Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Cours Management Assurance Vie 2019 PDF
Cours Management Assurance Vie 2019 PDF
2.15 Assurances groupe : groupe ouvert : (définition légale, formalités d’adhésion, détermination des primes et
capitaux assurés, et obligations des parties au contrat) .
1ere Partie
3. Les assurances complémentaires (non vie)
1
2
2e Partie
Aspects Acceptation/sélection
1.1 Sélection
1.2 Antiséléction
1.3 Tarification
1.4 Tarificateur
1.8 Mortalité
2e Partie
Aspects Acceptation / sélection
2. Acceptation médicale & risques spéciaux
2
3
3. Compensation de la surmortalité
3.1 Définition
3.2 Surprimes
3.3 Révision
3e Partie
1. Aspects techniques
1.7 Réduction
3e Partie
2. Aspects contractuels /Extraits de dispositions générales
2.2 Incontestabilité
2.6 Subrogation
2.7 Exclusions
2.8 Prescription
3
4
3e Partie
3. Fiscalité des contrats d’assurance-vie capitalisation & retraite
1 ère Partie
Notions fondamentales
1. Notions et définitions
3. Assurances complémentaires
1. Notions et définitions
1.1 Assurance
L’assurance est la compensation des effets du hasard par la mutualité organisée selon les lois de la statistique.
Hasard : ensemble de toutes les causes qui ne peuvent pas, ou qui n’ont pas encore pu être identifiées.
Aléa, aléatoire: événement dit aléatoire, dont la réalisation ou la date de survenance est incertaine. Synonyme
de hasard, de risque ou de chance.
Un contrat d’assurance : contrat par lequel une partie ( le souscripteur) se fait promettre pour son compte ou
celui d’un tiers par une autre partie (l’assureur) une prestation généralement pécuniaire en cas de réalisation
d’un risque.
4
5
En assurance-vie, c’est une garantie permettant le remboursement du montant des primes versées par le
souscripteur, en cas décès prématuré de l’assuré.
Exemples de contre-assurance dans les contrats vie entière différée, rente viagère, capital différé et dans les
assurances en cas de vie survie.
1.2.1 Définitions :
Assurances couvrant les risques susceptibles d’affecter une personne humaine dans son existence et dans son
intégrité physique.
-La loi 39-05 modifiant et complétant la loi 17-99 portant code des assurances a modifié la définition des
assurances de personnes comme suit (livre 1er) :
«Assurances garantissant les risques dont la survenance dépend de la survie ou du décès de l’assuré ainsi
que la capitalisation, la maternité et les assurances contre la maladie, l’incapacité et l’invalidité. »
1. - les assurances sur la vie : assurances dont le risque dépend de la durée de vie humaine et , plus
particulièrement, de la vie de la personne assurée, ou personne sur la tête de qui repose l’ assurance.
2. Si plusieurs personnes sont assurées, on dit que l’assurance repose sur plusieurs têtes.
3. - les assurances individuelles : dites individuelle accident, couvrant l’assuré contre les conséquences
d’accidents susceptibles de porter atteinte à son intégrité physique pendant la période de garantie.
5. - les assurances de groupe : dites collectives couvrant contre les risques ci-dessus , les personnes ayant
adhéré à une assurance souscrite pour leur compte (ex.par une entreprise pour le compte de ses
salariés).
Mode de fixation d’un dommage, à partir de sommes (ou capitaux) convenues d’avance, et dont la montant
figure dans le contrat d’assurance.
5
6
Une prestation d’assurance présente un caractère indemnitaire lorsque son objet est de réparer le préjudice
réellement subi par la victime d’un dommage.
1.4.1 Répartition :
Technique consistant à mutualiser les risques ; au cours d’une même année, ou exercice, l’assureur répartit entre
les assurés sinistrés la masse des primes payées par l’ensemble des assurés.
Les branches d’assurance gérées en répartition sont essentiellement les assurances de dommages.
Les branches gérées en capitalisation sont les assurances sur la vie, la capitalisation, la prévoyance collective, et
la réassurance.
1.4.2 Capitalisation :
Assurances souscrites à long terme, dont les primes sont capitalisées selon la technique des intérêts composés ,
et ou la probabilité de décès ou de survie, n’intervient pas dans la détermination de la prestation, en ce sens :
qu’en échange de de primes périodiques ou uniques, le bénéficiaire perçoit le capital constitué par les
versements qu’il a effectués, augmentés des intérêts et des participations aux bénéfices.
Temporaire au décès
Vie entière
Revenu familial
Rente éducation
Capital Différé
Rente immédiate
Rente différée
6
7
Rente certaine….
Mixte
1.6 Bénéficiaire
Le contrat sur la vie peut être à ordre .Il ne peut être au porteur.
En cas de pluralité de mariages l’assurance faite au profit du conjoint appartient au(x) conjoint(s) survivant(s).
Lorsque l’assurance en cas de décès a été conclue sans désignation du bénéficiaire le capital ou la rente assuré
fait partie du patrimoine ou de la succession du contractant. Il en est de même quand il n’existe plus de
bénéficiaire au décès de l’assuré.
1.7 Assuré
Personne sur la tête (en assurance vie) ou sur les intérêts (en assurance de dommages) de qui pèse le risque
assuré.
Elle n’est pas nécessairement le souscripteur du contrat, car l’assurance peut être contractée par un tiers pour
son compte ; dans ce cas en assurance vie, l’assuré doit donner son consentement par écrit à l’assureur.
La vie d’une personne peut être assurée par elle-même ou par un tiers, auquel cas son consentement est
obligatoire par écrit avec indication de la somme assurée.
Souscription interdite en assurance en cas de décès, sauf en cas de remboursement de primes payées en
exécution d’un contrat d’assurance en cas de vie.
Enfants de 12 ans et plus : assurance en décès impliquant autorisation du tuteur légal et consentement du
mineur.
1.8 Contractant
7
8
Contractant: personne physique ou morale (qu’on appelle parfois souscripteur ou preneur d’assurance) est celui
qui :
- signe la police ;
Il peut être en même temps l’assuré, autrement ce dernier doit donner son consentement par écrit, pour le capital
assuré.
Le capital est payable au décès de l’assuré mais seulement si ce décès survient avant l’expiration du
contrat.
Le capital assuré peut être constant ou décroissant, tel est le cas pour la couverture d’un prêt.
Le capital est payable par anticipation en cas d’invalidité absolue et définitive (IAD) de l’assuré suite
à un accident ou maladie le mettant dans l’impossibilité d’exercer une quelconque profession , et
aussi d’être dans l’obligation d’avoir recours ,à l’assistance d’une tierce personne pour effectuer les
actes ordinaires de la vie.
Contrat portant sur deux têtes assurées : celle de l’assuré et celle de son conjoint.
Le décès de l’assuré avant le terme du contrat ouvre droit au versement du capital au conjoint survivant qui
reste assuré.
En cas de décès du conjoint, l’assureur verse une seconde fois le capital assuré au(x) bénéficiaire (s) désigné (s)
, à défaut aux héritiers légaux.
Le capital est payable au décès de l’assuré, si ce décès survient après l’expiration d’un délai déterminé.
8
9
S’il meurt avant, les primes sont acquises à la compagnie, à moins que le contrat n’ait été souscrit avec
une contre- assurance.
En assurance-vie, la contre-assurance est une garantie permettant de rembourser aux ayants droit le
montant des primes versées par l’assuré, en cas de décès prématuré de celui-ci.
2.5.1 Définitions
a) Rente : somme, ou arrérage, payée à intervalles réguliers (par année, semestre, trimestre, mois).
b) Rente Viagère:
L’assuré (rentier) remet, un ou plusieurs versements, ou un capital à l’assureur qui lui servira ensuite et jusqu’à
sa mort (la mort du rentier) une rente constituée grâce à ce capital.
- versée d’avance : au début de la période qu’elle couvre ou à terme échu (après celle-ci).
- différée: réglée après tant d‘années (constitution d’un capital pour la retraite);
- Constante (d’un montant fixe), variable (d’un montant croissant ou décroissant), ou indexée (croissant en
fonction d’un indice convenu d’avance).
Nb: un contrat de rentes peut être complété par une contre-assurance garantissant le remboursement des
primes.
9
10
Le capital est payable à l’échéance du contrat, que l’assuré soit vivant ou non à cette date.
2.7 Mixte
2.8 Dotale
Le capital est payable à l’échéance du contrat (date convenue d’avance) si l’enfant bénéficiaire vit à
cette date, mais c’est le père qui est assuré.
Il s’agit à la fois d’une assurance en cas de vie sur la tête de l’enfant et d’une assurance décès sur la tête
du souscripteur.
Les primes cessent d’être dues au décès de l’assuré (généralement le père de l’enfant).
2.9 Combinaisons
(Mixte, Dotale, Terme fixe, combinée, etc.)qui réunissent en un même contrat, mais en dosages parfois
différents, une Temporaire et un Capital différé).
2.9.1 Combinée
10
11
On trouve sous ce vocable une variété d’assurance Mixte ou le capital-vie n’est pas le même que le capital-
décès.
2.9.2 Familiale
Il s’agit d’un Terme fixe accompagné d’une rente (généralement de 5 à 20% du capital) payable au bénéficiaire
depuis le décès de l’assuré à l’échéance du contrat.
Contrat destiné à compenser la perte financière subie par une entreprise à la suite du décès , de l’invalidité, ou
de l’incapacité par suite d’accident ou de maladie d’un dirigeant ou d’une personne jouant un rôle déterminant
dans le fonctionnement , de l’exploitation et qui est désigné comme tel dans le contrat.
L’homme clé est défini comme la ou les personnes qui dans l’entreprise possédent ou maitrisent un art , une
science ou une technique directement lié à l’objet social.
Les prestations garanties peuvent avoir un caractère forfaitaire (un capital prévu au contrat), ou indemnitaire (la
perte de marge brute, les frais supplémentaires d’exploitation).
En assurance sur la vie ou en capitalisation, le capital ou la rente garanti sont exprimés en unités de compte
qui sont constituées de valeurs mobilières ou d’actifs offrant une protection suffisante de l’épargne investie.
Contrairement aux contrats en Dirhams qui peuvent garantir un rendement minimum, les CU ne garantissent
qu’un nombre d’unités de compte, dont les valeurs sont soumises aux fluctuations du marché.
- Une garantie plancher : capital supplémentaire garanti en cas de décès, égal à la différence (positive) entres les
primes versées et la provision mathématique du contrat;
2.11.2 Caractéristiques
11
12
8) Capital assuré exprimé en un certain nombre d’actions de la SICAV ou parts d’OPCVM choisis par l’assureur.
10) A l’échéance : Remise du nombre d’actions, ou valeur de rachat (valeur de l’action, ou parts au jour de
l’échéance).
12
13
Si les unités de compte sont constituées de titres ou de valeurs non négociables, le règlement ne peut être
effectué qu’en espèces (article 98).
Pour les placements Takaful : un tri s’opère dans la gamme de produits d’investissement validé par le CSO. Les
fonds des assurés doivent être investis dans des activités tangibles et dirigés vers l’économie réelle.
Pour écarter l’incertitude et le hasard, les contrats Takaful obéissent au régime de la donation, pour lequel
l’incertitude et le hasard sont tolérés par la Charia.
Takaful est une technique d’assurance compatible avec les principes de la Charia.
Le Takaful est principalement basé sur deux principes : le refus de l’intérêt et l’absence d’investissements
nocifs pour l’homme et la société.
Tout comme une mutuelle d'assurance, une compagnie Takaful permet de mutualiser les risques et de
repartir les pertes éventuelles entre l'ensemble des assurés (participants).
Les membres d'une compagnie d'assurance Takaful sont à la fois assureurs («propriétaires » des fonds
gérés par la compagnie) et assurés (bénéficiaires en cas de sinistre).
- bénéficient en fin d’exercice comptable de dividendes sur les opérations exclusives d’assurance ;
13
14
De plus, en tant qu’institution financière islamique, une compagnie Takaful doit se conformer aux préceptes de la
Charia dans la gestion de ses investissements
Il existe trois modèles et plusieurs variations de la mise en pratique du Takaful, dont la principale différence
étant le mode de détermination de la rémunération de l'opérateur:
Modèle de Moudaraba : pourcentage dans les profits repartis entre l’opérateur et le fonds des
sociétaires, après déduction de toutes les charges techniques, frais de gestion et autres frais généraux.
Au Maroc, l'assurance Takaful a fait l’objet d'une loi spécifique (loi 59.13) adoptée définitivement par les 2
chambres du parlement le 2 août 2016 (BO septembre 2016).
Cette loi a posé les grands principes de fonctionnement de cette industrie financière, tout en laissant le soin
au régulateur (ACAPS) de préciser les modalités d’application dans des circulaires détaillées, qui doivent être
validées par le Comité charia pour la Finance Participative (CSFP) du Conseil Supérieur des Oulémas (CSO).
2.12.2.1 Définitions
(cf.loi 059-13 modifiant et complétant loi17-99)
1. Assurance Takaful: opération d’assurances fonctionnant conformément aux préceptes de la Charia, basée sur
le don (tabarru), et sur l’entraide entre groupes de personnes physiques ou morales appelées participants qui
contribuent mutuellement dans l’objectif de couvrir les risques prévus au contrat Takaful.
2. Avance Takaful: montants engagés par l’entreprise d’assurances et de réassurance pour combler l’insuffisance
de l’actif représentatif des provisions techniques par rapport aux dites provisions et pouvant être récupérés sur
les excédents futurs dégagés par une opération d’assurance Takaful; ces montants ne pouvant donner lieu à
aucun intérêt.
3. Prime: pour l’assurance Takaful la prime est également appelée participation, est le don (Tabarru)
représentant la contribution du participant.
14
15
Le contrat TAKAFUL doit prévoir que l’entreprise d’assurances et de réassurance agréée pour pratiquer les
opérations d’assurances Takaful s’engage, à gérer les fonds desdits comptes au mieux des intérêts des
participants ,et à supporter toute perte qui résulterait d’un manquement ou d’une contravention à ses obligations
fixées au contrat.
Le contrat de capitalisation
Les assurances de personnes s’entendent en assurance Takaful, «les assurances Takaful famille ». Elles désignent
toutes assurances garantissant les risques dont la survenance dépend de la survie ou du décès de l’assuré ainsi
que l’investissement, la maternité et les assurances contre la maladie, l’incapacité et l’invalidité.
Pour les contrats d’assurance en cas de vie ou d’investissement, l’entreprise d’assurances et de réassurance /
Takaful peut accorder au participant une avance sur son contrat sous forme de prêt sans intérêt.
Tout remboursement ultérieur de l’avance est considéré comme un versement libre de contribution, ne
générant aucun frais pour le participant à l’exception des frais pour combler les dommages réels et justifiés que
pourrait subir le compte d’assurance Takaful.
La rémunération au titre de la gestion du compte d’assurance Takaful est fixée selon les modes et les
critères ci-après :
Mode de rémunération dit « Wakala » où l’entreprise perçoit une commission fixe. La rémunération au
titre de ce mode peut être déterminée de manière forfaitaire ou sur la base du montant des
contributions des participants;
Mode de rémunération dit « Moudaraba » où l’entreprise perçoit une part des revenus générés par les
placements affectés au compte d’assurance Takaful. (Pourcentage des revenus générés par les
placements affectés au compte d’assurance Takaful après déduction des frais de gestion de ces
placements).
Mode combinant celui de la rémunération « Wakala » et celui de « Moudaraba». Selon un taux que
peut fixer l’entreprise d’assurances et de réassurance.
La rémunération de gestion est destinée à couvrir tous les frais de gestion du compte d’assurance Takaful
par l’operateur, à l’exception des frais d’acquisition relatifs aux commissions au titre de la présentation
des opérations d’assurance Takaful et des charges directement liées au compte d’assurance Takaful fixées
par l’Autorité.
15
16
Pour les opérations d’assurance Takaful en cas de vie ou d’investissement, les excédents sont répartis
entre les participants, à la fin année ou à la date d’échéance ou de résiliation du contrat au cours de
l’année, selon les modalités fixées par l’Autorité.
2. La méthode sélective: sont répartis uniquement entre les participants précités dont les contrats n’ont pas
enregistré de sinistres au cours de l’année en question et ce, proportionnellement à la part de la contribution
correspondant à la durée de la garantie au cours de l’année en question ;
3. La méthode de compensation : répartition uniquement entre les participants dont le ratio « sinistres sur
contributions » est inférieur à 100% et ce, proportionnellement à la part de la contribution correspondant à la
durée de la garantie au cours de l’année en question.
Toutefois, l’entreprise peut pratiquer une autre méthode approuvée par l’Autorité et ce, après avis
conforme du Conseil Supérieur des Ouléma.
Les profits versés annuellement correspondent aux gains que ces projets devraient générer.
Juridiquement, ils s'apparentent au titre de propriété (quote-part) d'un actif générateur de flux financiers.
Un Sukuk n'est pas, comme pour les obligations conventionnelles, fondé sur une émission de dette.
L'investisseur finance un actif tangible qui va fournir un revenu stable pendant une certaine durée.
Depuis 2006, au Royaume-Uni, de grandes banques anglaises ont consacré des branches entières de leurs
activités à la finance islamique.
Assurances populaires : assurances sur la vie à primes périodiques, à montant limité, sans examen
médical obligatoire, et dans lesquelles en l’absence de formalités médicales, le capital stipulé n’est
intégralement payable en cas de décès que si le décès survient après un délai spécifié au contrat (délai de
carence).
Le capital maximal sur une même tête en un ou plusieurs contrats est fixé par voie réglementaire.
16
17
Le paiement des primes de la première année est obligatoire, et l’article 21 n’est pas applicable à ces
assurances.
Le défaut de paiement d’une prime due au titre d’un contrat de capitalisation n’a pour sanction que la
suspension ou la résiliation du contrat.
Est un contrat d’assurance de groupe le contrat d’assurance de personnes souscrit par une personne morale
ou un chef d’entreprise dit souscripteur en vue de l’adhésion d’un ensemble de personnes dites adhérentes
répondant à des conditions définies audit contrat , pour la couverture des risques dépendants de la durée de la
vie humaine, des risques portant atteintes à l’intégrité physique de la personne ou liés à la maladie ou la
maternité et les risques d’incapacité ou d’invalidité ,ainsi que pour la capitalisation.
- Détermination du mode de calcul des prestations et conditions d’ouverture de droits pour chaque garantie,
- Les exclusions.
17
18
Adhésion : en assurance de groupe, le contrat est conclu entre un assureur et une personne morale
(entreprise ou autre) pour que les personnes physiques (des salariés) faisant partie d’un même groupe
adhérent à cette assurance.
Adhérent : personne qui, après avoir adhéré à une assurance de groupe par la signature d’un bulletin
d’adhésion, est assurée par celle-ci et bénéficie des prestations prévues en cas de réalisation des risques
couverts par l’assureur.
Bulletin d’adhésion (synonyme de proposition): document établi par l’assureur que doit remplir l’assuré à la
souscription.
Il consigne les réponses de l’adhérent aux questions posées, en vue de bénéficier des prestations garanties.
Il doit comporter une information sur la désignation du bénéficiaire en cas de décès de l’assuré
(nominativement ou suffisamment identifié), et sur les modalités de cette désignation.
2.15.4 Admissibilité
L'assurance d'un employé ayant rempli les conditions d'admission prend effet dans le cas :
2.15.5 Prestations
Exemple :
18
19
La définition de l'invalidité absolue et définitive pour les assureurs s'apparente à la notion d'invalidité des
organismes de sécurité sociale, mais elle n'est pas toujours identique.
L'assureur se réserve en effet le droit d'apprécier la réalisation du risque par ses propres médecins-
conseils : ainsi une personne reconnue invalide au titre de la Sécurité Sociale pourrait se voir refuser
l'attribution de la garantie «invalidité absolue et définitive »!!!!
- nombre de collaborateurs;
- nombre de conjoints;
- taux de remboursement;
- Plafonds de remboursement
2.15.8 Cotisations
Les primes fixées sont payables trimestriellement à terme échu dans les quinze jours qui suivent l'appel de
l‘assureur.
Les primes correspondant aux garanties assurées sont établies en fonction des taux de primes exprimés en % des
salaires déclarés tels que fixés aux conditions particulières.
Sous peine de déchéance, le contractant doit, sauf cas fortuit ou de force majeure, adresser à l’assureur la
déclaration de salaires à la fin de chaque trimestre échu.
2. Ajustement
19
20
La prime trimestrielle constitue une prime provisionnelle assurant la couverture des risques du trimestre en
cours.
Dés réception de la liste nominative des salaires annuels l’assureur établit un décompte d'ajustement de la prime
exigible au titre de l’année d’assurance en question.
Les bulletins d’adhésion des nouveaux collaborateurs susceptibles d’être admis à l’assurance.
Le contractant doit mettre à la disposition des assurés une notice, établie par l’assureur et qui résume de
manière très précise les définitions des garanties et leurs modalités d’entrée en vigueur, ainsi que les formalités
à accomplir en cas de sinistres.
Le souscripteur est tenu par ailleurs , d’informer par écrit les adhérents des modifications qu’il est prévu
d’apporter , à leurs droits et obligations .
L'assurance dans le cadre d’un contrat groupe décès ne peut être ni cédée ni mise en gage.
Les garanties sont souscrites par le contractant au profit de ses collaborateurs et de leur famille, il s’ensuit les
droits qui en découlent
Assurance de groupe souscrite par une banque ou un organisme financier pour la couverture de ses clients
emprunteurs contre certains risques pouvant compromettre leur solvabilité, tels que :
20
21
L’invalidité définitive,
Le décès,
Assurance complémentaire : contrat accessoire attaché à la police principale et garantissant moyennant une
prime complémentaire, différentes prestations :
- rente d’invalidité,
- doublement, triplement;
- hospitalisation (santé)etc.
Avant d’accorder ces garanties complémentaires, l’assureur examine la qualité du risque, ses caractéristiques, le
cumul des ces assurances complémentaires et du capital de la police principale.
Le but premier de l’assurance invalidité : indemniser la perte que subit une personne exerçant une activité
lucrative du fait de l’interruption (ou de la réduction) de sa capacité de gain par suite d’une maladie ou d’une
lésion corporelle.
Une invalidité prolongée implique non seulement le tarissement du revenu du chef de famille, mais encore le
maintien, voire l’augmentation des frais à un entretien personnel.
La couverture des besoins propres de l’invalide et de ceux de sa famille passe donc généralement pour être le but
premier de l’assurance invalidité.
Pour les personnes sans attaches familiales l’assurance invalidité est évidemment la protection majeure.
21
22
L’invalidité suppose une atteinte à la santé physique, mentale ou psychique causée par une infirmité
congénitale, une maladie ou un accident.
Une atteinte à la santé est considérée comme ayant valeur d’invalidité lorsqu’elle limite la capacité de gain
de façon durable.
L’invalidité totale est un état d'incapacité résultant d'une maladie, d'un accident ou d'une grossesse qui, après un
délai d’attente, empêche l'adhérent d'exercer toute activité à but lucratif en rapport avec aptitudes, son
éducation, sa formation, et son expérience.
Perte totale et irréversible d’autonomie (PTIA) : est considéré comme PTIA l’assuré reconnu inapte par l’assureur
à tout travail à la suite d’une maladie ou d’un accident et définitivement incapable de se livrer à une activité,
susceptible de lui procurer salaire , gain ou profit, et devant avoir recours à l’assistance d’une tierce personne
pour effectuer au moins trois des quatre des actes ordinaires de la vie courante (se vêtir, se laver, se nourrir, et
se déplacer).
La période d’invalidité est une période continue d'invalidité totale ou des périodes successives d'invalidité totale
résultant d'une même cause séparées par moins de 6 mois de travail actif continu.
Une invalidité consécutive à une maladie ou à un accident entraînant l’impossibilité physique de l’assuré de se
livrer à l’exercice normal de sa profession ou d’une profession lui procurant un gain équivalent.
Délai d’attente (de carence ou franchise) : période fixée par le contrat qui commence à courir à compter du
jour de la souscription ou la survenance d’un événement , et au cours de laquelle la garantie ne s’applique pas ;
période à partir de laquelle il y a appréciation définitive de la consolidation de l’invalidité ouvrant droit aux
rentes (six mois en général).
2. Totale 66% ≤ N RA
22
23
La rente d’invalidité, qui succède et/ou se substitue aux indemnités d’incapacité temporaire totale ne peut en
aucun cas être supérieure à certain pourcentage (40 à 50%) du salaire annuel correspondant aux 4 derniers
trimestres déclarés.
Elle est payable par trimestre échu pendant toute la durée de l’invalidité jusqu’à :
- et, au plus tard, jusqu’à la fin du trimestre civil du 60e anniversaire de l’assuré.
Garantie prévoyant, lorsque l’assuré est en incapacité de travail, temporaire ou définitive, la prise en charge par
l’assureur du paiement de la prime, passé un délai de carence ou franchise.
Le contrat peut prévoir des majorations des prestations en cas d’enfants à charge :
• Prestations garanties :
en cas d’incapacité de travail suite à une maladie ou à un accident le versement d’une indemnité journalière.
– Franchise : 30 à 90 jours
– Durée : 1 à 3 ans
Principales exclusions
Doublement ou triplement du capital : assurance complémentaire stipulant, moyennant une prime , qu’en cas
de décès par accident, ou d’accident de circulation, le capital de la police principale sera payé une seconde fois
ou une troisième fois.
La prestation prévue sous forme de capital réglé en une ou plusieurs fois, permet à l’assuré de faire
face aux dépenses supplémentaires qu’entrainent, ces affections.
Elle peut être complétée par une assurance décès et une garantie assistance.
Assurance généralement facultative, proposée par un organisme bancaire ou financier à ses emprunteurs, en vue
d’obtenir le remboursement des échéances de prêt en cas de perte d’emploi, due à un licenciement donnant
lieu au versement d’allocations de chômage.
N.B. révision constante des tarifications et des méthodes de provisionnement qui doivent être très prudentes.
24
25
Particulièrement développée dans les années 80, cette garantie, modifiée au cours du temps, est devenue
quasiment obligatoire dans certains pays pour certains types de prêts, notamment de longue durée.
De nombreuses limitations permettent d’éviter, au maximum, les dérapages possibles ont été retenues, il s’agit
principalement de :
La durée totale de l’indemnité limitée à un certain nombre de mois (36 par exemple);
La durée d’indemnisation suite à une mise en chômage (18 mois par ex.)
L'assurance dépendance : garantie permettant à un assuré de faire face aux frais inhérents à la survenance d'une
perte d'autonomie (accident, handicap, âge, maladie)
La dépendance totale ou partielle est la limitation fonctionnelle lors de la réalisation des actes primaires de la vie
quotidienne : se déplacer, préparer son repas, se laver, s’habiller.
Elle peut être souscrite pour un voyage ou pour tous les voyages survenus au cours d’une certaine période.
Elle peut être souscrite à titre individuel ou à titre collectif pour des personnes appartenant à un même groupe.
3.7.1 Objet
Assurance ouvrant droit au remboursement des frais de soins de santé est acquis, sauf stipulation contraire,
dans les mêmes conditions et limites des dispositions générales et particulières des garanties:
1. Hospitalisation.
25
26
2. Maladie.
3. Maternité.
4. Soins dentaires.
5. Optique.
6. Prestations diverses
Notions et définitions préliminaires : maladie, hospitalisation, grossesse, frais médicaux, frais réels, tarif de
référence, tarif de convention, franchises (simple, absolue ou indexée, plafonds de garantie, tiers-payants, et
ticket modérateur, assurance sante complémentaire, surcomplémentaire.
L’AMO : généralités, évolutions, gestion, financement, Ramed, panier des soins, ALC, et ALD.
Les garanties « maladie & hospitalisation» : frais médicaux, frais d’hospitalisation médicale &chirurgicale,
maternité, optique, soins dentaires, frais de transports et prestations optionnelles.
Primes (cotisations) : facteurs de détermination du taux primes, primes provisionnelles, ajustements des primes,
paiement des primes, et défaut de paiement des primes.
2e Partie
Acceptation & sélection des risques
3. Compensation de la surmortalité
1.1 Sélection
Ensemble des opérations par lesquelles une compagnie d’assurance choisit les risques qui lui sont proposés
afin de maintenir a qualité de son portefeuille.
Elle s’exerce par les producteurs, les médecins et les tarificateurs.
Elle consiste :
- à accepter à la prime normale du tarif que les candidats normaux,
- à refuser les risques inassurables,
26
27
1.2 Antiséléction
Sélection opérée au détriment de l’assureur négligeant ou imprudent par des candidats dont la qualité
est inférieure à la moyenne.
En d’autres termes, c’est la tendance qu’on certains candidats aggravés à tirer parti des avantages que
l’assureur-vie apporte aux risque normaux.
1.3 Tarification
C’est la classification des risques aggravés d’après leur surmortalité probable.
Elle conduit parfois à l’ajournement ou au refus du risque, mais généralement à l’acceptation avec surprime,
et parfois sans surprime.
Attention : la tarification n’est pas une science exacte.
Elle fait appel aux connaissances médicales, actuarielles et commerciales du tarificateur, à son bon sens, et
surtout à son expérience.
1.4 Tarificateur
Spécialiste d’une compagnie d’assurance-vie ou de réassurance, ou d’un bureau de tarification, chargé
d’étudier les propositions et les dossiers médicaux des candidats pour savoir si, à quelles conditions, ils
peuvent être acceptés en assurance-vie.
la formation d’un tarificateur expérimenté demande au moins quatre à cinq ans.
1.8 Mortalité
1.8.1 Définition
La Mortalité est une notion abstraite (proportion, probabilité) qui découle du rapport qui existe entre le nombre
des décès et le chiffre d’une population déterminée et ceci dans un lieu et un espace de temps donnés.
- Nombre de décès survenant pendant une année dans une population donnée.
- Le taux annuel de mortalité est la donnée essentielle des calculs des actuaires.
- Ce taux est fourni, pour chaque âge, par les tables de mortalité et il sert à déterminer les probabilités de
décès.
- Mortalité normale : mortalité moyenne : primes selon tarif sans restriction ou surprimes
a) Facteurs généraux :
b) Facteurs spéciaux
Etat de santé, type de contrat, profession, invalide ou valide, âge d’entrée durée, état civil (table de mortalité
spéciale).
Espérance de vie: durée moyenne de la vie attribuée à un groupe de personnes d’un même âge d’après une
table de mortalité donnée.
Cas du Maroc :- Femmes : 75 ans; - Hommes : 73 ans (2015)
Le pays où on vit le plus longtemps est le Japon, avec une durée de vie moyenne de 84 ans, hommes et
femmes confondus.
En Sierra Leone, cette espérance de vie est de 50,8 ans en moyenne pour les filles et de 49,3 ans pour les
garçons. Soit un écart de plus de 30 ans avec le Japon.
Depuis l'an 2000, l'espérance de vie a en effet augmenté de 5 ans dans le monde (données/OMS).
Risque aggravé : c’est un risque dont la probabilité de décès est augmentée par son état de santé antérieur ou
actuel, par son hérédité, sa profession, son genre de vie, sa mortalité ou ses activités sportives.
Il offre à l’assureur un danger spécial et ne peut être accepté, s’il est acceptable qu’à des conditions spéciales.
28
29
à la différence entre la mortalité effective d’un ensemble de personnes présentant une aggravation égale à
celle du risque considéré et la mortalité normale.
Elément de base de la tarification, elle ne se conçoit qu’en relation avec des groupes d’assurés
- Controller que le montant des primes ne dépasse pas les possibilités financières du candidat
29
30
b) et d’étudier la surmortalité moyenne probable de groupes d’assurés. Elle intervient essentiellement avant
la signature de la police. Ne pas confondre avec la médecine d’assurance-accidents qui s’occupe surtout des
sinistres-accidents et de l’indemnisation des victimes.
Elle intervient essentiellement avant la signature de la police. Ne pas confondre avec la médecine d’assurance-
accidents qui s’occupe surtout des sinistres-accidents et de l’indemnisation des victimes.
Médecin examinateur : médecin choisi par la Direction de la compagnie (et non par l’agent) pour interroger et
examiner un candidat à l‘assurance-vie.
Son rapport médical, rédigé sur un formulaire ad hoc , doit être lisible , exact et complet.
Médecin-conseil : médecin travaillant au siège de la compagnie pour étudier les dossiers médicaux des
candidats, donner son avis sur leur acceptation et sur les sinistres.
Les réassureurs utilisent aussi – et même davantage- les services d’un ou plusieurs médecins-conseils.(ne
pas confondre avec les médecins –conseils accidents chargés par les assureurs –accidents d’expertises
après sinistres).
Il doit donner un tableau exact et circonstancié de l’état de santé antérieur et actuel du futur assuré.
30
31
75 000 QES
QES+RM+BIO
Au-delà de
L'étude tarifaire doit être traitée au cas par cas .
1 000 000
RM: Rapport médical à compléter par un médecin examinateur après examen clinique de l'assuré et avec analyse d'urine s
BIO: Analyses biologiques (hémogramme, glycémie, cholestérol, cholestérol HDL, triglycérides, transaminases, gamma CT,
HBS, sérologie de l'hépatite C, vitesse de sédimentation globulaire, uricémie, créatinine)
ECG: compte rendu d'un examen cardio-vasculaire avec tracé d'ECG (de repos) établi par un cardiologue
ECHO CARDIAQUE: Echocardiographie + compte rendu
z Complément d’information demandé par le tarificateur pour lui permettre d'apprécier plus exactement
le pronostic vital probable d’un candidat.
z Ils sont souvent motivés, malheureusement, par des lacunes du rapport médical.
z Ils peuvent être aussi par l’importance du capital, ou par la nécessité d’élucider tel ou tel point du dossier.
Bien souvent ils permettent d’accepter le risque à de meilleures conditions tarifaires
31
32
- Risques médicaux.
- Risques professionnels.
- Risques sportifs.
2.8 Risque moral
Risque moral : aggravation du risque constitué par un candidat dont la réputation, la moralité et la
bonne foi sont douteuses ou inférieures à la normale.
Ce candidat est donc un homme qui n’inspire pas confiance et avec lequel il vaut mieux éviter de signer
un contrat
3. Compensation de la surmortalité
3.1 Définition : moyens par lesquels l’assureur, pour maintenir l’équilibre financier de son portefeuille-
vie, neutralise les effets de la surmortalité des risques aggravés.
Pratiquement, il y a plusieurs formules de compensation :
- le délai de carence ;
- L’échelonnement du capital;
- l’exclusion de certains risques ;
- Et surtout les surprimes.
3.2 Surprime
Majoration appliquée à une prime d’assurance pour compenser l’aggravation du risque que présente l’assuré.
Exiger une surprime, c’est simplement calculer la prime en partant d’une table de mortalité majorée applicable à
ce genre de risque (classes de surmortalité) .
La surprime peut être remboursable en cas de vie à l’échéance , ce qui peut, dans certains cas, faciliter la
signature de la police à condition que la majoration ne paraisse pas excessive.
3.3 Révision
Opération par laquelle le tarificateur étudie à nouveau le dossier médical d’un risque aggravé sur la base de faits
nouveaux, pour savoir s’il y a lieu de modifier la tarification donnée.
Elle peut aussi être offerte par le tarificateur qui s’engage à revoir le dossier après un délai déterminé, sur la base
d’un nouveau rapport médical, ou autres renseignements complémentaires.
Attention: la surprime peut être diminuée en cours du contrat si la santé de l’assuré s’est améliorée.
Mais elle ne peut être augmentée dans le cas contraire : la révision est donc une opération à sens unique et
doit être maniée avec prudence.
32
33
1.1 Tables de mortalité : tables permettant de donner la probabilité qu’a une personne d’un certain âge
d’être encore vivante à une époque donnée, Elles sont établies par l’observation statistique d’une
population donnée à un moment déterminé.
Elles sont utilisées pour le calcul de toutes les combinaisons d’assurance en cas de décès.
Tables de survie : utilisées pour le calcul des assurances cas de vie.
Elles servent de base de calcul pour les tarifs des assureurs vie.
Les tables de mortalité & de survie sont périodiquement modifiées.
Pour être représentative, la table de mortalité doit se baser sur un important collectif (généralement la
population d’un pays) et sur une longue période (plusieurs années) afin de niveler les variations
saisonnières.
1.2 Taux technique & taux de rendement global
Taux technique :en assurance en cas de vie , taux d’intérêt garanti par l’assureur et dont le pourcentage
est fixé par voie réglementaire.
Taux de rendement global : en assurance en cas de vie , taux garanti par l’assureur, calculé en fonction du
taux technique et des participations bénéficiaires.
Prime : somme que doit payer le souscripteur en contrepartie de l’engagement de l’assureur de pendre le
risque.
33
34
1.4 Bénéfices
1.4.1 Sources des bénéfices
L’assureur peut réaliser des bénéfices sur la mortalité (résultat technique), sur les intérêts des capitaux
placés , sur la plus-value des valeurs mobilières (résultat financier)et sur les frais de gestion.
Une grande partie de ces bénéfices est distribuée aux assurés. C’est la participation aux bénéfices (PB).
Connaissez-vous beaucoup de commerçants qui en fassent autant?
1.4.2 Participation aux bénéfices en assurance vie
Les assurés ont droit à une participation aux bénéfices techniques et bénéfices financiers réalisés
chaque année selon un pourcentage fixé contractuellement.
a) Les bénéfices techniques qui résultent de l’activité d’assurance elle-même, comprennent :
- les bénéfices de mortalité, provenant de la mortalité réelle et la mortalité théorique des tables de
mortalité ayant servi pour le calcul des primes pures;
- et les bénéfices de gestion, provenant de la différence entre les frais de gestion inclus dans le
chargement et les frais réellement exposés.
34
35
b) Les bénéfices financiers comprennent les d’intérêts, provenant de la différence entre le taux des
placements effectués et le taux d’intérêt affecté aux provisions mathématiques, et les bénéfices sur plus-
values lors de la réalisation des actifs et des prestations et des placements.
1.5 Rachat
1.5.1 Définition
Le rachat d’une police-vie est la restitution à l’assuré d’une partie des primes qu’il a versées (provision
mathématique constituée).
L’assuré renonce ainsi à toute garantie (rachat total =fin du contrat ; c’est l’annulation prématurée de la
police).
Le rachat d’une police est possible dés que la provision mathématique d’inventaire nette des frais d’acquisition
(commissions) non amortis est positive ; cependant le rachat demandé devient obligatoire pour l’assureur à
partir de la 4e année d’assurance, même lorsque cette condition n’est pas satisfaite.
Le rachat ne peut intervenir qu’après paiement de trois primes annuelles; cette opération n’est pas favorable à
l’assuré : il devrait plutôt demander la réduction de sa police.
Le rachat d’une police-vie est effectué par l’assureur contre remise de l’original ou du duplicata de la police ou
du bulletin d’adhésion pour les assurances groupe.
La valeur de rachat total ne peut être inférieure à 95% de la provision mathématique d’inventaire.
C e taux est égal à 100% de cette provision après 8 années de vie de la police.
La valeur de rachat partiel ne peut être supérieure à 50% de la provision mathématique avec un abattement au
plus de 5%.
Cet abattement est nul après écoulement d’une durée de 8 ans de la vie de la police
L’avance est un prêt accordé par l’assureur et dont le remboursement est garanti par l’épargne acquise sur le
contrat d’assurance-vie à la date de la demande. Elle est consentie moyennant rémunération à un taux indiqué au
souscripteur au moment de son octroi.
35
36
- Délai de son remboursement : 5 ans majorée d’intérêts, autrement elle est déduite de la prestation due
par l’assureur intérêts compris.
- En cas de non remboursement, l’assureur est tenu de la transformer en rachat partiel.
- L’octroi d’une avance est subordonné au remboursement total de toute autre avance consentie au titre du
même contrat.
1.7 Réduction
Lorsqu’un contractant, ayant versé au moins trois primes annuelles, cesse de payer ses primes, le capital est
automatiquement réduit proportionnellement à la provision mathématique: c’est la valeur de réduction
(modalités de calcul selon réglementation).
Le montant de l’épargne acquise par l’assuré, ou valeur de réduction, correspond à ce qu’il aurait obtenu s’il
avait souscrit une assurance de même nature au moyen d’une prime unique égale à la provision mathématique
de son contrat.
Conséquences :
La police reste en vigueur. Le capital réduit est libéré du paiement des primes, et sera versé dans les mêmes
conditions que le capital assuré à la souscription.
A l’exception des temporaires au décès, des rentes viagères et immédiates, ou encours de service, tous les
contrats d’assurance vie peuvent être réduits.
36
37
Sens général, sommes qu’il faut mettre en réserve pour la couverture de risques en cours.
En assurance, engagements réglementés ou sommes mises en réserve par les assureurs pour faire face à
leurs obligations :
Le règlement intégral de leurs engagements vis-à-vis des assurés ou bénéficiaires de contrats.
Ces sommes inscrites au passif du bilan sont représentées par des placements d’un montant au moins
équivalent.
1.9.2 Provisions en assurance vie
La provision mathématique, définie comme « la différence entre les valeurs actuelles des engagements
respectivement pris par l’assureur et par l’assuré.
Elle fait partie du patrimoine de l’assureur, mais l’assuré dispose d’un droit de créance sur celle-ci.
La provision mathématique doit être remboursée en cas de nullité ou de suicide volontaire de l’assuré.
La provision pour égalisation: pour faire face aux fluctuations de sinistralité en assurance de groupe.
La provision pour primes non acquises : parts des primes se rapportant à la période comprise entre la date de
l’inventaire, et la date de la prochaine échéance de prime.
La provision pour sinistres à payer: estimation des dépenses nécessaires au règlement des sinistres survenus et
non payés;
La provision pour risque d’exigibilité : pour faire face aux engagements dans le cas de moins-value de certains
actifs.
37
38
Conformément à l’article 20 du Code des assurances, l’assuré a l’obligation de répondre avec exactitude aux
questions posées par l’assureur lors de la souscription du contrat, et déclarer toutes les circonstances connues de
lui qui sont de nature à faire à faire apprécier par l’assureur les risques qu’il prend en charge.
Le Code des assurances, prévoit des sanctions en cas de fausse déclaration du risque de l’assuré en distinguant
l’assuré de bonne foi de celui de mauvaise foi.
2.2 Incontestabilité
Les déclarations du souscripteur et des assurés servent de base au contrat qui devient incontestable.
Sauf en cas en de réticence, omission ou déclaration fausse ou inexacte faite de mauvaise foi par l’assuré, celui-ci
ne peut être éliminé de l’assurance contre son gré tant qu’il fait partie de l’effectif assurable du groupe et à
condition que la prime ait été payée.
Certaines nouvelles polices stipulent qu’ en l'absence de fraude, aucune fausse déclaration ou réticence ne peut
fonder l'annulation ou la réduction d'une assurance qui a été en vigueur pendant 2 ans.
Toutefois, cette règle ne s'applique pas dans les cas d'une invalidité ayant débuté durant les 2 premières années
de l'assurance.
L’indemnité est réduite en proportion de la prime qu’aurait perçu l’assureur si le risque avait été correctement
déclaré par application de la règle proportionnelle :
L’assuré qui omet délibérément de déclarer un élément du risque ou ment sur l’une des questions posées par
l’assureur, afin de fausser intentionnellement son opinion sur le risque, s’expose à la nullité du contrat.
38
39
Le contrat est annulé rétroactivement et les primes échues et réglées sont acquises à l’assureur à titre de
dommages et intérêts.
De même, l’assuré est tenu en principe de restituer les indemnités perçues pour es sinistres réalisés depuis la
souscription du contrat.
L’assureur verse au contractant ou, en cas de décès de l’assuré, au bénéficiaire, une somme égale à la provision
mathématique du contrat.
NB. L’assureur doit rapporter une triple preuve : l’existence de la fausse déclaration, le changement de l’objet du
risque et son appréciation la mauvaise foi de l’assuré.
Quand par son fait, l’assuré aggrave les risques de telle façon que si le nouvel état de choses avait existé lors de
la souscription du contrat, l’assureur n’aurait pas contracté ou ne l’aurait fait que moyennant une prime plus
élevée, l’assuré doit en faire préalablement la déclaration à l’assureur par lettre recommandée.
Quand les risques sont aggravés, sans le fait de l’assuré, celui-ci doit en faire la déclaration à l’assureur par lettre
recommandée dans les huit jours à partir du moment où il en a eu connaissance;
toute modification en cours du contrat, du risque initialement couvert et ayant pour effet d’augmenter la
probabilité ou l’intensité du risque;
et que si les nouvelles circonstances avaient été déclarées lors de la conclusion ou du renouvellement du
contrat, l’assureur n’aurait pas contacté ou ne l’aurait fait que moyennant une prime plus élevée.
L’erreur sur l’âge de l’assuré n’entraine la nullité de l’assurance que lorsque son âge véritable se trouve en
dehors des limites fixées pour la conclusion des contrats par les tarifs de l’assureur.
Si par suite d’une erreur relative à l’âge de l’assuré, la prime payée est inferieure à celle qui aurait due être
acquittée, le capital ou la rente est réduit en proportion de la prime perçue et celle qui aurait correspondre à
l’âge véritable de l’assuré.
Si au contraire, par suite d’une erreur sur l’âge de l’assuré, une prime trop forte a été payée, l’assureur est tenu
de restituer la portion de prime qu’il a reçue en top, sans intérêt.
2.6. Subrogation
39
40
La subrogation légale : l’assureur qui a payé l’indemnité est subrogé, jusqu'a concurrence de cette indemnité,
dans les droits et actions de l’assuré contre les tiers qui, par leur fait, ont causé le dommage ayant donné lieu à la
responsabilité (à la garantie) de l’assureur.
Autre définition : substitution de l’assureur à l’assuré aux fins de poursuite contre la partie diverse.
1. Dans les assurances de personnes, l’assureur après paiement de la somme assurée, ne peut être subrogé dans
les droits du contractant ou du bénéficiaire contre des tiers à raison du sinistre.
2. Dans les assurances contre la maladie et las accidents atteignant les personnes, l’assureur peut être subrogé
dans les droits du contractant ou des ayants droit contre les tiers responsables pour le remboursement des
prestations à caractère indemnitaire prévues au contrat.
2.7 Exclusions
2.7.1 notion d’exclusions
Dans un contrat d'assurance décès, la couverture des risques garantis par un assureur n'est jamais totale ; les
sommes garanties par l'assureur ne sont effectivement versées qu'à la condition que le sinistre qui le justifie soit
clairement afférents à des situations couvertes.
Certaines situations, jugées trop risquées, ne sont jamais couvertes. Il s'agit des cas d'exclusions de garanties
pour lesquels un assuré ne sera jamais couvert.
ou bien,
« Particulières » adaptées au niveau de risque déterminé par l'assureur en fonction du profil de l'assuré et qui
peuvent faire l'objet d'un rachat, moyennant une cotisation plus élevée de la part del'assuré. (Activités
professionnelles ou sports dangereux..).
Les faits volontaires de l'assuré : délit, crime, rixe (sauf cas de légitime défense), fraude, tentative d'escroquerie,
consommation de stupéfiants ou de médicaments non prescrits par un médecin…tout sinistre directement
imputable au comportement illégal et/ou irresponsable de l'assuré.
Le suicide volontaire et conscient au cours des deux premières années d’assurance, ou de la remise en vigueur de
la police ; ou augmentation des garanties!
Observation dans le cas d’un suicide , l'article L. 132-7 du Code des Assurances Français prévoit la nullité de la
garantie décès si l'assuré se donne la mort au cours de la première année à compter de la prise d'effet des
garanties du contrat, ou dans le cas d'une augmentation des garanties ; Cependant, ce même article légal précise,
que le suicide est couvert « dès la souscription » pour une assurance emprunteur liée à l'acquisition d'une
résidence principale et ce, à concurrence de 120 000 euros.
40
41
Les conséquences des faits de guerre, civile comme étrangère, d'émeutes, d'actes de terrorisme, de sabotage ou
encore d'explosions nucléaires.
En cas de guerre, les conditions d’exécution du contrat seront déterminées par la législation sur les assurances
sur la vie en temps de guerre.
Les risques de navigation aérienne, autres que ceux prévus comme à titre de passager sur des lignes
commerciales régulières.
Les matchs, paris, courses acrobaties aériennes, records, tentatives de records ou essais préparatoires, ainsi que
les essais de réception sont exclus des garanties.
Lorsque le décès provient d’un risque non garanti, la compagnie verse le montant de la provision
mathématique du contrat.
2.8 Prescription
Au sens général, laps de temps au terme duquel une personne acquiert un droit, tel que la propriété d’un bien
(prescription acquisitive), ou perd un droit, tel que celui d’agir en justice (prescription extinctive).
Prescription légale:
Toute action dérivant du présent contrat est prescrite par deux ans à compter de l’événement qui y donne
naissance (Cf. Conditions prévues aux articles 36 et 38 de la loi 17-99 portant code des assurances).
La loi 39-05 modifiant et complétant la loi 17-99 portant code des assurances a modifié le délai de prescription
comme suit (art.36) :
- Les actions dérivant d’un contrat d’assurances de personnes sont prescrites par5 ans à compter de l’événement
qui y donne naissance.
- La prescription est portée à 10 ans dans les contrats d’assurance en cas de vie et de capitalisation, lorsque le
bénéficiaire est une personne distincte du souscripteur.
Lorsqu’une personne, sollicitée à son domicile, à son lieu de travail ou dans un lieu privé ou public, souscrit
un contrat d’assurance sur la vie au cours de la visite qui lui est faite, un délai qui ne peut être inférieur à 15
jours à compter de la souscription du contrat doit lui être accordé pour dénoncer cet engagement.
L’assureur :
Quiconque prétend avoir été dépossédé par perte, destruction ou vol, d’un contrat d’assurance-vie ou de
capitalisation doit en faire la déclaration à sa compagnie ou son mandataire par lettre recommandée.
41
42
Le contrat est frappé d’opposition avec l’engagement du déclarant de payer les primes.
Les oppositions sont inscrites sur un registre spécial tenu au siège de la compagnie.
Si un tiers porteur du contrat se manifeste, l ‘assureur en informe l’opposant et le souscripteur s‘il est autre que
l’opposant (délai 30 jours par LR), et introduit une action en revendication.
Le contrat est saisi par l’assureur et son sort est statué par décision judiciaire quant à la propriété du contrat ou
que l’opposition devient sans effet.
Si le porteur du contrat ne justifie pas son identité et son domicile, le contrat est restitué sans formalité à
l’opposant.
Le contrat d'Assurance Vie s'analyse juridiquement comme une stipulation pour autrui (Code Civil).
La stipulation pour autrui est une structure tripartite dans laquelle on retrouve un stipulant (le souscripteur), un
promettant (l'Assureur) et un tiers bénéficiaire (le bénéficiaire décès). En cours de contrat, il est impossible de
savoir à qui seront versés les capitaux. Ils le seront, soit au bénéficiaire en cas de vie (le souscripteur), soit au
bénéficiaire en cas de décès.
Le bénéficiaire décès a vocation à percevoir ces sommes au décès du souscripteur-assuré. Et à ce titre, il acquiert
un droit immédiat sur les primes versées dès le jour de la souscription du contrat.
Cette particularité juridique peut paraître surprenante et est nécessaire pour appréhender deux caractéristiques
majeures du contrat d'Assurance Vie, à savoir le principe de « hors succession » et l'insaisissabilité du contrat
d'Assurance Vie.
On peut en conclure qu'en souscrivant un contrat d'Assurance Vie, le souscripteur s'appauvrit patrimonialement
parlant.
Cette caractéristique, à priori négative, est pourtant à la base du plus gros avantage procuré par le contrat
d'Assurance Vie.
Lors du décès du souscripteur, son patrimoine forme son actif successoral et sera partagé, après paiements des
droits, entre les héritiers.
L'Assurance Vie, ne faisant pas partie du patrimoine du souscripteur, sera traitée en dehors de succession, donc
en toute franchise de droits, et permet de nommer des bénéficiaires autres que ses héritiers.
42
43
Le contrat d'Assurance Vie ne faisant pas partie du patrimoine du souscripteur, il est donc impossible à saisir.
Toutefois, les excès en la matière seront annulés. Ainsi, il n'est pas permis d'organiser son insolvabilité en plaçant
son patrimoine sur un contrat d'Assurance Vie.
Ainsi, le Code Civil stipule que « celui qui a fait cette stipulation [la désignation du bénéficiaire par le souscripteur]
ne peut la révoquer si le tiers [le bénéficiaire] a déclaré vouloir en profiter ».
Autrement dit, si le bénéficiaire manifeste sa volonté d'accepter le bénéfice du contrat fait à son profit, il devient
impossible pour le souscripteur de le révoquer sans son accord.
L'acceptation du bénéfice du contrat n'est pas la création d'un droit en cours de contrat. Le bénéficiaire acquiert
un droit immédiat sur les sommes versées dès le jour de la souscription du contrat.
L'acceptation n'est donc qu'une consolidation de ce droit créé par la stipulation pour autrui.
Mais si celui-ci accepte le bénéfice du contrat, alors le souscripteur ne peut le révoquer sans son accord.
L'acceptation peut intervenir à tout moment en cours de contrat. Tout bénéficiaire souhaitant percevoir des
capitaux issus d'un contrat d'Assurance Vie doit en accepter le bénéfice.
L'acceptation la plus connue (bien que le bénéficiaire n'en ait pas toujours conscience) est l'acceptation
postérieure au décès.
Tacite (le bénéficiaire acquitte une ou des primes sur le contrat à la place du souscripteur),
Seul le bénéficiaire lui-même peut accepter (ou ses représentants légaux dans le cas d'incapables juridiques)
En France la Loi du 18 décembre 2007 faisant suite au projet de loi de réforme de l’acceptation prévoit que :
pour être enregistrée par l'assureur, la demande d'acceptation devra être validée postérieurement par le
souscripteur.
43
44
En cas de refus de la part du souscripteur, la demande d'acceptation resterait lettre morte et l'assureur ne serait
pas autorisé à l'enregistrer.
Un bénéficiaire acceptant ne peut plus être révoqué, ne serait-ce que partiellement, sans son accord.
Ainsi, l'accord du bénéficiaire sera indispensable pour réaliser les opérations suivantes :
- avance
Toutes ces opérations équivalant à une révocation partielle ou totale, l'accord du bénéficiaire devient obligatoire.
En cas de pluralité de bénéficiaires de premier rang, l'acceptation d'un seul suffit pour bloquer le contrat.
Cette obligation d’information doit faire l’objet d’une clause spéciale dans le contrat. (Cf.art.72).
Le contractant doit mettre à la disposition des assurés une notice, établie par l’assureur et qui résume de
manière très précise les définitions des garanties et leurs modalités d’entrée en vigueur, ainsi que les formalités
à accomplir en cas de sinistres.
Le souscripteur est tenu par ailleurs , d’informer par écrit les adhérents des modifications qu’il est prévu
d’apporter, à leurs droits et obligations .
44
45
Fiscalité des prestations et primes des contrats d’assurance -vie, capitalisation et retraite
Effet : 1er janvier 2004 & modifications 2009 & janvier 2015
Conformément aux dispositions de l'article 10 de la loi de finances pour l'année 2004 et modification à effet de
2009:
a) les primes qui sont versées (périodiques ou uniques) au titre des contrats d'assurances sur la vie et des
contrats de capitalisation n'ouvrent droit à aucune déduction d'impôt.
b) les prestations servies au terme de ces contrats bénéficient de l'exonération totale de l'impôt général sur le
revenu après une durée:
c) les prestations servies avant 10 ans (effet avant 2009) et 8 ans (effet après 2009) sous forme de rachat,
avance sur police, capital échu, rentes certaines ou viagères, sont imposables au taux du barème de l'IR par voie
de retenue à la source au titre de l'année de leur versement.
3.2 Assurance vie & capitalisation Fiscalité des prestations avant 10 ans ou 8ans
1. versement du capital
Les produits constitués de la différence entre le montant du capital perçu et le montant global des cotisations
versées par l’assuré sont imposables à l’IR au aux du barème sans abattement et sans étalement.
2. Rente certaine :
La part de la rente constituée des produits générés durant la période de cotisation est imposable à l'IR au taux
du barème, sans abattement ; pour chaque période de versement, cette part est égale à la différence entre le
montant de la rente versée et la quote-part du montant des primes versées ;
cette quote-part des primes est représentée par le rapport du total des primes versées par le total des périodes
durant lesquelles la rente est servie.
3. Rente Viagère :
Prestations : abattement fiscal de 40% pour les prestations servies au terme du contrat si :
45
46
4. autrement pour un Rachat, une Avance sur police (qui est considérée comme un rachat partiel a/c 2015), et
Capital échu : le montant de la prestation dû est imposable au taux du barème de l'IR, sans abattement et sans
étalement.
3.4 Observations
Suppression de la déduction d’impôts (10% des primes) au titre des contrats d’ass.vie & capitalisation (art .99 de l’
IR)..
L’avance sur police (a/c 2015) est dorénavant considérée comme un rachat partiel.
Obligations du débirentier :
- Déduction par l’employeur des cotisations pour constitution de retraite complémentaire à l’instar de la
retraite de base.
3.5 Fiscalité des avances & rachats des contrats assurance –retraite Effet 1er janvier 2015
Les mesures spécifiques à l’impôt sur le revenu fixées par le circulaire n° 724 de la DGI concernent :
1. la limitation et le relèvement des taux de la déduction des primes ou cotisations des contrats d’assurance
retraite;
2. l’imposition des avances accordées dans le cadre des contrats d’assurance retraite
3.5.1 La limitation et le relèvement des taux de la déduction des primes ou cotisations des contrats d’assurance
retraite effet : 1er janvier 2015
Avant le 1er janvier 2015: les primes ou cotisations se rapportant aux contrats d'assurance retraite (individuels
ou groupe) souscrits pour une durée égale au moins à 8 ans, auprès des sociétés d'assurances établies au Maroc,
dont les prestations sont servies aux bénéficiaires à partir de l’âge de 50 ans révolus, sont déduites sans
limitation du revenu salarial.
46
47
1. uniquement de revenus salariaux, la déduction se limite à 50% de son salaire net imposable pour le
montant des cotisations correspondant à son ou à ses contrats d’assurance retraite;
2. de revenus salariaux et des revenus relevant d’autres catégories, il peut déduire soit dans la limite de
50% de son salaire net imposable perçu régulièrement au cours de son activité, soit dans la limite de
10% de son revenu global imposable, le montant desdites cotisations ;
3. de revenus autres que salariaux, il peut déduire le montant desdites cotisations, dans la limite de 10%
de son revenu global imposable.
Remarques : la limite de 10% n’est pas autorisée si l’employeur fait le prélèvement des primes à la source.
Les contrats conclus avant cette date continuent à bénéficier du régime fiscal applicable avant le 1 er janvier
2015.
3.5.2 L’imposition des avances accordées dans le cadre des contrats d’assurance retraite effet 1er janvier 2015
Sur le plan fiscal, les avances dont bénéficie l’assuré avant le terme du contrat et/ou avant l’âge de cinquante ans
sont considérées comme des rachats imposables comme suit :
1. avant l’expiration de la durée de 8 ans et/ou avant l'âge de 50 ans, le montant perçu de l ’avance est
imposé par voie de retenue à la source, opérée par le débirentier concerné, au taux du barème en vigueur
au moment de la perception du montant de ladite avance, sans aucun abattement.
Ce montant doit être réparti à parts égales sur 4ans ou sur la période effective de souscription, si celle-ci est
inférieure à 4ans, et ce, pour obtenir le montant de l'impôt annuel. Il convient ensuite de multiplier l'impôt
annuel par 4 ou par le nombre d'années effectives de cotisations, si celui-ci est inférieur à 4 ans.
2. après la durée de 8 ans et l’âge de 50 ans révolus: les avances accordées ne constituent pas des rachats et
bénéficient de l’abattement de 40% prévu à l’article 28-III du C.G.I.
Remarque : Ces dispositions sont applicables aux avances accordées à compter du 1er janvier 2015.
47