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ODOUALA-LABISSI MICHKATH-JENNIFER

39010359

Galop d’essai

Une société Française «  AU BON BRETZEL » dont le siège sociale se situe à Strasbourg
fait appel a une société Espagnole « CONSTRUCCION GRANDE » dans le cadre de des
travaux d’agrandissement. Les deux sociétés concluent un contrat de construction le 22
juin 2018 aux fins que les travaux soient achevés le 30 juin 2019. La société Française
s’était engagée à payer le prix de la construction a hauteur de 150 000 euros et également
à fournir les matériaux. Une clause étant ajoutée dans le contrat stipulant que en cas de
retard la société Française était en droit de cesser les paiements. Néanmoins les travaux
prennent du retard et la société Française au demeurant cesse les paiements ce qui par
conséquent entraîne la cessation des travaux par la société Espagnole. La société
constate que les matériaux fournis pour le montage ne sont pas correspondant aux plans
soumis à la société Française. La dite société ayant commandé les matériaux a une autre
société Française «  CHARPENTE PLUS  » qui elle a commander les matériaux a la
société Allemande «  CHARPENTE PLUS  » . Néanmoins la société Allemande a
unilatéralement substitué les matériaux pour d’autre a moindre coût tout en facturant le
prix initialement convenu à la société « CHARPENTE PLUS »

Il conviendra par la suite de se demander si les juridictions française pourront être saisies
à l’encontre de la société espagnole pour une execution forcée du contrat et si une action
en responsabilité contractuelle pourra être intentée contre la société Allemande en raison
de la non conformité des matériaux livrées.

Les juridictions françaises pourront-elles être saisies à l’encontre de la société espagnole


pour une execution forcée du contrat?

I. Internationalité du litige

Il sera premièrement interessant de démontrer le caractère international du litige opposant


les deux sociétés. Le contrat international peut être défini comme « un contrat qui
présente un élément d'extranéité, c'est-à-dire que le contrat est en contact avec un ou
plusieurs ordre(s) juridique(s) étranger(s). Concrètement, l'élément d'extranéité peut être
le domicile à l'étranger d'une des parties au contrat, sa nationalité, le lieu de conclusion du
contrat, et plein d'autres possibilités encore. »

En l’espèce , il sera possible de de dire que le contrat conclu entre les deux parties est un
contrat international de par la fait que le contrat est en contact avec deux ordres juridique
étant l’ordre juridique Français et l’ordre juridique.
II. La compétence

A) Les regles Applicables

Le règlement Bruxelles I BIS est en règlement venant régir la matière civile et


commerciale au sein de l’Union Européenne. Pour vérifié l’applicabilité de celui-ci il faudra
en effet verifier si les champs d’application temporel , spatial et materiel sont respectés.

- Champs d’application temporel


L’article 81 dudit règlement dispose du fait que celui-ci s’applique a toute le decision de
justice intentée après l’application du règlement soit après le 10 janvier 2015 comme le
dispose l’article 66§1 du règlement.

En l’espèce , le contrat est conclu le 22 juin 2015 par conséquent le champs d’application
temporel est respecté

- Champs d’application spatial

Il faut que le juge saisi soit le juge d’un Etat membre et que le litige soit encrée dans l’UE.
Il faut un lien fort comme le domicile du défendeur dans un Etat membre. L’article 5§1
dispose du fait que «  les personnes domiciliées sur le territoire d’un État membre ne
peuvent être attraites devant les juridictions d’un autre État membre qu’en vertu des règles
énoncées aux sections 2 à 7 du présent chapitre. »

En l’espèce la société Française souhaite saisir le juge Français car son domicile se situe
dans ce meme Etat par conséquent le champs d’application spatial est respecté.

- Champs d’application matériel

L’article 1§1 du règlement Bruxelles I BIS dispose que « le présent règlement s’applique
en matière civile et commerciale et quelle que soit la nature de la juridiction. Il ne
s’applique notamment ni aux matières fiscales, douanières ou administratives, ni à la
responsabilité de l’État pour des actes ou des omissions commis dans l’exercice de la
puissance publique (acta jure imperii). ». La matière civile et commerciale visée est une
notion autonome du droit international privé européen. On peut retrouver cela dans l’arrêt
Henkel. Venant définir le fait qu’une relation entre deux personnes privées relève de la
matière civile et commerciale

En l’espèce il s’agit d’une relation entre deux personnes privée étant deux société une
Française et une Espagnole de ce fait nous sommes bien en presence d’un litige relevant
de la matière civile et commerciale. Le champs d’application matériel étant rempli.

Par conséquent, les trois champs étant respecté il s’agira par la suite de définir le juge
compétent
B) La compétence du juge

Dans le cadre de la determination du juge compétent , les article 4§1 et Article 7 seront
nécessaires.

En effet l’article 4§1 du règlement dispose du fait que

«  Sous réserve du présent règlement, les personnes domiciliées sur le territoire d’un État
membre sont attraites, quelle que soit leur nationalité, devant les juridictions de cet État
membre »
«Les personnes qui ne possèdent pas la nationalité de l’État membre dans lequel elles
sont domiciliées sont soumises aux règles de compétence applicables aux ressortissants
de cet État membre »

L’article 7 du dit règlement lui dispose de fait que

«  Une personne domiciliée sur le territoire d’un État membre peut être attraite dans un
autre État membre:

a) En matière contractuelle, devant la juridiction du lieu d’exécution de l’obligation qui sert


de base à la demande
b) aux fins de l’application de la présente disposition, et sauf convention contraire, le lieu
d’exécution de l’obligation qui sert de base à la demande est:

- pour la vente de marchandises, le lieu d’un État membre où, en vertu du contrat, les
marchandises ont été ou auraient dû être livrées,
- pour la fourniture de services, le lieu d’un État membre où, en vertu du contrat, les
services ont été ou auraient dû être fournis; »

En l’espèce, il convient de dire que le choix de compétence revient a la société


demanderesse qui ici est représentée par la société Française. De par l’article 4 , la
société française pourra choisir de saisir la juridiction espagnole car elle a la possibilité de
choisir le domicile du défendeur il conviendra par la suite en vertu des lois internes du
pays de determiner la juridiction compétente.

Néanmoins l’article 7 dispose du fait que la juridiction saisie sera celle du lieu ou le contrat
aurait du être réalisé pour la vente de marchandise ou la fourniture de service et en
matière contractuelle devant la juridiction du lieu d’execution.

Concernant le contrat de vente de marchandise ; l’arrêt CAR TRIM de 2010 vient donner
la definition dc celui ci « « contrat dont l’obligation caractéristique est la livraison d’un bien
doit être qualifié de « vente de marchandises »

Concernant la matière contractuelle l’arrêt FENIKS vient définir celui ci «  «  la matière


contractuelle repose sur la cause de l’action et non pas sur l’identité des parties »

Concernant la prestation de service c’est l’Arrêt FALCO de 2009 qui vient la fourniture de
service suppose en contre parti d’une rémunération
En l’espéce le contrat liant la société Française a la société Espagnole est un contrat de
prestation de service étant donné que la société Espagnole doit effectuer des travaux
d’agrandissement contre rémunération équivalente a 150 000 euros.

Par conséquent le juge Français en vertu de l’article 7b) du dit règlement pourra être
sollicité. Ou le juge Espagnol en vertu de l’article 4.

III. La loi applicable

a) Rome I

Le règlement Rome I est un règlement relatif au obligation contractuelles dans l’ Union.le Il


« s’applique, dans des situations comportant un conflit de lois, aux obligations
contractuelles relevant de la matiére civile et commerciale ».Il consacre la libertés des
parties quant au choix de la loi applicable.

L’article 3§1 du règlement dispose du fait que « 


  Le contrat est régi par la loi choisie par les parties. Le choix est exprès ou résulte de
façon certaine des dispositions du contrat ou des circonstances de la cause. Par ce choix,
les parties peuvent désigner la loi applicable à la totalité ou à une partie seulement de leur
contrat

Et L’article 4§1 dudit règlement dispo du fait que


«  À défaut de choix exercé conformément à l'article 3 et sans préjudice des articles 5 à 8,
la loi applicable au contrat suivant est déterminée comme suit :

a) le contrat de vente de biens est régi par la loi du pays dans lequel le vendeur a sa
résidence habituelle;
b) le contrat de prestation de services est régi par la loi du pays dans lequel le prestataire
de services a sa résidence habituelle;
c) le contrat ayant pour objet un droit réel immobilier ou un bail d'immeuble est régi par la
loi du pays dans lequel est situé l’immeuble;
(…)

2. Lorsque le contrat n'est pas couvert par le paragraphe 1 ou que les éléments du contrat
sont couverts par plusieurs des points a) à h) du paragraphe 1, le contrat est régi par la loi
du pays dans lequel la partie qui doit fournir la prestation caractéristique a sa résidence
habituelle.

3. Lorsqu'il résulte de l'ensemble des circonstances de la cause que le contrat présente


des liens manifestement plus étroits avec un pays autre que celui visé au paragraphe 1 ou
2, la loi de cet autre pays s’applique.

4. Lorsque la loi applicable ne peut être déterminée sur la base du paragraphe 1 ou 2, le


contrat est régi par la loi du pays avec lequel il présente les liens les plus étroits. »

En l’espèce , s’agissant d’un contrat de prestation de service et en vertu de l’article 3§1 du


règlement la loi applicable revient aux choix des parties. Par conséquent la loi Française
pourra être appliquée.

b) l’execution forcée du contrat


pour les modalités d'execution, il faut avoir égard de : la loi du lieu d'execution art 12§2

les mesures prévues par la lex contractus ne pourront être mises en œuvres que si
compatibles avec la loi du lieu d'execution

Ainsi, une saisie d'un genre particulier ne pourra pas être utilisé si la loi du lieu d'execution
s'y oppose

La loi du contrat doit également partager ses compétences pour pour les sanctions de
l'inexécution du contrat : il y a des mesures obligatoires, il faut prendre en compte la loi du
lieu d'execution pour la mise en demeure ou encore constatation de l’inexécution

En l’espèce les juridictions française pourront donc être saisie a l’encontre de la société
espagnole dans le cadre d’une execution Forcée du contrat.

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une action en responsabilité contractuelle pourra être intentée contre la société Allemande
en raison de la non conformité des matériaux livrées?

I. Internationalité du litige

Il sera premièrement interessant de démontrer le caractère international du litige opposant


les deux sociétés. Le contrat international peut être défini comme « un contrat qui
présente un élément d'extranéité, c'est-à-dire que le contrat est en contact avec un ou
plusieurs ordre(s) juridique(s) étranger(s). Concrètement, l'élément d'extranéité peut être
le domicile à l'étranger d'une des parties au contrat, sa nationalité, le lieu de conclusion du
contrat, et plein d'autres possibilités encore. »

En l’espèce , il sera possible de de dire que le contrat conclu entre les deux parties est un
contrat international de par la fait que le contrat est en contact avec deux ordres juridique
étant l’ordre juridique Français et l’ordre juridique Allemand.

II. La compétence

A. Bruxelles I bis

- Champs d’application temporel


L’article 81 dudit règlement dispose du fait que celui-ci s’applique a toute le decision de
justice intentée après l’application du règlement soit après le 10 janvier 2015 comme le
dispose l’article 66§1 du règlement.

En l’epece le champs temporel est respecté de par le fait que le contrat a été conclu après
le 10 janvier 2015

- Champs d’application spatial


Il faut que le juge saisi soit le juge d’un Etat membre et que le litige soit encrée dans l’UE.
Il faut un lien fort comme le domicile du défendeur dans un Etat membre. L’article 5§1
dispose du fait que «  les personnes domiciliées sur le territoire d’un État membre ne
peuvent être attraites devant les juridictions d’un autre État membre qu’en vertu des règles
énoncées aux sections 2 à 7 du présent chapitre. »

En l’espèce la société Française souhaite saisir le juge Français car son domicile se situe
dans ce meme Etat par conséquent le champs d’application spatial est respecté.

-
L’article 1§1 du règlement Bruxelles I BIS dispose que « le présent règlement s’applique
en matière civile et commerciale et quelle que soit la nature de la juridiction. Il ne
s’applique notamment ni aux matières fiscales, douanières ou administratives, ni à la
responsabilité de l’État pour des actes ou des omissions commis dans l’exercice de la
puissance publique (acta jure imperii). ». La matière civile et commerciale visée est une
notion autonome du droit international privé européen. On peut retrouver cela dans l’arrêt
Henkel. Venant définir le fait qu’une relation entre deux personnes privées relève de la
matière civile et commerciale

En l’espèce il s’agit d’une relation entre deux personnes privée étant deux société une
Francaise et une société Allemande de ce fait nous sommes bien en presence d’un litige
relevant de la matière civile et commerciale. Le champs d’application matériel étant rempli.

Par conséquent, les trois champs étant respecté il s’agira par la suite de définir le juge
compétent

b) la compétence du juge

Dans le cadre de la determination du juge compétent , les article 4§1 et Article 7 seront
nécessaires.

En effet l’article 4§1 du règlement dispose du fait que

«  Sous réserve du présent règlement, les personnes domiciliées sur le territoire d’un État
membre sont attraites, quelle que soit leur nationalité, devant les juridictions de cet État
membre »
«Les personnes qui ne possèdent pas la nationalité de l’État membre dans lequel elles
sont domiciliées sont soumises aux règles de compétence applicables aux ressortissants
de cet État membre »

L’article 7 du dit règlement lui dispose de fait que

«  Une personne domiciliée sur le territoire d’un État membre peut être attraite dans un
autre État membre:
a) En matière contractuelle, devant la juridiction du lieu d’exécution de l’obligation qui sert
de base à la demande
b) aux fins de l’application de la présente disposition, et sauf convention contraire, le lieu
d’exécution de l’obligation qui sert de base à la demande est:

- pour la vente de marchandises, le lieu d’un État membre où, en vertu du contrat, les
marchandises ont été ou auraient dû être livrées,
- pour la fourniture de services, le lieu d’un État membre où, en vertu du contrat, les
services ont été ou auraient dû être fournis; »

En l’espèce, il convient de dire que le choix de compétence revient a la société


demanderesse qui ici est représentée par la société Française. De par l’article 4 , la
société française pourra choisir de saisir la juridiction Allemande car elle a la possibilité de
choisir le domicile du défendeur il conviendra par la suite en vertu des lois internes du
pays de determiner la juridiction compétente.

Néanmoins l’article 7 dispose du fait que la juridiction saisie sera celle du lieu ou le contrat
aurait du être réalisé pour la vente de marchandise ou la fourniture de service et en
matière contractuelle devant la juridiction du lieu d’execution.

Concernant le contrat de vente de marchandise ; l’arrêt CAR TRIM de 2010 vient donner
la definition dc celui ci « « contrat dont l’obligation caractéristique est la livraison d’un bien
doit être qualifié de « vente de marchandises »

Concernant la matière contractuelle l’arrêt FENIKS vient définir celui ci «  «  la matière


contractuelle repose sur la cause de l’action et non pas sur l’identité des parties »

Concernant la prestation de service c’est l’Arrêt FALCO de 2009 qui vient la fourniture de
service suppose en contre parti d’une rémunération

En l’espace Les marchandises auraient du être livrées en France étant donner que nous
sommes en matière contractuelle car il s’agit d’une vente de marchandises correspondant
a des matériaux pour construire une charpente , cela sera devant la juridiction du lieu
d’execution de l’obligation.

III. La loi applicable

a) Textes internationaux

- ROME I

Le règlement Rome I est un règlement relatif au obligation contractuelles dans l’ Union.le Il


« s’applique, dans des situations comportant un conflit de lois, aux obligations
contractuelles relevant de la matiére civile et commerciale ».Il consacre la libertés des
parties quant au choix de la loi applicable.

L’article 3§1 du règlement dispose du fait que « 


  Le contrat est régi par la loi choisie par les parties. Le choix est exprès ou résulte de
façon certaine des dispositions du contrat ou des circonstances de la cause. Par ce choix,
les parties peuvent désigner la loi applicable à la totalité ou à une partie seulement de leur
contrat

Et L’article 4§1 dudit règlement dispo du fait que

«  À défaut de choix exercé conformément à l'article 3 et sans préjudice des articles 5 à 8,


la loi applicable au contrat suivant est déterminée comme suit :

a) le contrat de vente de biens est régi par la loi du pays dans lequel le vendeur a sa
résidence habituelle;
b) le contrat de prestation de services est régi par la loi du pays dans lequel le prestataire
de services a sa résidence habituelle;
c) le contrat ayant pour objet un droit réel immobilier ou un bail d'immeuble est régi par la
loi du pays dans lequel est situé l’immeuble;
(…)

2. Lorsque le contrat n'est pas couvert par le paragraphe 1 ou que les éléments du contrat
sont couverts par plusieurs des points a) à h) du paragraphe 1, le contrat est régi par la loi
du pays dans lequel la partie qui doit fournir la prestation caractéristique a sa résidence
habituelle.

3. Lorsqu'il résulte de l'ensemble des circonstances de la cause que le contrat présente


des liens manifestement plus étroits avec un pays autre que celui visé au paragraphe 1 ou
2, la loi de cet autre pays s’applique.

4. Lorsque la loi applicable ne peut être déterminée sur la base du paragraphe 1 ou 2, le


contrat est régi par la loi du pays avec lequel il présente les liens les plus étroits. »

En l’espèce , il s’agit ici d’une chaine de contrat de ce fait l’article 4§1 ne sera pas
applicable.

- La convention de Vienne

La Convention de Vienne est une convention des Nations Unies ratifiée le 11 avril 1980
Elle concerne spécifiquement la vente internationale de marchandises et elle est
d’application supplétive. Elle prévoit un ensemble de règles autonomes qui peuvent être
appliquées indépendamment de toute législation nationale

Dans le cadre d’un contrat de vente internationale, la Convention de Vienne du 11 avril


1980 l’article 39 prévoit que l’acheteur peut invoquer le défaut de conformité d’une
marchandise. Toutefois, il doit procéder à cette déclaration auprès du vendeur dans un
délai raisonnable, au maximum dans un délai de deux ans à compter de la date à laquelle
les marchandises lui ont été effectivement remises, à moins que ce délai ne soit
incompatible avec la durée d’une garantie contractuelle. 

b) Responsabilité contractuelle pour non conformité

Dans le cas spécifique d'une vente internationale généralement articulée autour d'une
obligation centrale la livraison d'une marchandise conforme par le vendeur et
d'accessoires (remise des documents, respect des délais...) la responsabilité sera
engagée par le seul fait que le résultat promis n'a pas été atteint. A moins que le débiteur
de l'obligation n'invoque, un évènement normalement imprévisible, irrésistible, et d'origine
externe. La même définition de la force majeure retenue en matière délictuelle. l’article 39
de la convention de Vienne dispose du fait que Le vendeur doit livrer des marchandises
dont la quantité, la qualité et le type répondent à ceux qui sont prévus au contrat, et dont
l’emballage ou le conditionnement correspond à celui qui est prévu au contrat.

En l’espèce le contrat prévoyait que la société devait livrer un certain matériel pour la
charpente et ce n’était pas le bon materiel livré par conséquent en vertu des dispositions
de la convention de Vienne. La responsabilité contractuelle pour non conformité de la
société Allemande pourra être soulevée car celle ci n’a pas respecter les engagements
dans le contrat et a substitué les matériaux initialement prévu par d’autre et de plus
mauvaise qualité.

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- La société allemande considère que la CVIM, qui serait applicable en l’espèce,


exclut la recevabilité de l’action directe exercée par la société française. La société
française considère au contraire que son action directe en responsabilité
contractuelle est recevable sur le fondement du droit français qu’elle considère
applicable. Qu’en pensez-vous ? Quelle est la loi applicable à cette question ?

En l’espèce , il s’agit ici d’une chaine de contrat de ce fait l’article 4§1 ne sera pas
applicable. Concernant les actions directes dans les chaînes de contrat l'action du sous
acquéreur contre le fabriquant en droit français c'est contractuel or selon la CJUE ce
n'est pas contractuel. L’action direct n’est pas traité par la CVIM. Néanmoins la Cour de
cassation dans un Arrêt en date de 2017 relève du fait qu’il y "a une possibilité d'exercer
une action directe contre le vendeur initial même lorsque la vente originaire est régie par la
CVIM »
Dans le cadre de la recevabilité d’une action directe contre le vendeur , la loi initiale est
souvent la loi apprécie.

- La société espagnole demande l’application de l’article L. 442-1 du code de


commerce aux fins d’obtenir l’annulation de la clause pénale dont elle considère
qu’elle est constitutive d’un déséquilibre significatif entre les droits et obligations
des parties. En effet, elle ne prévoit une indemnité que dans l’hypothèse où la
société espagnole méconnaît ses obligations, pour un montant particulièrement
exorbitant. La société de droit français considère au contraire que cette disposition
n’est pas applicable dès lors que le droit espagnol est applicable au contrat. Qu’en
pensez-vous ? Quelle sera la loi applicable à cette question ?

L’article L442-1 du code de commerce dispose du fait que « Engage la responsabilité de


son auteur et l'oblige à réparer le préjudice causé le fait, dans le cadre de la négociation
commerciale, de la conclusion ou de l'exécution d'un contrat, par toute personne exerçant
des activités de production, de distribution ou de services (..)
La loi Française sera applicable au contrat car c’est la loi Française ne constitue par un
desequlibre entre droit et obligations des parties car en effet il n’existe point de rapport de
force entre les deux sociétés.

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