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Un client de la banque, l’entreprise BTP, veut construire un entrepôt dans une zone industrielle
afin de le revendre en lots à l'issue de la construction. Le montant des fonds nécessaires est
évalué à 4 000 000 FCFA. L'entreprise s'adresse à sa banque pour obtenir un financement.
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CORRECTION
Ressource
Solde du compte de Participation
« Financement moudharada » = 4 000 000
FCFA (- Actif)
Enregistrement dans un compte
« Résultats » = 160 000 FCFA (+ Passif)
30/5/N+1 Encaissement es 4 160 000 FCFA versés Emploi
par le client Augmentation du compte « Trésorerie »
= 4 160 000 FCFA (+ Actif)
Ressource
Solde du compte de créance « Entreprise
BTP »
= 4 160 000 FCFA (- Actif)
Commentaires
Dans cet exemple, il n'a pas été pris en considération des événements pouvant survenir en cours
de contrat. Considérons quelques événements possibles.
1) Des profits sont dégagés en cours de projet, par exemple, le client loue une partie de
l'entrepôt et récupère 100 000 FCFA. Ce montant est reparti selon le pourcentage prévu :
2
CORRECTION
20 000 FCFA pour la banque et 80 000 FCFA pour l’entreprise. Le client soit paie la
somme, soit elle est portée dans le compte du client,
2) Le projet n’est pas rentable et le client n'est pas en mesure de rembourser la totalité du
capital emprunté. La perte est alors enregistrée dans le compte de résultat de la banque. En
contrepartie, le compte « Financement moudharaba » est réduit du même montant. Les
informations relatives à ces opérations doivent être portées dans les annexes aux états
financiers.
3
CORRECTION
(Exemple de moucharaka)
Une banque islamique et son client s'associent et signent un contrat moucharaka en vue de
réaliser un projet : l'achat d’un immeuble de bureaux pour louer. L'immeuble vaut 400 000 000
FCFA, la banque apporte 300 000 000 FCFA (75 %), le client apporte 100 000 000 FCFA (25
%). Ils décident de partager les bénéfices selon le rapport 55/45, l'entreprise partenaire
s’occupant de la gestion des locations.
L'immeuble vaut (valeur comptable) 280 000 000 FCFA, il est revendu à 250 000 000 FCFA.
La perte de 30 000 000 FCFA sera répartie selon la proportion 75/25.
4
CORRECTION
L’entreprise BTP veut cette fois également acheter un immeuble, effectuer des travaux pour le
louer en bureaux mais veut rembourser chaque année une partie du capital emprunté, Les fonds
nécessaires à la réalisation de ce projet sont de 400 000 000 FCFA. Étant donné le montant, elle
désire signer un contrat moucharaka avec sa banque. Elle est prête à apporter 25 % de la somme,
soit 100 000 000 FCFA et la banque apporterait 300 000 000 FCFA. Le capital est divisé en
parts de 1 000 000 FCFA. L’entreprise souhaite rembourser 10 000 parts par an, soit 100
000 000 FCFA à compter de l’année N + 1. L'entreprise gérera le projet durant les travaux et
s'occupera ensuite de la gestion des loyers. La durée des travaux sera de 9 mois.
1) 1er février /N : Les deu x parties s'entendent sur les conditions indiquées ci-dessus. Le
partage des profits et pertes se fera de la manière suivante : 60 % pour la banque, 40 %
pour l'entreprise. La banque verse 300 000 000 FCFA à l'entreprise ;
2) 31 octobre/N: Les travaux sont terminés, une partie des bureaux est louée ;
3) 31 décembre/N: La perte est de 10 000 000 FCFA. Elle est répartie ainsi : Banque 6 000
000 FCFFA, Entreprise 4 000 000 FCFA ;
4) 31 décembre/N + 1 : Le profit est de 36 000 000 FCFA. Il est à partager entre la banque
75 % = 21 600 000 FCFA, Entreprise 25 % = 14 400 000 FCFA ;
6) 31 décembre/N + 2 : Idem.
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CORRECTION
Emploi
Création d’un compte Participation
« Financements moucharaka » = 300 000 000
FCFA (+ Actif)
Emploi
Encaissement « Trésorerie » = 115 600 000 FCFA
(+Actif)
Solde du compte de dette « Entreprise BTP »
= 6 000 000 FCFA (- Passif)
31 déc/N+2 idem
6
CORRECTION
Exemple de mourabaha
L'entreprise À veut renouveler son parc de photocopieuses. Après contact avec le vendeur le
coût estimé sera de 320 000 FCFA.
a) Le 1er mars de l’année N, elle s'adresse à sa banque pour obtenir le financement de cet
achat et lui signe une promesse d'achat. Le prix convenu est de 339 000 FCFA et sera
payé en trois versements trimestriels de 113 000 FCFA à compter de la fin du mois de
livraison. La banque exige un dépôt de garantie de 50 000 FCFA.
e) Le jour même, la banque revend les photocopieuses à l'entreprise et lui remet une facture
de 339 000 FCFA.
g) L’entreprise À paie à la banque 113 000 FCFA respectivement les 31 mars, 30 juin et
30 septembre de l'année N. Le 30 septembre l'entreprise récupère son dépôt de garantie.
7
CORRECTION
Exemple de mourabaha
Emploi
Enregistrement dans un compte de dettes
« Garanties » = 50 000 FCFA (+ Passif)
5 mars/N La banque passe commande auprès du
vendeur
10 mars/N La marchandise est livrée, la banque reçoit Ressource
la facture de 320 000 FCFA Enregistrement dans le compte de dettes
« Fournisseurs » = 320 000 FCFA (+Passif)
Emploi
Enregistrement de l’achat dans un compte d’actif
« Marchandises » = 320 000 FCFA (+Actif)
La banque vend la marchandise à Ressource
l’entreprise A et lui remet une facture de Diminution du compte d’actif « Marchandises » =
339 000 FCFA 320 000 FCFA (- Actif)
Emploi
Enregistrement de la créance client dans un compte
« Financement mourabaha » = 339 000 FCFA
(+Actif)
20 mars/N La banque règle la facture de 320 000 FCFA Ressource
au fournisseur. Diminution de la Trésorerie = 320 000 FCFA (-
Actif)
Emploi
Solde du compte de dette Fournisseurs = 320 000
FCFA (-Passif)
31 mars/N L’entreprise E effectue un versement de Ressource
113 000 FCFA Diminution la créance « Financement mourabaha »
= 113 000 FCFA (- Actif)
Emploi
Augmentation du compte « Trésorerie » = 113 000
FCFA (+ Actif)
30 juin/N L’entreprise E effectue un versement de 113 Ressource
000 FCFA Diminution la créance « Financement mourabaha »
= 113 000 FCFA (- Actif)
Emploi
Augmentation du compte « Trésorerie » = 113 000
FCFA (+ Actif)
30 sept//N L’entreprise E effectue un versement de Ressource
63 000 FCFA = 113 000-50000 (dépôt de Solde du compte « Financement mourabaha » =
garantie) 113 000 FCFA (- Actif)
Emploi
Augmentation du compte « Trésorerie » = 63 000
FCFA (+ Actif)
Solde du compte « Garanties » = 50 000 FCFA (-
Passif)
8
CORRECTION
a. Moudharaba et Moucharaka
b. Mourabaha et Moucharaka
c. La réponse a seulement
d. Les réponses a et b
5. Les opérations commerciales sans partage des profits et pertes concernent laquelle des
opérations ?
a. Salam et Mourabaha
b. Ijara et Istnaa
c. La réponse a seulement
d. Les réponses a et b
6. Dans un contrat moudharaba, l’entrepreneur (le moudharib) garantit-il le remboursement
du capital et la réalisation d’un profit. ? Vraie Fausse
7. Lors de la mise à exécution du contrat, le ral – el – mal doit il verser entièrement le
capital ? Vraie Fausse
9
CORRECTION
9. La moucharaka est une opération sans partage des pertes et profits ? Vraie
Fausse
10. Même en cas de mauvaise gestion, la banque islamique et le client participent aux profits
selon les indications consignées dans le contrat et aux pertes proportionnellement à leurs
apports respectifs dans le capital ? Vraie Fausse
11. On appelle moucharaka moufawadah lorsque les apports ne sont pas égaux et le partage
des pertes et profits est à égalité entre les partenaires ? Vraie Fausse
12. Si les apports sont différents et les droits différents, et chacun s'engage, en principe, à
hauteur de sa participation. S’agit-il de quel type de moucharaka ?
a. D’une moucharaka simple
b. Moucharaka anan
c. Moucharaka sabita
d. Moucharaka
13. Dans la moucharaka définitive la banque islamique et le(s) client(s) sont-ils partenaires
jusqu'à la fin du contrat ? Vraie Fausse.
14. Dans la moucharaka définitive aucun partenaire ne peut vendre ses parts à une tierce
personne pour un montant équivalent à la valeur actuelle de sa part ? Vraie
Fausse.
17. La moucharaka dégressive permet elle l'un des partenaires, de vendre progressivement
ses parts à l'autre partenaire (ou à une autre partie) contre une somme d'argent.
Vraie Fausse
18. Les apports doivent être disponibles lors de la mise en œuvre du projet dans un contrat
moucharaka. Vraie Fausse
19. Dans un contrat moucharaka, les apports peuvent être financiers ou être constitués
d'actifs tangibles pouvant être évalués. Vraie Fausse
10
CORRECTION
20. Les pertes éventuelles dans un contrat moucharaka sont supportées par la banque.
Vraie Fausse
23. Lorsque le client souhaite acheter des actifs ou financer un stock, il s’agit d’une
mourabaha impure ». Vraie Fausse
24. La mourabaha inversée est un contrat signé par le client lorsqu’il a besoin de liquidités.
Vraie Fausse
c. La réponse a seulement
d. La réponse a et b
26. Le contrat mourabaha est un contrat par lequel la banque, sur ordre de son client, achète
un bien (marchandises ou matières premières, ou produits semi-finis) et le revend à son
client au coût de revient majoré d’une marge et d’une charge financière.
Vraie Fausse
27. L'achat des biens ne précède pas la signature d’un contrat mourabaha.
Vraie Fausse.
28. Dans un contrat mourabaha, la banque ne prend jamais de garantie en cas de paiement
différé (gage, hypothèque). Vraie Fausse
29. La banque peut dans un contrat mourabaha inclure une clause prévoyant des intérêts de
retard en cas de paiement hors délai. Vraie Fausse
30. Lorsque la banque islamique donne mandat à son client pour acheter le bien, surtout
lorsqu'il s'agit de financer une importation, on parle de contrat wakala.
Vraie Fausse
11
CORRECTION
31. Le Bai al inah consiste en deux opérations successives, un achat et une vente entre les
deux mêmes parties, l'un vend un bien à l'autre contre paiement comptant et le rachète à
un prix majoré avec au comptant. Vraie Fausse
32. Le contrat salam est un contrat de vente avec livraison différée et paiement différé.
Vraie Fausse
Vraie Fausse
34. La banque islamique peut assortir le contrat Salam de garanties pour se prémunir d’une
part vis-à-vis du vendeur, contre le défaut de livraison à l'échéance, d'autre part vis-à-vis
de l'acheteur final, contre le défaut de paiement. Vraie Fausse
35. L'ijara est une sorte de crédit-bail à moyen et long terme qui fait intervenir trois acteurs
: Le client de la banque, locataire du bien, la banque, et le fabricant, vendeur du bien
(sauf dans le cas où le bien appartient déjà au locataire). Vraie Fausse
36. Un contrat de location simple est appelé ijara Vraie Fausse
37. Un contrat de crédit-bail avec option d’achat est dénommé ijara wa ikina.
Vraie Fausse.
38. Au terme d’un contrat ijara, lorsque la valeur résiduelle du bien est faible, la banque peut
faire un don à l’entreprise au terme dans le même acte. Vraie Fausse
39. Dans un contrat istinaa, le prix doit être payé en totalité au moment de la vente.
Vraie Fausse
40. Une opération financée par la banque islamique prend la forme d'un double contrat
istinaa et trois parties sont concernées (client de la banque, acheteur d'un bien pour lequel
il cherche un financement, la banque et le vendeur, maître d'ouvrage).
Vraie Fausse
41. Les deux contrats istinaa portant sur le même bien sont dépendants, notamment les prix
qui sont les mêmes, l'écart représentant la marge de la banque. Vraie Fausse
42. Le prêt ARIYA n’est pas destiné à une utilisation transférant l'usufruit d’un bien
temporairement et gratuitement à l'emprunteur (la propriété du bien prêté reste au
prêteur). Après usage, celui-ci le restitue au prêteur. Vraie Fausse
43. Le prêt QUARD est le prêt de biens fongibles. L'emprunteur s'engage à rendre/retourner
l'équivalent de ce qu'il a reçu en dépôt. Vraie Fausse
12
CORRECTION
44. Dans un prêt sans contrepartie, la banque ne doit pas facturer à l’emprunteur des frais de
service couvrant les charges administratives. Vraie Fausse
45. Une opération de SOUKOUK est souvent liée à la vente d’actifs. Vraie Fausse
46. Durant la vie des soukouks, les souscripteurs ont droit à une rémunération qui dépend de
la performance des actifs ayant servi de base au financement et de la part de capital
souscrit. Vraie Fausse
47. Les souscripteurs des Sukouks n’assument pas un risque proportionné à la part qu'ils
détiennent. Vraie Fausse
48. La valeur des soukouks évolue selon l'offre et la demande sur le marché. Vraie
Fausse
49. La valeur des soukouks ne peut pas évoluer différemment de la valeur des biens sous-
jacents. Vraie Fausse
50. Il est possible que l’émission de soukouks soit basée sur différents contrats islamiques :
a. ijara-soukouks ou moudharaba-soukouks,
b. moucharaka-soukouks, salam-soukouks ou istinaa-soukouks.
c. La réponse seulement
d. La réponse a et b
51. Le client des comptes d’épargne ne reçoit pas d’intérêt, la banque ne lui garantit ni un
rendement déterminé, ni le remboursement du capital déposé. Vraie Fausse
52. La banque gère les fonds des comptes d’épargne contre de gestion. Vraie Fausse
53. Dns le fonctionnement des comptes d’investissement, les déposants ont une
rémunération fixe. Vraie Fausse
54. Les grandes catégories de comptes d’investissement sont
a. les comptes standards
b. les comptes « affectés ».
c. La réponse a seulement
d. La réponse a et b
55. Les comptes standards sont différents des dépôts d’investissements illimités (ou
restrictifs). Vraie Fausse
56. Les fonds des comptes standards sont intégrés dans ceux de la banque pour constituer un
pool d'investissements. Vraie Fausse
13
CORRECTION
57. Les comptes « affectés » s'appellent des dépôts d’investissements limités (ou restrictifs).
Vraie Fausse
58. La banque dispose des fonds selon les indications du dépositaire et les fonds des comptes
« affectés peuvent être mélangés avec ceux de la banque. Vraie Fausse
59. Les conditions d'admission sur les marchés financiers islamiques sont :
a. les titres conformes à la Charia, émis par des sociétés « licites » et les opérations
étant effectuées par des « investisseurs » (et non des spéculateurs).
b. Dettes totales/Capital (capitalisation boursière) doit être inférieur à 33% ;
(Trésorerie + Créances)/Total de l'actif doit être inférieur à 45 % ; et Intérêts
perçus/Total des produits doit être inférieur à 5 %.
c. La réponse b seulement
d. La réponse a et b
60. Pour ce qui est du ratio relatif aux intérêts, qui sont des produits illicites, un procédé de
« purification » est admis :
a. les intérêts supérieurs à 5 % peuvent être purifiés en les versant à des organismes
caritatifs, aux fonds bancaires de la zakat par exemple.
b. En utilisant les intérêts dans les opérations sans partage des pertes et profits
c. La réponse a seulement
d. La réponse a et b
61. Il existe des indices islamiques comme le Dow Jones Islamic Market Index (DJIMI).
Vraie Fausse
62. Le Takafouf est un système de mutuelles solidaires ou les souscripteurs mettent en
commun des sommes d'argent leur permettant de se prémunir contre les sinistres
matériels et immatériels. Vraie Fausse
63. La « police » Takafouf correspond au risque couru par l'ensemble des membres et varie
en fonction du taux de sinistralité. Vraie Fausse
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