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L’ASSURANCE DES
RESPONSABILITES CIVILES
PROFESSIONNELLES
1ere Partie: Règles communes aux
assurances des R.C
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Notre propos n’est pas ici de dresser l’inventaire exhaustif de toutes les
obligations.
Nous limiterons délibérément nos développements à une présentation
globale et commentée des principales catégories .
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Ces notions figurent le plus souvent aux conditions générales qui sont,
rappelons-le, aménagées et complétées pour chaque formule par des
conditions particulières et/ou des conventions spéciales.
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A) Objet du contrat
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Elle doit s’analyser en une clause de sauvegarde qui vient limiter les
engagements de l’assureur, si un des évènements énumérés survient et
relève de la garantie.
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- d’intoxication alimentaire.
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SCHEMA N° 1
V V’ = période de validité
D = date du dommage
D1 V D2 V’ D3
D1 non garanti
D2 garanti
D3 non garanti
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SCHEMA N°2
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1er cas V D1 R1 V’
Garantie acquise
2eme cas
D2 V R2 V’
3eme cas
V D3 V’ R3
Assureur X Assureur Y
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schéma n°4.
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1er cas W1 V D1 R1 V’
2e cas V W2 D2 R2 V’
3e cas
V W3 D3 V’ R3
4e cas
V W4 V’ D4 R4
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Troisième cas ; à la suite d’un litige avec son propriétaire à propos du bail de
location
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B) La garantie défense
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Lorsque l’assuré est mis en cause devant un tribunal civil à la suite d’un
dommage garanti, l’assureur intervient forcément puisqu’il défend ces propres
intérêts, c’est-à-dire sa garantie! L'extension est parfaitement inutile dans ce cas,
puisque les «condamnations» consistant en une réparation seront à charge de
l’assureur.
Remarquons toutefois, que dans certains contrats, il est précisé que la défense
de l’assuré est prise en charge devant toute juridiction civile ou pénale.
C) La garantie recours
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2) Pour que l‘extension joue il faut un lien avec la garantie principale. On précise
que le recours est acquis pour des dommages « de même nature » que ceux
garantis.
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Par contre, si l’assuré est victime d’un accident automobile, la garantie n’est pas
acquise, puisque l’assurance « vie privé » ne couvre pas les dommages causés
par un véhicule terrestre à moteur. Observons que c’est la garantie recours au
contrat d’assurance automobile, si elle existe, qui a vocation à intervenir.
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L’extension défense et recours est mal exploitée par les assurés. De plus,
lorsque le client entend en bénéficier un conflit d’intérêt peut l’opposer à son
assureur, ou pour le moins, une divergence d’appréciation de la situation. Ainsi
l’assureur n’accepte pas d’engager une action judiciaire au titre de l’extension
recours pour telle ou telle raison.
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F) Les amendes
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1) Sont exclus les dommages subis par tous biens meubles, immeubles
ou animaux, appartenant à l’assuré ou à lui confiés à quelque titre que ce
soit.
2) Pour les biens qui lui sont confiés, l’exclusion se justifie par la nécessité de
conserver un caractère aléatoire au contrat et donc de ne pas garantir a priori
des biens que l’assuré détient.
Cette exclusion des biens « confiés » est source de discussions, voire de litiges,
entre l’assuré et l’assureur. En effet le client est responsable en cas de
dommage subis par un bien qui lui appartient pas et il a du mal à admettre que
son assurance de responsabilités ne joue pas .
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A) Le principe
Ainsi, pour qu’il y ait sinistre, il ne suffit pas qu’il y ait réalisation
du risque, c’est-à-dire de l’évènement dommageable prévu et garanti
au contrat. Il faut en plus une réclamation de la victime.
B) Les conséquences
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A) Le principe
Observons qu’il s’agit d’une simple faculté mais qu’en pratique tous les
contrats comportent une telle clause.
L’assureur entend éviter, que sous prétexte de l’existence d’une
assurance couvrant sa responsabilité, l’assuré n’hésite pas à faire jouer
la garantie en reconnaissant « ses torts » systématiquement, ou en
transigeant avec la victime.
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Ainsi, admettre que son chien, que l’on tenait en laisse, a mordu un
passant inconnu et passif équivaut à engager sa responsabilité.
A) Principe
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Parmi tous ces contrats, nous avons choisi d’analyser les produits les
plus usuels à partir desquels il est possible d’aborder d’autres formules
plus « pointues » ou plus sophistiquées.
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1) faute intentionnelle
Lorsque l’accident de travail est imputable à la faute intentionnelle de
l’employeur lui-même ou d’un co-salarié, la victime a droit à la
réparation intégrale de son préjudice et peut réclamer à l’employeur, la
part de préjudice non indemnisé par la Sécurité sociale.
2) faute inexcusable
• L’exception s’applique en cas d’accident du travail subi par un salarié
et imputable à la faute inexcusable soit de l’employeur lui-même, soit
d’une personne qu’il s’est substituée dans la direction.
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3) Accident de trajet
Le préposé et les caisses de Sécurité sociale peuvent exercer un recours
contre l’employeur pris en qualité d’auteur ou de personne civilement
responsable du dommage occasionné par un copréposé.
3) Accident de trajet
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2) L’assuré est :
- le souscripteur et toute personne précisée aux conditions
particulières.
- s’il s’agit d’une personne morale, cette dernière et son président,
ses administrateurs, ses directeurs généraux et ses gérants dans
l’exercice de leurs fonctions.
Nous avons retenu les principales extensions prévues d’office par les
assureurs dans les contrats récents.
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La plupart du temps, les vols sont commis chez les clients, à leur
détriment.
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9) Intoxications alimentaires
Sont visés les dommages corporels causés aux préposés ou aux tiers
par suite d’absorption de boissons ou de produits alimentaires, soit
dans les cantines, soit dans les locaux de l’entreprise.
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Contenu de la garantie
Elle est encourue vis-à-vis des tiers, en dehors de tout contrat médical.
- Responsabilité personnelle, selon l’ART 124 et suivant du code civil
pour non assistance à personne en péril ou absence de traitement;
- Responsabilité du fait des choses, à la suite de blessures subies par
une personne venue consulter et qui a glissé sur le dallage mal
entretenu.
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B) La responsabilité contractuelle
Nous ne saurions trop insister sur cette règle que l’on a parfois
tendance à perdre de vue. Cela implique que la victime doit prouver
la faute du médecin qui est appréciée en fonction de la
qualification du praticien et des données acquises de la science au
moment de l’acte médical.
Le médecin généraliste
On ne doit pas confondre erreur et faute : une erreur de diagnostic
n’engendre pas de faute et donc pas de responsabilité, si le diagnostic
était particulièrement difficile.
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Le médecin spécialiste
L’exigence va être plus importante quant au diagnostic et aux soins que
l’on doit prodiguer.
Autrement dit, les erreurs « excusables » et non génératrices de
responsabilité seront plus difficilement admises.
Le chirurgien
Le chirurgien n’est pas responsable des fautes commises par
l’anesthésiste, sauf lorsqu’il l’a imposé au malade ou lorsque ce dernier
n’a pu, même tacitement, accepter l’anesthésiologiste.
Avant l’opération :
Le chirurgien doit informer le malade et obtenir son consentement.
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pendent l’opération :
Le chirurgien est responsable des fautes qu’il peut commettre : section
de nerfs, perforation d’artères, oubli de compresse, voir d’instruments
dans le corps du malade.
L’anesthésiste-réanimateur
L’existence d’un contrat tacite est souvent admise par les tribunaux.
Le médecin anesthésiste est celui dont la responsabilité est la plus
importante et la plus fréquente, abstraction faite du cas particulier du
chirurgien plasticien.
Avant l’opération :
l’anesthésiste doit examiner le patient et pour le moins consulter son
dossier, afin d’apprécier le mode d’anesthésie le plus adapté, en
fonction de la nature et de la durée de l’opération et de l’état du malade.
Pendent l’opération :
L’anesthésiste est tenu de surveiller la position du malade: par exemple,
la mauvaise position du bras à l’origine d’une paralysie entraine sa
responsabilité.
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Après l’opération :
C’est le moment critique où l’obligation de l’anesthésiste-réanimateur
est la plus lourde.
La jurisprudence distingue deux phases :
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