XERFI RH - L'édition de Livres

L’édition de livres et périodiques
Chiffres, enjeux et perspectives

sur l’emploi et les ressources humaines
Principaux contributeurs Faïza Bolongaro et Anne Césard

Directeur de la publication Laurent Faibis
Date de publication Décembre 2019
Code étude ERH88
Site www.xerfi.com
e-mail etudes@xerfi.fr
Adresse 13-15 rue de Calais 75009 Paris
Téléphone 01 53 21 81 51
Fax 01 42 81 42 14
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Etude strictement réservée à LEONARD DE VINCI POLE UNIVERSITAIRE ( ).
Diffusion interdite Paris, le 22/12/2021

L’emploi et les RH dans l’édition de livres et périodiques | Décembre 2019
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la Propriété Intellectuelle) 2
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TABLE DES MATIERES
SYNTHESE 10
1. L’ÉTAT DES LIEUX DU SECTEUR 12
1.1. À RETENIR 13
1.2. LE SECTEUR EN UN CLIN D’ŒIL 14
1.3. LA STRUCTURE ÉCONOMIQUE 15

Le nombre d’établissements du secteur 15
La structure des entreprises par taille 16
1.4. LES TENDANCES DE L’ACTIVITÉ 17

Le chiffre d’affaires de l’édition de livres et périodiques 17
Les dépenses de communication des annonceurs 18
2. L’ÉVOLUTION ET LES PERSPECTIVES DE L’EMPLOI À L’HORIZON 2020 19
2.1. À RETENIR 20
2.2. L’ÉVOLUTION DU NOMBRE DE SALARIÉS 21

L’évolution des effectifs salariés depuis 2008 et le scénario à l’horizon 2020 21
2.3. L’ÉVOLUTION DES SALAIRES ET RÉMUNÉRATIONS 22

L’évolution du salaire mensuel de base 22
2.4. L’ÉVOLUTION DE LA STRUCTURE DE L’EMPLOI 23

Les grandes tendances à l’horizon 2020 23
3. LA GÉOGRAPHIE DE L’EMPLOI 24
3.1. LA GÉOGRAPHIE DE L’EMPLOI 25

À retenir 25
3.2. LES PRINCIPAUX BASSINS D’ACTIVITÉ 26

La structure géographique de l’emploi par région 26
La dynamique de l’emploi par région 27
Les principaux départements et leur attractivité 29
3.3. LES FICHES RÉGIONALES 30


TABLE DES MATIERES
Auvergne-Rhône-Alpes 30
Bourgogne-Franche-Comté 31
Bretagne 32
Centre-Val de Loire 33
Grand Est 34
Hauts-de-France 35
Île-de-France 36
Normandie 37
Nouvelle-Aquitaine 38
Occitanie 39
Pays de la Loire 40
Provence-Alpes-Côte d’Azur 41
4. LE PROFIL DES ACTIFS 42
4.1. À RETENIR 43
4.2. LES MÉTIERS ET CATÉGORIES SOCIOPROFESSIONNELLES 44

Les catégories socioprofessionnelles 44
4.3. L’ÂGE ET L’ANCIENNETÉ 45

La pyramide des âges 45
4.4. LA PLACE DES FEMMES DANS LE SECTEUR 46

Le taux de féminisation du secteur 46
Le taux de féminisation par catégorie socioprofessionnelle 48
4.5. LA FORMATION INITIALE DES ACTIFS 49

Le niveau de diplôme des actifs 49
5. LES CONDITIONS DE TRAVAIL ET LA VIE DES ACTIFS 50
5.1. À RETENIR 51
5.2. LES CONTRATS ET LA DURÉE DU TEMPS DE TRAVAIL 52

Les CDI, CDD, intérim et contrats d’apprentissage 52
Focus sur l’emploi intérimaire 54
Les temps complets et les temps partiels 55
La durée du temps de travail 56

TABLE DES MATIERES
5.3. LA SINISTRALITÉ 57
Vue d’ensemble 57
5.4. LA VIE DES ACTIFS 58

La situation professionnelle antérieure des salariés 58
Les actifs à la recherche d’un autre emploi 59
6. LES PRATIQUES SALARIALES 60
6.1. À RETENIR 61
6.2. LES SALAIRES ET RÉMUNÉRATIONS 62

La répartition des salaires dans l’édition 62
Le salaire net annuel moyen par secteur d’activité 63

7. LE MARCHÉ DE L’EMPLOI 66
7.1. À RETENIR 67
7.2. LE BESOIN EN MAIN-D’ŒUVRE 68

Les projets de recrutement en 2019 68
Les projets de recrutement en 2019 par département 70
Les difficultés à recruter 71
Un focus sur le métier de journaliste et cadre de l’édition 72
8. LE CLASSEMENT ET LES RATIOS DES PRINCIPAUX EMPLOYEURS 73
8.1. LES PERFORMANCES FINANCIÈRES PAR SALARIÉ DES ENTREPRISES 74

Le chiffre d’affaires par salarié 74
La part des frais de personnel dans le chiffre d’affaires 75
Les frais de personnel par salarié 76
L’excédent brut d’exploitation par salarié 77
Le résultat net par salarié 78
8.2. LES CLASSEMENTS DES SOCIÉTÉS DU SECTEUR 79

Le classement des 190 premières sociétés par frais de personnel 79

TABLE DES MATIERES
9. SOURCES D’INFORMATION ET MÉTHODOLOGIE 89
9.1. LE CHAMP STATISTIQUE DU SECTEUR 90

La nomenclature NAF 90
9.2. LES SOURCES ET DÉFINITIONS 91

Les sources 91
La population active et les effectifs salariés 93
Les principales définitions 94

LA SYNTHESE
LA SYNTHESE

SYNTHESE
UNE ACTIVITÉ EN BERNE À L’HORIZON 2020

1 Le chiffre d’affaires de l’édition de livres et périodiques reculera encore à
LA SYNTHÈSE
l’horizon 2020, conséquence d’une nouvelle baisse des ventes d’exemplaires

au format papier, non compensée par les ventes en numérique. Ce
phénomène traduit des changements de comportements structurels des
Français, limitant leur temps de lecture et favorisant la consommation de
contenus d’information gratuits, notamment sur les plateformes numériques.
Plus spécifiquement, les acteurs de la presse, largement dominants au sein
du secteur, seront également pénalisés par le recul des dépenses
publicitaires. Les arbitrages budgétaires des annonceurs jouent aujourd’hui
en faveur d’Internet, qui représentait le principal canal de communication en
2018, avec près de 32% des recettes publicitaires. Les éditeurs de presse
chercheront néanmoins à attirer les annonceurs en monétisant leur audience
via le développement de modèles freemium. L’enjeu est important puisque la
publicité représentait près d’un tiers de leurs revenus.
L’ÉROSION DE L’EMPLOI SE CONFIRMERA

2 Dans un contexte de recul structurel de la demande, l’emploi restera mal
orienté en 2020 (-2,5% par an), confirmant la tendance baissière observée
depuis dix ans. Les effectifs salariés ont, en effet, chuté de 20,2%, en lien avec
les stratégies de restructuration et de consolidation menées par les leaders du
secteur. Celles-ci seront encore d’actualité à court et moyen terme, comme
en témoignent les récents communiqués des groupes de presse Sud-Ouest,
Figaro ou EBRA. Ce dernier, propriétaire du Dauphiné Libéré et du Progrès,
annonçait en juin 2019 la suppression de 386 postes, soit près de 10% de ses
effectifs salariés.
Si le secteur a perdu plusieurs milliers d’emplois sur moyenne période, il
continue de recruter pour faire face aux nombreux départs à la retraite. En
effet, le secteur de l’édition se caractérise par un effectif vieillissant. En 2017,
12,2% des actifs occupés étaient âgés de 60 ans ou plus, une part très élevée
comparativement à d’autres secteurs de l’économie. Par ailleurs, la classe
d’âge des 50-59 ans était également surreprésentée, posant des
problématiques durables de renouvellement des effectifs.
Pour remplacer les salariés partant en retraite, les éditeurs de livres et
périodiques s’orientent de plus en plus vers des profils de juniors,
récemment diplômés et peu expérimentés.

La synthèse (suite)
DES RÉMUNERATIONS ATTRACTIVES QUI MASQUENT

3 DES SITUATIONS PRÉCAIRES
LA SYNTHÈSE
Les éditeurs proposaient une rémunération attractive de 38,6 k€ en

moyenne en 2015, classant l’édition dans le top 20 des secteurs les plus
rémunérateurs. Ce résultat masque néanmoins l’existence de situations très
précaires, notamment sur le segment de la presse. Les pigistes, journalistes en
CDD et collaborateurs à temps partiel affichent des niveaux de rémunérations
bien plus faibles. Par exemple, alors qu’un journaliste en CDI percevait une
rémunération brute médiane de 3 600€ par mois en 2018, son confrère en
CDD ne gagnait que 1 955€, soit 46% de moins.
Par ailleurs, les salaires pratiqués aujourd’hui s’inscrivent nettement en

deçà des rémunérations autrefois proposées. Au début des années 2000, un
journaliste en CDD gagnait 2 459€, soit 20,7% de plus qu’aujourd’hui. Si les
salaires n’ont pas reculé, les rémunérations proposées à l’embauche ont, en
revanche, été revues à la baisse. Pour contenir l’évolution de leur masse
salariale, dans un contexte de recul tendanciel de l’activité, les éditeurs ont
revu leurs critères de recrutement. En privilégiant de jeunes diplômés, ils
peuvent proposer des salaires plus faibles. Cette politique salariale explique
d’ailleurs des évolutions plus dynamiques que l’inflation, compte de leurs
niveaux d’études. Cette tendance se confirmera en 2020.
LE DÉFI DE LA MONÉTISATION DES PAGES WEB DES QUOTIDIENS

4 Sur le segment dominant de la presse, les éditeurs s’emploient à monétiser
davantage de contenus pour générer des revenus supplémentaires.
Aujourd’hui, l’activité web des éditeurs de presse se scinde en deux volets :
les recettes issues de la vente auxquels s’ajoutent les revenus publicitaires.
Concernant le premier point, les internautes sont peu enclins à payer pour du
contenu en ligne, d’autant que de nombreux sites d’information gratuits ont
fleuri sur la toile. Quant aux revenus publicitaires, la presse souffre de la
concurrence d’autres médias plus dynamiques.
Pour rééquilibrer le rapport de forces, les principaux quotidiens s’étaient

déjà constitués en régies communes dès 2017. Ils pourraient être amenés à
aller plus loin, à l’image du Washington Post qui a lancé en septembre 2019 la
plateforme Zeus Prime, court-circuitant les géants Google et Facebook. En
promettant une meilleure répartition des revenus publicitaires, le quotidien
espère renouveler l’intérêt des annonceurs pour la presse.
Faïza Bolongaro, Décembre 2019

1. L’ÉTAT DES LIEUX DU SECTEUR
L’ÉTAT DES LIEUX DU SECTEUR
1.1. À RETENIR 13
1.2. LE SECTEUR EN UN CLIN D’ŒIL 14
1.3. LA STRUCTURE ÉCONOMIQUE 15
Le nombre d’établissements du secteur 15
La structure des entreprises par taille 16
1.4. LES TENDANCES DE L’ACTIVITÉ 17
Le chiffre d’affaires de l’édition de livres et périodiques 17
Les dépenses de communication des annonceurs 18

1.1. À RETENIR
À RETENIR
1 Sur le segment dominant de la presse, le chiffre d’affaires était d’environ 7 Md€

en 2018, en chute sur moyenne période. Outre le repli structurel des ventes, la
profession est confrontée depuis plusieurs années à la dégradation du marché
publicitaire. Soucieux de rationaliser leurs investissements, les annonceurs se
détournent de la presse écrite au profit d’Internet. Ce dernier support
concentrait près de 32% des recettes publicitaires en 2018.
2 Quant aux livres, d’après le Syndicat national de l’édition, le chiffre d’affaires

des éditeurs s’établissait à 2,7 Md€ en 2018, en recul de 4,4% sur un an. En
baisse structurelle, l’activité du segment est pénalisée par l’érosion de la
pratique de la lecture au profit notamment des écrans (jeux vidéo, télévision,
Internet, applications sur les téléphones). Ces nouveaux comportements ont eu
un effet négatif sur la demande en volume.
3 Dans ce contexte, le nombre d’établissements d’au moins un salarié s’est érodé

de 24,2% sur la période 2008-2018, pour tomber à 4 185 unités. Cette baisse
s’explique par les restructurations engagées par les éditeurs de presse et les
opérations de fusions/acquisitions menées par les leaders de l’édition de livres.
4 Ces données masquent néanmoins l’importance des structures

unipersonnelles. Que ce soit sur le segment de la presse ou sur celui du livre, de
nombreux indépendants exercent. D’après les dernières données de l’INSEE, les
trois quarts des entreprises (de toutes tailles) n’employaient aucun salarié en
2017, soit 10,3 points de plus qu’en 2010.
5 Dans la presse, le recours aux indépendants – les pigistes – est un phénomène

ancien. Mais il s’est accentué avec la volonté des organes de presse de réduire
leurs coûts en flexibilisant notamment leur masse salariale.

1.2. LE SECTEUR EN UN CLIN D’ŒIL
Le secteur de l’édition de livres et périodiques, référencé par l’INSEE sous le code NAF 58.1, regroupe les
activités de conception, diffusion et promotion de contenus. Il est composé de trois principaux segments : la
presse (76% des effectifs), le livre (19%) et les autres activités dont les annuaires (5%). L’édition est un
secteur très concentré en France. Sur le segment du livre, Hachette (groupe Lagardère) domine très
nettement, devant Éditis (groupe Vivendi) et Madrigall (Gallimard et Flammarion). Du côté de la presse, le
degré de concentration est également très élevé, notamment dans la presse quotidienne nationale dominée
par Le Monde et Le Figaro (Groupe Dassault). Du côté des annuaires, Solocal, plus connu sous le nom
PagesJaunes, est le leader incontesté.
Répartition des effectifs salariés du secteur par segment d’activité

Unité : part en % du total des effectifs salariés du secteur
5813Z Édition de
journaux 5811Z Édition de livres
36% 19%
5819Z autres activités

d'édition
4%
5812Z Édition de
5814Z Édition de revues répertoires et de fichiers
et périodiques d'adresses
40% 1%
Traitement Xerfi / Source : ACOSS, données 2017
Principaux employeurs du secteur

Unités : million d’euros, part en %
Frais Dont
FDP/CA
Sociétés de personnel participation Clôture
(%)
(*) (M€) (%)
SOLOCAL 229 nd 44,5% 31/12/2018
HACHETTE FILIPACCHI ASSOCIES 135 0,4% 30,2% 31/12/2016
HACHETTE LIVRE 119 1,6% 10,7% 31/12/2017
PRISMA MEDIA 102 4,1% 27,0% 31/12/2017
STÉ DU FIGARO 82 0,6% 23,5% 31/12/2016
SAPESO 67 nd 43,4% 31/12/2016
STÉ EDITRICE DU MONDE 66 nd 37,1% 31/12/2017
MONDADORI MAGAZINES FRANCE 56 0,5% 20,1% 31/12/2018
LE PARISIEN LIBERE 53 nd 28,6% 31/12/2017
LE DAUPHINE LIBERE 51 0,0% 43,0% 31/12/2017
LA VOIX DU NORD 50 0,3% 39,1% 31/12/2017
STÉ DU JOURNAL L'EST REPUBLICAIN 48 nd 57,0% 31/12/2018
(*) Frais de personnel = salaires et traitements + charges sociales + participation des salariés
Source : Xerfi via Greffes des Tribunaux de Commerce

1.3. LA STRUCTURE ÉCONOMIQUE
Le nombre d’établissements du secteur
La population d’établissements du secteur de l’édition de livres et périodiques s’inscrit en baisse structurelle.
Sur la période 2008-2018, elle s’est érodée de 24,2%, pour descendre à 4 200 établissements. Cette forte
baisse s’explique par les restructurations menées par les grands groupes de presse (rationalisation des
capacités d’impression, regroupement des espaces de bureaux, etc.) et par les opérations de
fusions/acquisitions entre éditeurs de journaux.
Nombre d’établissements du secteur (*)

Unité : nombre d'établissements
6 000 5 521
5 283 5 131 4 937 4 747
5 000 4 654 4 621 4 474 4 382 4 284 4 185
4 000
3 000
2 000
1 000
0
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
(*) Les données de l’ACOSS concernent les établissements d’au moins un salarié / Traitement Xerfi / Source : ACOSS

Unité : % des variations annuelles
0%
-1% - 0,7%
-2%
- 2,0% - 2,1%
- 2,2% - 2,3%
-3%
- 2,9%
- 3,2%
-4%
- 3,8% - 3,8%
- 4,3%
-5%
2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018

Unités : nombre d’établissements, % des variations annuelles
2013 2014 2015 2016 2017 2018
Établissements 4 654 4 621 4 474 4 382 4 284 4 185
Variations -2,0% -0,7% -3,2% -2,1% -2,2% -2,3%

1.3. LA STRUCTURE ÉCONOMIQUE
La structure des entreprises par taille
Les trois quarts des entreprises intervenant dans le secteur de l’édition de livres et périodiques
er
n’employaient aucun salarié au 1 janvier 2017. Cette part importante illustre notamment le nombre très
élevé de pigistes dans la presse et d’éditeurs indépendants sur le segment du livre.
Répartition des entreprises du secteur par taille au 1er janvier 2017

Unité : part en % du nombre d’entreprises du secteur
De 1 à 2 salariés
11,1%
0 salarié
75,2%
De 3 à 9 salariés
8,3%
De 10 à 49 salariés
3,8%
50 salariés et plus
1,6%
Traitement Xerfi / Source : Insee, données au 01/01/2017
Répartition des entreprises du secteur par taille au 1er janvier 2010

De 1 à 2 salariés
14,4%
De 3 à 9 salariés
12,3%
0 salarié
64,9%
De 10 à 49 salariés
6,2%
50 salariés et plus
2,2%
Traitement Xerfi / Source : Insee, données au 01/01/2010
Répartition des entreprises du secteur par taille

Part en 2010 Part en 2017
0 salarié 64,9% 75,2%
De 1 à 2 salariés 14,2% 11,1%
De 3 à 9 salariés 12,3% 8,3%
De 10 à 49 salariés 6,2% 3,8%
50 salariés et plus 2,2% 1,6%
Total 100,0% 100,0%
Traitement Xerfi / Source : Insee
Méthodologie : les statistiques publiées par l’Insee concernent l’ensemble des unités légales des secteurs marchands hors agriculture
(y compris auto-entrepreneurs et sociétés holding).

1.4. LES TENDANCES DE L’ACTIVITÉ
Le chiffre d’affaires de l’édition de livres et périodiques
Le chiffre d’affaires de l’édition de livres et périodiques a reculé de 12,3% sur la période 1999-2018. Deux
éléments structurels sont à l’origine de ce repli. Premièrement, la diminution des ventes d’exemplaires au
format papier (que ce soit dans la presse ou dans le livre) s’est poursuivie, non compensée par l’essor des
ventes en numérique. Deuxièmement, les revenus publicitaires, concernant cette fois uniquement les
acteurs de la presse, ont également chuté. Par exemple, sur le segment de la presse quotidienne, la publicité
assurait près d’un tiers des revenus.
Chiffre d'affaires de l’édition de livres et périodiques et autres activités d’édition

Unité : indice de valeur base 100 en 1999 (moyennes annuelles)
120
115
110
105
100
95
90
85
99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15 16 17 18

Unité : % des variations annuelles en valeur
6%
3,7%
4%
2,3% 2,2%
1,3% 1,6%
2% 0,8% 1,0%
0,0%
0%
0,0%
-2% -0,6% -1,0%
-1,5% -1,1%
-4% -2,7% -2,8% -3,1%

-3,3%
-3,9%
-6% -5,3%
00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15 16 17 18

Unités : indice de valeur base 100 en 2010, % des variations annuelles en valeur
2013 2014 2015 2016 2017 2018
Indice 93,1 89,5 88,5 86,1 83,7 81,1
Variation -5,3% -3,9% -1,1% -2,7% -2,8% -3,1%

1.4. LES TENDANCES DE L’ACTIVITÉ
Les dépenses de communication des annonceurs
Les investissements publicitaires réalisés par les annonceurs dans la presse ont reculé de 40% sur la période
2012-2018 alors que les investissements totaux restaient stables. Tous les segments de la presse ont été
impactés par la fuite des investissements vers les médias numériques. La publicité représentant entre un
quart et un tiers des revenus de la presse quotidienne, la diminution des investissements consentis par les
annonceurs aggrave la situation économique des éditeurs.
Dépenses de communication des annonceurs

Unité : % des variations annuelles en valeur
Total Presse
4% 2,3%
1,5% 2,0%
0%
-0,7% -1,0%
-1,6%
-4% -3,0%
-6,3% -5,9%
-8% -7,1% -6,6%
-7,4% -7,9% -8,1%
-12%
2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
Traitement Xerfi / Source : Irep-France Pub
Dépenses de communication des annonceurs dans la presse

Unités : million d'euros, % des variations annuelles en valeur
2013 2014 2015 2016 2017 2018
Dépenses presse 2 852 2 620 2 456 2 312 2 045 1 910
Variation -7,9% -8,1% -6,3% -5,9% -7,1% -6,6%
Traitement Xerfi / Source : Irep-France Pub

2. L’ÉVOLUTION ET LES PERSPECTIVES DE L’EMPLOI À L’HORIZON 2020
L’ÉVOLUTION ET LES PERSPECTIVES

DE L’EMPLOI À L’HORIZON 2020
2.1. À RETENIR 20
2.2. L’ÉVOLUTION DU NOMBRE DE SALARIÉS 21
L’évolution des effectifs salariés depuis 2008 et le scénario à l’horizon 2020 21
2.4. L’ÉVOLUTION DE LA STRUCTURE DE L’EMPLOI 23
Les grandes tendances à l’horizon 2020 23

2.1. À RETENIR
À RETENIR
1 Les effectifs salariés du secteur de l’édition de livres et périodiques ont

fortement chuté sur la période 2008-2018 (-20,2%), en lien avec les
mouvements de restructuration et de consolidation menés sur les segments
dominants de la presse et du livre.
2 A l’horizon 2020, cette tendance baissière se poursuivra sur un rythme de -2,5%

par an. Les liquidations, les plans de départs volontaires ou de sauvegarde de
l’emploi se sont multipliées au cours des derniers mois. En juillet 2019,
L’Humanité annonçait la suppression de 41 postes sur les 157 que compte le
quotidien. Cette initiative devrait lui permettre de réduire sa masse salariale de
2,3 M€.
3 Malgré la destruction de plusieurs milliers d’emplois sur moyenne période, le

secteur continue de recruter. Les éditeurs sont confrontés au vieillissement de
leurs effectifs et à une problématique durable de renouvellement. En 2017,
12,2% des actifs occupés étaient âgés de 60 ans ou plus, une part très élevée,
d’autant plus que la classe d’âge des plus de 50 ans est également
surreprésentée.
4 Les embauches s’orientent aujourd’hui plus volontiers vers des profils juniors,
plus enclins à accepter des salaires à l’embauche modestes. Cette stratégie
permet de contenir l’évolution de la masse salariale. Sur longue période (2000-
2018), le salaire médian d’un journaliste en CDI a progressé d’à peine 2%.
Parallèlement, les rémunérations des CDD et des pigistes ont, quant à elles,
reculé.
5 L’Île-de-France, qui compte plus de 60% des effectifs salariés du secteur,

continuera de concentrer une part importante des projets de recrutement. La
région accueille notamment les sièges sociaux des grands éditeurs de presse et
de livres.

2.2. L’ÉVOLUTION DU NOMBRE DE SALARIÉS
L’évolution des effectifs salariés depuis 2008 et le scénario à l’horizon 2020
Dans le sillage des fermetures d’établissements, consécutives aux stratégies de restructuration menées sur
les segments dominants de la presse et du livre, les effectifs salariés du secteur ont chuté de 20,2% entre
2008 et 2018. Les éditeurs de journaux notamment ont davantage eu recours à du personnel extérieur
(pigistes, correspondants, etc.), pénalisant les effectifs permanents.
A l’horizon 2020, la tendance baissière se confirmera avec les destructions d’emplois déjà annoncés par
certains leaders de la presse. Le groupe Sud-Ouest a ainsi annoncé en juillet 2019 un plan de départs de 132
salariés et la fermeture de son antenne d’Angoulême (16). Le groupe EBRA a, quant à lui, annoncé la
suppression de 386 postes, soit près de 10% des effectifs salariés du groupe. Aussi, les effectifs reculeront
sur un rythme annuel moyen de 2,5% en 2019-2020.
Évolution des effectifs salariés du secteur

Unité : nombre de salariés
90 000
78 338
80 000 73 855 72 338 72 661
69 915 69 003 67 090
70 000 65 383 63 944 63 761 62 503
60 940 59 417
60 000
50 000
40 000
30 000
20 000
10 000
0
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019e 2020p
Traitement, estimation et prévision Xerfi / Source : ACOSS

1% 0,4%
0%
-1% - 0,3%
-2% - 1,3%
- 2,1% - 2,2% - 2,0%
-3% - 2,5% - 2,5% - 2,5%
- 2,8%
-4%
- 3,8%
-5%
-6%
- 5,7%
-7%
2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019e 2020p

Unités : nombre de salariés, % des variations annuelles
2015 2016 2017 2018 2019 (e) 2020 (p)
Effectifs salariés 65 383 63 944 63 761 62 503 60 940 59 417
Variations -2,5% -2,2% -0,3% -2,0% -2,5% -2,5%

2.3. L’ÉVOLUTION DES SALAIRES ET RÉMUNÉRATIONS
L’évolution du salaire mensuel de base
Calé sur l’inflation au début de la décennie 2000, le salaire mensuel de base dans le secteur de l’édition
augmente structurellement plus vite que l’inflation depuis 2008. Au cours des 10 dernières années, il a
progressé de 17,1% contre seulement 10,6% pour l’inflation. Cette dynamique s’explique notamment par des
salaires à l’embauche plus faible que par le passé. Aujourd’hui, les salaires médians des journalistes en CDD,
par exemple, est plus faibles de 20,5% qu’en 2000 d’après l’Observatoire des métiers de la presse, publié par
l’Afdas. Pour les journalistes en CDI, l’écart de rémunération est positif mais reste faible (+1,7%). A l’horizon
2020, les revalorisations salariales dans le secteur de l’édition resteront supérieures à l’inflation.
Évolution du salaire mensuel de base dans l’édition (*)

Unité : indice base 100 en 2002
160 Salaire dans l'édition Inflation

140
120
100
80
60
40
20
0
02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19e 20p
(*) France métropolitaine, salariés des établissements de 10 salariés ou plus, y compris édition de logiciel (NAF 58.2)
Traitement, estimation et prévision Xerfi / Source : Dares

3% Salaire dans l'édition Inflation
3%
2%
2%
1%
1%
0%
03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19e 20p

Unités : indice base 100 en 2002, % des variations annuelles
2015 2016 2017 2018 2019 (e) 2020 (p)
Indice de salaire 128,3 129,6 131,2 133,2 135,5 137,5
Variations 1,3% 1,1% 1,2% 1,6% 1,7% 1,5%

2.4. L’ÉVOLUTION DE LA STRUCTURE DE L’EMPLOI
Les grandes tendances à l’horizon 2020
Le chiffre d’affaires de l’édition de livres et périodiques reculera de nouveau à l’horizon 2020, conséquence
d’une nouvelle baisse du nombre d’exemplaires vendus, non compensée par les supports numériques
payants. L’érosion de la pratique de la lecture (y compris parmi les gros lecteurs) et l’accès à la gratuité de
l’information ont lourdement pénalisé le secteur au cours des dernières années. Cette tendance se
poursuivra malgré les efforts des acteurs pour digitaliser leur offre. Les plans de restructuration seront
encore d’actualité, ce qui impactera négativement l’emploi sectoriel, notamment sur le segment de la
presse. Des embauches sont néanmoins prévues, notamment pour compenser les départs à la retraite. Les
recrutements s’orienteront vers des profils jeunes et avec des salaires d’entrée inférieurs aux pratiques
observées au début des années 2000.
Principaux indicateurs clés de l’emploi dans le secteur de l’édition à l’horizon 2020
Tendance à l’horizon
Indicateur 2018
2020
LES CHIFFRES CLÉS DES ENTREPRISES DU SECTEUR
Chiffre d’affaires de l’édition (val.) -3,1% 
LES CHIFFRES CLÉS DE L’EMPLOI
Effectifs salariés du secteur -2,0% -2,5% en TCAM
Salaire mensuel de base dans le secteur +1,6% +1,6% en TCAM
Région la plus dynamique en termes d’emploi

Île-de-France Île-de-France
dans la publicité et les études de marché
Nombre d’établissements dans le secteur -2,3% 
Traitement et prévisions Xerfi / Source : Xerfi, d’après Acoss, Insee, Dares et presse professionnelle

3. LA GÉOGRAPHIE DE L’EMPLOI
LA GÉOGRAPHIE DE L’EMPLOI
3.1. LA GÉOGRAPHIE DE L’EMPLOI 25

À retenir 25
3.2. LES PRINCIPAUX BASSINS D’ACTIVITÉ 26
La structure géographique de l’emploi par région 26
La dynamique de l’emploi par région 27
Les principaux départements et leur attractivité 29
3.3. LES FICHES RÉGIONALES 30
Bretagne 32
Grand Est 34
Hauts-de-France 35
Île-de-France 36
Normandie 37
Nouvelle-Aquitaine 38
Occitanie 39
Pays de la Loire 40
Provence-Alpes-Côte d’Azur 41

3.1. LA GÉOGRAPHIE DE L’EMPLOI
À retenir
À RETENIR
1 L’activité des éditeurs est fortement concentrée géographiquement. En effet,

l’Île-de-France accueillait 60,3% des effectifs salariés en 2017. Elle regroupe
notamment les rédactions de grands quotidiens nationaux, à l’instar du Groupe
Le Monde siégeant dans le 13e arrondissement de Paris. La capitale a en effet
l’avantage de constituer le principal hub économique et politique du pays.
2 Sur la période 2008-2017, l’emploi a fortement chuté dans le secteur (-18,6%),

conséquence d’importantes restructurations au sein des grands groupes
d’édition. Outre les décisions prises pour limiter les coûts de structures
(rationalisation des capacités d’impression, regroupement de sites, etc.), les
éditeurs ont également davantage eu recours à du personnel extérieur. Ces
stratégies ont évidemment eu un impact négatif sur les effectifs permanents, a
fortiori en Île-de-France, premier bassin d’emploi.
3 La région parisienne a ainsi détruit 6 320 postes dans le secteur au cours des 10
dernières années, soit plus de 40% des suppressions d’emplois enregistrées à
l’échelle nationale. Elle se classe loin devant l’Occitanie et la Nouvelle-
Aquitaine, qui ont perdu respectivement 1 180 et 1 068 emplois sur moyenne
période.
4 Les plans de départs volontaires, les programmes de sauvegarde de l’emploi,

les liquidations, etc. se sont multipliés ces dernières années. En septembre
2017, le groupe de presse EBRA annonçait le licenciement de 130 salariés dans
l’Est de la France. Plus récemment, le groupe d’édition France Loisirs, siégeant à
Paris, annonçait la fermeture de 36 magasins et la suppression de 450 emplois
sur toute la France.

3.2. LES PRINCIPAUX BASSINS D’ACTIVITÉ
La structure géographique de l’emploi par région
Les effectifs salariés recensés dans le secteur de l'édition sont particulièrement concentrés en Île-de-France.
Cette région concentrait plus de 6 emplois sur 10, en lien avec la présence dans la capitale des grands
éditeurs nationaux de presse et de livres. L’Auvergne-Rhône-Alpes et la Nouvelle-Aquitaine complètent le
trio de tête des territoires privilégiés par les entreprises.
Localisation géographique des établissements et de l'emploi dans l'édition
Île-de-France Hauts-de-France Grand Est

1 891 établissements 181 établissements 197 établissements
60,3% des effectifs 2,2% des effectifs 3,7% des effectifs
Bretagne
162 établissements
4,2% des effectifs
Auvergne-Rhône-Alpes
384 établissements
7,1% des effectifs
Provence-Alpes-Cote d'Azur
255 établissements
4,1% des effectifs
Nouvelle-Aquitaine Occitanie
311 établissements 309 établissements
5,5% des effectifs 4,3% des effectifs
Les couleurs des régions sont définies en fonction de l’importance des effectifs salariés du secteur
Données concernant les établissements d’au moins un salarié / Traitement Xerfi / Source : ACOSS, données 2017
Localisation géographique de l’activité sectorielle

Unités : nombre d’établissements, d’entreprises et de salariés, part en % du total sectoriel
Nombre Part des Effectifs Part des
d'établissements établissements salariés effectifs
Île-de-France 1 891 44,1% 38 470 60,3%
Auvergne-Rhône-Alpes 384 9,0% 4 558 7,1%
Nouvelle-Aquitaine 311 7,3% 3 498 5,5%
Occitanie 309 7,2% 2 758 4,3%
Bretagne 162 3,8% 2 706 4,2%
Autres régions 1 227 28,6% 11 771 18,5%
France entière 4 284 100,0% 63 761 100,0%
Données concernant les établissements d’au moins un salarié / Traitement Xerfi / Source : ACOSS, données 2017

La dynamique de l’emploi par région
Malgré une augmentation des effectifs dans certaines régions en 2017, notamment en Île-de-France, la
tendance est à la baisse sur moyenne période. Entre 2008 et 2017, l’emploi salarié a en effet chuté de 18,6%
dans le secteur en France, une baisse qui a concerné toutes les régions à l’exception de la Corse. Celle-ci
compte toutefois un effectif restreint.
Dynamique régionale de l’emploi salarié dans l'édition entre 2008 et 2017
Île-de-France
-14,1% depuis 2008
-6 320 personnes
Grand Est
-29,8% depuis 2008
-1 004 personnes
-18,6% depuis 2008
-1 042 personnes
Centre-Val de Loire
-37,7% depuis 2008
-668 personnes
Nouvelle-Aquitaine
-23,4% depuis 2008
-1 068 personnes
Occitanie Provence-Alpes-Cote d'Azur

-30,0% depuis 2008 -27,7% depuis 2008
-1 180 personnes -1 002 personnes
Les couleurs des régions sont définies en fonction de l’importance de la variation des effectifs entre 2008 et 2017
Données concernant les établissements d’au moins un salarié / Traitement Xerfi / Source : ACOSS

La dynamique de l’emploi par région (suite)
Solde d’emploi par région dans l'édition

Unités : nombre d’emplois salariés, variation en %
Solde Variation Solde Variation
Région
2016-2017 2016-2017 2008-2017 2008-2017
Corse 17 12,1% 36 29,5%
Bretagne 77 2,9% -255 -8,6%
Pays de la Loire -9 -0,8% -276 -19,0%
Bourgogne-Franche-Comté -9 -0,7% -326 -20,5%
DOM 0 0,0% -452 -42,2%
Normandie -61 -5,3% -477 -30,5%
Hauts-de-France -31 -2,2% -543 -28,3%
Centre-Val de Loire -38 -3,3% -668 -37,7%
Provence-Alpes-Côte d'Azur -96 -3,5% -1 002 -27,7%
Grand Est -54 -2,2% -1 004 -29,8%
Auvergne-Rhône-Alpes -1 -0,0% -1 042 -18,6%
Nouvelle-Aquitaine -86 -2,4% -1 068 -23,4%
Occitanie -18 -0,6% -1 180 -30,0%
Île-de-France 126 0,3% -6 320 -14,1%
Total -183 -0,3% -14 577 -18,6%
(*) Données concernant les établissements d’au moins un salarié / Traitement Xerfi / Source : ACOSS

Les principaux départements et leur attractivité
L'Île-de-France constitue un bassin d'emploi privilégié dans l'édition puisqu'elle rassemble trois des
principaux départements employeurs du secteur. La ville de Paris, les Hauts-de-Seine et la Seine-Saint-Denis
figurent en effet dans le top 5 du classement départemental des effectifs salariés. Ensemble, ils
concentraient 36 308 emplois, soit près de 57% des effectifs nationaux. Il convient également de noter la
e
présence de la Gironde en 3 position de ce classement. Le Groupe Sud-Ouest, implanté à Bordeaux (33), est
l'un des principaux éditeurs de presse quotidienne régionale en France. Il est également un important
employeur sur la région Nouvelle-Aquitaine.
Principaux bassins d’emploi dans l'édition

Unité : nombre de salariés
1 - Paris 22 747
2 - Hauts-de-Seine 12 098
3 - Gironde 1 957
4 - Ille-et-Vilaine 1 841
5 - Seine-Saint-Denis 1 463
6 - Rhône 1 280
7 - Bouches-du-Rhône 1 259
8 - Isère 1 205
9 - Haute-Garonne 1 131
10 - Seine-et-Marne 836
11 - Alpes-Maritimes 830
12 - Puy-de-Dôme 726
13 - Hérault 685
14 - Nord 664
15 - Haut-Rhin 643
16 - Loire-Atlantique 620
17 - DOM 620
18 - Moselle 598
19 - Val-de-Marne 476
20 - Côte-d'Or 401
21 - Indre-et-Loire 388
22 - Yvelines 387
23 - Essonne 385
24 - Finistère 362
25 - Bas-Rhin 362
26 - Seine-Maritime 336
27 - Saône-et-Loire 334
28 - Ain 289
29 - Vienne 280
30 - Calvados 267
31 - Côtes-d'Armor 267
32 - Meurthe-et-Moselle 260
Autres (moyenne par dép.) 47
0 5 000 10 000 15 000 20 000 25 000
Traitement Xerfi / Source : ACOSS, données 2017

3.3. LES FICHES RÉGIONALES
La région Auvergne-Rhône-Alpes joue un rôle important dans l'édition,

e
puisqu'elle occupe la 2 position du classement national en termes d'emplois,
avec 7,1% des effectifs salariés. Sur moyenne période, l’emploi dans la région
a chuté de 18,6%, une baisse conforme à la moyenne nationale. Basée à
Veurey Voroize, la société Le Dauphiné Libéré, filiale du groupe EBRA
(également propriétaire du Groupe Progrès implanté dans la région), a versé
50,9 M€ de frais de personnel en 2017 et se classe ainsi comme le premier
employeur du secteur en Auvergne-Rhône-Alpes.
Évolution des effectifs dans le secteur Poids de la région dans le secteur

Unité : indice base 100 en 2008 Unité : part en % des effectifs du secteur
Région France
110
Auvergne-
Rhône-
100 Alpes
7,1%
90
80
70
08 09 10 11 12 13 14 15 16 17
Traitement Xerfi / Source : ACOSS Traitement Xerfi / Source : ACOSS, données 2017
Effectifs du secteur dans la région Établissements du secteur dans la région

Unité : nombre de salariés Unité : nombre d'établissements
6 000 5 600 5 411 600 540

5 103 492
4 772 4 592 4 517 4 587 4 559 4 558 483
5 000 4 343 500 450 431 450
417 406 390 384
4 000 400
3 000 300
2 000 200
1 000 100
0 0
08 09 10 11 12 13 14 15 16 17 08 09 10 11 12 13 14 15 16 17
Traitement Xerfi / Source : ACOSS Traitement Xerfi / Source : ACOSS
Principales entreprises de la région en termes de frais de personnel

Unité : frais de personnel en million d’euros
Ville FDP Clôture
LE DAUPHINE LIBERE VEUREY VOROIZE (38) 50,9 M€ 31/12/2017
LA MONTAGNE CLERMONT FERRAND (63) 45,6 M€ 31/12/2017
GROUPE PROGRES LYON (69) 39,4 M€ 31/12/2018
GLENAT ÉDITIONS GRENOBLE (38) 7,0 M€ 31/12/2018
IMPRIMERIE DU MESSAGER ANTHY SUR LEMAN (74) 2,9 M€ 31/12/2017
Classement des sociétés ayant déposé leurs comptes / Source : Greffes des Tribunaux de Commerce

Bourgogne-Franche-Comté
La région Bourgogne-Franche-Comté accueillait 2% des salariés de l'édition

en 2017. Sur un historique de 10 ans, les effectifs régionaux ont reculé de
20,5%, soit un niveau légèrement supérieur à la moyenne nationale. La
région s’appuie sur des sociétés de très petite taille pour assurer l'emploi. Est
Bourgogne Media, qui est la plus grosse structure régionale en termes de
e
frais de personnel, se classe seulement en 49 position sur le plan national.

Région France
110 Bourgogne-
Franche-
100 Comté
2,0%
90
80
70
08 09 10 11 12 13 14 15 16 17

2 000 200
1 589 165 160
1 502 1 499 1 466 150 143
1 397 1 362 132
1 500 1 295 1 300 1 272 1 263 150 127 123 127
120 115
1 000 100
500 50
0 0
08 09 10 11 12 13 14 15 16 17 08 09 10 11 12 13 14 15 16 17

Ville FDP Clôture
EST BOURGOGNE MEDIA DIJON (21) 17,4 M€ 31/12/2018
L'YONNE REPUBLICAINE AUXERRE (89) 6,4 M€ 31/12/2017
LE JOURNAL DU CENTRE NEVERS (58) 3,3 M€ 31/12/2016
ALTERNATIVES ECONOMIQUES QUETIGNY (21) 3,1 M€ 31/12/2017
EDITIONS FATON DIJON (21) 1,8 M€ 31/12/2017

Bretagne
En 2017, la Bretagne accueillait 4,2% des effectifs salariés du secteur, ce qui

lui permet d’intégrer le top 5 au classement français des régions en termes
d'emplois. Au cours des dernières années, l'emploi régional s’est replié de
8,6%, soit 10 points de moins que la moyenne sectorielle. La Bretagne
accueille la société Ouest France à Chantepie. Elle est l’éditrice du quotidien
régional le plus vendu dans l’Hexagone, avec 650 000 diffusions payées
journalières en 2018. La société est d’ailleurs l’un des cinq plus importants
employeurs du secteur en termes de frais de personnel.

Région France
110
Bretagne
100 4,2%
90
80
70
08 09 10 11 12 13 14 15 16 17

2 961
3 000 185
179
2 900 180
174
2 800 2 751 175
2 706 171
2 677 169 168
2 700 2 635 2 629 170 166
2 582 2 576 164
2 600 2 544 2 561 165 162 162
160
2 500 160
2 400 155
2 300 150
08 09 10 11 12 13 14 15 16 17 08 09 10 11 12 13 14 15 16 17

Ville FDP Clôture
STÉ OUEST FRANCE CHANTEPIE (35) 114,1 M€ 31/12/2017
LE TELEGRAMME MORLAIX (29) 33,4 M€ 31/12/2017
PUBLIHEBDOS CHANTEPIE (35) 24,7 M€ 31/12/2018
EDITIONS DU BOISBAUDRY CESSON SEVIGNE (35) 5,1 M€ 30/09/2017
INFOMER RENNES (35) 3,5 M€ 31/12/2017

L’emploi et les RH dans l’édition de livres et périodiques
Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la Propriété Intellectuelle)
| Décembre 2019
32
Centre-Val de Loire
Le Centre-Val de Loire ne recensait que 1,7% des salariés du secteur en 2017.

La région a enregistré une chute de 37,7% de ses effectifs au cours des 10
dernières années, l’une des pires performances enregistrées en France
métropolitaine. Le Centre-Val de Loire ne peut s'appuyer que sur des sociétés
de taille moyenne pour assurer l'emploi. La Nouvelle République du Centre
Ouest est la plus grosse structure régionale en termes de frais de personnel.
e
Elle se classait en 26 position sur le plan national.

Région France
110
Centre-Val
100 de Loire
1,7%
90
80
70
60
08 09 10 11 12 13 14 15 16 17

2 000 1 773 200

1 647
1 514 1 433 153
1 400 1 360 1 325 140
1 500 1 253 150 127 125
1 143 1 105 112 110 109 107 104 104
1 000 100
500 50
0 0
08 09 10 11 12 13 14 15 16 17 08 09 10 11 12 13 14 15 16 17

Ville FDP Clôture
LA NOUVELLE REPUBLIQUE DU CENTRE OUEST TOURS (37) 34,1 M€ 31/12/2017
LA REPUBLIQUE DU CENTRE ORLEANS (45) 3,9 M€ 31/12/2017
ECHO COMMUNICATION CHARTRES (28) 3,0 M€ 31/12/2017
LE BERRY REPUBLICAIN BOURGES (18) 2,9 M€ 31/12/2017
SOPEP ST AVERTIN (37) 0,9 M€ 31/12/2017

Grand Est
Le Grand Est recensait 3,7% des salariés du secteur au cours de l'année 2017.
L’emploi local s’est distingué de la moyenne nationale en reculant de 29,8%
sur la période 2008-2017, soit 11,2 points en dessous de l’indice de
l’ensemble du pays. Basée à Houdemont, la société du Journal L'Est
Républicain a versé 48,2 millions d'euros de frais de personnel en 2018 et se
positionne ainsi comme le premier employeur du secteur dans la région.

Région France
110
Grand Est
100 3,7%
90
80
70
60
08 09 10 11 12 13 14 15 16 17

4 000 300
3 371 250 244
3 500 3 136 3 038 232
2 904 250 221 210 213
3 000 2 607 2 474 2 467 204 203 200 197
2 413 2 421 2 367 200
2 500
2 000 150
1 500 100
1 000
500 50
0 0
08 09 10 11 12 13 14 15 16 17 08 09 10 11 12 13 14 15 16 17

Ville FDP Clôture
STÉ DU JOURNAL L'EST REPUBLICAIN HOUDEMONT (54) 48,2 M€ 31/12/2018
EDITIONS DES DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE STRASBOURG (67) 38,6 M€ 31/12/2017
LE REPUBLICAIN LORRAIN WOIPPY (57) 37,8 M€ 31/12/2017
STÉ ALSACIENNE DE PUBLICATIONS - L'ALSACE MULHOUSE (68) 22,8 M€ 31/12/2017
STÉ DU JOURNAL L'UNION REIMS (51) 15,7 M€ 31/12/2017

Hauts-de-France
Les Hauts-de-France accueillaient seulement 2,2% des salariés de l'édition en
2017. L’emploi de la région s’est replié de façon très significative sur la
période analysée, avec des effectifs en chute de 28,3% (soit 9,7 points en
dessous de la moyenne nationale). La société La Voix du Nord, basée à Lille,
e
est le premier employeur du secteur dans les Hauts-de-France. Elle édite le 3
quotidien régional en termes de diffusion payée, avec 201 000 exemplaires
diffusés en moyenne chaque jour. En 2017, la société a lancé un plan social
prévoyant la suppression de 178 postes, soit environ un quart de ses
effectifs.

Région France
110
Hauts-de-
100 France
2,2%
90
80
70
60
08 09 10 11 12 13 14 15 16 17

2 500 250 215 218

207
1 920 1 923 1 824 189 185 188 185 182
2 000 1 804 1 741 200 174 181
1 647
1 529 1 434
1 408 1 377
1 500 150
1 000 100
500 50
0 0
08 09 10 11 12 13 14 15 16 17 08 09 10 11 12 13 14 15 16 17

Ville FDP Clôture
LA VOIX DU NORD LILLE (59) 49,8 M€ 31/12/2017
LE COURRIER PICARD AMIENS (80) 7,2 M€ 31/12/2017
BAYARD SERVICE WAMBRECHIES (59) 7,2 M€ 30/06/2018
STÉ NOUVELLE NORD LITTORAL CALAIS (62) 4,0 M€ 31/12/2017

Île-de-France
L'Île-de-France est à la fois la région la plus peuplée de France et celle qui

rassemble le plus grand nombre de sièges sociaux tous secteurs confondus. Il
n'est donc pas surprenant de la trouver en première place des régions en
termes d'emploi dans l'édition (60,3%). Sur la période 2008-2017, l'emploi
local a diminué moins rapidement que la moyenne nationale. C'est en Île-de-
France qu'est située la société Solocal, plus connue sous le nom de
PagesJaunes, qui se trouve être le plus gros employeur du secteur en termes
de frais de personnel (228,9 millions d'euros en 2018).

Région France
110
100
90
80 Île-de-
France
60,3%
70
08 09 10 11 12 13 14 15 16 17

46 000 44 790 3 000

43 232 2 383 2 296
44 000 42 34241 896 2 500 2 219 2 199 2 130
2 079 2 039 1 972
42 15241 810 1 922 1 891
42 000 40 587 2 000
40 000 39 219 1 500
38 470
38 344
38 000 1 000
36 000 500
34 000 0
08 09 10 11 12 13 14 15 16 17 08 09 10 11 12 13 14 15 16 17

Ville FDP Clôture
SOLOCAL BOULOGNE BILLANCOURT (92) 228,9 M€ 31/12/2018
HACHETTE FILIPACCHI ASSOCIES LEVALLOIS PERRET (92) 135,0 M€ 31/12/2016
HACHETTE LIVRE VANVES (92) 118,9 M€ 31/12/2017
PRISMA MEDIA GENNEVILLIERS (92) 102,4 M€ 31/12/2017
STÉ DU FIGARO PARIS (75) 82,4 M€ 31/12/2016

L’emploi et les RH dans l’édition de livres et périodiques |
Décembre 2019
36
Normandie
Les effectifs normands ne représentent qu'une part limitée de l'emploi du

secteur en France (1,7% en 2017). Au cours des dernières années, l’emploi a
chuté de 30,5%. Les sociétés basées en Normandie présentent des tailles très
réduites par rapport aux autres structures du secteur. La société Normande
d'Information et de Communication, qui est la première entreprise sur le
e
plan local, ne se positionne qu'en 68 place du classement national des
sociétés en termes de frais de personnel.

Région France
110
Normandie
100 1,7%
90
80
70
60
08 09 10 11 12 13 14 15 16 17

2 000 200
166 167 168 160
1 565
1 464 1 415 1 406 144 139 140 145 143
138
1 500 1 275 1 273 1 237 1 200 150
1 149 1 088
1 000 100
500 50
0 0
08 09 10 11 12 13 14 15 16 17 08 09 10 11 12 13 14 15 16 17

Ville FDP Clôture
STÉ NORMANDE D'INFORMATION
LE HAVRE (76) 11,7 M€ 31/12/2017
ET DE COMMUNICATION
REUSSIR COLOMBELLES (14) 6,2 M€ 31/12/2017
STÉ CHERBOURGEOISE D'EDITIONS CHERBOURG EN COTENTIN (50) 4,4 M€ 31/12/2018
STÉ D'EDITION DE LA MANCHE LIBRE AGNEAUX (50) 2,8 M€ 31/12/2017
STE CAUCHOISE DE PRESSE
YVETOT (76) 1,7 M€ 30/09/2016
ET DE PUBLICITE

Nouvelle-Aquitaine
e
3 bassin d’emplois dans le secteur, la Nouvelle-Aquitaine accueillait 5,5% des
effectifs salariés en 2017. Sur moyenne période, la région a détruit près d’un
quart de ses effectifs sectoriels. La société Sapeso, dont le siège social est
basé à Bordeaux, est le premier employeur du secteur en Nouvelle-Aquitaine,
e
et le 8 sur le plan national.

Région France
110
Nouvelle-
100 Aquitaine
5,5%
90
80
70
08 09 10 11 12 13 14 15 16 17

5 000 4 566 500

4 130 4 091 4 080 3 967
3 902 3 700 387 382
4 000 3 627 3 584 3 498 400 363
335 317 317 317 323
308 311
3 000 300
2 000 200
1 000 100
0 0
08 09 10 11 12 13 14 15 16 17 08 09 10 11 12 13 14 15 16 17

Ville FDP Clôture
SAPESO BORDEAUX (33) 67,1 M€ 31/12/2016
PYRENEES PRESSE PAU (64) 6,7 M€ 31/12/2017
LA CHARENTE LIBRE L'ISLE-D'ESPAGNAC (16) 6,6 M€ 31/12/2018
LE POPULAIRE DU CENTRE LIMOGES (87) 4,3 M€ 31/12/2017
SNEM LIMOGES (87) 1,8 M€ 30/09/2018

Occitanie
L'Occitanie concentrait 4,3% des effectifs salariés du secteur en 2017, se

e
plaçant ainsi en 4 position dans le classement national. Au cours des
dernières années, l'emploi régional a sous-performé de 11,4 points la
moyenne nationale en chutant de 30%. Les sociétés de l'Occitanie présentent
des tailles assez réduites par rapport au reste du secteur. Groupe La Dépêche
e
du Midi, première société sur le plan local, ne se positionne qu'en 36 place
au classement national en termes de frais de personnel.

Région France
110
Occitanie
100
4,3%
90
80
70
60
08 09 10 11 12 13 14 15 16 17

5 000 500 439

3 938 407 399
3 648 3 510 375 356
4 000 3 355 400 342 352
329
3 147 320 309
2 927 2 865 2 801 2 776 2 758
3 000 300
2 000 200
1 000 100
0 0
08 09 10 11 12 13 14 15 16 17 08 09 10 11 12 13 14 15 16 17

Ville FDP Clôture
GROUPE LA DEPECHE DU MIDI TOULOUSE (31) 25,7 M€ 31/12/2017
STÉ DU JOURNAL MIDI LIBRE ST JEAN DE VEDAS (34) 21,1 M€ 31/12/2017
MILAN PRESSE TOULOUSE (31) 14,7 M€ 30/06/2018
L'INDEPENDANT DU MIDI PERPIGNAN (66) 6,8 M€ 31/12/2017
ÉDITIONS MILAN TOULOUSE (31) 3,6 M€ 30/06/2018

Pays de la Loire
Les Pays de la Loire accueillaient à peine 2% des effectifs salariés en 2017. Sur
moyenne période, l’emploi a reculé dans des proportions similaires à la
moyenne nationale (-19%). Les sociétés de la région restent de taille très
modeste en comparaison des autres structures du secteur. Le premier
e
employeur ne se positionne ainsi qu'au 63 rang du classement national des
sociétés en termes de frais de personnel.

Région France
110
Pays de la
Loire
100 1,8%
90
80
70
08 09 10 11 12 13 14 15 16 17

1 600 1 454 200

1 376 1 316 166
1 400 1 278 1 261 154 158
1 205 1 175 1 224 1 187 1 178 148 145 143
138 141 136 136
1 200 150
1 000
800 100
600
400 50
200
0 0
08 09 10 11 12 13 14 15 16 17 08 09 10 11 12 13 14 15 16 17

Ville FDP Clôture
JOURNAL DU COURRIER DE L'OUEST ANGERS (49) 13,4 M€ 31/12/2018
STÉ IMPRESSION DE GRANDLIEU LA CHEVROLIERE (44) 5,5 M€ 31/12/2018
CODES ROUSSEAU LES SABLES-D'OLONNE (85) 5,5 M€ 31/12/2017
STÉ EDITION RESISTANCE & PRESSE OUEST NANTES (44) 3,3 M€ 31/12/2018
LE MAINE LIBRE STE LE MANS (72) 3,3 M€ 31/12/2018

Provence-Alpes-Côte d’Azur
En 2017, la région PACA accueillait 4,1% des salariés du secteur de l'édition.

Ses effectifs ont plongé de 27,7% au cours des 10 dernières années, soit 9,1
points de plus par rapport à l’ensemble du pays. La région PACA ne peut
s'appuyer que sur des sociétés de taille moyenne pour assurer l'emploi. La
Provence, qui est la plus grosse structure régionale en termes de frais de
e
personnel, se classe seulement au 34 rang sur le plan national.

Région France
110 Provence-
Alpes-Côte
100 d'Azur
4,1%
90
80
70
08 09 10 11 12 13 14 15 16 17

4 000 3 617 500

3 382 3 282
3 500 3 166 3 004 381
2 899 2 957 2 852 400 361 350
3 000 2 711 2 615 322 322
318 317
286 267
2 500 300 255
2 000
1 500 200
1 000
100
500
0 0
08 09 10 11 12 13 14 15 16 17 08 09 10 11 12 13 14 15 16 17

Ville FDP Clôture
LA PROVENCE MARSEILLE (13) 26,1 M€ 31/12/2017
GROUPE NICE MATIN NICE (6) 15,8 M€ 31/12/2016
ACTES SUD ARLES (13) 12,6 M€ 31/12/2016
TURF EDITIONS AIX EN PROVENCE (13) 11,1 M€ 31/12/2017
LES EDITIONS DES FEDERES MARSEILLE (13) 4,5 M€ 31/12/2017

4. LE PROFIL DES ACTIFS
LE PROFIL DES ACTIFS
4.1. À RETENIR 43
4.2. LES MÉTIERS ET CATÉGORIES SOCIOPROFESSIONNELLES 44
Les catégories socioprofessionnelles 44
4.3. L’ÂGE ET L’ANCIENNETÉ 45
La pyramide des âges 45
4.4. LA PLACE DES FEMMES DANS LE SECTEUR 46
Le taux de féminisation du secteur 46
Le taux de féminisation par catégorie socioprofessionnelle 48
4.5. LA FORMATION INITIALE DES ACTIFS 49
Le niveau de diplôme des actifs 49

4.1. À RETENIR
À RETENIR
1 Les cadres et professions intellectuelles supérieures font figure de catégorie

socioprofessionnelle la plus représentée dans le secteur de l’édition. Ils
concentraient 52,7% des actifs occupés du secteur en 2017. Cette part est
toutefois inférieure de 7,2 points à la moyenne du macrosecteur de
l’information et communication.
2 Le poids important des cadres traduit un besoin de qualification élevé. En effet,

la moitié des employés du secteur justifiait d'un niveau d'enseignement
supérieur à Bac+3, des cursus suivis à l’université ou dans des écoles
spécialisées.
3 La France dénombre plusieurs écoles de journalisme. Des écoles privées (CFJ,

EJT, ESJ, IPJ Paris-Dauphine, etc.) et publiques (Celsa, CUEJ, EJCAM, EJDG, EPJT,
IFP, IJBA, Sciences Po Paris) proposent des formations diplômantes à Bac+4/5.
4 Avec des études longues et la pratique de la pige (freelance), l’entrée dans le

salariat est souvent tardif dans l’édition de presse, segment dominant du
secteur. Dès lors, il n’est pas étonnant d’avoir une surreprésentation de
personnes âgées de plus de 50 ans dans les effectifs. En 2017, cette population
concentrait 36,5% des actifs occupés, une part qui approche des 50% dans
l’édition de journaux.
5 La parité hommes / femmes est respectée dans le secteur de l’édition puisque

56% des actifs occupés étaient des femmes en 2017, soit 25,4 points de plus
que la moyenne du macrosecteur. Ce résultat masque néanmoins de fortes
disparités selon les segments. La presse magazine, par exemple, est beaucoup
plus féminisée (58,2%) que la presse quotidienne départementale (36,1%). Par
ailleurs, il convient de noter que les femmes sont plus nombreuses à occuper
des postes d’employés.

4.2. LES MÉTIERS ET CATÉGORIES SOCIOPROFESSIONNELLES
Les catégories socioprofessionnelles
Près de 53% des actifs de l'édition avaient un profil socioprofessionnel de cadres et professions
intellectuelles supérieures en 2017, un taux nettement moins important (-7,2 points) que le macrosecteur de
l'information et communication. Le secteur est également composé d'une part significative de professions
intermédiaires (20,8%) et d’employés (13,9%). Ces CSP sont surreprésentées dans le secteur, de
respectivement 2,7 points et 5,5 points par rapport à la moyenne des activités d’information et de
communication.
Principales catégories socioprofessionnelles

Unité : part en % du nombre total d’actifs occupés ayant répondu à la question
Edition de livres et périodiques Information et communication

70%
59,9%
60%
52,7%
50%
40%
30%
20,8%
18,1%
20%
13,9%
10,4%
8,4% 7,2%
10% 5,3%
3,2%
0%
Cadres et professions Professions intermédiaires Employés Artisans, commerçants et Ouvriers
intellectuelles supérieures chefs d'entreprise
Traitement et estimations Xerfi / Source : Insee, Enquête Emploi 2017
Évolution de la structure de l’emploi par CSP dans l'édition

Catégorie 2017
Cadres et professions intellectuelles supérieures 52,7%
Professions intermédiaires 20,8%
Employés 13,9% (e)
Artisans, commerçants et chefs d'entreprise 7,2%
Ouvriers 5,3% (e)
Total 100,0%
Traitement et estimations Xerfi / Source : Insee, Enquête Emploi

4.3. L’ÂGE ET L’ANCIENNETÉ
La pyramide des âges
Contrairement à la plupart des secteurs de l'économie, le secteur de l’édition présente une pyramide des
âges dominée par les tranches les plus élevées. Représentant 36,5% des actifs occupés en 2017, les
personnes âgées de 50 ans et plus se situent bien au-delà de la moyenne du macrosecteur (23,3%). Cet écart
s’explique principalement par une surreprésentation des seniors (60 ans et plus). C’est sur le segment
dominant de l’édition de journaux que les actifs occupés sont les plus âgés. Près de la moitié d’entre-eux
étaient, en effet, âgés de plus de 50 ans.
Pyramide des âges des actifs

Édition de livres et périodiques Information et communication

35%
30,4%
30% 28,1%
25,1% 24,4%
25%
22,5%
20,3%
20% 18,2%
15,9%
15%
12,2%
10%
5% 3,0%
0%
de 15 à 29 ans de 30 à 39 ans de 40 à 49 ans de 50 à 59 ans 60 ans et plus
Traitement Xerfi / Source : Insee, Enquête Emploi 2017

4.4. LA PLACE DES FEMMES DANS LE SECTEUR
Le taux de féminisation du secteur
Le taux de féminisation dans le secteur de l'édition était de 56% en 2017. Cette situation se distingue du
macrosecteur de l'information et communication, où l'emploi féminin représentait seulement 30,6% des
salariés.
Répartition des actifs par sexe


80%
69,4%
70%
60% 56,0%
50%
44,0%
40%
30,6%
30%
20%
10%
0%
Hommes Femmes
Répartition des actifs par sexe dans l'édition

2017
Hommes 44,0%
Femmes 56,0%
Total 100,0%
Traitement Xerfi / Source : Insee, Enquête Emploi

Le taux de féminisation du secteur (suite)
Taux de féminisation par secteur

Unité : part en % du nombre de femme sur le total de salarié du secteur
1 - Action sociale sans hébergement 85,7%
2 - Industrie de l'habillement 81,1%
3 - Hébergement médico-social et social 79,8%
4 - Activités pour la santé humaine 75,0%
5 - Activités des agences de voyage, voyagistes, services… 73,8%
...
12 - Activités auxiliaires de services financiers et d'assurance 60,8%
13 - Hébergement 60,6%
14 - Activités des organisations associatives 60,1%
15 - Activités administratives et autres activités de soutien… 60,1%
16 - Commerce de détail, à l'exception des automobiles et… 58,5%
17 - Activités liées à l'emploi 57,0%
18 - Edition de livres et périodiques 56,0%
19 - Activités des services financiers, hors assurance et… 55,7%
20 - Autres industries manufacturières 53,9%
21 - Fabrication de textiles 53,6%
22 - Administration publique et défense ; sécurité sociale… 53,0%
23 - Publicité et études de marché 50,9%
24 - Activités de poste et de courrier 49,5%
...
76 - Réparation et installation de machines et… 13,1%
77 - Collecte, traitement et élimination des déchets ;… 13,1%
78 - Métallurgie 10,3%
79 - Travaux de construction spécialisés 9,7%
80 - Autres industries extractives 9,2%
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Traitement Xerfi / Source : Insee, Enquête emploi 2017

4.4. LA PLACE DES FEMMES DANS LE SECTEUR
Le taux de féminisation par catégorie socioprofessionnelle
L’analyse du taux de féminisation par CSP fait ressortir de fortes disparités. Les femmes sont ainsi plus
nombreuses parmi les employés, avec un taux de féminisation de 87,7% en 2017 (contre 56,8% pour le
macrosecteur). En revanche, ce dernier tombe à 54,2% chez les cadres. Il convient néanmoins de noter que
la présence des femmes est systématiquement supérieure dans le secteur de l’édition qu’à l’échelle de
l’ensemble des activités d’information et communication, y compris parmi les chefs d’entreprises.
Taux de féminisation par catégorie socioprofessionnelle

Unité : part en % du nombre de femme sur le nombre d’actifs occupés ayant répondu à la question dans chaque CSP

100%
87,7%
90%
80% 74,6%
70%
60% 56,8%
54,2%
49,9%
50%
40%
31,4%
30% 26,5%
20% 16,5%
10%
0%
Artisans, commerçants et chefs Cadres et professions Professions intermédiaires Employés
d'entreprise intellectuelles supérieures

4.5. LA FORMATION INITIALE DES ACTIFS
Le niveau de diplôme des actifs
Les métiers de l’édition nécessitent de recourir à du personnel qualifié. Le secteur s'appuie ainsi sur une part
importante de salariés diplômés d'une formation supérieure à Bac+3. La dernière enquête de l’INSEE montre
en effet que 50,6% des employés disposaient d'un niveau d'enseignement supérieur de type licence,
maîtrise, master, DEA, DESS, doctorat ou écoles en 2017. Le besoin de qualification du secteur est toutefois
inférieur à la moyenne des activités d’information et communication (55,2% des actifs occupés d’un niveau
Bac+3 minimum). Dans ces secteurs, de nombreux actifs sont formés dans des écoles spécialisées (Celsa,
Iscom, etc.) proposant des cursus à Bac+4/5.
Niveau de diplôme des actifs


45%
40% 38,5%
34,6%
35%
30%
25% 22,5%
20,6% 19,7%
19,3%
20%
13,8% 13,1%
15% 12,1%
10%
5,8%
5%
0%
Licence, Maitrise, Master, CAP, BEP ou équivalents BTS, DUT ou équivalent Ecoles niveau licence et Autre
DEA, DESS, Doctorat au-delà

5. LES CONDITIONS DE TRAVAIL ET LA VIE DES ACTIFS
LES CONDITIONS DE TRAVAIL

ET LA VIE DES ACTIFS
5.1. À RETENIR 51
5.2. LES CONTRATS ET LA DURÉE DU TEMPS DE TRAVAIL 52
Les CDI, CDD, intérim et contrats d’apprentissage 52
Focus sur l’emploi intérimaire 54
Les temps complets et les temps partiels 55
La durée du temps de travail 56
5.3. LA SINISTRALITÉ 57
Vue d’ensemble 57
5.4. LA VIE DES ACTIFS 58
La situation professionnelle antérieure des salariés 58
Les actifs à la recherche d’un autre emploi 59

5.1. À RETENIR
À RETENIR
1 Le contrat à durée indéterminée reste majoritaire au sein du secteur de

l’édition. Il concernait, en effet, 78,5% des actifs occupés en 2017, une part
conforme à la moyenne du macrosecteur mais nettement inférieure à celle de
l’économie (88%).
2 Le recours aux non-salariés est une pratique courante au sein de la branche.

Dans le secteur de l’édition de livres et périodiques, ce type de contrat
concernait 11% des actifs occupés en 2017.
3 Dans un contexte de repli de l’activité, les éditeurs de presse, largement

dominants au sein du secteur, ont mis en place des stratégies de réduction des
coûts. Ils ont ainsi recours à des pigistes et auteurs – rémunérés à la tâche (à
l’article, au reportage ou à la photo) – pour diminuer leur masse salariale.
4 En 2017, 30% des actifs occupés étaient à temps partiel, un niveau très élevé,
comparativement à la moyenne du macrosecteur (11,4%).
5 Les actifs du secteur de l’édition présentent une durée collective de travail

conforme à la moyenne nationale : 35,45 heures en 2018, contre 35,61 dans
l’ensemble de l’économie.
6 Peu exposés aux risques professionnels, les salariés du secteur ont perdu en
moyenne 0,7 jour de travail en 2017 pour cause d’accident du travail, de
maladie professionnelle ou d’accident de trajet, soit nettement moins que la
moyenne nationale (3,04 jours de travail). Les accidents de travail
représentaient 59,3% du nombre de journées perdues, devant les accidents de
trajets (24,7%).

5.2. LES CONTRATS ET LA DURÉE DU TEMPS DE TRAVAIL
Les CDI, CDD, intérim et contrats d’apprentissage
Les contrats à durée indéterminée (CDI) concernaient 78,5% des actifs de l'édition en 2017, un taux
conforme à la moyenne du macrosecteur de l'information et communication. Par ailleurs, le secteur se
caractérise par une part significative de contrats non-salariés. Ceux-ci représentaient 11% des actifs occupés,
une part supérieur de 2,2 points à la moyenne du macrosecteur.
Types de contrats employés


90%
78,5% 79,7%
80%
70%
60%
50%
40%
30%
20%
11,0%
8,5% 6,7% 7,5%
10%
2,7% 3,0% 1,2% 1,3%
0%
CDI Non salariés CDD Intérimaires Apprentis
(indépendants,
employeurs)
Évolution de la structure de l’emploi par contrat de l'édition de livres et périodiques

Type de contrat 2017
CDI 78,5%
Non-salariés (indépendants, employeurs) 11,0%
CDD 6,7% (e)
Intérimaires 2,7% (e)
Apprentis 1,2% (e)
Total 100,0%

Les CDI, CDD, intérim et contrats d’apprentissage (suite)
Contrats des actifs occupés de l'édition de livres et périodiques

par catégorie socioprofessionnelle
Unité : part en % du nombre total d’actifs occupés ayant répondu à la question par CSP
Catégorie Indépendants
CDI CDD Intérimaires Apprentissage
socioprofessionnelle ou employeurs
Artisans, commerçants
0,0% 100,0% 0,0% 0,0% 0,0%
et chefs d'entreprise
Cadres et professions
intellectuelles 84,8% 6,7% (e) 6,3% (e) 0,0% 2,2% (e)
supérieures
Professions
87,8% 1,3% (e) 0,2% (e) 10,7% (e) 0,0%
intermédiaires
Employés 75,8% (e) 0,0% 24,2% (e) 0,0% 0,0%
Ouvriers 92,2% (e) 0,0% 0,0% (e) 7,8% (e) 0,0%

Focus sur l’emploi intérimaire
Les activités d’édition, audiovisuel et diffusion, parmi lesquelles figurent l’édition de livres et périodiques,
présentaient un taux d’emploi intérimaire très nettement inférieur à la moyenne de l’économie (0,3% en
2017, contre 2,3%). Par ailleurs, le volume de travail intérimaire a reculé de 45% entre 2004 et 2018 dans le
secteur alors qu’il augmentait de 31% à l’échelle de l’économie.
Evolution du volume de travail temporaire (en ETP)

Unité : indice base 100 en 2004 (moyennes annuelles)
Edition, audiovisuel et diffusion Ensemble de l'économie

140
120
100
80
60
40
20
0
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
Traitement Xerfi / Source : Dares
Comparaison des secteurs par taux d'emploi intérimaire (*)

Unité : part des emplois intérimaires en % des actifs occupés ayant répondu à la question
1 - Fabrication de produits en caoutchouc, en plastique et en
minéraux non métalliques
2 - Fabrication de matériels de transport
3 - Fabrication d'équipements électriques

4 - Fabrication de denrées alimentaires, de boissons et de
produits a base de tabac
5 - Métallurgie et fabrication de produits métalliques
...
37 - Information et communication
38 - Activités pour la santé humaine
39 - Administration publique
40 - Administration publique, enseignement, santé humaine et
action sociale
41 - Arts, spectacles et activités récréatives
42 - Autres activités de services
43 - Edition, audiovisuel et diffusion

44 - Hébergement médico-social et social et action sociale
sans hébergement
0% 1% 2% 3% 4% 5% 6% 7% 8% 9% 10%
Traitement Xerfi / Source : Dares, données 2015

Les temps complets et les temps partiels
Les données recueillies par l'enquête emploi de 2017 indiquent que les contrats à temps partiel de moins de
35 heures ne concernent que 30,0% des actifs de l'édition. Près de 70% des contrats sont ainsi réalisés sur la
base d'un temps complet. Cette situation se distingue de l'ensemble de l'information et communication, où
les contrats à temps partiel sont moins fréquemment utilisés (11,4% des actifs).
Durée de temps de travail


100%
88,7%
90%
80%
70,0%
70%
60%
50%
40%
30,0%
30%
20%
11,4%
10%
0%
Temps complet Temps partiel
Durée de temps de travail de l'édition de livres et périodiques

Durée de temps de travail 2017
Temps complet 70,0%
Temps partiel 30,0%
Total 100,0%
Traitement Xerfi / Source : Insee, Enquête Emploi

La durée du temps de travail
La durée collective du travail (ou offerte) est l’horaire collectif contractuel effectif de travail, commun à un
groupe de salariés tel qu’il est affiché sur leur lieu de travail. Elle ne s’applique qu’aux salariés à temps
complet. Dans le secteur de l’édition, elle est structurellement inférieure à la moyenne de l’économie : 35,45
heures contre 35,61 en 2018. L’écart est toutefois minime, de l’ordre de 16 minutes par semaine.
Évolution de la durée collective hebdomadaire de travail (*)

Unité : nombre d'heures hebdomadaires de l'ensemble des salariés à temps complet
Édition Ensemble de l'économie

35,7 35,62 35,62 35,61
35,58 35,59 35,59 35,59 35,61
35,57 35,55 35,56
35,6
35,5 35,46 35,45 35,45
35,42
35,4 35,34 35,36
35,28 35,30
35,3 35,25
35,18 35,19
35,2
35,1
35,0
34,9
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
(*) France métropolitaine, salariés des établissements de 10 salariés ou plus

Comparaison sectorielle des durées collectives hebdomadaires de travail (*)

Unité : nombre d'heures hebdomadaires de l'ensemble des salariés à temps complet
1 - Hébergement
2 - Transports terrestres et transport par conduites
3 - Restauration
4 - Travaux de construction spécialisés
5 - Activités de location et location-bail
...
25 - Services d'information
26 - Autres activités spécialisées, scientifiques et techniques
27 - Fabrication de textiles
28 - Activités liées à l'emploi
29 - Collecte et traitement des eaux usées
30 - Autres industries extractives
31 - Edition de livres et périodiques
32 - Activités immobilières
33 - Collecte, traitement et élimination des déchets ;…
34 - Industries alimentaires
35 - Activités d'architecture, d'ingénierie, de contrôle et…
36 - Activités créatives, artistiques et de spectacle
37 - Activités auxiliaires de services financiers et d'assurance
...
65 - Hébergement médico-social et social
66 - Captage, traitement et distribution d'eau
67 - Activités de poste et de courrier
68 - Production et distribution d'électricité, de gaz, de…
69 - Assurance
33,0 33,5 34,0 34,5 35,0 35,5 36,0 36,5 37,0 37,5
(*) France métropolitaine, salariés des établissements de 10 salariés ou plus
Traitement Xerfi / Source : Dares, données moyennes 2018

5.3. LA SINISTRALITÉ
Vue d’ensemble
Les accidents de travail et les maladies professionnelles ont été la cause de près de 45 200 journées de
travail perdues en 2017 dans le secteur de l'édition. Ce nombre, qui peut être ramené à une moyenne de
0,7 jour par salarié, place le secteur bien en dessous de la valeur constatée à l'échelle nationale qui s'élève à
3,05 jours. Comme dans la plupart des autres secteurs, les accidents de travail restent la première raison de
l'incapacité des salariés dans l'édition (59% du total des journées perdues), devant les accidents de trajets et
les maladies professionnelles
Répartition par cause des journées perdues dans l'édition

Unités : nombre de journées perdues, part en % du total
Maladies
professionnelles
7 212
16,0%
Accidents de travail
26 811
Accidents de trajet 59,3%
11 181
24,7%
Traitement Xerfi / Source : Ameli, données 2017
Définition de l'accident du travail

Est considéré comme accident du travail, quelle qu’en soit la cause, l’accident survenu par le fait ou à
l’occasion du travail à toute personne salariée ou travaillant à quelque titre ou en quelque lieu que ce soit,
pour un ou plusieurs employeurs ou chefs d’entreprise. Pour qu’il y ait accident de travail, trois conditions
doivent être remplies :
- il faut qu’il y ait un fait inhabituel ayant entraîné une lésion immédiate ou différée,
- que cet accident survienne à l’occasion ou par le fait du travail,
- et qu’un lien soit établi entre les lésions subies et l’accident déclaré.
Tout accident survenant pendant et sur le lieu de travail est présumé « accident du travail ».
Ces données ne peuvent pas être présentées sur le secteur de l'édition de livres et périodiques car la source
Ameli les a placés sous secret statistique.
Définition de la maladie professionnelle

Une maladie est dite « professionnelle » si elle est la conséquence directe de l’exposition habituelle d’un
travailleur à un risque physique, chimique, biologique, ou résulte des conditions dans lesquelles il exerce
son activité professionnelle.
Définition de l'accident de trajet

L’accident de trajet est un accident de travail lorsqu’il survient à un travailleur pendant le trajet d'aller et de
retour entre la résidence et le lieu du travail ou entre le lieu du travail et le restaurant, la cantine ou, d'une
manière plus générale, le lieu où le travailleur prend habituellement ses repas.

5.4. LA VIE DES ACTIFS
La situation professionnelle antérieure des salariés
A l'image de la plupart des secteurs de l'économie, l'édition de livres et périodiques embauche
habituellement des salariés déjà en poste dans une autre entreprise. Ces profils étaient ainsi privilégiés dans
près de 50% des cas en 2017, ce qui est relativement comparable aux pratiques d'embauche observées sur
l'ensemble du macrosecteur. La part des personnes au chômage représentait près de 23% des actifs occupés,
un niveau supérieur de près de 3 points à la moyenne des activités de l'information et communication.
Situation antérieure des actifs


60%
49,9% 50,8%
50%
40%
30%
22,9% 23,4%
20,0%
18,5%
20%
10%
5,5%
3,8% 3,2% 2,2%
0%
Déjà salariés dans une Au chômage En études ou en formation A leur compte ou chef Sans activité
autre entreprise professionnelle d'entreprise professionnelle
Situation antérieure des actifs dans l'édition

Situation antérieure 2017
Salarié dans une autre entreprise 49,9%
Pas d'activité professionnelle, au chômage 22,9%
Pas d'activité professionnelle, en études ou en formation professionnelle 18,5%
À son compte ou salarié chef d'entreprise dans une autre entreprise 5,5% (e)
Pas d'activité professionnelle pour d'autres raisons (ex : personne au foyer) 3,2% (e)
Total 100,0%

5.4. LA VIE DES SALARIÉS
Les actifs à la recherche d’un autre emploi
12,9% des salariés de l'édition ont émis le souhait de trouver un autre emploi lors de la dernière enquête
effectuée dans le secteur en 2017. Cette part est relativement élevée en comparaison des souhaits de
changement observés sur l'ensemble de l'information et communication, où 8,6% des salariés ont manifesté
leur envie de voir évoluer leur situation. Pour la plupart des personnes interrogées, la volonté de
changement est motivée par le désir de trouver un emploi mieux rémunéré et de trouver un emploi plus
intéressant.
Principales raisons poussant les actifs occupés à rechercher un autre emploi


30%
26,9% 26,4%
24,8% 24,3%
25% 23,2% 22,8%
20%
15%
9,9% 9,8%
10% 8,0% 7,8%
7,2% 7,1%
5%
0%
Désire augmenter ses Désire un emploi plus Veut un emploi plus Désire un travail avec Désire des conditions Autre
revenus intéressant stable (CDI) un rythme horaire de travail moins
plus adapté pénibles
Principales raisons poussant les actifs occupés à rechercher un autre emploi

Unité : part en % du nombre total d’actifs occupés ayant répondu à la question dans l'édition
Raison avancée 2017
Désire augmenter ses revenus 24,8% (e)
Désire un emploi plus intéressant 23,2% (e)
Veut un emploi plus stable (CDI) 9,9% (e)
Désire un travail avec un rythme horaire plus adapté 8,0% (e)
Désire des conditions de travail moins pénibles 7,2% (e)
Veut travailler plus d'heures 6,7% (e)
Risque de perdre son emploi actuel 6,4% (e)
Veut changer de métier ou de secteur 5,6% (e)
Autre 8,2% (e)
Total 100,0%

6. LES PRATIQUES SALARIALES
LES PRATIQUES SALARIALES
6.1. À RETENIR 61
6.2. LES SALAIRES ET RÉMUNÉRATIONS 62
La répartition des salaires dans l’édition 62
Le salaire net annuel moyen par secteur d’activité 63

6.1. À RETENIR
À RETENIR
1 Avec un salaire net moyen en équivalent temps plein de 38,6 k€ en 2015,

l’édition figurait dans le top 20 des secteurs les plus rémunérateurs en France.
Ce résultat masque néanmoins l’existence d’une certaine précarité pour de
nombreux collaborateurs, pigistes ou salariés à temps partiel notamment.
2 La distribution statistique des salaires dans le secteur fait apparaître une part
prédominante des salariés percevant une rémunération comprise entre 20 k€
et 40 k€ par an. Ces derniers représentaient, en effet, 55,7% des effectifs
salariés à temps complet en 2015. Cette part est conforme à la moyenne du
macrosecteur (54,8%).
3 Les évolutions salariales dans le secteur sont restées modestes sur la période
2002-2018, avec une croissance annuelle moyenne de 1,79% par an, contre
2,04% dans l'ensemble de l'économie.
4 D’après l’Observatoire des métiers de la presse, publié par l’Afdas, la

rémunération brute mensuelle médiane d’un journaliste en CDI était de 3 600€
en 2018, soit un niveau supérieur de 1,7% à celui enregistré en 2000. Pour les
CDD, le revenu médian actuel est inférieur de 20,5% au niveau observé en
2000, à 1 955€. Quant aux pigistes (non-salariés), leur rémunération s’est
également érodée mais dans des proportions plus faibles (-4,6%), à 2 019€
bruts par mois (médiane).

6.2. LES SALAIRES ET RÉMUNÉRATIONS
La répartition des salaires dans l’édition
Les salaires appliqués dans l'édition sont relativement proches de la moyenne du macrosecteur de
l’information et communication. Les tranches salariales intermédiaires, comprises entre 20 k€ et 40 k€,
étaient les plus représentées (55,7% des salariés en 2015). Le salaire moyen s’établissait à 38,6 k€,
permettant au secteur de se classer dans le top 20 des activités les mieux rémunérées en France.
Distribution des salaires par revenus (*)

Unité : salaire en euro, part en % du nombre total d’actifs occupés bénéficiant d'un salaire supérieur à celui indiqué
en abscisse
100%
90%
80%
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
0 10 000 20 000 30 000 40 000 50 000 60 000
(*) Rémunération nette globale annuelle par ETP / Traitement Xerfi / Source : DADS 2015
Note de lecture : 60,5% des salariés de l'édition et 62,9% des salariés de l'information et communication ont une
rémunération nette supérieure à 30 000 euros par an
Répartition des salaires par tranche de revenus (*)

Unité : part en % du nombre de salariés à temps complet
Edition de livres et Information et
Tranche de revenus
périodiques communication
Moins de 20 000 € 9,6% 9,1%
Entre 20 000 € et 30 000 € 29,9% 28,0%
Entre 30 000 € et 40 000 € 25,8% 26,8%
Entre 40 000 € et 50 000 € 17,6% 16,9%
Plus de 50 000 € 16,9% 19,2%
Ensemble 100,0% 100,0%

(*) Rémunération nette globale annuelle par ETP / Traitement Xerfi / Source : DADS 2015
Note : la rémunération nette globale annuelle représente le salaire après déduction des cotisations de sécurité sociale, des régimes de
retraite et prévoyance complémentaire, des conditions d’assurance chômage et des CSG et CRDS déductibles et non déductibles.

6.2. LES SALAIRES ET RÉMUNÉRATIONS
Le salaire net annuel moyen par secteur d’activité
Salaire net annuel moyen par secteur d’activité (*)

Unité : millier d'euros par ETP
1 - Services de soutien aux industries extractives 70,0
2 - Extraction d'hydrocarbures 50,8
3 - Activités des sièges sociaux ; conseil de gestion 49,9
4 - Fabrication de produits à base de tabac 47,0
5 - Cokéfaction et raffinage 45,8
...
13 - Activités auxiliaires de services financiers et

40,4
d'assurance
14 - Télécommunications 40,1
15 - Recherche-développement scientifique 39,7
16 - Programmation, conseil et autres activités

39,5
informatiques
17 - Industrie pharmaceutique 39,3
18 - Production de films, vidéo et musique 38,7
19 - Edition de livres et périodiques 38,6
20 - Services d'information 38,1
21 - Assurance 38,1
22 - Industrie chimique 38,1
23 - Transports par eau 37,6
24 - Autres activités spécialisées, scientifiques et techniques 35,3
25 - Activités d'architecture, d'ingénierie, de contrôle et

34,2
d'analyses techniques
...
79 - Hébergement médico-social et social 21,0
80 - Restauration 20,1
81 - Enquêtes et sécurité 19,8
82 - Action sociale sans hébergement 18,9
83 - Services relatifs aux bâtiments et aménagement

17,6
paysager
0 20 40 60 80
(*) Rémunération nette globale annuelle par ETP / Traitement et estimations Xerfi / Source : DADS, données 2015

6.3. L’ÉVOLUTION DES SALAIRES ET RÉMUNÉRATIONS
L’évolution du salaire mensuel de base
Le salaire mensuel de base correspond au salaire brut avant déduction des cotisations sociales et avant
versement des prestations sociales. Il ne comprend ni les primes ni les heures supplémentaires. Sur la
période 2002-2018, le salaire mensuel de base n'a progressé que de 1,79% par an en moyenne dans le
secteur de l’édition, alors qu'il a augmenté de 2,04% par an dans l'ensemble de l'économie. Les employés et
les professions intermédiaires ont bénéficié des augmentations de salaires les plus significatives
(respectivement 2,02% et 1,89% par an en moyenne sur la période analysée).

Unité : indice base 100 en 2002

160
140
120
100
80
60
40
20
0
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018


3,5%
3,0%
2,5%
2,0%
1,5%
1,0%
0,5%
0,0%
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018

L’évolution du salaire mensuel de base (suite)
Taux de croissance annuel moyen du salaire mensuel de base par catégorie

socioprofessionnelle dans la Édition (*)
Unité : % de variation annuelle moyenne entre 2002 et 2018
2,50%
2,02%
1,89%
2,00% 1,75%
1,40%
1,50%
1,00%
0,50%
0,00%
Cadres Professions intermédiaires Employés Ouvriers
Évolution du salaire mensuel de base des cadres (*)

Secteur TCAM 2002-2018 Variation 2017-2018
Édition 1,75% 1,39%
Ensemble de l'économie 1,95% 1,63%
(*) France métropolitaine, salariés des établissements de 10 salariés ou plus / Traitement Xerfi / Source : Dares
Évolution du salaire mensuel de base des professions intermédiaires (*)

Édition 1,89% 0,94%
Évolution du salaire mensuel de base des employés (*)

Édition 2,02% 1,43%
Évolution du salaire mensuel de base des ouvriers (*)

Édition 1,40% 0,57%
Note : TCAM = taux de croissance annuel moyen

7. LE MARCHÉ DE L’EMPLOI
LE MARCHÉ DE L’EMPLOI
7.1. À RETENIR 67
7.2. LE BESOIN EN MAIN-D’ŒUVRE 68
Les projets de recrutement en 2019 68
Les projets de recrutement en 2019 par département 70
Les difficultés à recruter 71
Un focus sur le métier de journaliste et cadre de l’édition 72

7.1. À RETENIR
À RETENIR
1 Le macrosecteur de l’information et communication, qui comprend l’édition de

livres et périodiques, prévoyait le recrutement de plus de 105 000 personnes
en 2019. Il se positionne ainsi dans la moyenne des domaines d’activités
créateurs d’emplois.
2 D’après l’enquête « Besoins en main-d’œuvre » de Pôle emploi, 1 450 projets

de recrutement concernaient plus spécifiquement des journalistes et cadres de
l’édition en 2019, des postes courants dans le secteur. Il s’agit en grande
majorité de contrats non saisonniers.
3 Malgré l’effondrement de la presse en France, les besoins en main-d’œuvre sur

ce type de profils ont fortement progressé sur la période 2013-2019, de plus de
25%. Cette situation s’explique notamment par le vieillissement des
professionnels de l’édition qui entraîne un nécessaire renouvellement des
effectifs. Rappelons que 36,5% des actifs occupés du secteur étaient âgés de
plus de 50 ans, dont 12,2% avaient plus de 60 ans.
4 L’Île-de-France, plus particulièrement la ville de Paris et les Hauts-de-Seine, est

en tête des zones qui recrutaient le plus de journalistes et cadres de l’édition en
2019. Ces deux départements représentaient près de 45% des postes à
pourvoir au niveau national.

7.2. LE BESOIN EN MAIN-D’ŒUVRE
Les projets de recrutement en 2019
L’organisme Pôle emploi a recensé plus de 105 000 projets de recrutement dans l'information et la
communication en 2019, sur des profils essentiellement non saisonniers. Le besoin en main-d’œuvre du
macro secteur, qui inclut l'édition, se situe donc à un niveau moyen par rapport aux autres domaines
d'activité. Il concerne en premier lieu les métiers de type « Ingénieurs et cadres d'étude, R&D en
informatique, chefs de projets informatiques ».
Besoin en main-d’œuvre dans l'information et la communication

Unité : nombre de projets de recrutement (saisonniers ou non saisonniers) en 2019 par macro secteur
Non saisonniers Saisonniers
1 - Services scientifiques, techniques, administratif &…
2 - Hébergement et restauration
3 - Santé humaine et action sociale
4 - Agriculture
5 - Commerce de détail
7 - Construction
8 - Administration publique, enseignement
9 - Transports et entreposage
11 - Industrie agroalimentaire
12 - Commerce de gros
13 - Activités financières et d'assurance
14 - Commerce & réparation automobile
15 - Métallurgie et produits métalliques
16 - Equipement électrique, électronique, informatique &…
18 - Autres industries manufacturières
19 - Industries extractives, énergie & gestion des déchets
20 - Caoutchouc, plastique & minéraux non métalliques
21 - Matériel de transport
22 - Travail du bois, papier et imprimerie
23 - Industrie chimique, pharmaceutique & raffinage
24 - Textile, habillement, cuir, chaussure
0 100 000 200 000 300 000 400 000 500 000
Traitement Xerfi / Source : Pôle Emploi, données 2019

Les projets de recrutement en 2019 (suite)
Besoin en main-d’œuvre par métier dans l'information et la communication

Unité : nombre de projets de recrutement en 2019
1 - Ingén. et cadres d'étude, R&D en informatique, chefs de

projets informatiques
2 - Artistes (musique, danse, spectacles)
3 - Techniciens d'étude et de développement en

informatique
4 - Techniciens des services aux utilisateurs en informatique
5 - Employés et opérateurs en informatique
6 - Professionnels des spectacles
7 - Ingénieurs et cadres technico-commerciaux
8 - Créateurs de supports de communication visuelle,

stylistes, décorateurs
9 - Attachés commerciaux
10 - Ingén. et cadres d'administration, maintenance en

informatique
11 - Ingén. et cadres d'étude, R&D (industrie)
12 - Agents administratifs divers
13 - Ingén. et cadres des télécommunications
14 - Cadres administratifs, comptables et financiers (hors

juristes)
15 - Cadres commerciaux, acheteurs et cadres de la
mercatique
16 - Journalistes et cadres de l'édition
17 - Secrétaires bureautiques et assimilés
18 - Agents d'accueil et d'information
19 - Assistants de communication
20 - Techn. et agents de maîtrise de la maintenance et de

l'environnement
Autres
0 10 000 20 000 30 000 40 000

Les projets de recrutement en 2019 par département
Les besoins en main-d’œuvre dans l'information et la communication concernent principalement l'Île-de-

France, notamment les départements de Paris et des Hauts-de-Seine. Ensemble, ils représentaient près de
44 000 recrutements prévus en 2019, soit 42% des postes à pourvoir au plan national.
Besoin en main-d’œuvre par département dans l'information et la communication

Non saisonniers Saisonniers
1 - Paris
2 - Hauts-de-Seine
3 - Bouches-du-Rhône
4 - Rhône
5 - Nord
6 - Haute-Garonne
7 - Loire-Atlantique
8 - Seine-Saint-Denis
9 - Alpes-Maritimes
10 - Yvelines
11 - Gironde
12 - Val-de-Marne
13 - Ille-et-Vilaine
14 - Isère
15 - Hérault
16 - Essonne
17 - Bas-Rhin
18 - Val-d'Oise
19 - Finistère
20 - Puy-de-Dôme
21 - Maine-et-Loire
22 - Seine-Maritime
23 - Meurthe-et-Moselle
24 - Var
25 - Seine-et-Marne
26 - Moselle
Autres (moyenne par dép.)
0 5 000 10 000 15 000 20 000 25 000 30 000

Les difficultés à recruter
D’après l’enquête « Besoins en main-d’oeuvre » de Pôle emploi, 51,4% des projets de recrutement sont
caractérisés comme « difficiles » dans l'information et la communication en 2019. Ce taux est relativement
proche de la moyenne nationale qui s'établit à 50,1%.
Difficulté à recruter en fonction du secteur d’activité

Unité : part en % du nombre de projets de recrutement difficiles en 2019
1 - Commerce & réparation automobile
2 - Construction
3 - Métallurgie et produits métalliques
4 - Autres industries manufacturières
5 - Transports et entreposage
6 - Santé humaine et action sociale
7 - Textile, habillement, cuir, chaussure
8 - Travail du bois, papier et imprimerie
9 - Services scientifiques, techniques, administratif &…
10 - Hébergement et restauration
11 - Industrie agroalimentaire
12 - Equipement électrique, électronique, informatique &…
14 - Commerce de gros
16 - Total
17 - Industries extractives, énergie & gestion des déchets
18 - Caoutchouc, plastique & minéraux non métalliques
19 - Matériel de transport
20 - Agriculture
21 - Industrie chimique, pharmaceutique & raffinage
22 - Commerce de détail
23 - Activités financières et d'assurance
25 - Administration publique, enseignement
0% 20% 40% 60% 80%

Un focus sur le métier de journaliste et cadre de l’édition
Pôle emploi a comptabilisé 1 450 projets de recrutement de journalistes et cadres de l’édition sur l’année
2019. Il s’agit en grande majorité de contrats non saisonniers. Les besoin en main-d’œuvre sur cette
profession a progressé de 26,1% entre 2013 et 2019. Les difficultés à recruter restent faibles.
Chiffres clés des besoins en journalistes et cadres de l’édition en 2019
Nombre de projets Difficulté à recruter Part des saisonniers

1 450 21,4% 22,1%
Évolution des besoins en journalistes et cadres de l’édition

Unité : nombre de postes
2 500
1 970
2 000
1 450
1 500 1 300
1 150 1 130
950
1 000 830
500
0
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019
Besoin en journalistes et cadres de l’édition par région

Île-de-France 730
Grand Est 150
Occitanie 130
Provence-Alpes-Côte d'Azur 60
Nouvelle Aquitaine 60
Normandie 50
Pays de la Loire 40
Guadeloupe 40
Mayotte 20
Bretagne 20
Martinique 10
Hauts-de-France 10
Corse 10
0 100 200 300 400 500 600 700 800

8. LE CLASSEMENT ET LES RATIOS DES PRINCIPAUX EMPLOYEURS
LE CLASSEMENT ET LES RATIOS

DES PRINCIPAUX EMPLOYEURS
8.1. LES PERFORMANCES FINANCIÈRES PAR SALARIÉ DES ENTREPRISES 74

Le chiffre d’affaires par salarié 74
La part des frais de personnel dans le chiffre d’affaires 75
Les frais de personnel par salarié 76
L’excédent brut d’exploitation par salarié 77
Le résultat net par salarié 78
8.2. LES CLASSEMENTS DES SOCIÉTÉS DU SECTEUR 79
Le classement des 190 premières sociétés par frais de personnel 79

8.1. LES PERFORMANCES FINANCIÈRES PAR SALARIÉ DES ENTREPRISES
Le chiffre d’affaires par salarié
Répartition des entreprises en fonction de leur chiffre d'affaires par salarié

Unités : distribution d'entreprises, chiffre d'affaires par salarié en millier d'euros
Moyenne : 474,1k€/sal.
-1 000 0 1 000 2 000 3 000 4 000 5 000 6 000 7 000
Traitement Xerfi / Source : Xerfi d’après greffes des tribunaux de commerce
Positionnement des entreprises selon leur chiffre d'affaires et leurs effectifs salariés
Unités : nombre de salariés, million d’euros
Chiffre d'affaires
300
250
200
150
100
50
0
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1 000
Effectifs salariés
Traitement Xerfi / Source : Xerfi d’après greffes des tribunaux de commerce, données 2017 et 2018
Méthodologie : Xerfi a réalisé ces graphiques de répartition en se basant sur un échantillon de 300 sociétés représentatives du secteur,
et en s'appuyant sur les dernières informations financières publiées par ces entreprises au cours des exercices 2017 et 2018.

L’emploi et les RH dans l’édition de livres et périodiques |
Décembre 2019
74
La part des frais de personnel dans le chiffre d’affaires
Répartition des entreprises en fonction de leur ratio frais de personnel/chiffre d'affaires (*)
Unités : distribution d'entreprises, frais de personnel en % du chiffre d'affaires
Moyenne : 29,3%
-20% 0% 20% 40% 60% 80% 100% 120%
Positionnement des entreprises selon leur chiffre d'affaires et leurs frais de personnel (*)
Unités : million d’euros
Chiffre d'affaires
300
250
200
150
100
50
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80
Frais de personnel (*)

Les frais de personnel par salarié
Répartition des entreprises en fonction de leurs frais de personnel par salarié (*)
Unités : distribution d'entreprises, frais de personnel par salarié en millier d'euros
-200 -100 0 100 200 300 400 500 600 700 800 900
Positionnement des entreprises selon leur frais de personnel et leurs effectifs salariés (*)
Frais de personnel (*)
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1 000
Effectifs salariés

| Décembre 2019
76
L’excédent brut d’exploitation par salarié
Répartition des entreprises en fonction de leur excédent brut d’exploitation par salarié
Unités : distribution d'entreprises, excédent brut d’exploitation en millier d'euros
-600 -400 -200 0 200 400 600 800 1 000 1 200
Positionnement des entreprises selon leur excédent brut d’exploitation

et leurs effectifs salariés
Excédent brut d’exploitation
40
30
20
10
-10
-20
-30
-40
0 200 400 600 800 1 000 1 200
Effectifs salariés
Traitement Xerfi / Source : Xerfi d’après greffes des tribunaux de commerce, données 2017 et 2018.

| Décembre 2019
77
Le résultat net par salarié
Répartition des entreprises en fonction de leur résultat net par salarié

Unités : distribution d'entreprises, résultat net par salarié en millier d'euros
-3 000 -2 000 -1 000 0 1 000 2 000 3 000
Positionnement des entreprises selon leur résultat net et leurs effectifs salariés
Résultat net
50
40
30
20
10
-10
-20
-30
-40
-50
0 200 400 600 800 1 000 1 200
Effectifs salariés
Traitement Xerfi / Source : Xerfi d’après greffes des tribunaux de commerce, données 2017 et 2018.

8.2. LES CLASSEMENTS DES SOCIÉTÉS DU SECTEUR
Le classement des 190 premières sociétés par frais de personnel
Frais Dont
FDP/CA
(%)
(*) (k€) (%)
SOLOCAL 228 879 nd 44,5% 31/12/2018
HACHETTE FILIPACCHI ASSOCIES 135 034 0,4% 30,2% 31/12/2016
HACHETTE LIVRE 118 907 1,6% 10,7% 31/12/2017
PRISMA MEDIA 102 401 4,1% 27,0% 31/12/2017
STÉ DU FIGARO 82 377 0,6% 23,5% 31/12/2016
SAPESO 67 144 nd 43,4% 31/12/2016
STÉ EDITRICE DU MONDE 65 650 nd 37,1% 31/12/2017
MONDADORI MAGAZINES FRANCE 55 597 0,5% 20,1% 31/12/2018
LE PARISIEN LIBERE 52 840 nd 28,6% 31/12/2017
LE DAUPHINE LIBERE 50 885 0,0% 43,0% 31/12/2017
LA VOIX DU NORD 49 787 0,3% 39,1% 31/12/2017
STÉ DU JOURNAL L'EST REPUBLICAIN 48 189 nd 57,0% 31/12/2018
SEJER 46 449 3,6% 24,9% 31/12/2017
LA MONTAGNE 45 621 1,5% 47,2% 31/12/2017
L'EQUIPE 41 977 nd 26,1% 31/12/2017
GROUPE PROGRES 39 353 nd 43,6% 31/12/2018
LEXISNEXIS 39 091 10,2% 29,0% 31/12/2017

EDITIONS DES DERNIERES NOUVELLES
D'ALSACE
38 568 nd 48,8% 31/12/2017
LE REPUBLICAIN LORRAIN 37 754 nd 60,3% 31/12/2017
GROUPE MONITEUR 34 446 6,5% 35,4% 31/12/2017

(*) Frais de personnel (FDP) = salaires et traitements + charges sociales + participation des salariés
Méthodologie : le classement regroupe de façon non exhaustive les entreprises référencées dans le secteur. Les sociétés n’ayant pas
déposé leurs comptes aux Greffes des Tribunaux de Commerce depuis 2016 et / ou n’ayant pas correctement rempli les informations
relatives aux frais de personnel sont exclues du classement. Les sociétés ayant déposé des comptes sur une durée différente de 12
mois ont fait l'objet d'un recalcul de leurs comptes de résultats au prorata du nombre de mois d'exercice, afin de correspondre à un
exercice sur 12 mois.

Le classement des 190 premières sociétés par frais de personnel (suite)
Frais Dont
FDP/CA
(%)
(*) (k€) (%)
LA NOUVELLE REPUBLIQUE DU CENTRE
OUEST
34 078 nd 46,2% 31/12/2017
LE TELEGRAMME 33 351 0,6% 37,8% 31/12/2017
ÉDITIONS FRANCIS LEFEBVRE 32 419 7,5% 30,6% 31/12/2018
LES ECHOS 30 025 0,5% 32,0% 31/12/2017
LES PUBLICATIONS CONDE NAST 27 370 2,2% 37,3% 31/12/2017
SACIJO 26 185 nd 1 135,0% 31/12/2018
LA PROVENCE 26 149 nd 39,7% 31/12/2017
ÉDITIONS LEGISTATIVES 25 678 8,5% 26,9% 31/12/2018
PUBLIHEBDOS 24 664 nd 34,1% 31/12/2018
FLAMMARION 24 156 0,9% 9,1% 31/12/2017
GROUPE L'EXPRESS 23 583 1,2% 23,6% 31/12/2017

STÉ ALSACIENNE DE PUBLICATIONS -
L'ALSACE
22 836 nd 54,1% 31/12/2017
STÉ DU JOURNAL MIDI LIBRE 21 141 nd 28,5% 31/12/2017

STÉ D'EXPLOITATION DE L'HEBDOMADAIRE
LE POINT (SEBDO)
19 665 nd 29,0% 31/12/2017
CAR&BOAT MEDIA 18 073 7,3% 29,1% 31/12/2018
TELERAMA 17 907 5,0% 25,6% 31/12/2017
MARIE CLAIRE ALBUM 17 835 nd 31,8% 31/12/2017
EST BOURGOGNE MEDIA 17 356 nd 36,3% 31/12/2018
ÉDITIONS ALBIN MICHEL 15 953 1,9% 20,9% 31/12/2017
GROUPE NICE MATIN 15 832 nd 51,1% 31/12/2016


Frais Dont
FDP/CA
(%)
(*) (k€) (%)
MOVE PUBLISHING 15 648 nd 50,5% 30/06/2016
LE NOUVEL OBSERVATEUR DU MONDE 15 240 nd 33,2% 31/12/2018
ÉDITIONS DALLOZ 14 993 4,1% 27,3% 31/12/2018
UNI MEDIAS 14 753 6,4% 15,3% 31/12/2018
MILAN PRESSE 14 654 nd 33,7% 30/06/2018
HUMENSIS 13 652 nd 32,1% 31/12/2017
VIDAL FRANCE 13 455 9,0% 36,2% 31/12/2017
JOURNAL DU COURRIER DE L'OUEST 13 425 0,8% 34,2% 31/12/2018
ACTES SUD 12 578 6,0% 18,7% 31/12/2016
GROUPE FRANCE AGRICOLE 12 470 3,9% 39,2% 30/06/2018

STÉ NOUVELLE DU JOURNAL L'HUMANITE
(SNJH)
12 228 nd 55,3% 31/12/2017
STÉ NORMANDE D'INFORMATION ET DE
COMMUNICATION
11 680 nd 40,4% 31/12/2017
GROUPE INDUSTRIE SERVICES INFO 11 644 2,9% 30,0% 31/12/2017
ÉDITIONS LAROUSSE 11 476 3,5% 17,8% 31/12/2018
TURF EDITIONS 11 091 3,0% 18,6% 31/12/2017
NEXTINTERACTIVE (SPPS) 10 339 nd 48,5% 31/12/2017
SOGEDIF 9 946 nd 28,1% 31/12/2017
DE PARTICULIER A PARTICULIER 9 781 6,5% 46,3% 31/08/2017
KEESING FRANCE 9 588 9,5% 12,1% 31/12/2017
MAGNARD-VUIBERT 9 166 1,8% 22,2% 31/12/2017


Frais Dont
FDP/CA
(%)
(*) (k€) (%)
DUNOD ÉDITEUR 8 700 2,7% 31,5% 31/12/2018
STÉ NOUV ETUDES EDITIONS PUBLICITE
(SNEEP)
8 656 0,2% 39,3% 31/12/2016
PLACE DES ÉDITEURS 8 447 0,0% 17,1% 31/12/2017

LES EDITIONS MARECHAL LE CANARD
ENCHAINE
8 042 2,0% 32,2% 31/12/2017
STÉ EDITRICE DE MEDIAPART 7 907 1,8% 57,2% 31/12/2018
PEARSON FRANCE 7 889 5,0% 35,2% 31/12/2017

EDITIONS MONDADORI AXEL SPRINGER
(EMAS)
7 464 6,3% 16,5% 31/12/2018
VM MAGAZINES 7 401 nd 71,0% 31/12/2017
GROUPE REVUE FIDUCIAIRE 7 320 8,9% 21,6% 30/09/2018
JEUNE AFRIQUE MEDIA GROUP 7 249 nd 32,2% 31/12/2016
BAYARD SERVICE 7 239 nd 56,2% 30/06/2018

CINP CENTRE D'IMPRESSION
DU NORD DE PARIS
7 222 nd 44,3% 31/12/2017
LEXTENSO ÉDITIONS 7 146 nd 37,0% 31/12/2017

AGENCE ECONOMIQUE ET FINANCIERE
(AGEFI)
7 115 nd 60,2% 31/12/2017
GLENAT ÉDITIONS 6 983 3,1% 12,2% 31/12/2018
UNIVERS POCHE 6 826 6,7% 7,7% 31/12/2017
LES NOUVELLES ÉDITIONS DE L'UNIVERSITÉ 6 804 nd 38,5% 31/12/2017
L'INDEPENDANT DU MIDI 6 802 nd 25,2% 31/12/2017
ELECTRE 6 794 nd 51,3% 31/12/2018
PETITES AFFICHES 6 703 0,9% 39,3% 31/12/2017


Frais Dont
FDP/CA
(%)
(*) (k€) (%)
MALESHERBES PUBLICATIONS 6 690 1,1% 33,4% 31/12/2017
PYRENEES PRESSE 6 660 5,0% 41,8% 31/12/2017
LES EDITIONS P AMAURY 6 598 4,6% 39,8% 31/12/2017
STÉ EDITIONS SCIENTIFIQUES CULTURELLES 6 515 nd 28,1% 31/12/2018
L'YONNE REPUBLICAINE 6 436 nd 37,2% 31/12/2017
REUSSIR 6 225 1,3% 39,7% 31/12/2017
GROUPE DELCOURT 6 154 2,1% 11,5% 31/12/2017
STÉ FRANC EDITION PRESSE (SFEP) 6 121 nd 42,4% 31/12/2017
COURRIER INTERNATIONAL 6 096 0,3% 26,0% 31/12/2017
PARTICULIER ET FINANCES EDITIONS 6 084 4,9% 23,1% 31/12/2016
ASMODEE FRANCE 6 080 nd 4,6% 31/12/2017
STUDYRAMA 5 856 5,6% 21,2% 30/06/2017

VALMONDE ET CIE COMPAGNIE FR DE
JOURNAUX
5 516 nd 25,4% 31/12/2017
STÉ IMPRESSION DE GRANDLIEU 5 513 nd 53,8% 31/12/2018
GALLIMARD JEUNESSE 5 466 7,2% 11,2% 31/12/2017
HARPERCOLLINS FRANCE 5 393 2,0% 21,4% 31/12/2016
WEKA SERVICES 5 306 3,6% 69,7% 31/12/2017
LES EDITIONS JALOU (LEJ) 5 231 nd 31,6% 31/12/2017
SNC VSD 5 209 nd 40,4% 31/12/2017
GROUPE PSYCHOLOGIES 5 139 nd 28,5% 31/12/2017


Frais Dont
FDP/CA
(%)
(*) (k€) (%)
FLEURUS ÉDITIONS 5 125 nd 12,3% 31/12/2017
EDITIONS DU BOISBAUDRY 5 114 nd 50,9% 30/09/2017
MICHEL LAFON PUBLISHING 4 978 nd 23,8% 31/12/2016
LIBELLA 4 801 nd 131,8% 31/12/2018
EDITIONS LVA 4 748 nd 28,4% 31/12/2017
SOPHIA PUBLICATIONS (SES) 4 426 nd 30,2% 31/12/2017
STÉ CHERBOURGEOISE D'EDITIONS 4 419 2,8% 35,0% 31/12/2018
LE POPULAIRE DU CENTRE 4 301 nd 27,8% 31/12/2017
VIZ MEDIA EUROPE 4 263 nd 42,7% 31/12/2017
BAYARD ÉDITIONS 4 037 nd 15,7% 30/06/2017
LE JOURNAL DE LA HAUTE MARNE 4 003 2,9% 38,3% 31/12/2017
LA REPUBLIQUE DU CENTRE 3 891 nd 27,1% 31/12/2017

STÉ INTERNATIONALE D'EDITION ET DE
DIFFUSION DE REVUES ET JOURNAUX 3 784 nd 23,0% 31/12/2017
PERIODIQUES (INTER-EDI)
NOUVELLE SOCIETE ANONYME LA VIE
OUVRIERE
3 689 nd 52,6% 31/12/2016
SCIENCES ET AVENIR 3 588 nd 25,4% 31/12/2017
ÉDITIONS MILAN 3 554 2,9% 19,6% 30/06/2018
RUSTICA 3 531 0,3% 18,1% 31/12/2017
PLAY BAC PRESSE 3 523 1,6% 21,7% 31/12/2017
INFOMER 3 522 nd 52,8% 31/12/2017
STÉ D'EDITION DE TELEVISION PAR CABLE 3 475 9,6% 9,2% 31/12/2017


Frais Dont
FDP/CA
(%)
(*) (k€) (%)
MATIN PLUS 3 453 nd 22,0% 31/12/2017
EDITIONS EYROLLES 3 449 1,8% 24,8% 31/12/2018
EDIMARK 3 347 nd 19,3% 30/06/2016
LE JOURNAL DU CENTRE 3 305 1,4% 31,0% 31/12/2016
LES EDITIONS CREATIVES 3 268 nd 28,5% 31/01/2018

STÉ EDITION RESISTANCE & PRESSE OUEST
(SERPO)
3 260 nd 32,6% 31/12/2018
LE MAINE LIBRE STE 3 257 1,4% 22,0% 31/12/2018
LIBRAIRIE ARTHEME FAYARD 3 253 0,2% 15,3% 31/12/2018

ALTERNATIVES ECONOMIQUES SOC COOP
TRAV
3 121 nd 51,3% 31/12/2017
INVESTIR PUBLICATIONS 3 050 0,5% 20,4% 31/12/2017
LES ÉDITIONS DIDIER 3 013 nd 31,3% 31/12/2018
HACHETTE COLLECTIONS 2 990 nd 3,2% 31/12/2018
ÉDITIONS JEAN-CLAUDE LATTES 2 977 0,2% 47,7% 31/12/2018
EDITIALIS 2 974 nd 33,2% 31/12/2017
ÉDITIONS PICCOLIA 2 972 nd 28,4% 31/12/2017
ÉDITIONS TI 2 958 3,6% 34,7% 31/12/2017
LIBRAIRIE GÉNÉRALE FRANCAISE 2 939 1,8% 4,7% 31/12/2017
LES ECHOS PUBLISHING 2 932 0,6% 26,3% 31/12/2016
EDITIONS NUIT ET JOUR 2 927 4,1% 20,7% 31/12/2017
GEMF 2 915 nd 43,2% 31/12/2017


Frais Dont
FDP/CA
(%)
(*) (k€) (%)
IMPRIMERIE DU MESSAGER 2 890 0,7% 45,7% 31/12/2017
@UCTIONS PRESS 2 887 nd 26,1% 31/12/2017
LE MONDE DIPLOMATIQUE 2 884 nd 25,1% 31/12/2018
LE BERRY REPUBLICAIN 2 875 0,7% 22,3% 31/12/2017
LES EDITIONS LA VIE DU RAIL 2 835 nd 48,3% 31/12/2017
TIMAR 2 820 nd 29,3% 31/12/2018
STÉ D'EDITION DE LA MANCHE LIBRE 2 819 nd 31,5% 31/12/2017
PLANET MEDIA 2 790 nd 34,2% 31/12/2017
PYC MEDIA 2 778 nd 50,9% 31/12/2017
GALLIMARD LOISIRS 2 775 7,0% 27,5% 31/12/2018
CENTRE FRANCE HEBDOS 2 732 nd 32,2% 31/12/2017
EDIFA SOCIETE D'EDITIONS POUR LA FAMILLE 2 719 nd 35,3% 31/12/2017
ONPC 2 716 nd 77,3% 31/12/2017
AVANTAGES 2 645 nd 21,2% 31/12/2018
ÉDITIONS GRASSET ET FASQUELLE 2 640 nd 21,8% 31/12/2018
ÉDITIONS TISSOT 2 636 4,4% 28,1% 31/12/2017
PANINI FRANCE 2 556 nd 4,5% 31/12/2017
ÉDITIONS J'AI LU 2 548 0,2% 9,6% 31/12/2018
ÉDITIONS MARKETING 2 527 nd 23,9% 31/12/2017
MANCHE ATLANTIQUE PRESSE 2 474 nd 91,1% 31/12/2017


Frais Dont
FDP/CA
(%)
(*) (k€) (%)
XO 2 403 nd 14,5% 31/12/2017
SEDRAP 2 375 nd 50,0% 31/12/2017
AUTOVISTA FRANCE 2 347 nd 52,8% 31/12/2017
STÉ D'INFORMATION ET DE CRÉATIONS 2 323 nd 33,6% 31/12/2017
ASSIMIL 2 310 nd 44,4% 31/12/2017
L'EVEIL DE LA HAUTE-LOIRE 2 294 nd 40,4% 31/12/2017

STÉ FRANCAISE PROMOTION ARTISTIQUE
(SFPA)
2 260 0,6% 30,4% 31/12/2017
MARTIN MEDIA 2 257 2,0% 33,8% 30/09/2018
GROUPE GRATUIT PROS 2 244 nd 40,6% 31/12/2017
LES PUBLICATIONS GRAND PUBLIC (PGP) 2 205 nd 9,0% 31/12/2017
ROYALEMENT VOTRE EDITIONS 2 175 nd 17,9% 31/12/2018
MIDI OLYMPIQUE (SOP) 2 173 nd 21,7% 31/12/2017
TOUT LYON 2 171 nd 26,4% 31/12/2017
GROUPE TOUT LYON 2 138 nd 34,2% 31/12/2016
ÉDITIONS WEKA 2 100 3,9% 26,8% 31/12/2017
VIGOT ORGANISATION ET GESTION 2 050 nd 24,7% 31/12/2017
LE HUFFINGTON POST 2 031 nd 82,4% 31/12/2018
IMMOBILIER COMMERCE FRANCHISE 1 895 nd 24,9% 31/12/2016
SANTE PORT ROYAL 1 890 nd 36,2% 31/12/2017
S2C 1 888 nd 30,3% 31/12/2017


Frais Dont
FDP/CA
(%)
(*) (k€) (%)
LIBRAIRIE ÉDITIONS L'HARMATTAN 1 858 nd 24,4% 30/06/2017
DUPUIS EDITION & AUDIOVISUEL 1 849 nd 51,0% 31/12/2017
LES EDITIONS DU TONNERRE 1 849 nd 24,6% 31/12/2017
EDITIONS COTE 1 809 nd 53,0% 30/06/2017
ÉDITIONS PAYOT ET RIVAGES 1 808 nd 26,5% 31/12/2017
HUGO PUBLISHING 1 783 nd 9,4% 31/12/2017
ÉDITIONS STOCK 1 780 1,5% 24,4% 31/12/2017

LA COMMUNICATION INDUSTRIELLE ET
PROFESSIONNELLE
1 772 nd 47,6% 30/06/2018
STE D'EDITION DE LA PRESSE REGIONALE 1 762 nd 25,0% 31/12/2018
REVUE DU VIN DE FRANCE 1 757 nd 40,7% 31/12/2018


9. SOURCES D’INFORMATION ET MÉTHODOLOGIE
SOURCES D’INFORMATION
ET MÉTHODOLOGIE
9.1. LE CHAMP STATISTIQUE DU SECTEUR 90

La nomenclature NAF 90
9.2. LES SOURCES ET DÉFINITIONS 91
Les sources 91
La population active et les effectifs salariés 93
Les principales définitions 94

9.1. LE CHAMP STATISTIQUE DU SECTEUR
La nomenclature NAF
Division 58.1
La division 58.1 de la Nomenclature d’activités française regroupe :
– l’édition de livres :
- l'édition de livres, manuels scolaires, brochures, prospectus et publications similaires, y compris
l'édition de dictionnaires et d'encyclopédies ;
- l'édition d'atlas, de cartes et de plans ;
- l'édition de livres audio ;
- l'édition d'encyclopédies et d'ouvrages similaires sur CD-ROM.
– l’édition de répertoires et fichiers d’adresses :

- la publication de fichiers d'adresses ;
- l'édition d'annuaires (téléphoniques, professionnels, etc.) ;
- l'édition d'autres répertoires et recueils, comme la jurisprudence, les compendiums
pharmaceutiques, etc.
– l’édition de journaux, y compris les journaux publicitaires, paraissant au moins quatre fois par
semaine (sous forme imprimée ou électronique).
– les autres activités d’édition (y compris en ligne) de catalogues, photos, gravures et cartes
postales, cartes de vœux, calendriers, formulaires, affiches, reproductions d'œuvres d'art,
matériel publicitaire, autre matériel imprimé, publication en ligne de statistiques, de contenus
pour adultes et d'autres informations.
Champ statistique sous la NAF rév.2, 2008
Division / Intitulé Codes NAF concernés
58.11Z – Édition de livres

58.12Z – Édition de répertoires et de fichiers d'adresses
58.1 – Edition de livres et périodiques
58.13Z – Édition de journaux
et autres activités d’édition
58.14Z – Édition de revues et périodiques
58.19Z – Autres activités d’édition
Source : Insee, NAF rév.2 – CPF rév.2, Édition 2008

9.2. LES SOURCES ET DÉFINITIONS
Les sources
Acoss
L’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss) assure la gestion de la trésorerie des
différentes structures du système de protection sociale. Elle produit des statistiques et des études
conjoncturelles sur la masse salariale et l’emploi en France, notamment sur les chiffres clés des
établissements du secteur. Ces données sont labellisées par l’autorité de la statistique publique.
Apec
L’Association pour l'emploi des cadres (Apec) est une association privée et paritaire financée par
les cotisations des cadres et des entreprises. Elle publie plusieurs études et statistiques
sectorielles sur l’état du marché de l’emploi cadre en France.
Cereq
Le Centre d'études et de recherches sur les qualifications (Céreq) est un établissement public à
caractère administratif qui réalise des études dans les domaines du marché du travail, des
qualifications et de la formation professionnelle.
Déclaration annuelle de données sociales (DADS)

La déclaration annuelle de données sociales (DADS) est une formalité déclarative que doit
accomplir toute entreprise employant des salariés. Dans ce document commun aux
administrations fiscales et sociales, les employeurs fournissent annuellement et pour chaque
établissement, un certain nombre d'informations relatives à l'établissement et aux salariés
(nature de l'emploi, qualification, dates de début et de fin de période de paie, nombre d'heures
salariées, temps complet, temps partiel, montant des rémunérations versées, etc.). L'ensemble
des employeurs et de leurs salariés sont concernés par la DADS, à l'exception des particuliers
employeurs et des activités extraterritoriales (division 99 de la NAF rév. 2). Sont inclus les
établissements publics à caractère industriel et commercial.
Dares
La Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares, qui dépend du
ministère du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social) est un
service statistique ministériel, rattaché à l'Insee. Elle est spécialisée dans le suivi statistique du
marché du travail en France (travail, chômage et emploi) et publie différentes études et séries
statistiques sur une grande variété de thématiques : durée du travail, évolution des salaires,
grèves par branche professionnelle, mouvements de main-d’œuvre, travail du dimanche, etc.

Les sources (suite)
Insee - Enquête Emploi en Continu (EEC)

L’Enquête Emploi de l’Insee vise à observer à la fois de manière structurelle et conjoncturelle la
situation des personnes sur le marché du travail. Elle s'inscrit dans le cadre des enquêtes "Forces
de travail" défini par l'Union européenne (« Labour Force Survey »). Il s’agit de la seule source
fournissant une mesure des concepts d'activité, chômage, emploi et inactivité tels qu'ils sont
définis par le Bureau international du travail (BIT). Les thèmes abordés dans l’Enquête portent sur
l'emploi, le chômage, la formation, l'origine sociale, la situation un an auparavant, et la situation
principale mensuelle sur les douze derniers mois. L’enquête couvre la France (métropole et
DOM), à l’exception du département de Mayotte. Environ 73 000 logements sont identifiés
comme résidences principales et enquêtés chaque trimestre. Chaque trimestre également, un
sixième d'entre eux sont renouvelés.
Insee- Série trimestrielle

Les séries trimestrielles d’estimation de l’emploi de l’Insee visent à évaluer les niveaux et les
évolutions de l'emploi dans les différents secteurs d'activité (niveau Naf 38). Le résultat est le fruit
d’une synthèse de sources administratives (Urssaf, Pôle emploi, DADS, etc.) et d'enquête
entreprise (Acemo) sur l'emploi. Le champ couvert concerne l’emploi salarié des secteurs
marchands non agricoles en France métropolitaine (hors DOM).
Pôle Emploi
Issu de la fusion entre l'ANPE et les Assédic en 2008, Pôle emploi est un établissement public à
caractère administratif chargé de l'emploi en France. La structure publie essentiellement des
données sur le chômage, mais également quelques données sectorielles sur l’emploi (besoin en
main-d’œuvre par exemple).
Sécurité Sociale
La sécurité sociale publie des statistiques sectorielles sur les maladies professionnelles, les
accidents de trajet dans le cadre de l’emploi ou encore sur les maladies professionnelles.
Indicateurs Xerfi
Pour compléter ces sources officielles et apprécier au mieux l’évolution des enjeux au sein des
entreprises du secteur, Xerfi a créé plusieurs ratios et indicateurs sur la base des comptes publiés
auprès des Greffes des tribunaux de commerce.

La population active et les effectifs salariés
La population active occupée « au sens du BIT » de l’Insee

La population active occupée regroupe l'ensemble des personnes qui ont un emploi. Sa mesure
diffère selon l'observation statistique qui en est faite. La population active occupée « au sens du
BIT » comprend les personnes (âgées de 15 ans ou plus) ayant travaillé (ne serait-ce qu'une heure)
au cours d'une semaine donnée (appelée semaine de référence), qu'elles soient salariées, à leur
compte, employeurs ou aides dans l'entreprise ou l'exploitation familiale. Elle comprend aussi les
personnes pourvues d'un emploi mais qui en sont temporairement absentes pour un motif tel
qu'une maladie (moins d'un an), des congés payés, un congé de maternité, un conflit du travail,
une formation, une intempérie, etc. Les militaires du contingent, les apprentis et les stagiaires
rémunérés font partie de la population active occupée. Ces données figurent dans l’enquête
emploi en continue de l’Insee.
Les effectifs salariés de l’Acoss

Les effectifs salariés diffusés par l’Acoss et les Urssaf correspondent au « nombre de salariés
inscrits au dernier jour de la période » renseigné dans le bordereau de cotisations (BRC) et la
Déclaration sociale nominative (DSN). Certains salariés ne sont pas pris en compte dans le calcul
de l’effectif à inscrire sur le BRC ou dans la DSN. Il s’agit des intérimaires pour les entreprises
utilisatrices (les intérimaires sont comptés dans les effectifs des entreprises de travail
temporaire), des apprentis, des élèves ou étudiants effectuant un stage en entreprise donnant
lieu à la signature d’une convention entre le stagiaire, l’entreprise et l’établissement
d’enseignement, des stagiaires de la formation professionnelle, des salariés percevant des
sommes après la rupture de leur contrat de travail, des VRP multicartes, des salariés
régulièrement détachés en France en vertu de conventions ou de règlements internationaux.
Tous les autres salariés, à temps complet ou à temps partiel, comptent pour un dans l’effectif à
inscrire sur le BRC, indépendamment de la durée de travail. Les données mobilisées ne
permettent pas de corriger la multi-activité, ce qui rapproche l’effectif présenté d’un nombre de
postes de travail. Cet effectif réel en fin de mois diffère d’autres notions d’emploi faites en
équivalents temps plein (ETP) ou qui excluent certaines catégories de salariés comme les emplois
aidés.
Actifs occupés et effectifs salariés en France selon l’Acoss et l’Insee
Actifs occupés (au sens du BIT) selon l’Insee

27 millions d’actifs occupés en France en 2016 selon l’Insee
dont 22 millions à temps complet
Actifs non
Salariés selon l’Insee
23 millions de salariés en France en 2016
salariés
dont 19 millions à temps complet indépendants,
employeurs, etc.
Actifs non salariés

Salariés selon l’Acoss indépendants, employeurs,
18 millions de salariés en France en 2016 selon l’Acoss stagiaires, intérimaires, apprentis,
etc.
Source : Xerfi d’après Insee, Acoss

Les principales définitions
Secteur et branche d’activité

Un secteur regroupe des entreprises de fabrication, de commerce ou de service qui ont la même
activité principale (au regard de la nomenclature d'activité économique considérée). L'activité
d'un secteur n'est donc pas tout à fait homogène et comprend des productions ou services
secondaires qui relèveraient d'autres items de la nomenclature que celui du secteur considéré.
Une branche (ou branche d'activité) regroupe des unités de production homogènes, c'est-à-dire
qui fabriquent des produits (ou produisent des services) qui appartiennent au même item de la
nomenclature d'activité économique considérée.
Entreprise et établissement
L'entreprise est la plus petite combinaison d'unités légales qui constitue une unité
organisationnelle de production de biens et de services jouissant d'une certaine autonomie de
décision, notamment pour l'affectation de ses ressources courantes. Elle peut compter un ou
plusieurs établissements.
L'établissement est une unité de production géographiquement individualisée, mais
juridiquement dépendante de l'entreprise. Un établissement produit des biens ou des services :
ce peut être une usine, une boulangerie, un magasin de vêtements, un des hôtels d'une chaîne
hôtelière, la boutique d'un réparateur de matériel informatique, etc. L'établissement, unité de
production, constitue le niveau le mieux adapté à une approche géographique de l'économie. La
population des établissements est relativement stable dans le temps et est moins affectée par les
mouvements de restructuration juridique et financière que celle des entreprises.
Population active et population active occupée

La population active regroupe la population active occupée (appelée aussi « population active
ayant un emploi ») et les chômeurs. La population active occupée regroupe l'ensemble des
personnes qui ont un emploi mais sa mesure diffère selon l'observation statistique qui en est
faite. On peut actuellement distinguer trois approches principales : au sens du BIT, au sens du
recensement de la population, au sens de la Comptabilité nationale. Les membres du clergé en
activité, les apprentis et les stagiaires rémunérés font également partie des actifs ayant un
emploi.
Emploi salarié / Emploi non salarié

Par salariés, il faut entendre toutes les personnes qui travaillent, aux termes d'un contrat, pour
une autre unité institutionnelle résidente en échange d'un salaire ou d'une rétribution
équivalente. Les non-salariés sont les personnes qui travaillent mais sont rémunérées sous une
autre forme qu'un salaire.

Les principales définitions (suite)
Les catégories socioprofessionnelles

L’Enquête Emploi de l’Insee classe les actifs occupés dans 6 grandes catégories
socioprofessionnelles (CSP).
- Agriculteurs exploitants. Ils exercent à titre professionnel une activité agricole, soit en qualité de
chef d'exploitation, soit en qualité d'associé d'exploitation ou d'aide familial non salarié. Par
conséquent, cette activité ne comprend que des indépendants.
- Ouvriers. Ce sont les ouvriers qualifiés (chefs d’équipe, chaudronniers, chauffeurs, etc.), les
ouvriers non qualifiés (production, montage, travaux publics, etc.), et les ouvriers agricoles.
- Employés. Cette catégorie rassemble des professions très variées et souvent mal définies, en
grande majorité exercées par des femmes. Il s’agit notamment des employés de la fonction
publique, des employés administratifs d'entreprise, des employés de commerce ou des
personnels de services directs aux particuliers.
- Professions intermédiaires. Les actifs de cette catégorie occupent une position intermédiaire
entre les cadres et les agents d'exécution, ouvriers ou employés. Ils peuvent également travailler
dans l'enseignement, la santé et le travail social (instituteurs, infirmières, assistantes sociales).
- Cadres et professions intellectuelles supérieures. Il s’agit des professions libérales et assimilés,

des cadres de la fonction publique, des professions intellectuelles et artistiques ainsi que des
cadres d’entreprises.
- Artisans, commerçants et chefs d'entreprise. Ils regroupent les artisans et les commerçants,
c’est-à-dire les actifs qui mettent en valeur un capital économique en tant que chef de leur propre
entreprise, mais qui travaillent seuls ou emploient moins de 10 salariés. Cette catégorie inclut
également les chefs d’entreprises employant plus de 10 salariés (en dehors des agriculteurs, des
membres des professions libérales et des professions de l'information, des arts et des spectacles).


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L’édition de livres et périodiques

Chiffres, enjeux et perspectives

Principaux contributeurs Faïza Bolongaro et Anne Césard

Au sein du premier bureau d’études spécialisé en France, les experts sectoriels du

Etude strictement réservée à LEONARD DE VINCI POLE UNIVERSITAIRE ( ).

Diffusion interdite Paris, le 22/12/2021

LES ÉTUDES THE GLOBAL LES ÉTUDES

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PLUS DE 400 ÉTUDES UN FLUX D’INFORMATIONS UN PORTAIL POUR SUIVRE

Xerfi 7000 c’est un catalogue Le service d’informations Un système d’alertes mail et

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Diffusion interdite Paris, le 22/12/2021

1. L’ÉTAT DES LIEUX DU SECTEUR 12

1.2. LE SECTEUR EN UN CLIN D’ŒIL 14

1.3. LA STRUCTURE ÉCONOMIQUE 15

1.4. LES TENDANCES DE L’ACTIVITÉ 17

2. L’ÉVOLUTION ET LES PERSPECTIVES DE L’EMPLOI À L’HORIZON 2020 19

2.2. L’ÉVOLUTION DU NOMBRE DE SALARIÉS 21

2.3. L’ÉVOLUTION DES SALAIRES ET RÉMUNÉRATIONS 22

2.4. L’ÉVOLUTION DE LA STRUCTURE DE L’EMPLOI 23

3.1. LA GÉOGRAPHIE DE L’EMPLOI 25

3.2. LES PRINCIPAUX BASSINS D’ACTIVITÉ 26

3.3. LES FICHES RÉGIONALES 30

Diffusion interdite Paris, le 22/12/2021

4. LE PROFIL DES ACTIFS 42

4.2. LES MÉTIERS ET CATÉGORIES SOCIOPROFESSIONNELLES 44

4.3. L’ÂGE ET L’ANCIENNETÉ 45

4.4. LA PLACE DES FEMMES DANS LE SECTEUR 46

4.5. LA FORMATION INITIALE DES ACTIFS 49

5. LES CONDITIONS DE TRAVAIL ET LA VIE DES ACTIFS 50

5.2. LES CONTRATS ET LA DURÉE DU TEMPS DE TRAVAIL 52

Diffusion interdite Paris, le 22/12/2021

5.4. LA VIE DES ACTIFS 58

6. LES PRATIQUES SALARIALES 60

6.2. LES SALAIRES ET RÉMUNÉRATIONS 62

6.3. L’ÉVOLUTION DES SALAIRES ET RÉMUNÉRATIONS 64

7.2. LE BESOIN EN MAIN-D’ŒUVRE 68

8. LE CLASSEMENT ET LES RATIOS DES PRINCIPAUX EMPLOYEURS 73

8.1. LES PERFORMANCES FINANCIÈRES PAR SALARIÉ DES ENTREPRISES 74

8.2. LES CLASSEMENTS DES SOCIÉTÉS DU SECTEUR 79

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9. SOURCES D’INFORMATION ET MÉTHODOLOGIE 89

9.1. LE CHAMP STATISTIQUE DU SECTEUR 90

9.2. LES SOURCES ET DÉFINITIONS 91

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Diffusion interdite Paris, le 22/12/2021

UNE ACTIVITÉ EN BERNE À L’HORIZON 2020

l’horizon 2020, conséquence d’une nouvelle baisse des ventes d’exemplaires

L’ÉROSION DE L’EMPLOI SE CONFIRMERA

Etude strictement réservée à LEONARD DE VINCI POLE UNIVERSITAIRE ( ).

Diffusion interdite Paris, le 22/12/2021

DES RÉMUNERATIONS ATTRACTIVES QUI MASQUENT

Les éditeurs proposaient une rémunération attractive de 38,6 k€ en

Par ailleurs, les salaires pratiqués aujourd’hui s’inscrivent nettement en

LE DÉFI DE LA MONÉTISATION DES PAGES WEB DES QUOTIDIENS

Pour rééquilibrer le rapport de forces, les principaux quotidiens s’étaient

Faïza Bolongaro, Décembre 2019

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