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RC Entreprise

16/03/22
La faute inexcusable est assurable avec deux titres et pèse sur l’employeur sur l’obligation de
sécurité qui doit soucier du bien-être de ses salariés. La SS reverse une part à l’employeur.

Sécurité Sociale

Indemnise la victime : Exerce le recours contre l’assureur de


l’employeur :
Rente majorée
Partie de la rente majorée
Indemnisation des préjudices
extrapatrimoniaux (prefum doloris, Préjudices extrapatrimoniaux
préjudice d’agrément, esthétique…) (prefum doloris, préjudice
d’agrément, esthétique…)

Tableau des préjudices inexcusables


Préjudices corporels patrimoniaux Préjudices corporels extra-
patrimoniaux

BLESSURES 1. Frais de soins 1. Pretium doloris


2. Incapacité temporaire 5IT) perte (douleur)
de revenues pendant l’arrêt de 2. Préjudice esthétique
travail 3. Préjudice
3. Incapacité permanente totale ou d’agrément
partielle (IPT ou IPP) 4. Autres préjudices
DECES 1. Frais de soins, transport, frais 1. Préjudice moral des
d’obsèques ayants droit
2. Préjudice économique perte de 2. Préjudice moral du
revenus des personnes à charge cujus

On peut perdre beaucoup d’argent si on ne se fait pas accompagner par un médecin de la


Compagnie d’Assurance.

Les accidents de travail :

L’accident de travail résulte :


3 exceptions :

De la faute inexcusable de l’employeur


_ > De la faute intentionnelle d’un copréposé

 D’un accident de trajet

Manquement à l’obligation de sécurité de résultat

L’employeur a ou aurait dû conscience du danger auquel il exposait le salarié

Et l’employeur n’a pas pris les mesures nécessaires pour l’en préserver

Les conséquences d’une obligation de sécurité résultat pour l’employeur :


 Présomption de responsabilité de l’employeur (renversement de la charge de la preuve) : il
suffit dorénavant au salarié de prouver que le résultat n’a pas été attei et qu’il a subi un
dommage, pour que la responsabilité de l’employeur soit retenue
 Cette présomption ne vaut pas seulement pour le cas de l’amiante, mais pour toutes les
maladies professionnelles ainsi que pour tous les accidents de travail
 Absence de mesure de prévention : la référence prise de mesures nécessaires pour
préserver le salarié nous renvoie au principe de précaution.

Les cas d’exonération possibles :

 La cause étrangère (cas de force majeure/ fait d’un tiers/ faute de la victime si cause
exclusive du dommage)
 Preuve que toutes les mesures de prévention ont été prises

Décision du Conseil Constitutionnel du 18 juin 2010 :

 La liste des préjudices indemnisables en cas de faute inexcusable (art L 452-3 du code la SS)
ne doit pas être considérée comme limitative,
 Les préjudices complémentaires à indemniser sont laissés à l’appréciation des juridictions
RESPONSABILITE CIVILE CONTRACTUELLE

LE BAIL

C’est un contrat par lequel l’une des parties (le bailleur) s’oblige l’autre (le preneur) d’une chose
pendant un certain temps moyennant un certain prix que celui-ci s’oblige à payer selon les
dispositions de l’article 1719 du Code Civil.

 Les obligations de bailleur conformément aux articles du 1719 et 1720

LE BAILLEUR

Il est du garantie au preneur pour tous les vices ou défauts de la chose louée qui en empêchent
l’usage, quand même le bailleur ne les aurait pas connus lors du bail. S’il résulte de ces vices ou
défauts quelque perte pour le preneur, le bailleur est tenu de l’indemniser. Selon les dispositions de
l’article 1721 du Code Civil

 La méconnaissance du vice par le bailleur ne l’exonère pas de sa responsabilité à l’égard du


preneur (Cass Civ 3e, 07 janvier 2009)
 Le preneur ne peut pas rechercher la responsabilité du bailleur en raison des vices apparents
qu’il aurait , qu’il aurait du ou pu connaître lors de la conclusion du bail
 Il est à noter que les assureurs ont prévu une convention d’abandon du recours

LA RESPONSABILITE DU PRENEUR EN CAS D’INCENDIE

Le preneur répond de l’incendie, à moins qu’il ne prouve : Que l’incendie est arrivé par cas fortuit ou
force majeure, ou par vice de construction.

Ou que le feu a été commencé par une maison voisine, selon les articles 1733 et 1734 du CC.

 S’il y a plusieurs locataires, tous sont responsables de l’Incendie proportionnellement à la


valeur locative de la partie de l’immeuble qu’ils occupent
 A moins qu’ils ne prouvent que l’incendie a commencé dans l’habitation de l’un d’eux,
auquel cas celui-là seul en est tenu
 Ou que quelques-uns ne prouvent que l’incendie n’a pu commencer chez eux, auquel cas
ceux-là n’en sont pas tenus

Lorsque le bailleur occupe un appartement dans les mêmes conditions qu’un locataire ordinaire, il
doit avant exercer un recours contre le contre ou les locataires pour prouver que l’incendie n’ait pas
pris connaissance.
LA RESPONSABILITE DU PRENEUR EN CAS D’INCENDIE

Le locataire s’exonère dans les conditions suivantes :

Cas fortuit ou de force majeure :

1. La chute de la foudre par exemple


2. Acte de malveillance commis par un tiers : si aucun ne permet de dire que les incendiaires
auraient du être des pers de la maison, alors que le locataire n’a commis manquement quant
à la protection des lieux, le locataire peut s’exonérer
3. En revanche, si l’incendie a été facilité par sa négligence, pas d’exonération
4. Vice de construction
5. Si un vice de construction est à l’origine de l’incendie, le locataire n’a pas à prouver son
absence de faute

Communication du feu par une maison voisine

Pour s’exonérer, le locataire peut établir que le feu a pris naissance dans l’immeuble voisin et qu’il a
été communiqué aux locataires sans imprudence de sa part.

LA RESPONSABILITE DU PRENEUR HORS INCENDIE

Selon les dispositions de l’art 1732 du Code Civil :

Le preneur répond des dégradations ou des pertes qui arrivent pendant sa jouissance, à moins qu’il
ne prouve qu’elles ont eu lieu sans sa faute. Le locataire peut s’exonérer par la preuve de son
absence de faute ou le cas de force majeure.

 Le preneur est également tenu des pertes et dégradations qui arrivent par le fait des pers de
sa maison ou de ses sous-locataires selon les dispositions de l’art 1735 du Code civil.
 Par personnes de sa maison, il faut entendre toutes les personnes que le locataire abrite ou
fait entrer chez lui.

LE CONTRAT DE DEPOT

C’est un contrat par lequel le détenteur d’une chose appelée de déposant la confié à autrui (le
dépositaire) pour en assurer la garde afin de la restituer plus tard.

 Le dépôt ne peut concerner que des choses mobilières (Art 1918 C CIV) le chose doit être
remise au dépoisitaire (ex : location d’un emplacement sur un parking n’est pas un contrat
de dépôt)
 Remarque : Si la conservation de la chose n’est pas l’objet principal du contrat (ex ; vente sur
échantillon ou dépôt de vente)

Selon les articles 1927 à 1943 du Code Civil, le dépositaire doit apporter dans la garde de la chose
déposée, les mêmes soins que dans la garde des choses qui lui appartiennent.

 La disposition de l’article précédent doit être appliquée avec plus de rigueur


 1. Si le dépositaire s’est offert lui-même pour recevoir le dépôt 2. Si il a stipulé un salaire
pour la garde du dépôt. 3. Si le dépôt a été fait uniquement pour l’intérêt du dépositaire.

Convient de distinguer plusieurs formes de dépôts

Le dépôt à titre gratuit : le dépositaire est responsable si une faute ou négligence peut être prouvée
contre lui

L’obligation de vigilance et de prudence est alors de moyens/

Le dépôt rémunéré : le dépositiare est présumé responsable de la perte de la chose et ne pourra


s’exonérer

 Si la responsabilité du dépositaire est engagée, l’assurance du dépositaire joue comme une


assurance de responsabilité, c à dire que l’assureur du déposant indemnise son assuré puis
effectue un recours contre l’assureur du dépositaire, il n’y aura pas de cumul d’assurance , la
convention n’aura pas vocation à s’appliquer.
 Si la responsabilité du dépositaire n’est pas engagée, l’assurance du dépositaire jouera
comme une assurance de choses entraînant un cumul dans le contrat du déposant et du
dépositaire. La convention à vocation à s’appliquer, c à dire que l’assureur du déposant
indemnise son assuré avec un complément éventuellement versé par l’assureur du
dépositaire.

BIENS CONFIES

Definition Bien confié

Exemple 1 : Tous les biens meublés appartenant aux clients de l’Assuré et qui font l’objet d’un travail
ou d’une prestation à titre onéreux

Exemple 2 : Est considéré comme bien confié

 La seule

SITUATION DES BIENS CONFIES NATURE DES DOMMAGES


INCENDIE EXPLOSION DDE VOL AUTRES
DOMMAGES MATERIELS ET IMMATERIELS
CONSECUTIFS
HORS DES LOCAUX DE L’ASSURE CONTRAT RC ENTREPRISE
DANS LES LOCAUX DE L’ASSURE CONTRAT DOMMAGES AUX BIENS , CONTRAT
RC ENTREPRISE
EN COURS DE TRANSPORT CONTRAT TRANSPORT

Définition du bien confié – exemple extrait des CG :

Les biens mobiliers appartenant à autrui ; se trouvant dans l’enceinte de votre entreprise ou en cours
de transport, et

 Qui vous ont été remis afin que vous exécutiez sur ces biens votre travail ou prestation,
entrant dans le cadre de vos activités professionnelles, telles que déclarées aux Dispositions
Particulières.
 Les accessoires biens précités
 Par exception, nous entendons également par biens remis comme moyen d’exécution de
votre travail : les moiles ; modèles , gabarits

LE CONTRAT D’ENTRERPISE

C’est la convention par laquelle une personne s’oblige contre une rémunération à exécuter pour
l’autre partie, un travail déterminé, sans la représenter de façon indépendante.

Les travaux peuvent porter sur :

Des choses matérielles : Immeubles (construction, rénovation, entretien), Meubles (fabrication,


transformation, réparation), des prestations intellectuelles (conception, organisation, études,
conseils, assistance, soins)

Trois éléments sont nécessaires à la définition d’un contrat d’entreprise :

L’entrepreneur contracte une obligation de faire

Il accomplit sa tâche de façon autonome (pas de rapport de subordination avec le maître de


l’ouvrage)

Celui qui commande le travail est le client ou maître de l’ouvrage

Celui qui se charge de réaliser le travail est l’entrepreneur ou locateur d’ouvrage

L’entrepreneur peut, si le travail ne peut pas être effectué lui-même, traiter avec d’autres personnes
(les sous-traitants) pour la réalisation d’une partie de l’ouvrage

Ex : conventions passées avec leurs clients par :

Les garagistes, les architectes, entrepreneurs et autres techniciens

Les prestataires de services informatiques, les bureaux d’études

La responsabilité de l’entrepreneur

Elle est normalement contractuelle envers le maître de l’ouvrage.


Les obligations peuvent être de moyen (bureau d’études ou de contrôle) ou de résultat (ex : garagiste
ou entrepreneur de construction).

Si la matière est fournie par l’entrepreneur, il faut distinguer selon le moment de la perte ou de la
destruction de la matière ou de la chose.

Art 1788 C. CIV : Si dans le cas ou l’ouvrier fournit la matière, la chose vient à périr, de quelque
manière que ce soit, avant d’être livrée, la perte en est pour l’ouvrier, à moins que le maître ne fut en
demeure de recevoir la chose

La perte est pour l’entrepreneur, jusqu’à la réception de l’ouvrage ( sauf clause particulière) sauf si
une mise en demeure de recevoir la chose a été adressée au maître, même si la chose ne lui a pas été
remise (Cass. Civ, 3ème, 23 avril 1974).

Que cette perte soit due à la faute de l’entrepreneur ou à un cas fortuit, il ne peut réclamer aucune
indemnisation au maître pour la valeur de la matière mise en œuvre.

REMARQUE :

Si la matière est fournie par le maître de l’ouvrage (l’entrepreneur ne fournit que son travail ou son
industrie), l’entrepreneur pourra s’exonérer en prouvant son absence de faute.

Art 1789 C. Civ Dans le cas ou l’ouvrier fournit seulement son travail ou son industrie, si la chose
vient à périr, l’ouvrier n’est tenu que de sa faute.

Exonération : preuve de l’absence de faute de sa part ou celle des préposés (présomption simple de
faute).

LE CONTRAT DE VENTE

C’est une convention par laquelle l’un s’oblige à livrer une chose et l’autre à la payer (Art 1582 C. Civ)

C’est donc un contrat qui prévoit le transfert de propriété d’une chose, contre le paiement d’un prix,
en argent.

Il entraîne : une garantie des vices cachées et une garantie de conformité

La garantie des vices cachées : Art 1641 et C Civ

Le vendeur est tenu de la garantie à raison des défauts cachés de la chose vendue qui la rendent
impropre à l’usage auquel on la destine, ou qui diminuent tellement cet usage que l’acheteur ne
l’aurait pas acquise ou n’en aurait donnée qu’un moindre prix, s’il les avait connus (Art 1641 C CIV)

Le vendeur n’est tenu des vices apparents et dont l’acheteur a pu se convaincre lui-même (Art 1641
C CIV)
Le vice :

Rend la chose totalement inutilisable (vice rédhibitoire) ex : matériaux de construction ne résistant
pas aux intempéries

Ou en diminue l’utilité

Le vice doit être intérieur au transfert dû à l’usure de la chose après vente.

Remarque : c’est la date de naissance du vice et non pas sa date d’apparition qui est prise en compte,
ex : vice de conception, de fabrication..

Le vice doit être caché

C’est le cas même lorsque son existence est connue de l’acheteur, mais qu’il ne pouvait en mesurer
l’importance et les conséquences

Appréciation in concerto : les connaissances de l’acheteur jouent un rôle dans cette appréciation.

Acheteur profane :

Le défaut sera facilement considéré comme câché

Il n’est pas tenu de se faire assister par un professionnel qui aurait pu déceler le vice

Acheteur professionnel :

Tout défaut est en principe décelable.

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