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RESUME
ABSTRACT
The survey of stability of the slopes includes the recognition of the site, the
determination of the features physical and mechanical of the different layers of soil of
the slope, and finally the determination of the factor of security of the slope in order to
compare it by the coefficient 1,5. Indeed, the general survey of the site shows that
the slope is composed of three layers with the features physical and mechanical
different from the natural land until his/her/its crest. The determination of the factor of
security of the slope has been done with the help of the software elaborate plaxis 8.2
by a society Netherlander eponym plaxis in the years 1970 in order to be able to
analyze the case of the dam of Oosterschelde in Germany. This factor defers the
slope notably without the building and with the building. First the factor of security of
the simple slope gives a Fs = 3,52 what is superior to 1,5 and that confirms the
stability of the slope with a distortion of 450,38×10-3 m. Then, the one with the
building gives a FS = 3,49 what is also superior to 1,5 and that confirms the stability
of the slope in the same way with a distortion of 1,28 m. otherwise, the slope is
steady but the diagrams of the survey show some zones to risks that require some
treatments of which the discharge in head, the loading in feet or the supports in order
to avoid the cases of instabilities long-term.
Figure 1: les éléments principaux de la description d’un glissement de talus [1]. ..... 15
Figure 13: la boite de dialogue qui perrmet de paramètrer les unités de base et les
dimenssions du talus ................................................................................................ 62
Figure 14: la boite de dialogue qui permet de renseigner les différents parametres de
l'etude ....................................................................................................................... 64
Figure 15: image montrant le nombre de noeud et le nombre d'élément obtenu ...... 65
Figure 22: l'image montrant le nombre d'élémént et le nombre de noeud obtenu .... 70
Figure 37: plan de coffrage du premier étage ....................Erreur ! Signet non défini.
Figure 38: plan de coffrage des étages courants...............Erreur ! Signet non défini.
Tableau 4: Fs en fonction de grandeurs par rapport à une grandeur limite [2]. ........ 25
Tableau 9: tableau donnant les valeurs des paramètres de l'essai proctor .............. 51
Tableau 10: tableau résumant les résultats des essais de cisaillement ................... 54
Tableau 11: tableau résumant les résultats des essais de perméabilité ................... 59
Tableau 13: tableau donnant les modules de young en fonction des matériaux [5] [6]
................................................................................................................................. 63
Tableau 14: les propriétés des couches de sols sont résumées dans ce tableau. ... 63
RESUME ................................................................................................................. 1
ABSTRACT ............................................................................................................. 2
INTRODUCTION ................................................................................................... 13
I.6.1.Méthode déterministe................................................................................. 25
CONCLUSION ...................................................................................................... 30
INTRODUCTION ................................................................................................... 31
INTRODUCCTION ................................................................................................ 42
III.1 LE PRELEVEMENT........................................................................................... 42
III.3.5 Les résultats des essais proctor sur nos échantillons .............................. 45
III.6.6 Les résultats des essais de perméabilité sur nos échantillons ................. 59
CONCLUSION ...................................................................................................... 60
INTRODUCTION ................................................................................................... 61
CONCLUSION ...................................................................................................... 76
BIBLIOGRAPHIE................................................................................................... 78
INTRODUCTION GENERALE
Les grandes villes du Burkina Faso font de plus en plus face à la problématique du
foncier urbain. En effet, la gestion du patrimoine foncier fait débat dans un pays où la
croissance démographique et la politique de décentralisation inaboutie contrastent
avec la baisse de la sécurité et l’inégale répartition des richesses ; ayant ainsi pour
effet un exode massif vers les grandes villes du pays. Débordé, le gouvernement a
décidé de mettre fin aux lotissements dans les villes de Bobo Dioulasso et
Ouagadougou pour miser sur la promotion des logements sociaux. Il ne fait plus de
doute que les villes n’ont plus de place, les promoteurs immobiliers tendent
inévitablement vers la construction de logements et de voiries dans des endroits
accidentées, et l’ingénieur sera amené bientôt à faire face à ce défi : « comment
construire des ouvrages solides et durables dans des sites accidentés ? ». De ce fait,
l’étude et la maitrise de la stabilité des talus sera un atout dans la technique
d’aménagement des dites zones dans l’objectifs de les dompter pour étendre nos
cités sans pour autant affecter les zones classées et agricoles, d’où le
thème : « étude de stabilité des pentes en utilisant la méthode des éléments
finis par le logiciel PLAXIS 8.2 : cas d’un talus situé dans la zone de Saaba ».
L’objectif global de cette étude est de vérifier la stabilité d'un talus situé dans une
zone accidentée et non lotie de Ouagadougou en simulant la charge d’un bâtiment à
usage De bureaux de 5étages, avec plusieurs objectifs spécifiques. D’abord, la
maîtrise de la détermination de l'angle de frottement interne des grains et la cohésion
d'un matériau à l'aide de l'appareil de cisaillement ; ensuite, s’initié à l’utilisation du
logiciel PLAXIS 8.2 (simulation géotechnique de la stabilité des talus par la méthode
des éléments finis) ; enfin, renforcer nos capacités sur la vérification de la stabilité
d'un talus et renforcer nos connaissances théoriques et techniques de stabilisation
des talus.
Pour les besoins de l’étude, nous allons d’abord, faire une recherche documentaire
sur les travaux antérieurs en lien avec l'essai de cisaillement et la stabilité des
pentes ; ensuite, se former sur le logiciel PLAXIS 8.2 et effectuer les différents essais
nécessaires préalables en laboratoire sur le matériau; enfin, faire la synthèse des
Créer en 2010 ACIT géotechnique est un bureau d’étude en génie civil qui se
positionne comme un bureau de référence dans le domaine des missions
géotechniques en particulier au Burkina Faso ; son siège social est à SAABA plus
précisément au coté SUD-OUEST du marché de SAABA.
2. Domaines de compétence
3. Domaines d’activés
bâtiments ;
barrages ;
routes et aérodromes ;
ponts ;
matériaux de construction ;
formation ;
Tous les moyens techniques et intellectuels sont mobilisés pour mener à bien toutes
les prestations confiées à ACIT géotechnique alliant qualité et coût, pour établir un
rapport d’étude géotechnique claire, précis et complet.
4. Ses atouts
Pour satisfaire aux exigences de ses clients et toujours mériter leur confiance, ACIT
géotechnique a à son avantage les atouts suivants :
INTRODUCTION
Il existe trois principaux facteurs qui influencent le type du mouvement de masse qui
pourrait se produire à la surface de la Terre :
gradient de pente : plus la pente du terrain est élevée, plus il est probable
que le mouvement de masse se produit.
la consolidation de la pente : les sédiments, les roches et les sédiments
fracturés ou mal cimentés sont faibles et plus vulnérables aux mouvements de
masse.
l'eau : si les matériaux de pente sont saturés d'eau, ils peuvent perdre la
cohésion et de s'écouler facilement.
I.4.2 Le renversement
glissement plan.
glissements rotationnels simples.
Le terrain glisse le long d’une surface concave ayant la forme d’une cuillère, (figure
1.4 (a)). On distingue le glissement rotationnel simple et complexe (composé) [3].
Surface de
Glissement
glissement
superficiel 0-2m
Semi-profond 2-10m
Profond 10-30m
Très profond >30m
Les mouvements du talus résultent d'un changement de l'équilibre des forces dans le
versant (rapport entre forces résistantes et forces motrices), à la suite de processus
physiques et / ou chimiques qui, à leur tour, dépendent de différents facteurs. Ainsi,
les processus d'altération agissant à long terme (conduisant à une diminution des
forces résistantes), de même que les fluctuations de la nappe phréatique, influencent
la stabilité d'un versant de manière continue. Par ailleurs, une pente peut aussi être
déstabilisée rapidement.
Le passage de l’état stable à l’état instable est lié à des causes nombreuses et
variées qui viennent s’ajouter aux conditions initiales, intrinsèques au terrain. On
distingue les facteurs passifs et facteurs actifs (déclenchant) [1].
• La géologie :
la lithologie (composition, texture, granulométrie, caractères). Par exemple
dans le cadre d’un glissement, les argiles sont particulièrement sensibles à
l’eau.
la structure : le pendage, la présence de joints soit de stratification, de plis ou
de schistosité
• La pente :
les pentes les plus sujettes aux glissements ont une inclinaison qui va de 20 à
30 °
• L’orientation :
la plupart des glissements de terrain sont exposés au Nord.
• La végétation :
L’origine du déclenchement d’une instabilité des talus est rarement unique, mais
c’est la conséquence d’une combinaison des facteurs passifs et des facteurs
déclenchent.
La diffusion latérale est définie comme une extension d'un sol cohérent ou
masse de roche combinée à une subsidence générale de la masse fracturée du
matériau cohérent dans les matériaux mous de sous-jacent (figure 1.5). Elle peut
résulter de la liquéfaction ou écoulement du matériau plus doux. La propagation
latérale dans les matériaux de grains fins sur des pentes peu profondes est
habituellement progressive. Le lâchage commence soudainement dans une petite
zone et se propage rapidement [3].
Théoriquement, le talus est dit stable si 𝐹𝐹𝑠𝑠>1. L’état d’équilibre limite (rupture) est
obtenu lorsque 𝐹𝐹𝑠𝑠 =1. Mais dans la pratique, le coefficient 𝐹𝐹𝑠𝑠 est compris entre 1,15
et 1,30 en tenant compte des facteurs suivants [2] :
Dans la première, le glissement a déjà eu lieu, il s’agit d’une valeur de 𝐹𝐹𝑆𝑆 inférieure
ou égale à 1, donc :
soit, on connaît la surface exacte et l’on cherche à déterminer, pour 𝐹𝐹𝑆𝑆=1, les
caractéristiques correspondantes.
soit, on a les caractéristiques et l’on cherche à déterminer la surface de
glissement.
τ 𝐌𝐌𝐌𝐌𝐌𝐌
FS = (1)
τ
Avec :
Fs Etat de l’ouvrage
<1 Danger
1,00-1,25 Sécurité contestable
Sécurité satisfaisante pour les ouvrages
peu importants
1,25-1,40
Sécurité contestable pour les barrages, ou
bien quand la rupture serait catastrophique
>1,4 Satisfaisante pour les barrages
I.6.1.Méthode déterministe
ces méthodes « les méthodes des tranches », dans lesquelles le massif est
décomposé en tranches, surtout utilisée pour les sols hétérogène. On peut calculer le
facteur de sécurité par plusieurs méthodes [1]:
Cette méthode a été proposée par Fellenius (1927), dans le cas d'un sol
purement cohérent. Aucune hypothèse n’est faite sur la distribution des forces à
l'intérieur du massif et seuls les efforts de cisaillement le long de la courbe de rupture
circulaire sont pris en compte. La résistance au glissement est alors facilement
calculable sous l'expression d'un moment, avec un bras de levier, égal au rayon R,
constant. Pour obtenir le moment moteur, il est nécessaire de décomposer la masse
en mouvement en tranches verticales, le bras de levier étant alors le rayon du cercle
R multiplié par le sinus de l'angle d'inclinaison de la base de la tranche.
Le coefficient de sécurité peut être défini comme le rapport des deux moments et on
obtient :
R Σ li Cu
Fs = (2)
Σ R Wi sin αi
Σ li Cu
Fs = (3)
Σ Wi sin αi
Bishop ne néglige plus les forces horizontales inter-tranches et obtient une formule
implicite dont la programmation pose quelques problèmes :
𝟏𝟏
𝚺𝚺 (𝐂𝐂′𝐛𝐛 + (𝐖𝐖 − 𝐮𝐮𝐮𝐮) 𝐭𝐭𝐭𝐭𝐭𝐭 𝛗𝛗 ′)
𝐭𝐭𝐭𝐭𝐭𝐭 𝛂𝛂 𝐭𝐭𝐭𝐭𝐭𝐭 𝛗𝛗′
(𝐜𝐜𝐜𝐜𝐜𝐜 𝛂𝛂)(𝟏𝟏 + )
𝐅𝐅𝐅𝐅𝐅𝐅𝐅𝐅𝐅𝐅𝐅𝐅 = 𝐅𝐅
(4)
𝚺𝚺 𝐖𝐖 𝐬𝐬𝐬𝐬𝐬𝐬𝛂𝛂
Morgenstern et Price définissent une fonction donnant l’inclinaison des efforts inter-
tranches, cette méthode introduit une fonction mathématique arbitraire pour
représenter la variation de la direction des forces entre les tranches. Cette méthode
satisfait toutes les conditions d’équilibre statique pour chaque tranche, ainsi que
l’équilibre des moments et l’équilibre des forces dans la direction horizontale, pour
l’ensemble de la masse qui glisse suivant une surface de rupture circulaire ou non
circulaire.
Cette méthode vérifié l’équilibre horizontal et vertical des forces, l’équilibre des
moments en un point quelconque, et détermine également l’inclinaison des forces
entre les tranches, et elle est précise et applicable à toute la géométrie et types de
sol.
Cette méthode elle a comme hypothèse, les forces inter-tranches sont horizontales,
ce qui sous-estime le coefficient de sécurité. Dans cette méthode les forces
verticales inter-tranches sont supposées nulles. Le facteur de sécurité est calculé à
partir d’équilibre des forces horizontales, puis un facteur de correction empirique est
multiplié par ce coefficient de sécurité pour pallier au manque de l’effet des forces
verticales inter-tranches. L’équilibre des moments n’est pas satisfait. Il existe d’autres
méthodes de calcul à la rupture comme : méthodes globales (on trouve : méthodes
graphiques, méthode des perturbations…), et des méthodes en trois dimension.
I.6.2.Méthode probabiliste
Elle nécessite :
Elle permet :
Et pour le sol :
des nombreux logiciels existent sur le marché, les plus récents nécessitent une
licence On constate depuis quelques années un rapide élargissement du champ
d'application des logiciels qui permettent maintenant de tenir compte d'un grand
nombre de paramètres et qui intègrent les conditions hydrauliques et les sollicitations
sismiques selon la méthode pseudo-statique ou la méthode dynamique directe. Nous
citons ci-dessous quelques logiciels de calcul de stabilité des pentes. (Talren – Plaxis
– Géoslope – Slide – Clara – Flac – Petal…etc.)
CONCLUSION
INTRODUCTION
Le talus qui fait l’objet de l’étude est situé dans une zone non lotis dans la commune
de saaba et qui s’étend sur une grande superficie. En effet, la reconnaissance du site
fait apparaitre les hautes des couches et l’angle du talus. Ainsi, dans ce chapitre
nous allons mener une étude géotechnique sur le talus, ensuite proposer un exemple
de bâtiment que nous allons construire sur ce talus afin d’étudier sa stabilité.
II.1 PREAMBULE
Le talus s’étend sur une grande superficie avec plus de 10m de hauteur et il est
composé de trois couches avec des propriétés différentes. C’est ainsi que pour
faciliter l’étude nous avons opté une partie du coté nord de la zone ou nous allons
simuler la charge d’un bâtiment à usage de bureaux dont les caractéristiques seront
décrites dans le second point.
• un rez-de-chaussée ;
• une mezzanine ;
• un 1er étage ;
• trois étages courants.
Dans l’ensemble deux types de plancher ont été utilisés dans cet immeuble. Il
y’a le plancher à corps creux pour les planchers de la mezzanine, du 1er étage et des
3 étages courants et une dalle pleine pour le radier, les escaliers et des balcons.
Elles sont généralement constituées par le poids propre des planchers, la chape en
mortier sur les deux faces, le revêtement sur les deux faces et les cloisons. Les
évaluations ont été faites pour chaque plancher :
Poids propre
Charges permanentes totales (g) (elle est obtenue en faisant la somme de son poids
propre et des autres charges permanentes) :
Poids propre
Poids propre
Poids propre
• Radier général
Pour tous les planchers la surcharge considérée est de 2,5 KN/m2. Les balcons ont
une charge d'exploitation de 5 KN/m2. Mais pour le radier, il faut ajouter à cette
valeur la contribution de la superstructure qui est de 8274,24/689 : 12 KN/m2 Soit au
total 14,5 KN/m2.
Les charges:
Les poutres ont comme charges leurs poids propres, les charges des planchers, des
murs et éventuellement les charges ponctuelles créées par des poutres secondaires
lorsque celles-ci sont principales.
II.2.2.3.2 Transmission des charges des planchers aux poutres: méthode des
surfaces tributaires
La charge linéaire induite par les planchers est obtenue en faisant le produit de la
charge surfacique par la longueur d'influence déterminée par la répartition des
charges.
Les poutres reçoivent directement les charges linéaires des murs (soit 11,16
KN/ml)
Encore appelées charges ponctuelles, ces charges sont les réactions d'appui des
poutres secondaires.
La structure est du type plan libre, ce qui signifie que les murs sont non porteurs et
que les planchers et leurs poutres sont supportés par des poteaux de sections
diverses. En effet, dans l'ordre chronologique, les murs et les planchers reposent sur
les poutres et ces dernières transmettent leurs réactions aux poteaux en dessous.
Cependant, dans l'ensemble les poutres étant continues, il se pose le problème de
l'hyperstaticité. Lever l'hyperstaticité de toutes ces poutres s'avère fastidieux. Une
méthode simplificatrice permet de déterminer les réactions d'appui des poutres, donc
le chargement des poteaux.
G = 47354.97 KN
Q = 9990.5 KN
Pser = 𝐺𝐺 + 𝑄𝑄 (7)
En application numérique on a :
𝑃𝑃ser
σ= (8)
𝑆𝑆
En application numérique on a :
57345
σ= = 83,23 𝐾𝐾𝐾𝐾/𝑚𝑚2
689
De ce qui précède il ressort que le talus est composé de trois couches en plus de sa
grande superficie. La partie du talus concernée par l’étude a pour dimension
suivante : une longueur de 60m et une largeur de 35m. La coupe de la zone donne
ce qui suit :
Hauteur (m)
Couche 1 5,70
Couche 2 4,50
Couche 3 7,00
13,00 en dessous
La nappe d’eau
du talus
II.4.1 Définition
τ =σ tgϕ + c (9)
CONCLUSION
INTRODUCCTION
Les échantillons prélevés des différents sondages ont été envoyés au laboratoire
géotechnique pour subir des tests physico-mécaniques et afin d’avoir les paramètres
à introduire dans le logiciel Plaxis 8.2.
Les données utilisées dans cette étude ont été collectés au niveau du
laboratoire « ACI géotechnique » :
III.1 LE PRELEVEMENT
Dans le souci d’avoir une bonne représentativité des échantillons, nous avons
procédé au prélèvement par sondage et par couche en raison de deux sondages par
couche. Au total nous avons six (06) sondages qui seront mélangés par la suite en
fonction des couches.
La teneur en eau est une grandeur physique définit théoriquement comme étant le
rapport du poids de la matière sèche c’est-à-dire aux poids des particules solides, on
a donc :
poids de l′eau
ω= x100 (10)
poids du sol sec
W Ws+Ww
γh = = (11)
V Vs+Vv
Ws Ws
γd = = (12)
V Vs+Vv
• La compacité (C) est la densité sèche insitu par la densité sèche optimum :
γdinsitu
C% = x100 (13)
γdOPM
L’essai proctor consiste à compacter dans un moule standard, à l’aide d’une dame
standard et selon un processus bien déterminé, un échantillon du sol à étudier et de
déterminer la teneur en eau du sol et sa densité sèche après le compactage.
L’essai proctor est répété plusieurs fois de suite sur des échantillons portés à de
teneurs en eau croissantes ( 2%, 4%, 6%, 8%, 10%, 12%, 14%, 16%). On détermine
ainsi plusieurs points de la courbe représentative des densités sèches en fonction
de teneur en eau. On trace alors la courbe en interpolant entre les points
expérimentaux. Elle représente un maximum dont l’abscisse est « la teneur en eau
optimum proctor » et l’ordonnée « la densité sèche maximum proctor ».
Il comprend :
• du sable ;
• une étuve ;
• une règle à araser d’environ 250mm ;
• truelles pour le malaxage ;
• des maillets, burins, couteau, etc. pour le démoulage, ou mieux un appareil à
démouler ;
• une balance sensible au gramme d’une portée maxima au moins égale à
20Kg ;
• une éprouvette graduée ;
• de l’eau ;
• un bac.
L’essai est répété plusieurs fois de suite sur des échantillons portés à des teneurs en
eau croissantes ( 2%, 4%, 6%, 8%, 10%, 12%, 14%, 16%).
Les résultats des essais proctor sont résumés dans le tableau suivant :
III.4.2 Appareillage
On choisit un densitomètre permettant de réaliser une cavité telle qu’elle est définie ;
III.4.2.2 En laboratoire
mh
γh = (14)
Vt−V0
Avec γh en g/cm3
mh en g et Vt en cm3
γh
γd = (15)
1+W
Avec γd en g/cm3
mh en g et w en %
Les essais de densitomètre à membrane réalisés sur nos échantillons donnent des
résultats suivants :
L’échantillon est placé dans une boite constituée de deux parties qui peuvent glisser
horizontalement l’une sur l’autre.
III.5.3 APPAREILLAGE
• le bâti ;
• la boite de cisaillement ;
• le dispositif d’application de l’effort normal sur l’éprouvette ;
• le dispositif de production du déplacement ;
• le système de mesure ;
• matériel complémentaire
• le local d’essai.
m×g×H×(ncouche×coups)
Ep = (16)
Vmoule
Hauteur de
Masse du Volume du Nombre Energie de
chute du Nombre de
Essais marteau moule de coups compactage
marteau couches
(Kg) (Cm3) par couche (KJ/m3)
(cm)
Proctor
Normal (Norme 2,49 30,50 3,00 960,00 25,00 581,50
NQ 2501-250)
Proctor
Modifié (Norme 4,54 45,70 5,00 2178,00 56,00 2695,00
NQ 2501-255)
95,42% ?
581453,9 × 95,42
Ep = = 𝟓𝟓𝟓𝟓𝟓𝟓𝟓𝟓𝟓𝟓𝟓𝟓, 𝟑𝟑𝟑𝟑 𝐉𝐉/𝐦𝐦𝐦𝐦
100
𝐸𝐸𝐸𝐸×V
𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶 = (17)
𝑚𝑚×g×H×ncouche
A.N:
554823,31 × 960. 10−6
𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶 = = 𝟐𝟐𝟐𝟐, 𝟖𝟖𝟖𝟖 𝐜𝐜𝐜𝐜𝐜𝐜𝐜𝐜𝐜𝐜
2,49 × 9,8 × 0,305 × 3
96,2%
581453,9 × 96,2
Ep = = 𝟓𝟓𝟓𝟓𝟓𝟓𝟓𝟓𝟓𝟓𝟓𝟓, 𝟔𝟔𝟔𝟔𝟔𝟔𝟔𝟔 𝐉𝐉/𝐦𝐦𝐦𝐦
100
𝐸𝐸𝐸𝐸 × V
𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶 =
𝑚𝑚 × g × H × ncouche
A.N:
559358,6518 × 960. 10−6
𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶 = = 𝟐𝟐𝟐𝟐, 𝟎𝟎𝟎𝟎 𝐜𝐜𝐜𝐜𝐜𝐜𝐜𝐜𝐜𝐜
2,49 × 9,8 × 0,305 × 3
𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃
𝜎𝜎b = (18)
𝑆𝑆
𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃 = 57345𝐾𝐾𝐾𝐾
𝑆𝑆 = 689𝑚𝑚2
57345
𝜎𝜎b = = 𝟖𝟖𝟖𝟖, 𝟐𝟐 𝐊𝐊𝐊𝐊/𝐦𝐦𝟐𝟐
689
• Couche1
γh1 = 1,81g/cm3
Alors
γh1 = 18,1KN/m3
H1 = 5,70m
A.N:
γh2 = 1,61g/cm3
Alors
γh2 = 16,1KN/m3
H2 = 4,50m
A.N:
γh3 = 1,77g/cm3
Alors
γh2 = 17,7KN/m3
𝑼𝑼 = γw × Hw (23)
H3 = 7,00m
Hw = 4,2m
A.N:
𝜎𝜎2 = (4,50 × 16,1) + 83,2 + 186,4 + 258,63 + (4,2 × 10) = 𝟒𝟒𝟒𝟒𝟒𝟒, 𝟏𝟏𝟏𝟏𝐊𝐊𝐊𝐊/𝐦𝐦𝟐𝟐
• RECAPITULATIF
Le compactage devant être fait dans les conditions de l’essai proctor normal ou
modifié, il faut réaliser au préalable l’essai proctor pour pouvoir connaitre la teneur
en eau en eau optimale et la densité apparente sèche maximale.
• partant d’un matériau sec, pulvériser le, en brisant les mottes, mais éprenant
soin de ne pas briser les graviers et pierres éventuels,
• écrêter en enlevant les grains supérieurs à 5mm (tamisage),
• ajouter la quantité d’eau nécessaire pour obtenir un matériau à une teneur en
eau égale Wopt,
• malaxer le matériau humidifié de manière à le rendre homogène,
• placer au fond du perméamètre la toile inox à maille 0,08mm,
• poser sur la toile au fond du perméamètre, un disque perforé,
• mettre le matériau dans le perméamètre, sur la plaque inférieure et sur le
disque perforé,
• compacter par couches successives, dans les conditions de l’essai proctor
normal ou modifié. L’échantillon doit remplir tout le perméamètre et doit être
bien appliqué contre ses parois,
• araser le matériau compacté sur le bord du perméamètre,
• poser le second disque perforé, la seconde toile inox et la plaque supérieure,
• fermer le perméamètre et les 2 écrous à oreilles.
Soit :
h1 : niveau initial de l’eau (100) dans le tube (ou charge hydraulique initiale)
h2 : niveau final de l’eau dans le tube (ou charge hydraulique finale)
t : temps pour passer de h1 à h2
s : section du tube piézomètrique (cm2)
S : section de l’échantillon (cm2)
L : hauteur entre les orifices d’entrée et de sortie du perméamètre
k : coefficient de perméabilité (m/s)
On a:
𝐿𝐿 𝑠𝑠 ℎ1
𝑘𝑘 = � � × ( ) × ln( ) (22)
𝑡𝑡 𝑆𝑆 ℎ2
Soit :
On a :
L V
� �×( )
t S
k= (23)
h0
h0 V S k
Désignation t (s) L (cm)
(cm) (cm3) (cm2) (cm/s)
Couche1 64,90 8,32 31,44 181,72 21,50 48.10-4
Couche2 55,00 2,94 6,35 181,72 21,50 98.10-4
h1 h2 s S k
t (s) L (cm)
(cm) (cm (cm2) (cm2) (cm/s)
Tableau 12: tableau donnant l'interprétation des différentes valeurs de perméabilité [11]
k (cm/s) 10 1 10-1 10-2 10-3 10-4 10-5 10-6 10-7 10-8 10-9
Pratiquement
Drainage Bon Mauvais
imperméable
Silt et mélange
Type de sol Gravillon Sable Argiles
Sable et argile
Travaux
Zones perméables Zones imperméables
génie civil
CONCLUSION
Ce chapitre était l’objet de l’étude géotechnique des couches qui composent le talus,
les essais nécessaires à la détermination des paramètres du logiciel ont été
présentés, ainsi que leurs protocoles et le résumé des résultats de chaque essai.
Ces différents paramètres serviront à déterminer le facteur de sécurité Fs avec le
logiciel plaxis 8.2 afin de vérifier la stabilité du talus.
INTRODUCTION
• Géométrie du modèle
Voir la figure 13
Figure 13: la boite de dialogue qui permet de paramétrer les unités de base et les dimensions du
talus
On a choisi les conditions aux limites par défaut, libres en vertical et bloquées au
fond.
Tableau 13: tableau donnant les modules de young en fonction des matériaux [5] [6]
Module de
Désignation
Young
Grave non traité 300,00MPa
Argile élastique 0,80MPa
Argile plastique 2,80MPa
Tableau 14: les propriétés des couches de sols sont résumées dans ce tableau.
Couche Couche
Paramètres Désignations Couche 1
2 3
Poids volumique
𝛾𝛾𝑢𝑢𝑛𝑛𝑠𝑠𝑎𝑎𝑡𝑡 18,10 16,05 17,65
apparent (kN/m3)
Poids volumique
𝛾𝛾𝑠𝑠𝑎𝑎𝑡𝑡 19,22 18,40 18,80
saturé (kN/m3)
Module d’Young
𝐸𝐸𝑟𝑟𝑒𝑒𝑓𝑓 300000,00 2800,00 2800,00
(kN/m2)
Coefficient de
Poisson
𝜈𝜈 0, 30 0, 30 0, 30
Angle de frottement
(°)
𝜓𝜓 10,00 5,83 18,90
Facteur de rigidité
Rinter 0,50 0,50 0,50
de l’interface
Figure 14: la boite de dialogue qui permet de renseigner les différents paramètres de l'étude
Phase 0 :
Phase 1 : La consolidation
• calcul consolidation ;
• choisir phase 0 comme phase de démarrage ;
• choisir des points de suivi des déplacements en tête et au pied de la pente.
Après avoir lancé les calculs, les résultats peuvent être examinés pour chacune des
phases avec le programme Output.
• Application de la gravité
• Géométrie du modèle
Voir figure 14
On a choisi les conditions aux limites par défaut, libres en vertical et bloquées au
fond.
Voir la figue 15 pour la boite de dialogue qui permet de renseigner les différents
paramètres de l'étude.
Phase 0 :
Phase 1 : L’excavation
• Calcul plastique ;
• choisir phase 0 comme phase de démarrage ;
• choisir des points de suivi des déplacements en tête et au pied de la pente.
• Calcul plastique ;
• choisir phase 1 comme phase de démarrage
• Cliquer sur define après de cliquer sur distributed load et appliquer la charge
du bâtiment
Après avoir lancé les calculs, les résultats peuvent être examinés pour chacune des
phases avec le programme Output.
• Application de la gravité
Le chargement en pied (ou remblais de pieds) d’un glissement est une solution
d’urgence en cas de risque imminent du glissement, c’est une technique souvent
utilisés et généralement efficace, l’ouvrage (butée) agit par contre balancement des
forces motrices et peut aussi agit contre une rupture rotationnelle profonde [1].
IV.4.3 Le soutènement
CONCLUSION
Ce chapitre faisait l’objet d’une étude de stabilité du talus situé dans la commune
de saaba à ouagadougou au Burkina Faso. Cette étude a été menée en deux
étapes, il s’agit d’une étude de stabilité du talus sans la charge du bâtiment et
avec la charge du bâtiment. Il ressort de ces études que le talus est stable mais
avec des traitements non négligeables.
CONCLUSION GENERALE
Après avoir présenté les mécanismes et les types des glissements du terrain, des
méthodes classiques déterminant la valeur du facteur de sécurité de la pente,
nous avons étudié la stabilité du talus par la méthode des éléments finis par le
logiciel plaxis. Cette méthode offre une large gamme de modèles décrivant le
comportement des matériaux (11 en tout) et permet également à l’utilisateur de
créer et de définir son propre modèle. Par ailleurs, l’étude de stabilité des talus
sur plaxis nécessite l’emploi de plusieurs paramètres à déterminer, ce sont entre
autres, le module de Young, le coefficient de poisson, le coefficient de
perméabilité, la cohésion, l’angle de frottement interne des grains, l’angle de
dilatance…ces paramètres sont déterminés ici au laboratoire ACIT géotechnique
et sur les recherches bibliographique. En effet, l’étude de stabilité du talus a été
réalisé en deux étapes c'est-à-dire une étude de stabilité du talus simple et l’autre
avec la charge du bâtiment. Ces deux études ont confirmé la stabilité de ce
dernier puisque ces facteurs de sécurité sont supérieurs à 1,5. Malgré qu’il soit
stable l’étude des diagrammes montrent des zones qui sont sous menacent et qui
nécessitent des traitements. Des solutions ont été proposées, ce sont : le
déchargement en tête, le chargement en pieds et un mur de soutènement. Cette
étude nous a permis de renforcer nos capacités intellectuelles en géotechnique à
déterminer les différents paramètres, à se former sur le logiciel plaxis 8.2.
BIBLIOGRAPHIE
[3] Mr. Ilyes OUZAID, Stabilisation des Pentes par Inclusions Rigides, Mémoire de
master Département de Génie Civil et Hydraulique, Université Mohamed Khider –
Biskra, Juin 2014, pp. 4-45;
[4] M T. Franck D. NABARE, dimensionnement béton arme d'un immeuble R+5,
Projet de Fin d'Etudes, Université Cheikh Anta Diop de Dakar Ecole supérieure
Polytechnique, 2001-2002, pp.3-17 ;
[5] AHLOUMESSOU Cossi Arnaud, étude d’une corrélation entre les résistances au
cisaillement d’un échantillon remanié et non remanié d’un même sol, Mémoire de
master en génie civil, à 2iE, 16juin 2010, page 33 ;
[7] CHAFI Samir, contribution à l’étude du renforcement des talus instables par les
geosynthetiques, Mémoire de master en infrastructure de base et géotechnique,
juillet 2012, pp.7-15 ;