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du pétrole et du gaz
XERFI 13-15 rue de Calais, 75009 Paris, France Tél. : +33 1 53 21 81 51 Fax : +33 1 42 81 42 14 E-mail : etudes@xerfi.com Site web : www.xerfi.com (catalogue complet)
Les 5 étapes des études Xerfi Global
Identification du marché
Chez Xerfi Global, nous considérons que les classifications internationales ne constituent pas la seule
définition cohérente d’un marché. Ce sont les entreprises qui font le secteur et non l’inverse. Lors de notre
1re phase de réflexion, les experts Xerfi Global cherchent donc à définir clairement le périmètre de l’étude.
Autre contributeur
Rapport rédigé sous la supervision de :
impliqué : Matteo Neri
Carine Berbon
Etude strictement réservée à EY EXPERTS ASSOCIES ( 101146 ). Diffusion interdite Paris, le 10/09/2021
1. Conclusions 5
1.1. Synthèse 6
1.2. Slides clés 7
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5. Sources 100
6. Annexes 104
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• Le pétrole et le gaz naturel représentaient respectivement 33% et 27% de la consommation d’énergie dans le monde en 2019.
Alors que le principal débouché du pétrole est le transport, les marchés clients majeurs du gaz naturel sont la construction et
l’industrie.
• Bien que la consommation d’énergie va progresser dans les années à venir en lien avec le développement des pays émergents
et l’électrification du monde, la demande de pétrole va diminuer. La hausse du coût du carbone, liée à la pression des politiques
publiques, va inciter au développement de solutions moins consommatrices en énergie et à l’utilisation d’énergies à bas
carbone. De plus, le changement des comportements et des préférences des ménages et des entreprises va également peser sur
la consommation de pétrole. La crise de la Covid-19 pourrait également accélérer cette tendance et faciliter la pénétration des
énergies renouvelables dans le mix énergétique.
• La production pétrolière pourrait également reculer au cours des années à venir en raison de la contraction de la demande mais
également de la baisse des réserves. Les découvertes de nouveaux gisements déclinent structurellement.
• Dès lors, les groupes pétroliers diversifient de plus en plus leur activité : a) Ils cherchent notamment à se renforcer dans le gaz
naturel en raison de son plus faible impact environnemental, son coût compétitif, sa versatilité et ses réserves abondantes ; b) Ils
intègrent de plus en plus l’aval de la filière et augmentent leur présence dans la pétrochimie, dont la consommation va
progresser et dont les prix sont moins dépendants des cours du pétrole que pour les produits pétroliers ; c) Il se diversifient
aussi dans les énergies à bas carbone (éolien, solaire, biocarburants, etc.), en particulier les groupes européens.
• Depuis la crise pétrolière de 2014-2016, les groupes pétroliers et gaziers ont entamé des politiques de réduction des coûts et
d’optimisation de la production. Bien que les cours du pétrole soient remontés depuis, ils sont depuis restés prudents. La crise
de la Covid-19 accélèrera la tendance de restructuration de la filière. Déjà plusieurs plans de licenciement d’ampleur ont été
annoncés.
• La crise de la Covid-19 a représenté un choc d’ampleur pour l’industrie mondiale du pétrole et du gaz, qui figure parmi les
secteurs les plus touchés. Les prix et la demande de produits pétroliers se sont en effet effondrés en lien avec la forte baisse de
l’utilisation de transport au niveau mondial. Dès lors, le chiffre d’affaires et les performances financières des leaders analysés ont
été très affectés. Les investissements dans l’exploration et la production de gaz ont aussi été plombés.
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100%
90%
80%
70%
60% Autre
Construction commerciale
50%
Construction résidentielle
40% Transport
Industrie
30%
20%
10%
0%
Produits pétroliers Charbon Gaz naturel
Le marché des hydrocarbures se situe désormais majoritairement dans les pays émergents
100%
80%
60%
40%
20%
0%
1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010 2015 2016 2017 2018 2019
(*) La consommation de biocarburants (comme l’éthanol), biodiesel et de dérivés du charbon et du gaz naturel sont inclus / Traitement Xerfi Global / Source : BP
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La croissance de la demande de pétrole est portée par les pays hors OCDE
Taux de croissance annuel moyen de la consommation de pétrole par région (2009-2019)
Unité : TCAM en % (*)
Asie-Pacifique
CEI
Amérique du Nord
Europe +1,9% +3,3%
-0,3%
+0,7%
Moyen-Orient
Afrique +2,0%
Amérique Latine
+2,1%
+1,2%
(*) La consommation de biocarburants (comme l’éthanol), biodiesel et de dérivés du charbon et du gaz naturel sont inclus / Traitement Xerfi Global / Source: BP
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105
75
100
65
95
55
90
45
85 35
80 25
2015 2016 2017 2018 2019 2020
Source : AIE
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1990 2019
10% 8%
21% 9% 25%
10%
7%
7%
7% 32%
27% 4%
18% 16%
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+14,7% 65,5%
SAUDI ARAMCO 158 830 M€ 52,2%
(**) (**)
(*) Le chiffre d’affaires du secteur correspond à la ou les divisions choisies pour représenter l’activité dans l’industrie du pétrole et du gaz du groupe (voir rapport
« Leaders »). Néanmoins, celles-ci peuvent être plus larges ou sous-estimer le poids du groupe dans le secteur. Le classement établi est réalisé en fonction du poids estimé
par Xerfi du groupe dans le secteur / (**) Période 2017-2019 / Source : Xerfi Global, d’après opérateurs et presse professionnelle
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101,0 Mbep/j La consommation mondiale de pétrole a atteint 101 millions de bep/j en 2019.
3 929,2 Mm³ La consommation mondiale de gaz naturel a atteint 3 929,1 millions de m³ en 2019.
57% Le pétrole et le gaz naturel représentent 57% du mix énergétique mondial (2019).
Les entreprises du secteur mènent des activités d’exploration, production, transport, transformation et distribution de
Les acteurs du pétrole
pétrole et gaz. L’amont de la filière inclut les activités d’exploration et de production (E&P) de pétrole brut et de gaz
et du gaz mènent des
naturel. Les groupes réalisent des investissements significatifs dans le but d’étendre leurs activités en amont. L’aval de la
activités variés, en fonction
filière comprend le transport, le raffinage, le marketing et la distribution de pétrole et de gaz, ainsi que la production de
de leur modèle d’affaires
produits dérivés du pétrole.
Les compagnies pétrolières nationales sont à différencier des compagnies internationales : les premières sont
implantées dans des pays en développement et producteurs d’hydrocarbures (Russie, Mexique et OPEP). Elles jouent un
Les principaux opérateurs rôle significatif dans leur économie domestique et les finances publiques de leur pays, alors que les compagnies
peuvent être classés en internationales se livrent à une concurrence sur les marchés mondiaux et répondent davantage à des stratégies de
trois catégories marché et de recherche du profit. Au cours de la dernière décennie, une troisième catégorie d’acteurs a vu le jour : les
compagnies pétrolières mixtes, qui se donnent pour double mission d’assurer la sécurité énergétique de leur pays et
d’atteindre des objectifs de rentabilité commerciale.
De nombreux pays producteurs de pétrole sont membres de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP), un
cartel fondé en 1960 afin de coordonner les mesures des membres en termes de production pétrolière et d’accroître
L’OPEP a longtemps
leurs parts de marché. L’OPEP a longtemps eu une forte influence sur la production mondiale de pétrole brut et la
dominé l’industrie, mais
concurrence. En effet, les gouvernements définissaient généralement eux-mêmes les stratégies de leurs compagnies
son influence
pétrolières nationales. La capacité du cartel à influer sur les marchés mondiaux a néanmoins diminué ces dernières
est sur le déclin
années en raison de la croissance de la production d’énergies non conventionnelles aux États-Unis et de la montée de
tensions géopolitiques, à l’origine de désaccords au sein même du cartel.
La chaîne de valeur de l’industrie pétrolière débute par les activités d’exploration et d’extraction du pétrole brut. Le pétrole brut
est acheminé vers les raffineries par navire, pipeline ou train. Plusieurs types de produits raffinés sont fabriqués : carburants
(essence et gazole), naphta, fioul, gaz, etc. Les carburants sont stockés puis distribués à des points de vente de gros et de détail
afin d’alimenter différents moyens de transport. Le naphta et l’éthane sont pour leur part expédiés vers des usines
pétrochimiques qui les transforment à nouveau en substances entrant dans la fabrication de produits finis, d’usage courant, tels
que les cosmétiques, les tissus et les plastiques. À noter que les activités intermédiaires de production et transport sont souvent
assimilées aux activités en amont par les acteurs de l’industrie et la presse spécialisée.
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Liquides Gaz
100%
90%
80%
70%
60% Autre
Construction commerciale
50%
Construction résidentielle
40% Transport
Industrie
30%
20%
10%
0%
Produits pétroliers Charbon Gaz naturel
CA consolidé CA secteur
ACTEURS Pays Principales activités
(année) (année) (*)
245 696 M€ Exploration-production, raffinage
PETROCHINA
(2020) (**) et commercialisation, pétrochimie
158 194 M€ Exploration-production, raffinage
SHELL
(2020) et commercialisation, pétrochimie
158 039 M€ Exploration-production, raffinage
BP
(2020) et commercialisation
158 830 M€ Exploration-production, raffinage
SAUDI ARAMCO
(2020) (**) et commercialisation, pétrochimie
267 568 M€ 162 757 M€ Exploration-production, raffinage, pétrochimie
SINOPEC
(2020) (2020) (**) de base, spécialités (résines, fibres)
156 469 M€ 136 171 M€ Exploration-production, raffinage
EXXONMOBIL
(2020) (2020) et commercialisation, pétrochimie
123 270 M€ Exploration-production, raffinage
TOTAL
(2020) (**) et commercialisation, pétrochimie
82 777 M€ Exploration-production, raffinage
CHEVRON
(2020) et commercialisation
68 236 M€ Exploration-production, raffinage
LUKOIL
(2020) et commercialisation
68 098 M€ Exploration-production, raffinage
ROSNEFT
(2020) et commercialisation
(*) Le chiffre d’affaires du secteur correspond à la ou les divisions choisies pour représenter l’activité dans le pétrole et le gaz du groupe. Néanmoins, celles-ci peuvent être plus larges ou
sous-estimer le poids du groupe dans le secteur. Le classement établi est réalisé en fonction du poids estimé par Xerfi Global du groupe dans le secteur / (**) Le chiffre d’affaires du secteur
de ces acteurs comprend des activités pétrochimiques (hors périmètre de l’étude), ce qui peut expliquer leur position dans le classement différente de celui par chiffre d’affaires / Source :
Xerfi Global, d’après opérateurs Etude
et presse professionnelle
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CIS
15%
Europe 4%
Amérique Asie Pacifique
du Nord 8%
Moyen-
26%
Orient
32%
Afrique
9%
(*) Inclut le pétrole brut, le pétrole de schiste, les sables bitumineux, les condensats et les GNL
Source : Xerfi Global d’aprèsEtude
BP Statistical Review
strictement of World
réservée Energy, données
à EY EXPERTS ASSOCIES2019
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CIS
21%
Europe 6%
Amérique Asie
du Nord Pacifi-
Moyen que
28%
-Orient 17%
17%
Afrique
6%
Source : Xerfi Global d’après BP Statistical Review of World Energy, données 2019
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P olitique
• Soutien des gouvernements aux
compagnies pétrolières nationales afin
d’assurer la sécurité énergétique
• Instabilité politique et conflits régionaux
impactent l’activité pétrolière et gazière
dans les pays producteurs
- +
S
• Croissance démographique mondiale
- +
• Urbanisation et essor de la classe • Engouement pour l’écologie
ociété moyenne dans les pays émergents • Changement climatique
soutiennent la demande pétrochimique
T
• Innovations permettant de découvrir et • Développement des énergies
echnologie exploiter de nouvelles
(fracturation hydraulique)
ressources
renouvelables (éolien, solaire, etc.) - +
• Gains de productivité liés à la digitalisation • Déploiement des véhicules électriques
L égislation
• Réglementations visant à réduire les
émissions carbones et à augmenter les
prix du carbone
- +
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8%
8% 6% 6%
6%
6%
6% 4% 5%
4% 4%
4% 2% 4%
3% 2%
0% 2%
2% 2% 0%
-2% 0% 1%
0% -2%
-4% 0%
-2% -2% -4%
-6% -1%
-4% -2% -6%
-8% -4%
-3% -8%
-6%
TCAM 2012-2017
TCAM 2012-2017
2018
2019
2020
2021p
2022p
2021p
2022p
2018
2019
2020
TCAM 2012-2017
TCAM 2012-2017
2021p
2022p
2018
2019
2020
2018
2019
2020
2021p
2022p
TCAM 2012-2017
2021p
2022p
2018
2019
2020
Après plusieurs années (2016-2018) de croissance favorable, la progression du PIB et de la consommation a ralenti à partir de
2019. L’essoufflement de la croissance chinoise a déjà commencé à contaminer les économies les plus dépendantes des
exportations.
En 2020, la crise épidémique de la Covid-19 a entraîné un effondrement du PIB et de la consommation de la plupart des
économies mondiales.
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10%
8%
6%
4%
2%
0%
-2%
-4%
-6%
-8%
-10%
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021p 2022p
(*) La consommation de biocarburant, biodiesel et les dérivés du charbon et du gaz naturel sont inclus / Source : estimation et prévision Xerfi Global d’après Feri (PIB),
estimation et prévision OPEC (consommation de pétrole) et série historique BP (consommation de pétrole)
L’évolution de la croissance économique mondiale est assez corrélée à celle de la consommation mondiale de pétrole. Le pétrole est
utilisé dans tous les pans de l’économie notamment les transports dont l’activité dépend de la conjoncture de l’industrie, du BTP, des
services, etc. En 2020, la consommation de pétrole au niveau mondial a baissé bien plus fortement que le PIB. La crise de la Covid-19 a
constitué un choc d’une ampleur sans précédent sur le PIB mondial. Celui a reculé de plus de 4% en 2020, soit près du double observé en
2009 lors de la crise des subprimes. L’activité dans les transports a particulièrement chuté en raison de la forte diminution des
déplacements, notamment durant les périodes de confinement et de la diminution de l’activité économique.
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20% 5%
10% 4%
0% 3%
2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021p 2%
-10%
1%
-20%
0%
-30% 2015 2016 2017 2018 2019 2020e
-1%
-40%
-2%
-50% -3%
-60% -4%
-70% -5%
Traitement Xerfi Global / Source et prévision : IATA Traitement Xerfi Global / Source et estimation : CNUCED
La crise de la Covid-19 a eu un fort impact sur l’évolution du marché du transport mondial (principal débouché de l’industrie du
pétrole) en 2020 et ses effets pourraient se poursuivre au cours des années suivantes. Selon la CNUCED, le transport maritime
pourrait s’être contracté de 4,1% en 2020. Sa croissance était déjà en fort ralentissement en 2019 en raison de la dégradation
de la conjoncture économique mondiale et des tensions commerciales.
Le trafic aérien mondial s’est pour sa part effondré de près de 70% en 2020 en lien avec les mesures de confinement et des
fermetures de frontières.
L’aviation civile, qui représente certes seulement 8% de la consommation de pétrole, en constitue néanmoins le principal
moteur, aux côtés de la pétrochimie. Si le transport aérien était durablement plombé par la crise, cela aurait un impact négatif
majeur sur le secteur. Etude strictement réservée à EY EXPERTS ASSOCIES ( 101146 ). Diffusion interdite Paris, le 10/09/2021
À l’horizon 2030, le marché des polymères sera tiré par les plastiques
« durables »
Perspectives de la production et du marché des plastiques par type
Selon KPMG, le marché des plastiques Unités : millions de tonnes (production), million d’euros (marché)
Monde Europe
400
350
300
50
0
1950 1976 1989 2002 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019
(*) L’indicateur comprend les thermoplastiques, les polyuréthanes et les autres plastiques (thermodurcissables, adhésifs, revêtements et mastics ). Les
fibres sont exclues / (**) Le périmètre Europe comprend l’Union européenne à 28 pays, la Norvège et la Suisse
Source : Xerfi Global d’après Plastic
Etude Europe
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La croissance économique et démographique, ainsi que les processus d’urbanisation et d’industrialisation, à l’œuvre en
particulier dans les pays émergents, soutiendront la demande de pétrole et de gaz sur le long-terme. L’urbanisation
La croissance
favorise par exemple l’acquisition de véhicules personnels, ce qui augmente la consommation d’essence dans les BRICS.
démographique,
La demande en électricité est aussi en hausse en raison de l’amélioration des réseaux et de l’émergence d’une classe
l’urbanisation et l’expansion
moyenne mondiale.
d’une classe moyenne
Cependant, les économies développées ont un taux d’urbanisation déjà très élevé et leurs indicateurs démographiques
mondiale soutiennent
stagnent. Elles se concentrent également de plus en plus sur les sources d’énergies plus propres et moins coûteuses que
durablement la demande
les hydrocarbures traditionnels. La demande de carburant pétrolier continuera donc de décroître dans ces pays. Il n’en va
d’hydrocarbures
pas de même pour le gaz naturel, dont l’utilisation progresse dans les centrales électriques et le secteur des transport
grâce à ses prix compétitifs et son plus faible impact environnemental.
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85%
3
3,70
15%
0
1970 1980 1990 2000 2010 2015 2020p 2030p
Selon des prévisions de l’ONU, la population mondiale devrait atteindre 8,6 milliards de personnes en 2030. 85% des personnes
en 2030 vivront dans les pays émergents. Le potentiel de croissance de la demande de produits chimiques sera donc majeur
dans les pays en développement, et ce d’autant plus avec l’émergence des classes moyennes.
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6 100%
5,17
5 4,77
4,38 80%
3,98 64,2%
4 57,1%
60%
48,8%
3 41,4%
2,29
40%
2
1 20%
0 0%
1990 2015 2020p 2025p 2030p 2015 2020p 2025p 2030p
Source et prévisions : UN World Urbanization Prospects, 2018 Revision Source et prévisions : Brookings (Global Economy and Development Working
Paper 100, 2017)
En 2015, 3,98 milliards de personnes vivaient en zone urbanisée soit 53,9% de la population mondiale. Une accentuation de l’exode rural couplée à
une progression de la croissance démographique entraînera une hausse du nombre de personnes vivant en zone urbanisée. En 2020, celles-ci
sont estimées à 4,38 milliards et plus de 5 milliards en 2030. En ville, les personnes sont davantage connectées au monde et adoptent les codes
occidentaux. Cette évolution soutiendra donc les ventes de carburant ou encore de produits pétrochimiques.
De plus, la part de la classe moyenne dans la population mondiale devrait fortement s’accroître dans les prochaines années et notamment en Asie.
Une hausse du pouvoir d’achat permet aussi aux ménages de dépenser davantage dans des produits non essentiels. La crise de la Covid-19
pourrait néanmoins retarder l’essor des classes moyennes en raison de la contraction du pouvoir d’achat des catégories les plus défavorisées mais
également des nouveaux riches.
À l’heure actuelle, encoreEtude
environ 840 millions de personnes n’ont pas encore accès à l’électricité.
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Les avancées technologiques jouent un rôle primordial dans le soutien de la croissance de l’industrie pétrolière et
gazière, mais peuvent également induire des mutations profondes du mix énergétique, en défaveur des hydrocarbures
traditionnels.
Du côté de l’offre, le progrès technologique a permis d’extraire du pétrole et du gaz à partir de réserves difficiles d’accès
Le progrès technologique et d’adapter les processus de production en aval afin de multiplier les possibilités de traitement des matières premières.
est un moteur majeur Du côté de la demande, les économies de carburant permises par les innovations ainsi que la substitution partielle ou
de l’industrie, mais favorise totale aux hydrocarbures (dans le cas de voitures hybrides, ou entièrement électriques, par exemple) ont un impact
également la montée négatif sur la demande de pétrole et de gaz. L’innovation technologique dans de nombreux secteurs gourmands en
d’énergies de substitution énergie, notamment en termes d’efficacité énergétique, devrait en outre avoir un impact défavorable sur la
consommation d’énergies fossiles.
Par ailleurs, dans un horizon à plus long terme, des innovations pourraient permettre de résoudre les problèmes
d’intermittence et de stockage des énergies vertes. Ces dernières pourraient alors représenter une menace bien plus
importante pour les groupes pétroliers dans la mesure où les principaux freins à leur développement disparaîtront.
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Faibles réserves,
facilement
accessibles
Pétrole Gaz
conventionnel conventionnel
Extraction de
méthane des
Pétrole lourd, en gisements
eaux profondes, houillers
etc.
Gaz de schiste
Le renforcement des mesures environnementales, surtout dans les pays développés, représente
des changements très importants pour l’industrie du pétrole et du gaz. Afin de remplir les
objectifs de l’Accord de Paris, adopté en 2015, les pays doivent réduire leurs émissions de gaz à
effet de serre passant nécessairement par la baisse de l’utilisation du pétrole. Selon l’AIE, si les
objectifs de l'Accord de Paris étaient intégralement respectés, la consommation de pétrole
chuterait à 67 millions de barils par jour en 2040.
La réglementation
Parallèlement, les systèmes de taxation du carbone se développent dans plusieurs pays. La 4e
environnementale va restreindre
phase du système européen de quotas d’émission (SEQE ou EU-ETS pour European Union
les besoins en pétrole emission trading sheme en anglais) entrera ainsi en vigueur en 2021, pour 10 ans. Il prévoit une
accélération du rythme de diminution du plafond d’émission, ce qui aura un impact sur les
économies et leur consommation de pétrole. Les prix du carbone vont alors progresser rendant le
pétrole moins compétitif.
Ces évolutions vont parallèlement inciter à l’utilisation d’autres énergies moins carbonés comme
le gaz naturel.
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100
95
90
85
80
37%
75 OPEC
70
2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019
(*) Pétrole brut, pétrole de schiste, sables bitumineux, condensats et LNG / Source : Xerfi Global d’après BP, Statistical Review 2020
La production mondiale de pétrole a globalement progressé ces dernières années. Elle pourrait toutefois reculer au cours des
années suivantes. D’une part, les réserves pétrolières vont s’amenuiser en raison du déclin tendanciel des découvertes de
gisements pétrolifères ainsi que de l’augmentation du coût d’exploitation des nouveaux gisements. D’autre part, la
consommation de pétrole pourrait également avoir atteint un pic en 2019 selon l’AIE. Elle va diminuer dans les années à venir
en raison des conséquences de la crise (repli de l’usage des transports), de la transition technologique des transports (essor
des véhicules électriques) ainsi que de la transition énergétique.
Etude strictement réservée à EY EXPERTS ASSOCIES ( 101146 ). Diffusion interdite Paris, le 10/09/2021
Le Venezuela détient près de 20% des réserves mondiales de pétrole, devant l’Arabie Saoudite
Réserves mondiales prouvées de pétrole brut (2015-2019) Classement des pays par réserves prouvées de pétrole brut (2019)
Unités : milliard de barils (axe de gauche), variations annuelles en % (axe de droite) Unité: part en % des réserves prouvées de pétrole brut
Source : OPEP, Annual Statistical Bulletin Source : OPEP, Annual Statistical Bulletin
Selon la définition en vigueur dans l’industrie pétrolière et gazière, les réserves prouvées ne représentent pas les réserves totales mais la
part des réserves pouvant être extraites dans les conditions économiques actuelles et avec les technologies existantes. En 2019, les réserves
prouvées de pétrole brut ont augmenté de 3,6%, ce qui dénote avec la stabilité observée au cours des années précédentes. Cette hausse
provient essentiellement de nouveaux gisements de pétrole découverts en Iran représentant 53 milliards de barils.
Le Venezuela détient la plus grande part des réserves prouvées de pétrole brut (près de 20% en 2019). Cependant, les propriétés
défavorables de ses produits bruts ont pesé sur la propension à exploiter ses réserves, alors que le climat politique instable a nui au
développement de l’industrie d’extraction locale. Ainsi, le pays ne fournissait qu’un million de barils par jour en décembre 2018, soit dix fois
moins que l’Arabie Saoudite.
Etude strictement réservée à EY EXPERTS ASSOCIES ( 101146 ). Diffusion interdite Paris, le 10/09/2021
Russie, Iran et Qatar concentrent plus de la moitié des réserves mondiales de gaz
Réserves mondiales prouvées de gaz naturel (2015-2019) Classement des pays par réserves prouvées de gaz naturel (2019)
Unités : milliard de m³ (axe de gauche), variations annuelles en % (axe de droite) Unités: part en % des réserves mondiales prouvées de gaz naturel
Les réserves mondiales de gaz naturel ont atteint 206 205 milliards de m³ en 2019, soit 1 270 milliard de barils équivalent
pétrole. Cet indicateur comprend les volumes pouvant être obtenues à partir des réservoirs connus, dans les conditions
géologiques, économiques et opérationnelles actuelles.
La Russie arrive largement en tête des pays détenant les réserves prouvées de gaz naturel les plus importantes. En 2019, elle en
détenait presque le quart.
Etude strictement réservée à EY EXPERTS ASSOCIES ( 101146 ). Diffusion interdite Paris, le 10/09/2021
Après la crise pétrolière de 2014-2016, les investissements dans l’exploration-production de pétrole ont stagné entre 2016 et 2019. Ils se
sont ensuite effondrés de 35% en 2020 en raison de la chute des prix des produits pétroliers. Le forage de bassins de schiste américains,
avec 7 500 puits horizontaux, a notamment été divisée par deux sur un an. Les dépenses d’exploration sont particulièrement touchées
(-41%) de même que les budgets alloués aux actifs déjà en production (-34 %). En revanche, les investissements affectés au développement
de nouveaux champs sont moins affectés, en repli de 3 % seulement.
L’évolution des investissements en E&P pour 2021 est très incertaine en raison de l’imprévisibilité de la reprise de la conjoncture
économique mondiale et en particulier de la demande et des prix du pétrole. Selon l’IFPEN, les investissements en E&P pourraient évoluer
de -15% à +10% en 2021 (les anticipations de prix varient de 40$ à 56$ le baril). Si le prix moyen du baril remontait vers 50$, les
investissements devraient rester stables par rapport à 2020 selon l’organisme. En outre, selon BP, le « peak oil » (point haut de la
consommation de pétrole) pourrait être déjà passé en 2019, ce qui pourrait freiner les investissements futurs.
Etude strictement réservée à EY EXPERTS ASSOCIES ( 101146 ). Diffusion interdite Paris, le 10/09/2021
1990 2019
10% 8%
21% 9% 25%
10%
7%
7%
7% 32%
27% 4%
18% 16%
Etude strictement réservée à EY EXPERTS ASSOCIES ( 101146 ). Diffusion interdite Paris, le 10/09/2021
…mais les États-Unis se classent désormais parmi les pays pétroliers les plus influents
Classement des 15 principaux pays producteurs de pétrole (2019) Variation de la production des 15 principaux pays (2009-2019)
Unité: part en % de la production mondiale de pétrole en Mt
Unité : taux de croissance annuel moyen (TCAM) en %
(y.c. pétrole brut, pétrole de schiste, sables bitumineux et liquides de gaz naturel)
Etats-Unis
Etats-Unis
Irak
Russie
Canada
Arabie saoudite
Brésil
Canada
Irak Emirats Arabes Unis
Chine Qatar
Emirats Arabes Unis Arabie saoudite
Iran Kazakhstan
Brésil Koweit
Koweit Russie
Nigéria Chine
Mexique Nigéria
Kazakhstan Iran
Qatar Norvège
Norvège Mexique
Source : BP Source : BP
Les États-Unis font partie des principaux pays producteurs de pétrole et ont grandement accru leur influence sur les marchés pétroliers ces
dernières années. Leur production a augmenté de près de 9% par an en moyenne sur la période 2009-2019 en raison principalement de
l’exploitation du pétrole de schiste. Des investissements conséquents ont été réalisés sur le marché domestique en lien avec la volonté de
conquérir leur indépendance énergétique. Les États-Unis occupe désormais la position de premier pays producteur mondial de pétrole
brut avec 16,7% de la production mondiale en 2019, soit 4 points de plus que le 2e producteur, la Russie. Ils ne détiennent pourtant que
3,4% des réserves prouvées. Avec la crise de la Covid-19, la production américaine de pétrole a baissé en 2020. Selon les estimations de
l’EIA, elle devrait également reculé en 2021 avant de rebondir en 2022. La politique énergétique de Joe Biden, le nouveau président
américain, devrait limiter l’exploration et l’exploitation de nouveaux champs pétroliers et freiner la production pétrolière du pays dans les
années à venir.
Etude strictement réservée à EY EXPERTS ASSOCIES ( 101146 ). Diffusion interdite Paris, le 10/09/2021
En proie à des conflits internes, l’influence de l’OPEP diminue avec la montée des pays émergents
Production Variation
4 500 8%
4 000 7%
3 500
6%
3 000
5%
2 500
4%
2 000
3%
1 500
2%
1 000
500 1%
0 0%
2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019
1990 2019
8%
3% 17%
5% 28%
33%
6%
17% 4%
3%
38% 6%
11%
21%
Etude strictement réservée à EY EXPERTS ASSOCIES ( 101146 ). Diffusion interdite Paris, le 10/09/2021
Grâce au gaz de schiste, les États-Unis sont devenus le 1er producteur mondial de gaz naturel
Classement des 15 principaux pays producteurs
de gaz naturel (2019) Variation de la production des 15 principaux pays (2009-2019)
Unité : part en % de la production mondiale de gaz naturel (milliards de mètres cubes) Unité : taux de croissance annuel moyen (TCAM) en %
Etats-Unis Australie
Russie Chine
Iran Qatar
Qatar Turkmenistan
Chine Iran
Canada Etats-Unis
Australie Arabie saoudite
Norvège Emirats arabes unis
Arabie saoudite Russie
Algérie Malaisie
Malaisie Algérie
Indonérsie Canada
Egypte Norvège
Turkmenistan Egypte
Emirats arabes unis Indonérsie
L’essor de la production de pétrole et de gaz de schiste a fait des États-Unis le premier producteur mondial de gaz naturel ces
dernières années, position qu’ils ont renforcée en 2019 avec une part de 23,1% de la production mondiale. Près de la moitié du
gaz extrait du sous-sol américain provient du bassin Permien (Texas) et de la région des Appalaches, où sont notamment situés
les gisements de gaz de schiste de Marcellus et d’Utica (Pennsylvanie, Ohio, Virginie-Occidentale). Les investissements, la
poursuite des gains d’efficacité et la croissance des exportations ont placé les États-Unis largement devant les autres principaux
pays producteurs, qui disposent pourtant de réserves prouvées nettement plus importantes, comme la Russie, l’Iran et le Qatar.
Entre 2009 et 2019, certains pays ont enregistré des hausses de la production de gaz bien plus fortes que les États-Unis. Le taux
de croissance annuel moyen de l’Australie a notamment atteint 12,6% sur la période.
Etude strictement réservée à EY EXPERTS ASSOCIES ( 101146 ). Diffusion interdite Paris, le 10/09/2021
1980-1981 6%
4%
10 000
2%
0%
5 000
-2%
-4%
2009
0 -6%
72 74 76 78 80 82 84 86 88 90 92 94 96 98 00 02 04 06 08 10 12 14 16 18
Le volume total de production de sources d’énergie primaire (pétrole, gaz naturel, charbon, nucléaire, éolien, solaire, etc.) a
doublé au cours des quarante dernières années, ce qui reflète l’intensité énergétique croissante de l’économie mondiale et la
hausse des besoins mondiaux en énergie. Le taux de croissance annuel moyen sur la période 2010-2018 était de 1,3%.
Etude strictement réservée à EY EXPERTS ASSOCIES ( 101146 ). Diffusion interdite Paris, le 10/09/2021
25
20
15
10
0
72 74 76 78 80 82 84 86 88 90 92 94 96 98 00 02 04 06 08 10 12 14
…Au détriment du gaz naturel qui gagne des parts sur le pétrole dans la production
d’électricité
Production d’électricité par source d’énergie dans le monde (1990-2018)
Unités: part en % de la production mondiale d’électricité en TWh
60%
11% 9% 8% 6% 4% 4% 3%
0%
1990 1995 2000 2005 2010 2015 2018
(*) Autres : éolien, solaire, biocarburants, géothermie, etc.
Source : AIE
Etude strictement réservée à EY EXPERTS ASSOCIES ( 101146 ). Diffusion interdite Paris, le 10/09/2021
Le marché des hydrocarbures se situe désormais majoritairement dans les pays émergents
100%
80%
60%
40%
20%
0%
1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010 2015 2016 2017 2018 2019
(*) La consommation de biocarburants (comme l’éthanol), biodiesel et de dérivés du charbon et du gaz naturel sont inclus / Traitement Xerfi Global / Source : BP
Etude strictement réservée à EY EXPERTS ASSOCIES ( 101146 ). Diffusion interdite Paris, le 10/09/2021
Avec le développement des pays émergents, la consommation de pétrole est davantage répartie à l’échelle du globe
Asie-Pacifique
CEI
4%
Europe
Amérique du Nord 36%
15%
Moyen-Orient
24%
9%
Afrique
Amérique Latine 4%
7%
(*) La consommation de biocarburants (comme l’éthanol), biodiesel et de dérivés du charbon et du gaz naturel sont inclus / Traitement Xerfi Global / Source : BP
Etude strictement réservée à EY EXPERTS ASSOCIES ( 101146 ). Diffusion interdite Paris, le 10/09/2021
La croissance de la demande de pétrole est portée par les pays hors OCDE
Taux de croissance annuel moyen de la consommation de pétrole par région (2009-2019)
Unité : TCAM en % (*)
Asie-Pacifique
CEI
Amérique du Nord
Europe +1,9% +3,3%
-0,3%
+0,7%
Moyen-Orient
Afrique +2,0%
Amérique Latine
+2,1%
+1,2%
(*) La consommation de biocarburants (comme l’éthanol), biodiesel et de dérivés du charbon et du gaz naturel sont inclus / Traitement Xerfi Global / Source: BP
Etude strictement réservée à EY EXPERTS ASSOCIES ( 101146 ). Diffusion interdite Paris, le 10/09/2021
Classement des principaux consommateurs de pétrole (2019) Variation de la demande parmi les pays sélectionnés (2009-19)
Unité : part en % de la consommation (pétrole brut, pétrole de schiste, sables
Unité : taux de croissance annuel moyen (TCAM) en pourcentage
bitumineux et liquides de gaz naturel) (*)
Etats-Unis Chine
Chine Inde
Inde Indonésie
Japon Arabie saoudite
Arabie saoudite Brésil
Russie Russie
Brésil Corée du Sud
Corée du Sud Canada
Canada Etats-Unis
Allemagne Iran
Iran Allemagne
Indonésie Royaume-Uni
Mexique France
France Japon
Royaume-Uni Mexique
(*) La consommation de biocarburants (comme l’éthanol), biodiesel et de dérivés Traitement Xerfi Global / Source : BP
du charbon et du gaz naturel sont inclus / Traitement Xerfi Global / Source : BP
En plus d’être le premier producteur de pétrole et de gaz au monde, les États-Unis sont aussi le premier consommateur de
pétrole. En 2019, le pays comptait pour 20,3% de la demande mondiale. La Chine occupe le 2e rang de ce classement, avec 14%
de la consommation globale, une part en forte augmentation au cours de la dernière décennie en raison de la croissance
économique très dynamique. En 2019, les dix pays les plus consommateurs de pétrole représentaient plus de 60% de la
demande mondiale.
Etude strictement réservée à EY EXPERTS ASSOCIES ( 101146 ). Diffusion interdite Paris, le 10/09/2021
Etats-Unis Chine
Russie Iran
Chine Corée du Sud
Iran Arabie saoudite
Canada Egypte
Arabie saoudite Mexique
Japon Canada
Mexique Etats-Unis
Allemagne Emirats arabes unis
Royaume-Uni Inde
Emirats arabes unis Japon
Italie Russie
Inde Allemagne
Egypte Italie
Corée du Sud Royaume-Uni
Les États-Unis totalisaient plus d’un cinquième de la consommation mondiale de gaz en 2019, soit plus que la Russie et la Chine
réunis. La Chine a fait son entrée dans le club des 10 principaux pays consommateurs en gaz naturel en 2007 et a depuis atteint
la 3ème place avec près de 8% de la demande mondiale. En 2019, les dix plus gros consommateurs de gaz représentaient plus de
60% de la consommation totale à l’échelle du globe. Alors que la consommation de gaz diminue au Royaume-Uni et en Italie
du fait d’une politique énergétique de plus en plus tournée vers les énergies renouvelables, la consommation chinoise a
augmenté de 13% par an en moyenne au cours de la dernière décennie. Le remplacement des centrales électriques à charbon
par des centrales à gaz en Chine constituera l’un des principaux moteurs de la croissance de la demande mondiale de gaz au
cours des cinq prochaines années.
Etude strictement réservée à EY EXPERTS ASSOCIES ( 101146 ). Diffusion interdite Paris, le 10/09/2021
250 350
200
300
200
250 150
150 200
100
150
100
100 50
50 50
0 0
0
1995
2000
2005
2010
2015
2018
2025
2030
2035
2040
2045
2050
1995
2000
2005
2010
2015
2018
2025
2030
2035
2040
2045
2050
1995
2000
2005
2010
2015
2018
2025p
2030p
2035p
2040p
2045p
2050p
Trois références sont utilisées pour déterminer les prix mondiaux de pétrole brut
Les bruts de référence sont des étalons de valeur établies à partir d’une qualité précise de pétrole, disponible dans un port particulier et à une date
choisie. Ils servent de référence pour établir les prix pétroliers sur les marchés financiers. Il en existe des dizaines à l’échelle du globe, chacun
représentant un type de pétrole brut dans une certaine région du monde. Néanmoins, les prix de la majorité des types de pétrole brut sont indexés
sur trois principaux bruts de référence.
Source: Xerfi
Etude strictement réservée à EY EXPERTS ASSOCIES ( 101146 ). Diffusion interdite Paris, le 10/09/2021
Le brut n’a pas encore retrouvé son niveau du début des années 2010
Cours du pétrole brut « Brent » (Rotterdam) (2005-avril 2021)
Unité : prix mensuel du baril de Brent en USD
160
140
120
100
80
60
40
20
0
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Source : AIE
En 2015, les cours du pétrole ont brutalement chuté dans le contexte du développement rapide de ressources dites « non
conventionnelles » (pétrole et gaz de schiste nord-américains) entraînant une offre surabondante sur fond de faible demande mondiale. Ils
sont ensuite restés à bas niveau au cours des années suivantes. En 2017 et en 2018, les cours sont néanmoins remontés doucement tirés
par la reprise de l’économie mondiale et la restriction volontaire de l’offre de plusieurs pays producteurs (OPEP et Russie) avant de
retourner à la baisse en 2019. La crise de la Covid-19 a eu un choc très important sur les cours en 2020. Entre janvier et avril, le cours du
Brent a notamment été divisé par 3 sous l’effet d’un effondrement de la demande mondiale de pétrole dû aux restrictions des activités de
transport adoptées dans la quasi-totalité des pays pour contrer la pandémie. A la fin du printemps, le cours du Brent a néanmoins
fortement rebondi pour se stabiliser juste au-dessus de la barre des 40$ le baril entre juin et novembre. L’énorme excès d’offre cumulé au
1er semestre a commencé à se résorber sous l’effet combiné du rebond mécanique de la demande et des coupes massives de production
des pays de l’Opep+. Le début des campagnes de vaccination (propice à une reprise plus rapide de l’économie) et l'élection de Joe Biden
aux États-Unis (laissant présager une politique énergétique moins favorable à l’extraction d’hydrocarbures) ont enclenché une nouvelle
hausse du cours du Brent, qui
Etude a même
strictement dépassé
réservée la barre ASSOCIES
à EY EXPERTS des 70$ à( 101146
deux reprises, début mars
). Diffusion interdite Paris, leet10/09/2021
début avril 2021.
105
75
100
65
95
55
90
45
85 35
80 25
2015 2016 2017 2018 2019 2020
Source : AIE
En moyenne, l’offre mondiale de pétrole dépassait la demande de 1,5 millions de barils/jour en 2015, reflétant la hausse de la
production et l’excès d’offre tirant les prix du brut à la baisse. En 2016, l’offre et la demande s’équilibrent, car les prix faibles ont
incité à une réduction des volumes excédentaires, tandis que la demande se redressait dans un contexte de reprise de
l’économie mondiale. Les accords de réduction de la production passés entre les pays de l’OPEP et 10 autres pays producteurs
de pétrole, dont la Russie, ont contribué à rééquilibrer le marché mondial en 2017. Cependant, un excès d’offre est réapparu en
2018, atteignant près d’un million de barils/jour au 3e trimestre. En effet, la production américaine a augmenté de plus de 30%
depuis son point bas de l'été 2016 tandis que la Russie et l'Arabie saoudite ont assoupli leurs quotas de production au 2nd
semestre 2018 afin de compenser la baisse des exportations de l'Iran et du Venezuela.
En 2020, la production pétrolière a significativement baissé (-6,5%). Les pays producteurs ont décidé de restreindre leur offre en
raison de la chute du baril et du repli de la demande.
Etude strictement réservée à EY EXPERTS ASSOCIES ( 101146 ). Diffusion interdite Paris, le 10/09/2021
120
110
100
90
80
70
60
50
40
30
20
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021p 2022p
Traitement Xerfi Global / Sources : Feri et prévisions Xerfi Global (Brent), EAI (WTI), World Bank (Dubaï)
Etude strictement réservée à EY EXPERTS ASSOCIES ( 101146 ). Diffusion interdite Paris, le 10/09/2021
Après une chute en 2019, les cours du gaz naturel ont continué
de s’effondrer en 2020…
Etude strictement réservée à EY EXPERTS ASSOCIES ( 101146 ). Diffusion interdite Paris, le 10/09/2021
Henry Hub LNG Europe Spot price LNG Japan spot price
Les marchés du gaz américains,
20 européens et asiatiques étant
relativement indépendants, les prix
18
régionaux du gaz tendent à diverger.
16 L’écart de prix était particulièrement
fort entre 2011 et 2015. Au cours de
14 cette période, les centrales nucléaires
japonaises ont fermé et le prix du GNL
12 a augmenté, en lien avec la recherche
d’énergies de substitution au
10 nucléaire. Dans le même temps, la
8
production de gaz de schiste
américain a accru les volumes
6 disponibles sur le marché, faisant
pression sur les prix. L’écart de prix a
4 diminué depuis mi-2015 en raison de
la réouverture de centrales nucléaires
2 au Japon et une accélération des flux
de transport par cargo, permettant
0
une convergence des prix.
Traitement Xerfi / Source : Feri et prévisions Xerfi Global (Henry Hub), World Bank
Etude strictement réservée à EY EXPERTS ASSOCIES ( 101146 ). Diffusion interdite Paris, le 10/09/2021
Russie Chine
Irak Etats-Unis
Etats-Unis Inde
Canada Japon
Koweït Allemagne
Nigéria Pays-Bas
Kazakhstan Espagne
Norvège Thaïlande
Angola Italie
Brésil Royaume-Uni
Royaume-Uni Singapour
Oman Taïwan
Mexique France
Qatar Belgique
Source : Xerfi Global d’après Intracen (voir annexes pour les codes produits Source : Xerfi Global d’après Intracen (voir annexes pour les codes produits
utilisés) utilisés)
Etude strictement réservée à EY EXPERTS ASSOCIES ( 101146 ). Diffusion interdite Paris, le 10/09/2021
Etats-Unis Etats-Unis
Russie Singapour
Pays-Bas Pays-Bas
Singapour Mexique
Inde France
Chine Allemagne
Belgique Malaisie
Malaisie Chine
Espagne Australie
Allemagne Japon
Italie Royaume-Uni
Royaume-Uni Canada
Source : Xerfi Global d’après Intracen (voir annexes pour les codes produits Source : Xerfi Global d’après Intracen (voir annexes pour les codes produits
utilisés) utilisés)
Etude strictement réservée à EY EXPERTS ASSOCIES ( 101146 ). Diffusion interdite Paris, le 10/09/2021
Etats-Unis Chine
Australie Japon
Qatar Allemagne
Norvège Corée
Allemagne Inde
Russie Italie
Algérie France
Malaisie Etats-Unis
Canada Mexique
Turkménistan Royaume-Uni
Emirats arabes unis Taïwan
Indonésie Espagne
Oman Belgique
Nigéria Thaïlande
Myanmar Singapour
Source : Xerfi Global d’après Intracen (voir annexes pour les codes produits Source : Xerfi Global d’après Intracen (voir annexes pour les codes produits
utilisés) utilisés)
Les Etats-Unis, l’Australie et le Qatar dominent clairement les exportations mondiales de gaz naturel.
Les importations de GNL à l’échelle du globe sont dominées par la Chine ainsi que par le Japon, qui s’est mis en quête de
sources d’énergies alternatives après la fermeture des centrales nucléaires suite au tsunami de 2011. L’Allemagne est le plus
gros importateur de gaz naturel via pipeline, la quasi-intégralité provenant de Russie, Norvège et des Pays-Bas.
Etude strictement réservée à EY EXPERTS ASSOCIES ( 101146 ). Diffusion interdite Paris, le 10/09/2021
Etude strictement réservée à EY EXPERTS ASSOCIES ( 101146 ). Diffusion interdite Paris, le 10/09/2021
Petrochina
Sinopec (*)
Saudi Aramco
Shell
BP
ExxonMobil (*)
Total
Chevron
Lukoil
Rosneft
0 50 000 100 000 150 000 200 000 250 000 300 000
(*) Le chiffre d’affaires présenté correspond à la ou les divisions des groupes correspondant au périmètre de l’étude. Il peut être sous ou sur estimé.
Traitement Xerfi Global / Source : rapports financiers des groupes
Etude strictement réservée à EY EXPERTS ASSOCIES ( 101146 ). Diffusion interdite Paris, le 10/09/2021
Taux de croissance annuel moyen du chiffre d’affaires par groupe (2014-2019) (*)
Unité : TCAM 2014-2019 en %, taux de croissance en 2020
ExxonMobil
Rosneft
Lukoil
Petrochina
Sinopec
Total
Shell
BP
Chevron
-60% -50% -40% -30% -20% -10% 0% 10% 20% 30% 40% 50%
(*) Données utilisées ne correspondant pas aux comptes consolidés mais seulement aux activités réalisées dans l’industrie du pétrole et gaz, voir tableaux des indicateurs
clés de performance. / (**) TCAM sur la période 2017-2020
Source : rapports annuels des groupes
Etude strictement réservée à EY EXPERTS ASSOCIES ( 101146 ). Diffusion interdite Paris, le 10/09/2021
• 2015 – 2016 :
Taux d’EBIT agrégé des leaders analysés de l’industrie du pétrole et du gaz (*)
Entre 2015 et 2017, le taux d’EBIT agrégé Unité : % du chiffre d’affaires agrégé
des 8 leaders de l’industrie du pétrole et
Baisse des
du gaz s’est contracté, passant de 5,8% à 10% Reprise des cours
cours du
4,1% du chiffre d’affaires. du pétrole
9% pétrole
Les leaders du secteur réalisent pour la
plupart une grande partie de leur 8% Chute des cours
activité dans la vente de pétrole brut 7% du pétrole
dont les prix dépendent des cours 6%
mondiaux du pétrole, qui ont fortement
baissé sur cette période. Les groupes 5% Crise de la
positionnés sur des activités de raffinage 4% Covid-19 et
ont pu pour leur part bénéficier de coûts 3% chute des
cours du
d’approvisionnements réduits.
2% pétrole
• 2017 – 2019 :
1%
Entre 2017 et 2019, l’évolution du taux
d’EBIT agrégé a continué de suivre celle 0%
des cours du pétrole. Celui-ci s’est -1%
apprécié en 2017 et 2018 alors que les
cours du pétrole augmentaient. Il s’est -2%
ensuite affaissé avec la contraction du -3%
prix du Brut. -4%
• 2020 : -5%
En 2020, le taux d’EBIT du panel s’est 2015 2016 2017 2018 2019 2020
effondré et est passé dans le négatif
(-4,3%). La chute des cours du pétrole a (*) Saudi Aramco a été exclu du panel en raison du manque d’historique des comptes. Total a aussi
été retiré du panel en raison d’un EBIT très négatif en 2017 qui pouvait fausser le panel.
plombé les marges des industriels. Traitement Xerfi Global / Source : rapports financiers des groupes
Etude strictement réservée à EY EXPERTS ASSOCIES ( 101146 ). Diffusion interdite Paris, le 10/09/2021
Sinopec
Chevron
Rosneft
ExxonMobil
Lukoil
Shell
Petrochina
BP
Total
(*) Données utilisées ne correspondant pas aux comptes consolidés mais seulement aux activités réalisées dans la pétrochimie, voir tableaux des indicateurs clés de
performance. / (**) TCAM sur 2017-2020
Traitement Xerfi Global / Source : rapports financiers des groupes
Etude strictement réservée à EY EXPERTS ASSOCIES ( 101146 ). Diffusion interdite Paris, le 10/09/2021
(*) Chiffre d’affaires du secteur différent du consolidé, voir fiche acteur / Classement par taux d’EBIT
Traitement Xerfi Global / Sources
Etude: strictement
opérateursréservée
et presse professionnelle
à EY EXPERTS ASSOCIES ( 101146 ). Diffusion interdite Paris, le 10/09/2021
…et la chute des cours du pétrole a pesé sur les marges de raffinage
Indicateurs clés de performance et principaux moteurs de la croissance des leaders de l’industrie du pétrole et du gaz
Classement par taux d’EBIT/ Traitement Xerfi Global / Sources : opérateurs et presse professionnelle
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Pouvoir de
négociation
+++ Pouvoir de
négociation
des fournisseurs concurrentielle des clients
+ +
Menaces de
substituts Comment lire ce graphique :
++ Plus la couleur de la bulle
est sombre, plus la pression
exercée est forte.
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Pouvoir de
+++
Pouvoir de • Les groupes pétroliers et gaziers font appel à une multitude de fournisseurs,
négociation négociation
des fournisseurs
+
concurrentielle des clients
+
tels que les propriétaires de champs pétroliers, les entreprises de services et
les fournisseurs d’équipement pour les activités d’exploration par exemple.
Menaces de
substituts
++
La vague de nationalisation des champs pétroliers dans les années 1970 a
fait perdre beaucoup de pouvoir aux entreprises pétrolières et gazières,
puisque 80% des réserves d’hydrocarbures sont situés dans les pays
membres de l’OPEP, ce qui leur donne un fort pouvoir de négociation lors de
la concession des droits d’exploitation de champs pétroliers aux
multinationales.
• Mis à part les propriétaires de réserves, le pouvoir de négociation est plutôt entre les mains des compagnies pétrolières, qui
peuvent choisir parmi un grand nombre de fournisseurs, et ont toujours la possibilité de développer une activité en interne si
les conditions de sous-traitance leur sont défavorables. Afin de réduire le pouvoir des fournisseurs, la plupart des grands
groupes pétroliers et gaziers ont opté pour l’intégration verticale de leurs activités, et combinent activités d’exploration-
production (amont) et raffinage, distribution et marketing de produits pétroliers (aval). Il contrôlent alors leur chaîne
d’approvisionnement et réduisent le recours aux fournisseurs externes.
Etude strictement réservée à EY EXPERTS ASSOCIES ( 101146 ). Diffusion interdite Paris, le 10/09/2021
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Menace des Influence des • Les gouvernements exercent une forte influence sur l’industrie pétrolière
nouveaux entrants pouvoirs publics
+ ++ et gazière mondiale. L’OPEP, qui réunit 13pays producteurs de pétrole,
oriente les prix du baril en s’accordant sur le volume de production de
Pouvoir de
+++
Pouvoir de ses membres. Cette organisation représente plus d’un tiers de la
négociation négociation
des fournisseurs
++
concurrentielle des clients
+
production mondiale de pétrole, mais son influence récente tend à
décliner du fait de tensions politiques internes notamment. L’accord
Menaces de
substituts
++
signé en décembre 2018 entre l’OPEP, la Russie et 10 autres pays,
prévoyant la baisse d’1,2 mbj (soit 1% de la production mondiale),
illustre bien l’influence des gouvernements sur le marché des
hydrocarbures. Cet accord vise à diminuer la surcapacité sur le marché
pétrolier, en partie due à la hausse de la production américaine, et à
soutenir les prix du baril.
• L’influence des États-Unis au niveau mondial est significative. Les sanctions américaines contre l’Iran, mises en place par
l’administration Trump, visaient à réduire l’offre de pétrole étrangère, afin de favoriser la percée du pétrole américain sur
les marchés (notamment le pétrole de schiste). En effet, la production pétrolière est en plein boom aux États-Unis depuis
plusieurs années. Depuis 2017, le pays occupe la place de premier producteur de pétrole du monde, dépassant l’Arabie
saoudite.
• Les gouvernements ont également contribué à l’émergence de compagnies pétrolière publiques par le biais de grandes
nationalisations notamment depuis la crise de 1973.
Etude strictement réservée à EY EXPERTS ASSOCIES ( 101146 ). Diffusion interdite Paris, le 10/09/2021
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Menaces de
capacités de production d’électricité dans le monde devraient concerner
des projets solaires et éoliens, notamment offshores d’ici 2025. Toujours
substituts
++
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Transport par biocarburants Chauffage par électricité renouvelable Solaire photovoltaïque Solaire thermique Géothermique
80%
2017
60%
40%
2023
20%
0%
0% 2% 4% 6% 8% 10% 12% 14% 2017 2023
*bioénergie, solaire thermique et géothermique
Traitement Xerfi / Source : OCDE et AIE
Traitement Xerfi / Source : AIE
En 2017, les énergies renouvelables représentaient environ 10,4% de la consommation totale d’énergie dans le monde. Leur
part devrait atteindre 12,5% d’ici 2023, tirée en particulier par le secteur de l’électricité. C’est dans le domaine des transports
que les énergies renouvelables auront la plus faible contribution, bien que les bio-carburants et les véhicules électriques soient
en forte croissance, ils partent d’une très faible base. Le transport par énergie renouvelable ne devrait compter que pour 1,1%
de la consommation totale d’énergie renouvelable en 2023.
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Sinopec va prochainement fusionner avec Chemchina. La nouvelle entité formera alors le plus
grand conglomérat chimique du monde et sera à la tête d’un chiffre d’affaires de 129 Md€.
Elle sera fortement intégrée à partir de l’exploration-production de pétrole jusqu’à la
commercialisation de produits chimiques (agrochimie, caoutchouc, etc.).
Profil de ChemChina : ChemChina est une entreprise d’Etat employant 148 000 personnes. Le
groupe est présent dans les produits chimiques, l’agrochimie, les produits raffinés, le
caoutchouc, etc. Le groupe a racheté en 2017 Syngenta spécialisé dans l’agrochimie.
En juin 2020, Saudi Aramco a fait l’acquisition de 70% des parts du groupe chimique Sabic.
Profil de Sabic : Sabic est une entreprise d’Etat saoudienne spécialisé dans la pétrochimie. Avec un chiffre
d’affaires de près de 28 Md€ en 2020, le groupe emploie 33 000 personnes. Il fabrique notamment des
oléfines, du méthanol, des aromatiques, du polyéthylène, etc.
Les groupes pétroliers ont tendance à intégrer davantage l’aval de la filière et développer des activités notamment dans la
pétrochimie. La pétrochimie est un secteur en croissance contrairement aux produits pétroliers destinés aux transport qui sont
en perte de vitesse. De plus, les prix des produits pétrochimiques sont moins dépendants des cours du pétrole.
Source : Xerfi Global
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Projet « Expanding the Gulf » sur 2013-2022 visant à développer les investissements dans le raffinage et la
chimie sur la Côte du Golfe des États-Unis. 20 Md$ sont investis dans la création et l’expansion de 11 usines.
Shell met en œuvre le projet REHYNE, qui consiste en l’installation et l’exploitation du plus grand
2020
électrolyseur du monde (10 MW) sur la raffinerie Rhineland, en Allemagne.
Shell annonce la signature d’un contrat commercial pour investir dans Varennes Carbon Recycling, le
Janvier
première usine de transformation de déchets en carburant bas carbone au Québec, Canada. La mise
2021
en service est prévue pour 2023.
Février Shell finalise l’acquisition de 100% des parts de ubitricity, un fournisseur européen leader des bornes
2021 de recharge pour véhicules électriques.
Avril Shell dévoile un investissement dans la société LanzaJet, qui a mis au point un procédé permettant
2021 de produire des carburants durables pour avion.
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Janvier Total prend une participation dans Adani Green Energy Limited (AGEL), spécialiste du
2021 développement solaire.
Janvier Total annonce l’acquisition du Français Fonroche Biogaz, acteur de premier plan sur le marché de la
2021 méthanisation agricole en France.
Août Chevron et Novvi annoncent aujourd’hui le lancement de la production d’une huile produite à partir
2020 de matières premières renouvelables dans l’usine de Novvi à Deer Park (États-Unis).
California Bioenergy, Chevron et des producteurs laitiers annoncent la création de la coentreprise
Septembre
CalBioGas, qui produit du gaz naturel renouvelable (GNR) à partir de fermes laitières du comté du
2020
Kern (Etats-Unis).
Les entreprises recherchent l’efficience des opérations tout au long de la chaîne de valeur
Recherche de gains de productivité dans les différents stades de la chaîne de valeur du secteur
Sélection de l’emplacement de forage via Recherche de l’efficience dans le processus Situer la production à proximité des
les technologies numériques de raffinage raffineries
& Marketing
Pétrochimie
Exploration
Logistique
Extraction
Raffinage
Amélioration de la récupération des Accroître la part des lubrifiants et
hydrocarbures carburants améliorés
Sources : Xerfi Global et opérateurs
Si les cours du pétrole ont remonté depuis 2016, incitant les entreprises à relancer leurs investissements dans le cadre de stratégies plus
volontiers expansionnistes, la rationalisation des activités reste un objectif majeur pour faire face à l’instabilité de l’environnement sectoriel
et aux variations de prix. La plupart des grands groupes pétroliers et gaziers étant intégrés verticalement, ils cherchent à optimiser chacune
de leurs activités le long de la chaîne de valeur, de l’amont (recherche d’hydrocarbures) à l’aval (production de produits pétrochimiques).
Ils mettent notamment l’accent sur l’excellence opérationnelle (réduire les coûts et améliorer la fiabilité) ainsi que sur la rentabilité de leurs
lourds investissements en nouvelles technologies numériques. L’optimisation du portefeuille d’activités fait également partie de leur
stratégie et passe par des cessions et le choix d’une production à forte valeur ajoutée.
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En 2020, ExxonMobil a annoncé vouloir se désengager des projets jugés les moins stratégiques et se
concentrer sur les plus rentables dont ceux de Guyana et du bassin permien font parties, ainsi que les
travaux d’exploration au Brésil. En septembre 2020, le groupe a dévoilé sa décision d’investir dans le
développement offshore dans le champ Payara en Guyane. Ce projet devrait produire jusqu’à 220 000
barils de pétrole par jour après le démarrage prévu pour 2024.
Depuis 2018, Total a lancé et prévoit de lancer de nombreux projets pour augmenter la production
d’hydrocarbures de 2% par an en moyenne sur la période 2019-2025. Sa stratégie d’exploration vise à
donner la priorité aux forages les plus prometteurs. 6 découvertes ont été réalisées en 2020 au Suriname,
en Afrique du Sud, en mer du Nord et en Égypte. Sa stratégie, consistant à investir dans des projets
pétroliers à bas coûts, s’est traduite en 2020 par la finalisation de l’acquisition de la totalité des intérêts
de Tullow dans les projets du Lac Albert (Ouganda) et de l’oléoduc (EACOP) et le rachat des blocs 20 et
21 en Angola.
En 2020, le groupe a cédé certaines activités à faible marge et peu rentables. Dans le même temps, il s’est
recentré sur grands projets à faible coût et forte marge comme celui de Vostok Oil. Les infrastructures de ce
projet devraient être construites de 2024 et la production devrait attendre 100 millions de tonnes au début des
années 2030. L’investissement total devrait représenter 135 Md$.
Rosneft a notamment récemment vendues ses entreprises Stavropolneftegaz, Indushneft et Dagneft et d’actifs
au Venezuela.
En juillet 2020, bp a annoncé la suppression de 10 000 postes dans le monde pour s’adapter
à la contraction du marché pétrolier en raison de la crise de la Covid-19. Ces réductions
d’effectifs concerneront avant tout les fonctions administratives.
En 2020, Chevron a pris des mesures pour réduire les coûts dans le cadre de la crise de la
Covid-19. En mai, le groupe a ainsi annoncé la suppression de 10% à 15% de ses effectifs salariés
au niveau mondial.
En septembre 2020, Shell a annoncé vouloir supprimer entre 7 000 et 9 000 postes d’ici fin 2022
en raison de la crise de la Covid-19 ainsi que pour réaliser son objectif de devenir une entreprise
avec une empreinte zéro carbone d’ici 2050.
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Forts
et d’optimiser les processus de production.
En aval, ce sont surtout les activités
commerciales qui bénéficieront des
technologies digitales. Le secteur des
hydrocarbures se heurte néanmoins à
certains obstacles en matière d’adoption du
digital :
- La mise en place des technologies Amont conventionnel
digitales exige une adaptabilité que les
projets en amont ne permettent pas
forcément. En effet, les projets d’E&P sont Aval
très gourmands en capital et durent
Faibles
La digitalisation bénéficiera surtout aux activités d’exploration et production, en amont de la filière du pétrole et du gaz. Le digital
permet à la fois de maximiser les ressources récupérables et d’optimiser les processus opérationnels, en particulier la maintenance
des équipements.
Rosneft met en place une stratégie de digitalisation de ses processus de production. Le groupe veut
notamment déployer le système d’information Digital Field. En 2019, il a lancé la phase d’essai sur le champ
de Bashneft Ilishevskoye (Russie). Le système permet la collecte automatique de données afin de détecter
les erreurs de production, de contrôler l’état des équipements de protection individuelle ou encore de
contrôler la présence de personnes sur des zones dangereuses. Rosneft a également développé, en
coopération avec BP, un système d’acquisition de données sismiques pour le travail en zones difficiles
d’accès. Des projets de collecte de données et d’optimisation de la production sont également mis en place
dans le raffinage et la fabrication de produits pétrochimiques. Des dispositifs digitaux intègrent également
de plus en plus la distribution. Par exemple, un prototype de flotte numérique a été développé pour
détecter les pannes dans les navires en opérations et réaliser de la surveillance intelligente.
En décembre 2020, Saudi Aramco annonce une alliance stratégique avec SAP pour développer la
digitalisation de son système ERP. Le groupe a aussi établi des accords avec Google et Cognite pour
accélérer le développement du digital en Arabie saoudite.
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Brookings Euromonitor
www.brookings.edu www.euromonitor.com
Banque Mondiale IFPEN
www.banquemondiale.org www.ifpenergiesnouvelles.fr
Deloitte Platts
www.deloitte.com www.platts.com
Eurostat PwC
ec.europa.eu www.pwc.com
Feri OECD
www.feri.de www.oecd.org
BP KPMG
www.bp.com www.home.kpmg
Statista AIE (Agence internationale de l’énergie)
www.statista.com www.iea.org
INSEE Krungsri
www.insee.fr www.krungsri.com
OPEP UN World Urbanization Prospects
www.opec.org www.esa.un.org
IATA World Bank
www.iata.org www.worldbank.org
Intracen IHS Markit
www.intracen.org www.ihsmarkit.com
CNUCED
www.unctad.org
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Magazine d’actualité
Challenges
www.challenges.fr
Agence de presse
Thomson Reuters
www.thomsonreuters.com
Presse d’actualité
La Tribune
www. latribune.fr
Etude strictement réservée à EY EXPERTS ASSOCIES ( 101146 ). Diffusion interdite Paris, le 10/09/2021
BP www.bp.com
Chevron www.chevron.com
Gazprom www.gazprom.com
Lukoil www.lukoil.com
PetroChina www.petrochina.com
Shell www.shell.com
Sinopec www.sinopec.com
Total www.total.com
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Dollar des États-Unis Taux de change moyen pour l’année 2020: 1 EUR = 1,141275 USD
Livre Sterling Taux de change moyen pour l’année 2020 : 1 EUR = 0,88475 GBP
Ren Min Bi Taux de change moyen pour l’année 2020 : 1 EUR = 7,870842 CNY
Riyal saoudien Taux de change moyen pour l’année 2020 : 1 EUR = 4,5842 SAR
Rouble russe Taux de change moyen pour l’année 2020 : 1 EUR = 82,645442 RUB
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Pour les échanges extérieurs de pétrole brut, le code NC8 2709 Huiles brutes de pétrole ou de
minéraux bitumineux a été utilisé.
Pour les échanges extérieurs de produits pétroliers, le code NC8 2710 Huiles de pétrole ou de
Intracen
minéraux bitumineux (autres qui huiles brutes) a été utilisé.
Pour les échanges extérieurs de gaz naturel, le code NC8 2711 Gaz de pétrole et autres
hydrocarbures gazeux a été utilisé.
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ITEM DÉFINITION
Abréviation de "Capital Expenditure", un élément du tableau de trésorerie mesurant l'investissement dans les immobilisations corporelles. Il
CAPEX
sert à évaluer l'effort consenti pour maintenir ou développer les capacités de production.
Le Free Cash Flow, ou flux de trésorerie disponible en français, correspond à la trésorerie générée par une entreprise après déduction des
Flux de trésorerie disponible
dépenses d’investissement.
Aussi appelé écart d'acquisition ou survaleur, le goodwill est la différence entre le prix d'acquisition et la juste valeur d'éléments du passif et
Goodwill
de l'actif acquis par l'entreprise.
La marge brute correspond à la différence entre le chiffre d'affaires et le coût de fabrication du produit ou de la fourniture de services. Les
Marge brute
salaires, les intérêts, les taxes, etc. n'entrent pas dans le calcul de la marge brute.
Perte de valeur Une perte de valeur se produit lorsqu'une entreprise est amenée à revoir à la baisse la valeur de son goodwill.
Le passif comprend toutes les obligations contractées par une entreprise dans l'exercice passé de ses activités et qui se matérialiseront par
Passif
des décaissements à terme. Le passif peut être courant ou non-courant, et représente l'ensemble des créances d'une entreprise.
Endettement net L'endettement net se calcule en déduisant le cash disponible d'une entreprise du montant total de ses dettes.
Le résultat net est le bénéfice net d'une entreprise. Il correspond à la différence entre le chiffre d'affaires et toutes les dépenses
Résultat net
opérationnelles et non-opérationnelles comme les impôts, les intérêts, les charges de dépréciation et d'amortissement.
Le résultat opérationnel ou EBITDA (Earning before interests, taxes, depreciation and amortization) désigne le bénéfice généré par
l’entreprise grâce à l’exercice de ses activités traditionnelles. Il correspond au chiffre d’affaires duquel est déduit l’ensemble des charges
Résultat opérationnel (EBITDA)
opérationnelles (courantes et non courantes) sauf les dépréciations et amortissements, et avant le résultat financier et les impôts sur les
bénéfices.
Le résultat d’exploitation ou EBIT (Earning before interests and taxes) correspond au résultat opérationnel (EBITDA) après déduction des
Résultat d’exploitation (EBIT)
dépréciations et amortissements, et avant le résultat financier et les impôts sur les bénéfices.
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ITEM DÉFINITION
Dépenses associées au processus de recherche et de développement de nouveaux produits et de nouveaux services. C'est un indicateur de
Dépenses de R&D
la capacité d'innovation d'une entreprise.
Le rendement de l’actif est calculé en divisant le résultat net d'une entreprise par le total de son actif. Il mesure la capacité d'une entreprise
Rendement de l’actif
à créer de la richesse à partir de ce dont elle dispose.
Le rendement des capitaux propres est calculé en divisant le résultat net d'une entreprise par le total de ses fonds propres. Il mesure la
Rendement des capitaux propres
capacité d'une entreprise à créer de la richesse à partir des capitaux apportés par ses actionnaires.
Le chiffre d'affaires correspond au total des ventes hors taxes de biens et de services. Il est le reflet des volumes écoulés, mais aussi du prix
Chiffre d'affaires
de vente moyen, des taux de change et des variations du mix produit.
Le fonds de roulement est la différence avec l'actif courant et le passif courant. Un fonds de roulement positif signale que l'entreprise
Fonds de roulement
pourrait honorer ses créances à court terme avec ses actifs à court terme.
Actif L'actif regroupe toutes les ressources économiques détenues par une entreprise. I
Acronyme désignant le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, un groupe de pays présentant des similarités en termes de
BRICs
développement économique. Ces pays affichent des taux de croissance très dynamiques dans tous les principaux marchés.
Acronyme français désignant la Communauté des états indépendants (en anglais Commonwealth of Independant States ou CIS), qui
CEI regroupe l’Arménie, l’Azerbaïdjan, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, l’Ouzbékistan, la Russie, le Tadjikistan, le Turkménistan et
l’Ukraine.
Le climat des affaires désigne le sentiment économique dominant. Il est mesuré par des indicateurs établis sur la base de questionnaires
Climat des affaires
envoyés à des professionnels représentatifs des grands secteurs d'activité.
Indice des prix à la consommation Un indicateur qui mesure les variations de prix pour les biens et les services achetés par les ménages.
Le moral des ménages désigne la perception de la situation économique qu'ont les ménages. Cet indicateur est souvent utilisé pour évaluer
Moral des ménages
les futures dépenses des ménages.
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ITEM DÉFINITION
Mesure de volume utilisée pour le négoce de pétrole brut (1 baril = 159 litres)
Baril équivalent pétrole (Bep) En anglais : boe
Gaz naturel refroidi à -163°C, température à laquelle il prend un forme liquide qui permet son transport par un méthanier
Gaz naturel liquéfié (GNL) En anglais : LNG
Pétrole assez léger, issu d’un mélange de la production de champs de pétrole en Mer du Nord, Il sert de brut de référence à l’échelle
Brent mondiale
Matière première de l’industrie du raffinage (pétrole non raffiné). Le type de pétroles bruts varie de très léger (haute concentration en
Brut essence) à très lourd (haute concentration en huiles résiduelles)
Pétrole et gaz naturel dans le langage courant. En langage scientifique, les hydrocarbures sont des molécules organiques exclusivement
Hydrocarbures composées de carbone et d’hydrogène
Pipeline Canalisation pour le transport des fluides (oléoducs pour le pétrole, gazoducs pour le gaz)
Ensemble des procédés de fabrication des différents produits dérivés du pétrole à partir de pétrole brut (distillation, stabilisation, reformage,
Raffinage désulfuration, craquage, conversion, etc.)
Réserves Quantités d’hydrocarbures liquides ou gazeux que l’on espère extraire du gisement
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