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FICHE REVISION RESPONSABILITE CIVILE

En Assurance responsabilité civile du propriétaire d’immeuble, qu’elles sont les responsabilités


encourues ?

 1386 du Code civil

« Le propriétaire d’un bâtiment est responsable du dommage causé par sa ruine, lorsqu’elle est
arrivée par la suite du défaut d’entretien ou par le vice de sa construction. »

Précise que le propriétaire d’un bâtiment est responsable du dommage causé par la ruine

Il faut ainsi, pour que la responsabilité du propriétaire soit engagée, qu’il y ait dommage par la ruine
du bâtiment lui appartenant, et que cette ruine provienne :

 Du défaut d’entretien,
 D’une mauvaise construction

Ainsi, le demandeur en indemnité doit administrer la preuve d’une de ces causes, et établir la relation
causale existante.
Le propriétaire est responsable, selon l’art.1386, sans distinguer si le bâtiment est habité par le
propriétaire lui-même ou par un locataire

C’est une présomption de responsabilité qui est retenue à l’encontre du propriétaire du bâtiment.
Les seules causes d’exonération sont la faute de la victime de la force majeure ou du fait d’tiers.

Par Bâtiment il entendre, toute construction réaliser par l’homme et incorporé au sol de façon durable.

Les éléments indissociables du bâtiment sont aussi visés : balcons, portes, rampes d’escalier…

La ruine exclut les travaux de démolition et de réfection.

Responsabilité du Locataire en cas d’Incendie

Il (le locataire) répond de l’incendie, à moins qu’il ne prouve que l’incendie soit arrivé par cas fortuit
ou force majeure ou par vice de construction, ou que le feu a été communiqué par une maison voisine.

Cet article pose en principe que le locataire répond de l’incendie à moins qu’il ne prouve :

 Que l’incendie est arrivé par cas fortuit ou force majeure ou par vice de construction,
 Ou que le feu a été communiqué par une maison voisine.

Le locataire est donc, en raison de son obligation de surveillance de la chose louée, qui résulte du
contrat de bail, présumé responsable et le propriétaire n’a pas à prouver sa faute pour faire
consacrer sa responsabilité.

Le locataire ne peut s’exonérer de cette présomption de responsabilité qu’en rapportant la preuve de


l’un des cas limitativement prévus par l’art. 1733 du C.c.
Examinons les cas d’exonération :

 Le locataire peut exciper du cas fortuit ou de la force majeure que si, il s’agit d’un évènement
imprévisible ou impossible à empêcher
 Le cas de la force majeur type est constitué par la chute de la foudre. Le locataire sera dégagé
de sa responsabilité locative s’il peut établir que les dégâts ont été causés par la foudre.
 Le fait d’un tiers est également considéré comme cas fortuit ou majeur à condition, toutefois,
qu’il ne s’agisse pas d’une personne dont le locataire doit répondre (membre de la famille
vivant au foyer, préposé…)

 Le vice de construction dû au fait qu’un bâtiment n’a pas été construit dans les règles de l’art.

Qu’en est-il du défaut d’entretien non prévu à l’article 1733 du code civil ?

 Si le défaut d’entretien est caché, il est assimilé à un vice de construction, le locataire ne


pouvant en avoir connaissance.
 Si le défaut d’entretien est apparent, la seule relation de cause à effet entre ce défaut et le
sinistre est alors insuffisante pour faire échec à la présomption de l’article 1733 du code civil.
Le locataire n’est libéré que s’il établit avoir informé le propriétaire de l’existence de ce défaut
et l’avoir mis en demeure de faire procéder aux réparations nécessaires.
Feu communiqué par une maison voisine : Il n’y a pas de responsabilité locative, si le locataire prouve
que l’incendie a pris naissance dans un bâtiment autre que celui qu’il occupe.

Responsabilité du ou des locataires en cas d’explosion

C’est l’article 1732 de porté plus générale qui trouve ici son application :

« Le locataire répond des dégradations ou des pertes qui arrivent pendant sa jouissance, à moins
qu’il ne prouve qu’elle ont eu lieu sans sa faute »

Responsabilité Civile des Entreprises

Elles s’adressent à toutes entreprises dont l’activité est susceptible d’engendrer une responsabilité.

La plus grande distinction à retenir en matière de risque d’entreprises est celle que l’on a coutume
d’opérer entre :
 L’assurance pendant l’exercice des activités
 L’assurance après livraison des produits ou après des travaux.

Responsabilité civile exploitation et responsabilité après livraison

Ces deux aspects constituent l’ensemble de la responsabilité civile générale. La ligne de démarcation
entre les deux étant la livraison.

Il faut toutefois noter que les opérations de montage et d’essais qui sont consécutifs à la livraison
relèvent de la responsabilité civile exploitation.

Par contre dès que le montage est réalisé et que le personnel chargé d’effectuer ces travaux s’est
retiré du chantier, les risques relèvent de la responsabilité civile après livraison.
Responsabilité après livraison et responsabilité après travaux

L’assurance responsabilité civile après travaux a pour objet de couvrir la responsabilité que peut
encourir l’assuré après achèvement de travaux et du fait de ceux-ci. Il faut qu’il y ait exécution d’un
travail.

En matière de RC après livraison, c’est beaucoup plus le fait d’être en possession d’un objet ne
répondant pas à l’usage que l’on veut en faire. Ce qui est différent de la prestation du travail.

Aussi quand le vendeur livre et installe, sa responsabilité civile après livraison peut être recherchée ainsi
que sa responsabilité civile après travaux. Le contrat d’assurance de Responsabilité civile devra
mentionner tout à la fois, la responsabilité après livraison et la responsabilité civile après travaux.

Responsabilité après livraison et responsabilité produit

Il faut considérer qu’elles sont identiques. En effet, la RC produit est une particularité de la RC
livraison.

Généralement on parlera de RC produit pour tout ce qui est alimentaire ou pharmaceutique tandis
que l’expression RC après livraison pour ce qui n’est pas alimentaire et pharmaceutique. (Exemple de
la paille dans un métal…)

Responsabilité après livraison et responsabilité civile professionnelle

La responsabilité civile après livraison est incontestablement, comme la responsabilité civile


exploitation, de la responsabilité civile professionnelle au sens large, dans la mesure ou il s’agit de
prendre en charge la réparation de dommages causés par des objets défectueux, la défectuosité
tirant son origine d’une faute professionnelle commise dans le cadre des activités de l’entreprise,
dans l’exercice de sa profession.

Au sens strict, l’assureur parle plus de la RC professionnelle à propos des personnes exerçant une
profession libérale (conseils juridiques, notaires, comptables, membres du corps médical et
professionnel paramédical, avocats…).
Notion de Tarification en Assurances de Responsabilité Civile

Les règles de tarification diffèrent selon la catégorie d’entreprise concernée. La prime sera le résultat
de l’application d’un taux sur une assiette de cotisation qui pourra être :
 Le chiffre d’affaires
 La masse salariale
Pour certaines entreprises une prime forfaitaire sera fixée. (Cas des artisans et commerçants).

o L’assiette de cotisation

 Le Chiffre d’affaires
Le chiffre d’affaires, en principe, rend mieux compte du risque de responsabilité civile après livraison.
En effet, la responsabilité civile après livraison est fonction du chiffre d’affaires réalisé, donc du
nombre de produits écoulés sur le marché. Sauf pour les entreprises faisant appel à beaucoup de
mains d’oeuvres, comme les entreprises de bâtiments.
Ainsi, la prime suit les fluctuations quantitatives du chiffre d’affaires et celles du prix de vente.

 Salaires et rémunérations
C’est le critère retenu en matière de responsabilité civile exploitation. Les risques sont proportionnels
au nombre des salariés et donc de la masse salariale. Les salaires ne rendent pas compte du risque
de responsabilité civile après livraison, surtout lorsque, suite à l’automatisation des processus de
production, seuls quelques salariés sont affectés à la surveillance des chaînes de fabrication.

La masse salariale ne saurait dans ces conditions rendre compte du risque de responsabilité civile
après livraison.
 Prime provisionnelle
Concrètement, les assureurs pratiquent le système de prime provisionnelle perçue en début d’année
d’assurance et ajustée à son expiration en fonction de la déclaration obligatoire à fournir par
l’assuré.

La prime provisionnelle est parfois qualifiée de minimum d’avance irréductible. Cela signifie que si la
prime définitive est inférieure à la provision perçue, l’assureur ne remboursera pas la différence.

 Le tarif
Il est vraiment difficile de dégager un tarif en responsabilité civile. Nous nous contenterons de donner
quelques orientations.
Ainsi, le taux applicable à l’assiette sera d’autant plus élevé que :
 Le risque présenté par l’entreprise est important
 Le montant de garantie est élevé ou que les franchises soient faibles
 La sinistralité (statistiques) du risque est importante et connue.

La partie de la tarification analytique permettra en responsabilité civile exploitation de sérier le risque


en distinguant dans la masse salariale totale, celle respective des différentes catégories d’employés.
En responsabilité civile près livraison, on distinguera dans le montant global de chiffre d’affaires
réalisé par l’entreprise, les différentes catégories de produits en les classant en fonction de leur
dangerosité.
Un taux moyen pourra toujours être dégagé par additions des différentes cotisations ainsi obtenues
en rapportant le tout à l’assiette de cotisation.
Conditions des vices cachés :

La garantie des vices cachés suppose :

 Un vice,
 D’une certaine gravité,
 Caché,
 Il faut que le vice soit antérieur à la vente.

 Existence du vice

Le vice est un défaut, une altération de la chose vendue de nature à nuire à son bon fonctionnement,
à sa solidité, à sa durabilité. Le vice doit avoir une origine interne en principe et ne pas provenir d’une
cause extérieure. C’est donc une conception plus fonctionnelle que matériel qui s’est progressivement
développée.

 Gravité de la faute

Le vice doit compromettre gravement l’utilisation de la chose. L’article 1641 du C.c précise que le
défaut doit rendre la chose impropre à l’usage auquel on la destine, ou diminue tellement cet usage
que l’acheteur ne l’aurait pas acquise ou en aurait donné un moindre prix s’il l’avait connu.

Il n’y a donc pas de vice s’il manque seulement à la chose une qualité accessoire de nature à rendre son
usage plus commode ou plus profitable.

 Caractère caché du vice

Le vice doit être caché (article 1641 et 1642 du code civil).

Si l’acheteur a eu connaissance du vice, il ne saurait se plaindre du défaut. Ce qui ne veut pas dire
qu’il ne dispose d’aucuns moyens pour faire valoir ses droits. Il est en droit de refuser la chose et de
s’en faire remettre une autre sans défaut en invoquant le manquement par le vendeur à son obligation
de conformité.

Un vice connu de l’acheteur pourra être considéré comme caché si celui-ci, au moment de la vente,
ne pouvait en mesurer l’importance et les conséquences.

En effet, le vice est apparent que s’il est connu dans sa cause et son amplitude.

 Antériorité du vice

Le vice doit être antérieur à la vente. Le vendeur étant tenu de garantir les vices de la chose vendue, il
ne peut s’agir que de vices antérieurs à la vente, ou, existant au moment du sinistre.

C’est à l’acheteur de prouver l’existence d’un défaut préexistant.

Il faut que le vice soit caché (ignoré du vendeur).


Conditions de « La mise en jeu de la garantie des vices cachés »

 L’action « A bref délai »

Enfin l’action principale en garantie des vices cachés doit être exercées. « A bref délai ».

Au terme de l’article 1648 du C.c : « L’action résultant des vices rédhibitoires doit être intentée par
l’acquéreur, dans un bref délai, suivant la nature des vices rédhibitoires et l’usage du lieu ou la vente
a été faite. »

Ainsi, l’acquéreur doit agir rapidement afin de déterminer l’antériorité du vice par rapport à la vente.
La nécessite d’agir à bref délai s’impose à l’acquéreur pour trois raisons :

 La préservation des éléments de preuve s’attenue avec le temps.


 La limitation des coûts et la prévention des risques que présente un bien que l’on sait atteint
d’un vice
 Le devoir pour le fabricant, surtout en cas de fabrication en série, d’identifier les lots suspects
et d’engager, si nécessaire, une action de rappel ou de retrait des produits.

Ce délai est variable selon les choses et les circonstances. Les tribunaux apprécieront au regard de la
nature et les faits de l’espèce de la durée de ce bref délai (environ 6 mois à un an).

Le point du départ du délai est le moment de la découverte effective du vice par l’acquéreur.

L’action en vice caché ne nécessite pas la preuve d’une faute. L’acheteur devra prouver l’existence
du vice. Une expertise sera souvent nécessaire pour apporter la preuve du vice.

Clause de non responsabilité ou limitative de responsabilité.

Toutes les clauses d’exonération de responsabilité sont nulles pour des contrats conclus entre
professionnels et acheteurs non- professionnels ou professionnels de spécialité autre.

Les clauses limitatives ou exclusives de garantie ou de responsabilité sont reconnues comme valables
entre professionnels de même spécialité. Ils sont considérés avoir les mêmes connaissances pour
apprécier les risques du contrat qu’ils passent.

Donc toutes clauses insérées dans les marchés ou contrat de vente pour limiter la responsabilité du
fabricant ou vendeur ne sont pas valables vis-à-vis d’un acheteur non professionnel, puisqu’ils ont
l’obligation de connaître les vices du produit vendue, la méconnaissance de ses vices relevant une faute
lourde de leur part.

La preuve du caractère indécelable du vice n’est pas n’ont plus retenue comme exonératoire.

Un fabricant doit toujours être responsable des dommages causés par un produit dont le vice ne
pouvait a aucun cas être décelé ou même supposé, compte tenue de l’état de la science et des
procédés de contrôle au moment de sa mise sur le marché.

La notion de risque de développement doit être évoquée à ce niveau de notre étude.

En effet, il s’agit de dire que le fabricant ne pouvait matériellement pas se convaincre de l’existence
du vice, en dépit des moyens mis en oeuvres, aussi longs, approfondis, coûteux soient ils, destructifs
éventuellement du produit concerné, pour déceler, l’existence du défaut, bien qu’il se soit conformé
dans l’élaboration et la réalisation du produit aux données acquises de la science et de la technique
en vigueur à l’époque de sa mise en circulation.

Le risque est précisément celui du développement des connaissances scientifiques

La jurisprudence se montre intraitable et considère que le fabricant doit toujours être tenu. Ceci ne
pouvant donc pas être une cause d’exonération.

La cause étrangère

Elle peut entraîner l’exonération totale ou partielle de la responsabilité du fabricant :

o Ce sera la faute d’un tiers (revendeur)


o Faute de la victime (erreur dans les calculs communiqués au fabricant ou non
respect des instructions d’emploi).

Au regard de cette position de la jurisprudence, on peut dire qu’en matière de vices cachés le vendeur
ou le fabricant ont une présomption irréfragable de connaissance des vices. (Responsabilité
objective).

Rôle de l’expert dans le Sinistre de RC

Dans les sinistres de responsabilité.

Longtemps l’expertise RC fut considérée comme un exercice marginal.

Puis le développement de l’assurance de responsabilité civile des entreprises amena la prise de


conscience des spécificités de l’expertise.

 L’Objectif de la mission de l’expert est de donner à l’assureur RC le maximum


d’informations vérifiées.

C’est :

 L’art de se poser et poser toutes les questions adéquates


 De tirer le meilleur parti des connaissances techniques de l’assuré
 De faire appel en cas de besoin à des spécialistes qui ne sont pas Experts d’assurances (qui
répondent toujours de l’ensemble de l’expertise vis-à-vis de l’assureur) mais apportent le
niveau de haute technicité nécessaire. Bien entendu l’opportunité du recours à de tels
spécialistes doit être appréciée en fonction de l’importance du dossier et des finalités
poursuivies, la question du coût de l’instruction ne devant jamais être absente de
préoccupations de l’Expert d’assurance.
 De travailler en liaison constante avec l’assureur RC et le cas échéant avec l’avocat (celui de
la compagnie et quelque fois celui de l’assuré.

L’objectif de l’évaluation est de proposer et de justifier le coût de réparation le moins onéreux. Cela
suppose de déterminer le mode de réparation le plus approprié. Une excellente connaissance du
marché s’impose.

Il est nécessaire que l’expert ait « l’intelligence des situations »

Son action entre dans un contexte juridique, technique, économique et moral qu’il doit comprendre
et analyser.
 L’ensemble ASSUREUR – AVOCAT – EXPERT

Les litiges importants engageant la responsabilité d’une entreprise de production ou celle d’un
prestataire de service impliquent une synergie des activités qui gravitent autour de l’application d’un
contrat d’Assurance.

Autrement dit, le Gestionnaire d’un dossier sinistre RC au sein de la Compagnie d’Assurances ne


limite pas son action à l’interprétation des clauses contractuelles de la police souscrite, ni aux seules
désignations de l’Expert pour la partie technique et de l’Avocat pour la partie contentieuse.

L’Avocat ne se contente pas non plus d’effectuer la transmission de document et de plaider devant les
Tribunaux.

L’Expert ne se limite pas non plus à la dépose de comptes rendus ayant trait à l’origine du sinistre et au
montant des dommages.

En réalité, l’Assureur, l’Avocat et l’Expert doivent se concerter en fonction de leurs besoins. La


confrontation des idées issues de leurs activités respectives est un atout tactique indiscutable dans
l’orientation d’un litige : transiger avant une assignation au fond ou limiter les conséquences d’un
jugement…

L’Assureur organise le dossier et orchestre l’intervention de ses auxiliaires, les informe des idées
directives de la société d’Assurances à respecter dans le débat.

L’Avocat et l’Expert se fondent sur les instructions de l’Assureur pour définir ensemble la tactique
juridico-technique à adopter, et analysent en commun leurs écritures respectives.

L’Assureur et l’Expert font circuler entre eux et auprès de l’Assureur l’information permanente sur le
litige, se concertent fréquemment afin de maintenir par des positions prises, « la pression » sur les
intervenants à l’instance.

La rapidité de circulation de l’information complète, des documents communiqués et des décisions


prises devient primordiale en ce cas.

L’Assureur fait part à l’Avocat et à l’Expert de sa réflexion sur les liens contractuels (voir commerciaux)
qui unissent sa compagnie à l’assuré sur les grandes options choisies, sur les lois du marché, etc…

Cette réflexion peut se trouver amendée en fonction de la jurisprudence, des tendances habituelles du
Magistrat compétent.

La matérialité des faits et les réalités techniques exposées par l’Expert complèteront le panorama du
litige.

L’Expert doit simplifier le plus possible la technicité des problèmes posés, afin que l’Assureur puisse
préciser les limites de sa garantie et l’Avocat apprécier la jurisprudence indispensable.

Ainsi, l’Avocat et l’Expert jouent la même partition en tonalité identique, en duo ou en soliste suivant
les besoins de la cause, le rythme et les tempos étant soulignés par l’Assureur chef d’orchestre.
Exclusion et extension RC après livraison

 dommages corporels
 dommages matériels
 dommages immatériels

 Dommages matériels
Un objet peut présenter des défauts tout en étant matériellement intact, sans être
endommagé. Il s’agira d’une non-conformité. En effet, les qualités convenues faisant défaut
à la chose et cette situation s’appréciant le plus souvent sur la base du contrat dont la chose
est l’objet.
Somme toute, la définition dans le contrat des dommages matériels en RC après livraison est
importante. Le souscripteur d’assurance doit y veiller, en tenant compte de l’appréciation du
risque qui devra prendre en considération les circonstances aux contours difficiles et différents
des dommages matériels au sens stricto.

 Dommages immatériels :
L’assureur couvre tout naturellement les dommages immatériels qui sont consécutifs à des
dommages matériels garanties. Il est cependant plus rare qu’il accepte la garantie des
immatériels purs (dommages matériels non consécutifs à des dommages réalisés et garanti.)
Cette formulation conduit à la prise en charge des réclamations pour un gain manqué en
l’absence de tout dommage corporel ou matériel.

 Les exclusions RC après livraison

Faute intentionnelle : il y a faute intentionnelle et exclusive de la garantie de l’assureur quand


l’assuré a voulu non seulement l’action ou l’émission génératrice du dommage, mais encore
ce dommage lui-même. La faute ne peut-être considérer comme intentionnelle du seul fait
qu’elle a été accomplie.
Une pleine connaissance du risque encourue, en acceptant les conséquences dommageables
qui pourraient éventuellement s’en suivre et sans se soucier des intérêts de son contractant,
est nécessaire.

Le dol : C’est la mauvaise foi, le comportement frauduleux de l’assuré en tant que manquant à
ses obligations.

Faute inexcusable (supprimant le caractère aléatoire du risque)


Il s’agit de faire en sorte que l’existence d’une assurance de responsabilité civile professionnelle
ne serve pas d’alibi au travail bâclé
Il revient à l’assureur qui veut se prévenir contre la faute inexcusable réprimant l’aléa, de
formuler une exclusion fondée sur une définition précise des règles de l’art s’appuyant
éventuellement sur les exemples limitatifs ou non :
Il ne saurait procéder par voie d’énonciation générale et vague telle que l’exclusion «
dommages résultant d’une inobservation inexcusables des règles de l’art ».
Il appartient donc à l’assureur de préciser sa pensée. Il faut éliminer les mauvais
professionnels dont la négligence est une menace pour la sécurité de chacun. Les
professionnels sachant parfaitement ce qu’il faut faire pour être conforme à la
réglementation.
Exclusions propres à l’assurance des produits livrés.

o Dommages concernant les produits livrés ou les travaux exécutés

Sont formellement exclus, les dommages subis par les produits livrés ou les travaux exécutés ainsi
que les frais de retrait, de remplacement, de réparation des produits défectueux ou les frais de
réfection des travaux.

Cette exclusion est fondamentale car il s’agit du risque d’entreprise que l’assureur ne doit garantir sauf
extension limitée aux frais de retrait des produits dans certain cas.

La jurisprudence admet cette exclusion encore de nos jours à condition qu’elle soit formelle et limitée
au fond.

Les frais engagés par l’assuré pour remédier à la défectuosité des produits, à leur disparition
prématurée :

ce sont les frais de recherche du vice pouvant être onéreux. Ces frais s’analysent en un préjudice subit
par l’assuré alors que le contrat d’assurance est une police couvrant la responsabilité de cet assuré à
l’égard des tiers.

Les frais exposés en vue d’éviter ou de diminuer les dommages :

Ces frais exposés par l’assuré lui-même le plus souvent spontanément ou exposé par des tiers qui lui en
demandent compte sont toujours exclus des polices d’assurance RC produits.

Conséquence de l’inadéquation de l’insuffisance ou du défaut de performance du produit livré :

Toutefois, dans ce cas de figure, la garantie est acquise s’il s’agit des dommages corporels, matériels
et immatériels consécutifs, les uns et les autres étant naturellement couvert par le contrat. En revanche
si il n’y a pas de dommage corporel ou matériel, et si l’on est en présence de dommages immatériels
purs, la garantie n’est générale pas acquise (cependant certaines compagnies d’assurance peuvent
accorder une telle extension.

Réserves formelles :

Les dommages prenant leur origine dans les réserves formelles sur les produits lors de la livraison :

L’on considère dans cette hypothèse que l’assuré est pleinement informé d’une potentialité du
dommage et il doit tout mettre en oeuvre pour y remédier.

Les dommages survenant postérieurement à la suspension ou à la résiliation du contrat :

Nous sommes en présence de la situation qui nous rappelle la garantie subséquente que nous
aborderons bientôt en parlant de l’étendue de la garantie dans le temps.

Les risques de développement : Conformément à l’analyse déjà faite sur ce risque, de par sa nature
même, il ne remplit pas les conditions normales d’assurabilité des risques de responsabilité civile.

Les risques d’origines humaines : Il s’agit plus des manipulations effectuées en amont dans le cadre de
la recherche ou de mises au point en laboratoire.

Ceci par opposition à l’usage des produits humains ou dérivés dans leurs relations avec les patients.
Les extensions possibles de garantie RC après livraison :

 Les frais de retrait des produits :

C’est un besoin qui concerne essentiellement les fabricants de produits de grande diffusion pouvant
occasionner des dommages corporels (Produits alimentaires, jouets d’enfants, médicaments,
pneumatiquesetc…) et parfois matériels (à des animaux par exemple).

En principe les événements donnant lieu à garantie sont énumérés limitativement.

C’est une assurance de chose garantissant les frais engagés par l’assuré et accessoirement ceux
engagés par des tiers. Dans ce dernier cas il s’agit d’assurances de responsabilité. (Exemple : Frais
de communication et d’annonce de retrait, de repérage et recherche des produits incriminés, de
stockage nécessaire, de destruction si indispensable…)

Toutefois, les produits eux même ainsi que les frais de réparation restent formellement exclus.

 Les frais de dépose et de repose :

Il s’agit bien de la dépose et repose de produits livrés défectueux.

Ils ne peuvent être couverts que dans des limites très étroites.

 La reprise du passé :

Sont couverts les dommages imputables à des produits livrés ou à des travaux exécutés avant la date
de prise d’effet du contrat. (Voir analyse déjà faite)

 La garantie subséquente :

Sont couverts les sinistres intervenant après la résiliation du contrat lorsque le fait générateur se situe
pendant la période de validité du contrat. (Voir analyse déjà faite)

 Exclusion et extension RC exploitation

Extensions RC exploitation

 Dommages aux existants et objets confiés

Cette garantie est parfaitement adaptée à l’entreprise qui, effectuant des travaux chez les clients,
industriels ou particuliers (installation d’un matériel, entretien ou réparation des machines…) peut
endommager les biens sur lesquels ou à proximité desquels elle travaille.

Elle trouve aussi son application au cas ou un outillage se trouvant sur les sites et prêté gracieusement
à l’entreprise, viendrait à être endommagé durant le temps où il est utilisé. Somme toute, les existants
et les objets confiés sont des biens immobiliers ou mobiliers, dont l’assuré a la garde dans le cadre de
ses activités professionnelles.
Il faut noter ici que sont exclus les biens faisant l’objet des travaux de l’assuré. (Risque d’entreprise :
Exemple du plombier qui change le robinet d’une baignoire chez un client.)

Les biens que l’assuré endommage dans les locaux de son entreprise car il faut tout de même conserver
le caractère aléatoire.

Enfin une franchise adéquate permettra de moraliser le risque favorisant plus de précautions de la part
de l’assuré.

 Dommages corporels subis par les préposés


 Faute intentionnelle d’un préposé à l’origine d’un accident du travail (ou d’une maladie
professionnelle). Sont couverts des recours exercés par le salarié victime et les Caisses de
sécurités sociales, contre l’assuré en sa qualité de commettant civilement responsable. (Notons
que la faute intentionnelle de l’assuré lui même, demeure formellement exclue ).
 Faute inexcusable d’un préposé à l’origine d’un accident du travail (ou d’une maladie de
travail).
 Maladies professionnelles non reconnues :
 Les maladies professionnelles sont limitativement énumérées par les caisses de sécurité
sociales. Au regard des règles du droit commun, le préposé peut rechercher la responsabilité
de son employeur.
 Accident de trajet : (garantissant le recours de la caisse en cas d’accident de trajet.)
 Intoxications alimentaires : il s’agit des dommages corporels causés aux préposés ou aux tiers
par suite d’absorption de boisson ou produits alimentaires dans les locaux de l’entreprise

 Dommages matériels subis par les préposés : (effets, vestimentaires et véhicules des salariés
parqués dans l’entreprise)

 Dommages matériels corporels subis par des préposés occasionnels

Ce sont des dommages matériels et corporels concernant des personnes ne bénéficiant pas de la
législation du travail. (Stagiaires bénévoles, candidats à l’embauche en essai…).

 Dommages matériels et immatériels causés par incendie, explosion, dégâts des eaux, hors des
locaux de l’entreprise

Cette garantie s’adresse aux entreprises qui interviennent sur les chantiers extérieurs en dehors de
leurs locaux. Par exemple à l’occasion d’une intervention, de foires, expositions, démonstrations,
séminaires, réceptions, voyages d’affaires. Cette extension permet de couvrir les dommages ayant pris
naissance hors des locaux de l’assuré.

 Dommages causés par les sous-traitants et fournisseurs

Très souvent, une entreprise est amenée dans le cadre de son exploitation à travailler avec d’autres
entreprises. Il en est ainsi lorsqu’elle confie une partie de son travail à un sous-traitant. Ainsi si
l’entreprise agit en qualité d’entreprise générale elle est responsable des dommages que pourraient
causés aux tiers les entreprises auxquelles elle a confié une partie des travaux.

 7. Dommages concernant l’utilisation de véhicules terrestre à moteur

Deux extensions peuvent intéresser le chef d’entreprise :

 Besoins de service : C’est la responsabilité du commettant encourue par l’assuré lorsqu’un de


ces préposés utilise, pour les besoins de l’entreprise, un véhicule à moteur dont il n’a ni la
propriété ni la garde. On couvre les accidents causés au tiers soit en cas d’utilisation
exceptionnelle au su ou à l’insu de l’employeur, soit en cas d’utilisation régulière connue de
l’assuré. Concrètement les véhicules utilisés sont ceux des préposés ou de tierces personnes,
visiteurs ou clients par exemple.
 Véhicule déplacés : Il s’agit de couvrir la responsabilité de l’assuré à la suite de déplacements
de véhicules dont il n’a ni la propriété ni la garde, sur la distance nécessaire pour qu’ils ne
fassent plus obstacle aux activités de l’entreprise.

 Dommages causés par la pollution accidentelle :

C’est une garantie couvrant la pollution fortuite des eaux, de l’air, du sol (de l’environnement). Il s’agit
de la pollution par le fait des poussières, gaz, vapeurs, fumées, rejets d’eau résiduaires, fausse
manoeuvre, incendie, explosion par exemple.

Exclusion RC exploitation

Toutefois sont exclus :

 Les défectuosités connues de l’assuré.


 La pollution consécutive à la non-conformité des installations ;
 La pollution résultant d’un défaut d’entretien

Dommages et événements garantis.

Les dommages garanties :

 Dommage corporel : Toute atteinte corporelle subie par une personne physique

 Dommage matériel : Toute détérioration ou destruction d’une chose ou substance, toute


atteinte physique à des animaux

 Dommages immatériels : Tout préjudice pécuniaire résultant de la privation de jouissance d’un


droit, de l’interruption d’un service rendu par une personne ou par un bien meuble ou immeuble
ou de la perte d’un bénéfice suite à la survenance de dommages corporels ou matériels
garantis.

Il convient de relever ici que les assureurs de responsabilités civiles ne garantissent, en principe, que
les dommages immatériels consécutifs à des dommages corporels ou matériels couverts, sauf
extension expresse ou contrat particulier.

L’exclusion de principe des dommages immatériels non consécutifs à des dommages corporels ou
matériels garantis se justifie par la nécessité de limiter l’assurance à un risque accidentel, aléatoire
notamment en présence d’obligation contractuelle de résultat.

Cela implique la nécessité de bien distinguer trois sortes de dommages immatériels :

 ceux consécutifs à des dommages corporels ou matériels garantis,


 ceux consécutifs à des dommages corporels ou matériels non garantis,
 ceux non consécutifs à des dommages corporels ou matériels. (immatériels purs)
 Les événements garantis

Pendant longtemps les assureurs ont limité leur garantie aux seuls accidents. L’accident étant défini
comme tout évènement soudain, imprévu et extérieur à la victime et à la chose endommagée,
constituant la cause de dommages corporels, matériels et immatériels.

Les assureurs en responsabilité civile étendent aujourd’hui leur garantie à d’autres évènements comme:

 Les intoxications alimentaires ;


 Les incendies ;
 Les dégâts des eaux

Certains contrats abandonnent l’énumération des évènements couverts : Il s’agit de garantir tous les
évènements sauf ceux expressément exclus.

Gardien de la structure et Gardien de la chose

« On est responsable non seulement du dommage que l’on cause par son propre fait, mais encore de
celui qui est causé par le fait des personnes dont on doit répondre ou des choses que l’on a sous sa
garde »
La responsabilité du fait des choses se caractérise par l’idée d’une responsabilité objective faisant
abstraction de la notion de faute.
Toutefois la responsabilité personnelle édictée par les articles 1382 et 1383 reste de portée générale.
La responsabilité personnelle peut toujours être recherchée au titre de leur fondement.
 L’art.1384 al 1 établit bel et bien une présomption de responsabilité à la charge du gardien de
la chose.
 La présomption de responsabilité s’applique à toutes les choses actionnées ou non par la main
de l’homme.

Le gardien est donc celui qui a :


 l’usage,
 La direction,
 Le contrôle de la chose.
C’est ainsi qu’en pratique, on considère que le propriétaire est gardien de la chose sous réserve de la
démonstration d’un transfert de garde au moment du dommage.

Le préposé n’est pas en principe, le gardien des choses qu’il utilise dans l’exercice de ses fonctions car
il ne dispose pas du pouvoir de contrôle et de direction .Ainsi être détenteur d’une chose ne signifie pas
automatiquement en être Gardien.

La jurisprudence a également été amenée, dans les situations exceptionnelles, à opérer une subtile
distinction entre Garde de la structure (Garde interne) et Garde du comportement (Garde externe).
Garantie Subséquente et reprise du passé

 Période de garantie
La définition généralement contenue dans les conditions générales précise que :
« La garantie du contrat s’exerce exclusivement pour les dommages survenus postérieurement à la
date d’effet du contrat et antérieurement à sa résiliation ou à son expiration et dans les conditions
précisées aux conventions spéciales applicables aux risques garantis ».

Cette définition ne souffre d’aucune critique lorsqu’il s’agit de dommages à caractère accidentel. Par
contre quand le dommage est progressif (cas d’infiltration d’eau), deux dates sont en présence :
 celle du fait générateur
 celle de la première constatation du dommage

 Principe en assurances de responsabilité


Dans le cas de l’assurance de responsabilité il faut rappelé que la notion de sinistre est liée à la
réclamation de la victime. (Art.52 du Code Cima).
De ce fait l’on peut très bien se trouver en face d’une réclamation postérieure à la résiliation ou
expiration du contrat alors que le dommage s’est réalisé pendant la période de validité du contrat.
Or bien souvent les assureurs définissent la période de garantie en exigeant que les deux dates soient
situées pendant la période de validité

 Une reprise du passé.


C’est la prise en charge des dommages survenus avant la prise d’effet des garanties sur une réclamation
formulées pendant la période de validité du contrat

 Une garantie subséquente


C’est le maintien de la garantie pour des dommages survenus pendant la période de validité dont la
réclamation a été formulée après la cessation du contrat

 Cas de l’assurance R.C livraison


En plus des dates du dommage et de réclamation, il faut y ajouter la date de livraison du produit cause
du sinistre. Rappelons qu’ici aussi, les assureurs ont la possibilité de définir la période de garantie selon
une, deux, ou trois dates. Toutefois, sous réserve de la position de chaque assureur, l’on peut prévoir
une garantie subséquente et une reprise du passé. (Nous en aborderons l’étude à l’occasion de l’étude
de la responsabilité après livraison).

 Etendue territoriale
Chaque contrat d’assurance précise dans quels pays s’exerce la garantie. Toutefois le contrat peut
prévoir des extensions en tenant compte d’un certain nombre de paramètres (caractère dangereux du
pays secteur du risque, la qualité de l’assuré).
Assurances de Responsabilité Chef de Famille.

§ 1:Responsabilités Encourues
1) : Responsabilité du fait Personnel :(1382-1383)
 Exemple de piéton causant un dommage à un cycliste.
 Danseur amateur blessant sa cavalière. (Civ.2ième CH. 1993).
2) Responsabilité du fait d’autrui :
a). Celles du fait des enfants :
-Exemple d’enfant blessant un autre en jouant.
-Exemple d’enfant causant des dommages chez les voisins.
b). Le particulier peut être commettant :(Maître)
 Exemple de la femme de ménage et de manière générale les employés de
maison.
 Etudiant chargé de la garde de l’enfant.
3). Responsabilité du fait des choses.
a). Présomption de responsabilité du fait des choses sous sa garde.
 Ce sera l’exemple des dommages causés par une tondeuse, une bicyclette, une
chaise en mauvais état…
 Effondrement d’une chaise sur laquelle un visiteur est monté pour décrocher
un tableau.
 Piscine dont le niveau d’eau était anormalement bas.
b). Responsabilité du fait des animaux domestiques :(art. 1385)
 Il suffit qu’il soit gardien (avoir l’usage, le contrôle et la direction) même s’il
n’est pas propriétaire (Chats, Chiens, Pigeons)
 Exemple de l’enfant effrayé par un chien en divagation, provoque sa brusque
traversée sur la chaussée. L’enfant est malheureusement renversé par un
automobiliste.
c). Responsabilité du fait d’un bâtiment qu’on occupe (art.1386)
 Ce sera l’exemple de tôles qui tombent et provoquent un dommage,
 De la marche d’escalier qui s’effondre sous le poids d’un visiteur.
4). Responsabilité contractuelle :
 Du bénévolat (Obligation de résultat en ce qui concerne la sécurité de l’aide
que les dommages causés par ce dernier au tiers.)
 Du gardien d’enfants. (Cas ou c’est l’assuré qui est le gardien d’enfants à titre
onéreux.)

2 : Garanties et extensions de Garanties :


1). Garantie de Base :
 La responsabilité du chef de famille sera généralement couverte en faisant
référence aux articles 1382 à 1386 du C.civ.
 L’assuré sera défini comme :
 Le souscripteur y compris toutes personnes vivant habituellement à la maison,
 Ses enfants ou ceux de son conjoint dès lors qu’ils poursuivent leurs études et
qu’ils n’exercent pas une profession.
 Les tiers sont les personnes autres que l’assuré défini au contrat ou ses
préposés en service, sauf pour les recours exercés par les organismes sociaux.
 Le tiers : Ce sont les personnes autres que l’assuré définit ci-dessus.

Notons que les dommages que peuvent subir les membres de la famille proche du souscripteur
engageant la responsabilité du souscripteur ne sont pas garantis dans la plupart des contrats. Ils ne
sont pas considérés comme des tiers.
Seules quelques sociétés prévoient une extension pour les dommages corporels subis par le conjoint,
les ascendants et les descendants du souscripteur.
Assurance scolaire
La responsabilité civile scolaire est englobée dans les hypothèses de responsabilité civile délictuelle ou
quasi- délictuelle.
2). Extensions de Garanties :
 Dommages matériels et immatériels d’incendie, explosion ou de l’action des eaux prenant
naissance hors des locaux occupés à titre habituel par l’assuré.
 Responsabilité civile assistance bénévole : Pour tous dommages subis ou causés par toute
personne apportant son aide bénévole à l’assuré.
 Responsabilité civile pour petites embarcations : De moins de 5 mètres, y compris planches à
voile, barques (moteur de moins de 5 chevaux).
 Responsabilité civile conduite à l’insu : Pour les véhicules dont l’assuré n’a ni la propriété ni la
garde du fait des enfants mineurs, préposés.
 Responsabilité civile pour la garde d’enfants à titre onéreux : Il s’agit de couvrir les dommages
occasionnés par les enfants gardés ainsi que ceux dont ils peuvent être victimes.(Garde au
domicile de l’assuré d’enfants à titre onéreux).
 Responsabilité civile pour certains animaux : Cas des chevaux ou tout autre animal, l’assureur
mesurant le niveau d’engagement qui est le sien au regard de chaque cas d’espèce.

Les Exclusions :
1) La pratique de toutes activités professionnelles :
Différent des activités bénévoles à but non lucratif. (A l’exception de la garde des enfants.)
2) Les dommages causés par certains animaux :
Les animaux doivent être énumérés .Il s’agira généralement d’un type d’animaux domestiques : chiens
spécialement dressés, chevaux, chats…
3) Dommages résultant de la pratique de certains sports :
Il s’agit de sports dangereux (Equitation, sport aérien, sport de combat…).Cependant l’on peut
considérer que les sports amateurs non dangereux peuvent être garantis.
5) La pratique de la Chasse :
Cette pratique devant faire l’objet d’une assurance spécifique.
Prise en compte cependant des dommages pouvant survenir à l’occasion du nettoyage d’une arme dans
la garantie de base.

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