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Introduction
I – Généralités :
Conclusion
Bibliographie
Introduction :
Après les années 50, la finance a été touchée par des événements remarquables, c’est
après cette date que les écrits et les théories ayant pour vocation l’étude du marché ont vu le
jour. Ce sont les travaux de Markowitz qui ont marqué le point de départ de la théorie
moderne relative à la gestion des actifs financiers et au financement du marché. Cette théorie
repose essentiellement sur les concepts de rationalité de l’individu et d’efficience du marché,
sa pièce maîtresse.
Les travaux de Sharpe pour faciliter l'applicabilité de la matrice de Markowitz ont été
la source de la naissance d'un modèle baptisé : le Modèle d'Equilibre Des Actifs Financiers
(MEDAF ou CAPM).
Pour ce faire, nous allons, dans un premier temps, traiter quelques généralités sur le
portefeuille, et par la suite se pencher sur les apports et les limites du MEDAF en essayant de
montrer dès lors comment le MEDAF est-il utilisé dans la gestion optimale d’un portefeuille.
1. Généralités :
Le PER d’une entreprise précise donc la valeur de cette entreprise sur le marché. (Un
PER de 10 signifie que le marché estime la valeur de l’entreprise à dix fois son bénéfice.)
Plus le PER est élevé, plus l’action est chère (car il faut davantage dépenser pour
acquérir l’action), et donc moins le potentiel de bénéfice (pour le détenteur) est en théorie
important.
Il en résulte que le PER permet de définir les actions surcotées des actions sous-cotées.
Ainsi, un PER faible (<10) est le reflet d’une entreprise sous-cotée qui se trouve donc
en zone d’achat. Inversement, un PER fort (>10) est le reflet d’une entreprise surcotée qui se
trouve donc en zone de vente.
1.2.1. La rentabilité :
On entend par rentabilité le revenu encaissé sous forme de dividendes ou d’intérêt
et/ou la plus-value (ou moins-value) constatée sous forme de gain (ou de perte) en capital que
procure un titre à son investisseur. Le rendement s’exprime assez généralement sous forme de
taux. Dans ce cas, on distingue habituellement le taux de rendement (calculé à partir du seul
flux encaissé au cours de la période étudiée : dividende ou intérêt) et le taux de rentabilité
(calculé à partir du flux encaissé auquel on ajoute la plus ou moins-value).
La rentabilité d’un titre peut être calculée soit à partir :
. du résultat net de l’exercice et du dividende que l’entreprise verse à l’actionnaire :
c’est la rentabilité passée.
. des résultats attendus par l’actionnaire : c’est la rentabilité future.
Ces deux rentabilités sont des informations importantes pour le détenteur d’un titre ou
le futur possesseur de ce titre :
+ La rentabilité passée : c’est le rapport entre la variation du titre augmentée du
dividende par action versé par l’entreprise sur le cours de l’action à la date d’achat du titre.
Rentabilité passée =
(Cours de l' action le plus haut) - (Cours de l' action le plus bas) + Dividende
Cours de l' action le plus bas
+ La rentabilité future : c’est le résultat attendu du titre, c'est-à-dire le cours de l’action
future et le dividende probable versé de l’entreprise.
Ces deux paramètres sont fonction de la réaction de l’action face aux aléas du marché
et aussi du comportement de l’entreprise par rapport à son environnement.
Il convient alors d’associer des probabilités à ces deux paramètres (cours de l’action et
dividende) et de calculer l’espérance mathématique de la rentabilité future.
E(R x ) = R x × P(R x )
1.2.2. Le risque :
Le risque attaché à une action est dû à l’incertitude et affecte donc la rentabilité future
du titre.
Ce risque peut être décomposé en risque systématique et risque spécifique :
- Le risque systématique (ou de marché) : c’est le risque du fait de la fluctuation du
marché
- Le risque spécifique (ou individuel) : c’est le risque du fait du comportement
particulier du titre.
Il y a donc une relation entre le risque et la rentabilité. Plus le risque est important,
plus la rentabilité future du titre connaît des fluctuations. Aussi, le risque attaché à un titre
correspond à l’écart type de la rentabilité future de ce titre ( Rx ) .
( Rx ) R 2
x
P ( R x ) - E(R x )
2
Le MEDAF très souvent utilisé, aussi bien par les praticiens que par les académiciens
parce qu’il a été le premier à introduire la notion du risque dans la valorisation des actifs, et
évaluer les rendements anticipés d'équilibre sur n'importe quel actif risqué sur le marché.
L’idée fondamentale du MEDAF est qu’à l’équilibre, le marché rémunère les
personnes qui prennent des risques. Étant donné que les individus ont généralement une
aversion au risque, il doit y avoir une prime de risque positive pour la détention d’actifs
risqués, pour induire les individus à investir dans tous les actifs existants.
2.1.1. Définition :
Le modèle d’évaluation des actifs financiers permet de comparer la rentabilité du
marché financier et la rentabilité de l’actif étudié.
En d’autres termes, il a pour objet de déterminer la rentabilité attendue d’un titre en
fonction du risque qu’il présente.
Ainsi, chaque titre mis en portefeuille est caractérisé par :
- Sa rentabilité espérée
- Son risque
2.1.2. Hypothèses :
Les hypothèses du MEDAF sont décrites de façon plus ou moins détaillés dans la
littérature suivant les présentations du modèle. Ces hypothèses sont les suivantes :
- Les investisseurs sont averses au risque et cherchent à maximiser l’utilité espérée de
leur richesse en fin de période.
- Les investisseurs choisissent leurs portefeuilles en considérant uniquement les deux
premiers moments de la distribution des rentabilités : l’espérance de rendement et la variance.
- Les investisseurs considèrent une seule période d’investissement et cette période est
connue pour tous.
- Les investisseurs peuvent emprunter et prêter au taux sans risque sans limitation.
- L’information est accessible sans coût et disponible simultanément pour tous les
investisseurs. Ils font donc tous les mêmes prévisions d’espérance de rendement, de variance
et de covariance pour tous les actifs.
- Les marchés sont parfaits : il n’y a pas de taxes, ni de coûts de transactions. Les actifs
sont tous négociés et divisibles à l’infini.
Ce modèle présente un intérêt majeur dans le choix d’un portefeuille optimal, il permet
également d’évaluer la performance des gérants de portefeuilles.
- Choix optimal des actifs financiers et gestion de portefeuille ; FARIS Hamza ; 2ème
édition ; Top presse, 2001
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