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CTE TOPO LABO

ROUTE 02

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SOMMAIRE

DESCRIPTION FONCTIONNELLE DES COUCHES DE CHAUSSEE………………3


I- COUPE EN TRAVERS DE LA CHAUSSÉE..................................................................................3
II- LA COUCHE DE FORME........................................................................................................3
III- LES COUCHES D’ASSISES....................................................................................................4
IV- LA COUCHE DE SURFACE...................................................................................................4
LES DÉPENDANCES D’UNE CHAUSSÉE..........................................................................5
I- LES ACCOTTEMENTS.............................................................................................................5
1- Généralités.......................................................................................................................5
2- Composition.....................................................................................................................5
3- Constitution de la berme engazonnée..............................................................................6
4- Pentes transversales des accotements.............................................................................6
5- Bordures d'accotement.....................................................................................................6
II- LES TROTTOIRS...................................................................................................................7
1- Généralités.......................................................................................................................7
2- Les bordures.....................................................................................................................8
3- Le corps du trottoir..........................................................................................................9
III- LES OUVRAGES LONGITUDINAUX DE COLLECTE ET D'ÉVACUATION DES EAUX...............10
1- But..................................................................................................................................10
2- Evacuation des eaux de ruissellement dans les agglomérations...................................10
3- Evacuation des eaux de ruissellement en rase campagne.............................................10
IV- LES GLISSIÈRES ET BARRIÈRES DE SÉCURITÉ...................................................................11
1- Dispositifs de sécurité au bord des talus de remblai.....................................................11
2- Les glissières de sécurité................................................................................................11

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DESCRIPTION FONCTIONNELLE DES COUCHES DE CHAUSSEE.

Les chaussées se présentent comme des structures multicouches mises en œuvre sur un ensemble appelé
plate-forme support de chaussée constituée du sol terrassé (dit sol support) surmonté, quand cela est
nécessaire, d’une couche de forme.

I- COUPE EN TRAVERS DE LA CHAUSSÉE

La chaussée est constituée de différentes couches de matériaux qui ont chacune un rôle spécifique.

II- LA COUCHE DE FORME.

Cette couche de transition entre le sol support et le corps de chaussée a une double fonction :
Pendant la phase de travaux, elle protège le sol support, elle établit une qualité de nivellement et permet la
circulation des engins pour l’approvisionnement des matériaux et la construction des couches de chaussée.

Vis-à-vis du fonctionnement mécanique de la chaussée, elle permet de rendre plus homogènes et


éventuellement d’améliorer les caractéristiques dispersées des matériaux de remblai ou du terrain en place
ainsi que de les protéger du gel.

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III- LES COUCHES D’ASSISES

L’assise de chaussée est généralement constituée de deux couches :

 la couche de fondation surmontée de la couche de base.

Ces couches apportent à la chaussée la résistance mécanique aux charges verticales induites par le trafic.
Elles répartissent les pressions sur la plate-forme support afin de maintenir les déformations à ce niveau dans
des limites admissibles.

Il est en outre nécessaire que les couches d’assises :

 Lors de la construction de la chaussée :

- Fournissent un support bien nivelé pour la couche de surface.


- Fournissent également un support de portance suffisante pour le compactage de la couche de
surface.
- Puissent servir provisoirement de couche de roulement.

 Lorsque la chaussée est construite :

- Assurent un rôle thermique, car les assises doivent protéger le sol support de la
pénétration du gel.

IV- LA COUCHE DE SURFACE

La couche de surface est constituée :

 De la couche de roulement, qui est la couche supérieure de la structure de chaussée sur laquelle
s’exercent directement les agressions conjuguées du trafic et du climat ;
 Et éventuellement d’une couche de liaison, entre les couches d’assise et la couche de roulement.

La qualité d’usage de la chaussée va dépendre pour une large part de la nature et de l ‘état de la couche de
surface. Cette couche contribue en outre à la pérennité de la structure. L’apport structurel est plutôt
secondaire.

Cet ensemble complexe de fonctions fait que le choix de la couche de surface doit provenir de la prise en
considération de plusieurs objectifs que l’on peut ranger en quatre groupes :

 La sécurité et le confort des usagers, qui sont en relation avec les caractéristiques de surface de la
couche de roulement ;
 Le maintien de l’intégrité de la structure, par la protection des couches d’assise vis-à-vis des
infiltrations des eaux pluviales et des sels de déverglaçage ;
 L’impact sur l’environnement, par la satisfaction des exigences essentielles d’une part, et la
recherche d’une réduction du bruit ;
 Les possibilités de régénération des caractéristiques de surface.

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LES DÉPENDANCES D’UNE CHAUSSÉE

Les dépendances de la chaussée sont les différentes parties et les accessoires indispensables à son maintien,
à sa longévité et permettent la sécurité des usagers.

Elles comprennent :

 les accotements en rase campagne,


 les accotements dans les agglomérations : les trottoirs,
 les fossés et les caniveaux,
 les talus,
 les dispositifs nécessaires à la sécurité.

I- LES ACCOTTEMENTS

Généralités

Les accotements servent à épauler les bords de la chaussée. Ils doivent en outre permettre le
stationnement éventuel des véhicules. Enfin, ils ont à assurer l'évacuation des eaux pluviales provenant de
la chaussée.

Composition

Les accotements en rase campagne sont dérasés (au niveau de la chaussée). Ils comportent (ou peuvent
comporter) les éléments suivants :

a- La bande de guidage

Les chaussées ayant au moins 7 mètres de largeur sont limitées par une bande de guidage constituée par une
bande de peinture blanche discontinue, reposant sur une surlargeur de chaussée de 0.30 m. Sur les chaussées
moins larges, une bande peinte pourra être tracée en bordure du revêtement (sans surlargeur) pour souligner
certaines singularités du tracé.

b- La bande d’arrêt

Les accotements des chaussées de 12 mètres de large au moins sont impérativement aménagés en "bandes
d'arrêt" sur une partie de leur largeur. Une telle bande peut être également prévue pour les chaussées de 6 à
10.5 mètres de large. Elle est construite suivante la même structure qu'une chaussée non revêtue
("accotements stabilisés", sa largeur varie de 2 m à 2.5 m suivant la vitesse de référence adoptée.
Normalement la bande d'arrêt est en contrebas de 2 à 4 cm par rapport au bord de la chausse, pour faciliter
l'écoulement des eaux de ruissellement.

c- La berme extérieure

 cas où il y a une bande d'arrêt : une berme engazonnée est aménagée sur 0.75 m de large ; son
rôle est de buter la bande d'arrêt ; elle est aussi à un niveau légèrement inférieur à celui de la
bande d'arrêt. Si une glissière de sécurité est prévue, elle est implantée de telle façon que son
parement vu soit à l'aplomb du bord de la bande d'arrêt.

 cas où il n'y a pas de bande d'arrêt : la berme engazonnée constitue, avec la bande de guidage
éventuelle, la totalité de l'accotement. La largeur de celui-ci est alors de 1 m, 1.5 m ou 2m,
suivant la largeur de la chaussée.
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Constitution de la berme engazonnée

Dans le cas d'une route en déblai, si le sol naturel est sain, seule est réalisée au-dessous de niveau de la
chaussée l'excavation nécessaire à la construction de celle-ci. La berme est constituée du terrain laissé en
place, recouvert d'une couche de 10 à 15 cm de terre végétale.

Dans le cas d'une route en remblai, ou en déblai avec un sol de mauvaise qualité (très argileux ou très
limoneux par exemple), ou dans l'éventualité de la mise en place soit d'une couche de forme, soit d'une sous-
couche, la berme est constituée par une certaine épaisseur d'un matériau de bonne qualité, bien compacté, de
même nature que ceux recommandés pour une couche de forme surmontée de 10 à 15 cm de terre végétale.

La largeur de l'accotement ne comprend pas l'arrondi de raccordement au talus (remblai) ou au fossé (côté
déblai).

Pentes transversales des accotements

Les schémas suivants donnent dans différents cas le profil en travers, les pentes de la bande d'arrêt ou de la
berme.

 En alignement

 En courbe avec un devers inférieur à 5 %

 En courbe avec dévers supérieur à 5 %

Bordures d'accotement

Des bordures d'accotements peuvent dans certains cas être aménagées à la limite du revêtement de la
chaussée et de l'accotement. Elles ont pour rôle d'assurer une meilleure butée de la chaussée. Elles doivent
être enterrées au niveau du bord de la chaussée.

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II- LES TROTTOIRS

Généralités

Les trottoirs sont des accotements aménagés dans la traversée des agglomérations et sur les ponts. Ils
doivent être conçus pour permettre un bon écoulement des eaux et une circulation aisée des piétons.

Ils comprennent deux parties: le corps du trottoir et la bordure.

Les bordures

Les bordures sont des éléments préfabriqués en béton, de dimensions normalisées, posés sur une fondation
en béton maigre et calés par un solin en mortier ou en béton. On distingue les bordures courantes, les
bordures franchissables et les fils d'eau. Les premières arrêtent théoriquement un véhicule alors que les
secondes permettent le passage à vitesse réduite ; les fils d'eau canalisent les eaux pluviales tout en étant
franchissables sans difficultés.

Les bordures de trottoir (type T et A)

Les trottoirs sont limités du côté de la chaussée par une bordure en surélévation de 10 à 18 cm au dessus du
caniveau séparant la chaussée du trottoir.

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Les bordures pour parcs de stationnement, allées, terrains de sport (type P)

Ce type de bordure est utilisé lorsqu’on est en présence d’allée ou aire piétonnières.

a- Les bordures d'îlots directionnels

Elles sont posées à bain de mortier sur béton maigre ou collées directement sur le revêtement de la chaussée.

 Eléments droits

 Eléments pour courbes

Les caniveaux simple pente

Ils sont posés avec les bordures de trottoirs sur un lit de béton. Attention au sens de pose, la partie basse se
trouve côté bordure.

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Les caniveaux double pente

Ils sont posés suivant l’axe de la route afin de récupérer les eaux de ruissellement provenant de part et
d’autre des voies de la chaussée ou de deux chaussées.

Les bordures non normalisées

Le poids des bordures

Le corps du trottoir

Un trottoir est constitué par la bordure de chaussée et une couche de surface de largeur variable avoisinant
en général les limites des propriétés.

La valeur de la pente varie avec le revêtement :

 4% pour les trottoirs non revêtus ;


 3% pour les dallés constitués de pavés ;
 2% pour les autres trottoirs dallés, ainsi que pour les revêtements hydrocarbonés ;
 (15 à 30 mm d’épaisseur) autres que l’asphalte, recouvrant une couche de 5 à 6 cm de béton
maigre ;
 1.5% pour les trottoirs en asphalte (15 mm d'épaisseur) sur une couche de 6 cm de béton maigre.

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III- LES OUVRAGES LONGITUDINAUX DE COLLECTE ET D'ÉVACUATION DES EAUX

But

Ils sont destinés à recueillir et à évacuer les eaux de ruissellement provenant de la chaussée, des accotements
et des talus, ainsi que les eaux qui auront pu être drainées sous le corps de la chaussée.

Evacuation des eaux de ruissellement dans les agglomérations

Les eaux de pluie sont envoyées vers les caniveaux et reprises par des regards à grilles, aux avaloirs.

Evacuation des eaux de ruissellement en rase campagne

a- Cas d'un profil en déblai

Les ouvrages sont constitués en général :

 soit d’une cunette engazonnée ou revêtue ;


 soit d’un fossé de forme trapézoïdale ou triangulaire en terre ou béton (continue ou éléments
préfabriqués).

Les fossés sont exécutés manuellement ou mécaniquement dans un but de protection de l'environnement. Ils
peuvent être recouverts d'une géomembrane afin de canaliser toutes les eaux polluées vers des fosses de
décantation.

 Fossés de crête avec descentes bétonnées dans le cas d'un talus en déblai de grande hauteur et à
faible pente.

b- Profil en remblai

 Si le remblai est de faible hauteur (< à 3,00m), on fera un fossé de pied de remblai afin d’éviter
l’accumulation des eaux.

 Si le remblai est de hauteur supérieure à 4m, les eaux sont canalisées en tête de remblai, par un
bourrelet relié à des descentes d’eau bétonnées, espacées de 50m environ.

 Lorsque le remblai est construit à flanc de coteau sur un terrain imperméable, il convient de
ménager un fossé amont afin de recueillir les eaux descendant du coteau et de les empêcher de
s’infiltrer sous le remblai.

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c- Pente des fossés

La pente longitudinale des fossés est généralement voisine de celle de la chaussée. Pour assurer l'évacuation
de l'eau, il faut prévoir une pente minimale de 1 % et limiter la pente maximale à 4 % pour éviter les
ravinements.
Si le profil en long dépasse cette valeur par sa pente, le fossé sera établi en
ressauts : ces "cascades" sont revêtues en maçonnerie de béton, en pierres sèches ou en pavés et le pied du
mur de chute est préservé des affaissements par un radier revêtu.

d- Profondeur des fossés

La cote du fond du fossé doit être inférieure à la cote de la plate-forme afin d'éviter que l'eau stagne dans les
couches de la chaussée.

e- Entretien des fossés

Les fossés doivent être fréquemment et régulièrement entretenus (curage) afin que la cote du fond de forme
soit constante.

IV- LES GLISSIÈRES ET BARRIÈRES DE SÉCURITÉ

Dispositifs de sécurité au bord des talus de remblai

Ils sont destinés à éviter la chute des véhicules sortis de la chaussée. Ils sont prévus lorsque le bord du
remblai est à plus de 2 mètres au-dessus du terrain en contrebas, ou à plus d’un mètre si la dénivellation est
brutale ( mur de soutènement par exemple).

On peut construire:
- une murette en maçonnerie de 90 cm de hauteur, édifiée sur un mur de soutènement
- une barrière de sécurité, constituée d’une lisse en fer U portée par des bornes en béton distantes de 3,50
mètres et implantées au bord du talus de remblai.

NOTA : on ne construit plus, mais on trouve encore sur de nombreuses routes, des banquettes en terre en
limite d'accotements.

Les glissières de sécurité

a- Implantation

Les glissières de sûreté, disposées en des points particuliers du tracé (virages, entrées de ponts, séparations
de chaussée), ont pour but d’empêcher les véhicules de quitter la route, et de les repousser sur la chaussée.

Si l’accotement comporte une bande d’arrêt, la glissière de sécurité éventuelle est implantée de telle façon
que son parement soit disposé à l’aplomb du bord de la bande d’arrêt; dans le cas contraire, elle est placée de
telle sorte que son parement soit à 75 cm en avant de la limite externe de l’accotement.

b- Constitution

Elles sont constituées soit de barrières élastiques en tôle profilée fixées sur des poteaux, soit de barrières
basses en béton armé profilé permettant d’utiliser l’élasticité des pneus ( ce dernier type n’étant utilisé
qu’aux entrées de ponts).

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