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Se plaçant d’autre part dans une perspective dynamique, l’auteur souligne : « qu’intégrer
consiste à introduire quelques relations d’interdépendances ou de solidarité entre les éléments
de l’univers chaotique dont non encore intégré ou constitué en un ensemble ». C’est ainsi
que Ballassa pense que en tant que processus « l’intégration se réfère à l’introduction de
mesures telles qu’elles tendent à l’élimination de toute discrimination entre les unités
économiques » (Par exemple : UEMOA, tous les 8 états membres se sont lancés dans une
dynamique de créer un état fédéral ; les unités économiques compétissent à armes égales par
la création d’une unité monétaire, l’avènement d’un tarif commun extérieur , l’avènement
d’une taxation (tva dans l’UEMOA =18%). A partir de cette conception de l’intégration
économie. Ballassa distingue 5 aspects de cette dimension du régionalisme qui se complètent
puisqu’on passe de l’un à l’autre en ajoutant un élément.
L’auteur les classe par ordre d’intensité croissante existant entre les différents membres à
savoir la zone de libre échange , l’union douanière, le marché commun, l’union économique
et enfin l’intégration économique parfaite. L’ordonnancement normatif institutionnel des
instances d’intégration a reproduit a quelque nuance près un model à forte prépondérance
interétatique. En effet, les groupements économiques ont eu tous tendance à dépasser les
niveaux de la zone de libre-échange et de l’union douanière pour réaliser la libre circulation
non seulement des biens ou des marchandises mais également des personnes, services et
capitaux. Leur finalité a été d’édifier un espace économique organisé allant du marché
commun à l’union économique et monétaire. Toutefois, l’échec du système interétatique
fondé sur le respect de la souveraineté à assumer pleinement les exigences de la solidarité
régionale et à éliminer les inégalités entre états a fini par orienter le processus ds un
cheminement vers le modèle supra étatique.
CHAPITRE 1er : LE MODELE INTERETATIQUE DE L’ORDRE
INSTITUTIONNEL COMMUNAUTAIRE
Il apparait par l’analyse des fonctions assurées par les instances décisionnelles. Cette
démarche analytique révèle la consécration de la règle du consensus dans la procédure
d’élaboration et d’adoption des actes communautaires dont la finalité est assurée la primauté
des souverainetés nationales sur l’intérêt communautaire. Cet attachement à la souveraineté
nationale met exergue la prépondérance des instances décisionnelles traduites par la
consécration de la règle du consensus et par le déficit démocratique du cadre structurel.
Elle résulte du fait que le sommet de la hiérarchie institutionnelle est occupé uniquement par
des organes composés de représentants gouvernementaux. La conférence des chefs d’états et
de gouvernement apparait comme l’institution souveraine dans laquelle se concentrent les
pouvoirs essentiels du groupement économique régional. Situé au sommet de la hiérarchie
institutionnelle, la conférence constitue la véritable et unique instance de « Policy making
power ». Elle est ainsi chargée d’en assurer la direction générale, d’en définir la politique
globale ainsi que les grandes orientations et d’en examiner les questions de politique générale.
Il s’agit en réalité de l’organe de conception, d’organisation/orientation et de contrôle. En
effet, la conférence décide de tout. Elle statue en dernier ressort, exerce la tutelle sur
l’ensemble des institutions qui lui sont subordonnées et surveille le fonctionnement des
mécanismes communautaires. Le caractère intergouvernemental s’avère d’autant plus
accentué que le 2e organe communautaire a savoir le conseil des ministres est également
constitué de délégués gouvernements. La mission principale du conseil des ministres est de
veiller au fonctionnement et au développement de la communauté. A cet effet, le conseil des
ministres donne des directives aux autres institutions communautaires relevant de son autorité
et oriente de la sorte les activités du secrétariat ainsi que les organismes techniques et
spécialisés attachés à l’institution communautaire. Il exerce en outre, directement le pouvoir
et fonctions qui lui sont assigné par le traité constitutif ou des fonctions que lui délègue la
conférence. Le conseil des ministres dépend certes de la conférence, il lui est certes permis de
faire des recommandations (elles n’engagent pas la conférence) au niveau des politiques
générales mais celles-ci doivent être soumises à l’appréciation et à l’approbation de la
conférence. Cette dernier détermine aussi la composition, la compétence, le statut ainsi que
toutes les autres questions concernant l’organe juridictionnel. En outre, c’est à elle seule que
revient le pouvoir de « procréation organique » (les organes dérivés relèvent de son pouvoir)
car seule la conférence peut procéder à la mettre sur pied de tout organe subsidiaire jugé
nécessaire. Par ailleurs, la désignation aux postes et fonctions les plus élevés est le fait de la
conférence. Il résulte de ses observation une forte prépondérance de la conférence des chefs
d’états et de gouvernement pour qui rien ne se décide ni ne se fait sans son assentiment
explicitement traduit. Cela en est une influence et de la manifestation du présidentialisme
africain consacré par la charte de l’OUA et réaffirme par le traité instituant la CER conclu à
Abuja le 3 juin 1991. Les 2 instruments proclament en effet la suprématie des chefs d’états et
de gouvernement. Les OI africaines ds leur ensemble reproduisent systématiquement la
structure des appareils d’états à cette différence près que l’organe suprême de ces organisation
inter est constitué par un groupe de chef d’état agissant ds la collégialité. On se trouve en
présence de « gouvernement international primaire » ds la mesure ou les gouvernants
nationaux se retrouvent au sein des principales instances politiques communautaires par le
truchement d’un dédoublement fonctionnel. Les gouvernant nationaux agissent à la fois pour
le compte de leur pays et pour celui de leur groupement régional cumulant ainsi les fonctions
normatives et exécutives. Or, les délégués gouvernementaux déploient un penchant naturel à
résoudre chaque problème sans trop se soucier de subordonner les préoccupations nationales
à l’intérêt général communautaire.
La périodicité espacée des sessions regroupant les instances politiques entraine une inertie
fonctionnelle. Celle-ci accroit les pesanteurs, suscite l’immobilisme et rallonge les délais ds
l’appli des décisions. C’est en ce sens que les décisions du conseil des ministres peuvent
attendre un très long délai (6 mois) avant d’être approuvées et confirmées par la conférence
pour leur mise en exécution. Le cas non échéant, il faut attendre au minimum une année pour
qu’une proposition soumise en réexamen soit étudiée. Entre temps, ces dispositions sont
devenues dans bien dans cas caduques. Le manque d’autonomie décisionnelle du cons des
ministres développe une propension naturelle à s’abstenir d’initiatives tant soit peu novatrices.
Le conseil des ministres est également affaibli par la façon dont il est composé au gré des
états car les dispositions des traites autorisent une composition variable du conseil selon la
nature et la technicité des questions inscrites à l’ordre du jour. En effet une grande variabilité
ou une trop forte hétérogénéité ds la compo du conseil de ministres engendre des
incohérences et des incompréhensions ds les prises de décisions.
La nécessité d’aboutir constamment à des transactions laborieuses et des efforts ardus visant à
obtenir le compromis indispensable aux décisions conduit souvent à l’immobilité et
obscurcissent le texte de résolutions. Elle crée en outre la situation irritante et inéquitable par
laquelle la minorité tient en otage la majorité par sa position négative retardant ainsi toute
évolution. La règle du consensus ne se confond néanmoins pas avec celle de l’unanimité.
Selon PLANTEY « le consensus n’interdit pas l’explication, l’abstention, la réserve, le refus
de se considérer comme juridiquement lié voire le désaccord profond quoique non formulé ».
Le consensus ne signifie rien de plus que le caractère acceptable de la conclusion à laquelle
l’on est parvenu en exprimant l’absence de position suffisante pour se traduire en un vote
négatif.
Néanmoins les inconvénients demeurent nombreux. En effet les négociations qui sont
laborieuses, longues et difficiles aboutissent en général à des solutions de compromission.
L’unanimité de façade que consensus semble préserver cache le plus souvent une coalition
d’insatisfaits. C’est le plus souvent un compromis sur un « désaccord » que le consensus
permet de déguiser. Le consensus apparait donc davantage comme une « disposition de
sureté » assurant le conditionnement des actes de l’organisation par les souverainetés
nationales. Cette règle réduit considérablement la capacité d’innovation et d’impulsion des
instances communautaires. Elle entraine en outre des lenteurs préjudiciables à la prise de
décision lorsque l’objection formulée par un état membre arrive à bloquer le processus
décisionnel en cours. Une des infirmités institutionnelles majeures des traités ouest africains
traduisant l’esprit d’inter étatisme et la consécration de la règle du consensus dans la
procédure d’adoption des actes de la conférence et du conseil des ministres. En effet, avec les
organisations d’intégration de la 1ere génération entre pays en développement rares étaient les
exemples d’une application de la règle de la majorité dont l’existence même limitée a la vertu
de clarifier la situation et de faciliter l’élaboration de compromis acceptables par tous.
Il s’agit d’un concept qui exprime une triple réalité. Il s’agit d’abord du poids écrasant d’une
instance technocratique éloignée des intérêts nationaux, dépourvue de légitimité politique
(exemple : la commission européenne). L’attribution de compétences à la communauté va de
paire avec une perte juridique et factuelle du pouvoir des parlements nationaux. Il se rapporte
ensuite à l’absence de responsabilité parlementaire et du contrôle suffisant sur le conseil
malgré sa dimension de gouvernement communautaire. Il traduit enfin les faiblesses de ce qui
fait office de parlement qui n’émane pas directement du suffrage universel. Ces tares
congénitales sont corrigées en Europe mais malgré son élection directe depuis 1979, le
parlement européen n’assure pas la plénitude de l’organe législatif effectif.
L’application du concept aux groupements économiques ouest africains traduit une présence
fortement accentuée. En effet, la cristallisions irréversible de la culture démocratique dans des
sociétés jusqu’à marquer par une gestion autoritaire voire autocratique du pouvoir passe tant
soit peu par une maitrise des rouages de fonctionnement des mécanismes institutionnels. La
méfiance des chefs d’états et de gouvernement à l’égard des forces vives est telle qu’il
n’existe ni organe parlementaire ni conseil ni comité composé d’agents socio-économiques
susceptibles de porter le processus de remembrement communautaire. Ces groupements n’ont
pas réussi à associer la population et les agents socio-économiques au processus d’intégration
régionale.
Par ailleurs, les instances gouvernantes font fi des objectifs, des priorités, et des attentes des
peuples par rapport au processus intégratif. A l’instar de la construction de l’Europe où peu de
choses ont été faites jusqu’en 1979 pour réduire le déficit démocratique. Le contexte
particulier du remembrement communautaire ouest africain ne permet pas d’opérer dans
l’immédiat une transposition pure et simple sur le plan constitutionnel des structures propres
aux états membres. Toutefois, l’application de la méthode descriptive classique permet de
relever des caractères secondaires qui traduisent une spécificité structurelle et relevant
l’aspect embryonnaire des organes intégrés.
Il ne suffit pas seulement d’adopter des actes communautaires en grand nombre mais il
apparait plutôt primordial pour les états membre d’en assurer l’application effective.
Cette application des différents actes communautaires pose le problème de leur suivi et du
contrôle de leur exécution notamment par des organes communautaires intégrés à savoir des
organes permanents (pérennité) composés d’agents internationaux indépendants vis-à-vis des
gouvernants (autonomie). En Afrique de l’ouest, ces organes manifestent des aspects
embryonnaires avec notamment des secrétariats généraux et exécutifs inadéquats avec des
instances juridictionnelles à compétence restreinte. Par ailleurs, les décisions émanant des
instances communautaires n’ont qu’une portée réduite.
L’UMOA a apporté une réponse particulière a la question de l’équilibre entre les éléments
d’intégration et de coopération à travers un model qui opère la juxtaposition d’éléments
supranationaux aux éléments intergouvernementaux. A l’instar de la CECA (communauté éco
du charbon et de l’acier) , l’UMOA représente une cassure avec schémas traditionnel de la
coopération internationale. Conçu comme un complément, de l’union monétaire qu’in s’agit
de consolider , le jeu institutionnel communautaire qui se dégage du traité instituant
l’UEMOA revèle l’avenement d’un ordre jur international au terme duquel les états procèdent
à un transfert de leurs droits souverains. Ils ont en effet mis en commun leur souveraineté
moné placée sous la responsabilité d’une haute autorité au caractère supranational fortement
marqué . apres pres de 3 decenies de vaines tentatives d’union les auteues du traite de l’uemoa
ont compris que l’intégration éco impose des solutions audacieuses et parfois originales pour
s’adapter aux réalités d’un monde dont l’éco a fini de globaliser. Ils ont mis en place ds cette
logique un dispositif institutionnel habilité à exercer un pvr transferes aux organes
communautaires . L’opportunité voire la mise en œuvre de ce transfert s’apprécient au regard
du concept de la supranationalité, du principe de subsidiarité
L’unification mon comporte des effets integrateurs certains mais elles comportent aussi des
contraintes et des couts tenant d’une part à l’amenuisement voire d’une perte de contrôle
d’instruments nationaux d’institutions économiques et monétaires. Elle tient d’autre part aux
risques de dépression cumulatives des pays de faible activité. Cependant ces couts peuvvent
etre réduites ou éliminés si des mesures appropriées ordonnées au niveau central sont prises
pour assurer un équilibre satisfaisant ds le dev des éco de tous les partenaires. La perte de la
libre disposition des inst éco et moné. Qui en découlent va etre mieux acceptée si elle se
perçoit non en termes d’abandon de souveraineté mais en terme de transfert de souveraineté à
une autorité communautaire. Il reste évident qu’à ce niveau tous les partenaires doivent y etre
représentés et obtenir la possibilité de faire entendre leurs voix sur une base démocratique et
ds le respect d’une discipline à l’échelle de la région en intégration. Le fait qu’un état puisse
se lier durablement avec un ou d’autres états traduit une limitation volontaire de sa
souveraineté mais cette autolimitation est en meme temps la base de toute la vie internationale
en faisant naitre des attentes légitimes et qui permettent d’anticiper sur le comportement des
cocontractants comme l’a souligné en 1923 la Cour permanente de justice internationale dans
l’affaire du Vapeur Wimbledon « toute convention apporte une restriction à l’exercice des
droits souverains de l’etat en ce sens qu’elle imprime à cet exercice une direction déterminée
mais la faculté de contracter des engagements internationaux est précisémment un attribut de
la souveraineté de l’état »
Ds cetteligne de pensée, Charles PASDEVANT souligne que : « la conclusion de traités par
un état est l’expression meme de la souveraineté de cet état et non pas une aliénation de sa
souveraineté » . la mis en œuvre du système d’attribution des compétencs en termes de
transfert tend à présenter l’UEMOA comme revetue partiellement de compétences étatiques .
a travers la notion de transfert , la source des compétences determine la nature supranationale
des institutions.
Il s’agit là d’une procédure entre les votes classiques de l’unanimité et les votes à l’unanimité
simple .la regle des 2/3 érigée en principe constitue un mécanisme juridique qui permet
d’éviter la paralysie des organes de décision si la règle de l‘unanimité est exigée. Elle permet
en outre d’éviter la prise de décision très importante avec des majorités peu significatives c-à-
d généralement la majorité simple . dès lors , le mecanismes de prise de decision retenue au
sein de l’union ménage à la fois la souveraineté interne et externe des états tout en écartant les
minorités de blocage. IL reste qu’une telle règle est en parfaite concordance avec le principe
de la solidarité qui est l’un des principes de base du fonctionnement de l’union. En effet La
mise en écart , le rejet delibere de toute idée de pondération consistant en nier la capacite des
vote des etats à leur contribution financière traduit l’idée que son poids éco ne lui confer pas
une quelconque preponderance . par consequent, en vertu du principe de solidarité et de
l’égalité chaque etat membre dispose d’une seule voix au sein de l’union.
Sur un tout autre registre, le traité instituant l’uemoa procède à une innovation qui va au-delà
de l’interétatisme en opérant une diversification des acteurs juridique s impliqués ds le
processus de l’intégration. Alors que traditionnellement les gouv concervaient une sorte de
monopole de représentation communautaire , le traité de l’union integre d’autres acteurs ds le
jeu institutionnel . c’est ainsi que les parmlement snationaus , les org privées comme les
chambres consulaires sont devenues ds sujets actifs du processus d’intégration. Pour mettre en
oevre l’action suprationale les etats membre de l’uemoa sont allés très loin ds leur
engagement . en effet, le traité prévoit de façon explicite à la fois une obli de moyens et de
résultats impliquant que les états soient tenus de déployer tous les efforts nécessaires à la
réalisation des objectifs que le traité c fixé.
Ds le cadre de l’uemoa et le transfert de souveraineté les etats sont allés tres loin dans la
mesure où les organes communautaires ont la faculté de prendre ds mesure exécutoires.
Ainsi, au-delà des etats la notion des transferts de compétence permet à l’organisation
d’atteindre directement les ressortissants des états avec le mécanisme spécifique de
l’applicabilité directe. L’applicabilité directe est une question classique du droit inter revetant
en réalité deux aspect svt confondus. Le 1er d’ordre formel concerne l’introduction du droit
international dans l’ordre juridique interne et la determination de la place qu’il va y occuper.
Le 2eme aspect d’ordre matériel se rapporte à la question de savoir si le droit inter est
susceptible de créer au bénéfice et à la charge des particuliers des droits et obligations dont ils
puissent se prévaloir directement sans que soit nécessaire les dispositions nationales
d’application . a l’origine, l’idée d’une applicabilité directe dans l’ordre interne a été retenue
par la cour supreme des etats unis Avant d’etre reprise par la cour de justice européenne.
Placée au sommet de la hiérarchie judiciaire, la cour de justice de l’union ouest africaine a
donc la voie toute tracée pour mener à bien sa mission unificatrice au vue de l’expérience
américaine consacrée par la cour européenne.
La cour suprême des USA a eu a reconnaitre pour la 1ere fois en 1829 que les dispositions
conventionnelles du droit international peuvent avoir valeur directe en droit interne américain
sans l’aide d’une législation d’application et de réception .
Le traité instituant l’UEMOA codifie une démarche pragmatique par laquelle l’UMOA va être
complétée par l’institution graduelle des états membres d’une union économique. En ce sens,
l’uemoa procède d’un choix devenu incontournable d’aller au-delà des formes classiques de
coopération respectueux de l’indépendance de chaque pays membre. Cette orientation
irréversible de la démarche est susceptible de renforcer la capacité de tendre vers l’autonomie.
Les états de l’uemoa ont ainsi opté pour la voie de l’intégration de chacun des pays membres
à une communauté institutionnalisée.
Bien que le traite de Rome ne pose pas expressément ce principe, la cour de justice en
invoque non seulement les termes mais aussi en dégage son esprit à travers l’arret Costa. Un
an auparavant, dans l’arret Van Gend and Loos , elle avait déjà affirmé le principe d’insertion
du droit communautaire dans le droit national . C’est donc à partir de la méthode
d’interprétation finaliste de la cour que s’affirme ce principe. Dans l’arret V.G and Loos , elle
avait tempéré sa position en déclarant : « les états ont limité, bien que dans des domaines
restreints leurs droits souverains ». les termes de l’arret Costa affirme ce principe de façon
plus nette : »le traité a affirmé un ordre juridique propre intégré au système juridique des
états membres qui s’impose à leur juridiction ». par l’affirmation de ce principe , c la garantie
de l’appli effctive du dr com qui est recherchée . en effet, si l’appli du d. com pouvait se voir
imposé un ordre jur interne, son efficacité serait reduite au néant. Cependant, sa mise en
œuvre ne s’est pas faite ss la réticence de certains états si bien que des aménagements se sont
avérés des fois nécessaires. En principe , la primauté du dr com sur les droits nationaux est
d’un impératif absolu. Ainsi, les actes communautaires ayant une force obligatoire qu’ils
soient issu du droit primaire ou dérivé. De meme , tous les actes natioanux sont soumis à ce
principe quelle que soit leur nature. La csq directe de la primauté du dr com est de rendre
inapplicable le droit national contraire. Si la question est simple s’agissant de lois antérieures
qui de facto sont considérées comme étant abrogées , mais le pb s’est posé pour l’appli d’une
loi nationale postérieure. La cour de justice, par la voie du renvoi préjudiciel a clairement
dégagé sa position en déclarant ds l’arret SIMMENTHAL du 9 mars 1978 que « le juge
national a l’obligation d’assurer le plein effet des normes communautaire en laissant au besoin
inappliqué de sa propre autorité toute disposition nationale contraire meme postérieure sans
qu’il y ait à attendre ou demander l’élimination de celle-ci par voie législative ou par toute
autre procédé constitutionnel ». en France, les juges nationaux adoptant une position
conciliatrice mais progressiste ont cependant tempéré cette jurisprudence en considérant que
les règles procédurales relèvent de la compétence nationale. Par l’arret Société des Cafés
Jacques Vabres du 24 mai 1975, la cour de cassation s’appuyant non seulement sur le
principe de primauté du dr com mais aussi sur l’art 55 de la constitution , a entrainé les
juridictions judiciaires à appliquer pleinement le principe. Quant au conseil d’état, il c lgtp
refusé à faire prévaloir les traités sur les lois postérieures contraires (conseil d’état 1er mars
1968 , syndicat national des fabricants de semoule de France). En 1989, il s’est finalement
résigné à appliquer ce principe à partir de sa décision Nikolo du 20 octobre 1989.
sa mise en œuvre exclut de son champ de compétence que les états membres ont
expressément transféres aux organes com. Aussi convient –il de déterminer d’une part le
champ de compétence de avant de voir d’autre part les cond et modes d’action
elle introduit l’étude du domaine d’activité qui relève de la compétence des organes
communautaires ; La réponse à cette quest° amène à distinguer au regard de la théorie
générale du droit de l’intégration d’un niveau d’analyse relative aux compétences implicites et
aux modalités d’articulation entre les compétences communautaires et les ceux autonomes des
états. Le concept des compétences implicites traduit la méthode d’interprétation judiciaire
fréquemment utilisé par la cour supreme des USA ds le cadre du renforcement des pouvoirs
du gouv fédéral face aux entités fédérés. La démarche de l’instance retient que le gouv
fédéral tout comme ses organes possèdent tous les pvrs inhérents aux missions que leur ont
confié les pères fondateurs de la constitution de 1787. Cette méthode a été également utilisé
par la 1ere cour de la Haye pour apprécier la compétence de l’OIT. Cette technique a été
reprise par la cour internationael de justice dans l’affaire Bernadode à travers laquelle elle
souligne que « selon le droit international , l’ONU doit etre considéré ces pvrs qui s’ils ne
sont pas énoncés expessément énoncés dans la charte sont par une csq nécessaire conférée à
l’organisation en tant qu’essentielle à l’exercice des fonctions de celle-ci » . ce concept des
pvr implicites joue également un role determinant ds le dr commu.
Il est formellement officialisé ds le traité de Rome au terme de son art 235 qui dispose que
« si une action de la communauté apparait nécessaire pour réaliser ds le fonctionnement du
marché commun l’un des objets de la communauté sans que le traité ait prévu les pvrs
d’action requis à cet effet , le conseil statuant à l’unanimité sur proposition de la commission
et après consultation de l’assemblée , prend les décisions appropriées ». il convient dès lors
d’assurer de façon cohérente une articulation entre les comp communautaires ( implicitements
retenues explicitement prévues) et L’articulation entre les compétences communautaires et
les compétences résiduelles (nationales).L’idée de fond est que les compéences d’attriburion
évoquées en faveur des organes de l’union entretiennent des rapports complexes entre les
compétences résiduelles des états membres.
Par rapport aux etats , les compétences communautaires peuvent etre exclu mai il reste des
domaines où les comp des etats subsistent. L’union a dès lors pour role de coordonner leur
exercice. Il arrive toutefois, ds les hypothèses certes exceptionnelles que les compétences de
l’union etcelles des etats soient concurrentes. Ds ce cas de figure, il appartient à a cour de
justice de l’union lorsqu’elle est saisie de veuiller à ce que les mesures nationales ne rentrent
pas plus difficil encor moins impossibles à l’union l’exercice de ses compétences. par le biais
du principe de subsidiarité , les institutions de l’union exerce leur compétence en favirisant
les règlements-cadres qui laissent aux etats leur liberté daction dès qu’il y a ds compatiblités
avec les objectifs de l’union.
L’intervention comm se justifie lorsk l’action relevant d’une compétence partagée ne peut
etre realisée de manière suffisante par les etats membres (la grande muraille verte).
L’appréciation qui se rattache strictement a des element factuels aboutit à des conclusions
largement tributaires de la situation donnée. Les dimensions et les effets de l’action envisagée
sont conjointement appréciés. Il convient dès lors de procéder à un double test relatif à
l’efficacité comparative et à la valeur ajoutée tiré des critères portant sur les pb
transfrontaliers sur le cout induit par une inaction sur les limites de l’action au niveau national
sur le jeu du respect de la concurrence etc…l’intensité de l’action comm obeit au principe de
proportionnalité selon lequel les moyens adoptés n’excèdent le quantum raisonnablement
nécessaire pour tteindre les objectifs du traité. Ce principe se présente comme une limite à
l’action communautaire en ce sens qu’il impose aux institu de l’union de veiller à ce que les
charges imposées aus opérateurs ne dépasent pas ce qui est nécessaire pour attreindre les
objectifs de l’union. Il rest à préciser que si un choix s’offre entre plusieurs mesures
appropriés , il convient de recourir à la moins contraignante et que les charges qui en découle
ne soient pas démesurées par rapport au but visé par l’action.
Tpe :