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16/03/22
La faute inexcusable est assurable avec deux titres et pèse sur l’employeur sur l’obligation de
sécurité qui doit soucier du bien-être de ses salariés. La SS reverse une part à l’employeur.
Sécurité Sociale
Et l’employeur n’a pas pris les mesures nécessaires pour l’en préserver
La cause étrangère (cas de force majeure/ fait d’un tiers/ faute de la victime si cause
exclusive du dommage)
Preuve que toutes les mesures de prévention ont été prises
La liste des préjudices indemnisables en cas de faute inexcusable (art L 452-3 du code la SS)
ne doit pas être considérée comme limitative,
Les préjudices complémentaires à indemniser sont laissés à l’appréciation des juridictions
RESPONSABILITE CIVILE CONTRACTUELLE
LE BAIL
C’est un contrat par lequel l’une des parties (le bailleur) s’oblige l’autre (le preneur) d’une chose
pendant un certain temps moyennant un certain prix que celui-ci s’oblige à payer selon les
dispositions de l’article 1719 du Code Civil.
LE BAILLEUR
Il est du garantie au preneur pour tous les vices ou défauts de la chose louée qui en empêchent
l’usage, quand même le bailleur ne les aurait pas connus lors du bail. S’il résulte de ces vices ou
défauts quelque perte pour le preneur, le bailleur est tenu de l’indemniser. Selon les dispositions de
l’article 1721 du Code Civil
Le preneur répond de l’incendie, à moins qu’il ne prouve : Que l’incendie est arrivé par cas fortuit ou
force majeure, ou par vice de construction.
Ou que le feu a été commencé par une maison voisine, selon les articles 1733 et 1734 du CC.
Lorsque le bailleur occupe un appartement dans les mêmes conditions qu’un locataire ordinaire, il
doit avant exercer un recours contre le contre ou les locataires pour prouver que l’incendie n’ait pas
pris connaissance.
LA RESPONSABILITE DU PRENEUR EN CAS D’INCENDIE
Pour s’exonérer, le locataire peut établir que le feu a pris naissance dans l’immeuble voisin et qu’il a
été communiqué aux locataires sans imprudence de sa part.
Le preneur répond des dégradations ou des pertes qui arrivent pendant sa jouissance, à moins qu’il
ne prouve qu’elles ont eu lieu sans sa faute. Le locataire peut s’exonérer par la preuve de son
absence de faute ou le cas de force majeure.
Le preneur est également tenu des pertes et dégradations qui arrivent par le fait des pers de
sa maison ou de ses sous-locataires selon les dispositions de l’art 1735 du Code civil.
Par personnes de sa maison, il faut entendre toutes les personnes que le locataire abrite ou
fait entrer chez lui.
LE CONTRAT DE DEPOT
C’est un contrat par lequel le détenteur d’une chose appelée de déposant la confié à autrui (le
dépositaire) pour en assurer la garde afin de la restituer plus tard.
Le dépôt ne peut concerner que des choses mobilières (Art 1918 C CIV) le chose doit être
remise au dépoisitaire (ex : location d’un emplacement sur un parking n’est pas un contrat
de dépôt)
Remarque : Si la conservation de la chose n’est pas l’objet principal du contrat (ex ; vente sur
échantillon ou dépôt de vente)
Selon les articles 1927 à 1943 du Code Civil, le dépositaire doit apporter dans la garde de la chose
déposée, les mêmes soins que dans la garde des choses qui lui appartiennent.
Le dépôt à titre gratuit : le dépositaire est responsable si une faute ou négligence peut être prouvée
contre lui
BIENS CONFIES
Exemple 1 : Tous les biens meublés appartenant aux clients de l’Assuré et qui font l’objet d’un travail
ou d’une prestation à titre onéreux
La seule
Les biens mobiliers appartenant à autrui ; se trouvant dans l’enceinte de votre entreprise ou en cours
de transport, et
Qui vous ont été remis afin que vous exécutiez sur ces biens votre travail ou prestation,
entrant dans le cadre de vos activités professionnelles, telles que déclarées aux Dispositions
Particulières.
Les accessoires biens précités
Par exception, nous entendons également par biens remis comme moyen d’exécution de
votre travail : les moiles ; modèles , gabarits
LE CONTRAT D’ENTRERPISE
C’est la convention par laquelle une personne s’oblige contre une rémunération à exécuter pour
l’autre partie, un travail déterminé, sans la représenter de façon indépendante.
L’entrepreneur peut, si le travail ne peut pas être effectué lui-même, traiter avec d’autres personnes
(les sous-traitants) pour la réalisation d’une partie de l’ouvrage
La responsabilité de l’entrepreneur
Si la matière est fournie par l’entrepreneur, il faut distinguer selon le moment de la perte ou de la
destruction de la matière ou de la chose.
Art 1788 C. CIV : Si dans le cas ou l’ouvrier fournit la matière, la chose vient à périr, de quelque
manière que ce soit, avant d’être livrée, la perte en est pour l’ouvrier, à moins que le maître ne fut en
demeure de recevoir la chose
La perte est pour l’entrepreneur, jusqu’à la réception de l’ouvrage ( sauf clause particulière) sauf si
une mise en demeure de recevoir la chose a été adressée au maître, même si la chose ne lui a pas été
remise (Cass. Civ, 3ème, 23 avril 1974).
Que cette perte soit due à la faute de l’entrepreneur ou à un cas fortuit, il ne peut réclamer aucune
indemnisation au maître pour la valeur de la matière mise en œuvre.
REMARQUE :
Si la matière est fournie par le maître de l’ouvrage (l’entrepreneur ne fournit que son travail ou son
industrie), l’entrepreneur pourra s’exonérer en prouvant son absence de faute.
Art 1789 C. Civ Dans le cas ou l’ouvrier fournit seulement son travail ou son industrie, si la chose
vient à périr, l’ouvrier n’est tenu que de sa faute.
Exonération : preuve de l’absence de faute de sa part ou celle des préposés (présomption simple de
faute).
LE CONTRAT DE VENTE
C’est une convention par laquelle l’un s’oblige à livrer une chose et l’autre à la payer (Art 1582 C. Civ)
C’est donc un contrat qui prévoit le transfert de propriété d’une chose, contre le paiement d’un prix,
en argent.
Le vendeur est tenu de la garantie à raison des défauts cachés de la chose vendue qui la rendent
impropre à l’usage auquel on la destine, ou qui diminuent tellement cet usage que l’acheteur ne
l’aurait pas acquise ou n’en aurait donnée qu’un moindre prix, s’il les avait connus (Art 1641 C CIV)
Le vendeur n’est tenu des vices apparents et dont l’acheteur a pu se convaincre lui-même (Art 1641
C CIV)
Le vice :
Rend la chose totalement inutilisable (vice rédhibitoire) ex : matériaux de construction ne résistant
pas aux intempéries
Ou en diminue l’utilité
Remarque : c’est la date de naissance du vice et non pas sa date d’apparition qui est prise en compte,
ex : vice de conception, de fabrication..
C’est le cas même lorsque son existence est connue de l’acheteur, mais qu’il ne pouvait en mesurer
l’importance et les conséquences
Appréciation in concerto : les connaissances de l’acheteur jouent un rôle dans cette appréciation.
Acheteur profane :
Il n’est pas tenu de se faire assister par un professionnel qui aurait pu déceler le vice
Acheteur professionnel :