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INTRODUCTION
a) Origine historique
b) Le droit positif
- Le principe
Principe :
Liberté des parties : selon l’article 3 §1 « le contrat est régi par la loi
choisie par les parties. Par ce choix les parties peuvent désigner la loi applicable à
la totalité ou à une partie seulement de leur contrat ».
1. Le cabotage
INTRODUCTION
L’expéditeur doit tenir compte des éléments suivants s’il n’a pas les
compétences qui possède le commissionnaire de transport.
Intérêt de la qualification :
1
CA Roueu 31 oct. 1990, BTL 1991.221
10
2
Radiere et E. Du pontavis, précis Dalloz Droit maritime 11è edition n° 281.
11
a) Il y a absence de formalisme
b) Le devoir de conseil
c) L’assurance
b) Document à établir
d) Privilège du commissionnaire
3
R. Rodiere, Droit des transports n° 704.
4
Il appartient aux juges du fond de distinguer entre ces deux interactions différentes, cass, cons. 13 avril 1972,
JCP 1972, II, 17252
17
a) Responsabilité personnelle
A) Conclusion du contrat
- Le loueur doit garantie au locataire pour tous les vices ou défauts non
apparent du matériel loué qui en ont empêché l’usage ou ont entrainé des
pertes pour les marchandises, fussent-ils inconnus du loueur au moment
de la conclusion du contrat. Il peut s’exonérer de cette garantie par une
clause non équivoque, mais celle-ci ne joue pas si le vice est la
conséquence d’un manquement dans l’entretien qui lui incombe
- L’obligation d’entretien du véhicule loué incombe au loueur et partant les
dommages dûs au défaut d’entretien ;
- Les opérations de conduite incombant au loueur, celui-ci répond des
fautes de conduite du chauffeur, tels que la vitesse excessive ou
l’abandon du véhicule sans précaution ;
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§1. La location
§2. L’affrètement
Il s’agit de l’opération par laquelle un fréteur met à la disposition
d’un affréteur un aéronef avec équipage. Sauf convention contraire des parties
l’équipage reste sous la direction du fréteur.
C) Exercice de l’activité
1. Affrètement à temps
2. Affrètement au voyage
B) Obligation de l’affréteur
recevoir des marchandises remises à l’affréteur par ses propres clients, la question
se pose de savoir si le privilège du fréteur porte exclusivement sur les
marchandises appartenant à ses débiteurs (affréteur ou sous affréteur) ou s’il peut
également l’exercer sur celles appartenant aux clients de ceux-ci.
B) Affrètement à temps
C) Affrètement au voyage
- Des assurances sur corps : elles ont pour objet de garantir la valeur de
l’instrument ;
- Des assurances de responsabilité :
Conclue pour une période donnée, elle a pour objet de couvrir tous
les envois faits par le même expéditeur, quel que soient les marchandises, les
modes de transport et les lieux de destination ; un plein est seulement prévu par
expédition c'est-à-dire la valeur maximum assurée. Les biens ou valeurs sont
indéterminé lors de la souscription de la police et la garantie' de l'assureur est
acquise sans déclaration préalable pour toute expédition laite pendant la durée du
contrat.
L'assuré déclare ensuite à l'assureur ces expéditions dans un délai
convenu. C'est ce type de police adapté aux besoins des industriels et des
commerçants et est très utilisé par les exportateurs et les importateurs. On
distingue deux types des polices d'abonnement :
Il a plusieurs rôles :
Section V : Le contentieux
§1. Subrogation de l’assureur
§2. La prescription
Toutes les actions dérivant du contrat d'assurance sont prescrites
par ceux ans à compter de l'événement qui y donne naissance. Ce délai est a
ordre public, il court seulement à compter :
A) Compétence d’attribution
B) Compétence territoriale
- Pluralistes de défendeurs :
- Appels en garantie
- Validité de la clause
- Opposabilité de la clause
- Défendeur étranger
Définition
Conséquences :
B) En droit interne
C) En droit international
B) Transbordement
C) Formalités douanière
D) Empêchement du transporteur
§4. La livraison
A) Définition
1. Preuve de la livraison :
2. Empêchement à la livraison :
D) Paiement du prix
A) En transport interne
jours à compter de la livraison, jours fériés non compris. La mise demeure de livrer
n'est pas exigée, dès que la marchandise arrive, s'il subi un préjudice, le
destinataire doit dans les vingt- et- un jours de la livraison adresser par écrit des
réserves au transporteur sous peine de forclusion.
A) Le principe
- Présomption de responsabilité :
B) Indemnisation
C) Limitation de l'indemnité
- Les clauses limitatives de réparation sont licites mais non les clauses
d'exonération, totale ; pour être opposables à l'expéditeur, il faut qu'il les ait
connue et accepté lors de la formation du contrat; quant au destinataire,
les clauses lui sont opposables s'il a eu connaissance et les ait accepté
lors de la livraison de la marchandise.
- Dans le transport international toute limitation de réparation est prohibée.
L'article 41 de la CMR déclare nulle toute stipulation du contrat qui
dérogerait aux dispositions de la convention internationale.
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Section IV : Le Contentieux
§3. Prescription
fait de présenter les excuses au client et de lui demander de lui faire parvenir les
devis de réparation lorsque la reconnaissance du préjudice par le transporteur se
double de sa promesse de le réparer, il y a novation (convention par laquelle une
obligation est éteinte et remplacée par une obligation est éteinte et remplacée par
une obligation nouvelle) du contrat de transport en un nouveau titre de créance
lequel est soumis non plus à la prescription annale mais à celle du droit commun.
3. Suspension de la prescription
§4. Compétence
1. Honorabilité
2. Aptitude professionnelle
3. Capacité financière
4. Radiation du registre
L'entreprise est radiée du registre dès lors que les conditions dé son
inscription ne sont plus remplies.
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A) Les licences
1. Délivrance
2. Contrôle et sanctions
§3. La procédure
Tout ceci pour vérifier que les taxes douanières ont été payées. Pour
le transport routier des marchandises, le demandeur doit payer 96% pour obtenir
l'autorisation d'exploitation, il faut ajouter 40 $ U.S pour l'expertise. Pour le
transport des personnes l'intéressé paye 30 $ U.S pour obtenir l'autorisation
d'exploitation, aussi 30 $ U.S pour l'expertise. L'administration des contrats avec
les particuliers pour l'expertise.
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§1. Définitions
A) Les autoroutes
1. Définition
2. Gestion
3. Péage
4. Les usagers
B) Les Routes
1. Les catégories
INTRODUCTION
En droit interne
6
V.M. Allegret, Transports internationaux ferroviaires J., éd commercial fasc 680, du même auteur, historique
des conventions CIM, CIV, COTIF, et des unions ou organismes internationaux ferroviaires, BTI 1/1994.
81
Contrat solennel
Contrat réel
A) Wagons réseau
1) La fourniture au voyage :
Elle doit faire l’objet d’une demande à la gare de départ, les chemins
de fer détermine pour chaque transport, compte tenu de ses disponibilités, le
nombre, le type et les caractéristiques des wagons à fournir sur la base des
informations qui lui sont fournies par la clientèle et de leur aptitude à
être transportées à couvert ou à découvert.
- Dans certains cas, il est utile de favoriser la fourniture de wagons par les
expéditeurs
A) Débiteur du prix
B) Transport international
C) Mentions
A) Installation desservies
B) Prise en charge
1. Transport interne
est remis au chemin de fer sur les installations expéditives prêt à être
expédié ;
- En messagerie, la prise en charge a lieu une fois que l’expéditeur a remis
le colis, accompagné du document soit au bureau de chemin de fer, soit à
son domicile en cas d’enlèvement à domicile. De manière générale, les
opérations de chargement sont accomplies par l’expéditeur sous sa
responsabilité.
2. Transport international
C) Délais
B) Transport international
Les délais de livraison sont fixés par les accords conclus entre les
chemins de fer participant au transport ou par tarifs internationaux applicables
depuis la gare expéditive jusqu’à la gare destinataire.
1. Formalités douanières
§3. Livraison
A) Forme
B) Personne à livrer
3. Transport international
A) En transport interne
B) En transport international
Les prix fixés par les tarifs s’entendent pour les paiements effectués
au comptant, dès acceptation au transport, dès la mise à disposition à l’arrivée ou
encore dès l’exécution des opérations annexes.
L’exigibilité des sommes dues par les clients est différée jusqu’à la
réception d’une notification de solde qui leur est adressée. Puis l’ouverture d’un
compte du règlement périodique subordonnée à l’accord préalable du chemin de
fer. En cas de non paiement à l’expiration du délai de règlement des pénalités sont
facturées aux clients.
1. Transport interne
2. Transport international
A) Principe
B) Indemnisation
1. Transport interne
- Laissé pour compte : voir .ce qui a été examiné en transport routier.
Préjudice indemnisable : le principe est comme en transport routier de
rétablir aussi exactement que possible l'équilibre détruit par le dommage
et de replacer la victime dans l'état où elle se serait trouvée si l'acte
dommageable ne s'était pas produit ; il s'agit donc de réparer tant la perte
subie que le gain manqué.
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Section IV : Contentieux
A) Transport interne
B) Transport international
§2. Prescription
- En transport ferroviaire interne, le délai d’action contre le chemin de fer est
d’un an (reportez-vous à ce qui a été dit pour le contrat de transport
routier).
- En transport international : Art. 58 – 1 RU – CM nous dis que l’action née
du contrat de transport ferroviaire international est aussi prescrite par un
an.
§3. Compétence
A) Compétence d'attribution
B) Compétence territoriale
Tribunal du défenseur
Pluralité de défendeurs
Compétence en matière contractuelle
Compétence en matière délictuelle.
Introduction
Régime interne
Régime international
- Elle a été modifiée une seconde fois par le protocole de Guatemala City
signé le 08 mars 1971 (non encore entrée en vigueur) qui permet
également d’augmenter le plafond de réparation et d’aggraver la
responsabilité du transporteur des passagers quant à sa possibilité de
s’exonérer
- Concernant les marchandises, il a été adopté le 25 septembre 1975 à
Montréal, un protocole n°4 qui apporte des modifications quant au
document de transport, ainsi qu’à la responsabilité du transporteur.
- Actuellement, le régime international applicable est donc celui de la
convention de Varsovie du 12 octobre 1929 telle que modifiée par le
protocole de la Haye de 1955, convention qui régit également les
transports intérieurs pour ce qui est de la responsabilité du transporteur et
de la compétence des tribunaux.
B) La preuve du contrat
1. Emission de la L.T.A.
3. Mentions de L.T.A.
4. Sanctions
5. Fonctions de la LTA
§3. Livraison
1. Pertes et avaries
2. Retard
1. Avaries
2. Perte partielle
C) Présomption de responsabilité
D) Causes d’exonératoires
A ) L i mi t a ti o n d ’ i n d em n i t é
B ) D é c l a r a t i o n s p é c i a l e d 'i n t é r ê t a l a l i v r a i s o n
C ) F au t e I n e xc u s ab l e d u t ra n s p o rt eu r
Section IV ; Contentieux
§1. Titulaires du droit d'action
§2. Prescription
L'article 29 de la convention de Varsovie énonce que l’action en
responsabilité doit être intentée, sous peine de déchéance, dans le délai de deux
ans à compter de l’arrivée a destination ou du jour ou l’aéronef aurait dû arriver,
ou de l’arrêt du transport, étant précisé que le mode de calcul du délai est
déterminé par la loi du tribunal saisi.
§3. Compétence
A) D’attribution
Sont les mêmes régies que celles exposées dans l’étude sur le
contrat de transport routier de marchandise.
B) Territoriale
Les théories
Le développement du trafic aérien parait commander la liberté de
l’air et à première vue, la thèse a paru admissible. On a comparé l’air à la haute
mer, tenant de cette thèse la France. Au lendemain de la seconde guerre mondiale
les Etats-Unis pouvant faire face aux nécessités du trafic aérien mondial étaient
prêts à en assumer la charge, la thèse de la liberté des airs les consacrera comme
leader incontestable.
119
§2. Le cabotage
Déjà vu
120
§1. L’immatriculation
§2. Nationalité
A) Loi du pavillon
1. Publicité
Les droits portant sur les aéronefs et les actes correspondant sont
soumis à une publicité consistant dans leur inscription sur le registre
d’immatriculation. De cette publicité dépend l’opposabilité des droits aux tiers. Sont
soumis à publicité, la constitution, la transmission et l’extinction de droits réels sur
les aéronefs, la saisie de ceux-ci et leur location.
La saisie exécution ne peut pas avoir lieu, s'il s'agit d'un appareil
immatricule dans un Etat signataire de fa convention de 1948, « si les
droits préférables a ceux du créancier saisissant ne peuvent être éteints
par le prix de la vente ou s'ils ne sont pas pris en charge par l’acquéreur.
Disposition permettant de détourner les saisies inopportunes et inutiles
pour le saisissant.
B ) L a l ettr e d e ch ar g em en t
C) Connaissement fluvial
§3. Livraison
A ) P er so n n es à l i vr er
B) Paiement du prix
Tout retard par rapport au délai de transport doit être constaté par
une mise en demeure de livrer adressée au transporteur.
Section IV : Contentieux
§1. Prescription
§2. Compétence
A) La police de la navigation
§1. Immatriculation
§2. Publicité
- Lés frais de conservation depuis la saisie, les taxes de navigation ainsi que
les droits de port et de pilotage.
- Les créances résultant d'un contrat d'engagement du capitaine ou patron,
des gens d'équipage et des! autres personnes engagées par le propriétaire
ou par le capitaine pour le service du bord.
- Les rémunérations dues pour sauvetage et assistance.
- Les indemnités dues pour dommages causés par abordage ou autre
accident de navigation.
B) Hypothèque fluvial
A) Liberté de la navigation
B) Accords bilatéraux
A) Assistance et sauvetage
1. Définition et Régime :
2. Obligation d'assistance
3. Convention d'assistance
4. Rémunération de l'assistant
B) Abordage
1. Notion et régime
3. Action d’abordage
C) Avaries communes
1. Notion et régime
2. Règlement d’avarie
1. Permis et certificats
2. Autorités compétentes
A) Co-propriété du navire
1. Situation du quirataire
3. Exploitation du navire
- Privilèges maritimes
gérant en cas d’exploitation quirataire. L’acte doit être réalisé par écrit sous
peine de nullité pour être opposable aux tiers, l’hypothèque est mentionnée
sur la fiche matricule du navire et publiée au registre des hypothèques,
tenu par le bureau de douane du port d’attache.
L’hypothèque peut porter sur l’ensemble du navire ou une partie de celui-
ci, elle peut porter également sur un navire en construction
- Saisie conservatoire : elle permet d’immobiliser le navire non seulement en
vue d’une éventuelle vente forcée, mais surtout afin de contraindre le
débiteur à payer sa dette, en paralysant son exploitation. Une convention
internationale lui est consacrée, celle du 10 mai 1952 pour l’unification de
certaines règles sur la saisie conservatoire suppose une autorisation de
justice, résultant en principe d’une ordonnance sur requête du président du
tribunal de grande instance (ou du commerce)
- Saisie exécution : la saisie exécution n’est pas régie par une convention
internationale ; toutefois, le propriétaire d’un navire évite de perdre son
navire avec la constitution d’un fond de limitation qui lui permet d’éviter une
telle sanction. Visant directement à la vente forcée d’un bien pour le
paiement d’une créance, elle ne doit pouvoir être intentée que par un
créancier muni d’un titre exécutoire.
151
Le service d’un marin sur un navire donne lieu à son inscription sur
le rôle de l’équipage, document de navigation dont un exemplaire est conservé à
bard du navire et l’autre destiné à l’administration des affaires maritimes.
1. La loi applicable
2. Réglementation internationale
2. Discipline
1. Inspection du travail
Tous les navires, quelle que soit leur nationalité sont contrôlés afin
de vérifier la conformité de la situation de leurs équipages aux normes
internationales. Ce contrôle porte sur la' sécurité des navires .et est effectué par
des inspecteurs spécialisés.
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A) Fonctions et pouvoirs
B) Responsabilité
Ils peuvent être organisés par les entreprises, les associations ou les
collectivités territoriales pour les besoins normaux de leur fonctionnement,
notamment pour le transport de leur personnel. Ils sont soumis seulement à une
simple déclaration annuelle auprès de l’autorité territoriale. La déclaration a pour
but de permettre de vérifier que les services en cause ne concernent pas les
transports publics déguisés et que le transport ne constitue pas à lui seul une
activité principale.
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B) Applications
Soit par une entreprise ayant passé une convention avec l’autorité
organisatrice.
B) Ramassages scolaires
D) Les ambulances
Tous les transports sanitaires sont soumis à l’agrément de l’autorité
administrative compétente qui fixe du reste les tarifs.
E) Voiture des pompes funèbres
Ce sont des véhicules spéciaux destinés à transporter les corps
avant leur enterrement
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A) Régime juridique
B) Définition
1. Obligation
INTRODUCTION
Consensualisme
Lorsque l’accès des voitures est réservé aux voyageurs déjà munis
de billets, le contrat se forme dès l’achat du billet au moment où le titre de
transports est délivré au voyageur et non au moment où il est validé ou composté :
le compostage ne justifie pas qu’un contrat vient de se conclure mais constitue
seulement le moyen de reporter le point de départ de son exécution.
Les tarifs sont fixés par les entreprises dans le cadre du mécanisme
des compétences de trafic de l’IATA sous réserve de l’approbation des
gouvernements intéressés.
C) Transports fluviaux
Les prix sont fixés par l’ONATRA et homologués par le ministre des
transports. En ce qui concerne les transports privés fluviaux, les prix sont libres
mais il serait préférable qu’ils s’alignent sur les prix fixés par l’ONATRA.
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Deux situations :
D) Portée de l'obligation
A) Transport routier
B) Transport ferroviaire
A) Contenu de l’obligation
B) Durée de l’obligation
B) Futur système
toute lésion corporelle subi par un passager, par cela seul que le fait qui a
causé la mort ou la lésion corporelle s’est produit à bord de l’aéronef ou au
cours de toutes opérations d’embarquement ou de débarquement. La durée
de l’obligation de sécurité resterait quant à elle inchangée
2. Quant aux conditions, on est en présence d’une responsabilité de plein droit,
d’une garantie du risque de l’air par le transporteur aérien. Il s’agit d’une
obligation de résultat absolue sur laquelle la force majeure est sans effet.
Cette obligation serait dès lors plus lourde qu’en transport terrestre. Le
transporteur sera condamné non seulement dans les cas où les causes de
l’accident n’ont pu être élucidées, mais également imprévisible et irrésistible.
Il s’agit donc d’une obligation objective qui ne cède que devant une preuve :
celle que la mort ou la lésion corporelle résulte uniquement de l’état de
santé du passager.
lieu à l’émission de billets de passage identiques aux billets de passages régis par
la convention de Varsovie. Cependant en cas d’absence de délivrance d’un billet,
les sanctions prévues par la convention de Varsovie ne s’appliquent pas. Par
contre suivant le texte modifié par le protocole de la Haye le billet doit comporter
l’indication de point de départ, de destination et une des escales (article 3 al. 1. C),
la sanction est décrite par l’alinéa 2 : « l’absence, l’irrégularité ou la perte du billet
n’affecte ni l’existence ni la validité du contrat de transport, qui n’en sera pas moins
soumis aux règles de la présente convention », le billet de passage est donc un
instrument de preuve et non une condition de validité du contrat. Cependant,
l’alinéa 2 poursuit que toutefois si, du consentement du transporteur, le passager
s’embarque sans qu’un billet ait été délivré ou si le billet ne comporte pas l’avis
prescrit à l’alinéa 1 – c, le transporteur n’aura pas le droit de se prévaloir des
dispositions de la convention limitant la réparation.
Le texte ajoute que lorsque la faute provient des préposés, elle doit
avoir été commise dans l’exercice de leurs fonctions. C’est au demandeur de faire
de cette preuve.
185
B) Accord de Montréal
les Etats-Unis qui assurent 35% du trafic aérien mondial estiment encore
insuffisante la réparation portée à 1.500.000 francs poincaré et, comme ils
n’apprécient guère les limitations de réparation, ils tiennent expressément à une
responsabilité illimitée dans tous les cas de blessures corporelles ou de mort de
passager. Ils opposent ainsi un vélo bloquant la situation depuis 1971.
B) Incidence pénale
C) Compétence
Section I : Généralités
§1. Définition commune à tous les modes
§2. Porteurs
CHAPITRE V : CONTENTIEUX
B) Ayants-cause du voyageur
- La première position est que les enfants mineurs, la veuve du voyageur tué
au cours du voyage ne pouvaient pas réclamer sur base de l’action
contractuelle, la réparation du dommage qu’ils éprouvaient
personnellement dans leur affection ou dans leurs intérêts pécuniaires.
- Une deuxième position est que les proches parents et alliés du défunt
conclusion du contrat, le voyageur était censé avoir stipulé en leur faveur ;
et afin d’éviter que ne leur soit opposé une clause de non responsabilité ou
une clause limitative de réparation en faveur du transporteur ; la stipulation
pour autrui peut être refusée par les parents et alliés qui peuvent alors agir
sur le terrain délictuel sans subir les conséquences d’une clause qui leur
est étrangère.
194
Section II : Prescription
BIBLIOGRAPHIE
I. Ouvrages de référence
INTRODUCTION .................................................................................................... 1
OBJET DU DROIT DES TRANSPORTS ......................................................................... 1
DROIT DES TRANSPORTS NATIONAUX ET DROIT DES TRANSPORTS INTERNATIONAUX .... 1
PREMIERE PARTIE : LE TRANSPORT DES MARCHANDISES .......................... 6
TITRE I : ACTES PREPARATOIRES DU TRANSPORT ....................................... 7
CHAPITRE I : LE COMMISSIONNAIRE DE TRANSPORT .................................. 7
INTRODUCTION................................................................................................. 7
SECTION I : L’ORGANISATION DE LA PROFESSION ...................................................... 8
SECTION II : LE CONTRAT DE COMMISSION DE TRANSPORT ........................................ 8
§1. Les critères de qualification........................................................................ 9
§2. Le régime juridique .................................................................................. 11
§3. Conclusion de contrat de commission ...................................................... 12
§4. Exécution de contrat de commission........................................................ 13
§5. Responsabilité du commissionnaire de transport ..................................... 16
§6. Le régime des actions .............................................................................. 19
CHAPITRE II : LA LOCATION DE VEHICULE .................................................... 21
SECTION I : LA LOCATION DE VEHICULES INDUSTRIELS ............................................ 21
§1. L’organisation de la profession ................................................................ 21
§2. Le contrat de location de véhicules industriels ......................................... 22
SECTION II : LA LOCATION DE WAGONS ................................................................. 26
§1. Les modalités........................................................................................... 26
§2. Nature juridique de la fourniture de wagons ............................................. 26
§3. Obligation er responsabilité...................................................................... 27
SECTION III : LA LOCATION ET L’AFFRETEMENT D’AERONEFS.................................... 27
§1. La location ............................................................................................... 27
§2. L’affrètement ............................................................................................ 29
SECTION IV : LES CONTRATS D’AFFRETEMENT MARITIME......................................... 33
§1. Définition.................................................................................................. 33
§2. Règles communes aux différents contrats ............................................... 33
§3. Règles spécifiques à chaque contrat ....................................................... 34
CHAPITRE III : L’ASSURANCE DES MARCHANDISES TRANSPORTEES ...... 36
SECTION I : LES MODALITES DE SOUSCRIPTION ...................................................... 36
§1. Le choix d’une police au voyage .............................................................. 36
§2. Choix d’une police à alimenter ................................................................. 37
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