Une puissance qui se reconstruit

après l'éclatement d'un empire  :

La Russie depuis 1991
 Introduction

Mars 1985 9 Novembre 1989

Arrivée de Mikhaïl Gorbatchev au Chute du Mur de Berlin

pouvoir :
→ perestroïka (réformes
économiques)
→ glasnost (libéralisation du
régime)
 1 L'effondrement d'une
superpuissance
Rappel : La fin de la Seconde Guerre Mondiale
marque le début d'une nouvelle guerre :
La Guerre Froide
Elle oppose les deux superpuissances qui sont :
Les États-Unis et l'URSS (Union des républiques
socialistes soviétiques).

Superpuissance : terme forgé pendant la Guerre

froide pour désigner la puissance des E.-U et de
l'URSS, alors supérieure à celle des autres États.
 L'année 1991

19-21 août 1991 8 décembre 1991 25 décembre 1991

Putsch raté de l'armée, Accords de Minsk et création Démission de M.Gorbatchev

Gorbatchev est décrédibilisé, de la CEI : Communauté des et disparition de l'URSS
Boris Eltsine s'affiche comme États indépendants.
une alternative crédible
Reconfiguration territoriale
Disparition de l'URSS en deux étapes :
Au mois d'Août : Un putsch est tenté du 19 au 21 août
1991 contre M.Gorbatchev. C'est un échec mais ce dernier
est décrédibilisé. Boris Eltsine devient une alternative
crédible.

Après l'échec du putsch, les États baltes proclament leur

indépendance.

Puis au mois de décembre  : Avec les accords de Minsk

signés le 8 décembre, la communauté des États
indépendants (CEI) est créée, et le 21 décembre, 8
anciennes républiques soviétiques rejoignent la CEI.
Enfin, 25 décembre 1991, M.Gorbatchev annonce sa
démission, l'URSS disparaît.
Territorialement, la Russie occupait une très grande partie
de l'URSS, la reconstruction commence.
2 La reconstruction d'une
puissance
 1991-1999 : Les années « Eltsine »

Économie : Le passage à une économie

capitaliste est un premier problème. Bien que
des réformes aient étés entreprises par
Gorbatchev, leur impact a été limité. La
présidence d'Eltsine est de ce point de vue un
échec. Entre 1989 et 1998, le PIB de la
Russie chute de 55%.

Politique extérieure : la Russie n'est pas

l'URSS, son influence n'est plus la même. En
1999, la Hongrie, la République Tchèque et la
Pologne sont intégrées à l'OTAN.

Pourquoi l'adhésion de ces pays à l'OTAN constitue un problème pour

la Russie ?
Rappel : Lors de la Guerre Froide, deux camps
s'affrontent :

L'OTAN : L'organisation du traité de l'Atlantique

Nord (1949) composée de : la Belgique, le
Canada, le Danemark, les États-Unis, la France,
l'Islande, l'Italie, le Luxembourg, la Norvège, les
Pays-Bas, le Portugal et le Royaume-Uni.

Le pacte de Varsovie (1955) qui regroupe :

l'URSS, l'Albanie, la Bulgarie, la RDA, la
Pologne, Roumanie, Tchécoslovaquie, et
Hongrie.
3 La Russie, une puissance
émergente
1991-1999 : Les années « Poutine »
Économie : La Russie appartient au début
des années 2000 au groupe des BRICS, c'est
à dire des pays émergents. Elle possède
pendant ces années-là une croissance proche
des 10%  !
En effet, elle possède d'immenses ressources
en hydrocarbures (pétrole et gaz) et la
transition vers le capitalisme s'est déroulée
assez facilement.

Politique extérieure : la Russie cherche à

s'affirmer comme une puissance
internationale.

Par quels moyens la Russie essaye de s'affirmer sur la scène

internationale  ?
Les enjeux de la Crimée
La réduction de la zone-tampon :
 Deux outils de la puissance :
Par opposition au hard power qui contraint par la force, le
soft power consiste à faire reposer les relations
internationales sur la négociation, l'effort de persuasion et le
compromis ainsi que l'influence culturelle.

Conclusion :
La puissance Russe reste fragile, sa croissance est beaucoup
plus faible et les sanctions économiques affaiblissent la
Russie.
Elle développe alors d'autres stratégies comme l'ingérence
dans les élections notamment américaines en 2016 mais
aussi en construisant un soft power à travers le
développement d'une presse «  pro-russe  » dans des pays
européens avec Russia Today ou Sputnik News.