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Question 7

Quelles sont les trois étapes du traitement mnésique épisodique ? Définissez leurs
caractéristiques cognitives avec illustrations expérimentales, les lésions impliquées en
cas de difficulté et faites des hypothèses sur les différents syndromes spécifiques à
chaque étape. Enfin faites le lien entre ces différentes étapes et les traitements spatiaux.

La mémoire épisodique est la mémoire des évènements, épisode et informations de


notre vie qui sont contextualiser dans espace-temps. Généralement nous nous
souvenons du moment, des personnes avec qui nous étions lorsque ces épisodes ce sont
passés.

Afin de créer ces souvenirs la mémoire globalement mais également celle épisodique se
compose de 3 grands processus.

1) l’encodage
2) le stockage/consolidation
3) la récupération

Nous allons ainsi décrire chacun de ces trois processus, leurs caractéristiques leurs
utilités ainsi que les syndromes lésionnel leur étant associés.

Premièrement, l’encodage est le processus qui permet l’implémentation des


informations en mémoire, sans encore parler de les stocker. Ainsi, les informations vont
rester dans un premier temps quelques secondes en mémoire de travail puis si ces
informations sont importantes elles vont être encodées en mémoire à long terme. Ce
processus est rendu possible par le travail de l’hippocampe notamment, observé
notamment par une étude IRMf lors de l’encodage d’informations. De plus, après une
lésion, lobectomie contenant hippocampe, les individus souffrent d’amnésie
antérograde, qui est un trouble mnésique de l’encodage. Ils ne peuvent plus encoder
d’information donc créer de souvenirs. Généralement, un bon test afin d’observer les
capacités d’encodage d’un individus est le RL-RI 16 où si le sujet souffre d’un trouble de
l’encodage, les résultats au RIM, RL,RI et différé sont tous mauvais.
 enfin plusieurs études discutent la possible spécialisation hémisphérique de
l’hippocampe concernant l’encodage. S’il paraît certain que l’Hippocampe Gauche
servent à l’encodage verbal (montré par Wada et son anesthésie ou Milner au 15
mots de Rey après lobectomie G), l’inverse est plus flou même si certaines études
comme celles de Gotman (1986) et Paivio (1986) soutiennent l’idée que
l’hippocampe Droite servent l’encodage spatiale. Paivio montrant même une
double dissociation

Puis, le stockage, qui est le processus qui comme son nom indique stock les informations
en mémoire. Le stockage est plus profond et facilité si l’encodage est multiple ! Il existe
des processus de stockage précoce mais qui sont hautement interféré par FE… et selon
plus tardif, durant le sommeil comme explique Eichenlaub et al. (2020) où il y a une
réviviscence offline de ce qu’il a été vu, dit, fait durant journée. Les déficits de stockage,
qui seront traduit par des amnésies rétrograde ou l’incapacité de se souvenirs d’épisode
passé par la perte de ces informations peut notamment être expliquer par une lésion
hippocampique comme le souligne le phénomène d’amnésie rétrograde temporelle. De
plus, l’épilepsie du lobe temporale médian créée sur sclérose hippocampique bilatérale
démontre également des troubles de stockage. En effet les patients auront un rappel
différé très faible, preuve de moins bon stockage et de l’importance de l’hippocampe
pour le stockage. Afin de vérifier capacité stockage d’un patient, nous pouvons observé
si il se souvient d’informations après quelques minutes ou heures (tant que encodage
ok). Le RL-Ri 16 peut également être utile comme aide. En effet, si performance RD < RL
ou RI peut souligner déficit stockage.

Enfin, la récupération, elle aussi facilité par encodage multiple et profond et le processus
qui permet de la réactivation de la trace ainsi que sa vérification. Il est important de
distinguer 2 types de récupérations :

- réactivation autonoétique ou recollection avec détail. Un déficit de ce type de


récupération ferait que le patient ne peut pas retrouver les détails d’un souvenir.
De plus, ce type de récupération étant majoritairement effectué par hippocampe
on comprend que la lésion devrait s’y situé.
- réactivation noétique ou par familiarité, sans détail. Ici c’est le cortex péririnhal
qui est utilisé. On comprend ainsi que l’hippocampe n’est pas seul comme
mentionnée précédement. Ici une lésion au niveau du cortex péririnhal créerait
un déficit de réactivation par familiarité.

Ainsi on se rend également compte que l’hippocampe n’est pas unique dans les
processus mnésique. En effet, le cortex peririnhal forme, associé au thalamus et au corps
mamillaire, le diencéphale. On observe un trouble amnésique lié au diencéphale :
Syndrome Korsakoff. Caractérisé notamment par de grand trouble dyséxecutif et
désorientation, il s’agit également d’un trouble où le patient souffre d’amnésie
antérograde sévère (=encodage) ainsi que, de manière plus légère d’amnésie rétrograde
(=stockage).

Enfin, les patients souffrant de Korsakoff souffrent également de confabulation, qui sont
des souvenirs, évènements inventés. Ce type de symptô me peut être compris comme
trouble de la récupération car comme l’explique Colheart dans son modèle, ces
confabulations proviendraient :

1) déficit déplacement temporel : fusion pathologique des contextes et temporalité


stockage = mélange informations
2) syndrome amnésique dysexécutif : qui par manque de monitoring notamment ne
vérifie pas de manière consciente/inconsciente l’information avant de parler

Enfin, ces processus mnésique servent à nourrir des capacités cognitives plus
complexes comme les traitements spatiaux notamment.

Effectivement l’un des processus dans l’orientation spatiale les plus important est la
création de cartes cognitives, qui sont des cartes d’un environnement globale et familier
qui nous permettent de nous orienter au sein de ce dernier, calculer itinéraire ainsi que
de prendre raccourcis. Ces dernières sont utilisées donc dans des environnements
familiers et nécessite donc de pouvoir encoder, stocker, récupérer les informations
quant à cette environnement pour le rendre familier. Ainsi dans la construction de
comportements spatiaux de plus en plus allocentrée, ces processus sont indispensables.
Justement, il a été montré que l’hippocampe est très important dans la phase
d’apprentissage spatiale allocentrée et notamment grâ ce à ces grind cells, place cells et
cellule de direction de tête. Cependant, corroborant le modèle multi-trace theory de
Nadel et Moscovitch, Spiers et Maguire (2006) montrent que l’hippocampe n’est plus
utile lors de l’application de ces savoirs spatiaux et notamment les carte cognitive car
ces savoirs sont parfaitement consolider (activation rétro spléniale). L’hippocampe au
delà de la phase d’apprentissage est activé lors de la sélection du but à atteindre mais
plus après

 explique pourquoi personnes souffrant Alzheimer peuvent toujours


déambuler chez eux, carte ne demande pas hippocampe car carte cognitive
sémantique et régit par cortex rétro spléniale

Ainsi après avoir évoquer l’importance et le rô le de l’hippocampe et des différents


processus mnésique dans les traitements spatiaux, parlons des troubles spatiaux.
Notamment un, selon la classification d’Aguirre et D’exposito qui souligne de manière
évidente son lien avec le processus d’encodage : la désorientation antérograde.

Ce trouble est caractérisé par l’incapacité de naviguer dans un environnement nouveau


ainsi que celle de rendre un environnement familier. On comprend par le terme
antérograde qu’il s’agit d’un déficit d’encodage notamment. Ainsi, pour la personne, un
même environnement vu des centaines de fois sera probablement toujours vécu comme
nouveau. Ce déficit est dû à une lésion temporale inférieur ainsi que du gyrus
parahippocampique qui souligne que la mémorisation des points de repère sera
également compromise.

 généralement tester par dessin environnement récent (<6 mois) et ancien

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