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ROUTIERE
AMANI
Table des matières
CHAPITRE 1 : GENERALITES................................................................................................................................ 4
1-OBJET DE LA GEOMETRIE ROUTIERE ........................................................................................................................... 4
2-TERMINOLOGIE ROUTIERE .......................................................................................................................................... 4
2.1 Quelques définitions élémentaires ...................................................................................................................... 4
2.2 La chaussée ........................................................................................................................................................... 5
3- LES ROUTES EN COTE D’IVOIRE .................................................................................................................................. 5
3-1 Histoire des routes en CI ...................................................................................................................................... 5
3-2 Les différents types de routes en CI. .................................................................................................................... 6
4- DESCRIPTION D’UN PROJET ROUTIER ........................................................................................................................ 6
4-1 Les documents fixant la géométrie de la route : .................................................................................................. 6
4-2 les documents définissant les ouvrages placés le long du projet : ...................................................................... 7
4-3 les documents de détermination des quantités et des coûts du projet : ............................................................ 7
4-4 les documents de consultation des entreprises et de contrôle ........................................................................... 7
5- ÉTUDE GENERALE D’UN TRACE DE ROUTE ................................................................................................................. 7
5-1 Etude d’une liaison routière entre A et B ............................................................................................................. 7
5-1-1 Création d’une route nouvelle ...................................................................................................................... 8
5-1-2 AMENAGEMENT D’UNE ROUTE EXISTANTE ................................................................................................ 10
CHAPITRE 2 : PARAMETRES FONDAMENTAUX DES PROJETS ROUTIERS......................................... 11
1- PARAMETRES CINEMATIQUES .............................................................................................................................. 11
1-1 NOTION DE VITESSES .................................................................................................................................... 11
1-1-1 Vitesse de référence.................................................................................................................................... 11
1-1-2 Vitesse de base ............................................................................................................................................ 11
1-2 NOTION DE DISTANCE D’ARRET, DE VISIBILITE ET DE DISTANCE DE DEPASSEMENT......................................... 11
1-2-1 Distance d’arrêt ........................................................................................................................................... 11
1-2-2 Distance de visibilité : (DV).......................................................................................................................... 12
1-2-3 Distance de visibilité de dépassement : (DVd) ............................................................................................ 13
2-PARAMETRES FONDAMENTAUX DES PROJETS ROUTIERS ........................................................................................ 14
2-1 Règles d’emploi des normes ICTARN ................................................................................................................. 17
2-1-1 Paramètres du tracé en plan ....................................................................................................................... 17
2-1-2 Paramètres du profil en long....................................................................................................................... 19
2-1-3 Paramètres du profil en travers .................................................................................................................. 19
CHAPITRE 3 : LE TRACE EN PLAN .................................................................................................................... 21
1- LE TRACE DE BASE : DROITE-CERCLE .................................................................................................................... 21
1-1 LES ALIGNEMENTS DROITS ............................................................................................................................... 21
1-1-1 Repérage des droites................................................................................................................................... 21
1-1-2 Calcul des gisements des AD et de la distance entre deux points .............................................................. 22
2-TERMINOLOGIE ROUTIERE
2.1 Quelques définitions élémentaires
• La route : surface gauche de l’espace, est une voie de communication, c'est-à-dire une
surface aménagée pour assurer la circulation des différents moyens de transport (véhicules,
engins à deux roues, piétons, etc.…). Le décret n°64-212 du 26 mai 1964 désigne par le
terme de route toute voie publique ouverte à la circulation des véhicules. La route peut être
en remblais ou en déblais. Route en remblais : C’est la partie de route construite au-
dessus du terrain naturel. Route en déblais : C’est la partie de route construite en dessous
du terrain naturel. La route comprend une ou plusieurs chaussées subdivisées en voies.
• La chaussée : Elle est la zone spécialement emménagée pour supporter la circulation des
véhicules. Les chaussées peuvent être unidirectionnelles ou bidirectionnelles.
Les chaussées et les accotements peuvent être revêtus ou non. Dans tous les cas, le
revêtement est constitué par la couche de roulement exécutée avec des matériaux
bitumineux. Trois matériaux sont couramment utilisés :
Le S.A (Sand Asphalt)
Le B.B (Béton Bitumineux)
Les E.S (Enduits superficiels).
• La voie : la voie désigne l’une quelconque des subdivisions de la chaussée ayant une largeur
suffisante pour permettre la circulation des véhicules.
• L’emprise : Elle est la surface de terrain appartenant à la collectivité affectée à la route et
à ses dépendances.
• La plate-forme : Elle est la surface de la route qui comprend la ou les chaussées, les
accotements et éventuellement les terre-pleins.
• L’assiette : C’est la largeur de la plate-forme augmentée des fossés et des talus. C’est la
largeur minimale de terrain nécessaire à la réalisation de la route.
• Les accotements : Ce sont les zones latérales de la plate-forme qui bordent
extérieurement la route. Il permet le stationnement occasionnel des véhicules.
• Le fossé : C’est une dépression creusée pour l’écoulement des eaux (fossé latéral, fossé de
crête, fossé de pied de talus de remblais).
• La saignée : C’est une tranchée dans les accotements pour conduire l’eau de la chaussée
vers les fossés.
• Le terrain naturel (TN) : C’est le terrain tel qui se présente avant tous travaux.
• Les ouvrages d’art : Ce sont des réalisations particulières nécessaires pour le
franchissement d’un obstacle (ponts, tunnels etc.…). Les dalots et les buses sont appelés
petits ouvrages hydrauliques.
Couche d’usure
Couche de base
Couche de fondation
Réseau routier en CI
Catégorie de 1997
1948 1960 1980 1985 1989 1993 1995
routes
Routes revêtues 6 000
50 700 3100 3 850 4 883 5 290 5800
km
10 11
Routes A-B km 3600 10 000 10 300 9 100 9 003 11 283 123
773
54 51 52
Routes C-D km 7200 14 300 32 000 40 550 51 468 877
264 468
67 68 70
TOTAL 10850 25 000 45 400 53 500 68 041 000
950 041
Etudes préliminaires
1) Tracé en plan
L’étude du tracé en plan commence par l’examen des carters de la région (au 1/50 000 ou 1/100 000)
complétée éventuellement par des photographies aériennes. Sur ces documents on repère les points
de passage obligé et les obstacles à éviter puis on trace à la main une ébauche du tracé choisi en faisant
figurer éventuellement les différentes variantes possibles. Ce tracé élémentaire sera ensuite à la règle
et en courbe.
Les règles générales à retenir de cette phase sont les suivantes :
• Eviter les alignements droits de grande longueur dans les zones peu accidentées ;
• En zone accidentée, on évitera les gros terrassements et on cherchera réduire au maximum les
ouvrages d’art.
• Examiner si c’est possible en rallongeant légèrement le tracé afin d’obtenir un projet plus
économique (diminution des cubatures des terrassements ou le nombre des ouvrages d’art). La
fin de l’étude sommaire en tracé en plan correspond à l’établissement du tracé de base qui
comprend une polygonale et les cercles de base.
En résumé, on retiendra :
- Plus faible dépense possible de construction ;
- Plus faible dépense possible d’entretien ;
- Plus faible dépense possible pour le transport (longueur, pente, etc.…) ;
- Sécurité, commodité et agrément de la circulation.
2) Profil en long
Le tracé en plan étant fixé on relève les côtes du T.N tout au long de l’axe du tracé (à partir des courbes
de niveau du fond de plan).
• Raccordement du projet avec les routes existantes
• Franchissement des cours d’eau, de voies ferrées ou routes ;
• Dans zones inondables, la route devra être placée au-dessus du niveau de plus hautes eaux.
• Faire une étude sommaire pour redimensionner les ouvrages de traversée et définir ainsi l’altitude
minimale de la ligne rouge au droit des rafraichissements des talwegs
1- PARAMETRES CINEMATIQUES
1-1 NOTION DE VITESSES
1-1-1 Vitesse de référence
En général, les usagers adaptent la vitesse de leur véhicule aux Caractéristiques de la route. La route doit
offrir aux usagers la garantie de leur confort et de leur sécurité.
Une section de la route est conçue avec des caractéristiques homogènes qui sont définies à partir d’une
vitesse ″VR″ appelée VITESSE DE REFERENCE. Le projeteur utilise cette vitesse ‘’conventionnelle’’ pour
définir les caractéristiques minimales d’aménagement des points singuliers tels que :
- Les courbes ou les rayons, les dévers en tracé en plan ;
- Les sommets ou points hauts, les points bas, les pentes et les rampes en profil en long.
a) Choix de la vitesse de référence
Le choix de la vitesse de référence est un compromis entre le niveau de service offert à l’usager et le coût
d’investissement. Il tient compte du ratio Avantages/Inconvénients.
On entend par avantages : le confort, le gain de temps, la sécurité, les retombées économiques.
L’inconvénient est le coût du projet.
La vitesse de référence est un multiple de 20. Dans la pratique, c’est le maître d’ouvrage qui fixe la vitesse
de référence en fonction des différentes catégories de la route.
b) Vitesse de référence en Côte d’Ivoire
Les vitesses de référence sont fixées par le Maître d’ouvrage qui et le Ministère des infrastructures
économiques.
▪ Pour les autoroutes : 100km/h <VR< 120km/h ;
▪ Pour les routes interurbaines : 80km/h <VR< 100km/h ;
▪ En agglomération (voie urbaine ou traversées villes ou villages) : 40km/h <VR< 80km/h.
a) la distance de perception Dp
C’est la distance parcourue à vitesse constante V pendant le temps de perception réaction. Ce temps ent
constitué du temps physiologique de perception nécessaire aux conducteurs de percevoir, de regarder,
comprendre et décider d’agir (0,75 à 1,5s) et le temps mort mécanique d’entrée en action des freins (0.5s)
. Le temps est lié à la lucidité ou comportement du conducteur.
Pour le calcul, on adopte généralement le temps de 2s quelque soit la vitesse même s’il est admis qu’en
attention soutenue (vitesse supérieure à 100 km/h) ce temps peut être réduite à 1,8s.
b) La distance de freinage Df
C’est la distance parcourue pendant le freinage effectif du véhicule sur la chaussée. Elle est fonction de la
vitesse initiale V (km/h), de la déclivité i et du coefficient de frottement longitudinal f (f entre 0 et 1).
Chaque pays adopte ses valeurs du coefficient longitudinal.
V2
Df (m) =
a
254( ± i )
g
avec : −a = capacité de freinage du véhicule;
− g = accélération terrestre;
− i = déclivité.
a V2
Le rapport de = f est appelé le coefficient de frottement longitudinal : Df (m) =
g 254( f ± i )
V2
Si i = 0 → Df (m) =
254 f
V2
Exemple : pour a = 3.4m / s 2 , g = 9.81m / s 2 → Df =
88.03
c) La distance d’arrêt DA
La distance d’arrêt est donc fonction de la rapidité de perception du conducteur et de la capacité de freinage
du véhicule.
V2
DA(m) = 2v + V en m/s.
254 f
En courbe la distance d’arrêt à retenir est augmentée de 25% de la distance de freinage en ligne droite.
V2 1 V2 V2
DA(m) = 2v + + ( ) → DA(m) ≈ 2v + V en m/s
254 f 4 254 f 200 f
DV = DA (m )
Une distance de visibilité plus grande est prescrite pour les situations spéciales. Il peut s’agir de la distance
de visibilité de dépassement ou de la distance de visibilité de décision.
Vkm / h
dD (m) = × 2 × td ou dD (m) ≈ 4 × v pour V ≤ 90km / h SINON dD (m) ≈ 5 × v
3,6
dMd = V1 × t = V2 × t + ( d1 + d 2 )
d1 + d 2
→t =
V1 − V2
ou dMd = DB + 2 × (d + l ) avec d = d1 = d 2 et L = 8m
(d + d 2 )
→ dMd = V1 × 1
(V1 − V2 )
avec d 1 = d 2 = 0,2V + 8
a- Une même section de route doit rester homogène, c’est-à-dire les points singuliers doivent être
aménagés pour la même vitesse de référence. Toutefois, la vitesse de référence peut être revue
lorsqu’il y a une modification importante de l’environnement (passage en agglomération ou en
zone de relief accidenté) perceptible par l’usager, ce qui lui permet de comprendre les raisons
de la modification de la vitesse de référence.
b- Lorsqu’on a l’obligation de changer de vitesse de référence, ce changement ne doit pas être
brusque. Les écarts de Vr entre deux sections consécutives doivent être limitées à 20 km/h.
Par exemple, pour traverser une zone accidentée à 60km/h sur une route à la vitesse initiale de
100km/h, il faut aménager une zone de transition conçue à la vitesse de 80 km/h.
NB : a la jonction des deux tronçons, l’un conçu pour Vr et l’autre à Vr-20km/h, il est conseillé
de placer le rayons Rhm de Vr qui est également le rayon RHN de Vr-20km/h.
c- A l’extrémité d’un alignement droit de grande longueur (supérieure à 400 m) ou d’un tronçon
de route ne comportant pas de courbe de rayon inférieur à RH’, la vitesse des véhicules peut
atteindre couramment Vr+40 km/h (valeur limitée de 120 km/h en CI). En conséquence on ne
descendra aucun rayon en dessous du rayon minimum absolu (RHm) correspondant à une
vitesse égale Vr+40 km/h.
Exemple : Avec un Vr=80km/h après un grand AD, on mettra de rayons que 665 m, c’est-à-dire
le RHm de 120 km/h. Cette coure sera déversée au devers minimum de 3%.
RHm RH’
Vr(km/h)
R LA R LA
40 40 55 400 105
60 120 85 600 120
80 240 110 900 135
100 425 140 1300 155
120 665 170 1800 180
Application
Sur une route prévue pour Vr = 100 km/h, nous avons deux courbes R1=800m et R2 = 1200m qui tournent
dans le même sens. Calculez la distance de sécurité La.
Solution
Il s’agit d’interpoler la distance La.
Avec Vr = 100 km/h, les rayons RH’ = 1300 m avec La = 155m et RHm = 425 m avec La = 140 m.
La distance de sécurité La recherchée sera comprise entre 140 m et 155 m.
e- On peut utiliser un rayon aussi grand qu’on veut, mais jamais utiliser un rayon inférieur à RHm.
f- L’utilisation d’un rayon R compris entre RHN et RHm doit faire l’objet d’une justification technique
et économique.
g- Lorsqu’une courbe en plan est déversée, le devers reste constant sur tout le long de la courbe.
Ceci entraine une correction de devers pour passer du profil en toit de l’AD à profil déversé.
h- Les AD trop longs (>2 km) sont gênants. Il faut les substituer par une courbe en plan de grands
rayons. Les proportions habituelles d’AD sont de 40 à 60% de la longueur totale du trajet routier.
i- Les courbes en plan de rayon supérieur à RH’ sont non déversées. Le profil est identique au
profil en toit de l’AD.
En alignement droit chaque demi-chaussée est déversée vers l’extérieur selon une pente transversale de
3% pour les routes revêtues et 4% pour les routes non revêtues.
j- Pou R compris entre RHm et RHN ou entre RHN et RH’’, il faut interpoler le devers associé.
k- Pour R compris entre RH’ et RH’’, on peut déverser la chaussée à 3% (devers minimum) ou
conserver le profil en toit de l’AD. La solution définitive sera guidée par les considérations de
drainage liées au relief.
Le tracé en plan d’une route peut être constitué d’une succession d’alignements droits reliés entre deux par
des arcs de courbes circulaires uniquement ; on parle alors de tracé de base. Lorsqu’il est constitué de
succession d’alignements droits, d’arcs de courbes circulaires auxquels on adjoint les raccordements
progressifs appelées CLOTHOIDES, on parle dans ce cas de tracé définitif.
- Soit par les coordonnées rectangulaires de deux points A et B situés sur l’AD ;
- Soit par les cordonnées rectangulaires d’un point situé sur l’AD et une orientation ou une direction.
Dans le second cas, la direction de l’AD est caractérisée par son gisement G qui est la valeur de l’angle
orienté, mesuré dans le sens des aiguilles d’une montre entre l’axe des ordonnées (Y) correspondant au
Nord du quadrillage ou le Nord des Y positifs et l’AD parcouru en allant de l’origine vers l’extrémité du
projet.
On appelle gisement de la direction AB, l'angle horizontal mesuré positivement dans le sens des
aiguilles d’une montre (sens horaire) entre l’axe des Y positifs et la direction AB.
On le note GAB (ou aussi VAB). G est compris entre 0 et 400 gr.
La relation qui lie GAB et GBA est : GBA = GAB + 200gr
Exercice d’application
Les points de l’axe du tracé en plan d’une route ont pour coordonnées :
Les droites sont définies par les coordonnées rectangulaires de deux points.
Tout point oM (X, Y) situé sur droite doit satisfaire la relation suivante :
1 − 11 12 − 11 1 − 12 12 − 11
= BC =
/ − /1 /2 − /1 / − /2 /2 − /1
D −D ) D −D
D=E G (F − F ) + D HI D = E G (F − F ) + D
F −F ) F −F
Résolution :
Ecrire l’équation de la première droite : ? = & @ + A&
Ecrire l’équation de la deuxième droite : ? = 0 @ + A0
Calculer les coordonnées rectangulaires du point M (M point d’intersection des deux droites) :
K %K
J=
%
, remplacer x dans l’équation pour trouver y.
Exercice :
A
D
Les droites sont définies par les coordonnées rectangulaires d’un point et leur gisement.
Données
• Coordonnées XA et YA
• Gisement G du segment de droite
Résolution :
Exercice
L’introduction des arcs de courbes est rendue nécessaire pour les raisons suivantes :
a) L’adaptation au site qui impose d’éviter ou de dévier les obstacles à savoir les zones marécageuses,
les zones construites, les zones rocheuses, les sites protégés, les plantations, etc.…….
b) Les alignements droits trop longs (> 2 kms) sont dangereux, car conduisant à la monotonie, à
l’éblouissement des conducteurs de nuit, puis à la torpeur.
c) Une route rectiligne est inesthétique (condition d’environnement)
L’équilibre ou la stabilité du véhicule dans la courbe, s’obtient en agissant sur deux facteurs :
Le dévers
Il faut donner une pente transversale (inclinaison) à la chaussée pour fractionner le poids du
véhicule de sorte à compenser la force centrifuge.
Le rayon
Il faut prendre un rayon suffisant (grand) pour atténuer les effets de la force centrifuge.
En A.D., le dévers est destiné à assurer l’évacuation des E. S .R (eaux superficielles de ruissellement)
de la chaussée. Pour des chaussées exécutées dans de bonnes conditions, les valeurs suivantes ont été
adoptées :
N.B : le dévers minimal (d) nécessaire à l’écoulement des eaux dans les courbes est le même que
celui préconisé en A.D., c'est-à-dire 3%.
Quant au dévers maximal admissible dans les courbes, il est limité par les conditions de stabilité des
véhicules lents à l’arrêt, dans les conditions climatiques exceptionnelles.
- 3% +3% + 4% - 4%
Font apparaitre quatre rayons caractéristiques associés) des dévers caractéristiques qui sont par ordre
croissant :
Le rayon minimal absolu (Rhm) associés à d = 7%
Le rayon minimal normal (RHN) associé au dévers normal de :
• 5% pour des Vr ≤ 80% km/h
• 4% pour des Vr ≥ 100km/h
Le rayon de dévers minimal (RH’’) associé au dévers minimal de (d = 3%)
Le rayon non déversé (RH’) pour lequel le profil en travers de la chaussé est le profil en toit adopté
en A. D.
La condition de visibilité doit être vérifiée en tout point d’une courbe tracée
parallèlement au bord intérieur de la chaussée à une distance égale à 0,75
m.
DA = DISTANCE D’ARRET.
S = 50/R
• Angle au sommet : Pa définition, l’angle au sommet S entre deux ADs successifs est l’angle de valeur
inférieure à 200 gr à l’intérieur du lequel est logé le raccordement circulaire assurant le changement
de direction.
• Angle au centre : L’angle au centre est l’angle orienté correspondant au changement direction entre
deux ADs de gisements respectifs GSn-1Sn et GSnSn+1.
ij = k = n −
l>l>m& l>%&l>
Si |pqrqrm − pqr% qr |
z = x = (pqrqrm + {||) − pqr%
> 200tu → (v qr HI
w = x = pqrqrm − (pqr% qr + {||)
v
F’ = F“ + ”“’ × •–— p“
D’ = D“ + ”“’ × ˜™• p“’
Les coordonnées des points de tangentes seront calculées à partir des coordonnées des sommets du tracé,
des gisements des AD, des longueurs de tangentes.
En s’appuyant sur le schema du raccordement circulaire ci-dessus, on a: G1 = GAS1 et G2 = GS1S2
XOC1 = XS1 + T× sin GS1OC1 et YOC1 = YS + T× cos GS1OC1 avec GS1OC1 = & +200gr
/Šœ0 = /l& + • × sin l&•œ& M# 1•œ& = 1l& • × NBS l&•œ& gMN l&•œ& = 2
Virage à gauche
Point
Points à
d’appui
calculer en Gisement (gr) Distance (m) Coordonnées rectangulaires
connu en
(X, Y)
(X, Y)
v ² F± = Fq + q± × ¢¤r(p + ||)
p + || q± = q± = ² × § r HI
§ r D± = Fq + q± × ¨H¢(p + ||)
T1 q
v ² F± = Fq + q± × ¢¤r(p )
p q± = q± = ² × § r HI
§ r D± = Fq + q± × ¨H¢(p )
T2 q
q
q q ² ² Fv = Fq + qv × ¢¤r(p + || + )
S
p + || + HI p − qv = HI
¨H¢ q
H
¢¤r
O q
Dv = Fq + qv × ¨H¢(p + || )
q
q q F¬¨ = Fq + q¬¨ × ¢¤r(p + || + )
p + || + HI p − ¬³ = qv − ²
Mc q
D¬¨ = Fq + q¬¨ × ¨H¢(p + || )
F± = Fq + ² × ¢¤r(p − ||)
p − ||
Dv = Fq + ² × ¨H¢(p − ||)
T1 O R
Fv = Fq + ² × ¢¤r(p − ||)
p − ||
Dv = Fq + ² × ¨H¢(p − ||)
T2 O R
Virage à droite
Point
Points à
d’appui
calculer en Gisement (gr) Distance (m) Coordonnées rectangulaires
connu en
(X, Y)
(X, Y)
v ² F± = Fq + q± × ¢¤r(p + ||)
p + || q± = q± = ² × § r HI
§ r
q
D± = Fq + q± × ¨H¢(p + ||)
T1
v ² F± = Fq + q± × ¢¤r(p )
p q± = q± = ² × § r HI
§ r
q
D± = Fq + q± × ¨H¢(p )
T2
² ² q
q q Fv = Fq + qv × ¢¤r(p + || − )
S
p + || − HI p + qv = HI
¨H¢
H
¢¤r
q
q
O
Dv = Fq + qv × ¨H¢(p + || − )
q
q q F¬¨ = Fq + q¬¨ × ¢¤r(p + || − )
p + || − HI p + ¬³ = qv − ²
q
Mc
D¬¨ = Fq + q¬¨ × ¨H¢(p + || − )
F± = Fq + ² × ¢¤r(p + ||)
p + ||
Dv = Fq + ² × ¨H¢(p + ||)
T1 O R
Fv = Fq + ² × ¢¤r(p + ||)
p + ||
Dv = Fq + ² × ¨H¢(p + ||)
T2 O R
Cette courbe de raccordement progressif située entre l’A.D et le cercle de rayon R, à son origine située au
point de contact avec l’A.D et son extrémité située au point de contact avec l’arc de cercle. Sa courbure
& &
Z Z
ρ= varie progressivement de ρ = 0 à l’origine à ρ= , à l’extrémité située au point de contact avec R =
rayon de l’arc de cercle.
En général, les clothoïdes sont employées en tracé routier comme courbe de raccordement progressif entre
A.D. et cercle lors de la définition du tracé en plan.
On utilise le début de la clothoïde, son origine étant le point de contact avec l’A.D (L = 0 et R =∞) ;
l’extrémité du tronçon de clothoïde utilisée est le point de contact avec la courbe circulaire de rayon R, le
rayon de courbure à l’extrémité étant égal à R de la courbe circulaire.
La longueur L du tronçon de la clothoïde utilisée dépendra de la clothoïde choisie, c'est-à-dire de la valeur
choisie pour le paramètre A.
d%
- 3% +3%
AD COURBE
Le tableau des paramètres fondamentaux fait apparaitre quatre rayons caractéristiques associés à des
dévers:
Le rayon minimal absolu (Rhm) : il est associé au dévers maximal absolu de 7%. C’est le rayon en
dessous duquel, il ne faut jamais descendre pour une vitesse de référence donnée.
Le rayon minimal normal (Rhn) : il est associé au dévers normal de 5% ou 4% en fonction des Vr.
C’est le rayon en dessous duquel normalement, il ne faut pas descendre pour une vitesse de
référence donnée :
• d = 5% pour des Vr≤ 80% km/h
• d = 4% pour des Vr≥ 100km/h
Le rayon de dévers minimal (Rh’’) : il est associé au dévers minimal de 3% qui est le dévers courant
employé pour les A. D. IL correspond au rayon pour lequel, seule la chaussée extérieure de la courbe
est déversée pour prendre le dévers de la ½ chaussée intérieure au virage.
Le rayon non déversé (Rh’) pour lequel le profil en travers de la chaussé conserve le profil en toit
adopté en A. D.
AA-Géométrie routière Page34
a) Le rayon du raccordement est égal à Rhm ou RHN ou RH’’
La valeur du dévers est indiquée au tableau de paramètres fondamentaux.
Exemple 1 : Vr = 80km/h ; R = 650m → R = RH’’ → d = 3%.
Exemple 2 : Vr = 60km/h ; R = 240m →R = RHN →d = 5%.
A R
30 110 210 325 1100 15 110 325 1100 3200
AA-Géométrie routière Page35
35 120 220 350 1200 20 120 350 1200 3400
40 125 225 375 1300 25 125 375 1300 3500
45 130 230 400 1400 30 130 400 1400 3600
50 140 240 425 1500 35 140 425 1500 3800
55 150 250 450 1600 40 150 450 1600 4000
60 160 260 475 1700 42 160 475 1700 4500
65 170 270 500 1800 50 170 500 1800 5000
70 175 275 550 1900 55 175 550 1900 6000
75 180 280 600 2000 60 180 600 2000 7000
80 190 290 650 2250 65 190 650 2200 8000
85 200 300 700 2500 70 200 700 2400 9000
90 750 2750 75 225 750 2500 10000
95 800 3000 80 250 800 2600
100 850 85 275 850 2800
900 90 300 900 3000
950 95 950
1000 100 1000
Pour des vitesses de référence faibles (Vr ≤ 80 km/h), si après un choix correct du paramètre A, on
constate que le déport ∆R est inférieur ou égal à 0,50 m (∆R ≤ 0,50), on peut ne pas clothoïder la courbe
déversée. Dans ce cas, on conservera le tracé de base et on fera la correction de dévers sur une longueur
L ≥ L mini, positionnée pour moitié sur l’A.D. et pour moitié sur le cercle de rayon R.
Exemple : R = 550 m et L mini = 77 m
A = 550 × 77 → A = 205 ,79
En se référant au tableau des combinaisons des paramètres, on retient A= 210
Vérifions si A vérifie les 3 conditions :
- L= 80,182 m
- 183,33 - 210 - 275
- ΔR = 0,487 m
ΔR est inférieure à 0,50m, le paramètre A = 210 n’obéit pas aux trois conditions.
Le paramètre suivant est 220. Obéit-il aux 3 conditions ?
L = 88,00m ΔR = 0,587m
Conclusion : Oui, le paramètre A = 220 obéit aux trois conditions.
Résultat : A = 220
Cherchons à présent X, Y et τ.
o Calcul de τ :
|| || “
= , Hr Ãu¦ = ²
→ Ãtu = Dz
HI Ãtu = Ç
(²)²
o Calcul de X et Y:
¦J = ¦ ¨H¢ Ã → Æ ¦J = Æ ¦ ¨H¢ Ã
¦É = ¦ ¢¤r à → Æ ¦É = Æ ¦ ¢¤r Ã
τ étant un angle très petit, sinτ et cosτ seront calculés à partir du développement limité.
à Ã{ þ
Æ ¦J = Æ( − + − + … . )¦
! {! ¾!
à à ÃÌ
Æ ¦É = Æ(à − + − + … . )¦
! ! Ì!
En posant à =
²
on obtient :
F= − + − +⋯
{| ² { ¾ { ²{ |{| ¾ ²¾
Ì
D= − + − …
¾ ² ¾ ² { {| ²
Ì
F= − + − +⋯
{| ² { ¾ ²{ |{| ²¾
{ ¾
D= − + − …
¾² ¾ ² { {| ²
Application numérique
A = 220 et R 550 m.
|| “
Ãtu = ( )²
Ç ²
1
“
=
2
²
Ì
F= − + −
3
{| ² { ¾ ²{ |{| ²¾
+{ ¾
D= − + − …
4
¾² ¾ ² { {| ²
AA-Géométrie routière Page38
5 F = F − ² ¢¤r à ;
6 ∆² = D + ²(¨H¢ Ã − ) HI ∆² ≈
{²
;
D
± =F−
§ rÃ
7 ;
D
±½ =
¢¤r Ã
8
D
Ä¢ = § r( ) ;
F
9
10 q = ¼F + D
“ ∆² F à ð F D ±½ ±
t
² ² ² à ¡r tu ¦¡¢ ² ² ² ²
L
à ¡r ¦¦¡tué¢
N° N°
R
349 0.1558171 0.3947368 0.001012 0.077893 4.9598 4 27 50 0.155723 0.004045 0.051969 0.103911 349
350 0.1566840 0.3958333 0.001023 0.078326 4.9874 4 29 19 0.156788 0.004090 0.052259 0.104490 350
351 0.1600000 0.4000000 0.001066 0.079983 5.0960 4 35 01 0.159898 0.004265 0.053366 0.106702 351
352 0.1650391 0.4062500 0.001135 0.082501 5.2534 4 43 41 0.164927 0.004537 0.055049 0.110065 352
353 0.1673554 0.4090909 0.001167 0.083658 5.3271 4 47 40 0.167238 0.004666 0.055822 0.111610 353
354 0.1681000 0.4100000 0.001177 0.084030 5.3508 4 48 57 0.167981 0.004707 0.056071 0.112108 354
Application numérique
A=200 et R=550 m
z= v
²
o v′ w− Ã o qq = qv − z
v·
¨H¢
o q± = q± = § = (² + ∆²) × § r
v
o qÒ = qÒ = ± − ±
o q“ = q“′ = ± = § + F z·
v
o q ¬ = q′¬′ = ² × § r( )
(²m ∆²) (²m ∆²)
o qv = HI
¢¤r
q
¨H¢
v
o q¬′¨ = qv − ²
z
Dzv
o ”¨¦ =
²
o qv = z
v· ||
¨H¢
o ”± = ”¨¦ + ×
3-6 Calcul des coordonnées des points caractéristiques du tracé définitif
Les points caractéristiques A ; M ; M’ ; A’ ; O’ et M’C du tracé définitif sont calculées en coordonnées
rectangulaires. Mais dans la mesure du possible, il faut effectuer ces calculs avec des contrôles.
Virage à gauche
J pqÒ = p + || qÒ = qÒ = ± − ±
J’ pqÒ = p qÒ = qÒ = ± − ±
v
T pq± = p + || q± = q±′ = § = (² + ∆²) × § r
v
T’ pq± = p q± = q±′ = § = (² + ∆²) × § r
S A pq“ = p + || q“ = q“′ = ± = F + §
A’ pq“ = p q“ = q“′ = ± = F + §
q q (² + ∆²) (² + ∆²)
pqv = p + || + HI p − qv′ = HI H
¢¤r
q
¨H¢
O’
q
M’c pq¬ ¨ = p + || + HI p q¬′³ = qv′ − ²
q
− q q ²
pqq = p + || + HI p − qq = qv − z
v
S’
¨H¢
J p“Ò = p “Ò = “′Ò = ±
A
M p“¬ = p − Ä¢ “¬ = “ ¬ = q
J’ p“ Ò = p + || “Ò = “Ò = ±
p“ ¬ = p + || + Ä¢ “¬ = “ ¬ = q
A’
M’
T O’ p±v = p − || R+ΔR
T’ O’ p± v = p − || R+ΔR
J M pÒ¬ = p − Ã Ò¬ = Ò′¬′ = ±½
J’ M’ pÒ ¬ = p + || + Ã Ò¬ = Ò′¬′ = ±½
J pqÒ = p + || qÒ = qÒ = ± − ±
J’ pqÒ = p qÒ = qÒ = ± − ±
v
T pq± = p + || q± = q±′ = § = (² + ∆²) × § r
v
T’ pq± = p q± = q±′ = § = (² + ∆²) × § r
S A pq“ = p + || q“ = q“′ = ± = F + §
A’ pq“ = p q“ = q“′ = ± = F + §
q q (² + ∆²) (² + ∆²)
pqv = p + || − HI p + qv′ = HI H
¢¤r
q
¨H¢
O’
q
M’c pq¬ ¨ = p + || − HI p ¬³ = qv′ − ²
q
+ q q ²
pqq = p + || − HI p + qq = qv − z
v
S’
¨H¢
J p“Ò = p “Ò = “′Ò = ±
A
M p“¬ = p + Ä¢ “¬ = “ ¬ = q
J’ p“ Ò = p + || “Ò = “Ò = ±
A’
M’ p“ ¬ = p + || − Ä¢ “¬ = “ ¬ = q
T O’ p±v = p + || TO = R+ΔR
T’ O’ p± v = p + || T’O’ = R+ΔR
J M pÒ¬ = p + Ã Ò¬ = Ò′¬′ = ±½
J’ M’ pÒ ¬ = p + || − Ã Ò¬ = Ò′¬′ = ±½
Pts X Y OBSERVATIONS
J /l + }Ó × sin lÔ 1l + }Ó × cos lÔ
A /l + }, × sin l! 1l + }, × cos l!
M /! + ,Ž × sin !X 1X + ,Ž × cos !X
M /Ô + ÓŽ × sin ÔX 1Ô + ÓŽ × cos ÔX
1- GENERALITES ET DEFINITIONS
Le tracé en plan n’est pas suffisant à lui seul pour définir entièrement l’axe de la route. La route est une
courbe développée dans l’espace et pour qu’elle soit parfaitement définie, il faut que tout point M de cette
courbe puisse être définie par les coordonnées (X, Y, Z).
Le tracé en plan nous donne uniquement la position de tout point M de la route par ses coordonnées
rectangulaires dans le système général. Il est donc nécessaire de définir tout point M de la route par sa
troisième dimension, c'est-à-dire l’altitude ZM.
L’altitude de la route dépend de l’altitude du terrain du terrain naturel (TN) sur lequel elle est construite.
Le profil en long (PL) est une coupe verticale effectuée en suivant l’axe du tracé en plan. Sur cette coupe
on porte :
- Les altitudes du TN : on obtiendra le P L du TN
- Les altitudes de l’axe de la route terminée (on a ainsi la ligne rouge) : PL du projet
C’est comme deux documents en un. Pour l’élaboration d’un profil en long, on doit obligatoirement
commencer par établir le PL. TN. Ce n’est qu’une fois cela établi, qu’on choisira les côtes projets.
Le choix des altitudes de la ligne rouge sera guidé par des impératifs d’économies, de quantité des
terrassements généraux cela signifie que l’on s’efforcera de suivre le T.N. tout en respectant les normes
géométriques en profil en long.
A ce stade du projet, le tracé définitif est entièrement calculé. On porte ce tracé définitif sur le fond du plan
altimétrique. On place tout d’abord des profils en travers types au droit de tous les points caractéristiques
du tracé en plan c'est-à-dire l’origine et l’extrémité du tracé, les origines et fins de courbes circulaires (T1
ou Oc et T2 ou Fc), les origines et fins des raccordements progressifs ( A, M, M’, A’) et éventuellement les
milieux de courbes MC et M’C. Entre ces points caractéristiques, le long de chacun des éléments du tracé en
plan, on répartit le plus régulièrement possible les PT de façon à obtenir fronçons de longueur sensiblement
égale à la distance moyenne choisie entre deux profils en travers (généralement équidistance 10,20,40 m).
b) Echelles du PL
Les déclivités utilisées en projet routier sont très faibles. Pour permettre une meilleure lecture des
différentes déclivités et les altitudes relatives du TN et de la ligne rouge, on utilise une échelle verticale 10
fois plus grande que l’échelle des abscisses. Pour des projets routiers de grandes longueurs, on utilise
habituellement l’échelle 1/2000è en abscisse (longueur) et l’échelle 1/200è en ordonnée (hauteur). Pour
des projets routiers de petites dimensions ainsi que les voiries urbaines, on utilise souvent les échelles
1/1000è en abscisse (longueur) et 1/100è en ordonnée (hauteur).
Enfin pour les petites VRD, on utilise l’échelle 1/500è en abscisse (longueur) et 1/50è en ordonnée
(hauteur).
De toute façon, l’échelle des longueurs du PL est identique à celle du fond de plan utilisé pour matérialiser
le tracé en plan.
c) Montage du PL du TN
- Reporter avec précision et à l’échelle des longueurs, les distances cumulées correspondant aux
profils en travers ;
- Compléter le cartouche avec les numéros des PT ;
- Compléter le cartouche avec les distances cumulées correspondant à chaque PT ;
- Compléter le cartouche avec les altitudes TN correspondant à chaque PT ;
- Elever les perpendiculaires à partir des points (PT) reportés ;
- Reporter au droit de chaque profil en travers (la perpendiculaire) l’altitude TN du point : hauteur
reportée à l’échelle des hauteurs = ZTN – Z du PC.
En reliant tous les points successifs par des segments de droites, obtient ainsi le PL du TN.
L’abscisse de I est équidistante de l’abscisse des points de tangente T1 et T2 ou I est le milieu des
projetés de T1 et T2 sur l’axe des abscisses.
X T1 + XT2
X I − X T 1 = X T 2 − X A ou X I =
2
- Parabole : y = ax²
- Tangente 1 : y1 = a1 x + b1
- Tangente 2 : y 2 = a2 x + b2
b2 − b1 b1 − b2
Intersection des deux tangentes : x I = ou xI =
a1 − a 2 a2 − a1
o troisième cas
o troisième cas
Observations
Quel que soit la nature du raccordement parabolique (AS ou AR), on constate que :
1°) le sommet S du raccordement parabolique est situé à l’intérieur du R. P. quand P1 et P2 sont de signes
contraires.
2°) dans ce cas, il est plus proche du point de contact correspondant à la pente la plus faible en valeur
absolue.
3°) lorsque P1 et P2 ont même signe, le sommet de la parabole est obligatoirement situé hors du
raccordement parabolique.
4°) dans ce cas il est situé du côté du point de contact avec la pente la plus faible en valeur absolue.
∆×& ∆×0
(&
= (0
BR W = /1 + /2
Posons /2 = W − /1 M#
RM UL çB$S /2 U R SB$
M@URMSSPB$.
En définitive on obtient :
∆Ø1 × W
/1 =
Ư1 + Ư2
∆×0 ×Ú
Ou /2 =
∆×&m ∆×0
Contrôle : W = /1 + /2
1 GENERALITES
La chaussée est constituée de 2 surfaces articulées sur l’axe de la route et se développant dans
l’espace. L’axe de la route étant lui-même une courbe développée dans l’espace.
Cette courbe dans l’espace est représentée par 2 plans (tracé en plan et profil en long).
Le respect des normes géométrique lors de la mise au point de chacun de ces 2 plan ne garantit pas que
la route présentera en tous point un aspect satisfaisant pour l’usage c'est-à-dire une configuration
permettant à l’usager :
- De percevoir distinctement le tracé et d’apercevoir les obstacles éventuels à une distance
suffisamment élevée compte tenu de sa vitesse de circulation.
- De pouvoir apprécier correctement le tracé d’ensemble de la route sans être gêné par une
discontinuité ni trompé par des impressions visuelles fausses.
- De distinguer clairement et suffisamment loin des points singuliers de la route (carrefour,
voie d’intersection, de dégagement etc.…)
S’assurer de la bonne coordination entre le tracé en plan et le profil en long revient à agencer les éléments
de ces 2 plans de façon à garantir tout au long de la route des conditions de confort, de sécurité et de
visibilité de l’usager.
D’autre part, une telle disposition est dangereuse en circulation nocturne (risque d’éblouissement).
Pour prévenir ce défaut, on remplace systématiquement lors de la mise au point du tracé en plan les grands
ADs par des enchainements de courbe de grands rayons (RH > RH’)
b) Lorsque le tracé en plan est constitué d’une succession d’AD et d’arcs de courbes circulaires alors
que le profil en long est constitué d’une pente ou rampe unique.
Inconvénient : pour un usager entrant dans la courbe ou circulant au début de la courbe, le changement
de direction correspondant aux variations de pente dans le raccordement en AR sera le plus souvent perçu
comme un changement de direction en tracé en plan. L’usager percevra comme un enchainement de 2
courbes circulaires de sens opposés alors qu’en réalité, le tracé comprend une courbe circulaire en plan et
un raccordement vertical.
Largeur de la
5 6 7 10,5 12 14
chaussée (m)
n 3,5 4 5 8 9,5 11
a) Du fait de l’introduction des dévers dans la courbe de la chaussée le long de la clothoïde AM. Il a
tendance à se relever au-dessus du plan de la route.
Le tracé en plan et le profil en long traitent entièrement l’axe de la chaussée terminée sans aucune
information sur la largeur de de la route. Il faut absolument les profils en travers pour terminer la définition
complète de la route.
1- DEFINITION
Les profils en travers sont des coupes verticales effectuées perpendiculairement à l’axe de la chaussée.
Répartis tout au long du trajet, ils fournissent les informations complémentaires sur la chaussée :
- Les largeurs de chaque demi-chaussée ;
- Les dévers de chaque demi-chaussée ;
- Les largeurs et les devers des accotements ;
- La largeur et la forme du terre-plein central (route unidirectionnelle) ;
- La forme et la section des fossés latéraux ;
- Les talus de remblais et de déblais.
On distingue deux sortes de profils en travers :
- Le profil en travers type ;
- Les profils en travers courants.
Les profils en travers courants montrent la configuration de la route au droit des points du projet. Ils servent
aussi à déterminer les quantités de terrassements généraux nécessaires à l’exécution du projet. Pour cela
il faut calculer les largeurs et les sections de terrassement de chaque profil en travers.
q” = qv + q ‰¨©
àááááááááâááááááááã‹
I¢¢é¡ + ¨¨H§¡ ¡r§ − ” × ¡Ÿ
q” = qv − q ‰¨©
àááááááááâááááááááã‹
I¢¢é¡ + ¨¨H§¡ ¡r§ + ” × ¡Ÿ
Ces profils comprennent à la fois des sections de remblai et de déblai. Le passage d’une section à l’autre
est marqué par un point fictif (PF).
La largeur est mesurée le long du talus de remblai entre l’entrée en terre et le bord extérieur de
l’accotement.
= → ∆Ö = ×
Ɗ
²= å +( × )²
²= ×√
1- DEFINITION
C’est la part du métré (ou de l’avant métré) relative aux terrassements, c’est-à-dire l’évaluation des
volumes des déblais et des remblais nécessaires à la réalisation du projet. A ces volumes, s’ajoutent :
- La surface de décapage de la terre végétale ;
- La surface de revêtement des talus de remblais.
Les données indispensables pour la détermination des cubatures sont le profil en long et le profil en travers
du terrain naturel et du projet (voir chapitre correspondants).
Soient S1, S2, S3, .......Sn les surfaces de remblais et de déblais obtenues aux profils P1, P2, P3,
........ Pn et les distances entre profils l1, l2, l3, ..........ln, on obtient :
Exercice 1
a. Quelles sont les différentes couches d’une chaussée en suivant l’ordre de mise en œuvre ?
b. Citez et définissez les plans qui permettent une définition parfaite d’une route ?
c. Quels sont les éléments constitutifs de l’assiette d’une route ?
d. Citez les différentes étapes d’une étude de route et les documents topographiques utilisés à chaque
étape ?
e. Quels sont les éléments constitutifs de la plate-forme ?
f. Représentez par un schéma le devers d’une route en alignement droit et le devers d’une route
déversée en courbe.
Exercice 2
Un véhicule dont les pneumatiques sont usés roule à une vitesse de 72km/h sur une route nationale en
temps pluvieux. A la sortie d’un virage, il aperçoit un tronc d’arbre sur la route à environ 98m.
Données
• Temps de perception - réaction : 2s
• Tableau du coefficient de frottement : Fl
ETAT DU REVETEMENT ETAT DU PNEU Fl
• Données techniques :
o Portion de route en pente.
o Déclivité : d = 4,5%
Travail demandé :
Exercice 3
Un automobiliste roule à une vitesse de 80km/h. Un second roulant à 98km/h dans le même sens entame
une manœuvre de dépassement à la distance d égale à 25m du premier. Il se rabat devant le premier
après le dépassement à la même distance d.
1. Citez les différentes distances de dépassement
2. Calculez la distance parcourue par chaque véhicule pendant le dépassement.
Exercice 5
La rectification d’un tronçon de route bidirectionnelle long de 1,5km a nécessité l’introduction d’une courbe
en plan. ON relève sur documents techniques du projet les indications suivantes :
- Chaussée déversée à 3 % sur la partie circulaire de la route ;
- Deux déclivités successives de -5,83 % et +4,78 %.
a) Citez les documents techniques (plans) qui permettent la définition parfaite d’une route ?
b) Définir la déclivité d’une route.
c) Quel serait le rayon de la courbe en plan si la vitesse de référence Vr était de 60km/h ?
d) Le tronçon rectifié a une vitesse de référence de 80 km/h.
1- Les déclivités du projet sont –elles dans les normes ? Justifiées de votre réponse.
2- Quelle est la valeur du rayon minimal normal pour raccorder les deux déclivités ?
3- Quelle est la valeur du rayon vertical qui assure la distance de visibilité de manœuvre de
dépassement ?
Exercice 6
Dans le cadre de la rectification du tracé d’une route bidirectionnelle, une déviation est prévue à la vitesse
de référence de 60 km/h. On relève les indications suivantes sur les documents techniques de cette
déviation :
- Rayon des deux courbes en plan : R1 = 450m et R2 = 650m ;
- Deux déclivités successives de +6,83 % et -4,95 % ;
- Profil en toit en alignement droit de 3%.
e) Donnez deux raisons qui imposent l’introduction des courbes en plan dans un tracé de route.
f) Représentez par schéma le devers de la chaussée sur les portions de route en courbe en plan de
rayons R1 et R2.
g) Définir la déclivité d’une route.
h) Les deux droites (déclivités) sont raccordées par une courbe verticale de rayon RV.
4- Les 2 déclivités du projet sont –elles dans les normes ? Justifiées de votre réponse.
5- Quelles sont les valeurs possibles de RV ?
6- Quelle est la valeur du rayon RV qui assure la distance de visibilité de manœuvre de
dépassement ?
Dans le cadre des travaux de rénovation d’une portion de route en rase campagne, une déviation est prévue
pour une vitesse e de référence de 80 km/h. La déviation de cette section de route est composée d’une
polygonale de 4 sommets.
Les coordonnées rectangulaires des différents points et les rayons de raccordement sont consignés dans le
tableau suivant :
O S1 S2 F
X(m) 255 127,77 255 584,66 256 048,82 256 428,65
Y(m) 724 777,99 724 848,18 725 057,36 725 064,65
R(m) 950 550
- Croquis
Travail demandé :
1) Citez deux raisons qui nécessitent l’introduction des raccordements dans le tracé en plan d’une route.
2) a. Citez les deux facteurs qui agissent sur la stabilité des véhicules.
b. Comment chaque facteur agit-il sur les véhicules ?
3) Montrez que l’un des sommets que vous préciserez admet un raccordement progressif.
4) Calculez les éléments caractéristiques de cette clothoïde.
5) calculez la longueur développée du tronçon rectifié.
6) Calculez les coordonnées rectangulaires de deux points de tangence :
a) - premier point de tangence situé entre OS1.
b) - deuxième point de tangence situé entre S2F.
“ ∆² F à ð F D ±½ ±
² ² ² à ¡r tu ¦¡¢ à ¡r ¦¡tué¢ ² ² ² ²
N° L N°
R
349 0.1558171 0.3947368 0.001012 0.077893 4.9598 4 27 50 0.155723 0.004045 0.051969 0.103911 349
350 0.1566840 0.3958333 0.001023 0.078326 4.9874 4 29 19 0.156788 0.004090 0.052259 0.104490 350
351 0.1600000 0.4000000 0.001066 0.079983 5.0960 4 35 01 0.159898 0.004265 0.053366 0.106702 351
352 0.1650391 0.4062500 0.001135 0.082501 5.2534 4 43 41 0.164927 0.004537 0.055049 0.110065 352
353 0.1673554 0.4090909 0.001167 0.083658 5.3271 4 47 40 0.167238 0.004666 0.055822 0.111610 353
354 0.1681000 0.4100000 0.001177 0.084030 5.3508 4 48 57 0.167981 0.004707 0.056071 0.112108 354
DONNEES :
AD1
S10
D7 D8
AD2
D9
TRAVAIL DEMANDE :
a) Citez deux raisons qui nécessitent l’introduction des raccordements dans le tracéGAD9S10
en plan d’une
route.
b) Le concepteur peut-il utiliser les trois valeurs de rayon ? Justifiez votre réponse.
c) Calculez le gisement D7D8.
d) Calculez les équations des droites D7D8 et S10D9.
e) Calculez les coordonnées rectangulaires du sommet S10.
f) Le concepteur porte son choix sur la valeur 3 du rayon.
1- Montrez que ce raccordement admet un paramètre A égal à 270.
2- Calculez les éléments caractéristiques de la clothoïde.
3- Calculez les tangentes du raccordement progressif.
4- Calculez la longueur développée du tronçon rectifié.
5- Calculez les coordonnées rectangulaires des points caractéristiques du raccordement
progressif.
DOCUMENTS TECHNIQUES
N° “ ∆² F τg
² ² ² ²
τ en grades
321 0,1275511 0,3571429 0,000678 0,063767 4,0601
ë í îï îð
τ°
ì ì ì ì
N°
τ en degrés
4-Croquis
Travail demandé :
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6) Calculez la longueur développée de cette portion de route.
7) Calculez les coordonnées rectangulaires des points de tangence.
Formules utiles :
1-
2-
3-
On prendra Xm = 39,992 m
Exercice 10
L’étude porte sur la rectification du tracé d’une route bidirectionnelle dont la vitesse de référence est de
100 km/h. L’origine du tronçon rectifié correspond au profil en travers P236, PK 9400 m. La ligne rouge
présente les caractéristiques suivantes :
- Longueur du tronçon rectifié : 796,053 m ;
- Première déclivité : -3,728% à partir de P236, d’altitude 253,230 m.
- Deuxième déclivité : de P249, PK 9920 m à P255, PK 10160 m aux altitudes respectives 239,242
m et 236,230 m.
&
Déclivités raccordées par une courbe verticale d’équations? = @ 0 .
0Z
-
- Rayon de la courbe verticale : 10 000m
- Profils en travers : tous les 40m
- Déclivité maximale en rampe à 100km/h: 5%
P236 P249
P255
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TRAVAIL DEMANDE:
a) Quels sont les documents techniques qui permettent une définition complète de la route ?
b) Quelle est la réalité commune qui sous-tend tous ces concepts : dévers – rampe – déclivité –
pente ?
c) Calculez les coordonnées de I, point d’intersection des deux déclivités.
d) Calculez les coordonnées de S, sommet de la parabole.
e) Calculez les altitudes projet correspondant à chacun des profils en travers suivants : P238 – P240
– P243 – P245 – P249 – P253.
f) Sur quelle longueur s’appliquent les éléments suivants du projet :
o La première déclivité ? ;
o La courbe verticale ? ;
o La deuxième déclivité ?
g) Un profil fictif est situé entre les profils en travers P242 et P243.
• DONNEES ISSUES DU PROFIL EN LONG TN
N° PT ALTITUDE (m)
P242 245,018
P243 242,980
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Exercice 11
Pendant la construction d’une route, une partie du tronçon a été modifiée avec l’introduction d’un
raccordement progressif. Vous trouverez-ci-joint le profil en long de la modification dressé à cet effet.
1) Citez deux raisons qui peuvent conduire à la modification du tracé en plan d’une portion de
route.
2) Quelle est longueur développée de la partie modifiée ?
3) Quel est le dévers de la partie déversée de la chaussée ?
4) Vérifiez que la variation de dévers est égale à 7.
5) Quelles sont les coordonnées des points de tangence de la courbe verticale ?
6) Calculez les coordonnées du sommet de la parabole.
7) Calculez et Compétez le profil en long par les informations manquantes :
- Altitudes projet – longueur des déclivités – longueur de la courbe verticale – alignement
droit – développement du cercle déporté – clothoïde de sortie – les dévers des voies
intérieurs et extérieures.
8) Calculez le profil fictif 1.
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