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5.3
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................. 28
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A ROLE DES REVETEMENTS DANS LA PROTECTION
DES OUVRAGES
Ce chapitre utilise quelques termes relatifs à l'électrochimie, dont les définitions ne sont
pas systématiquement reprises. La bibliographie donne la référence (chiffres entre
crochets) de quelques ouvrages théoriques de base.
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Dans le cas où la réaction se fait essentiellement par consommation de l'oxygène
dissous (eaux naturelles, sols), on peut écrire globalement :
Fe + ½ O2 + H2O → Fe(OH)2 ↓
L'hydroxyde ainsi forme' en présence d'oxygène et d'eau est la 1ère étape de formation
de la rouille.
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• Par ruptures électrochimiques du film passivant du métal, donnant naissance à des
sites où la corrosion devient intense, on observe une corrosion par piqûre du métal
dans la zone de rupture,
• Par couple galvanique microscopique, dans le cas des alliages métalliques, on
observe une corrosion intergranulaire du métal.
- Corrosion provoquée par d'autres facteurs :
• Mécanique : par des effets de synergie entre les phénomènes électrochimiques et
des contraintes mécaniques (statiques ou dynamiques), on observe des formes de
corrosion transgranulaires ou intergranulaires du métal pouvant conduire plus ou
moins rapidement à la rupture de la structure métallique (corrosion sous
contrainte, alcaline ou acide),
• Electrique : par la présence de courants vagabonds dans le milieu électrolytique,
pouvant conduire à la circulation d'un courant électrique dans la structure
métallique, on observe une corrosion dans la zone où le courant ressort du métal,
• Biologique : par la présence de micro-organismes au contact du métal, pouvant
conduire à une attaque chimique ou un déplacement de l'équilibre électrochimique
du métal, on observe une corrosion dans la zone de contact.
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- Actions sur le milieu : La mise en place de sable autour des conduites, destinée
surtout à minimiser les agressions mécaniques, provoque indirectement une
modification du milieu initial et peut ainsi diminuer l'agressivité du terrain. Dans
certains cas plus spécifiques, par exemple celui des effluents de lessivage des cavités
salines, il est possible d'intervenir sur les caractéristiques physico-chimiques du
milieu (composition, température, oxygène dissous...).
- Utilisation d'inhibiteurs ou d'agents passivants : La vitesse et éventuellement la
nature des réactions électrochimiques qui se déroulent à la surface de l'acier peuvent
être modifiées par l'utilisation d'agents passivants ou d'inhibiteurs qui agissent soit
par adsorption, soit par réaction chimique à la surface du métal. Par exemple, les
phosphates ou le chlorure de mercure conduisent à la formation de composés
insolubles à la surface du métal.
- Utilisation de matériaux présentant une résistance intrinsèque à la corrosion : il est
possible, dans certains cas, de fabriquer des réseaux (ou des parties de réseaux) avec
des matériaux résistant naturellement à la corrosion, du moins mieux que l'acier
ordinaire, ou de recouvrir cet acier d'un revêtement métallique plus noble (Nickel,
Monel, Platine, Titane).
Par exemple, les réseaux de distribution de gaz en polyéthylène, en plomb, en cuivre,
en aluminium (pose en aérien) ne nécessitent aucune protection particulière. Dans
des cas plus sévères tels que la corrosion en milieu acide par les condensats d'eau en
tête de puits contenant du gaz carbonique, l'utilisation d'acier inoxydable est
fréquente. Pour certaines structures immergées (riser), on emploie des revêtements
métalliques nobles.
- Emploi conjoint de différents procédés
Pour les réseaux de transport et de distribution véhiculant du gaz sous forte pression,
la tenue mécanique requise et les considérations économiques imposent l'acier
comme matériau constitutif ce qui nécessite la mise en place de moyens adaptés de
lutte contre la corrosion. Cette dernière est couramment effectuée par l'utilisation
d'une protection par revêtements à laquelle est adjointe une protection cathodique.
En effet, même s'il est techniquement envisageable de mettre en fouille un
revêtement sans défaut, soit qu'il ait résisté à toutes les agressions lors du transport,
du stockage ou du bardage, soit que les détériorations constatées aient été réparées, il
reste impossible d'éviter les détériorations accidentelles après mise en fouille, qui
sont difficiles à détecter.
Une fois la canalisation posée, le revêtement a une résistance d'isolement électrique,
évolutive dans le temps, qui résulte des caractéristiques (électriques, mécaniques et
physico-chimiques) spécifiques du matériau de revêtement ainsi que du milieu
environnant. Le courant de protection à appliquer dépend en particulier de cette
résistance d'isolement. Par conséquent, les caractéristiques technologiques des
équipements à mettre en place pour assurer la protection cathodique (nombre, puissance
et espacement des stations de soutirage ou nombre, dimensionnement et localisation des
anodes sacrificielles...) devront être adaptées à la nature du revêtement et du milieu
environnant.
Dans certaines configurations particulières, on peut être amené à employer l'une des
solutions extrêmes suivantes :
- Le métal uniquement protégé par le revêtement lorsque les causes de corrosion
conduisent exclusivement à une forme de corrosion généralisée quantifiable et
compatible avec la durée de vie souhaitée. C'est le cas des ouvrages aériens, des
ouvrages enterrés dans des milieux homogènes très faiblement corrosifs (zone
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désertique par exemple) et de certains ouvrages immergés dont la durée de vie
requise est très courte (canalisations de puits de production à courte durée
d'exploitation par exemple).
- Le métal uniquement protégé cathodiquement, lorsque l'environnement et les
dimension de la structure à protéger sont compatibles avec des installations de
protection cathodique techniquement et économiquement satisfaisantes.
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En outre, d'autres contraintes qui interviennent lors de la réalisation de l'ouvrage de
transport (figure 1) et de distribution du gaz doivent être envisagées. Ce sont toutes les
contraintes d'ordre mécanique, physico-chimique ou thermique intervenant lors des
différentes étapes de l'installation des ouvrages, c'est-à-dire entre autres :
- Lors du transport, du stockage et du bardage des tubes,
- Lors de la pose de la canalisation,
- Lors des essais hydrauliques de résistance à la pression.
Toutes ces sollicitations, qu'elles interviennent lors de l'installation de l'ouvrage ou lors
de son exploitation, peuvent être périodiques ou permanentes, mais dans tous les cas, la
solution technique retenue doit être compatible avec ces agressions. Le tableau de la
figure 1 récapitule l'essentiel des contraintes qu'un revêtement peut subir et leur
transposition en essais types pour évaluer la tenue du revêtement.
Par ailleurs, le choix d'un revêtement anticorrosion prend en compte à l'évidence
l'aspect économique et la faisabilité industrielle.
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La diversité des matériaux de base résulte du fait que pour un revêtement d'un type
donné la formulation peut évoluer lorsqu'il est judicieux de modifier une caractéristique
particulière ou d'ajuster les paramètres de fabrication. Par conséquent, pour évaluer les
performances d'un système de protection et particulièrement pour en apprécier la tenue
dans le temps, il est indispensable de pouvoir accéder expérimentalement aux
paramètres traduisant une modification de la structure ou de la composition des
matériaux polymères de base. Une absence de connaissance dans ce domaine se traduit
toujours par la nécessité d'une simulation très rigoureuse des conditions de dégradation
et conduit à des durées d'expérimentation tout à fait incompatibles avec le délai d'intérêt
d'un problème industriel.
Par conséquent, les essais de qualification en laboratoire et particulièrement ceux
relatifs à l'étude de l'évolution des caractéristiques dans le temps ne peuvent pas se
satisfaire d'une adaptation de méthodes déjà éprouvées dans d'autres cas très souvent, un
matériau nouveau nécessitera la création d'essais nouveaux.
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FIGURE 1
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B LES DIFFERENTS TYPES DE REVETEMENTS
Un système de revêtement est constitué d'une couche anticorrosive qui peut :
- soit adhérer directement sur le métal soit lui être liée par un adhésif,
- soit présenter des caractéristiques mécaniques intrinsèquement bonnes soit être
renforcée par une couche supplémentaire assurant sa protection mécanique.
Par ailleurs les revêtements contiennent en général une série d'adjuvants destinés à
prolonger la durée de vie du produit ou à le rendre mécaniquement plus résistant ou
même moins cher.
Les paragraphes suivants indiquent les principaux composants de chaque type de
revêtement en lien avec leurs qualités et leurs défauts de base. Les données des
principaux types de revêtement sont détaillées dans le tableau de la figure 2.
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produits purs. De même les produits à solvant évaporable à l'air sont peu à peu
remplacés par les bicomposants qui durcissent à l'air après mélange.
Ces revêtements ont les caractéristiques suivantes :
Ces revêtements, et en particulier l'époxy pur, ont connu un très fort développement aux
USA et au Royaume Uni au cours des années 80. En effet le prix abordable de l'époxy
permettait de l'utiliser sur des canalisations complètes. Par ailleurs ses excellentes
performances anticorrosion en faisait un concurrent sérieux des polyéthylènes bi-
couches (voir § suivant). Lorsque ce produit a commencé à reculer en raison de sa
fragilité et des difficultés à le réparer sur chantier, les polyuréthannes n'ont pu s'imposer
que sur le marché des accessoires de canalisation. En effet les quantités importantes
rendues nécessaires par les fortes épaisseurs rendent son coût élevé et ne sont pas
compensées totalement par ses excellentes qualités.
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FIGURE 2
PROPRIETES CARACTERISTIQUES DES REVETEMENTS INDUSTRIELS
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Le principal inconvénient de ces revêtements est leur adhérence assez moyenne et leur
grande sensibilité au décollement sous l'action de la protection cathodique. Ils sont les
plus sensibles du point du vue du risque de corrosion à proximité d'un défaut.
De ces remarques est née l'idée d'un système de revêtement alliant les qualités des
thermodurcissables et des polyoléfines. Il s'agit du Polyéthylène tri-couche (PE3c).
Dans ce système :
- La protection anticorrosion est assurée par une couche primaire à base de résine
époxy de faible épaisseur (∼ 60µm),
- on retrouve un adhésif à base de copolymère d'éthylène, comportant des liaisons
chimiques avec l'époxy,
- la protection mécanique est assurée par une couche de PEBD.
L'intérêt de cette formule est de profiter des qualités d'adhésion exceptionnelles de
l'époxy sans les inconvénients de rigidité excessive (en raison de la faible épaisseur) ni
de fragilité (puisqu'il est protégé par le polyéthylène).
Les revêtements à base de polypropylène (PP.) sont réalisés sur le même modèle et
possèdent les mêmes qualités avec, de surcroît, une résistance aux agressions
mécaniques très supérieure et des températures de service beaucoup plus élevées.
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B2 LES REVETEMENTS APPLIQUES SUR CHANTIERS
Les produits utilisés sur chantier afin de réparer le revêtement usine ou de le
reconstituer au droit des joints soudés peuvent être déclinés en relation avec les produits
usines. On constate toutefois que la compatibilité des différents produits est plus large
que cette seule interprétation et qu'un joint en polyuréthanne, par exemple, peut
parfaitement convenir à une canalisation revêtue en PE2c ou PE3c. Ces compatibilités
sont décrites dans le tableau ci-dessous :
COMPATIBILITES SYSTEMES DE REVETEMENTS DE JOINTS
(X) OU DE REPARATIONS
SYSTEME USINE BABH BABP BAP TR PP2 TD PA
A base de BRAI DE HOUILLE X X X
A base de BITUME DE PETROLE X X X
PE 2 couches X X X
PE 3 couches X X X
Polypropylène 3 couches X X X
Thermodurcissables X X X X X
Polyamide X X X X
LEGENDE
BABH = Bande Anticorrosion Bitumineuse à base de Brai de Houille
BABP = Bande Anticorrosion Bitumineuse à base de Bitume de Pétrole
BAP = Bande Anticorrosion Plastique (Base de PE)
TR = Bande Thermorétractable
PP2 = Polypropylène 2 couches (Epoxy + PP. modifié, applicable au spray gun)
TD = Themodurcissable
PA = Polyamide
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Le rôle premier de ces produits est de permettre la réparation des revêtements usines
correspondants, toutefois ils peuvent également être utilisés pour réaliser des
reconstitutions de joints sur tubes revêtus polyéthylène.
Dans ce dernier cas ce sont surtout les polyuréthannes qui sont employés, mais cela
reste peu courant en raison du prix élevé du matériau et de la prestation. En effet le
personnel requis pour l'application doit être formé de professionnels qualifiés
spécifiquement pour ce type d'application. Les joints obtenus alors sont de qualité
nettement supérieure à ceux, plus classiques, réalisés en bandes à froid.
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- L'énergie de choc correspond à celle ne provoquant aucun percement du revêtement
après 10 impacts distincts,
- Le test de poinçonnement doit, sous la contrainte indiquée, révéler une épaisseur
résiduelle supérieure à 0,8 mm à 23°C et 0,6 mm à la température maximale de service,
- La courbe des efforts d'arrachement est réalisée à vitesse constante et les forces
d'arrachement minimale et moyenne calculées à partir de la courbe.
B3.1 Généralités
B3.1.1 Application en usine
B3.1.1.1 Organisation schématique des usines
La figure 3 illustre le schéma d'organisation d'une usine de revêtement au travers de
l'application d'un PE3c. Toutefois cette figure peut aisément être extrapolée à un autre type
de revêtement. L'évolution la plus remarquable de la conception de ces usines consiste en
une plus grande automatisation, garante d'une meilleure application, qui s'est révélée
nécessaire pour la mise en œuvre des nouveaux matériaux, elle réduit par ailleurs les coûts
de la main-d'œuvre.
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FIGURE 3
PRINCIPE D'IMPLANTATION D'UNE USINE DE REVETEMENT DE TUBES (exemple d'un polyoléfine tricouche)
Revêtement interne Revêtement externe
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FIGURE 4
PREPARATION DE SURFACE
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B3.2 Les différents procédés d'application en usine
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B3.2.3 Procédés par poudrage
On distingue deux procédés de poudrage :
- Le poudrage au pistolet, généralement électrostatique : Il consiste à fluidiser, grâce à
un courant d'air comprimé une fine poudre du produit à appliquer puis à la projeter
par l'intermédiaire d'un pistolet électrostatique sur le tube préalablement chauffé.
Le revêtement fini et son adhérence sur le tube sont obtenus soit par simple fusion de
la poudre et refroidissement (polyamides par exemple), soit par fusion puis réaction
chimique complémentaire de durcissement et refroidissement (époxy par exemple).
- La synthérisation consiste à épandre par simple gravité une poudre à granulométrie
élevée du produit à appliquer sur le tube préalablement chauffé. Le revêtement se
constitue alors par une agrégation par fusion des grains. Cette technique concerne en
pratique exclusivement le polyéthylène.
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Les phases principales sont les suivantes :
- La préparation de surface réalisée par sablage (éventuellement par brossage) et
soufflage des poussières,
- L'application d'un primaire d'accrochage,
- L'application du revêtement anticorrosion par enroulement (en général des bandes ou
thermorétractables) ou, depuis quelques années, par pulvérisation de
thermodurcissables.
Pour être rentable, cette technique doit être utilisée sur des canalisations de grande
longueur, comportant un minimum de coupures (traversées de voies, rivières...).
Aussi est-elle peu employée en FRANCE en raison du grand nombre de zones à forte
densité de voies de communication. D'autre part cette technique fournit des revêtements
de qualité sensiblement inférieure à ceux appliqués en usine.
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- Matériaux thermorétractables
Ces matériaux. sont plus sophistiqués et donc plus chers. Le rétreint permet d'obtenir
une forte tension du produit sur la canalisation et donc une forte adhérence. Ils
fournissent des joints d'excellente qualité.
De même que les bandes adhésives, leur emploi peut être envisagé avec les différentes
catégories de revêtement. Ils se présentent sous forme de bandes à enrouler, de
manchons conditionnés au diamètre de la canalisation et de feuilles à découper à la
longueur de la circonférence du tube. La mise en place étant effectuée sur la
canalisation préchauffée, on chauffe au moyen d'une torche pour rétreindre le matériau.
Les températures de préchauffage dépendent du type d'adhésif utilisé. Les anciens
modèles à adhésif type caoutchouc - butyle demandaient 120°C, les produits plus
récents utilisent des primaires époxydiques, qui " mouillent " mieux l'acier et, pour cette
raison, ne demandent plus que 60°C.
- Matériaux du revêtement de base
Il est possible d'assurer la continuité du revêtement en utilisant un matériau de même
nature que celui qui a été appliqué en usine.
La mise en œuvre de résines époxydiques en poudre est réalisable mais nécessite des
matériels spécialisés pour les opérations suivantes :
- Décapage par projection d'abrasifs,
- Préchauffage à 250°C par fours à induction,
- Pulvérisation automatique ou manuelle de la poudre.
Pour les autres revêtements, il existe aussi des techniques homogènes. Bien que moins
fréquemment employées, nous pouvons citer :
- La pulvérisation au pistolet à chaud dans le cas du polyéthylène ou du
polypropylène. Il ne s'agit pas, comme pour les thermodurcissables de simple
pulvérisation airless mais de pulvérisation à la flamme pour assurer l'agrégation du
produit d'apport dans le revêtement déjà constitué. Cette opération nécessite un
préchauffage homogène du joint à des températures de l'ordre de 220°C,
- La reconstitution par enroulement de tissu de verre imprégné de résine ou l'utilisation
de deux demi-coquilles préfabriquées et assemblées par collage à l'aide d'une résine
époxydique liquide pour les composites en époxy - fibre de verre,
- L'application de feuilles minces de polychloroprène cru en plusieurs couches suivie
d'un chauffage pour vulcanisation à l'aide de résistances électriques chauffantes.
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• Utilisation, de préférence, d'un époxy ou d'un polyuréthanne liquide sans solvant à
deux composants.
- Avec le polyéthylène
• Utilisation de pièces adhésives "rustines" en polyéthylène, de faibles dimensions,
appliquées à chaud.
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C LES PROTECTIONS ANTI-ROCHES COMPLEMENTAIRES
Les protections complémentaires n'ont pas de rôle direct dans la protection contre la
corrosion des canalisations en acier de sorte qu'elles doivent, dans tous les cas, être
utilisées conjointement avec un revêtement anticorrosion.
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C3 LES DIFFERENTS TYPES DE PROTECTIONS ANTI-ROCHES
COMPLEMENTAIRES
C3.1 Le sable
Il doit s'agir exclusivement de sable de rivière. Il peut être utilisé :
- Soit uniquement en fond de fouille (avec une épaisseur d'environ 10 cm) afin de
protéger le revêtement anticorrosion contre le poinçonnement dans le cas où le fond
de fouille présente des affleurements rocheux ou caillouteux,
- Soit autour de la canalisation (avec des épaisseurs d'environ 10 cm sous le tube et
20 cm au-dessus) pour assurer une protection complète contre le poinçonnement et
les chocs dus au remblai.
L'efficacité du sable est totale sous réserve qu'il reste en place, ce qui n'est pas toujours
le cas dans les zones où la pente dépasse 15 à 20 %, dans les terrains glaiseux et les
zones spécialement humides (marais, nappes phréatiques affleurantes...).
D'autre part, le sable devient souvent un matériau onéreux à utiliser sur chantier, sauf
conditions particulières, en raison de la raréfaction des points de fournitures et des sujétions
de mise en œuvre qu'il implique (rotations de camions lourds sur la piste, nécessité
d'effectuer des stockages intermédiaires et des manutentions supplémentaires...).
Toutes ces raisons conduisent à rechercher des systèmes de protection anti-roche
complémentaires capables de se substituer au sable.
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BIBLIOGRAPHIE
1 La protection des ouvrages contre la corrosion : Journée de perfectionnement de
l'association Technique de l'Industrie du Gaz en FRANCE - 18 et 19 Novembre
1981.
2 Cours sur les revêtements du Centre de Formation aux Techniques Gazières.
D. RATARD (1982)
3 Recommandations pour la fourniture et l'application des systèmes de peintures pour
la protection des ouvrages métalliques exposés à l'atmosphère (Rv05 de juin 1996).
4 Spécifications Techniques relatives à la fourniture et à l'application en usine des
revêtements externes époxydiques appliquées sur des canalisations en acier de
transport de gaz (R09 de Octobre 1987).
5 Etat actuel et développements futurs des revêtements anticorrosion utilisés par
l'industrie du gaz en France - D. RATARD et J.Y. POLLARD (I.G.R.C. 1983).
6 Corrosion et protection de métaux. Ecole d'été du CNRS - G. BERANGER et
F. DABOSI
7 Leçon en corrosion électrochimique- M. POUBAIX (CEBELCOR 1975)
8 Modern electrochemistry- BOKRIS et REDDY (Plenum Press NEW YORK)
9 Théorie et méthodes d'essai de la corrosion des métaux- AKIMOV (Dunod)
NORMALISATION
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