Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Ainsi nous allons tenter de vérifier au travers de deux fonctions cognitives si cette
spécialisation hémisphérique se retrouve et discuter du lien possible entre ces deux
fonctions.
En effet, il a été démontré que chacune de ces voies traitait une information visuelle
différente. La voie dorsale traitant plus les aspects spatiaux alors que la voie ventrale
traite davantage les aspects sémantique, verbaux…
On s’aperçoit dès lors, qu’il y a une séparation entre les informations spatiale et celles
plus sémantique, verbale…
Ainsi, si précédemment je faisais mention du fait que ces deux voies étaient les prémices
d’une telle spécialisation hémisphérique, c’est car en effet, l’information de la voie
dorsale qui est donc spatiale, va se projeter dans le cortex pariétal qui est très important
pour les traitements visuo-spatiaux notamment. Dès lors, on remarque notamment au
travers des différentes atteintes du cortex pariétal D, que ce dernier traite plus
majoritairement l’information spatiale. Que ce soit au travers du déficit d’’imagerie
mentale spatiale (lésion D), changement perspective notamment direction (lésion D), ou
d’un trouble de la perception de l’espace ou orientation d’attention (hémi négligence
lésion D > G). Ainsi on voit l’importance de l’informations visuo-spatiale dans l’ensemble
de ces troubles après lésion droite majoritairement, et provenant donc à la base de cette
voie dorsale.
A l’inverse les informations de la voie ventrale, donc plus sémantique, verbale, vont se
projeter majoritairement dans le lobe temporal qui est très important pour la fonction
du langage, majoritairement localisé dans l’hémisphère gauche même si certains de ces
processus sont plus largement distribués.
Ainsi, plusieurs auteurs ont étudiés ces patients. Il en est ressorti que les patients avec
une atteinte gauche de l’hippocampe avaient de grandes difficultés à encoder les
informations verbales telles que des mots… Ceci a été également rapporter par Wada,
des suites de son anesthésie de l’hémisphère gauche ou de Milner avec la passation du
test « 15 mots de Rey » chez un patient avec lobectomie gauche.
La spécialisation de l’hippocampe droit n’est parvenue que plus tard et était le fruit de
plusieurs débats. En effet, un nombre bien moins important d’études à démontrées que
l’hippocampe droit était particulièrement important pour encodage de l’information
spatiale. Paivio a donc été l’un des premiers dans sa théorie du double encodage à
démontrer la double dissociation entre encodage verbale et spatiale.
Cette spécialisation de l’hippocampe droit pour les composantes spatiales est surtout
corroborée par son utilité lors de l’apprentissage de comportements, processus spatiaux
notamment allocentrés permettant l’orientation spatiale.
Toutefois, l’étude autours des agnosies visuelles, ces déficits de reconnaissances sur
entré visuelle bouscule à nouveau la notion de spécialisation hémisphérique. En effet,
Warrington et McCarthy montre que les agnosies aperceptives résulteraient davantage
de lésion droite et celle associative de lésion gauche. Jusqu’ici cela corrobore l’idée de
Luria, aperceptive déficit « visuo-spatiale » de regroupement informations spatiale
comme le dit Vecera alors que associative déficit plus « sémantique, verbale ».
Sauf que Navon à l’aide de ces lettres, démontre que les patients avec agnosies
aperceptives donc lésion droite montrent des déficits visuelle globaux alors que les
patients avec agnosie visuelle associative donc lésions droite montrent des déficits
visuelle locaux. C’est d’ici que le modèle de spécialisation hémisphérique gauche = locale
et droite = générale est né.