était établi que les valeurs, véhiculées par l’Islam, ne sont pas compatibles avec les
instruments financiers nécessaires au financement de l’activité économique. On a diabolisé
toute référence à l’Islam pour la gestion des affaires économiques et financières. Avec
l’avènement des indépendances, un nouveau cadre administratif a vu le jour. Ce cadre était
censé promouvoir les cultures nationales des pays indépendants. Il s’est avéré insuffisant
pour créer les conditions d’un débat national autour du choix d’un système politique et
économique à mettre en place. C’est ainsi que le système financier occidental a été
reconduit. La réflexion pour la création d’une économie compatible avec les percepts de
l’Islam est repoussée à plus tard.
Le schéma Egyptien : Il faut attendre les années 1960, date à partir de laquelle les prémices
d’une « banque islamique » commençaient à voir le jour, grâce à l’imagination et à l’initiative
d’un économiste égyptien AHMED NAJAR. Cet économiste souhaitait reproduire un système
coopératif allemand sur le sol égyptien. Un système de caisse d’épargne rurale fut créé en
1962 par son initiative, dans la région MIG GHAMR. Cette caisse reçoit les dépôts impayés
d'épargnants et fourni des prêts sans intérêt aux agriculteurs. Il consomme également du
capital en raison d’investir des fonds perdus, comme ZAKAT.
L’objectif recherché par l’initiateur consiste à éduquer les paysans à mieux gérer leur
épargne et le financement de leur activité agricole. Cette expérience a été interrompue
malgré un succès spectaculaire. Les raisons de cet arrêt ne sont pas explicites. On attribue
cette décision au système politique de l’époque qui voulait conserver la maitrise de
l’encadrement du monde rurale.
Le schéma de la Malaisie : Une autre expérience similaire a été lancée en Malaisie durant
l'année 1940. Un dispositif a été mis en place pour collecter l'épargne des croyants qui
souhaitent faire le pèlerinage à la Mecque. Le Système de caisse d’épargne accumule
l’épargne des croyants en un temps suffisant pour constituer un capital suffisant pour
payer la cérémonie. Les frais de voyage, de séjour et de sa famille doivent être couverts par
son épargne pour remplir la condition principale requise pour l'accomplissement de ce
rituel à savoir la capacité financière. La collecte de cette épargne et sa fructification ont été
4
confiées à des caisses d'épargne locales. L'activité de placement doit respecter
scrupuleusement les percepts de la Chariaa. Le schéma Egyptien et le schéma malais sont
des prototypes d'une finance islamique. S'ils ont répondu à de besoins locaux, ces deux
schémas n'ont pu générer un système bancaire islamique moderne qui peut concurrencer
la banque conventionnelle.
Depuis les années 80, le véritable industriel de la finance islamique s’installait. En acceptant
le principe de concurrence en termes de produits et de proximité, ce type de finance coexiste
avec la finance traditionnelle. Le niveau international a également été atteint.
Les institutions financières islamiques sont situées en dehors des pays musulmans (USA,
UK). Nous avons assisté à l'émergence d'un nouveau réseau international d'institutions
financières islamiques composé principalement de DAR ALMAL ISLAMIQUE (DMI) et du
Groupe ALBARAKA. DMI a été créé en 1981. Basée aux Bahamas, elle est tout simplement
installée. Sa présence à Genève lui confère une influence internationale. Il existe dans de
nombreux pays, en particulier les pays de Golf
D’autres institutions ont vu le jour, on cite à titre d’exemple : AAOIFI, Bahreïn, SERIC, Ankara,
IFSB.
D'un point de vue islamique, l'activité économique est une sorte de régence. Cette règle de
régence est le but de loi islamique. Le mot arabe «loi islamique» signifie littéralement «la voie
à suivre» et fait référence à un système juridique basé sur la morale musulmane. Le système
peut être utilisé comme référence juridique et indique les procédures à suivre dans divers
domaines de vie musulmane.
5
Les deux principales sources de la Charia sont :
• CORAN : Le droit islamique est d'abord issu du CORAN, source principale de la
Charia, texte qui aborde tous les comportements de la vie du fidèle dans une
approche à la fois globale et détaillée. Ce sont des textes pragmatiques abordant
des cas d'espèces plutôt que des principes théologiques. Ils font appel à l'équité et
au bon sens, à la faculté d'adaptation.
• SUNNA : La SUNNA est un recueil des traditions établies à partir du comportement et des
paroles (HADITH) du Prophète Muhammad (PSL) et rapportées par ses compagnons. C'est
aussi une source de la CHARIA en ce qu'elle fournit des réponses à des questions non
abordées par le CORAN.
Ils existent aussi plusieurs sources secondaires. Les plus importantes sont :
• Le QIYAS : veut dire littéralement « évaluer une chose d'après la valeur de son
équivalent ». Cette méthode consiste à rattacher une affaire pour laquelle il n'existe
pas de jugement dans les trois premières sources, à une affaire pour laquelle il
existe un texte pour son jugement parce que les deux affaires ont en commun la
cause qui a motivé ce jugement.
6
2) LES PRINCIPALES INTERDICTIONS DE LA FINANCE
ET LES PRODUITS DE LA FINANCE ISLAMIQUE.
Riba est l'une des principales interdictions de finance islamique. Son interdiction a été
établie par le Coran et les Hadiths (SUNNA). Par conséquent, il est interdit d'exiger un retour
sur simple prêt. L'intérêt est le prix du prêt. Fondamentalement, le prêt ne doit générer aucun
profit. Cette interdiction s'applique à la fois aux intérêts contractuels sur les prêts et à toute
autre forme d'intérêt sur les arriérés ou les intérêts déguisés en amendes et commissions.
7
972،972 سورة البقرة اآلية
Le gharar est un concept difficile à représenter dans d'autres cultures. Même parmi les juristes
musulmans arabes, il est difficile de déterminer. Cette complexité s’explique par le fait qu’il
relève beaucoup plus de la morale.
Les chercheurs, non arabes, essayent de le définir en utilisant plusieurs qualificatifs. Le
GHARAR est assimilé à l’aléatoire, l’incertitude, l’ambiguïté, la tromperie, etc.
Le Gharar génère donc des situations dont les résultats sont incertains.
La Spéculation (YSSIR) :
8
3. La Spéculation (MAYSSIR) :
La spéculation doit être entendue dans le sens de prise de Risque démesurée et injustifiée.
C’est aussi l’acte qui vise à gagner sans qu’il y soit réellement une activité de production ou
D’échange.
L’Islam interdit toute activité qui consiste à engager des fonds dans une opération très
risquée (Sourate Al Maida verset 90-91). C’est une opération qui lie le gain (ou la perte) des
fonds à la production d’un événement sur lequel on a aucune maitrise
9
• LES PRODUITS DES BANQUES ISLAMIQUES
Moudaraba est la technique de financement islamique la plus connue et la plus ancienne. Elle
se définit comme l’acte qui demande de parcourir la terre à la recherche d’un gain licite.
La banque est qualifiée de Rab Al Mal. L’investisseur, qui reçoit les fonds est qualifié de
Moudarib. La banque accepte de recevoir une rémunération sur la base d’un partage des profits
de l’opération (ou du projet) financée. C’est ce principe de partage que la doctrine islamique
présente comme une alternative au taux d’intérêt. Si le résultat est bénéficiaire, la banque
récupère son capital ainsi que sa cote part dans le bénéfice réalisé. Dans le cas d’un déficit, seul
la banque supporte les pertes. Toutefois, s’il est établi que la responsabilité personnelle du
Moudarib est engagée et que la perte est due à une faute personnelle, celui-ci doit supporter
l’intégralité de la perte. Une précision mérite d’être signalée, le décès du Moudarib entraine la
résiliation du contrat.
Source : https://www.memoireonline.com/11/10/4104/m_La-finance-islamique-face--la-crise9.html
2. La Moucharaka
C’est une forme classique utilisée également par la finance conventionnelle. Les deux
parties contractantes apportent des fonds pour créer un partenariat qui s’inscrit dans la
durée. Les apports doivent faire l’objet d’un accord préétabli. C’est l’équivalent du capital –
investissement en finance islamique. Chaque partenaire agit comme un commandité. C’est
un partenariat actif.
Pour que la Moucharaka soit valide, il est nécessaire de respecter certaines conditions :
- Conditions liées au capital : Le capital doit être versé en numéraire. C’est la règle générale
en la matière. Ainsi qu’il doit être disponible à la signature du contrat et éventuellement au
commencement de l’activité, et il ne doit pas être constitué par des apports financiers sous
forme de dette.
11
les liquidités disponibles. Pour l'investisseur : C'est un mode de financement qui
cadre avec les besoins des créations et des extensions des entreprises. C'est l'accès
au financement le moins onéreux et le plus facile pour les entreprises qui ne peuvent
présenter des garanties.
Source : https://www.memoireonline.com/11/10/4104/m_La-finance-islamique-face--la-crise9.html
3. La Mourabaha :
Le contrat de Mourabaha régule les ventes et conclut les dépôts dans un cadre
totalement transparent. Le vendeur et le client ont une connaissance complète de
tous les éléments financiers et de l’acte de vente :
· Le prix d’acquisition initiale du bien
· Les frais liés à sa détention
· La marge à prélever par le vendeur ·
·Les frais liés à sa livraison
12
Schéma résumant le produit Mourabaha
Source : https://www.memoireonline.com/11/10/4104/m_La-finance-islamique-face--la-crise9.html
L’intérêt financiers du contrat Salam: Le contrat Salam est un instrument financier qui permet
aux banquiers d'avancer des clients pour répondre à leurs besoins de production Il s'agit d'un
mode de financement alternatif qui permet d'éviter toute formule basée sur les intérêts
(commodité en espèces, accompagnée de crédit ...)
13
Schéma résumant le produit salam
Source : https://www.institut-numerique.org/wp-content/uploads/2013/10/Contrat-de-Salam.png
5. Istisnaa :
Le contrat Istisnaa est similaire au contrat Salam sauf que le prix payé peut être réorganisé.
Il s'agit de produits nécessitant des opérations de transformation ou de conversion. Par
conséquent, Istisnaa est un contrat par lequel les parties confient la production de produits
ou d'œuvres qui nécessitent un processus de fabrication au fabricant ou au constructeur.
Le contrat porte sur la production de produits industriels, de structures (ponts, autoroutes),
des projets immobiliers ou tout autre bien dont la réalisation passe par un cycle de
transformation.
Concernant la situation de validité: le contrat d'Istisnaa doit concerner des biens physiques
qui nécessitent une conversion. Istisnaa ne convient pas à la nourriture ou aux animaux.
6. Sukuk :
Sukuk (pluriel Sakk) est un financement obligataire islamique Applicable aux entreprises
et les émetteurs qui souhaitent respecter les caractéristiques de la charia. Il s'agit de
produits financiers adossés à des actifs corporels et à durée déterminée, Sakk attribue à
l'émetteur la propriété d'actif et ses détenteurs perçoivent une partie des bénéfices liés
aux revenus d'actifs sous-jacents. Par conséquent, les intérêts sont remplacés par des
bénéfices pré-planifiés avec peu de risques.
14
Chapitre 2 : LA PLACE DE LA FINANCE ISLAMIQUE AU MAROC ET
SES APPORTS
L’économie du Maroc est en retard sur de nombreux autres pays. Le manque de recherche
spécifique à cette jeune industrie rend difficile toute enquête visant à retracer son origine
au Maroc. Une enquête auprès des banquiers montre que depuis le milieu des années 80, il
y a eu des tentatives d'intégration de ce type de financement, et WAFA BANK a également
soumis des demandes d'autorisation à l'autorité monétaire.
Une deuxième tentative a également été faite en 2003, au cours de laquelle La Bank
Islamic Qatar International a exprimé son intention de créer une banque mixte Qatar-
Maroc. Les autorités marocaines n'ont pas répondu à cette demande avec satisfaction.
Certains banquiers locaux, en particulier des responsables de la banque ALMAGHRIB, ont
déclaré que le Maroc était favorable à la création d'une banque islamique marocaine avec
des capitaux islamiques locaux dans la première phase. Il n'est pas exclu d'appeler à des
capitales islamiques étrangères dans la deuxième phase.
Les autorités du Maroc ont d’abord autorisé les banques locales à renforcer leur offre de
service par une gamme de produits dits Halal. La recommandation RN 2007/G/33, signé Par
conséquent, les autorités marocaines autorisent d'abord les banques locales à renforcer
leurs services à travers une série de produits dits halal. La recommandation RN 2007 / G /
33 signée par le gouverneur de la Banque Al-Maghrib le 13 /09/2007 réglemente l'utilisation
des produits islamiques suivants: Ijara-Murabaha-Musharaka.
15
• LA BANQUE ISLAMIQUE MAROCAINE :
Les stratégies adoptées par le système bancaire, telles que l'intégration de la finance
islamique, sont plus enclines à établir des institutions locales à capitaux locaux et / ou
marocains. L’autorité monétaire et le système bancaire national semblent s'orienter vers
ce choix pour mieux appréhender le processus d'intégration de l'industrie par des
ajustements nécessaires et progressifs des lois, des finances et des termes culturels les
plus importants.
Dans ce cas, Attijari Wafa Bank Group a créé la première banque islamique au Maroc,
appelée Dar Assafa litamwil. La création de cette institution a été autorisée par la décision
du gouverneur de la Banque du Maghreb.
Dans le cas où l'économie marocaine avait besoin d'énormes capitaux pour financer sa
croissance, les banques commerciales ont été rétrogradées à l'arrière-plan, et face à la
demande formulée par le printemps arabe, tous les acteurs du système politique ont
affirmé que le Maroc avait besoin de tels capitaux. Les banquiers marocains sont invités
à reconsidérer leur stratégie afin de ne pas être exclus de ce mouvement, et à jouer
pleinement leur rôle de partenaires économiques, en tant que pourvoyeurs de capitaux
nécessaires à une prétendue croissance économique.
Les premières banques islamiques au Maroc ont commencé leurs opérations en 2017.
La coopération entre CIH Bank, CDG et Qatar International Islamic Bank a conduit à la
création d’Umnia Bank. Cette dernière est devenue une activité financière participative
au Maroc et la première banque participative autorisée par la Banque centrale à exercer
des activités dans le pays.
En juin 2017, les sociétés de financement participatif Dar Assafaa des banques
participantes Assafa Bank et Attijariwafa Bank ont été créées.
En ouvrant une vingtaine de succursales à travers le royaume. Tamwil Wal Wal Inmaa)
est le nom d'une nouvelle banque participante créée au Maroc par BMCE Group et Al
Baraka Banking Group (Bahreïn). Le populaire Groupe de la Banque centrale a annoncé
16
le lancement de sa filiale participante «Bank AlYousr» en août 2017, résultat de la
coopération entre le populaire Groupe de la banque centrale et Islamic Finance
International Expert Guidance Financial Group.
Source : https://telquel.ma/2017/08/18/les-5-choses-a-savoir-sur-les-banques-participatives-au-
maroc_1557927
Au total, l'essor du financement islamique et l'essor dans différents domaines est une
inspection difficile car il constitue un test pour évaluer l'efficacité de ses outils et leur
capacité à s'adapter aux contraintes universelles. Étant donné que l'environnement
qu'elle possède est aussi unique que nous le faisons avec la finance traditionnelle, elle
semble être en mesure de résoudre complètement les problèmes économiques.
17
2). LES APPORTS DE LA FINANCE ISLAMIQUE SUR LE PLAN
ECONOMIQUE MAROCAIN ET SON INFLUENCE SUR LE
CONSOMMATEUR MAROCAIN
Comme de nombreux pays du Tiers Monde, le Maroc connaît une énorme crise du
logement. Les prêts traditionnels ne peuvent pas résoudre cette crise, et encore plus le
doute que les banques, notamment par la spéculation et l'emprunt, aggravent la crise. Les
lettres de crédit qui ne peuvent pas répondre aux besoins d'un grand nombre de clients et
leurs convictions religieuses vont à l'encontre des principes sur lesquels ces lettres de crédit
sont basées, en particulier les taux d'intérêt interdits par les enseignements islamiques (42%
de ceux qui refusent d'accepter les enseignements islamiques étudient spécifiquement le
sujet. Prêts bancaires au Maroc pour des motifs religieuses).
D'un autre côté, la finance islamique empêchera la promotion du capital en interdisant les
intérêts. Par conséquent, le capital doit bénéficier à l'entrepreneur et à ceux qui
bénéficient de leur travail. D'un autre côté, son but est d'empêcher la formation d'une
classe détentrice de capital dans la société et d'une autre personne misérable qui travaille
pour le bien-être de la première personne. C'est l'objectif de Muzalaka. De crée une
dualité ente ouches au profit de l'ensemble de la société
Selon Omar al katani l'expert économique marocain, les produits alternatifs auront un
impact positif sur l'économie marocaine, et cela va apparaitre dans plusieurs domaines : tous
d'abord et selon une étude faite par l'association de M. katanii 6% des entreprises marocaine
refuse de nouer des relations avec les banques pour des raisons religieuses, et 20% veulent
changer leurs modes de financement par un autre islamique, donc c'est une grande partie
18
d'entreprise qui ont maintenant ce qu'elles cherchaient depuis longtemps pour leur
épanouissement .
Youssef El Hazzaouini.
Ces produits présentent également des avantages économiques; il ne fait aucun doute que
cela contribuera au processus commercial bancaire que le Maroc a poursuivi ces dernières
années, car d'une part, les banques fourniront plus de produits, d'autre part, elles seront
destinées à de nouveaux clients qui étaient auparavant négligés.
Il convient également de noter que ces produits islamiques aideront grandement les
personnes engagées dans des travaux indépendants, tels que les avocats, les médecins et
les notaires, à équiper leurs bureaux comme Ijara ou Murabaha, en particulier ceux Les
personnes ayant des croyances religieuses. Les transactions financières islamiques
répondront aux besoins d'un grand nombre de personnes dans la société. Elles recherchent
un financement basé sur leurs croyances religieuses. Elles pensent qu'économiquement
parlant, une liquidité suffisante peut favoriser les transactions en devises islamiques.
Mobiliser l'épargne intérieure et encourager de nouvelles injections de capitaux.
Il a souligné que les produits fournis par ces banques encourageront les jeunes diplômés
possédant des connaissances scientifiques et techniques mais manquant de fonds pour investir
et s'ouvrir dans de nombreux domaines et contribuer au développement économique du Maroc.
Ils ne peuvent effectuer que des transactions qui appartiennent au marché formel et présentent
des risques limités.
Enfin, l'avantage économique de ces produits est que cette approche attirera plus
d'investisseurs dans les pays du golfe, apportera plus de devises et créera ainsi plus d'emplois.
Cependant, il reste à voir si toutes ces contributions sont en pratique ou seulement dans une
simple spéculation théorique.
19
PARTIE 2: ETUDE QUANTITATIVE EXPLORATOIRE :
CHAPITRE 1: PRESENTATION ET METHODOLOGIE DE L’ETUDE :
3) PRESENTATION DE L’ETUDE :
Dans le cadre du PFE conçu pour déterminer l'acceptation des clients bancaires
marocains pour la finance islamique, nous avons mené une enquête pour enquêter sur les
différents points de vue des clients et analyser leurs points de vue sur la finance islamique.
. L'enquête a été réalisée auprès de 200 clients de banques marocaines de la région de
CASABLANCA.
• S'il existe des produits financiers islamiques sur le marché marocain, comment se
comporteront les clients des banques marocaines ? Va-t-il passer de la banque
traditionnelle à la banque islamique ?
• La clientèle cible est-il mieux informé sur les produits et services financiers
islamiques ?
Cette partie comprend deux parties principales: la gestion et la collecte de données à travers notre
enquête par questionnaire, l'interprétation des résultats obtenus et quelques suggestions.
4) METHODOLOGIE DE RECHERCHE :
La méthode d'échantillonnage que nous utilisons est une méthode non aléatoire / non
probabiliste. En utilisant cette méthode, vous pouvez choisir arbitrairement l'unité
statistique de l'échantillon. La personne qui choisit l'unité statistique fera partie de
l'échantillon, pas l'opportunité. Les échantillons habituellement fournis par ces méthodes ne
représentent pas très bien la population de recherche. Par conséquent, il est risqué de
généraliser les résultats obtenus à la foule. Ces méthodes sont utilisées car parfois des
échantillons aléatoires ne peuvent pas être sélectionnés.
20
CHAPITRE 2 : ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS :
1. Genre :
Genres H/F
À partir de la première question, nous avons constaté que le nombre d'hommes dans
l'échantillon est supérieur au nombre de femmes.
21
2. Catégorie socioprofessionnelle :
Par cette question on voulait catégoriser notre échantillon en facteur de profession, on a trouvé
Profession libérale 12 6%
Employé 76 38%
Ouvrier 12 6%
Sans emploi 18 9%
Etudiant 33 16,5%
Retraité 8 4%
Autre 0 0%
Nombre
De là, la plupart de notre échantillon sont des employés qui représentent 38%,
après les cadres, professeurs et supérieurs sont de 18%, en troisième lieu les
%étudiants, ensuite les personnes sans emploi, les ouvriers et les professions libérales
ont le même pourcentage et enfin les retraités et les commerçants en dernier lieu.
22
3. Niveau d’études :
Bac 9 4,5%
Bac+2 16 8%
Bac+5 58 29%
Doctorat 38 19%
Diplôme technique 16 8%
Autre 2 1%
Niveau d'études
D’après le graphique, nous remarquons que la plupart des clients ciblés ont un Bac+3/+4
(29%), ensuite ceux ayant un Bac+2 (27,5%), après Bac+5 en troisième lieu (19%), le
pourcentage des clients possédant un Bac et un doctorat est de 8%, et enfin les trois
derniers niveaux d’études sont diplôme technique (4,5%), Sans diplôme (3%) et Autre (1%).
23
4. Avez-vous un compte bancaire :
NON 0 0%
NON
OUI
fréquence Nombre
Cette question est une question filtre pour bien déterminer notre échantillon, car
l’échantillon choisi est les clients de banque marocaine, pour cela c’est obligatoire
qu’ils disposent d’un compte bancaire.
24
nombre
Non réponse
Changer de banque
Garder votre banque actuelle et ouvrir un compte dans cette banque
Vous n'utiliserez pas ses services .
Plus de la moitié des personnes interrogées (54%) souhaitent conserver leurs banques
existantes et ouvrir des comptes dans des banques islamiques. Ensuite 25% sont motivées à
changer leur banque avec l'apparition de banque islamique au Maroc car cela va les rendre
satisfaits, enfin le reste qui représente 20,5%, peut-être ne font pas confiance à cette
nouvelle situation, ne sont pas motivés à utiliser carrément les banques islamiques.
NON 55 27,5%
25
la conformités des produits à la chariaa
OUI NON
Nous voyions ici que 72,5% des clients seront intéressés d’utiliser des produits relatifs à la
finance islamiques, on peut justifier cela grâce à l’interdiction des intérêts (Riba) et des
activités illicites dans ce système de finance.
26
2) SYNTHESE DES RESULTATS :
En analysant le questionnaire, nous avons constaté que la finance islamique peut être un
facteur de création et de développement de richesse dans l'économie marocaine. A en juger
par les résultats, les Marocains sont revenus sur ce nouveau fonds.
• Nous avons constaté que la plupart des clients bancaires marocains sont prêts à essayer
d'ouvrir des comptes bancaires dans les banques islamiques, et même certaines personnes
s'apprêtent à changer de banque pour intégrer ce nouveau système bancaire.
• Les consommateurs marocains seront très intéressés par les transactions financières
conformes à la loi islamique, car de nombreux citoyens refusent de fournir des intérêts pour
des raisons économiques et religieuses.
27
CONCLUSION
Tout au long de nos travaux de recherche, nous avons essayé de déplacer l'islam vers la
finance. À cette fin, nous définissons d'abord les principes de base de la finance islamique.
Ceci est basé sur une série de mesures prohibitives, telles que l'intérêt (Riba), la spéculation
(Maysir, Gharar) et l'investissement dans un secteur (Haram) jugé illégal par la Charia. Toutes
ces caractéristiques reflètent les valeurs morales, humaines et environnementales, qui sont
très importantes aux yeux de la religion musulmane. Après avoir compris les bases de la
finance islamique, nous avons découvert les principales technologies de financement offertes
par la finance islamique. Nous avons mentionné les outils dits «participatifs» (Murabaha,
Mudaraba et Musharraka) et les outils de «collecte de fonds» (Ijara et Ististna). Par
conséquent, nous essayons de comprendre la contribution de cette nouvelle finance au
niveau de l'économie marocaine et son impact sur les consommateurs marocains.
Dans un second temps, afin d'étudier le comportement des citoyens dans la finance
islamique et de comprendre si les clients des banques marocaines acceptent une telle finance,
nous avons mené une enquête par questionnaire, qui nous a permis de répondre aux
questions posées au départ. Cette étude nous permet de dire que les consommateurs
marocains sont intéressés par la finance islamique et ses produits.
Le développement des banques islamiques dites "participatives" au Maroc permettra
d'accélérer les opérations bancaires, d'attirer et de soutenir les investissements au Maroc, et
de participer au développement du marché financier marocain. Dans l'ensemble, le
développement de la finance islamique a fourni des moyens supplémentaires pour le
financement économique, en particulier en temps de crise. Cependant, comme pour tout
secteur émergent, le secteur devra faire face à plusieurs défis s'il veut occuper une place dans
l'économie nationale. Des cadres juridiques, financiers et réglementaires appropriés doivent
être mis en place, notamment Chariaa Bord, notamment pour la formation de ressources
humaines qualifiées. La finance islamique offre des avantages qui stimulent un
développement stable et que le fort potentiel de développement contenu dans le modèle
financier islamique mérite une pleine mobilisation.
28
BIBLIOGRAPHIE
Youssef El Hazzaouini.
• https://www.memoireonline.com/11/10/4104/m_La-finance-islamique-face--la-
crise9.html
• https://www.institut-numerique.org/wp-content/uploads/2013/10/Contrat-de-
Salam.png
• https://telquel.ma/2017/08/18/les-5-choses-a-savoir-sur-les-banques-participatives-
au-maroc_1557927
29