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Les participants :
- Haddad Hind
- Belmesk hanane
- Sara karaoui
- hussein Leissa Moursal
- Imen Ali
2021 / 2022
1
Sommaire
● L’introduction.
● Conclusion
● Références bibliographiques…. ●
2
L’introduction
3
Par Haddad Hind
Références de l’introduction :
(2) : David Bême (article tiré depuis le Guide pratique des analyses médicales 5-6ème
édition maloine de Pascal Dieusaert ) , article publié en le 19 septembre 2018 intitulé
« Examen cytobactériologique des urines (ECBU) » sur doctissimo.fr , consulter le «
22/11/2021 »
URL : https://www.doctissimo.fr/html/sante/analyses/sa_728.htm
4
C’est quoi son but / objectif ?
Par Ali Imane
• la recherche type de la bactérie responsable de la contamination chez les adultes, les enfants,
et les femmes enceintes
• chercher la présence éventuelle de globules rouges (analyse du taux d'hématies), de globules
blancs (contrôler une augmentation des leucocytes), de cristaux ou de germes dans les urines,
(la quantité anormale) qui risque pour les maladies rénales.
• Adapter au mieux le traitement antibiotique
• Pour faire le suivi d'une condition médicale. Si un médecin diagnostique une affection
médicale, telle qu'une maladie rénale ou une maladie des voies urinaires, il peut recommander
une analyse d'urine sur une base régulière pour la surveillance et surtout en cas de grossesse
• Par ailleurs, le dosage de la Beta HCG permet de confirmer une grossesse.
• Une glycosurie signale la présence de sucres, ce qui peut témoigner d'un diabète.
• Dépistage de drogues, peuvent également reposer sur un échantillon d’urine.
L’urine est un Liquide organique clair et ambré, odorant, qui est secrété par les reins, passe
dans les uretères, séjourne dans la vessie et est évacué par l'urètre. [1] C'est le produit du rein
obtenu par filtration du sang. [2]
Il est stocké dans la vessie. Lorsqu'elle est pleine, le sphincter qui la ferme vers le bas
s'entrouvre sous le contrôle de notre volonté. Il suffit à la vessie de se contracter pour que
l'urine s'écoule : c'est la miction. [2]
Il est secrété en permanence par le rein et se retrouve dans la cavité centrale du rein qu'on
appelle le bassinet. Cette cavité se prolonge vers le bas et se rétrécit pour donner un canal :
l'uretère. L'uretère (ou plutôt les uretères puisqu'il y en a un à droite et un à gauche) descend
vers la vessie où l'urine est stockée. Tout obstacle sur le trajet entre le rein et la vessie entraîne
des douleurs (la fameuse colique néphrétique) qui partent du rein et descendent vers les organes
génitaux en contournant la hanche. Les urines troubles sont le témoin généralement d'une
infection urinaire. [2]
1/ L’appareil urinaire :
Définition :
L'appareil urinaire (système urinaire) produit, stocke et élimine l'urine, les déchets liquides
excrétés par les reins. Les reins fabriquent l'urine en filtrant l'urée (déchets et excès d'eau du
sang). [ 3 ]
5
Fonctions :
Les fonctions de l'appareil urinaire, pour une bonne diurèse, sont : [3]
L'infection urinaire se définit par la présence d'un agent infectieux dans l'urine associée à
certains symptômes caractéristiques. [ 4 ]
Chez les personnes en bonne santé, l’urine présente dans la vessie est stérile et ne contient pas
de bactéries, ni d’autres micro-organismes. Le conduit qui véhicule l’urine de la vessie vers
l’extérieur de l’organisme (l’urètre) ne contient pas de bactéries ou en trop faible quantité pour
entraîner une infection. Cependant, n’importe quelle portion des voies urinaires peut être le
siège d’une infection. Quelle que soit la localisation, on parle toujours d’infection des voies
urinaires. [ 5 ]
Les micro-organismes provoquant l’infection peuvent emprunter deux portes d’entrée pour
pénétrer dans les voies urinaires. Celle qui est de loin la plus fréquente est l’extrémité inférieure
des voies urinaires, le méat urétral externe, qui se trouve chez les hommes à l’extrémité du
pénis et chez les femmes au niveau de la vulve. L’infection se développe par voie ascendante à
travers l’urètre jusqu’à la vessie, et parfois jusqu’aux reins, ou jusqu’aux deux. L’autre porte
d’entrée possible est la circulation sanguine, généralement jusqu’aux reins. [ 5 ] 6
Les différentes formes d’infections urinaires :
La cystite :
Est une infection urinaire localisée au niveau de la vessie. Le plus souvent, elle est due à la
bactérie Escherichia Coli. Fréquente chez la femme, elle est en général sans gravité.
L’urétrite : est une inflammation de la paroi de l’urètre qui peut également toucher les glandes
péri-urétrales, qui sont des glandes présentes le long de l’urètre chez les femmes.
La prostatite :
D’origine microbienne qui est une inflammation de la prostate qui fait suite à l'infection de
l'urètre. [4]
L'épididymite :
Est une inflammation de l'épididyme, parfois accompagnée d'une inflammation du testicule
(orchi-épididymite). Chez l'homme de moins de 35 ans, la plupart des cas sont dus à des germes
sexuellement transmissibles (gonocoque, chlamydia...).
L'infection peut alors commencer par une urétrite. Chez l'homme de plus de 35 ans, la plupart
des cas sont dus à des bacilles coliformes Gram négatifs et se manifestent généralement en
présence d'anomalies urologiques, d'une sonde à demeure ou de gestes urologiques récents. [ 4 ]
La pyélonéphrite aiguë :
Est une infection urinaire localisée dans un rein et dans la voie urinaire allant de ce rein à la
vessie (uretère). Le plus souvent, elle est due à la bactérie Escherichia Coli. [ 4 ]
La pyélite :
Est une infection grave (le plus souvent à E. coli) de la muqueuse du bassinet qui peut précéder
la pyélonéphrite. [ 4 ]
7
Etiologie : les causes d’une infection urinaire peuvent être multiples :
Les microorganismes :
Les infections des voies urinaires (IVU) sont presque toujours d’origine bactérienne, bien que
les virus, champignons et parasites puissent également infecter les voies urinaires. [ 5 ]
Bactéries :
Plus de 85 % des IU sont provoquées par des
Bactéries issues de l’intestin ou du vagin.
En temps normal, cependant, les bactéries qui
Pénètrent les voies urinaires sont éliminées
par le flux urinaire lors de la vidange de la
vessie. [ 5 ]
Escherichia coli est l’agent bactérien
provoquant le plus fréquemment une IU.
D'autres bactéries contractées lors de rapports
sexuels sont aussi en cause : chlamydia,
gonocoque, mycoplasme... Enfin, le bacille
de Koch (tuberculose) peut aussi donner lieu
à une infection urinaire. [ 4 ]
8
Virus :
Le virus herpès simplex peut infecter l’urètre, rendant la miction douloureuse et la vidange de la
vessie difficile. [ 5 ]
Champignons :
Certaines familles de champignons ou de levures peuvent infecter les voies urinaires. Ce type
d’infection est souvent appelé une infection à levures (les levures peuvent également provoquer
une inflammation du vagin [vaginite]). Le type de champignon le plus susceptible de provoquer
des infections à levure des voies urinaires (candidose) est Candida. Candida infecte en général les
personnes immunodéprimées et les porteurs de sondes vésicales. Les bactéries et les champignons
peuvent infecter les reins en même temps. [ 5 ]
Parasites :
De nombreux parasites, y compris certains types de vers, peuvent infecter les voies urinaires. [ 5 ]
La trichomonas, due à un type de parasite microscopique, est une infection sexuellement
transmissible, qui entraîne chez la femme un écoulement vaginal abondant, moussant, de couleur
jaune verdâtre. Occasionnellement, la vessie ou l’urètre peuvent être infectés. La trichomonas
peut infecter l’urètre chez les hommes. Elle est en général asymptomatique chez les hommes. [ 5
]
La bilharziose, une infection provoquée par un type de ver dénommé douve, peut atteindre les
reins, les uretères et la vessie. Cette infection est une cause fréquente d’insuffisance rénale
grave. La bilharziose persistante de la vessie est souvent la cause d’une présence de sang dans
l’urine ou d’une obstruction des uretères et peut par la suite entraîner un cancer de la vessie. [ 5 ]
La filariose, une infestation par des nématodes, obstrue les vaisseaux lymphatiques, provoquant le
passage de la lymphe dans l’urine (chylurie). La filariose peut entraîner un œdème tissulaire
important (éléphantiasis), qui peut toucher le scrotum chez l’homme. [ 5 ]
Le manque d’hydratation :
En buvant très peu d’eau, vous favorisez la propagation bactérienne. [ 6 ]
L’anatomie génitale :
L’anatomie de la femme l’expose facilement aux infections urinaires. [ 6 ]
La promiscuité entre l’anus et l’orifice externe du méat urinaire chez la femme facilite
énormément l’accès de l’urètre aux bactéries intestinales qui viennent du rectum, ce qui favorise
les infections. Ces bactéries sont le plus souvent les entérobactéries dont l’Escherichia Coli. [ 6 ]
L’urètre est très court (environ 4 cm). Par conséquent, les bactéries accèdent plus facilement à la
vessie. [ 6 ]
Par contre l'urètre de l'homme peut être dix fois plus long que celui de la femme : 20 à 25 cm. De
plus, il est plus éloigné de l'anus. Les chances pour les bactéries d'atteindre ne serait-ce que
l'urètre sont donc faibles. Ce sont plutôt les hommes âgés avec une hyperplasie de la prostate qui
peuvent souffrir d'infection urinaire. [ 7 ]
9
Schéma représentant la déférence entre l’appareil urinaire chez la femme et l’homme. [ 7 ]
Les infections peuvent se déclarer en cas d’anomalie morphologique chez l’homme ou plus
couramment en cas de calculs urinaires parfois vecteurs de libération de germes
responsables d’infections. [ 6 ]
Parfois, l'infection urinaire n'entraîne aucun symptôme, en particulier chez les personnes âgées.
Typiquement, l'infection de la vessie (cystite) se manifeste par des brûlures pendant les
mictions et des besoins fréquents d'uriner. Les urines sont parfois troubles, hémorragiques
et/ou malodorantes. Il existe souvent une douleur ou une pesanteur dans le petit bassin
L'infection de l'urètre (urétrite) se manifeste de la même façon que la cystite ;
L'infection du rein (pyélonéphrite) est responsable de signes généraux : fièvre élevée à 39°-
40°, frissons, altération de l'état général. S'y associent des douleurs lombaires qui peuvent
être bilatérales. Parfois sont également présents les signes de la cystite ;
L'infection de la prostate (prostatite) se traduit par des brûlures en urinant, des besoins
fréquents et des faibles volumes urinés. Existent également une fièvre élevée, des frissons
et parfois des signes grippaux (douleurs musculaires ou articulaires). Il peut exister un
écoulement de pus par le méat urétral. L'urine peut être trouble et malodorante. [ 8 ]
Chez l’homme de plus de 60 ans, la cause la plus fréquente de l’infection urinaire est
l’inflammation de la prostate : la prostatite aiguë. Les infections des voies urinaires chez
l’homme présentent les mêmes symptômes que chez la femme, parfois en plus douloureux.
Brûlures en urinant.
Mal en bas du ventre.
Mauvaise odeur des urines.
Urines troubles.
Parfois un peu de sang.
Fièvre parfois élevée avec frissons. [ 6 ]
Les personnes âgées peuvent ressentir des symptômes atypiques : fièvre, incontinence
urinaire, troubles digestifs, perte d'appétit. [ 6 ]
Les références
[ 1 ] : (28 octobre 2021).Urine, sur le site Le Robert Dico en ligne. Consulté le 08 novembre 2021.
Disponible sur : https://dictionnaire.lerobert.com/definition/urine
[ 3 ] : (27 juin 2021). Appareil urinaire : définition, explications, sur le site Aquaportail. Consulté le
09 novembre 2021. Disponible sur : https://www.aquaportail.com/definition-14759-appareil-
urinaire.html#definition
[ 4 ] : Ysabelle Silly, et al. ( 8 octobre 2021). Infection urinaire : la reconnaître et la soigner, sur le
site Santé magazine. Consulté le 11 novembre 2021. Disponible sur :
https://www.santemagazine.fr/sante/fiche-maladie/infection-urinaire-177209
11
Suite (Références)
[ 5 ] : Talha H. Imam. ( février 2020 ). Présentation des infections des voies urinaires (IVU), sur le site
LE MANUEL MSD Version pour le grand public. Consulté le 11 novembre 2021 . Disponible sur :
https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/troubles-r%C3%A9naux-et-des-voies-urinaires/infections-
des-voies-urinaires-ivu/pr%C3%A9sentation-des-infections-des-voies-urinaires-ivu
[ 6 ] : Leslie Fornero. (06 août 2021). Infection urinaire : tout savoir pour la soigner, sur le site Qare.
Consulté le 17 novembre 2021
Disponible sur : https://www.qare.fr/sante/infection-urinaire/
[ 7 ] : (mai 2021). Infection urinaire, sur le site Femmanose. Consulté le 17 novembre 2021.
Disponsible sur : https://www.femannose.com/infection-urinaire/infection-urinaire-chez-lhomme-et-la-
femme.html
[ 8 ] : Jacqueline Rossant-Lumbroso. Lyonel Rossant. (12 juin 2020). Les infections urinaires :
symptômes, causes, traitement , sur le site Doctissimo. Consulté le 17 novembre 2021. Disponible sur :
https://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_520_infection_urinaire.htm
Prélèvement :
Le prélèvement des urines est une étape essentielle qui conditionne pour grande part la qualité et
l’interprétation d’examen.
Le prélèvement doit être fait avant toute antibiothérapie de préférence sur la 1ère miction de la
main ou sur les urines ayant séjourné au moins 3h dans la vessie.
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2. chez un nourrisson et le jeune enfant :
Le recueil s’effectue par ponction sur le site spécifique du dispositif de sonde, après désinfection
soignée et clampage de la tubulure.
- Si changement de sonde : faire prélèvement sur nouvelle sonde
- ne pas prélever les urines dans le sac collecteur (pullulation microbienne +++)
- ne pas déconnecter la sonde du sac pour prélever les urines
- Il est préférable d’éviter au maximum le recueil d’urines par sondage urinaire aller/retour. Cette
technique impose une désinfection soigneuse préalable de la zone uro-génitale et l’élimination des
premières gouttes d’urine recueillies.
- Chez la femme, ce geste n’est acceptable que lorsque le recueil des urines lors d’une miction est
impossible.
- Chez l’homme, il est préférable d’effectuer le recueil par un collecteur pénien, voire par un
cathétérisme sous-pubien en cas de rétention d’urine, afin d’éviter le risque de prostatite lié au
sondage.
Après désinfection cutanée, le clinicien ponctionne les urines vésicales à l’aide d’une seringue.
6. cas particuliers :
- urine de 1er jet :
Le recueil du 1er jet urinaire (moins de 10 ml) est effectué au mieux le matin (1ère miction du
Matin) ou à distance de la miction précédente (au moins 4 H si possible), après toilette locale.
Il Peut éventuellement être précédé d’un massage prostatique.
Recherche de mycoplasmes
Recherche de chlamydia trachomatis par PCR
- recherche de Mycobactéries : après un ECBU standard négatif, totalité de la première miction du
matin 3jr de suite
- Recherche de bilharziose (Schistosoma haematobium)
- Trois types de prélèvements sont possibles :
- Urines de 24h
- Totalité de la 1 ère miction du matin
- totalité d’une miction émise après un effort (montée d’escalier, marche, …),
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Transport ET condition de conservation:
- Pour les recueils à domicile les urines doivent parvenir le plus rapidement au Laboratoire
(maximum 2 heures à température ambiante)
-Sinon le flacon doit être placé au réfrigérateur (+2°C à +8°C) au maximum 12 heures.
-Des milieux de transport contenant de l’acide borique (bactériostatique) permettent de conserver
les urines à température ambiante pendant 48 heures.
Identifiez le flacon avec votre nom, prénom, date de naissance, date et heure de prélèvement avant
de le déposer au laboratoire
Les références
Références
condition et transport . (2019). Récupéré sur microbiologique clinique :
https://microbiologie-clinique.com/Pr%C3%A9l%C3%A8vement-
Urine.html#Modalit%C3%A9
GVE/ODI. (2019, 05 31). prelevement urinaires. Récupéré sur Protocoles pour les
prélèvements urinaires: https://www.labovialle.com/images/stories/laboratoires/C2-
INS-06---Prelevements-urinaires-ECBU-compte-Addis-24H-antigenurie-legionelle-
antigenurie-pneumocoque-7.pdf
prelevement modalité. (2019). Récupéré sur MICROBIOLOGIQUE CLINIQUE :
https://microbiologie-clinique.com/Pr%C3%A9l%C3%A8vement-
Urine.html#Modalit%C3%A9
vandermn. (2011, 02 16). Réseau desHygiénistes duCentre. Récupéré sur Fiche ECBU 2010
version2_MAJ: http://rhc-arlin.pasman.fr/wp-content/uploads/2011/10/Fiche-ECBU-
2010-version4_MAJ.pdf
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Le teste de screening réaliser
Le screening est un examen toxicologique rapide avec identification de substances
xénobiotiques et de leurs métabolites.
Test-urines :
Le recueil des urines doit être bien fait afin de ne pas fausser les résultats :
Avant d'uriner nettoyez-vous les mains et les parties intimes avec du savon, une solution
de Dakin ou des lingettes.
Urinez un peu dans la cuvette des toilettes, sans garder le premier jet d’urines ; puis
arrêter d’uriner ; ensuite urinez dans le flacon.
Trempez les bandelettes dans les urines comme indiqué sur le mode d’emploi.
Lisez le résultat en observant la couleur de la bandelette en respectant l’attente précisée
par le fabricant (une minute environ).
Les techniques immunologiques fournissent un résultat rapide aux cliniciens, et sont
systématiquement suivies d'analyses chromatographiques présentant une spécificité et
une sensibilité suffisantes pour démontrer la présence ou l'absence de la plupart des
médicaments.
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Les références
Site utilisé : Https://www. Urologue-lorient.fr ( Guide de santé )
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Méthodes d’analyses cytobactériologique
effectuée
HISSEIN LEISSA MOURSAL
● En effet pour obtenir les meilleurs résultats possibles dans une analyse
cytobactériologique, le laboratoire demandera plusieurs informations concernant le recueil,
notamment l’heure et la modalité de prélèvement (milieu de jet), le contexte justifiant la
prescription, s’il existe une grossesse, une maladie telle que le diabète ou un traitement
antibiotique en cours.
L’échantillon est examiné au microscope (<< examen au direct >>, rendu rapidement) sans
avec une coloration de Gram. Ceci permet de noter l’éventuelle présence de germes
lorsqu’ils sont en quantité suffisante pour être vus (de l’ordre de 100 000 par millilitre) et de
faire une cytologie (évaluation de différentes cellules présentes). L’urine est alors mise en
culture pour réalisation d’une numération des germes, d’une identification bactérienne et,
éventuellement d’un antibiogramme, ce qui prend plus de temps (très habituellement 24H
pour la numération puis 24H pour l’identification et l’antibiogramme, soit 48H au total).
D’ordinaire, l’urine est un liquide jaune pâle, limpide et d’odeur safranée et légèrement
acide. Les urines normales comprennent un certain nombre de cellules : des globules blancs
(ou leucocytes) en quantité inférieure à 10 000/ml, des globules rouges (ou hématies) en
quantité inférieure à 1000/ml et des cellules épithéliales (cellules composant la paroi interne
de la vessie). En cas d’infection, la quantité de globules rouges et de globules blancs est
augmentée.
● Afin d’interpréter les résultats facilement, des normes sont indiquées sur le compte rendu
d’examen.
L’élévation du taux de cellules dans les urines indique la présence de germes, alors que les
urines sont normalement stériles. La bactériologie consiste à mettre en culture ces germes
afin de déterminer leur identité et leur quantité. 17
● Lors d’une infection urinaire, un seul type de bactérie est généralement en cause.
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1/ Principales étapes de l’examen cytobactériologique des urines :
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Exploitation des résultat et méthodes
d’expression proposer
HISSEIN LEISSA MOURSAL
En effet, le laboratoire vous donne les premiers résultats en quelques heures mais les cultures
des germes peuvent nécessiter 24 à 72 heures, cela nous permettra d’exploiter les résultats et
donner leurs méthodes d’expression.
Résultats normaux :
Les résultats montrent plus de 10 000 hématies/ml (ou >10/mm3). On parle alors d’hématurie.
Les résultats montrent plus de 10 000 leucocytes/ml (soit >à 10/mm3). Leucocytaire traduit une
réaction inflammatoire suite à une infection urinaire.
Les résultats bactériologiques révèlent des colonies d’un germe, supérieur à 1 000 UCF/ml. Le plus
souvent, il s’agit d’Escherichia Coli (E Coli).
Les micro-organismes est alors identifié, quantifié et un antibiogramme est réalisé afin de pouvoir guider le
médecin dans sa prescription.
Expression et la lecture des résultats de l’ECBU dispose sur les critères suivants
La leucocyturie:
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La bacteriurie:
Chez un sujet présentant les symptômes d’une cystite et une leucocyturie ≥ 105 leucocyte/ml,
les seuils de bactériurie permettent de conclure à une infection urinaire dépendant du groupe
d’uropathogénicité.
Les microorganismes sont classés en 4 groupes selon leur pouvoir Uropathogène.
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Hematurie:
Les références :
Charline D et Ameli (le 05 mai 201) sur le site : examen
cytobactériologique des urines – santé sur le Net.
https://www.sante-sur-le-net.com/maladies/examens-medicaux/ecbu/
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La conclusion
Par Haddad Hind
Enfin , L’ECBU est l’examen le plus fréquemment demander, malgré que la réalisation soit
assez simple mais celle-ci doit être stricte et exacte ! Il est basé généralement sur deux points
essentiels qui doivent être traiter correctement : Le recueil des urines et l’interprétation des
résultat. (1)
En conclusion, pour éviter une infection urinaire fréquente, pensez à boire et avoir une bonne
hygiène ! en effet, Boire beaucoup d'eau permet de laver la vessie et de nettoyer l'urètre.
Entretenir une bonne hygiène assure l'élimination des microbes, S'essuyer vers l'arrière après la
selle est très important : cela évite de transporter les germes vers l'urètre. L'hygiène intime,
si elle doit être régulière, doit aussi rester douce. Les produits antiseptiques et autres
déodorants intimes sont à bannir. D'autres facteurs peuvent aussi favoriser l'infection urinaire :
la constipation et le fait de se retenir d'uriner. (2)
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